Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Emmanuel Abramowicz
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NewsTranscription
00:00Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:03Les vraies voix d'aujourd'hui avec Philippe David, c'était un tour de table très intéressant ce soir.
00:08Emmanuel Abromovitch qui est avec nous, Françoise Degoy, Philippe Bilger bien entendu.
00:12Et vous au 0826 300 300 pour cette dernière ligne droite des vraies voix de ce soir avec le coup de projecteur des vraies voix.
00:20Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
00:26Est-ce qu'il y a un problème avec l'enseignement privé en France ?
00:29Je pense qu'il y a un problème de déficit de contrôle.
00:33Vous exigez notamment davantage de contrôle de ces établissements.
00:36Donc nous ce qu'on veut, c'est qu'en échange de l'argent public, on puisse un vérifier quand il y a des dérives et il y en a un certain nombre.
00:43Et puis aussi que le privé soit mieux associé aux missions de services publics puisqu'ils ont une mission de services publics.
00:48Combien y a-t-il eu de contrôle de cet établissement ? Il bénéficie d'une forme de financement de l'État.
00:53Manuel Bompard dénonce un déficit de contrôle des écoles privées catholiques sous contrat en plein scandale Betaram.
01:03Je rappelle 112 plaintes pour violences notamment sexuelles.
01:07Le responsable LFI souhaiterait même à terme généraliser le modèle des écoles publiques et gratuites.
01:12Alors parlons vrai, est-ce que l'école publique est capable d'intégrer ensemble des élèves et a-t-elle le même niveau d'exigence que le privé ?
01:18Et à cette question, comme le souhaite Manuel Bompard, faut-il mettre fin aux écoles privées religieuses ?
01:23Vous dites non à 83%. Vous voulez réagir ? Le 0826-300-300 ou que vous soyez pour l'école religieuse ou pas,
01:32Aude vous donnera le bon Dieu sans confession.
01:35Notre invité Maude Leroscouette qui est avec nous, administratrice nationale de la FCPE et coprésident d'une communauté nationale d'action laïque.
01:43Merci d'avoir accepté notre invitation. Bonsoir.
01:45Bonsoir.
01:46Philippe Bilger.
01:48Alors pour une fois, je n'ai pas envie d'arbitrer, contrairement à mon tempérament qui aime bien discriminer.
01:56J'ai mis mes enfants aussi bien à l'école publique qu'à l'école privée.
02:02L'école privée, elle offrait des garanties à une certaine époque.
02:08On était assuré d'une certaine politesse. On était assuré d'un enseignement qui restait relativement impartial.
02:18Mais pour le reste, je ne suis pas totalement hostile à Manuel Bompard.
02:25Je suis tout à fait favorable à ce qu'il y ait des contrôles.
02:29Il n'y a aucune raison qu'il n'y en ait pas sur l'enseignement privé.
02:34Je les vois comme des écoles complémentaires.
02:38Et les parents sont absolument libres de chercher dans l'école publique ce qu'elle est capable de donner.
02:45Après tout, je peux comprendre ce souci de certains parents.
02:49Et dans l'école privée, à condition évidemment qu'elle respecte les règles et ne se dévoie pas,
02:55je ne vois pas d'inconvénient de prétendre durcir ces règles.
03:00– Non mais lui, il dit aussi qu'à terme généralisé, le modèle école publique est gratuite.
03:04C'est-à-dire que fin des écoles privées, c'est ça ?
03:06– Alors là, évidemment, on est d'accord.
03:08– Non, je suis tout à fait contre la fin des écoles privées.
03:11Moi, j'ai été élevé vraiment dans une école quand j'étais petit, en pension, etc.
03:15Je pense que les méthodes éducatives des années 70 sont plus les mêmes qu'aujourd'hui.
03:19Il ne faut plus ce genre de méthode éducative parce que ce dont on parle...
03:23– À la dure, vous voulez dire.
03:24– Bien sûr, vous connaissez aussi ces méthodes en pension, c'est à la dure.
03:27Vous apprenez à lire dans les évangiles.
03:29– Sinon, on était à la Légion d'honneur, c'est pour vous dire.
03:31– Moi, j'étais chez les Bonnes Sœurs à Saint-Émilie-de-Rodin.
03:33Je peux vous dire que franchement, ça ne rigole pas.
03:35Vu que plus jamais ce type de méthode d'éducation n'advienne.
03:39Vraiment, honnêtement, quand j'entends les gens dire une bonne petite vape, vous savez bien,
03:43non, on peut très bien éduquer sans gifle.
03:45Après, moi, je ne suis pas d'accord avec Manuel Bompard.
03:47Je pense que les gens ont le droit absolument de décider
03:50que leur enfant ait un enseignement religieux,
03:53que leur enfant ait un enseignement qu'il soit dans une yeshiva,
03:57qu'il soit d'ailleurs dans une école musulmane agréée,
04:00bien qu'on ait fermé le lycée AVRES,
04:02parce que pour dévoiement, mais moi, ça ne me gêne absolument pas,
04:05pas plus que ça ne me gêne.
04:07École catholique, je serais favorable aussi, pourquoi pas,
04:09à l'enseignement bouddhique, ça ne me gêne pas.
04:11Je pense qu'on ne peut pas décider pour la vie des gens, voilà.
04:15Mais beaucoup plus de contrôle, voir où vont les subventions,
04:18et surtout aussi s'il n'y a pas de dévoiement.
04:20Il y en a eu au lycée AVRES, donc voilà.
04:22Mais il y a eu des dévoiements dans l'école catholique.
04:26Il y a des comportements qui sont inadmissibles.
04:28Je vous assure que si on appliquait aujourd'hui
04:30les méthodes qu'on a appliquées sur nous et ma génération,
04:32mais on ferait fermer tous les établissements,
04:34et vous le savez très bien.
04:36– Emmanuel Abramovitch, revenons à l'origine du débat,
04:38je ne me trompe pas, il s'agit bien quand même de violences sexuelles
04:40sur des élèves dans un internat.
04:42– Bien sûr.
04:44– Oui, oui, pardonnez-moi, je voudrais juste remettre en lumière
04:48que dans les années 60, 70 et 80,
04:51on a connu des expressions dont vous allez vous souvenir,
04:53balai rose, balai bleu, les disparus de Lyon,
04:57l'histoire de Toulouse avec Dominique Baudis.
05:00– Qui a été monté sur Dominique Baudis.
05:03– Oui, bien sûr, d'ailleurs il est totalement innocent,
05:05c'est pour ça que tous les gens qui l'ont accusé sont morts,
05:07d'accidents, de crises cardiaques.
05:09– Pas tous. – Pas tous, mais un bon nombre.
05:11Ce que je veux dire par là, c'est qu'il y a une perversité intellectuelle
05:14à dénoncer aujourd'hui parce que la lumière est mise
05:18sur une école catholique française,
05:20mais en réalité c'est un long cheminement
05:23et il y a de nombreuses victimes dans de nombreuses écoles
05:27qui après avoir subi des dommages irréparables,
05:32après avoir acquis une, comment dire, pas autonomie,
05:37mais sont devenues majeures, sont restées terrorisées
05:41et n'ont pas su dénoncer leur bourreau.
05:43Donc ce que je veux dire par là, c'est qu'il était temps de faire la lumière
05:46et il serait temps de rester sur le sujet initial.
05:49Ça ne veut pas dire que le sujet de l'école privée n'existe pas
05:52et que l'école privée n'a pas besoin des contrôles les plus drastiques qui soient.
05:56Mais n'oublions pas les victimes de ces affaires-là
05:59parce que sinon nous leur ferions du mal une deuxième fois.
06:03– Mais c'est quoi votre avis ?
06:05– Mon avis c'est que de toute façon il faut que les parents aient le choix.
06:08Moi je suis issu de l'école privée, j'ai été éduqué dans un internat juif privé,
06:14j'ai jamais reçu une tarte, j'ai jamais été battu
06:17et aujourd'hui, pardon, je m'exprime en anglais correctement,
06:20je parle un français à peu près correct, j'écris bien
06:22et je sais parler à quelqu'un qui est clochard ou président de la République
06:26et ça c'est le résultat de mon éducation et il faut que ça reste comme ça.
06:29Maintenant les contrôles doivent être drastiques
06:31et on ne doit pas détourner les enfants de la priorité qui est l'éducation.
06:37– Maud Lerose-Couette, vous êtes administratrice nationale à l'FCPE,
06:40co-présidente du Comité National d'Action Laïque.
06:43Quand j'ai entendu ces propos de Manuel Bompard,
06:45c'est bien, j'ai rajeuni de 45 ans bientôt,
06:47j'ai eu l'impression de lire les 110 propositions de François Mitterrand en 1981,
06:53est-ce que c'est le retour, c'est une proposition vintage,
06:56qu'est-ce que vous en pensez ?
06:57– Vintage, j'adore.
07:00– Je ne sais pas si la question-là, c'est la question de l'existence
07:03ou pas des établissements privés qui existent,
07:06ou la question de leur contrôle de leurs enfants,
07:12est-ce qu'on veut réanimer la guerre scolaire ou pas, ce n'est pas la question.
07:16La question c'est qu'est-ce qui se passe exactement,
07:19l'État a passé un contrat avec des établissements privés,
07:23depuis la loi de prêt, et ces établissements privés sont soumis
07:27au contrôle de l'État, normalement.
07:30Or là on s'en compte, en écoutant la presse,
07:33on parle de l'État rame, on a entendu parler de Stanislas,
07:36il y en a un tas d'autres exemples,
07:39et par la presse, ce qu'on appelle qu'il y a de sacrées différences,
07:42dans ce contrat, en tout cas une belle opacité,
07:44quelle est la réalité de ces contrôles,
07:46est-ce que l'État ne devrait pas vérifier les termes du contrat
07:50qu'il a passé, c'est-à-dire contrôler et être transparent
07:54sur ce qu'il se passe dans les établissements privés ?
07:58– Mais est-ce que dans votre rôle, il y a beaucoup d'informations
08:04qui remontent de type bêta rame ?
08:08– Alors les informations qui remontent, remontent toujours par la presse,
08:11donc c'est difficile de vous répondre vraiment,
08:14c'est bien la preuve d'une certaine opacité,
08:16là on se demande pourquoi l'État ménage autant ces établissements.
08:20Ce sont des établissements, je le rappelle,
08:23qui sont financés à 75% par l'État, par la ménageance,
08:27c'est l'argent des contribuables,
08:30ça serait quand même logique de voir à quoi ils servent,
08:32en tout cas vérifier qu'au moins les enfants sont protégés,
08:35que les programmes sont suivis,
08:37que l'enseignement religieux reste bien une option, c'est un minimum.
08:41Le premier devoir de l'État quand on part de l'école, c'est l'école publique.
08:48Il y a un droit constitutionnel à l'école publique,
08:51c'est une autre question qui n'apparaît pas trop dans tout ce que j'ai entendu là,
08:55mais l'argent public, sa priorité, prioritairement doit aller à l'école publique.
09:02Le premier droit de l'État, l'école publique,
09:05moi je pense que le premier droit c'est de faciliter un pluralisme
09:12qui permet aux parents de choisir la meilleure école possible.
09:17Et de fait, aujourd'hui, on peut tirer de notre débat un double constat,
09:23d'abord la nécessité de maintenir l'école privée,
09:26et deuxième élément, favoriser, multiplier les contrôles sur elle.
09:31Pour qu'il n'y ait pas les dévoiements odieux qui existent.
09:35– Ou les dévoiements intellectuels, je n'ai pas bien compris
09:37quelle est votre position vous Madame, c'est-à-dire que vous, vous considérez,
09:41vous parlez du droit constitutionnel de l'école publique,
09:43est-ce que vous considérez vous, par exemple, en tant qu'association de parents d'élèves,
09:47est-ce que vous considérez qu'il faut en terminer à terme avec l'école privée dans ce pays ?
09:52C'est ça que je ne comprends pas dans votre posture, dans votre position.
09:57– Alors, ma position, j'insiste, c'est un droit constitutionnel,
10:01c'est le préambule de la constitution de 1946,
10:04donc c'est le conseil national de la République en France.
10:07– Bien sûr, mais vous, vous pensez quoi ?
10:09– C'est la priorité.
10:10– D'accord.
10:11– Et derrière, alors, que l'école privée existe ou pas,
10:14que l'enseignement reste une chose, la difficulté…
10:17– Vous êtes d'accord, est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
10:19Est-ce que vous êtes d'accord avec l'idée que l'école privée continue d'exister ?
10:23C'est ça qui m'intéresse moi.
10:25Ce qui m'inquiète, c'est qu'elle soit autant financée par l'État,
10:29alors qu'en même temps, l'école publique a besoin de financement.
10:34Et la question derrière, c'est que l'argent public
10:39devrait prioritairement aller à l'école publique.
10:42Il faut baisser le nombre d'enfants par classe,
10:44on n'arrête plus d'entendre parler des difficultés de l'école publique,
10:46remplacer des professeurs absents,
10:48il y a des projets menés par le pass culture, la question des rythmes scolaires,
10:53il y a des choses très bien qui sont à l'école publique,
10:56mais on se rend compte que partout sur le territoire,
11:00toutes les familles n'ont pas accès à l'école publique,
11:03et à une école publique de qualité.
11:05– Vous pensez qu'il y a trop d'argent ?
11:07Donc vous êtes contre, vous pensez qu'il y a trop d'argent
11:09qui est donné à l'école privée au détriment de l'école publique,
11:12c'est ce que vous pensez ?
11:13– Oui, je pense que si l'État finance autant l'école privée,
11:18si la nation a passé un contrat avec des écoles privées,
11:21il faut vérifier que les contrats sont bien respectés.
11:23– On en est d'accord, on est tous d'accord.
11:26– C'est-à-dire que derrière, ce qu'on demande,
11:29c'est qu'il y ait un minimum des règles,
11:32que les écoles privées suivent les mêmes règles que l'école publique,
11:36et qu'il y ait des critères de mixité sociale, de mixité scolaire,
11:40d'inclusion et un malus, si ces règles ne sont pas respectées.
11:45– Mais Maude Lerose-Pouet, est-ce que l'enseignement public
11:49a les moyens, ne serait-ce qu'en nombre de places,
11:52d'accueillir aujourd'hui, s'il n'y avait plus d'enseignement privé,
11:55tous les élèves du privé ?
11:56Ou alors il va falloir agrandir les écoles
11:58ou se serrer dans les salles de classe, non ?
12:02– Les écoles, il me semble que j'en vois plus fermer que couvrir,
12:06alors que si l'État souhaitait vraiment mettre les moyens
12:09sur son école publique, qui porte les valeurs de la République,
12:12c'est celle qu'il y a sur la cohésion nationale,
12:15la cohésion sociale et la cohésion nationale,
12:17si l'État veut y mettre les moyens, il n'y a pas de raison
12:20que l'école publique n'ait pas les moyens d'accueillir tous les élèves,
12:24c'est son rôle et c'est sa mission première.
12:26– Mais si je reviens sur ce que disaient Philippe Bilger et Françoise Degoy,
12:29est-ce qu'aujourd'hui, on peut encore avoir le choix ?
12:33Parce que là, du coup, on n'a plus le choix en fait.
12:35– Et les gens ne vont pas par hasard vers l'école privée, enfin…
12:39– Non, puis je trouve un peu particulier ces arguments
12:44qui consistent à faire mourir d'une mort lente l'école privée
12:49sous prétexte que tous les malheurs de l'école publique
12:51seraient dus au fait que l'État aide aussi les écoles privées.
12:54Pardonnez-moi, mais la problématique ne se pose pas en ces termes
12:57et les parents doivent avoir une liberté de choix entre deux méthodes.
13:02Parce que si l'école publique fonctionnait normalement,
13:05elle aurait une méthode qui serait cadrée
13:07par le ministère de l'Éducation nationale,
13:09notamment en matière de production de programmes,
13:12ce qui n'est pas le cas aujourd'hui et qui cause un grand nombre de problèmes,
13:16notamment quand on parle d'histoire, de sciences civiques, etc.
13:20et que les deux doivent exister.
13:22Oui, à l'école privée subventionnée, mais ultra contrôlée.
13:26Et juste, je termine d'une phrase en rappelant à votre bon souvenir
13:30qu'il y avait une journaliste de M6 qui avait tenté de faire
13:34une émission d'enquête sur l'enseignement privé musulman
13:38et qui s'est retrouvée menacée à titre personnel
13:42à un point tel qu'elle a abandonné ce journalisme-là.
13:45Ça vous dit quoi, madame ?
13:47Ça vous dit qu'effectivement, il n'y a pas assez de contrôle ?
13:49Et madame, juste, il faut quand même rééquilibrer...
13:52Mais vous prenez le point à l'opposé de madame.
13:55Il faut quand même rééquilibrer.
13:57Il est impossible aujourd'hui d'envoyer des caméras de télé
14:00filmées dans une institution catholique,
14:02plus que dans une école juive.
14:04Je veux bien que vous preniez...
14:06Eh bien, ce n'est pas normal.
14:08Je veux dire, il y a une opacité.
14:10Ce n'est pas simplement le fait des écoles d'obédience musulmane.
14:12Essayez donc de filmer dans une yeshiva.
14:15Essayez donc de filmer dans un pensionnat catholique.
14:19Vous m'en donnerez des nouvelles.
14:21Il y a ce sujet-là.
14:23Je n'ai jamais entendu parler de menaces d'autres types d'enseignants.
14:26Sur le sujet, les amis.
14:28On tourne en rond.
14:30Madame dit que s'il n'y avait pas suffisamment...
14:32S'il y avait un peu plus de subventions,
14:34l'école publique serait bien meilleure.
14:36Et vous vous dites que si elle était meilleure,
14:38il n'y aurait pas de...
14:40Mais je pense que la part de la vérité est entre les deux.
14:42Nous avons raison.
14:44Le mot de la fin en 45 secondes.
14:47Je vais quand même rappeler que normalement,
14:50dans les établissements privés,
14:52ce sont les mêmes programmes
14:54que dans l'enseignement public.
14:56Ça fait partie de la loi de droit.
14:58Et que les enseignants sont payés par l'État.
15:01C'est pour ça que j'ai incité sur la méthode.
15:03Tout de même.
15:05Merci beaucoup, Maude Lerose-Couette,
15:07d'avoir été avec nous.
15:09Administratrice nationale de la FCPE.
15:11Co-présidente du Comité national d'action laïque.
15:13Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
15:15Merci, Emmanuel Abramovitch,
15:17d'avoir accepté notre invitation.
15:19Merci, Françoise aussi, d'être là.
15:21Merci, Elphine Bilger.
15:23Que l'on retrouve demain.
15:26Mon dieu, c'est ça.
15:28Oui. Gardons, pourquoi pas.
15:31Tu gardes le gardon ?
15:33Gardons.
15:35Montez comme un blancheur.
15:37Emmanuel a fait une prestation.
15:39Vous êtes en danger.
15:41Bravo, Emmanuel Abramovitch.
15:43Vous êtes en danger.
15:45Maxime m'a mis dans le casque.
15:47Bientôt, c'est l'ouverture de la pêche.
15:49Le gardon, il ne va pas falloir qu'il morde tout.
15:51Mais je vous pêcherai dans mon épuisette.
15:53Voilà, c'est ça.
15:55Je vous pêcherai dans mon épuisette.
15:57C'est mignon, non ?
15:59C'est très agréable.
16:01Je vous en prie.
16:03Moi, j'ai fait volontiers de frétiller.
16:07Dans un instant, on va parler citoyenneté avec Philippe David.
16:09Avec deux belles associations.
16:11Vous vous rappelez les Folies fermières ?
16:13Oui, on adore.
16:15Eh bien, il y a du nouveau avec les Folies fermières.
16:17Et on va retrouver David Comet, absolument.
16:19Et on va avoir une très belle association.
16:21Un grand réseau cancer proche,
16:23où les familles s'entraident,
16:25font de la synergie et de l'entraide
16:27pour se remonter le moral,
16:29parler des traitements, etc.
16:31Solidarité.
16:33Et on vous retrouve, bien entendu,
16:35avec Philippe David.
16:37A 17h, passez une très belle soirée.
16:39Je vous laisse avec le famous et l'excellent
16:41Philippe David.