• il y a 5 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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Transcription
00:00 -Quasiment 20h, un peu plus de 20h sur CNews pour l'heure des pros
00:04 de Maxime Thiebaud, Jules Torres, Arnaud Clarsfeld est avec nous,
00:07 Sabrina Medjeber et Thomas Bonnet.
00:09 Bonsoir à tous les cinq.
00:10 Le point sur l'information, c'est avec vous Simon Guillin
00:13 et ensuite on commence l'heure des pros.
00:15 Bonsoir Simon.
00:15 -Bonsoir Eliott et bonsoir à tous.
00:17 A Reims, la mère et le frère d'une jeune fille de 16 ans
00:19 ont été mis en examen.
00:21 Ils sont accusés de l'avoir séquestré et violenté
00:23 après avoir découvert sa relation avec un jeune homme.
00:26 Le frère de la victime a été incarcéré ce soir.
00:29 65 cas de choléra ont été recensés sur l'île de Mayotte.
00:32 C'est ce qu'a annoncé le ministre chargé de la Santé,
00:34 Frédéric Waltho, en déplacement sur l'île aujourd'hui.
00:37 Une campagne de vaccination est actuellement en cours.
00:39 3700 personnes ont déjà reçu leur injection.
00:42 Et mercredi, un enfant de 3 ans est décédé
00:45 après avoir été touché par la maladie.
00:47 Et puis les Nations Unies ont voté en faveur d'une adhésion
00:50 des Palestiniens, un scrutin symbolique
00:52 en raison d'un veto américain.
00:53 Ce vote massif accorde toutefois certains droits
00:56 et privilèges supplémentaires aux Palestiniens, Eliott.
00:58 Merci Simon pour le point sur l'information.
01:00 On va parler de l'Eurovision en une ce vendredi
01:04 parce que ce qu'il se passe à Malmö,
01:06 ville haute de l'Eurovision, est une onde de choc.
01:09 Car jamais cette fête de la musique,
01:12 parfois politisée, souvent politisée,
01:15 n'avait provoqué un tel niveau de haine.
01:19 Eden Golan, la chanteuse israélienne,
01:22 vit, il faut le dire, "bunkérisée" depuis qu'elle est en Suède
01:26 avec une protection policière XXL, parce qu'israélienne.
01:31 Sa chanson est pourtant un hommage aux victimes du 7 octobre
01:34 et notamment ces jeunes qui étaient présents à un festival,
01:38 un festival pour la paix et qui ont été massacrés
01:42 par des terroristes, les terroristes du Hamas.
01:44 Et cette chanson est un hommage pour ces victimes-là.
01:47 On voit le sujet d'Eden Golan et on en parle sur Eden Golan
01:50 et de la protection qui l'entoure et on en parle juste après.
01:54 Il s'agirait du dispositif de sécurité le plus important
01:58 pour une délégation israélienne depuis 50 ans.
02:00 La chanteuse et finaliste de l'Eurovision, Eden Golan,
02:03 se retrouve dans une bulle de sécurité extrêmement renforcée.
02:06 Un dispositif qui a commencé bien avant son arrivée à Malmö.
02:10 D'après le site israélien Ynetz,
02:11 le Shin Bet, service de renseignement intérieur israélien,
02:14 a fait plusieurs repères à sur place avant l'arrivée de la chanteuse
02:18 le 30 avril dernier.
02:19 Une fois en Suède, la finaliste de 20 ans a été restreinte dans ses déplacements.
02:23 Le Shin Bet lui a conseillé de limiter ses sorties
02:25 et de ne quitter son hôtel que pour des événements officiels.
02:28 Des déplacements qu'elle ne fait jamais seule
02:30 puisque toutes ses sorties se font en présence d'un garde du corps,
02:33 une sécurité renforcée qui ne semble pas décourager la chanteuse
02:36 à l'approche de la finale.
02:38 Je pense que nous sommes tous ici pour une seule raison.
02:43 Et l'organisation prend toutes les précautions de sécurité
02:46 pour que ce soit un lieu sûr et uni pour tout le monde.
02:48 Donc je pense que tout le monde est en sécurité
02:51 et nous ne viendrons ici pour aucune autre raison.
02:53 Nous ne serions pas ici pour aucune autre raison.
02:55 12 000 personnes ont manifesté ce jeudi dans la ville Haute
02:58 contre la participation d'Israël.
03:00 Un autre rassemblement est prévu samedi.
03:02 La sécurité a été renforcée au sein de la Malmö Arena
03:05 où se tient la finale de l'Eurovision
03:07 ainsi que dans tout le reste de la ville.
03:10 Je me tourne tout de suite vers vous Arnaud Klarsfeld.
03:12 On peut tester la politique de Netanyahou,
03:15 on peut manifester pour les civils à Gaza bien sûr,
03:18 on peut aussi demander, ce qu'on n'a pas entendu d'ailleurs
03:21 ces 48 dernières heures en Suède, la libération des otages.
03:25 Mais là on est dans la haine, dans l'antisionisme
03:29 avec aussi un antisémitisme d'atmosphère.
03:32 Et j'ai la sensation quand même que sur les dernières 24 heures,
03:35 il y a une prise de conscience.
03:36 On a parlé de polémiques, de tensions, de controverses.
03:39 Et depuis quelques heures,
03:41 les médias parlent d'antisionisme ou d'antisémitisme.
03:44 Selon vous, que se passe-t-il aujourd'hui en Suède ?
03:48 Il y a une haine anti-israélienne et anti-juive aussi, je considère,
03:55 contre une jeune juive israélienne de 20 ans
03:58 qui vient chanter à l'Eurovision.
04:00 Mais ce qui est effrayant, c'est l'alliance des islamistes,
04:04 des gauchistes et d'une partie de la jeunesse,
04:07 sans doute suédoise, de souche,
04:10 qui est moutonnière et dévoyée.
04:15 Et donc cette alliance crée un climat de haine
04:20 contre une jeune israélienne.
04:22 Mais je crois que les nations européennes ne sont pas antisémites.
04:25 La France n'est pas antisémite.
04:27 Mais il y a encore un noyau dur de l'extrême droite qui l'est,
04:31 les islamistes qui le sont,
04:33 une partie de la jeunesse des banlieues qui l'est.
04:37 Mais on voit une évolution.
04:39 Regardez un parti comme le Rassemblement national
04:43 qui est issu de l'extrême droite,
04:45 aujourd'hui est un défenseur des juifs
04:49 et lutte contre l'antisémitisme,
04:51 mais aussi un soutien d'Israël.
04:55 C'est quand même quelque chose de considérable à noter.
04:58 Il reste au Rassemblement national à faire un discours fondateur
05:02 sur le discours de Chirac qui a réconcilié la communauté juive
05:06 avec la France.
05:09 Mais il faut noter, et le CRIF ne le fait pas,
05:11 et c'est préjudiciable je crois pour la communauté juive,
05:15 que le Rassemblement national aujourd'hui soutient les juifs
05:20 et soutient Israël.
05:22 Et c'est un peu partout, si vous le remarquez,
05:24 si vous réfléchissez, dans pratiquement tous les pays européens
05:28 sauf l'Allemagne où la FD est à part,
05:30 les partis populistes ou de droite à la droite
05:34 sont devenus des partis qui soutiennent Israël.
05:37 Donc je crois que les peuples européens vont se révolter
05:41 contre le courant wauquiste et contre les islamistes
05:46 qui sont une minorité mugissante.
05:49 Et on va voir ce que ça va donner.
05:51 Bon, chaque année il y a cette Eurovision.
05:55 Je le disais, il peut y avoir des moments où certains concours,
05:59 certaines années il y a une politisation,
06:02 mais vraiment c'est quelque chose de marginal.
06:05 Là on se retrouve avec un niveau de tension qu'on n'avait jamais vécu.
06:09 Noemi Alouïa, la journaliste, nous rappelait par exemple
06:12 que des policiers sont venus du Danemark, de Norvège,
06:15 des armes lourdes, des drones, des services de sécurité israéliens,
06:19 plus selon la presse locale, un hélicoptère,
06:21 six motos, douze voitures pour les escorter.
06:23 Et cette chanteuse donc qui ne quitte pas sa chambre
06:27 sauf quand elle va au concours, elle monte sur scène
06:31 ou alors elle répond aux questions des journalistes.
06:33 C'est couru d'avance, Eliott. Pourquoi couru d'avance ?
06:36 Parce qu'il faut s'intéresser un petit peu à la ville
06:38 dans laquelle se déroule cette Eurovision.
06:42 Malmö est aujourd'hui en Europe l'un des foyers islamistes historiques.
06:47 C'est-à-dire qu'on a une filière islamique qui est installée depuis des années.
06:52 Souvenez-vous des attentats de Bruxelles.
06:53 On sait que certains des auteurs ont grandi dans des quartiers de Malmö.
06:58 On sait qu'aujourd'hui il y a une prise de conscience du peuple suédois.
07:03 C'est d'ailleurs pour ça, comme M.Clarkswell le rappelait,
07:07 qu'il y a une montée de ce qu'on pourrait appeler la droite radicale en Suède.
07:11 Et c'est surtout le signal qu'en Europe aujourd'hui,
07:15 les Juifs sont en danger partout.
07:17 C'est l'enseignement du 7 octobre.
07:20 Les Juifs ne sont plus en sécurité ni en Europe ni en Israël.
07:23 Et c'est ça qu'on doit comprendre.
07:25 Mais Sabrina, on parle d'une jeune femme de 20 ans qui chantait
07:29 pour des jeunes qui prenaient la paix,
07:35 qui ont été massacrés le 7 octobre dernier.
07:38 Oui, très juste.
07:39 Et cette chanson a été modifiée trois fois d'ailleurs, car trop politisée.
07:42 Pour ne pas heurter les susceptibilités de tous ces antisémites notoires,
07:47 puisque l'antisémitisme, comme disait Pierre-Henri Taguieff,
07:50 c'est simplement l'avatar de l'antisionisme.
07:54 Donc pour moi, il n'y a pas de différence.
07:55 On est antisémite, c'est tout simplement l'antisémitisme.
07:59 Le cœur battant finalement de cette convergence des luttes
08:02 à laquelle on assiste et par laquelle on voit ce drapeau du wokisme
08:08 et à la fois évidemment de l'antisémitisme.
08:12 C'est-à-dire que les islamistes convergent avec les écologistes,
08:16 convergent avec les suprémacistes noirs, par exemple aux États-Unis.
08:20 On a vu ça après le mouvement Black Lives Matter,
08:23 où déjà on voyait dans des campus américains des tracts distribués
08:28 concernant le Jewish Privilege.
08:29 Louis Farrakhan, suprémaciste noir, a consacré la lutte des Palestiniens,
08:34 a fait l'analogie de la lutte des Palestiniens
08:36 à l'instar de celle des Noirs aux États-Unis dans Nation of Islam.
08:41 Donc vous voyez, tout ça prend en fait source dans des luttes intestines
08:45 sur fond d'assignation identitaire.
08:48 Et le bouc émissaire, comme disait le philosophe René Girard aujourd'hui,
08:52 eh bien c'est le juif.
08:53 On a célébré la commémoration de la capitulation de l'Allemagne nazie.
08:57 Et aujourd'hui, comme dirait le grand philosophe Vladimir Djankélévić,
09:01 aujourd'hui on nazifie les Juifs, c'est-à-dire qu'on assiste à une inversion de valeurs,
09:07 à une inversion de paradigme anthropologique qui est extrêmement inquiétante.
09:11 Et lorsqu'on voit que cette chanteuse, pour une chanson,
09:17 a un dispositif de sécurité...
09:19 Oui, c'est quasiment comme une chef d'État.
09:22 Exactement, c'est digne tout à fait de l'apparition d'un chef d'État.
09:27 On a de quoi s'inquiéter, mais on peut également s'inquiéter
09:29 des étudiants juifs qui sont chassés de Sciences Po,
09:32 des étudiants juifs pour qui on n'ouvre pas les portes des universités.
09:36 Bientôt, on assistera à des "schulden frei",
09:39 comme il s'est passé à Vienne pendant les années 30,
09:43 c'est-à-dire des campus réservés pour les Juifs.
09:46 Bientôt, les étudiants juifs auront des prêtenants pour aller assister à des cours.
09:52 On est aujourd'hui dans une montée de l'antisémitisme.
09:55 Je pense qu'après le pogrom du 7 octobre,
09:57 il y a eu une scission absolument gravissime
10:00 entre le monde arabo-musulman qui converge
10:03 avec les identités émiettées wauquistes
10:06 et la population juive du monde.
10:09 Bon, on va revenir séquence par séquence
10:11 parce que ce qui s'est passé jeudi soir est là aussi édifiant,
10:15 c'est-à-dire qu'il y avait les demi-finales,
10:16 elle a participé à ces demi-finales.
10:19 Il faut savoir le contexte dans lequel s'est préparé,
10:21 ses équipes, il y avait cette vidéo qui circulait,
10:24 où ses équipes ont commencé à la huer
10:26 pour qu'elle tente de s'habituer à une situation
10:30 où une fois sur scène, elle puisse chanter sous une bronca.
10:33 Ce qui n'est pas arrivé, il y a eu quand même quelques huées.
10:36 Et puis, on a découvert en quelque sorte sa chanson,
10:38 et puis cette voix et le personnage
10:42 qui est cette jeune Israélienne de 20 ans.
10:45 Regardons cette séquence.
10:46 *Musique*
10:49 *Musique*
10:53 *Musique*
10:56 *Musique*
11:07 *Musique*
11:15 *Musique*
11:18 *Musique*
11:26 Il faut se rendre compte que sur la télévision belge,
11:39 hier soir, la demi-finale a été interrompue à la télévision
11:43 par un message de soutien aux Palestiniens.
11:45 Il s'agit d'une action syndicale.
11:47 Nous condamnons les violations des droits de l'homme
11:49 commises par l'État d'Israël.
11:51 De plus, l'État d'Israël détruit la liberté de la presse.
11:53 C'est pourquoi nous faisons une pause dans l'image.
11:57 On mettait la haine, s'invite à l'Eurovision.
12:00 Quel regard vous portez là-dessus, Maître Thiebaud ?
12:03 Une véritable inquiétude.
12:05 Je n'avais pas vu le message qui avait été fait en Belgique.
12:08 C'est une véritable inquiétude parce qu'on s'était dit en 45,
12:12 je n'ai jamais vu ça.
12:14 J'ai quand même l'impression qu'on y va très rapidement.
12:17 C'est-à-dire que se réinstalle un antisémitisme,
12:20 une haine du juif, de manière complètement décomplexée,
12:24 avec, mis à part sur quelques chaînes de télévision
12:28 comme CNews ou quelques presses écrites,
12:31 assez peu de soutien à la cause israélienne,
12:33 qui, je le rappelle, a été la victime d'une attaque terroriste le 7 octobre.
12:37 On a une chanteuse qui, pour le coup, chante plutôt brillamment bien,
12:41 ce qui est plutôt rare à l'Eurovision, notera,
12:44 qui est dans l'incapacité de pouvoir chanter librement
12:48 en étant sereine dans une société normalement civilisée.
12:52 Et en fait, on se rend compte que les fondamentaux qui évitent la violence,
12:56 c'est-à-dire la culture générale, l'éducation,
12:58 comme disait Romain Garry, l'absence d'éducation, c'est la naissance de la haine,
13:01 dans une société qui s'est voulue consumériste,
13:04 qui s'est voulue perdue en dehors du savoir,
13:07 dès qu'il y a des clivages qui peuvent naître
13:10 et qui peuvent être entretenus par des gens de savoir,
13:12 parce que pour le coup, les penseurs wokistes et islamistes sont des gens intelligents,
13:16 eh bien on voit monter dans notre société occidentale,
13:18 qui est dépourvue de socle idéologique, le pire de la haine.
13:22 Et moi, j'ai une inquiétude qui est assez terrible.
13:24 - On pourrait se dire aussi que c'est une minorité aujourd'hui agissante,
13:28 violente, bruyante, mais que la majorité,
13:32 la grande majorité des Français aujourd'hui, ne sont pas dans cette...
13:37 - Je suis un peu moins pessimiste, je pense qu'il y a une minorité qui est mugissante,
13:42 mais qu'elle ne représente pas l'ensemble des populations européennes.
13:47 On voit bien que même cette jeune fille a eu les voix du public, on voit bien que...
13:52 - Et c'est d'ailleurs, pardonnez-moi de vous couper, c'est l'effet de Streisand.
13:54 C'est-à-dire que vous avez une minorité de personnes qui l'attaquent, qui la menacent.
13:57 Elle était inconnue aux milliers d'yeux en début de semaine.
14:01 Les bookmakers, parce qu'il y a même des parailleurs pour l'Eurovision,
14:04 ne la mettaient absolument pas parmi les favoris.
14:07 Et puis il y a eu les appels au boycott, il y a eu les insultes, et désormais...
14:10 - On verra bien, en tous les cas, elle a passé le premier tour.
14:14 On voit bien aussi que malgré les morts civiles à Gaza, parce qu'il y en a,
14:19 il y a eu 15 000 morts civiles, c'est quand même beaucoup.
14:22 Le ratio n'est pas plus élevé qu'à Mosul, et sans doute bien moins élevé qu'à Hiroshima
14:26 ou à Nagasaki, où les Américains n'appelaient pas les civils pour s'en aller.
14:30 Mais il y a quand même 15 000 morts civiles, des milliers d'enfants.
14:34 Et malgré cela, la population française continue à soutenir Israël
14:40 et considère qu'Israël doit se débarrasser du Hamas,
14:43 parce qu'il comprend bien que si le Hamas reste au pouvoir à Gaza,
14:47 eh bien il reprendra le pouvoir sur l'ensemble de Gaza et pourra recommencer.
14:54 Et moi, je suis en général pour les compromis, je le suis pour l'Ukraine,
14:58 je le suis aussi avec les Palestiniens, ce sont deux légitimités qui s'affrontent,
15:03 il n'y a pas un camp qui a raison et un camp qui a tort.
15:07 Mais il faut trouver un compromis.
15:09 Mais quel compromis est possible avec le Hamas, qui ne veut pas reconnaître Israël
15:13 et qui dit qu'il recommencera le même film d'horreur qu'il a perpétué le 7 octobre ?
15:19 Donc les gens comprennent quand même qu'Israël est dans une guerre existentielle
15:24 et les populations européennes ont vécu aussi ce qui a été vécu par les Israéliens au festival Nova,
15:30 ils l'ont vécu aussi au Bataclan,
15:33 et ils se rendent compte que la haine et la méchanceté, on peut le dire, islamistes,
15:37 est particulièrement dangereuse et que le grand danger qui menace l'Europe aujourd'hui,
15:43 c'est les islamistes.
15:45 On va écouter Julien Balloul, ancien journaliste et ancien porte-parole de TSAHAL,
15:49 il était notre invité ce matin.
15:52 Il a été souvent critique contre le gouvernement de Benjamin Netanyahou,
15:57 comme beaucoup, évidemment, comme une grande partie de la jeunesse israélienne.
16:02 Et il nous a raconté comment lui, il avait vécu hier soir cette séquence,
16:07 où il annonce d'ailleurs sur une autre chaîne, à Aymeric Caron,
16:11 qu'Eden Golan accédait à la finale.
16:14 Regardez.
16:15 Cette chanson nous touche énormément,
16:17 et hier soir, lorsqu'elle est montée sur scène, j'avais vraiment les larmes aux yeux d'émotion
16:22 face à cette prestation.
16:23 Ensuite, j'ai reçu l'appel d'une autre chaîne en me proposant de monter à l'antenne
16:27 pour commenter ce qui se passait,
16:29 et je savais que le résultat allait tomber pendant mon intervention.
16:32 Je gardais un oeil vers le résultat, et dès que j'ai vu qu'Israël était qualifiée,
16:36 j'ai demandé immédiatement à récupérer la parole pour pouvoir l'annoncer à Aymeric Caron,
16:40 et lui dire "vos tentatives sont vaines, Israël est qualifiée pour la finale".
16:44 Ce matin, Romain Desarbes a posé la question à Agile Kepel
16:48 sur ce qu'il pensait de cette situation pour l'Eurovision,
16:52 et selon lui, ça rejoint ce qu'il se passe dans les universités.
16:55 Ça ressemble un petit peu à ce qui se passe dans les universités, d'une certaine manière,
17:01 parce que là, c'est dans le domaine de la chanson.
17:03 Ça concerne donc la jeunesse,
17:06 et on considère que quelqu'un, parce que cette jeune femme est de nationalité israélienne,
17:11 que je sache, elle n'a pas particulièrement fait de déclaration favorable à la politique de Bibi Netanyahou,
17:18 nécessairement doit être stigmatisé, interdit, rejeté.
17:22 Et évidemment, ça pose un grand nombre de problèmes
17:26 sur la conception qu'on se fait de la démocratie dans notre société.
17:30 C'est pour ça que les minorités, certes c'est des minorités agissantes,
17:35 mais c'est toujours les minorités agissantes qui ont eu le pouvoir sur les masses.
17:39 Vous reprenez la montée du calvinisme en Suisse, c'était des minorités agissantes,
17:43 elles ont été capables d'installer une dictature.
17:45 Vous reprenez la montée du nazisme en 1933, c'était des minorités agissantes,
17:48 effectivement dans les universités, c'est le cas.
17:51 On n'était quand même pas loin dans la presse aussi,
17:53 on a quand même eu un réveil parce qu'il y a eu cette alliance assez horrible
17:57 entre les wokistes et les islamistes qui a permis de dénaturer un peu le mouvement wokiste.
18:01 Mais s'il n'y avait pas eu cette alliance, parce que les wokistes, un peu béatement,
18:04 pensent que les islamistes font partie de ces dominés qui doivent être défendus,
18:07 je peux vous dire qu'aujourd'hui la presse française serait davantage longraînée qu'elle ne l'est par le wokisme.
18:12 Donc moi je me méfie énormément de ces minorités agissantes,
18:15 je suis pessimiste dans le constat, mais je suis effectivement optimiste dans les résolutions qu'on peut trouver,
18:20 parce qu'on sait les défendre quand il le faut,
18:22 et qu'il y a quand même une majorité de jeunes français qui ont envie de se sortir de tout cela.
18:25 Et on a vu aussi des responsables politiques à gauche, à l'extrême gauche,
18:29 sur notre sol, appelés au boycott et à l'exclusion de cet artiste Thomas.
18:35 Oui, on voit la gauche s'emparer de chaque occasion pour faire part de ses intentions antisémites,
18:41 et on peut être un peu inquiet aussi sur les Jeux Olympiques,
18:44 parce qu'on sait qu'il y aura une délégation israélienne aux Jeux Olympiques de Paris.
18:47 Quand on voit la mécanique de la haine se mettre en place pour l'Eurovision,
18:52 on va forcément assister à des dérives pour les Jeux Olympiques,
18:56 événement dont on rappelle que dans le passé il a déjà été la cible d'une attaque terroriste
19:01 contre déjà la délégation israélienne, c'était à Munich.
19:04 On est quand même sur une histoire qui est en train de se répéter et on a de quoi être inquiet.
19:09 Autre séquence qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux,
19:12 parce qu'il y a la haine, il y a aussi la bêtise.
19:15 Vous avez Marina Sati, 37 ans, qui est la candidate grecque à l'Eurovision,
19:19 qui fait mine pendant la conférence de presse, au moment où cette jeune femme israélienne va parler,
19:25 de s'endormir, regardez.
19:28 Présentez votre nom et votre maison de médias.
19:31 Laura Sheffly, qui a été la dernière à obtenir la Y-net.
19:35 Et félicitations, d'abord, vous nous avez rendu très heureux.
19:39 Comment vous vous sentez après atteindre la finale,
19:46 avec la situation en Israël, vous savez comment c'est ?
19:52 Je suis tellement émue par les émotions, c'est vraiment un honneur d'être ici, sur scène,
20:01 Emma Hassan ne fait pas pire, elle le fait avec des mots,
20:06 des mots qui sont bien plus durs que tout ça.
20:08 Ce qu'il faut juste dire, l'art c'est un mécanisme sublimatoire.
20:13 L'Eurovision a été créée dans un contexte de guerre froide,
20:16 pour précisément essayer de rassembler les nations autour de l'élévation par l'art.
20:22 Et ce qui se passe en Israël, comme ce qui se passe à Gaza,
20:25 c'est évidemment une abomination.
20:27 Mais ces gens-là n'ont ni la culture, ni l'expertise pour pouvoir moquer,
20:31 mais allègrement, une chanteuse, simplement parce qu'elle est israélienne.
20:36 Il y a une telle prégnance de l'antisémitisme, jusqu'au point d'en faire de la publicité,
20:43 qui est absolument, non seulement pornographique, mais en fait grotesque.
20:47 Je vous propose une autre séquence, et on quitte l'Eurovision pour revenir à la géopolitique.
20:52 Je voulais avoir votre avis à Arnaud Klarsfeld là-dessus.
20:55 Le sénateur républicain Litzigarham, de Caroline du Sud,
20:58 a interrogé hier le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin,
21:02 lors de l'audition de la Commission des finances du Sénat américain
21:05 sur la guerre entre Israël et le Hamas,
21:07 et sur le retard des livraisons d'armes américaines à Israël.
21:11 Regardez.
21:13 Si on remonte dans le temps, qu'on vous dit qu'on a deux bombes atomiques,
21:16 et on vous demande si on doit les larguer sur Hiroshima et Nagasaki, vous dites quoi ?
21:20 Vous savez, je pense que les autorités voulaient mettre un terme à la guerre.
21:24 Et que veut Israël ? Vous pensez que l'Iran veut tuer tous les juifs, s'il le pouvait ?
21:34 Vous pensez que le Hamas est sérieux, quand il dit qu'il récidivera autant de fois que nécessaire ?
21:38 Vous pensez qu'il le fera, s'il en est capable ?
21:42 Oui.
21:44 Vous pensez que le Hezbollah est une organisation terroriste,
21:47 qui s'attache elle aussi à la destruction de l'état juif ?
21:50 Oui, le Hezbollah est une organisation terroriste.
21:53 Bien. Ces dernières semaines, Israël a été frappé par l'Iran, par le Hezbollah, et le Hamas,
21:58 qui ont pour objectif commun sa destruction.
22:01 Et vous êtes en train de me dire que vous allez expliquer à Israël comment se défendre,
22:04 quelles armes ils peuvent utiliser ou non, alors que tout le monde autour d'eux veut exterminer les juifs ?
22:11 Vous êtes en train de me dire que si on arrête de leur fournir des armes,
22:14 dans ce combat existentiel pour la vie de l'état juif, ça n'enverra pas un message catastrophique ?
22:21 Est-ce que vous pensez toujours, Général Austin, que se retirer d'Afghanistan était une bonne idée ?
22:26 Je soutiens la présidence.
22:29 Je pense que c'était une décision désastreuse.
22:32 Si on cesse de donner les armes nécessaires pour détruire les ennemis de l'état d'Israël,
22:37 on en payera le prix. C'est obscène, c'est absurde.
22:40 Donner à Israël ce dont ils ont besoin pour combattre cette guerre, qu'ils ne peuvent pas se permettre de perdre.
22:46 C'est Hiroshima et Nagasaki gonflés au stéroïde.
22:51 Et je rappelle, Arnaud Karsel, que ça intervient dans un contexte où le président américain Joe Biden
22:55 a prévenu qu'il ne livrerait pas certaines armes à Israël, en particulier des obus d'artillerie.
23:01 Comment vous décodez la séquence qu'on vient de voir ?
23:04 Je ne sais pas si je suis très bon pour décoder.
23:06 En tous les cas, on voit bien le paradoxe.
23:09 C'est-à-dire qu'on interroge le secrétaire à la Défense.
23:12 Est-ce que vous seriez prêt aujourd'hui, en gros, à envoyer l'arme atomique sur Hiroshima et Nagasaki ?
23:19 Il répond oui, parce que ça a arrêté la guerre.
23:23 Mais les Américains n'ont pas prévenu les civils.
23:26 Il y a 15 000 morts civiles, mais Israël essaye de diminuer les pertes civiles.
23:33 C'est-à-dire qu'Israël prévient la population d'aller dans certains endroits.
23:38 Rien n'est jamais parfait.
23:39 Il doit y avoir des militaires qui sont méchants.
23:42 C'est possible.
23:43 Mais en tous les cas, Israël essaye de tuer le moins de civils possible.
23:48 Et là, il vous dit qu'il enverrait la bombe sur Nagasaki.
23:53 Israël est obligé.
23:54 C'est-à-dire que s'il veut rentrer, ils ont envoyé la bombe.
23:57 Pourquoi ils ont envoyé la bombe sur Hiroshima et Nagasaki ?
23:59 Pas par méchanceté, mais parce qu'ils voulaient préserver la vie de leurs soldats.
24:04 Ils ont fait le calcul.
24:06 Si on rentre au Japon, ils sont prêts à se défendre.
24:08 Ça va nous coter plusieurs centaines de milliers de soldats.
24:11 Israël, s'il rentre sans bombarder avant dans les endroits où les terroristes sont cachés,
24:16 il y aura des milliers de morts, des milliers de soldats qui mourront.
24:22 Donc, il demande aux civils de s'en aller.
24:24 Et après, ils combattent pour écraser les tunnels.
24:28 C'est une situation qui est paradoxale.
24:31 Et le parti démocrate Biden, il a le lest de l'aile gauche de son parti,
24:40 c'est-à-dire les wokistes, une partie des minorités agissantes qui détestent Israël.
24:46 Et il est obligé d'en prendre compte.
24:49 La publicité, on revient dans un instant.
24:52 Et encore une fois, c'est ce qu'on disait dès le début,
24:54 on n'est pas dans la contestation d'un gouvernement, dans ses manifestations.
24:59 Pas que, du moins.
25:00 On n'est pas dans l'empathie, que ce soit pour les victimes.
25:03 C'est la haine qui a alimenté ce qui a pu se passer ces dernières heures à Malmeux.
25:08 Et espérons que les prochaines heures se déroulent dans le calme.
25:11 La publicité, on revient dans un instant.
25:13 On reviendra sur une actualité intérieure avec notamment ces policiers
25:18 qui ont été attaqués au commissariat du 13e arrondissement de Paris.
25:20 A tout de suite pour la suite de l'heure des pros.
25:22 20h30 sur CNews, la suite de l'heure des pros de Maxime Thiebaud,
25:28 Jules Torres, Arnaud Clasfeld, Sabrina Medjeber et Thomas Bonnet.
25:32 Parlons de cette autre actualité dramatique ce vendredi.
25:36 La grande inquiétude pour les deux policiers grèvement blessés
25:39 hier soir dans le commissariat du 13e arrondissement de Paris.
25:43 C'est un gardé à vue qui s'est emparé de l'arme d'un des policiers
25:47 et qui a ouvert le feu.
25:49 L'un des deux policiers a toujours son pronostic vital engagé.
25:53 C'est un traumatisme pour les forces de l'ordre qui sont sur le terrain,
25:58 qui vivent cette situation comme elles ont pu vivre les précédents attentats malheureusement.
26:04 Retour sur les faits avec la rédaction de CNews.
26:08 Entre la vie et la mort, c'est l'état dans lequel se trouve toujours
26:11 l'un des deux policiers blessés dans la nuit de jeudi à vendredi
26:15 dans un commissariat parisien.
26:17 Il est plus de 22h, une équipe de police interpelle un individu
26:22 qui a agressé au cutter une femme de 73 ans.
26:25 Violent, l'individu est interpellé à l'aide d'un taser.
26:28 C'est une fois au commissariat que la situation dégénère.
26:31 Le préfet de police Laurent Nunez revient sur les faits.
26:34 Au moment où il soufflait à l'éthylotest, puisqu'il avait l'air manifestement excité,
26:39 peut-être sous l'emprise d'alcool, il a réussi à subtiliser les larmes d'un effectif
26:43 et à en faire usage. Il a été immédiatement neutralisé par les dix effectifs.
26:48 Atteint au thorax, l'homme est conduit à l'hôpital dans un état grave.
26:53 Trois enquêtes ont été ouvertes, dont une pour tentative de meurtre sur la femme,
26:58 une autre pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique.
27:02 Le suspect, inconnu de la police et de la justice, encoure la prison à perpétuité.
27:08 Avant de vous donner la parole, je voudrais qu'on écoute David-Olivier Reverdy,
27:13 qui est un responsable syndical, qui a pu rencontrer les policiers ce matin
27:17 du 13e arrondissement et qui a pu même échanger avec l'une des deux victimes.
27:22 C'est extrêmement difficile parce que psychologiquement c'est très dur.
27:28 Les collègues sont plutôt très choqués. Le commissariat c'est l'endroit
27:33 où on vient se protéger, où des victimes viennent se mettre à l'abri,
27:39 où tout un tas de personnes peuvent venir et c'est là où les policiers,
27:42 c'est leur base de vie, c'est là où les policiers travaillent,
27:45 c'est là où les policiers peuvent venir faire une pause,
27:48 c'est là où les policiers passent le plus clair de leur temps
27:50 et normalement c'est un sanctuaire un commissariat.
27:52 Et c'est vrai que ça rend les choses d'autant plus difficiles et d'autant plus choquantes
27:56 que les faits sont passés à l'intérieur même de ce commissariat.
27:59 Maxime Thibault, vous m'avez dit pendant la publicité,
28:02 c'est un commissariat que je connais bien, je rappelle que vous êtes avocat,
28:05 non pas que vous ayez été en garde à vue, j'imagine,
28:08 que vous n'étiez pas dans les geôles de ce commissariat-là,
28:11 mais on disait que le commissariat c'est un sanctuaire,
28:14 c'est normalement une forteresse pour les forces de l'ordre
28:17 et j'ai tout de suite pensé quand j'ai entendu cette information hier
28:20 à ce qui s'était passé à la préfecture de police de Paris.
28:23 Deux éléments différents, ce n'est pas terroriste évidemment,
28:28 mais bien sûr sur le côté sidération, choc à ce moment-là.
28:33 Bien sûr c'est une sidération en fait pour la grande famille judiciaire,
28:36 parce que que ce soit les policiers ou mes confrères,
28:38 on est amenés à aller faire des gardes à vue.
28:40 Moi je fais partie de la Défense pénale d'urgence du barreau de Paris,
28:43 donc on a appelé pour des gardes à vue et je suis déjà allé plusieurs fois
28:46 dans le commissariat du 13e, je connais quelques policiers,
28:49 on travaille avec eux, nous on assiste les gardes à vue,
28:52 eux posent leurs questions et font leurs auditions.
28:55 Effectivement hier soir j'ai eu une pensée pour les policiers
28:58 du commissariat du 13e, comme tous les policiers de Paris,
29:01 qui travaillent dans des conditions qui ne sont pas forcément tout le temps faciles,
29:04 parce qu'ils font des heures très longues, qu'ils ont énormément de boulot,
29:08 qu'on leur demande beaucoup de choses aussi,
29:10 et puis que voilà, peut-être un instant d'inattention, je ne sais quoi,
29:14 et le pire arrive, parce que c'est ça qui s'est produit.
29:17 On pourrait très bien se dire que c'est un fait divers,
29:19 mais la question de ceci, c'est le vrai fait majeur dans cette information
29:23 qui est malheureusement dramatique, c'est qu'on est dans la continuité
29:27 d'un contexte où pour les forces de l'ordre en Ocklesfeld,
29:30 vous avez des policiers qui partent le matin travailler
29:33 et qui de plus en plus se disent "je ne sais pas si je vais pouvoir rentrer ce soir,
29:36 retrouver ma famille". 5492 policiers ont été blessés par des violences en 2023,
29:43 c'est en moyenne 15 par jour.
29:45 Mais vous avez des responsables politiques qui préfèrent vous parler de violences policières.
29:49 Il faut être solidaire des policiers qui nous protègent
29:52 contre les islamistes et les voyous,
29:55 c'est donc une tragédie pour ces deux policiers qui ont été tués.
29:58 Maintenant, je ne connais pas les règles de sécurité dans les commissariats,
30:02 est-ce qu'il faut décharger l'arme ou pas, j'étais deux ans militaire,
30:06 j'ai été deux ans avec un M16 ou ce qu'on appelle un M4,
30:09 quand on rentrait sur la base, il fallait retirer le chargeur
30:15 et regarder dans le fusil automatique s'il restait une balle ou pas.
30:21 Bon, il y a une sorte de verrou sur le holster qui tient l'arme,
30:26 mais ça doit être facile à retirer,
30:30 donc ça a été un moment sans doute d'inattention,
30:33 on voit ça souvent dans les films.
30:35 Je vais vous dire, l'aspect technique de savoir si oui ou non la ceinture était bien mise,
30:41 si oui ou non le holster, comme vous dites, était bien calé,
30:44 si l'arme était chargée ou non,
30:47 on est là dans les éléments qui vont arriver dans les prochaines heures.
30:51 Moi, ce que je vois et ce que les policiers vivent au quotidien,
30:55 c'est que la peur a changé de course.
30:57 Il faut voir, dans ces conditions, il faudrait faire un tableau,
31:03 combien de policiers ont été tués en 2022,
31:06 combien ont été tués en 2012, combien ont été tués en 2002.
31:09 Pour les blessés, je viens de vous donner les chiffres,
31:11 c'est plus de 10% par rapport à l'année dernière, Sabrina Men.
31:13 Combien de policiers ont été tués en 2022 ?
31:15 En fait, il y a encore une fois une inversion de paradigme,
31:18 c'est-à-dire qu'on passe du monopole de la violence légitime détenue par l'État,
31:22 théorisé par Max Weber,
31:24 au monopole de la délinquance légitime.
31:26 Et à l'instar du terrorisme, vous avez aujourd'hui des attaques
31:30 qui sont menées personnellement contre les policiers,
31:33 comme vous avez des attaques coordonnées contre les commissariats
31:36 par le biais de tirs de mortier.
31:38 On a vu les feux d'artifice pendant les émeutes,
31:40 mais c'est continuel, c'est sporadique,
31:42 à travers l'ensemble du territoire métropolitain.
31:46 Donc oui, la police est une corporation qui est non seulement en danger
31:50 dans l'exercice de sa fonction,
31:52 mais également dans son existence personnelle.
31:55 Il faut savoir qu'il y a des noms de familles de policiers qui sont inscrits,
31:58 il y a des parents policiers qui refusent,
32:01 qui disent à leurs enfants de ne pas indiquer que les parents sont policiers
32:04 de peur des représailles.
32:06 Il y a des associations de femmes de policiers
32:08 qui se constituent pour défendre leurs époux,
32:10 parce que ce n'est pas simplement une dynamique et une vocation,
32:16 c'est également un danger existentiel permanent.
32:20 Lorsqu'on est policier aujourd'hui, c'est très difficile,
32:22 et malheureusement, c'est la dernière digue qu'il reste dans ce pays.
32:26 Je vous le dis, il y a en France des proto-États.
32:30 Vous allez à Pissevin, dans le quartier de Pissevin à Nîmes,
32:33 aujourd'hui les dealers ont leur propre police.
32:37 Ils la financent 9000 euros par mois.
32:39 On sait qu'il y a des territoires en France
32:42 où c'est une autre loi qui s'impose,
32:45 où les policiers n'ont absolument pas la possibilité d'y entrer.
32:48 Le premier clan rival, c'est l'État.
32:50 Je veux juste qu'on écoute Michael Taverne,
32:52 c'est un ancien policier devenu député,
32:54 député du Rassemblement National du Nord,
32:56 qui a pu réagir.
32:58 Vous savez, moi j'ai vu l'envers du décor, vous l'avez dit,
33:01 et aujourd'hui je suis en politique,
33:04 donc maintenant ma mission c'est de tout faire
33:06 pour que cela ne se reproduise pas.
33:08 Et pendant la loi d'orientation et de programmation
33:10 du ministère de l'Intérieur, j'avais justement déposé des amendements
33:12 pour augmenter les heures de formation des policiers,
33:14 hors le tir.
33:16 Parce que vous savez que la priorité de l'administration,
33:18 c'est le tir.
33:19 Alors que la Cour des comptes a rappelé
33:21 que le tir n'était pas suffisant dans la police nationale.
33:24 Il y a un policier sur trois en général
33:26 qui avait exécuté en tout cas ces trois tirs par an.
33:31 Voilà ce qu'on pouvait dire sur cette attaque
33:34 dans le 13e arrondissement,
33:36 dans le commissariat du 13e arrondissement.
33:38 Pensez évidemment aux forces de l'ordre,
33:40 en espérant qu'ils s'en sortent tous les deux.
33:43 Actualité judiciaire toujours complètement sous-traitée aujourd'hui,
33:46 c'est ce qui s'est passé à Reims dimanche dernier.
33:49 Vous avez un adolescent qui est enlevé et séquestré
33:52 des faits qui sont liés à une relation intime.
33:55 Vous me suivez avec une jeune fille.
33:57 Deux personnes sont interpellées.
33:59 Ça c'est ce qu'on sait à partir de jeudi.
34:02 Eh bien le procureur de Reims, de la République,
34:04 a tenu une conférence de presse ce matin.
34:06 On est sur un cadre absolument terrifiant.
34:08 C'est-à-dire qu'en fait, les deux personnes
34:10 qui ont été interpellées, qui ont été mises en examen,
34:12 c'est la mère et le grand frère de cette jeune fille
34:15 qui entretenait la relation avec le garçon de 16 ans.
34:18 Et les conditions dans lesquelles ils ont été traités,
34:23 c'est absolument abominable.
34:25 On est justement dans la question du crime d'honneur,
34:28 encore une fois.
34:29 Autre société, autre code, autre mœur.
34:31 Personne n'a traité ce sujet aujourd'hui.
34:34 CNews était la seule chaîne à donner
34:37 et à mettre en direct la conférence du procureur de Reims.
34:41 Voyez le sujet de la rédaction.
34:45 Dans le quartier de la Croix-Rouge, à Reims, dimanche soir,
34:48 un adolescent de 16 ans a été retrouvé errant sur la voie publique.
34:52 Le visage tuméfié, une fracture au nez et une plaie au couteau.
34:56 Le jeune homme avait été victime d'un guet-apens
34:58 de la part de la famille, de son ex-petit ami.
35:00 Et alors qu'il avait mis fin à son difficulté,
35:03 son problème particulier,
35:05 il avait reçu un message d'un ami qui lui demandait
35:07 de venir le rejoindre.
35:08 Il est arrivé sur place.
35:09 Quatre hommes qui étaient dans une Renault Clio sont sortis.
35:13 Il a été frappé tout le long, en tout cas d'après ses dires,
35:16 tout le long du trajet, à tel point qu'il a perdu connaissance
35:19 et que lorsqu'il s'est réveillé, il était au pied d'un immeuble.
35:25 Interrogé par les enquêteurs,
35:27 l'adolescent assure avoir reconnu la mère et le frère
35:29 de son ancienne petite amie,
35:31 une jeune fille qui avait été déclarée par sa famille
35:33 comme étant en vacances au Tchad au moment des faits.
35:36 L'adolescente était en réalité en fuite.
35:38 Elle s'est présentée dans la nuit de mardi à mercredi au commissariat.
35:41 Elle affirme avoir été violentée et séquestrée par sa mère et ses frères
35:45 qui auraient découvert sa relation amoureuse sur son téléphone,
35:48 comme nous l'explique le procureur.
35:50 La jeune fille a tenté de se jeter par la fenêtre,
35:54 a été rattrapée de justesse par son frère qui a nouveau la roué de coups.
35:58 La mère et le frère, porteurs d'un bracelet électronique
36:01 en raison de violences, reconnaissent avoir porté des coups
36:04 contre la jeune fille.
36:05 Le jeune homme a été placé en détention.
36:07 Ils sont suspectés d'enlèvement et de séquestration
36:09 sans libération volontaire ainsi que de violences aggravées.
36:12 Voilà pour les explications de Marie-Victoire Dieudonné.
36:15 Il s'avère que le grand frère était déjà connu des services de police
36:20 et de justice, qu'il avait déjà été condamné.
36:23 Il avait un bracelet électronique.
36:25 Voilà où on en est et cette situation nous fait penser bien évidemment
36:29 à cette affaire dramatique et chez M.Sedin à Vieilles-Richetillon.
36:35 Merci.
36:36 Pourquoi les médias n'en parlent pas ?
36:38 Parce que ça obligerait à poser des questions
36:40 qu'ils ne souhaitent pas forcément aborder.
36:42 Parce que derrière ces crimes d'honneur,
36:44 un crime d'honneur ça n'existe pas.
36:46 C'est comme la violence gratuite.
36:47 Aucune violence n'est gratuite, mais il n'y a aucun crime qui est d'honneur.
36:49 Mais ça obligerait à poser des questions de mœurs, des coutumes, des valeurs,
36:53 des couples mixtes par exemple.
36:56 Je ne sais pas, je n'ai pas tous les éléments de cette affaire,
37:00 mais on sait que dans l'affaire de chez M.Sedin,
37:03 il y avait évidemment un problème qui est évidemment en lien avec l'islam
37:08 et des familles qui aujourd'hui ne veulent plus partager cela
37:12 avec ce qu'on appelle des goyes.
37:15 C'est aussi simple que ça.
37:17 Et donc je pense que ça remet en question
37:21 ce tribalisme qu'on peut parfois voir dans certaines familles.
37:26 La tribalisation de la société, c'est comme ça que vous le voyez Maxime Thibault ?
37:29 Oui, c'est la question que je me posais en regardant votre reportage.
37:32 Je me disais, mais quel honneur culturel a été défendu ?
37:35 Parce qu'en fait, c'est ça.
37:36 J'aimerais bien savoir quel est le mobile derrière ce crime d'honneur.
37:40 Quelles sont les convictions profondes de cette famille ?
37:43 On ne le sait pas, votre reportage ne le dit pas.
37:45 On verra l'enquête, ce qu'elle déterminera.
37:47 Mais je suis intimement convaincu que la société multiculturelle
37:51 telle qu'elle se construit, qui s'éloigne en réalité du socle commun
37:55 et des lois qui font nos fondamentaux aujourd'hui,
37:58 chacun veut se faire justice en fonction des cultures
38:02 et des valeurs qu'il partage avec sa communauté.
38:04 Et à mon avis, on ne doit pas être très loin dans cette affaire.
38:06 Sujet, je le répète, absolument pas traité par les chaînes d'information.
38:09 J'ai vu des premiers articles dans la presse écrite cet après-midi
38:14 et notamment nos confrères du Parisien.
38:16 Actualité politique à présent, nouveau sondage pour les Européennes.
38:20 C'est simple, vous avez parlé tout à l'heure du Rassemblement national
38:24 Arnaud Klarsfeld, entre Valérie Ayé et Jordane Bardella,
38:28 c'est du simple au double aujourd'hui.
38:30 Et vous savez, il y a eu un grand débat la semaine dernière entre les deux.
38:33 Une semaine plus tard, Jordane Bardella gagne deux points
38:37 et Madame Ayé en perd un.
38:39 Thomas Bonnet, comment vous expliquez cette nouvelle...
38:43 Oui, c'est quasiment du simple au double, 31%, 16%.
38:46 Maintenant, Valérie Ayé, ça fait déjà un moment,
38:48 mais elle regarde plus derrière que devant,
38:49 parce que la dynamique, elle vient plutôt de son dos.
38:52 Le Parti socialiste qui pourrait dépasser la liste de la majorité présidentielle,
38:57 ce qui serait un séisme à l'échelle politique
38:59 si le parti de la majorité finissait troisième de ces élections européennes.
39:02 Alors, on verra s'il y aura un effet par rapport à l'investissement,
39:05 on le voit, du gouvernement ces derniers jours dans cette campagne,
39:08 notamment via Gabriel Attal, qui va aussi débattre avec Jordane Bardella.
39:11 Pour l'instant, cet effet, cette campagne ne décolle pas pour Valérie Ayé.
39:16 Non, mais ce qui est très intéressant, c'est de voir que le Rassemblement national
39:19 n'a jamais atteint ces scores-là. 31% c'est historique,
39:22 Jordane Bardella avait fait 23% en 2019,
39:25 donc rendez-vous compte de l'évolution.
39:27 Et c'est surtout ce qui est intéressant, c'est dans le détail du sondage,
39:30 c'est qu'aujourd'hui, l'ERN n'a plus de catégorie faible.
39:32 Ils sont bons chez les SESP+, chez les hommes, chez les femmes.
39:35 L'étrange d'âge, il est quasiment égaux sur toutes les tranches d'âge.
39:40 C'est vraiment ça qui est très intéressant.
39:42 Et en effet, Thomas l'a assez bien rappelé, Valérie Ayé,
39:44 elle est sous pression de Raphaël Églouxman.
39:46 Et c'est ce qu'elle n'a pas compris dans sa campagne, en fin de compte,
39:48 c'est qu'on la voit faire campagne contre la RN,
39:51 accepter les élections de mi-mandat proposées par Jordane Bardella.
39:54 - Est-ce qu'on la voit véritablement faire campagne ?
39:56 J'ai l'impression que ces derniers jours, vous avez le Premier ministre
39:59 qui est entré en piste, vous avez le Président de la République
40:02 qui a fait un discours de deux heures à la Sorbonne,
40:04 vous avez un débat qui devrait être le temps fort
40:08 des trois prochaines semaines entre Gabriel Attal et Jordane Bardella,
40:13 et donc on démonétise en quelque sorte Valérie Ayé.
40:16 Vous savez pour qui vous allez voter quand même ?
40:18 - Combien fait le Parti des animaux ?
40:21 - Le Parti animaliste ?
40:23 - Oui, bien sûr, vous avez raison.
40:25 - Ils étaient invités de l'Or des pros cette semaine.
40:27 - C'est un sujet qui va monter, parce que la défense des animaux
40:30 dans les sociétés occidentales, si l'Europe reste en paix,
40:33 si on ne rentre pas en guerre contre la Russie, évidemment,
40:36 parce qu'il y a des bombes atomiques qui nous tombent dessus,
40:39 le sort des animaux nous sera bien indifférent.
40:41 Mais si l'Europe continue à vivre en paix, le Parti animaliste,
40:45 c'est-à-dire la défense des animaux, prendra de plus en plus d'importance.
40:49 Pour les Européennes, c'est difficile.
40:51 Il faut être européen, parce que la France sans l'Europe,
40:57 c'est comme le village d'Astérix sans la potion magique.
41:00 L'Europe, c'est quand même, les gens doivent le comprendre,
41:04 assure une certaine prospérité.
41:06 Il y a des défauts, mais ça assure...
41:08 - On n'a pas vu le résultat, c'est difficile de voir ça ces 30 dernières années.
41:13 - Ça nous a assuré une certaine prospérité,
41:16 et ça nous rend plus forts économiquement.
41:19 Il faut aussi que chaque peuple puisse conserver son identité propre
41:24 au sein de cette Europe qui nous assure la sécurité et la prospérité.
41:30 Mais je suis inquiet aujourd'hui de voir l'Europe,
41:33 qui est censée nous assurer la paix,
41:36 être aussi vâte en guerre vis-à-vis de la Russie.
41:40 - En attendant, vous avez 91% des Français
41:43 qui se sentent en priorité français et pas européens.
41:48 La politique européiste de ces 30 dernières années,
41:52 c'est aussi possiblement l'échec de la prospérité,
41:56 de la sécurité, puisque la guerre est aux portes de l'Europe,
41:59 et des questions d'autorité avec le migratoire.
42:02 - Cette Europe ressemble plus aux Romains que à la potion magique.
42:05 Mais la potion magique serait peut-être l'Europe des Nations,
42:08 vécue par le général de Gaulle, et peut-être que depuis 50 ans,
42:11 on l'a un peu oubliée pour bureaucratiser tout ce système
42:14 et faire qu'il est inefficace.
42:16 Après, je suis d'accord avec vous sur le parti animaliste,
42:19 et c'est vrai que c'est la seule élection, l'élection européenne,
42:22 où des petites forces non politiques parviennent à sortir la tête de l'eau,
42:25 à se démarquer.
42:27 S'il y a un message à faire passer aux citoyens,
42:29 c'est d'aller voter, parce qu'il y a un seul tour,
42:31 et c'est le moment où on peut s'exprimer librement.
42:33 - On a commencé avec l'Eurovision et cette vague de haine
42:37 qui touche l'actrice, la chanteuse, pardonnez-moi, israélienne.
42:43 On finit avec l'Eurovision, mais avec une note un peu plus positive,
42:47 parce que si la chanteuse israélienne est favorite,
42:51 il y a un second favori, c'est Slimane.
42:53 C'est le chanteur français qui a surperformé hier lors des demi-finales.
42:59 Il y a une séquence exceptionnelle, je ne sais pas comment il fait,
43:02 je vais peut-être tenter le coup.
43:04 Il se met à quelques mètres du micro,
43:07 et il a une présence vocale tellement importante
43:09 qu'on l'entend, et on l'entend plutôt bien.
43:11 Regardez.
43:14 (cris et applaudissements)
43:17 (musique)
43:20 (musique)
43:24 (musique)
43:27 C'est toujours la même fin qui recommence,
43:30 Tu n'entends pas ma peine,
43:33 On en fait quoi ?
43:37 Est-ce que tu m'aimes ?
43:44 Est-ce que tu m'aimes ?
43:47 Est-ce que tu m'aimes ?
43:50 Est-ce que tu m'aimes,
43:55 Est-ce que tu m'aimes ?
44:01 Bon, on attend une victoire française depuis 47 ans.
44:03 Il y a 47 ans que pour l'instant la France n'est pas...
44:06 Mais c'est quand même plus de gueule que Taya Camoura.
44:08 Bah pourquoi ? Oui, peut-être, vous avez raison.
44:11 Mais en tous les cas, je suis impressionné par cette coffre.
44:14 Mais vous aussi vous avez du coffre, Eliott.
44:16 Oui, j'ai le coffre d'une voiture, mais pas grand chose de plus.
44:19 On peut être fier de notre représentant français à l'Eurovision,
44:21 ce qui n'est pas le cas toutes les années.
44:23 Je te chantais en français, vous avez dit ?
44:24 On peut être fier de notre représentant français à l'Eurovision,
44:26 ce qui n'est pas le cas toutes les années.
44:27 Je serais incapable de vous donner les cinq derniers.
44:29 La dernière, elle fait un doigt d'honneur inversé.
44:32 On l'appelle un torse.
44:34 Ah d'accord, merci pour l'information.
44:38 Il nous reste moins de deux minutes.
44:41 Une information est tombée pendant cette émission,
44:43 mais tout le monde la connaissait, c'est pour ça que je ne vous l'ai pas donnée.
44:45 Kélian Mbappé a décidé de quitter le Paris Saint-Germain.
44:48 Grande surprise.
44:50 Vous avez l'air triste, vous qui êtes fan des coulisses.
44:52 On le savait, c'est pas grave.
44:53 Il n'a pas donné la destination.
44:54 Non, vraiment, là aussi ce serait la grande, grande surprise.
44:58 J'avais vu d'ailleurs qu'Emmanuel Macron s'est entretenu avec son futur club, a priori.
45:01 Macron a dit cette semaine qu'il était en discussion avec le futur club d'Mbappé
45:05 pour le libérer pour les Jeux olympiques.
45:06 Moi, certaines sources analysées me disent qu'Emmanuel Macron s'est entretenu
45:10 avec Louis-Henriquet pour la compo de l'année prochaine.
45:12 C'est lui qui va faire le 11.
45:14 D'accord.
45:14 Donc on va voir.
45:16 Ah bah très bien informé, vous verrez.
45:17 Si, c'est le même résultat.
45:19 Il va peut-être jouer.
45:19 C'est ça les premières questions.
45:20 Il va peut-être même jouer numéro 9.
45:21 Vétérin, ouais.
45:22 Voilà.
45:23 Mais vous, on me dit dans l'oreillette que vous êtes fan de Bordeaux.
45:25 Ah oui, bah.
45:26 Oh là là, les temps sont durs.
45:27 Ah oui.
45:28 On a qu'un seul problème.
45:29 C'est la Ligue 2.
45:31 Ligue 2, ouais, tout à fait.
45:32 C'est très bien.
45:32 C'est un grand club historique.
45:33 Ah bah bien sûr.
45:34 Quand j'étais petit, il était en Ligue 1.
45:36 J'avais encore les yeux dans les années 80.
45:39 Mais même, c'est quand le dernier titre de Bordeaux ?
45:41 C'est avec Gourcuf.
45:42 2009.
45:42 2009 avec Gourcuf, bien sûr.
45:44 Moi, je suis pour Dijon.
45:45 Dijon.
45:46 Eh bah écoutez, félicitations.
45:48 Merci à tous les cinq.
45:49 C'était un plaisir d'être avec vous.
45:50 Merci à Benjamin Naud et Guillaume Lafarge qui ont préparé cette émission.
45:53 L'info se poursuit avec 16 disputes dans une seconde.
45:56 Et nous, on se retrouve demain matin.
45:57 À demain matin.
45:58 ♪ ♪ ♪

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