• il y a 22 heures
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:00Un peu plus de vingt heures sur CNews, on poursuit cette édition spéciale après cet acte terroriste islamiste donc à Mulhouse, la France, frappée une nouvelle fois par le terrorisme islamiste.
00:14Le profil de l'assaillant est en train de se dessiner. C'est un homme étranger, sous OQTF, fiché pour prévention du terrorisme, né en Algérie en 1987.
00:29Nos confrères du Parisien décrivent un homme qui a déjà été condamné, par exemple, pour apologie du terrorisme.
00:37Merci à Élisabeth Lévy d'être avec nous, Nathan Devers également, Amine Elkatni et Geoffroy Lejeune.
00:43Je vous propose, avant de vous donner la parole, qu'on écoute Claude Moniquet. On sera en direct dans un instant avec le porte-parole du Rassemblement national, Philippe Ballard.
00:52On a donc un individu d'origine algérienne, sous OQTF, fiché au fichier de la radicalisation qui est l'auteur des faits.
01:05D'après des témoins, au moment de son action, il aurait crié à la Ouagbar. Ça reste à vérifier, à confirmer en tout cas, mais c'est cohérent avec le profil qu'il a.
01:17Et les autorités, effectivement, qui sont souvent très prudentes. Il faut le rappeler, au début des faits, les autorités, immédiatement, la personne du procureur de la République,
01:25ont dit oui, cet homme est fiché pour terrorisme et nous sommes en face d'un radicalisme islamiste. Donc, je pense que le doute n'est pas permis.
01:35Bon, on va essayer de garder notre calme, mais cette histoire, au fil des mois, puisqu'on a ces situations qui malheureusement se répètent, ça peut rendre particulièrement en colère,
01:50voire un peu fou, parce que là on est dans une histoire de dingue. C'est un homme qui n'a plus rien à faire sur notre sol, qui représente une menace XXL pour les Français,
02:01qui est fiché pour radicalisation, sous le coup d'une OQTF, n'a pas reçu de l'essai de passé consulaire de l'Algérie, donc incapacité de le renvoyer chez lui,
02:15et il vient frapper sur notre sol, à Mulhouse, et donc tue un innocent et fait plusieurs blessés du côté de la police municipale. Et saluons le courage des policiers municipaux ce soir.
02:26Je voulais juste dire une chose, c'est qu'on va parler de nos manquements, évidemment. Vous avez eu raison, on a tellement commenté ce genre de faits qu'on hésite entre la colère et l'accablement.
02:36Moi, je voudrais quand même dire qu'il y a un homme qui a une responsabilité ce soir dans la mort d'un citoyen français, je crois que la victime est un citoyen français,
02:43en tous les cas d'un honnête citoyen de quelque nationalité qui soit, c'est le président Théboune. C'est la politique algérienne de refus de reprendre ses ressortissants qui, aujourd'hui, a tué en France.
02:57Je suis désolée, maintenant, combien de temps va-t-on laisser ce régime commettre tout cela, enfin laisser commettre tout cela en France et nous imposer ces terroristes ?
03:11J'entends ce que vous dites, je rappelle, et c'était mon confrère du parisien qui explique qu'il était visé par une obligation de quitter le territoire français,
03:18mais qu'il était sorti du centre de rétention administrative de Strasbourg en juin 2024. Après trois mois de rétention, il ne faisait pas l'objet d'une délivrance,
03:26de laisser passer consulaire de la part de l'Algérie, son pays d'origine.
03:32Il y a à la fois, je souscris pleinement à ce que vient de dire Elisabeth, la dérive du pouvoir algérien et effectivement du président algérien.
03:43Il faut rappeler cette campagne invraisemblable qui a consisté à exciter avec un certain nombre d'influenceurs, à faire des menaces, à appeler y compris des influenceurs qui appelaient au passage à l'acte.
03:59Il y a des influenceurs qui sont dans leur chambre et qui sur TikTok et Instagram appellent à passer à l'acte.
04:07Il y a l'influencé, le cerveau malade qui entend qu'on assomme de messages répétitifs en lui disant qu'il faut détester la France, que ce pays est coupable et que le passé colonial est tout ce qu'on veut.
04:20Et donc le cerveau malade influencé, il passe à l'acte. La responsabilité est là.
04:26Et puis pardon, j'ajoute que cet acte terroriste survient dans un pays dans lequel il n'y a pas plus tard qu'une semaine, un député, je ne citerai pas son nom, nous a expliqué que l'islamisme n'était pas une menace existentielle pour la France.
04:40Monsieur Bompard et Madame Guettet qui, la même semaine, nous a expliqué avec un culot absolument sidérant que tous les actes terroristes commis en France étaient l'oeuvre de l'extrême droite.
04:54Voilà le résultat.
04:55Philippe Ballard est en direct avec nous, je vous donne la parole dans un instant en attente de verre et Geoffroy Lejeune.
05:00Philippe Ballard, merci d'être en direct dans l'heure d'épreuve, vous êtes porte-parole du Rassemblement National, vous êtes député de la Nation.
05:06Philippe Ballard, de quoi cet attentat est-il le nom ?
05:11Je voudrais déjà avoir une pensée pour la victime, c'est policiers municipaux dont un, d'après ce qu'on apprend, est très grièvement blessé.
05:18C'est des policiers municipaux qui sont bien souvent en première ligne et parfois dans certaines municipalités écologistes, notamment non armées.
05:25Ça illustre tout simplement une nouvelle faillite, une de plus, parce qu'on a tous les ingrédients, mais les mauvais ingrédients dans cette affaire que vous rappelez.
05:33C'est quelqu'un qui était fiché au YPSPRT, alors c'est au-delà de ficher, ce sont des gens qui sont fichés pour radicalisation qui peuvent passer à commettre un acte de terrorisme.
05:42Il a passé trois mois dans un centre de rétention administratif et puis il était, et on en vient toujours à la même chose, sous, au QUTF, obligation de quitter le territoire français.
05:53Où devait-il se trouver ? En Algérie. Alors là, maintenant, ça suffit.
05:58On va rappeler les propos de Marine Le Pen, de Jordan Bardella, il faut vraiment employer, faire un véritable bras de fer avec l'Algérie, c'est-à-dire plus de visas, aucun.
06:07L'Algérie a beaucoup plus à perdre qu'à gagner que la France dans ce bras de fer.
06:11On arrête le transfert des fonds, on va à Bruxelles pour dire stop à ces transferts de fonds, qu'ils soient publics ou privés d'ailleurs.
06:17On arrête de soigner la nomenclatura gratos à l'œil en France et une fois retournés à Alger, ils viennent cracher à la figure des Français et puis on revient sur les accords de 1968.
06:26Vous savez, souvent dans les questions au gouvernement, le mardi et le mercredi à l'Assemblée, on a des questions en ce moment sur Boalem Sansal, injustement détenu dans les prisons algériennes.
06:35Et là, le ministre des Affaires étrangères, généralement c'est lui qui répond, nous dit non mais attendez, on demande plus de fermeté dans cette affaire Sansal.
06:42Et on nous dit non, attendez, il ne faut pas brusquer quand même les Algériens, il faut maintenir le contact.
06:47Attendons, ne les fâchons pas, non maintenant, ça suffit, stop.
06:50Et puis il y a l'aspect politique franco-français, si je puis dire.
06:53Monsieur Rotaillot, tout à l'heure, vous citiez le tweet de Jordan Bardella, oui, il faut agir, sinon il faut partir.
07:00Il se rend, comme faisaient M. Darmanin et ses prédécesseurs, sur les lieux de cet horrible attentat.
07:06Maintenant, il y a les paroles et puis il y a les actes, il faut passer aux actes.
07:10Le problème de M. Rotaillot, il le sait, c'est que le bras de fer avec l'Algérie, on n'est pas prêt de le faire.
07:15Il y a les lois françaises qui sont inadaptées, il y a les lois européennes dont il faudrait s'écarter.
07:20Puis j'en finis juste d'une phrase, il appartient à un gouvernement où personne n'est d'accord sur cette ligne de fermeté.
07:26Et puis, et j'en terminerai par là, il appartient à un parti, les LR, quand on dépose un amendement sur Mayotte.
07:33Plus exactement, c'est notre allié M. Ciotti qui le fait pour supprimer le droit du sol à Mayotte.
07:38Que font les LR ? Eh bien, ils s'abstiennent.
07:40Voilà, M. Rotaillot, c'est un condensé de toutes ces positions des LR.
07:45Eh bien, écoutez, merci Philippe Ballard pour votre première réaction en direct sur CNews.
07:51Vous pouvez rester avec nous et réagir au débat, évidemment. Nathan Devers.
07:56Ce soir, il y a deux sentiments que j'aimerais exprimer.
07:59Le premier, c'est d'abord la tristesse.
08:01La tristesse infinie devant les œuvres monstrueuses de l'islamisme en France et dans le monde.
08:07On parlera peut-être tout à l'heure des otages israéliens.
08:11Mais là, la tristesse de voir que les mots ala Akbar ont été si souvent employés.
08:17Le XXIe siècle a commencé comme cela, pour massacrer, tuer, supplicier, faucher des innocents.
08:24Et pour, plus généralement, mener une guerre totale à ce que nous représentons, nous, démocratie occidentale.
08:32La liberté, la liberté de conscience, la liberté de culte, le droit des athées, les homosexuels, les femmes, le blasphème, les juifs, les croisés, etc.
08:42Ça, c'est la tristesse.
08:43Ensuite, et je suis parfaitement d'accord avec vous, totalement d'accord avec vous, la tristesse, là, ne suffit pas.
08:49Il y a aussi une forme de colère.
08:51Il faut comprendre une chose.
08:52Ce n'est pas très compliqué à comprendre.
08:53Le XXIe siècle a commencé comme ça.
08:55L'islamisme mène une guerre totale, radicale, monstrueuse, notamment à l'Occident et à beaucoup d'autres choses.
09:03Cette guerre, ce n'est pas nous qui avons choisi de la mener.
09:06L'islamisme ne cesse de nous montrer qu'il la mène.
09:09Et en effet, savoir qu'il y a aujourd'hui, dans le Parlement français,
09:14des gens qui estiment que quand on dit est-ce que l'islamisme est une menace existentielle pour la France,
09:20comme vous l'avez dit Amine, qui refusent de dire oui, l'islamisme est une menace existentielle,
09:25gauche, extrême gauche, droite, c'est pas le sujet.
09:28Tout le monde devrait le dire.
09:29C'est une évidence absolue.
09:30Ça, c'est une forme de colère.
09:31Et deuxièmement...
09:32Non, mais là, on est sur des sujets qui, effectivement, chez une partie de la gauche radicale, ne font pas consensus.
09:37Mais en revanche, il y a un débat, c'est sûr, qui est au cœur de cette attaque.
09:42C'est évidemment la question migratoire, où là, il y a un consensus chez la population.
09:46Mais en revanche, on passe des heures sur les plateaux à ergoter.
09:50Est-ce qu'il faut parler de submersion ? Est-ce qu'il ne faut pas parler de submersion ?
09:54Est-ce que c'est d'extrême droite que de dire, peut-être qu'il faut revenir sur le droit de sol ?
09:58Est-ce que c'est d'extrême droite que de dire, toute personne sous OQTF, elle n'a pas le droit de se marier en France ?
10:04Est-ce que c'est d'extrême droite de se dire qu'un individu sous le OQTF, qu'il soit algérien ou autre,
10:10c'est dehors ? Est-ce que ça, c'est fascisant ?
10:13Voilà, donc, c'est des heures de débats pour rien.
10:16Et finalement, aujourd'hui, on avance à ces situations-là.
10:19Geoffroy Lejeune, revenons encore une fois, parce que là, on est sur un cas chimiquement pur de la faillite de l'État.
10:26Clandestin sous OQTF, sous contrôle qui devait signer, je crois, un contrôle judiciaire,
10:32on aura les précisions du ministre de l'Intérieur, fiché pour radicalisation terroriste.
10:37Et on n'est pas capable de dire à cette personne « dehors ».
10:40Alors, avant de vous répondre, et sans répéter ce que mes camarades ont dit,
10:45parce que j'étais d'accord avec ce qui a été exprimé,
10:47moi, j'ai une petite pensée quand même pour la victime, si j'ai bien compris,
10:51et les informations sont peut-être incomplètes à l'heure où on parle,
10:54mais c'est quelqu'un qui est mort parce qu'il s'est interposé pour sauver...
10:57Mais pour l'instant, on n'a pas la confirmation.
10:59Absolument. Donc, si c'est le cas, c'est le nouveau témoignage,
11:03après le colonel Beltrame, après Henri Danselme,
11:07qu'il y a un héroïsme français de quelqu'un qui n'a pas prévu,
11:10en allant sur le marché de Mulhouse, qu'il allait assister à ça,
11:13et qui décide de mettre sa vie en danger, et qui la perd, pour sauver quelqu'un.
11:16Et je trouve que c'est peut-être la plus belle et la plus grande preuve d'humanité
11:22dans une époque qui en manque,
11:24et là où l'assaillant dont on est en train de parler est la preuve de l'exact inverse.
11:31Et c'est important d'en parler parce que j'espère qu'on saura beaucoup de choses sur cette personne,
11:34parce que c'est un héros ordinaire qui n'avait pas prévu d'être un héros.
11:36Pour l'instant, on n'a peu d'informations là-dessus.
11:38Je suis d'accord avec vous.
11:39Allons sur les questions peut-être de société que certains considèrent,
11:43parce que certains vont considérer que c'est un fait divers.
11:45Un fait divers.
11:46Oui, oui. L'opinion va se charger de répondre.
11:49Est-ce qu'il y a des faillites sur ce drame ?
11:52Je vais vous répondre. Malheureusement, non, en fait.
11:54Ah, il n'y a pas de faillite ? Donc on ne fait rien à ce moment-là ?
11:56Non, non, non.
11:57On se bunkérise, on se montage ?
12:01Malheureusement, il n'y a pas de faillite. En réalité, tout s'est passé normalement.
12:03C'est-à-dire que le délai a expiré et il est sorti.
12:07C'est le droit, en fait. C'est l'état de droit.
12:09Contrairement au cas, par exemple, de Philippines, où il y avait une décision administrative de le laisser sortir,
12:13là, il n'y a pas de faillite. Il est allé au bout de ce que notre droit permet.
12:17Donc, en réalité, avec le fait que le président Teboun ne donne pas de QTF,
12:22avec le fait qu'on n'a pas les moyens d'expulser quelqu'un sans laisser passer consulaire,
12:29et au-delà d'un certain délai, la réalité, c'est que cette situation est parfaitement normale.
12:33En réalité, elle est révoluante et elle est insupportable.
12:37C'est difficile de garder son calme lorsque vous me dites qu'il n'y a pas de faillite.
12:41Vous avez raison.
12:42Je vous dis ça pour une raison simple, c'est qu'en fait, il faut tout changer.
12:44Allons justement voir Philippe Ballard une dernière fois.
12:48Je rappelle que vous êtes porte-parole du Rassemblement national.
12:51Vous êtes député, donc vous êtes au cœur du réacteur législatif.
12:54Quelle est la mesure d'urgence à prendre ?
12:57Est-ce que, par exemple, vous êtes favorable à ce qu'on puisse emprisonner automatiquement
13:01des islamistes fichés S avec une pathologie psychiatrique ?
13:05C'est un sondage qu'on avait produit en 2023, décembre 2023.
13:09Oui, mais il faut dénoncer le Sénèche.
13:11Ça fait quasiment un an et demi qu'on a...
13:12Mais ce n'est pas qu'un an et demi, ça fait depuis 2012 quasiment qu'on a à chaque fois les mêmes débats.
13:16Donc, est-ce que, par exemple, cette mesure, vous y êtes favorable ?
13:18Alors, je renvoie à la proposition de loi qui a été déposée par Marine Le Pen en février 2021
13:26qui s'intitule « Lutter contre l'islamisme ».
13:29Il y a tout un tas de dispositions extrêmement coercitives.
13:33Et ensuite, et vous en avez parlé il y a quelques instants,
13:36il y a le problème de la Cour européenne des droits de l'homme,
13:38de la Cour de justice de l'Union européenne.
13:40Il va falloir, et c'est le sens parce que c'est en deux temps en fait,
13:43j'ai répondu à votre question en renvoyant à cette proposition de loi,
13:47mais plus globalement, il faut organiser un référendum sur l'immigration.
13:53Et ça sera possible quand Marine Le Pen sera à l'Elysée.
13:56Ce qui nous permettra, et c'est le point fondamental, c'est la suite,
13:59une fois tous les sondages que vous évoquez iront dans le sens des résultats de ce référendum,
14:04quand on posera des questions sur le regroupement familial,
14:07sur la naturalisation, etc.
14:09Et bien, changer notre constitution.
14:11La constitution, c'est ce bouclier qui nous met à l'abri
14:14de toutes ces jurisprudences qui nous arrivent de la Cour européenne
14:17ou de la Cour de justice de l'Union européenne.
14:20Tant qu'on ne fait pas ça, on n'y arrivera pas.
14:22Merci beaucoup Philippe Ballard.
14:24Et on va y venir justement sur ce sujet, à savoir,
14:27est-ce qu'un jour ou l'autre, on va avoir un homme politique
14:30qui va avoir le courage de dire que la loi française
14:34doit être au-dessus de la loi européenne
14:36pour éviter de se retrouver pied et poing lié par les commissions,
14:40par les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme.
14:44Il faut dénoncer, écoutez, nous sommes un grand pays,
14:47quand nous signons des traités, quand nous ne voulons pas les respecter,
14:49nous devons les dénoncer.
14:51Nous devons dénoncer peut-être tout ou partie, je ne sais pas,
14:54les juristes nous diront, de la convention européenne
14:58des droits de l'homme qui, avec cette affaire de vie familiale normale,
15:01nous oblige à des choses aberrantes,
15:03qui nous oblige à respecter plus que les droits
15:08de tous les délinquants et criminels,
15:10mais évidemment à piétiner ceux des victimes.
15:12Mais si vous me permettez juste d'ajouter un mot.
15:15Moi j'en ai assez qu'on se focalise à chaque fois
15:17simplement sur les gens qui tiennent le couteau.
15:19Tant qu'on ne s'intéressera pas à la forêt qui produit
15:23et entretient ces arbres-là,
15:25on ne s'en sortira pas, il en sortira toujours un de plus.
15:28Il y a un islam séparatiste, sécessionniste, radical
15:33qui n'est pas forcément, lui, violent,
15:35mais qui entretient la haine idéologique
15:38de ce que nous représentons, dont Nathan a parlé.
15:41Un jour, le président a dit qu'il s'y attaquerait
15:43parce que ce n'est pas la peine de s'attaquer à la violence
15:45si on ne s'attaque pas au reste, ça ne servira à rien.
15:47Je vous propose qu'on revienne sur une séquence
15:50qui ne date pas d'il y a mille ans, mais du 9 février.
15:53On est sur le plateau de CNews, le Grand Rendez-vous,
15:57un invité, Manuel Bompard.
16:00Face à lui, Yoann Zahy pose une question qui est simplissime.
16:05Le patron des renseignements territoriaux
16:08explique qu'il y a une menace qui est existentielle en France.
16:12Il y en a deux, et parmi ces deux menaces,
16:14il y a la menace terroriste islamiste.
16:18Je vous propose d'écouter la réponse de Manuel Bompard.
16:22Je comprends parce que je regarde sur les réseaux sociaux
16:24pour voir s'il y a des réactions du côté de la gauche radicale.
16:27Elle est plutôt silencieuse.
16:29Ou du moins, quand ils réagissent,
16:31ils parlent seulement d'attaques au couteau
16:33et pas d'attaques terroristes islamistes.
16:37Est-ce que vous êtes d'accord avec le patron
16:39du renseignement territorial qui dit qu'il y a
16:41deux menaces existentielles pour la France,
16:43le narcotrafic et l'islamisme ?
16:45Non.
16:46Qu'est-ce que vous contestez dans son constat ?
16:48Je pense qu'il y en a d'autres.
16:50Il dit que les deux menaces existentielles pour la France
16:52sont l'islamisme et le narcotrafic.
16:54Qu'est-ce que vous contestez dans son point de vue ?
16:56Je dis qu'il y a d'autres menaces pour la France.
16:58Ce sont deux menaces existentielles pour la France ?
17:00Les réseaux de criminalité organisés ?
17:02Oui, je peux vous confirmer.
17:04Et l'islamisme ?
17:06Est-ce que l'islamisme est une menace existentielle
17:08pour la France, comme le dit le patron
17:10général ?
17:12Le terrorisme, oui.
17:14L'entrisme des frères musulmans, par exemple.
17:16Le terrorisme, oui, c'est une menace pour la France.
17:18Et ce terrorisme, il peut parfois
17:20avoir des motivations religieuses.
17:22L'islamisme, ce n'est pas.
17:24L'islamisme n'est pas une menace pour la France.
17:26Ne faites pas les réponses à ma place
17:28parce que vous me posez des questions
17:30et je vous réponds avec mes mots.
17:32Je n'ai pas besoin de reprendre les mots des autres
17:34pour dire ce que j'ai envie de dire.
17:36Si vous me posez la question de savoir si le terrorisme
17:38n'est pas une menace pour la France,
17:40vous me posez la question que vous voulez
17:42et moi je vous réponds à la manière avec laquelle j'ai envie de vous répondre.
17:44Mais si vous ne répondez pas à ma question, c'est embêtant.
17:46Vous avez vos questions, je m'y réponds.
17:48Exactement, et moi je vous réponds précisément
17:50avec les mots qui sont les miens.
17:52Donc si vous me posez la question de savoir si le réseau de criminalité
17:54organisé est un problème pour la France, je vous le confirme.
17:56Si vous me posez la question de savoir
17:58si la menace terroriste est un danger.
18:00Oui, mais moi je vous parle de la menace terroriste.
18:02Et moi je vous parle de la menace islamiste.
18:04Vous parlez de ce que vous voulez, mais vous n'êtes pas à ma place.
18:06D'accord, c'est moi qui réponds, vous vous posez les questions
18:08et moi je réponds de la manière avec laquelle j'ai envie de vous répondre.
18:10Mais oui, l'islamisme ne vous inquiète pas, ça ne vous intéresse pas.
18:12Mais derrière ce mot-là, vous mettez des choses qui sont
18:14des choses extrêmement différentes et c'est la raison pour laquelle
18:16je n'ai pas envie de le reprendre à mon compte.
18:189 février, c'était donc il y a trois semaines.
18:20C'est une séquence majeure.
18:22Parce que là vous avez un homme politique
18:24quand même de premier plan.
18:26Important.
18:28Intelligent, qui sait très bien ce qu'il dit.
18:30C'est pas un dérapage à l'oral.
18:32Qui vous dit, le terrorisme c'est dangereux
18:34mais l'islamisme de façon générale
18:36autrement dit, si l'islamisme
18:38ne s'accompagne pas d'actions terroristes
18:40et qu'il se contente
18:42d'être une idéologie totalitaire
18:44qui s'en prend à tout ce que nous représentons
18:46qui s'en prend au socle de notre société
18:48qui cultive du séparatisme
18:50et qui pourrit la vie des musulmans
18:52et pas seulement des musulmans
18:54alors dans ce cas-là
18:56je ne refuse de dire
18:58que c'est une menace existentielle pour la France.
19:00Là on a vraiment un homme politique
19:02vraiment qui fait la démonstration
19:04à la télévision, c'est chimiquement pur
19:06du fait de dire
19:08je refuse de regarder en face
19:10la menace qui nous guette.
19:14Je vais vous donner une information
19:16vous allez tomber de votre chaise.
19:18Bruno Retailleau a annoncé,
19:20le ministre de l'intérieur était sur TF1 il y a quelques instants
19:22que l'Algérie l'a refusé
19:24à dix reprises.
19:26A dix reprises il l'a refusé.
19:28Donc ça rejoint
19:30exactement ce que vous avez dit en tout début
19:32d'émission. Il y a un homme
19:34qui a une responsabilité majeure dans cette
19:36attaque terroriste islamiste en France
19:38c'est le président T.
19:40C'est le régime algérien qui a refusé
19:42dix reprises.
19:44Et on se couche.
19:46Bruno Retailleau
19:48ça fait plusieurs jours qu'il dit il va falloir
19:50à un moment ou à un autre adopter une position
19:52de fermeté face à l'Algérie.
19:54J'ai l'impression qu'il ira mais
19:56il est tout seul pour dire une chose pareille
19:58dans ce gouvernement.
20:00On écoute Bruno Retailleau, c'était cette semaine.
20:02Il y a un droit international
20:04qui est un droit à la fois
20:06international, la consomption de Chicago
20:08qui est un droit aussi
20:10que les deux pays, la France et l'Algérie se sont
20:12donné avec des accords et malheureusement
20:14l'Algérie déchire
20:16à la fois ce droit international
20:18et tourne le dos à l'accord
20:20notamment je pense à celui de
20:2294 qu'on s'est donné.
20:24Moi je suis partisan de la fermeté.
20:26Je pense que les relations internationales
20:28c'est la réciprocité.
20:30Je ne vois pas pourquoi l'Algérie
20:32foule au pied
20:34ces accords et que nous
20:36on serait
20:38les bon élèves de la classe et qu'on
20:40maintiendrait des accords avec l'Algérie.
20:42Et c'était cette semaine
20:44et aujourd'hui on apprend qu'un
20:46étranger algérien
20:48né en 1987
20:50qui a été
20:52qu'on a voulu expulser
20:54de nombreuses reprises, qui a dix reprises
20:56l'Algérie a dit non, pas de laisser
20:58passer consulaire et voilà où on en est
21:00aujourd'hui. Qu'est-ce qu'on dit ?
21:02On est des herbivores dans un monde de carnivores
21:04comme dit le Président.
21:06Face aux Algériens
21:08on est là, attention il ne faut pas
21:10les énerver, vous savez il y a beaucoup d'intérêts
21:12qui sont en jeu et puis il ne faut pas gâcher
21:14toutes ces belles... Il faut les entendre, il faut
21:16entendre le discours du Quai d'Orsay.
21:18J'y continue comme ça. Donc je ne sais pas
21:20peut-être les uns ou les autres.
21:22J'étais en train d'essayer de retrouver le
21:24nombre de laissés-passés consulaires qui ont été
21:26délivrés sur l'année
21:282023, absolument hallucinant.
21:30Je crois que ce qui se
21:32passe du côté de l'Algérie, c'est
21:34un tournant que peu de gens veulent
21:36voir, à savoir que vous avez
21:38un mélange dans ce régime
21:40entre le nationalisme
21:42qui est exacerbé plus que jamais
21:44mais qui prend si vous voulez sa tradition de ce que
21:46le régime algérien a toujours été
21:48ou en tout cas souvent été, et
21:50l'islamisme, alors que ce sont deux forces politiques
21:52qui se sont souvent affrontées, affrontées à mort
21:54dans l'histoire algérienne. Je crois que
21:56face à ça, la réaction qu'il faudrait avoir
21:58elle devrait être simple, elle consisterait
22:00à dire reprenez vos
22:02islamistes ou vos terroristes
22:04et rendez-nous nos écrivains.
22:06En 2023,
22:08la France a délivré
22:10209 723
22:12visas à des ressortissants
22:14algériens et de l'autre comté
22:16vous avez 477
22:1817 laissés passer consulaires
22:20validés. Vous imaginez le
22:22rapport de force
22:24le rapport de force qu'il y a
22:26je crois que demain nous recevons
22:28dans le grand rendez-vous le
22:30ministre des affaires Jean-Noël Barrault
22:32il faut qu'il nous explique
22:34qu'il nous explique ce qui se passe
22:36comment on peut
22:38aujourd'hui être si faible
22:40face au régime algérien et je me
22:42tue à dire à chaque fois que
22:44évidemment il faut différencier
22:46le peuple algérien du régime
22:48algérien
22:50même si une partie du peuple algérien
22:52est franchement adhère aujourd'hui
22:54aux thèses, l'anti-France
22:56c'est un peu comme
22:58l'anti-juif à Gaza si vous voulez
23:00c'est enseigné, enseigné, enseigné tout le temps
23:02donc il faut être honnête, il y a une partie
23:04des algériens et des franco-algériens
23:06qui sont élevés
23:08dans cette haine de la France
23:10mais il y a une autre partie des algériens
23:12qui sont absolument pas raccords
23:14et qui n'épousent absolument pas
23:16les aspirations
23:18de ce régime qui est un régime autoritaire
23:20et qui petit à petit
23:22au fil des années depuis la mise
23:24en place de ce régime et de monsieur Théboune
23:28restreint les libertés fondamentales
23:30et ce qu'il faut regarder c'est
23:32l'état d'esprit majoritaire dans les élites
23:34de chaque pays, c'est-à-dire qu'en Algérie
23:36la seule raison d'être
23:38la seule raison de se maintenir au pouvoir de ce régime
23:40parce que c'est pas ça d'être pas de Théboune
23:42c'est la détestation
23:44de la France, le match retour
23:46de la colonisation et
23:48une rhétorique ultra violente
23:50contre la France
23:52et l'état d'esprit de nos élites
23:54à nous, c'est pas ce qu'on est en train de dire ici
23:56en fait c'est une soumission absolue
23:58c'est un complexe, une culpabilité
24:00par rapport à la colonisation
24:02et une volonté de laisser faire
24:04de tolérer toutes leurs provocations sans jamais rien faire
24:06moi je rappelle toujours cette anecdote
24:08Gérald Darmanin dont le grand-père était
24:10est allé s'incliner devant la selle du
24:12FLN parce que la France lui a demandé de le faire
24:14et il le faisait pour des raisons...
24:16tous nos ministres qui vont là-bas le font
24:18mais pour lui c'est quand même dur
24:20mais la vérité c'est que si les Algériens
24:22le pouvoir algérien se permet
24:24de se comporter comme ça
24:26c'est parce qu'il sait qu'en face
24:30on laisse la France
24:32être utilisée
24:34comme une serpillère, moi je pense aux Français
24:36qui voient ce qui se passe
24:38sur Boalem Sansel vous l'avez cité
24:40on nous a expliqué pendant des semaines
24:42qu'il ne fallait pas trop en faire
24:44qu'il ne fallait pas trop en parler
24:46qu'il ne fallait pas trop que les politiques s'en mêlent
24:48parce qu'il fallait laisser la diplomatie faire ses effets
24:50et qu'est-ce qu'on apprend, qu'est-ce qu'on voit, rien
24:52Boalem Sansel est toujours là-bas
24:54et il pousse même la provocation
24:56le pouvoir algérien
24:58jusqu'à lui envoyer des émissaires
25:00pour lui demander de changer d'avocat
25:02et d'en prendre un nom juif
25:04ça dit bien à quel niveau
25:06d'estime le pouvoir algérien
25:08tient ces hommes-là
25:10Je voulais ajouter une information qui m'a sidéré
25:12parce que sur la question des visas
25:14au début je me disais il y a un problème avec les visas
25:16c'est Schengen, c'est-à-dire que le type qui n'a pas de visa
25:18chez nous, il peut aller
25:20à l'ambassade d'un côté ou au consulat d'un côté
25:22pour en demander un dans un autre pays européen
25:24mais d'après ce qu'on me dit
25:26ce que disent les gens qui suivent de très près
25:28le dossier algérien, les Européens
25:30étaient prêts à nous aider, à nous soutenir
25:32sur cette question algérienne
25:34sur Boilems-en-Salle
25:36et c'est nous qui les freinons
25:38c'est ce que disent des gens très importants
25:40On va découvrir les réactions
25:42de Monsieur Rotaillot
25:44à 20h
25:46il était l'invité du 20h de TF1
25:48une fois de plus c'est le terrorisme islamiste
25:50qui a frappé, une fois de plus j'ajoute
25:52que ce sont les désordres migratoires
25:54qui sont à l'origine
25:56de cette attaque terroriste
25:58Cette phrase elle est partagée
26:00par une grande majorité de Français
26:02elle va mettre
26:04l'Assemblée Nationale en ébullition
26:06la semaine prochaine
26:08voilà un individu qui aurait dû être accepté par l'Algérie
26:10l'Algérie l'a refusé à dix reprises
26:12à dix reprises mes services
26:14ont relancé le consulat algérien
26:16sans jamais que celui-ci n'accepte
26:18quelqu'un qui était né en Algérie
26:20Fermons ces consulats algériens
26:22on en ouvre tout le temps
26:24ce qui est terrible c'est qu'après un tel drame
26:26après une telle attaque
26:28j'ose espérer
26:30qu'il va y avoir une accélération quand même
26:32du processus du côté de la diplomatie française
26:34Vous êtes sérieux ?
26:36Vous y croyez sérieusement ?
26:38Attendez
26:40là c'est un tournant
26:42puisque pour la première fois
26:44vous avez quand même un homme qui aurait dû être expulsé
26:46du moins là c'est un cas
26:48qu'on n'avait pas vu auparavant
26:50je parle d'un individu
26:52algérien qui aurait dû être expulsé
26:54l'Algérie qui refuse à dix reprises
26:56et cet individu qui est comme un attentat terroriste
26:58L'assassin de Dominique Bernard c'était ça aussi
27:00c'était pas l'Algérie mais c'est comment
27:02franchement
27:04là vous avez raison Elliot
27:06là on est en train d'atteindre
27:08un point de non-retour
27:10peut-être qu'une partie des élites politiques françaises refuse de voir cela
27:12le point de non-retour
27:14il me semble qu'il est atteint depuis longtemps
27:16depuis Mohamed Merah
27:18non mais c'est par rapport à l'Algérie
27:20mais depuis l'enlèvement de Bollex en salle
27:22et même avant
27:24et face à cela les solutions elles sont simples
27:26il faut taper les élites
27:28de ce régime oligarchique
27:30ce qu'on a fait avec la Russie de monsieur Poutine
27:32quand il a pris l'Ukraine
27:34en gelant des avoirs
27:36en fermant des maisons
27:38les oligarques du régime algérien ils ont aussi tout un tas
27:40de biens en France
27:42ils viennent en permanence en France
27:44il y a des moyens de taper ce régime
27:46à la tête sans avoir besoin de s'en prendre au peuple algérien
27:48cette déclaration
27:50là aussi elle est importante de Bruno Retailleau
27:52parce qu'il explique que le terrorisme islamiste
27:54a frappé
27:56que ce terrorisme
27:58islamiste n'est pas le fruit de n'importe quoi
28:00mais le fruit
28:02d'un désordre migratoire
28:04donc
28:06ces dernières années déjà
28:08quand il y avait le lien entre délinquance et immigration
28:10vous avez des responsables politiques
28:12idéologues qui
28:14par faiblesse intellectuelle ou par
28:16lâcheté refusaient de faire ce lien
28:18là on a un ministre de l'intérieur
28:20qui dit que le désordre migratoire
28:22et bien il est lié aussi à ce qui peut nous arriver
28:24et bien voilà de quoi on va parler
28:26après subversion on va dire
28:28comment il a dit désordre
28:30il a lié ça à ceci vous allez voir
28:32je ne comprends pas comment vous pouvez avoir
28:34l'espoir qu'on va avoir un sursaut
28:36rien ne me le dit
28:38c'est souvent pour le coup
28:40malheureusement gouverner c'est prévoir
28:42et que ces dernières
28:44années on a agi
28:46sans prévoir et toujours à réaction
28:48et que vous réagissez à chaque fois
28:50face à des drames, là on a un drame absolu
28:52il y a un acte terroriste islamiste
28:54ces dernières semaines ou ces derniers
28:56mois la France a
28:58de nombreuses reprises a voulu expulser
29:00cet individu et que c'est le fruit
29:02du régime
29:04algérien qui fait que cet individu
29:06est encore chez nous donc peut-être que là
29:08il va y avoir une accélération
29:10du processus du bras de fer que voulait
29:12engager depuis déjà des semaines un certain
29:14Bruno Retailleau mais nous verrons demain
29:16puisque monsieur Jean-Noël Barros sera notre invité
29:18parce que là je crois que c'était un peu similaire aussi
29:20il y avait une OQTF sur
29:22mais vous avez raison, là je parlais du terrorisme
29:24islamiste, non vous avez raison
29:26je parlais du terrorisme islamiste
29:28la France est beaucoup plus islamisée qu'en 2015
29:30après 10 ans de prétendus luttes
29:32c'est pas ce que je dis, je dis simplement
29:34que pour l'instant
29:36il n'y avait pas d'accélération dans le bras
29:38de fer avec l'Algérie et que là on est face
29:40à une France qui est touchée par le terrorisme islamiste
29:42on verra ce qui va se passer, avant de vous donner
29:44la parole je voudrais qu'on revoie
29:46à 20h30 les faits
29:48qu'on revienne sur les faits, que s'est-il passé
29:50cet après-midi à Mulhouse
29:52aux alentours de 15h
29:54voyons le sujet de la rédaction de CNews
29:58Des scènes de panique à proximité
30:00du marché du Canal Couvert
30:02en plein coeur de Mulhouse
30:04un homme muni d'un couteau agresse des policiers municipaux
30:06blessés pour l'un la carotide
30:08pour l'autre au thorax
30:10ils ont été hospitalisés
30:12en urgence absolue selon le procureur
30:14dans l'attaque
30:16un homme civil âgé de 69 ans
30:18tente de s'interposer
30:20il sera tué
30:22Emmanuel Macron a exprimé ses condoléances
30:24à la famille de la victime
30:26cet acte d'acte terroriste
30:28ne fait donc pas de doute
30:30d'acte terroriste islamiste
30:32compte tenu de l'expression du terroriste
30:34je veux dire ici
30:36à nouveau la solidarité de la nation
30:38à l'égard de la famille
30:40le suspect a été interpellé
30:42par trois autres policiers municipaux
30:44ils ont utilisé l'acrymogène et tonfar
30:46ils ont combattu au corps à corps
30:48pratiquement contre cet individu
30:50ce terroriste
30:52cet assassin
30:54l'assaillant a été placé en garde à vue
30:56il s'agit d'un homme de 37 ans
30:58fiché pour prévention de la radicalisation
31:00à caractère terroriste
31:02né en Algérie
31:04il fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français
31:06le parquet national antiterroriste
31:08a annoncé se saisir de l'enquête
31:10ouverte pour assassinat
31:12en relation avec une entreprise terroriste
31:14et tentative d'assassinat
31:16sur une personne dépositaire
31:18de l'autorité publique
31:20en relation avec une entreprise terroriste
31:24Nathan Devers
31:26je voulais juste revenir sur ce que disait tout à l'heure Geoffroy
31:28vous disiez finalement tout ça
31:30entre un sens est normal au sens où il n'y a pas eu
31:32une défaillance
31:34je me permettrais d'avoir un désaccord sur un point
31:36depuis 2017 en gros
31:38les services de renseignement français font un travail
31:40remarquable pour démanteler
31:42des attentats organisés par des groupes
31:44en lien avec des groupes terroristes
31:46donc c'est pas facile
31:48mais en tout cas ils arrivent
31:50il y a peu à peu
31:52un attentat tous les mois et demi
31:54qui est déjoué
31:56donc ils nous évitent des massacres de masse
31:58du style de ceux qu'on a vécu au Bataclan
32:00Charlie Hebdo etc
32:02évidemment un loup solitaire c'est plus difficile
32:04parce qu'on ne peut pas savoir
32:06quand quelqu'un en plus est en contrôle judiciaire
32:08à quel moment il va avoir une pensée
32:10s'il n'a pas forcément communiqué avec personne
32:12sur une application cryptée
32:14mais je crois que là
32:16sans accuser l'Etat
32:18mais en tout cas il y a un domaine de réflexion
32:20où on doit se dire comment on doit empêcher
32:22les loups solitaires d'agir
32:24et il y a un aspect peut-être où il faut remarquer une chose
32:26sur l'Algérie
32:28il y a eu dans l'histoire commune entre la France et l'Algérie
32:30l'histoire récente, il y a eu un événement
32:32qui avait été traumatisant qui était l'assassinat des moines de Tibhirine
32:34par des islamistes
32:36et il avait été révélé
32:38que le régime algérien
32:40à l'époque avait eu un rôle
32:42plus que trouble par rapport à ces
32:44pseudo islamistes ou ces islamistes
32:46qui avaient massacré les moines de Tibhirine
32:48ça me rappelle un peu ça
32:50parce que si vous voulez là vous avez un individu
32:52qui était signalé par les services
32:54de renseignement, qui était manifestement
32:56extrêmement dangereux, qui adhérait
32:58aux idées islamistes
33:00avec des envies violentes
33:02et l'Algérie
33:04qui a refusé dix fois, onze fois
33:06de lui accorder son laissez-passer consulaire
33:08donc là il y a une responsabilité morale
33:10du régime algérien
33:12mais est-ce qu'on peut aussi considérer
33:14qu'il y a une responsabilité
33:16de la France
33:18dans le fait
33:20qu'un homme
33:22qui est signalé
33:24dans ce fichier
33:26de la radicalisation, on n'y met pas
33:28n'importe qui dans ce fichier
33:30on n'y met pas le farfelu
33:32qui dans son coin raconte n'importe quoi
33:34sur internet, on y met des gens dangereux
33:36que cet homme qui est donc dangereux
33:38qui est radicalisé et qui par ailleurs
33:40a une obligation de quitter le territoire
33:42c'est-à-dire qu'il enfreinte nos lois
33:44à plus d'un titre, puisse être
33:46placé en contrôle judiciaire
33:48et ne pas être
33:50incarcéré dans un crâ
33:52ou dans une prison
33:54le temps nécessaire
33:56et y compris pendant plusieurs années
33:58l'Algérie refuse de le reprendre
34:00comment on peut considérer qu'un homme
34:02qui a ce profil-là peut se promener
34:04dans les rues ou à qui on va dire
34:06tu es assigné à résidence
34:08et évidemment il n'en a que faire
34:10et il a fait ce qu'il a fait aujourd'hui
34:12on parlait de la responsabilité de l'Algérie
34:14qui refuse à des reprises
34:16de récupérer son ressortissant
34:18ça en dit long d'ailleurs sur le respect
34:20qu'a l'Algérie de ses ressortissants
34:22mais vous pouvez vous le dire aussi
34:24à un moment c'est à la France
34:26d'être ferme, c'est à dire que
34:28un individu dangereux
34:30on va découvrir
34:32peut-être qu'il a
34:34un profil psychiatrique, vous savez on va parler du profil
34:36psychiatrique très lourd
34:38radicalisé, qui a
34:40été condamné pour apologie du terrorisme
34:42qui représente une menace
34:44pour la société, il ne met pas
34:46un orteil dehors
34:48c'est pas trois mois seulement
34:50en centre de rétention, c'est que tant
34:52que l'Algérie ne récupère pas
34:54son ressortissant, et quel que soit
34:56le pays d'ailleurs, il ne met pas
34:58un pied dehors, et d'ailleurs
35:00les français sont favorables à cela
35:0277% des français
35:04c'était un sondage
35:06en décembre 2023
35:0877% des français
35:10sont favorables à l'emprisonnement automatique
35:12des islamistes fiches
35:14avec pathologie psychiatrique
35:16Vous oubliez deux choses
35:18vous avez raison mais il y a deux choses
35:20qui contreviennent
35:22qui nous empêchent de le faire
35:24la première c'est la peur, il y a chez nos dirigeants
35:26on sent dans tous ces dossiers
35:28une peur, une peur
35:30de s'attaquer vraiment au problème, vous avez dit
35:32gouverner c'est prévoir, c'est aussi voir
35:34dès lors qu'on refuse de voir
35:36depuis des années l'ampleur du problème
35:38sauf de temps en temps on ouvre les yeux
35:40et puis on les referme
35:42ça va continuer, la deuxième chose
35:44je vous le répète, c'est que
35:46nous devons changer notre droit
35:48nous devons changer la façon
35:50nous devons imposer au conseil
35:52constitutionnel d'arrêter d'étendre
35:54si vous voulez le corpus
35:56par rapport auquel il juge
35:58la constitutionnalité des lois
36:00parce que c'est plus de la constitutionnalité
36:02donc on ne peut plus rien faire
36:04dès que c'est un peu répressif ou coercitif
36:06on ne peut plus rien faire
36:08donc il faut qu'on soit nous sérieux
36:10c'est à dire on ne va pas changer les choses
36:12par sondage, il faut réellement maintenant
36:14des dirigeants qui soient capables
36:16de prendre ce problème en main
36:18honnêtement je pense que rien de réel
36:20ne se passera tant qu'on n'aura pas
36:22de nouveau une assemblée, une élection
36:24présidentielle, enfin un pouvoir légitime
36:26et fort
36:28on est en direct
36:30avec Augustin Dumas
36:32merci d'être en direct avec nous
36:34on était en direct avec vous
36:36visiblement la connexion est coupée
36:38on va essayer de vous prendre dans un instant
36:40je rappelle que vous êtes référent national
36:42alliance police municipale
36:44et que ce sont des policiers municipaux
36:46à Toulouse qui ont permis
36:48d'interpeller cet assaillant
36:50qui était lancé dans un périple meurtrier
36:52et des policiers municipaux
36:54ont été blessés
36:56d'abord est-ce que vous pouvez nous apporter
36:58plus d'informations sur ce qui s'est passé
37:00et le bilan à
37:0220h40
37:04donc à 20h40 des éléments dont on dispose
37:06on aurait donc 3 policiers qui seraient
37:08blessés, plus exactement
37:10les premiers éléments en tout cas à l'heure actuelle
37:12on aurait un ASVP et 2 policiers municipaux
37:14ça reste effectivement à confirmer
37:16ce qu'on sait c'est qu'effectivement un assaillant
37:18est à proximité
37:20du marché, a commencé à s'en prendre à des personnes
37:22s'en est suivi
37:24à un déclenchement d'intervention
37:26les policiers municipaux sont
37:28comme d'habitude bien souvent les
37:30primo-intervenants
37:32les marchés font partie des missions quotidiennes des policiers
37:34municipaux et ces policiers municipaux
37:36sont intervenus sur cette personne
37:38qui venait de porter des coups
37:40à l'aide d'une arme contondante
37:42et du coup s'en est suivi
37:44une tentative et une interpellation
37:46dans un premier temps une tentative d'interpellation
37:48puisqu'il y a eu des blessures
37:50ce qu'il faut bien dire
37:52c'est que effectivement les policiers municipaux
37:54de la commune
37:56sont armés
37:58ils n'ont pas été armés
38:00ils auraient fait usage d'un
38:02conteneur lacrymogène, ils ont ensuite
38:04réussi à maîtriser l'individu
38:06et voilà ce sont les informations
38:08dont on dispose, on attend d'avoir des précisions
38:10sur l'état de ces policiers
38:12nous ce qu'on peut apporter au niveau du syndicat
38:14c'est déjà tout notre soutien
38:16et on peut déjà féliciter pour l'intervention
38:18qui a été menée.
38:20Évidemment on a une pensée pour les policiers municipaux
38:22et blessés, leurs familles et évidemment
38:24les policiers municipaux et les policiers
38:26nationaux qui sont sur le terrain au quotidien
38:28pour nous protéger
38:30j'avais une question
38:32Augustin Dumas parce que vous dites
38:34qu'ils sont armés ces policiers municipaux
38:36est-ce qu'ils sont munis d'armes létales ?
38:38Alors oui effectivement
38:40la commune dote les policiers municipaux d'armes létales
38:42maintenant je ne sais pas
38:44si ces policiers municipaux-là
38:46l'étaient au moment de leur intervention
38:48puisque effectivement ça est conditionné au fait d'avoir suivi
38:50des formations. Au niveau des polices
38:52municipales il faut savoir qu'on a
38:54un encadrement qui est quand même
38:56très poussé pour les policiers
38:58municipaux, l'armement s'agit d'une formation
39:00préalable et d'une formation continue
39:02et en tout cas
39:04des premiers éléments qu'on a, des policiers intervenants
39:06étaient armés en tout cas d'armes de poing
39:08de par les informations dont on dispose.
39:10Autre question
39:12très importante, on sait
39:14à quel point la menace terroriste
39:16est forte et est élevée
39:18sur notre territoire
39:20est-ce qu'aujourd'hui
39:22vous avez la sensation d'être suffisamment
39:24formé, préparé
39:26pour contrer
39:28ces menaces quand ça arrive
39:30sur notre sol comme c'est arrivé cet après-midi
39:32à Mulhouse ?
39:34C'est vrai que quand on parle de police
39:36municipale, on parle des polices municipales
39:38on a des policiers municipales qui sont armés, d'autres
39:40qui ne le sont pas. Comme on le voit aujourd'hui
39:42un policier municipal qui est armé ça lui permet
39:44quand même d'intervenir sur des situations
39:46qui sont des situations à risque
39:48et le policier municipal étant souvent
39:50le primo intervenant, il est
39:52nécessaire de rappeler que
39:54cet armement
39:56il est utile
39:58et sur la question
40:00du suivi de l'armement ou en tout cas
40:02de la formation des policiers municipaux
40:04oui la formation est conséquente
40:06il faut savoir que les policiers municipaux tirent quand même un certain
40:08nombre de cartouches ceux qui sont armés d'armes de poing
40:10donc de pistolets semi-automatiques
40:12maintenant est-ce que c'est suffisant ?
40:14C'est sûr qu'il faut avoir une réflexion là-dessus
40:16on se rend compte qu'on a de plus en plus de faits
40:18avec des personnes qui sont déterminées
40:20que les policiers municipaux
40:22ils ont une formation qui leur permet d'intervenir
40:24dans ces situations-là mais qu'il faut
40:26vraiment uniformiser l'armement
40:28pour les policiers municipaux et que les maires
40:30ont leur responsabilité sur ce domaine
40:32Eh bien écoutez
40:34merci beaucoup pour votre témoignage monsieur
40:36Dumas et pensez aux policiers
40:38municipaux et nationaux qui sont sur
40:40le terrain et merci pour les
40:42dernières précisions
40:44concernant ce bilan
40:46espérons qu'évidemment ces
40:48policiers qui ont été grièvement blessés
40:50sortiront
40:52juste une question toute dernière
40:54parce que j'ai l'esprit d'escalier pardonnez-moi
40:56monsieur Dumas, est-ce qu'on sait
40:58comment la victime
41:00est décédée parce que visiblement
41:02selon quelques sources cet
41:04homme se serait interposé
41:06il aurait tenté d'arrêter, d'empêcher
41:08de barrer la route à cet assaillant
41:10Alors
41:12effectivement des informations
41:14dont on dispose, donc la personne qui serait décédée
41:16aurait voulu intervenir
41:18et serait décédée des suites
41:20des blessures qui sont liées à cette intervention
41:22maintenant sur le type de coup
41:24ou les blessures qui lui ont été portées
41:26on a trop peu d'éléments à l'heure actuelle
41:28pour se prononcer et restons évidemment très prudents
41:30Merci encore Augustin
41:32Dumas, il nous reste quelques minutes
41:34et je voudrais qu'on revienne sur un élément qui me paraît
41:36essentiel qui est malheureusement
41:38l'habitude, est-ce qu'on est en train de s'habituer
41:40au pire et est-ce que
41:42à travers cette habitude il y a une sorte
41:44de fatalité et vous avez
41:46des politiques qui parlent de la société de vigilance
41:48la société
41:50d'une sorte de confinement
41:52sécuritaire
41:54et je mets en parallèle, pardonnez-moi avant
41:56je vous donne la parole juste après
41:58mais rappelez-vous le 29 janvier dernier
42:00il y a eu une attaque au couteau à Abt
42:02je pense qu'on l'a traité ensemble
42:04on était là, dans la supérette
42:06on était les seuls
42:08les seuls à en parler de cette attaque
42:10au couteau, alors fort heureusement
42:12il n'y a pas eu de mort, il y a un homme
42:14de la sécurité qui s'était interposé
42:16héroïque
42:18mais on était les seuls à en parler
42:20on n'en parle déjà pas beaucoup quand il y a des morts
42:22il y a certains médias qui en parlent très peu
42:24quand il y a des morts alors
42:26c'est-à-dire qu'on est en train de s'habituer au pire
42:28et puis ensuite on va s'habituer à se protéger nous-mêmes
42:30non seulement on s'habitue
42:32non seulement on s'habitue
42:34mais on ne tire de leçon
42:36de rien, parce que
42:38là j'entendais le représentant
42:40du syndicat et je pensais à l'attaque
42:42de Nice
42:44un énième exemple
42:46supplémentaire d'un pays qui marche sur la tête
42:48lorsque les fidèles dans cette église, dans le centre de Nice
42:50sont attaqués, c'est la police municipale
42:52qui neutralise l'assaillant
42:54dans un pays normal
42:56cet événement-là aurait dû clore définitivement
42:58tout débat sur
43:00l'armement de la police municipale
43:02puisqu'on avait la preuve sous nos yeux
43:04que l'armement
43:06de la police municipale a pu sauver des vies
43:08vous avez encore
43:10des années plus tard, et on a encore
43:12cette attaque aujourd'hui, des maires
43:14attendez, mais à Mulhouse ils sont armés
43:16bien sûr, je ne parle pas de ceux de Mulhouse
43:18je parle d'autres
43:20à tout hasard
43:22le premier magistrat de Grenoble par exemple
43:24qui continue à bavarder sur le fait
43:26que la sécurité
43:28on s'en fout, a-t-il littéralement dit
43:30dans un entretien de libération
43:32je m'en fous, que
43:34les vidéos, les caméras de surveillance
43:36il voulait les démonter pour les vendre à monsieur Esposy
43:38qu'il ne faut pas armer la police municipale
43:40Paris, qui est une ville qui a été
43:42blessée dans sa chaire, qui a perdu
43:44des centaines de ses enfants
43:46on a encore la maire de Paris qui refuse
43:48d'armer la police municipale, on ne tient
43:50de leçon de rien
43:52j'irai plus loin que vous
43:54ce n'est pas que
43:56on n'arrive toujours pas à se réveiller
43:58sur la situation, je crois qu'on a
44:00reculé, quand il y a eu
44:02le drame de Charlie Hebdo
44:04on se souvient que toute la nation
44:06à l'unanimité
44:08regardait cette réalité en face
44:10quels que fussent les bords politiques
44:12tout le monde regardait
44:14l'islamisme, nommait l'islamisme
44:16nommer l'ennemi c'est central quand on est
44:18dans un conflit
44:20et communiait
44:22dans ce combat-là. Aujourd'hui
44:24qu'est-ce qui se passe depuis
44:26deux ans ? Vous avez
44:28une partie du bord politique qui décide
44:30on a montré tout à l'heure l'extrait de
44:32monsieur Bompard, de faire preuve
44:34de complaisance avec l'islamisme
44:36vous avez certains
44:38représentants, certains prédicateurs
44:40islamistes qui ont été dans des
44:42manifestations, tenir des propos
44:44islamistes, implicitement ou explicitement
44:46islamistes, à côté de
44:48représentants insoumis. Et donc
44:50je crois que là-dessus, on peut dire qu'il y a
44:52eu un recul en l'espace
44:54de dix ans depuis Charlie Hebdo
44:56qui est tragique, qui est terrible
44:58et qui en dit très long malheureusement
45:00sur la nation. Pardon mais vous
45:02excusez-moi c'est beaucoup plus grave que ça
45:04que je sache que les insoumis ne sont pas au pouvoir
45:06ils ne gouvernent pas la France
45:08moi j'en veux à ceux qui gouvernent la France
45:10j'allais y venir
45:12parce que j'allais parler
45:14d'Emmanuel Macron pour terminer
45:16vous me lotez de la bouche en fait
45:18on est connectés
45:20je suis désolé
45:22Emmanuel Macron, je répète
45:24que tant qu'on ne luttera pas
45:26contre l'idéologie, contre l'islam
45:28radical, contre la forêt qui produit
45:30ces arbres qui passent à l'acte
45:32qui sont peut-être minoritaires
45:34mais la forêt elle commence à être très vaste
45:36on le voit à l'école, on le voit dans le sport
45:38on voit des gamins complètement
45:40endoctrinés et que fait le président
45:42un jour il nous fait le discours
45:44des mureaux et après le lendemain il nous explique
45:46qu'il ne faut pas être islamophobe
45:48donc il y a dans une partie de nos élites
45:50pour le coup comme
45:52Geoffroy disait que c'était important
45:54une espèce de complaisance
45:56ou en tous les cas de soumission
45:58et vous disiez tout à l'heure on s'habitue
46:00oui on s'habitue
46:02je vous rappelle en plus que l'Europe est touchée tous les jours
46:04si on prend l'Europe c'est tous les jours une attaque
46:06qui fait des graves blessés ou des morts
46:08c'est pas seulement qu'on s'habitue
46:10c'est que comme d'habitude
46:12il y a un certain nombre de gens
46:14et de médias qui ne veulent pas
46:16qu'on voit
46:18ça n'est pas encore gagné cela
46:20Pour revenir sur Emmanuel Macron
46:22qui a été le premier cet après-midi à parler d'un acte
46:24islamiste
46:26un acte qui ne faisait aucun doute
46:28l'islamisme qui ne faisait aucun doute
46:30j'ai pensé à la journée qui venait de passer
46:32c'est à dire qu'il vient de
46:34réussir plutôt son salon
46:36de l'agriculture dans la forme
46:38le fond rien n'a changé pour les agriculteurs
46:40c'est presque pire entre l'année dernière
46:42et aujourd'hui mais sur la forme on n'a pas eu les mêmes images
46:44chaotiques et puis
46:46il prend la parole et encore une fois
46:48ce cas
46:50de Mulhouse est chimiquement pur
46:52d'une faillite politique
46:54j'ai le souvenir que
46:56dans les colonnes de Valeurs Actuelles
46:58quand vous étiez à l'époque le patron de Valeurs
47:00il avait promis en 2019
47:02l'exécution de 100%
47:04des obligations du télétravail
47:06autre élément essentiel
47:08dans le rapport qu'on a avec l'Algérie
47:10le Président de la République
47:12est aujourd'hui inaudible
47:14illisible
47:16c'est pas qu'il a dit rien
47:18c'est que depuis 2017
47:20on a tout entendu à propos de
47:22l'Algérie et je trouvais
47:24et c'est terrible d'ailleurs
47:26de voir ça mais que
47:28finalement à travers ce cas
47:30on peut voir aussi
47:32les échecs d'une politique
47:34qui dure depuis maintenant 7 ans
47:36les échecs qui sont sous nos yeux
47:38la faillite elle est béante
47:40c'est épouvantable
47:42Emmanuel Macron est un homme intelligent
47:44il sait exactement tout ce qu'on est en train de dire
47:46personne ne met en question ni son intelligence
47:48ni autre chose, on n'est pas du tout sur ces terrains moraux
47:50je suis d'accord avec vous mais c'est pire parce que s'il était limité intellectuellement
47:52et qu'il passait à connaître ce diagnostic
47:54en fait on pourrait se dire bon
47:56on a élu le mauvais mais ça ira mieux la prochaine fois
47:58il sait exactement tout ce dont on parle
48:00il connait par coeur ces sujets là
48:02et moi je me dis, j'ai presque envie de m'adresser à lui
48:04il lui reste un peu moins de 2 ans
48:062 ans de mandat
48:08il n'a plus rien à espérer
48:10parce que de toute façon il ne sera pas candidat
48:12et en fait
48:14il devrait s'employer
48:16à ça
48:18plutôt que de donner l'impression d'essayer de régler
48:20l'Ukraine alors que
48:22il n'a pas de rôle là-dedans
48:24il sera à Washington lundi
48:26pardonnez-moi de vous avoir coupé
48:28Geoffroy
48:30on n'a même pas salué la police
48:32pour l'arrestation
48:34je l'ai fait 3 fois
48:36c'est vrai que dans la même journée
48:38Amra qui a été
48:40arrêtée en Roumanie
48:42vous savez que la Roumanie depuis le 1er janvier
48:442025 est dans l'espace Schengen
48:46et vous avez entièrement raison
48:48il faut penser aussi
48:50à la famille des agents
48:52pénitentiaires
48:54qui a été arrêtée depuis
48:56cette attaque au fond
48:58je voudrais terminer par une dernière image
49:00puisque le pape François
49:02est dans un état critique
49:04il entame sa deuxième semaine d'hospitalisation
49:06et vous avez en image
49:08une image en direct de l'hôpital
49:10dans lequel est actuellement
49:12le pape François qui a 88 ans
49:14et je le disais qu'il reste dans un état critique
49:16et son pronostic est actuellement
49:18réservé à indiquer samedi soir
49:20le Vatican alors qu'il entame sa deuxième semaine
49:22d'hospitalisation pour une pneumonie des deux poules
49:24merci à tous les quatre
49:26merci à Patrick Urban qui a préparé cette émission
49:28pensez évidemment aux forces de l'ordre
49:30et à la famille de la victime
49:32bien sûr
49:34l'info se poursuit...

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