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Retour sur la très riche carrière de Gregg Black pilote iconique qui évolue en Endurance depuis 2008 jusqu’à son dernier titre de champion du monde FIM EWC 2024 avec le Team Yoshimura Sert Motul.

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Sport
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00:06APRILMOTO.COM
00:27Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur POWERSPORT NEWS n°11.
00:30On est en février, c'est l'émission de tous les sports mécaniques.
00:33Et qui dit compétition, dit tour de chauffe, qui dit émission, dit sommaire.
00:38On démarre avec Greg Black, pilote iconique qui évolue en endurance depuis 2008.
00:42Retour sur sa très riche carrière jusqu'à son dernier titre de champion du monde
00:46FIM EWC 2024 avec le team Yoshimura Cert Motul.
00:51Dans notre rubrique portrait,
00:52découverte d'un photographe emblématique dans l'univers moto,
00:55Bruno Desgaillets, qui depuis les années 70, nous propose de superbes images,
01:00véritables reflets des différentes époques.
01:03Enfin, Pierre-Marie Castella, entraîneur national en enduro au sein de la FFM,
01:07revient sur le titre de l'équipe de France championne du monde en ISDE 2024
01:12après sept longues années d'attente.
01:15Avec nous sur ce plateau de POWERSPORT NEWS, comme toujours, Pascal Tomek.
01:20Bienvenue, Pascal.
01:21Bonjour à tous.
01:22Merci d'être là. Avec nous également, Greg Black.
01:24Bonjour, Greg.
01:25Bonjour, David.
01:26Merci d'être venu, et t'es venu, les mains pleines avec cette magnifique moto
01:30qui était déjà là sur le plateau avec ton boss, Damien Saulnier,
01:34le mois dernier. Merci d'avoir amené la moto.
01:37Je ne l'ai pas amené moi, personnellement, mais ça fait plaisir de la voir ici.
01:39On la voit sur le nouveau plateau et sur pas mal d'événements.
01:42Elle est championne, donc il faut que ça soit là.
01:44On l'a vu aussi à la conférence de presse de la Fédération française de motocyclisme
01:47en décembre.
01:49Bon, elle est magnifique, magnifique.
01:51C'est notre moto.
01:53Elle nous tient à cœur, elle est belle et elle gagne, donc c'est la meilleure moto.
01:55Et elle gagne donc cette moto.
01:57Elle est championne du monde d'endurance 2024.
02:01Avec toi, Greg, c'est ton titre, ce n'est pas ton premier titre.
02:05T'en as combien ?
02:06Non, tout à fait.
02:07J'ai trois titres en Chapelle du Monde EWC, la catégorie principale,
02:11et un titre en 2014 avec le Suzuki Junior Team en catégorie Stock.
02:15Voilà, donc tout avec Suzuki.
02:18Et ouais, tout le temps, on dirait que c'est la marque de cœur.
02:20J'ai roulé parfois avec différentes marques à un moment donné dans ma carrière,
02:23mais ça ne m'a pas réussi, donc je reste chez Suzuki.
02:26Et tout avec Motul.
02:27Pascal, quand les équipes comme ça sont championnes du monde,
02:31vous avez, j'imagine, une fierté, une forme de fierté.
02:35Et vous aimez quand la moto est exposée comme ça ?
02:38Oui, c'est plus que la fierté, on est honoré
02:41d'être à la fois partenaire de Suzuki depuis tant d'années
02:45et d'être champion du monde avec des garçons comme Greg.
02:49Je me considère un peu même comme un privilégié
02:53d'être Motul et d'être champion du monde avec eux.
02:55Et puis un parrain quelque part de ce team.
02:58Donc Greg, la saison dernière n'a pas été si facile que ça,
03:03parce que sur le papier, vous avez gagné quand même deux des quatre courses.
03:07Et quelles courses ? Les 24 heures en moto et le bol d'or.
03:11Vous avez fait des podiums quasiment à chaque fois.
03:14Et en plus, vous êtes champion du monde.
03:17Mais, mais ça a été difficile.
03:19Toi, tu t'es blessé notamment.
03:20Oui, c'est vrai que la saison a hyper bien commencé avec des essais à Jerez.
03:26On a pu voir les évolutions sur la moto, malgré que ce soit une moto qui date de 2017.
03:29Le team de Hushmiracert, Motul, arrive à apporter des évolutions chaque année.
03:34Et donc tous les ans, on arrive à la faire progresser.
03:36Et on a vu le potentiel de la moto aux essais à Jerez et à Valence.
03:40Et avec des nouvelles personnes du team,
03:41nouveaux techniciens qui ont apporté aussi des nouvelles choses.
03:43Et rapidement, au Mans, on a pu répercuter ça pendant les essais.
03:48Et on a vu nos performances qui étaient assez bonnes par rapport à la concurrence.
03:51Donc, on a gagné cette épreuve des 24 heures du Mans.
03:54Ça nous tenait à cœur parce qu'on est à domicile avec le CERT,
03:57qui est basé au Mans, au Technopark juste à côté.
04:00Mais la course n'avait pas été de tout repos,
04:01puisqu'on a eu un petit problème technique à un moment donné
04:04qui a créé un problème d'anti-patinage sur la moto.
04:06Donc, je suis tombé à mon deuxième relais.
04:08Oui, c'était avant le raccordement, mais tu étais proche de retour au stand.
04:13Proche des stands, la moto n'a rien eu.
04:14C'est une moto qui a été conçue pour être solide.
04:17On sait que le CERT sont très forts à concevoir des motos solides pour l'endurance.
04:21Et donc, elle a été très peu abîmée.
04:23J'ai pu la ramener rapidement au stand.
04:25Et on n'a pas perdu finalement tant de temps.
04:26Et mes coéquipiers, Etienne Masson et Dan Linfoud,
04:29que c'est sa première épreuve avec le team, ont fait du bon travail.
04:33On a réussi à avoir un bon rythme et à gagner cette épreuve des 24 heures du Mans.
04:36Donc, on a hyper bien joué.
04:37Et puis, tu te blesses à Suzuka.
04:38Non, après, on a été à Spa.
04:40À Spa.
04:41Donc, à Spa, on a fini deuxième.
04:43Donc, un nouveau podium pour nous.
04:44On n'avait jamais réussi à accrocher le podium à Spa.
04:46C'est un circuit qui est magnifique.
04:47Et on a vraiment de la chance de rouler sur ce magnifique tracé.
04:50Mais c'est vrai que chaque moto a ses avantages et ses inconvénients.
04:55Et on n'arrive pas encore à trouver, sur un secteur à Spa,
04:59les bonnes performances par rapport à la Yamaha du Yachts à Spa.
05:03Donc, on a dû un peu se satisfaire de la deuxième place.
05:06Que à 40 secondes de la victoire.
05:08Donc, très peu.
05:09Mais des points importants pour le championnat.
05:11C'est une course de 8 heures.
05:12Donc, automatiquement, moins de points à marquer que sur une épreuve de 24 heures.
05:16On repart en tête du championnat.
05:17Assez confiant, sachant qu'avec les Japonais, la moto est performante à Suzuka.
05:23Et au test, là-bas, on avait quand même de bonnes visions sur la course.
05:27En disant qu'on allait pouvoir peut-être jouer un podium.
05:30Malheureusement, la première journée de test,
05:33j'ai eu une chute un peu particulière en sortant des stands au deuxième virage.
05:38Et finalement, je tombe et je me casse assez gravement le poignet.
05:42Énorme blessure.
05:44On a vu les radios.
05:45T'as combien de vis ?
05:46J'ai eu 5 ou 6 broches externes avec des plaques et des vis.
05:50Directement, quand je suis tombé, j'ai vu que c'était une blessure assez grave au poignet.
05:54Pourtant, le poignet, c'est une petite articulation.
05:56On pourrait se dire que ça va vite se réparer.
05:58Mais on se rend compte qu'il y a beaucoup de force qui passe par une très petite articulation.
06:02Et même à gauche.
06:03Et même à gauche.
06:04Donc, 4 fractures d'os, plus des ligaments arrachés.
06:07Et une blessure sûrement plus compliquée parce que les poignets en moto, ça sert beaucoup.
06:12Donc là, je savais que je n'allais pas être apte pour la course.
06:17C'est une course...
06:18Je fais une petite pause, justement, pour Pascal.
06:20Quand t'as vu que Greg s'était blessé au poignet,
06:23est-ce que tu pensais que la saison était terminée pour lui ?
06:26Oui.
06:27Oui, la blessure était tellement...
06:28On l'a vu, le poignet était comme ça, ton poignet.
06:30C'était dingue.
06:32Toi, tu t'es dit quoi à ce moment-là ?
06:33Je me suis dit, on va passer devant.
06:36La saison 2024, c'est même plus que difficile.
06:41Ça va s'arrêter.
06:43T'es blessé, toi, au poignet ?
06:45Non, au bras.
06:46J'ai déjà eu une triple fracture du radius cubitus en moto,
06:49quand on voit le temps que ça prend pour repartir.
06:52Mais quand on écoute ces garçons, on vient d'avoir le Gladiator 2.
06:59Donc, Gladiator, ça veut tout dire avec ces garçons-là.
07:04Ils sont beaux quand on les regarde.
07:05Ils nous expliquent tout simplement qu'il s'est fait mal à la main.
07:08C'est même difficilement compréhensible.
07:10Il s'est fait mal à la main avec des fixateurs externes.
07:13Quand on les voit, les fixateurs externes,
07:16on tourne la tête, on tourne de l'œil même tellement c'est violent.
07:20C'est vraiment des combattants, c'est extraordinaire.
07:23Alors moi, j'ai vu Greg, j'ai vu tes radios,
07:26parce que tu me les as envoyées.
07:28J'ai vu aussi à quel point ton poignet était enflé.
07:32Et quand j'ai appris que tu...
07:34Alors déjà, Suzuka, t'as pas pu le faire, évidemment.
07:37Mais après, t'es revenu au bol d'or avec le...
07:41T'es revenu au bol d'or, mais c'était pas guéri, rassure-moi.
07:44Non, non, bien sûr.
07:45Explique, dis la vérité maintenant.
07:47Il y a prescription, tu peux tout dire.
07:48Non, bien sûr, c'est vrai que moi,
07:50j'avais pour but d'automatiquement louper Suzuka.
07:52Je savais que les délais étaient trop courts directement.
07:54Les chirurgiens m'ont dit clairement, à force de se blesser,
07:57on sait les délais,
08:00mais les chirurgiens m'ont directement dit
08:01qu'une blessure comme ça, c'est entre 6 et 9 mois.
08:03Et donc, du coup, il me dit, une personne normale,
08:06met 6 mois à tenir une fourchette dans sa main, tout simplement.
08:09Donc, ça va être compliqué.
08:11Mais le chirurgien, il m'a pas dit non.
08:13Là, tu lui as dit, j'ai pas besoin de manger.
08:14J'ai besoin de rouler.
08:15Donc, il m'a dit oui, sans me dire oui.
08:17Mais il m'a dit, si tu fais les choses correctement.
08:20Mais mon chirurgien m'a quand même dit,
08:23après le bol d'or, j'avais rendez-vous avec lui,
08:25et il suivait pas du tout la moto.
08:26Il m'a dit, j'ai quand même pris l'abonnement
08:29pour allumer ma télé et regarder le départ,
08:31ce qu'il y était, parce que j'y croyais vraiment pas.
08:33Et il m'a dit, c'est incroyable.
08:34Lui, il sait.
08:35Il t'a opéré.
08:36Il sait que c'est en juillet que tu blesses.
08:39Et toi, c'est en septembre.
08:41Donc, ça fait un peu plus de 2 mois.
08:42Je crois qu'il y avait 9 semaines.
08:45Donc, finalement, c'est beaucoup sans être beaucoup.
08:48Tu peux venir dans ses conférences maintenant ?
08:50Non, il m'a quand même dit, effectivement,
08:53ton seuil de douleur doit être un peu plus élevé que la moyenne.
08:56Et quand il me dit, est-ce que là, t'as mal ?
08:59Bon, tu dois avoir mal, mais pas comme les autres.
09:01Et c'est vrai que c'est pas évident de revenir.
09:04C'est vraiment de la douleur.
09:05T'as eu vraiment mal.
09:06Ouais, j'ai eu mal.
09:07En fait, j'ai vécu 2 mois assez difficiles où j'ai pas été en vacances.
09:10C'était tous les jours du kiné, de la rééducation, du sport, à m'entraîner.
09:15J'ai repris le vélo rapidement sur la route
09:17où je pouvais même pas tenir le guidon du vélo.
09:21Je faisais du VTT sur la route
09:22parce que je pouvais pas faire du vélo de route sur la route.
09:25C'était trop mal.
09:26Et là ?
09:27Là, maintenant, ça commence à aller mieux.
09:29Automatiquement, j'ai fait une course trop tôt.
09:32Mais je me suis engagé à cette course et le mental a pris le dessus.
09:36Pas pour rien, en tout cas.
09:37Voilà, c'était important pour moi parce que je fais partie un peu des murs
09:41avec le CERT, avec Motul qui sont toujours à mes côtés,
09:45qui ont toujours été à mes côtés, avec Suzuki et le CERT.
09:48Donc, c'est important pour moi d'être aussi là, présent.
09:51Et la course du Bouldor, c'était la finalité du championnat.
09:53Je savais qu'on avait une moto qui fonctionne toujours bien au Bouldor
09:58et qu'on pouvait se battre pour la victoire.
09:59Et malgré tout, c'est un circuit qui est tout de même
10:01un peu moins physique que les autres.
10:03Je pense que si ça avait été à Suzuka, ça aurait été plus compliqué.
10:06Et donc, je me suis dit, voilà, je serai prêt,
10:08je ferai tous mes relais et je serai en forme.
10:10C'est vrai que tu as fait tous tes relais.
10:12Pascal, on l'a dit, c'est impressionnant.
10:15Franchement, moi, j'y croyais qu'à moitié, que tu fasses tous tes relais.
10:19Je ne pensais pas que tu ferais le départ d'ailleurs.
10:22Mais voilà, c'est dingue tout ça.
10:25Maintenant, Pascal, l'histoire de Greg,
10:29toi, tu le suis depuis ses débuts ?
10:31Quasiment.
10:32Quasiment depuis le début.
10:34Et je dirais qu'à chaque départ de course d'endurance,
10:37quand il prend le départ,
10:39pour des raisons personnelles,
10:42Là, j'ai une question sur le départ.
10:44D'affect avec lui.
10:46Et je me dis, si jamais quelqu'un prend le dessus
10:50et j'attends la fin du premier tour avec impatience,
10:53je ne sais pas pourquoi, parce que ça va durer 24 heures.
10:55Et je me dis, le connaissant,
10:57il va faire le hole shot.
10:59Il va finir le premier tour en tête.
11:01C'est un peu la marque de fabrique de Greg Black.
11:05C'est à la fin du premier tour,
11:07tu es en tête.
11:09Mais franchement, le plateau de l'endurance change chaque année.
11:13Il y a des épées.
11:15Les mecs qui sont là, c'est des anciens du MotoGP.
11:17Tu en fais une question d'honneur ou quoi ?
11:19C'est quoi le truc ?
11:22Rien à foutre. Je finis premier au premier tour.
11:24Pour être très honnête,
11:26j'ai commencé l'endurance en 2008.
11:28Ça fait quand même longtemps.
11:30Ça fait 16 bols, 16 Le Mans que je fais.
11:32Ça commence à faire beaucoup de courses de 24 heures.
11:34Et quand j'ai commencé,
11:36automatiquement, je faisais partie des petits teams privés.
11:38On commence en bas de l'échelle.
11:40Et on doit se battre, se montrer.
11:42Quand on fait partie des équipes qui sont automatiquement des petits budgets,
11:44où les motos ne sont pas forcément les plus fiables,
11:46où on a des pneumatiques
11:48qui ne peuvent pas forcément se battre
11:50en tête avec les autres,
11:52ou des coéquipiers où on peut faire des erreurs,
11:54donc on ne sait pas comment la course va se dérouler.
11:56Le but, c'est d'essayer de se montrer un petit peu,
11:58de rouler vite en qualification quand on a la moto pour nous.
12:00Et en course,
12:02quand on part peut-être 20e, 25e, 17e,
12:04il faut partir
12:06et montrer au team officiel que
12:08malgré tout, on arrive à rouler vite, on a l'air d'être présent.
12:10C'est ce que j'ai réussi à faire à partir
12:12des années 2009-2010
12:14avec la moto du RAC 41 à l'époque.
12:16J'ai fait des départs de course
12:18et j'ai été aux avant-postes,
12:20même avec le team Honda FMA en 2013.
12:22On est partis 26e sur la grille
12:24et j'ai fait les 3 premiers tours en tête.
12:26On entend ce rosemarque et on se dit
12:28qui c'est qui est devant ?
12:30C'est vrai qu'à ce moment-là, c'était un peu un but pour moi de partir.
12:32Et tu as gardé ce truc ?
12:34C'est-à-dire, moi, c'est le hole-shot.
12:36Non, maintenant,
12:38ce n'est pas du tout mon but, au contraire.
12:40Depuis que je fais partie des teams officiels,
12:42au junior team, bien sûr,
12:44en 2014-2015 avec Suzuki,
12:46on voulait bien partir
12:48parce qu'on savait qu'on avait le rythme en piste
12:50pour rouler avec les pilotes de devant,
12:52qui étaient à l'époque le CERT, le GMT, ces équipes-là.
12:54Mais après, en ravitaillement, automatiquement,
12:56avec le motostock, on perdit du temps.
12:58Donc après, ça crée un écart et on ne pouvait plus suivre.
13:00Mais dans les premiers relais, je pouvais me battre
13:02avec tous les pilotes en piste, je l'ai fait de nombreuses fois,
13:04avec Vincent Philippe
13:06ou avec David Cecca qui roulait au GMT à l'époque.
13:08Je me battais avec eux avec la motostock.
13:10Donc ça, c'était intéressant de pouvoir faire ça,
13:12de bien partir. Mais une fois que j'ai intégré
13:14l'équipe officielle comme le CERT,
13:16le but était clairement de prendre un départ.
13:18On sait déjà qu'aux qualifications, on va généralement
13:20arriver à se qualifier dans le top 5.
13:22Et donc de partir sur une course d'endurance,
13:24on essaie toujours de partir
13:26le plus vite possible. Mais le but,
13:28c'est d'être en sécurité, de lancer
13:30la course correctement pour l'équipe.
13:32Il y a un risque quand même.
13:34Il y a un risque.
13:36Quand tu es de l'endurance,
13:38il y a 24 heures derrière.
13:40Aujourd'hui, je considère que j'arrive à avoir
13:42une bonne cohésion pour réussir
13:44à monter vite sur la moto. Je pars.
13:46Mais comme mon mécanicien Louis
13:48me l'a dit au bol d'or,
13:50j'avais un peu l'appréhension de monter sur la moto
13:52un peu trop vite avec mon poignet,
13:54de ne pas réussir à lâcher l'embrayage correctement, de faire une bêtise.
13:56Alors j'ai tout fait
13:58tranquillement. Et il m'a dit après, tu aurais dû encore monter
14:00plus de 12% de la moto. On aurait dit que tu étais le plus lent.
14:02Et pourtant, je suis parti en tête.
14:04Tu es parti en tête, je me rappelle très bien.
14:06Il y a des images là.
14:08C'est vrai que ce n'est pas du tout
14:10le but. Mais quand on en part en tête,
14:12automatiquement, on véhicule une belle image.
14:14Et pour le
14:16team, on est aux avant-postes
14:18et de suite, on arrive à être dans
14:20le bon rythme et lancer l'équipe.
14:22Et souvent, quand on voit les motos
14:24qui partent en tête, généralement, c'est les motos
14:26qui finissent dans la même position à la fin.
14:28Greg, ton parcours à toi,
14:30tu viens d'où ?
14:32D'une famille de motards ? Comment ça s'est fait ?
14:34Rapidement, mon père
14:36était motard
14:38de ligue en Angleterre.
14:40Je suis né en Angleterre, mais mes deux parents sont
14:42anglais.
14:44Mon père faisait de la moto étant jeune.
14:46Mais faute de budget, il a arrêté. Il était mécanicien
14:48de moto. Et ma mère avait un magasin
14:50de moto. Donc, il était un peu dans le domaine de la moto.
14:52Tu baignais dans cette atmosphère.
14:54J'étais pas né à cette époque-là.
14:56Après, quand
14:58je suis né, ils sont venus habiter en France.
15:00Et à partir de ce moment-là, on n'a pas du tout fait de moto
15:02parce que mon père était un peu dégoûté
15:04de la moto. On n'avait pas le budget pour pouvoir continuer.
15:06Et donc, nous, on regardait pas du tout la moto.
15:08Et à partir de l'âge de 8-9 ans,
15:10on a commencé à... Ils remettaient les Grands Prix,
15:12etc. Et moi, ça m'attirait, en fait, de faire
15:14ces courses-là. Et j'ai commencé
15:16à faire de la course moto
15:18assez tard par rapport à certains.
15:20J'ai commencé à 14 ans.
15:22Du moment où, en France, on peut rouler avec le
15:24BSR, on peut rouler sur la route. Et moi, je voulais
15:26absolument une 50 cm tube, habitant
15:28à la campagne. Je voulais une moto pour me déplacer,
15:30pour aller voir mes potes. Et je voulais aussi faire
15:32des courses parce que je radais les Grands Prix.
15:34Je voulais faire la course moto. Et moi, je me suis dit
15:36je veux faire des courses. Et mes parents ne voulaient pas du tout
15:38que je fasse la course moto parce qu'ils connaissaient
15:40le budget. – Ils en sont revenus ?
15:42– Automatiquement, maintenant, oui. Mais c'est vrai que dans les débuts...
15:44– Ils sont revenus dessus, hein ? – Oui, bien sûr, bien sûr.
15:46– Merci, Greg, d'être venu sur le plateau.
15:48Tu vas repartir avec ta moto ? – En roulant, là, direct.
15:50– En roulant sur le périph'.
15:52Depuis ce studio, la rivière, hop,
15:54tu sors, et puis c'est en wheeling, s'il te plaît.
15:56– Bien sûr, en wheeling. Moi, c'est le moteur d'endurance
15:58pour les phares, c'est parfait. – Et c'est la main gauche.
16:00– Merci, Greg. Pascal, tu restes avec nous
16:02pour la suite de l'émission.
16:04À tout de suite.
16:12– Je suis photographe,
16:14enfin, professionnel, depuis pratiquement
16:1640 ans, maintenant. Mais surtout, je voulais être photographe
16:18pour photographier des voitures et des motos.
16:22Donc ça, c'est une photo que j'ai faite en 1974.
16:24Départ du Grand Prix de France. J'avais 16 ans.
16:26J'étais pensionnaire à Rion.
16:30Et à l'époque, je n'avais
16:32qu'un boîtier avec un 28 mm.
16:34Donc j'ai fait ces photos en noir et blanc.
16:38Alors, le paddock en 1976.
16:40Donc, beaucoup de voitures qui seraient
16:42collecteurs maintenant.
16:44On est très proche de tout le monde.
16:46Il n'y a pas de barrière.
16:48Les moteurs sont démontés sur le boudron.
16:50La peinture.
16:52Les numéros n'étaient pas, à l'époque.
16:54On ne mettait pas de numéros.
16:56Il y avait un peintre qui faisait les numéros.
16:5876, le Boldor.
17:00On voit Baldé ici.
17:02On voit Yvon Duhamel.
17:04Donc, des ambiances comme ça. Très sympa.
17:06Ici, on découvre le jeune Saron, tout timide.
17:08En train de jouer un petit peu.
17:10Pas aux touristes, aux fans.
17:12C'est assez émouvant.
17:14Alors, sur cette image, me voici
17:16au Boldor 1976.
17:18Avec mon Nikon F2
17:20à l'époque.
17:22C'est une image que j'ai faite
17:24en 1979,
17:26quand j'étais en voyage aux Etats-Unis.
17:28C'est sur le paddock de Laguna Seca.
17:30A l'époque, je n'avais pas
17:32de carte de presse.
17:34Je n'avais pas l'autorisation
17:36pour entrer sur la piste.
17:38Ici, on voit quand même Patrick Ponce.
17:40Et surtout, il y a Patrick Devers
17:42qui est arrivé là,
17:44un peu incognito.
17:46Tous les journalistes qui étaient sur le circuit
17:48n'ont jamais su que Patrick Devers
17:50était là à Laguna Seca.
17:52Je suis le seul à avoir cette image de Patrick Devers
17:54avec Patrick Ponce.
17:56Ces photos ont un certain charme.
17:58Ce sera très amusant de voir
18:00Estrosi avec un bob, des pattes d'éléphant.
18:02Cette ambiance de paddock des années 70.
18:04Mais malheureusement,
18:06je n'ai pas attaqué ni la voiture, ni la moto
18:08en photo. J'ai photographié pendant 10 ans
18:10des hommes politiques, ce qui n'avait rien à voir.
18:12Je me suis mis dans le bain
18:14de l'automobile et de la moto dans les années 90.
18:16Dans une agence qui s'appelait Wake Up.
18:18On faisait beaucoup de Formule 1.
18:20On faisait des choses très précises sur la moto et sur la voiture.
18:26On peut dire que depuis 40 ans,
18:28la technique photo a beaucoup évolué.
18:30Déjà la technique en elle-même photo
18:32parce qu'on est passé vraiment de l'argentique
18:34à la photo numérique.
18:36Et puis surtout, la grande différence depuis 40 ans,
18:38c'est le travail que l'on peut faire sur les circuits
18:40qui a complètement changé.
18:42Effectivement, il y a 40 ans, tout le monde vous dira
18:44que sans carte de presse, en se débrouillant
18:46un petit peu, on pouvait être devant
18:48le départ d'un grand prix moto.
18:58En fait, c'est un livre qui a 365 portraits
19:00de personnalités de la moto,
19:02des personnalités connues et moins connues.
19:04Je me suis toujours dit
19:06que dans ce milieu, il y a vraiment
19:08des gueules, des tronches
19:10que l'on ne trouve pas ailleurs.
19:12Parce que le motard, c'est quand même quelqu'un
19:14qui est buriné, qui a des histoires à raconter.
19:16Et tous ces gens-là, depuis que je les fréquente,
19:18comme je fais beaucoup de portraits,
19:20je me suis dit qu'un jour, j'aimerais bien faire
19:22une expo avec ces portraits.
19:24L'échantillonnage des portraits qu'il y a dans ce livre
19:26est vraiment très large.
19:28On va avoir des champions du monde de moto
19:30comme Zarco,
19:32comme Saron, comme Baldé,
19:34comme des gens
19:36très connus dans la moto.
19:38Toutes les photos ont été effectuées
19:40avec le même matériel pendant deux ans.
19:42C'est-à-dire que j'ai pris exactement le même objectif.
19:44C'est un 85 mm.
19:46J'ai fait les photos sur un fond noir.
19:48J'ai choisi le fond noir
19:50parce que c'était assez neutre pour tous les portraits,
19:52avec juste deux éclairages.
19:54Le principe, c'est que tout le monde soit éclairé
19:56de la même manière. Et j'ai choisi le noir et blanc
19:58pour un peu uniformiser tout le monde.
20:00C'est un des rares livres de moto où il n'y a pas une seule moto
20:02en photo, parce qu'il n'y a que des portraits de gens de la moto.
20:04Nous sommes de retour
20:06sur le plateau de Powersport News
20:08pour la ligne droite finale
20:10de l'émission.
20:12Avec toi, Pascal Tomek.
20:14On reçoit Pierre-Marie Castella.
20:16Salut, Pierre-Marie.
20:18Salut, Pierre-Marie.
20:20Pierre-Marie Castella, coach.
20:22Comment on dit ? Entraîneur, coach, DTN ?
20:24Non, entraîneur national
20:26pour la FFM.
20:28D'Enduro.
20:30D'Enduro.
20:32Et responsable de toute la filière
20:34auprès de la FFM.
20:36D'accord.
20:38Tu as été récompensé en décembre
20:40dernier par la Fédération française.
20:42Vous êtes monté sur
20:44la Seine pour recevoir
20:46vos trophées. Vous aviez déjà eu des trophées.
20:48Vous avez gagné la Coupe du Monde.
20:50Tu nous expliques ?
20:52Les ISDE, c'est six jours
20:54de compétition.
20:56C'est le moment
20:58de l'année. C'est un peu
21:00les JO de l'enduro.
21:02Les JO de l'enduro, il y a
21:04une semaine de reconnaissance à pied, à peu près
21:06130 km pour les pilotes de marche.
21:08C'est déjà un sport.
21:10Il faut déjà tout bien
21:12structurer là-dessus.
21:14Que ça parte bien.
21:16Toutes les nations, les Etats-Unis,
21:18les Australiens, des nations qu'on n'a pas
21:20forcément sur le championnat du monde.
21:22Un trophée,
21:24la France est championne du monde.
21:26C'est le Graal.
21:28Les juniors sont deuxièmes.
21:30L'année dernière avait été première.
21:32Les trophées, l'année dernière,
21:34avaient été deuxièmes.
21:36Vous avez inversé les rôles.
21:38La France joue les premiers plans en enduro.
21:40Ce n'est pas d'aujourd'hui.
21:42Il y a un moment.
21:44Le offroad en France, c'est quand même
21:46assez particulier. On a ramené
21:48énormément de belles médailles.
21:50J'ai une question.
21:52On parle de France.
21:54On parle de patrie.
21:56Est-ce que tu leur apprends
21:58à chanter la marseillaise ?
22:00Est-ce que ça fait partie du rôle du coach
22:02aux six jours
22:04de ne pas oublier de la chanter ?
22:06On a reproché aux joueurs de foot
22:08de la murmurer.
22:10Est-ce que dans le monde de l'enduro,
22:12est-ce qu'ils sont plus patriotes ?
22:14Est-ce qu'on a plus de patriotes ?
22:16Est-ce qu'ils connaissent la marseillaise déjà ?
22:18Bien sûr qu'ils la connaissent.
22:20J'ai fait en sorte,
22:22dans un stage de préparation,
22:24sans ces histoires-là.
22:26Je suis à la fédération depuis un moment.
22:28J'ai participé aux ISDE.
22:30Je les ai vécues aussi en tant qu'entraîneur adjoint.
22:32Je suis très sensible à ça.
22:34Je me rappelle des grandes années
22:36avec des grands pilotes.
22:38Je suis un passionné.
22:40J'ai des émotions,
22:42comme tout le monde,
22:44quand je vois les JO,
22:46quand je vois des GP, des MotoGP,
22:48etc.
22:50Tous les Français,
22:52ça fait quelque chose,
22:54ça donne quelque chose.
22:56En stage de préparation aux ISDE,
22:58on avait mis en place
23:00des entraînements
23:02un peu spécifiques, marrants.
23:04Par moments, on chantait la marseillaise.
23:06Je n'ai pas écouté
23:08ce qui se passait dans les autres disciplines.
23:10Ils entraînaient à gagner.
23:12C'est un entraînement de la victoire.
23:14Traditionnellement,
23:16la France,
23:18depuis pas mal d'années,
23:20n'avait pas eu ce titre mondial.
23:22ISDE, c'est International Six Days of Enduro.
23:24C'est mythique.
23:26Ça commence à Steve McQueen,
23:28on en parlait.
23:32Cette culture de la gagne,
23:34on parlait de la fédération aussi.
23:36Ça a beaucoup aidé la fédération
23:38parce que dans les années de vaches maigres,
23:40en vitesse, il y a toujours l'enduro.
23:42Il y a toujours le tout terrain.
23:44Oui, il y a eu...
23:46On est un petit pays,
23:48il faut le rappeler.
23:50On a une fédération qui s'implique énormément.
23:52Je parle beaucoup avec
23:54mes homologues étrangers,
23:56notamment les Etats-Unis.
23:58Je pense qu'on investit
24:00énormément.
24:02L'enduro,
24:04on va dire qu'on revient
24:06à un très bon niveau.
24:08Il y a eu un choc
24:10de génération.
24:12On a reconstruit des choses et ça fonctionne bien.
24:14Pascal,
24:16je me tourne vers toi.
24:18L'enduro, championne du monde,
24:20super motard, champion du monde par équipe.
24:22Il y a eu aussi
24:24le motocross, c'était l'année dernière.
24:26Ces équipes qui ponctuellement...
24:28Je vais me tourner
24:30après vers toi, Pierre-Marie,
24:32pour que tu me répondes.
24:34Les pilotes, c'est des individualités.
24:36En vitesse,
24:38on a l'endurance,
24:40qui est une spécificité française,
24:42où il y a des équipes.
24:44En tout terrain, c'est une fois par an.
24:46C'est moins régulier.
24:48Et la mayonnaise
24:50prend à chaque fois avec les équipes de France.
24:52Comment tu expliques ça, toi ?
24:54Je pense
24:56que c'est de l'humain à mort.
24:58On en manque énormément ces dernières années.
25:00On manque
25:02d'être fédérés par ceux
25:04qui nous gouvernent,
25:06qui ne savent pas mettre au premier plan.
25:08Peut-être qu'on regarde un peu moins
25:10le 14 juillet.
25:12Mais on observe de plus en plus
25:14cette jeunesse.
25:16Et on se pose souvent la question
25:18est-ce qu'ils sont respectueux du drapeau ?
25:20Est-ce qu'ils sont respectueux des résultats sportifs ?
25:22Les Jeux Olympiques
25:24ont été une réponse à tout ça.
25:26On est patriotique.
25:28On aime la patrie.
25:30Et je pense qu'effectivement,
25:32les sports d'équipe,
25:34on a les six jours,
25:36mais on a aussi le motocross des nations.
25:38Il s'agit de motocross
25:40d'enduro,
25:42de supermotard.
25:44Est-ce qu'il y a une explication
25:46sur une méthode, Pierre-Marie,
25:48au sein de la filière française,
25:50qu'il s'agisse d'enduro, de cross,
25:52de supermotard ?
25:54Parce que c'est vrai que les équipes françaises
25:56glanent des trophées.
25:58Et comme je le disais,
26:00c'est une fois par an.
26:02Ce n'est pas facile de fédérer. Comment vous faites ?
26:04Est-ce qu'il y a une recette ?
26:06J'ai repris
26:08il y a deux ans
26:10le poste d'entraîneur national.
26:12Ça, c'était dans ma charte.
26:14Je me posais beaucoup de questions.
26:16Est-ce que j'allais arriver à relever
26:18le défi, à ramener l'équipe de France
26:20sur la plus haute marche ?
26:22Déjà, ça passait par la construction d'un staff.
26:24De prendre les meilleurs
26:26mécaniciens du championnat du monde.
26:28De prendre les meilleurs
26:30kinés, ostéopathes,
26:32docteurs, cuisiniers
26:34et assistants
26:36puisqu'on est sur
26:38l'ancien règlement.
26:40C'est le pilote qui fait
26:42sa mécanique.
26:44C'est un staff de 45 personnes.
26:46J'ai fait des propositions à la fédération.
26:48Je les en remercie.
26:50Ils m'ont suivi.
26:52J'ai fait un mélange
26:54de gens très professionnels
26:56avec qui j'avais
26:58des relations humaines fortes depuis de nombreuses années.
27:00En qui je croyais.
27:02Et aussi un noyau
27:04d'amis.
27:06Il y a des agriculteurs.
27:08Il y a des chefs d'entreprise.
27:10Il y a 5-6 personnes
27:12comme ça. Un cuisinier.
27:16Qu'est-ce qui fait la différence ?
27:18Les autres pays
27:20se structurent aussi. Ils font cette démarche.
27:22Est-ce qu'il y a
27:24une méthode que vous transmettez ?
27:26Là, ça a très bien
27:28fonctionné la première année.
27:30On a ressenti des choses très fortes.
27:32Ça a matché.
27:34Dans les résultats.
27:36Des anciens m'ont témoigné
27:38qu'ils n'avaient jamais connu ça.
27:40Ou qu'on revenait dans des
27:42grandes années qu'ils avaient connues.
27:46Il y a une sensibilité qui est propre à moi.
27:48A travers ces amis,
27:50j'ai même un ami
27:52qui est très marrant.
27:54Je sais que je peux faire intervenir à tel moment.
27:56Il est très professionnel aussi.
27:58Il détend tout le monde.
28:00Il nous fait mourir de rire.
28:02C'est humain.
28:04C'est une différence
28:06qui se joue sur l'humain.
28:08J'imagine
28:10que vous avez des entraînements en pilotage.
28:12C'est déjà des top, les mecs.
28:14Sur quoi
28:16vous travaillez ? En technique ?
28:18Il faut toujours travailler.
28:22C'est un travail de tous les jours, de tous les instants.
28:24Tu observes les pilotes et tu leur dis
28:26de progresser sur tel point ?
28:28Je m'entoure.
28:30J'ai monté une cellule de la performance
28:32avec des entraîneurs
28:34en qui j'ai entièrement confiance.
28:36Un qui est sur la vidéo,
28:38l'aspect
28:40partiel, l'évolution de la piste.
28:42On a pris des jeunes de la filière qui sont très motivés.
28:44Ils vont courir
28:46les spéciales entre les passages
28:48pour nous indiquer les trajectoires.
28:50Tout est structuré. Il n'y a rien qui est laissé au hasard.
28:52En plus de ça,
28:54il y a une ambiance de feu.
28:56On est presque...
28:58Je suis du sud-ouest.
29:00Pour moi, c'est du rugby.
29:04On l'entend à ton accent
29:06que tu es du sud-ouest. D'où précisément ?
29:08À côté de Villefranche d'Auvergne.
29:10Merci d'être venu sur notre plateau
29:12de Powersport News pour cette émission,
29:14pour cette découverte
29:16de ton métier de coach
29:18en enduro. On va suivre
29:20cette saison d'enduro. Titre à défendre
29:22pour l'équipe de France aux ISDE.
29:24Pascal, on se retrouve dès le mois prochain
29:26avec deux nouveaux invités,
29:28avec deux nouvelles disciplines.
29:30Merci à tous et au mois prochain
29:32dans Powersport News.

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