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00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans le salon de Futurof, l'émission pour commencer un
00:17épisode numéro 4 dédié aux retails médias. Deux semaines avant l'événement Futurof consacré
00:23au même sujet le 19 mars, un événement dont Boursorama est partenaire, ce qui peut interpeller
00:29et ce qui amène notamment aujourd'hui Benjamin Drocourt en face de moi. Bonjour Benjamin. Bonjour
00:34Clément. Alors vous êtes directeur Retail Media de Boursorama. On a vu dans les chiffres de
00:40l'observatoire EPUB d'Olivier Roheman et série Udecam qu'on a eu l'occasion de commenter sur
00:44l'épisode numéro 3 que le Retail Media connaissait toujours une croissance insolente. Comment est-ce
00:50que vous vous inscrivez justement dans cet essor, dans cette tendance ? C'est vrai qu'on voit que
00:56c'est un levier qui est en gros développement. On parle de la troisième vague du marketing
01:01digital après le search et le social. Ce qu'on constate c'est que c'est un marché qui est en
01:08train de se structurer. On voit pas mal d'acteurs qui émergent, il y a eu les retailers, on voit
01:13d'autres acteurs e-commerçants. Plus récemment on voit également ce qu'on appelle les Financial
01:18Media Networks dans lequel on s'inscrit, sur lequel on pourra revenir après. Je pense que
01:23du côté des marques on voit aussi également qu'il y a besoin un peu de s'organiser. On est un peu
01:28à cheval entre les départements marketing, commercial, data. On voit des offres qui évoluent
01:33pas mal. Donc ouais, marché très mouvant et puis surtout je pense durable. Et du coup les Financial
01:40Networks dont vous êtes un des représentants, quelles sont un peu les spécificités ? Comment
01:44Boursorama s'empare justement de cette tendance Retail Media ? Alors nous ça fait un peu plus de
01:48quatre ans qu'on a lancé une offre Retail. D'abord on a attendu d'avoir une base assez
01:53importante côté Boursobank. En fin 2020 on était autour des trois millions de clients. Donc on a
01:58décidé de lancer une plateforme d'avantage, une marketplace avec un positionnement un peu atypique
02:03autour du pouvoir d'achat. Il faut savoir que la raison d'être de Boursobank c'est de simplifier
02:07la banque, donner du pouvoir d'achat à ses clients et de leur permettre d'agir sur leur argent. Donc
02:12assez naturellement en fait on s'est drive vers ce type de mécanique. On avait 50 partenaires au
02:18lancement. On en a aujourd'hui plus de 150 avec des partenaires qui sont sélectionnés et qui doivent
02:24proposer des remises pour nos clients. Donc c'est vraiment le positionnement central de cette offre.
02:28Et depuis un peu plus d'un an maintenant on se concentre sur le développement des offres Retail
02:33Media pour nos partenaires en leur permettant d'émerger et de venir pouvoir avoir de la visibilité
02:39au sein de notre écosystème. Je pense que la force de Boursobank c'est qu'on avait tous les
02:44assets pour avoir une offre Retail Media. On a de la data qui est qualifiée, qui est unique. Que ce
02:50soit de la data avérée sur toute la partie un peu socio-démo, tout l'équipement bancaire. On a plus
02:54de 51 produits chez Boursobank donc ça peut être un peu les moments de vie de nos clients. On a
03:00également des transactionnels donc à la fois issus de la plateforme The Corner mais aussi des
03:03dépenses bancaires de nos clients avec la vision de l'ensemble du budget des foyers. En plus d'avoir
03:10cet asset data on a de nombreux points de contact puisque on est dans le quotidien des Français,
03:14nos clients nous utilisent beaucoup. On a plus de 70 millions de visites chaque mois sur notre
03:19appui bancaire. Donc des points de contact en plus 100% logués. Ce qui fait qu'ajouter à ça
03:24l'expertise aussi de la régie. Ça fait plus de 20 ans qu'on a une régie intégrée chez Boursorama
03:29et c'est ce qui nous a permis assez naturellement d'émerger vers ce type de levier. Avec un site
03:35média aussi qui fait plus de 5 millions de visiteurs uniques c'est ça ? Exactement, 40 millions de visites
03:40par mois, 5 millions de visiteurs uniques donc c'est notre positionnement un peu atypique banque et
03:44média qui nous permet de couvrir l'ensemble du funnel du coup pour nos marques partenaires. Et là
03:48ces marques partenaires donc c'est pas forcément que les partenaires de The Corner ou c'est en
03:52effet finalement un dérivé de The Corner ? Alors sur la partie médias on a coupé tout ce qui
03:59était vente indirecte en été 2023 donc ça fait un peu plus d'un an et demi. Donc aujourd'hui on se
04:03concentre sur des partenariats vraiment directs avec les marques et leurs agences. Côté Boursobank
04:08sur notre offre E-Tel Média c'est pour l'instant réservé uniquement aux partenaires donc il y en a
04:12un peu plus de 150 comme je disais de la marque Apple et The Corner qui peuvent activer des
04:16campagnes, activer la donnée pour pouvoir émerger et puis déclencher des intentions d'achat ou en tout
04:23cas favoriser les investissements auprès de ces marques. Combien de clients justement aussi
04:29sont actifs via The Corner ? Boursobank c'est aujourd'hui plus de 7 millions de clients donc
04:34on a fait 4 millions de nouveaux clients en l'espace de quatre ans. On a à date 850 000 clients qui
04:41sont utilisateurs de The Corner, on est aujourd'hui à peu près à 30-40 000 nouveaux utilisateurs
04:45chaque mois et donc voilà on continue à se développer et ces 850 000 utilisateurs on fait
04:53sur 2024 400 millions d'euros de transactions donc ça commence à peser, à être important. Via The
04:58Corner ? Uniquement via The Corner exactement. Et sur l'activité Retail Media en tant que telle,
05:03qu'est ce que ça pèse vous dans votre activité chez Boursobank et Boursorama ? Aujourd'hui c'est
05:08vrai que la régie elle a complètement on va dire shifté du média un peu traditionnel,
05:13je le disais on a arrêté l'open auction pour se concentrer sur des partenaires directs avec
05:16Emart donc forcément c'est une perte assez sèche de revenus mais qui sont assumés,
05:21qui sont plus que compensés à travers justement cette nouvelle offre et qui pour coup elle est en
05:26croissance alors que la partie média était plutôt en train de stagner voire de baisser
05:29légèrement. Et par rapport à votre roadmap 2025, quels sont les enjeux que vous avez coché pour
05:36cette année ? On a beaucoup parlé de on-site, est-ce qu'il y a vocation justement à faire aussi
05:41du off-site et à aller utiliser cette donnée financière dont vous disposez auprès de vos
05:45partenaires sur d'autres environnements ? Alors pour le coup nous aujourd'hui on se concentre
05:48uniquement sur du on-site, on a la chance d'avoir énormément de points de contact comme je disais
05:52tout à l'heure et plus de 70 millions de visites sur l'appli bancaire ce qui nous permet de pouvoir
05:57retoucher nos clients directement dans nos environnements y compris sur The Corner donc
06:02on se concentre sur le on-site. Au niveau des enjeux 2025, il y en a plusieurs, il y a continuer
06:08à faire connaître et adopter The Corner auprès d'une plus grande partie de nos clients et ensuite
06:12mieux exploiter la data donc mettre à disposition de nos partenaires tout en gardant la main et le
06:18contrôle sur ce qui se passe pour des insights, leur apporter des études pour démontrer les
06:23comportements d'achat, quels sont les autres enseignes qui sont achetées, les incréments de
06:27ventes que ça peut générer, également mieux activer la data pour nos clients en travaillant
06:32potentiellement sur un moteur de recommandation pour pouvoir proposer des offres personnalisées
06:36en fonction du profil des clients, voilà ça va être principalement ça nos enjeux sur 2025.
06:41Et sur ce qu'on entend par rapport à ce qui structure aussi un petit peu le secteur sur
06:45tous les enjeux de standardisation, de transparence de la mesure ou encore d'innovation en termes de
06:50format, quel regard vous portez sur ces grandes questions ? Alors nous comme souvent chez Boursot
06:54Bank on est assez atypique, en fait on n'a pas trop d'enjeux sur la standard de la mesure, on n'est
07:01pas trop challengé dans la mesure où tous les parcours qu'on a fait sont soit intégrés, soit
07:05dédiés au client Boursot Bank, donc quand j'arrive sur un site de voyage par exemple il est dédié au
07:09client Boursot Bank, on voit tout de suite les ventes qui sont générées, dès qu'on active des
07:12campagnes pour les clients on voit forcément l'incrément et l'uplist que ça peut générer,
07:16donc là dessus on est assez moins impacté et du coup on profite de tous nos formats qui sont
07:21à disposition dans l'appli Banker, que ce soit du display, des formats sponsorisés et aussi du
07:25marketing direct. Super, on aura l'occasion d'en apprendre plus et de revenir en détail sur ces
07:30différents points donc le 19 mars à l'occasion du Future of Retail Media, merci beaucoup Benjamin
07:35d'avoir accepté notre invitation. Avec plaisir, merci beaucoup. Et nous on se retrouve tout de
07:39suite en plateau avec nos autres invités pour continuer à parler des enjeux Retail Media,
07:43à tout de suite. Et on se retrouve donc sur le plateau de Future of l'émission avec comme
07:53toujours des invités exceptionnels, ils sont venus tous les deux à vélo, donc en effet comme le
07:58disait Philippe Bauché, une émission carbone free, merci donc d'être avec nous Philippe Bauché,
08:05Head of Digital Marketing, Data, Research, Adressable TV et Innovation chez TF1 Publicités,
08:11qu'on peut résumer par ? Directeur Marketing Adjoint chez TF1 Publicités. C'est plus simple,
08:15mais voilà je me suis dit allez ça sera mon épreuve de coach à moi en vélo. Et à ma droite Estelle
08:21de Créraves, bonjour Estelle, Managing Director France de Criteo. Oui c'est plus court. Merci
08:26d'être tous les deux avec nous donc pour continuer cette émission consacrée au Retail Media,
08:31à son actualité et à ses enjeux, lors de l'épisode précédent sur l'actualité du mois
08:37de février nous avions eu l'occasion de revenir sur les résultats de l'observatoire EPUB Oliver
08:42Wiman, SRI et UDECAM, des résultats qui j'imagine vont vous satisfaire Philippe,
08:48puisqu'il montre quand même une forte croissance de la vidéo et plus spécifiquement des acteurs
08:52bivodes, en tout cas des broadcasters et plus 33%, mais on aura l'occasion d'y revenir. Ce qui nous
08:58intéresse c'est le Retail Media, là aussi en croissance avec notamment plus 14%, c'est 11% de
09:07la publicité digitale, 1,22 milliards d'euros en 2024. Peut-être pour commencer, voilà il y a
09:15énormément de sujets qui découlent bien sûr du Retail Media, énormément d'effervescence autour
09:19de ce secteur, mais en quoi c'est vraiment prépondérant et structurant selon vous depuis
09:24ces deux dernières années ? Tu veux répondre Philippe ? Oui, comme vous l'avez dit, donc là
09:32les résultats de l'EPUB sont bon pour le Retail Media, 14% c'est la croissance du marché et dans
09:38le Retail Media on distingue deux volets, il y a 72% ce sont le search et 28% donc c'est le
09:44display. Et c'est vrai qu'il y a eu un essor du Retail Media ces dernières années, la plupart,
09:50il y a 75% des retailers et des commerçants qui sont équipés d'une offre en display,
09:55en sponsor product, en off-site et c'est parce qu'ils se sont rendus compte qu'ils étaient au
10:00plus près du consommateur et qu'ils pouvaient jusqu'au moment de l'achat et donc maintenant
10:04on voit que les performances sont là et donc ça ça plaît aux annonceurs donc c'est même
10:09crucial pour les annonceurs et les agences parce que les performances des campagnes en Retail
10:13Media sont de 30% supérieures aux autres leviers digitaux et puis il y a aussi surtout les données
10:19force partie des retailers donc ça c'est surtout avec l'annonce progressive de la fin des cookies,
10:28là on s'en rend compte que c'est des données qui permettent d'avoir des campagnes hyper ciblées,
10:32très précises et il y a une étude de l'IAB Europe, je crois que c'est Benoît Cetif de 55
10:38qui l'a donné récemment, il y a 90% des acheteurs médias qui sont très attirés par ces données et
10:43donc ça montre bien qu'il y a quelque chose à faire là dessus et donc c'est pour ça il y a
10:46précision, performance parce qu'en plus on peut voir en temps réel comment une campagne fonctionne,
10:51on peut faire des changements pour maximiser l'impact donc il y a précision, performance et
10:55puissance donc voilà c'est pour ça que ça prend cette ampleur. Un cocktail qui a de quoi séduire
10:59pas que les annonceurs, les éditeurs aussi également j'imagine Philippe, est-ce que dans
11:04l'épisode précédent finalement on avait parlé du Retail Media comme la troisième révolution du
11:08marketing digital après le search et après le social, est-ce que c'est correct, est-ce que vous
11:13inscrivez là dedans ? Oui moi je vois une révolution dans la révolution qui est je pense
11:19une combinaison qui va être particulièrement séduisante qui est le fait d'associer Data
11:24Retail et CTV, on va avoir ce cocktail qui va être d'autant plus performant qu'on va pouvoir
11:31travailler et tous les éléments qu'évoquait Estelle de ciblage, de data first party, de données au
11:38plus proche des consommateurs et des acheteurs combinés avec une exposition vidéo en CTV et je
11:45pense que cette combinaison des deux c'est une des principales révolutions et si on décrypte un peu
11:49l'observatoire de l'e-pub c'est ce qu'on voit aussi parmi les leviers en plus forte croissance on va
11:55retrouver la vidéo et la CTV et la CTV elle est driveée aussi par une capacité de ciblage first
12:01party et de Data Retail. Alors des environnements après il faut bien en parler aussi sur lesquels
12:06il y a un acteur qui est quand même prépondérant il s'agit d'Amazon lors de la restitution des
12:10résultats de l'observatoire e-pub, il avait été évoqué que Amazon drainait 75% des investissements
12:19en Retail Media donc il y a une prédominance qui est quand même assez importante et qui risque de
12:24se renforcer avec le lancement de Retail Ads Services si on doit rentrer dans la partie
12:27vraiment de commentaires de l'actualité avec la volonté de proposer aux distributeurs sa solution
12:33qu'est ce que ça va séduire des distributeurs selon vous qui seraient ces types qui ne sont
12:40peut-être pas encore équipés, comment est-ce que ça va impacter le marché selon vous ?
12:44Ce qu'on voit c'est qu'en fin de compte le marché du Retail Media, l'écosystème est en
12:48évolution permanente et que tous les acteurs de la tech ont un rôle à jouer parce qu'il faut
12:55aller vers de la simplification, la simplification de l'achat, de la vente, il faut donner aussi leur
13:00données et accès à des plateformes qui vont leur permettre d'optimiser leur performance tout en
13:05conservant, moi je pense que c'est hyper important, tout en conservant la maîtrise totale de leurs
13:10actifs digitaux et de leurs données donc c'est sûr que les acteurs comme Criteo, on en fait
13:17partie, on doit aller vers la simplification de l'achat et de la vente média et aussi donner
13:23accès à des plateformes qui vont permettre de cumuler activation, insight, mesure tout en
13:30conservant, comme je le disais, le contrôle des inventaires et des données donc ça c'est
13:34important et donc c'est pour ça que nous Criteo, on a une plateforme qui est
13:39complètement ouverte, complètement flexible, que ce soit pour les annonceurs, pour les retailers et
13:44donc c'est pour ça que nous on considère que les retailers doivent garder le contrôle et donc je
13:50pense que c'est ça, comme vous avez dû le voir récemment, on a été choisi par coopérative U pour
13:56optimiser, structurer leur écosystème publicitaire et donc c'est là, coopérative U a
14:04beaucoup aimé qu'on dise ça reste votre écosystème, c'est à dire que nous on va vous permettre de
14:09vous développer, d'innover, de commercialiser vos inventaires mais c'est vous qui les garderez, votre
14:16audience et vous qui garderez la main là dessus. Donc ça aussi une annonce qui a aiguillé le mois
14:21de février sur ce partenariat avec coopérative U, le numéro 4 français, 5% de son activité
14:29en ligne, quelles sont un petit peu les perspectives justement de cette collaboration ? Là on fait
14:35compte, nous on a été choisi par coopérative U à la fois pour notre expertise technologique et notre
14:41expertise commerciale, donc on va leur permettre de structurer leur offre et on va permettre aussi
14:48aux marques de toucher la bonne audience au bon moment sur le bon canal de distribution.
14:54On voit donc maintenant la plupart des GSA, toutes les GSA sont équipées, sont des acteurs de ce
14:59marché retail média, on voit qu'on a eu l'occasion avec l'interview justement de Boursorama,
15:04il y a encore du chemin à faire aussi chez d'autres acteurs, chez les spécialistes, toujours donc dans
15:11l'idée aussi de proposer des alternatives à Amazon, on est sur une phase peut-être vous évoquiez
15:16celle de consolidation, de simplification, il faut aussi regarder peut-être l'actualité de fin 2024
15:22dans ce cadre là avec le rapprochement entre Values et Infinity, avec Infinity même qui devient
15:28une filiale à 100% des mousquetaires, qu'est-ce que ça dit de l'évolution du marché ? Vous, comment
15:33Philippe, vous êtes des partenaires avec la plupart de ces acteurs, qu'est-ce que ça vous
15:37inspire ? Nous TF1, on est un acteur du retail média au travers de nos partenariats data,
15:43on agrège et on travaille avec aujourd'hui neuf, bientôt dix enseignes, donc ça va de Monoprix,
15:52Casino, Franprix, Carrefour sur la télé segmentée, Cédiscount, Fnac, Darty, etc. Donc c'est pas si
16:01simple de travailler avec tous ces acteurs là, je pense que c'est aussi le même feedback un peu
16:06des annonceurs qu'on entend aussi sur, j'allais dire, une certaine fragmentation du retail média.
16:11Nous on est plutôt intéressés pour justement voir des formes de consolidation, simplification
16:18des flux, simplification des matchings de données, parce que toutes ces activations pour qu'elles
16:23puissent fonctionner quand vous lancez en streaming votre Koh Lanta ou votre Danse avec les Stars et
16:29que la publicité s'active sur un ciblage retail, il faut qu'il y ait eu un matching consenti entre
16:36un utilisateur TF1 Plus logué avec notre GraphID, avec une carte de fidélité ou un compte Drive
16:42d'un acteur retail. Ça se fait, ça se fait même très bien, mais c'est assez lourd à mettre en place et
16:52en effet je pense que si en plus on multiplie tout ça par des nomenclatures qui ne sont pas
16:58toujours simples et pas toujours unifiées, il y a un intérêt à aller vers une forme de simplification
17:03de ce marché retail pour en tirer le maximum, parce que comme on l'a vu avec l'observatoire de
17:08l'EPUB, il y a encore un très très gros potentiel, en particulier off-site, sur la partie retail.
17:14Oui, on va en parler en effet dans le décryptage des enjeux et des tendances en tout cas qui vont
17:19émailler 2025 sur ce sujet-là, mais on retient en effet cette complexité et Benjamin Drocourt
17:26tout à l'heure en parlait aussi, même en interne chez les annonceurs, il y a encore une structuration
17:31des équipes à mener, donc ils attendent aussi à ce qu'il y ait une simplification en face.
17:37Oui, pardon, mais parce que là, toi tu parlais autour de la CTV, mais même c'est un casse-tête
17:41opérationnel et technique pour toutes les agences, tous les annonceurs, parce qu'il y a beaucoup
17:46beaucoup d'acteurs retail-médias, donc ils ont chacun leur format, leur spécificité technique,
17:52leur mesure de reporting, enfin voilà, donc c'est une fonte de jungle quand même, donc il faut
17:56réussir à se... On va en parler, ça justement, il y a des listes de travail justement pour essayer
18:01d'apporter, ça j'imagine que ça va être une des priorités peut-être pour 2025, mais avant ça,
18:05avant d'ouvrir cette séquence décryptage, une autre actu aussi, et comme ça on aura bouclé le
18:10tour des actu, mais il y a eu les premières certifications par le CESP, notamment d'Infinity
18:16et de Retailing, ça aussi j'imagine que c'est une attente aussi, voilà, dans la lignée de ce que
18:21vous venez de dire du marché, ces certifications. Moi je trouve que c'est très positif, c'est
18:26positif parce que justement le marché du retail-médias se structure, c'est logique qu'on
18:32aille chercher des certifications et des certifications par des partenaires tiers type le CESP, je pense
18:38que ça va dans le bon sens pour les annonceurs, ça va dans le bon sens aussi pour nous, puisque
18:41en tant que partenaire de ces entreprises, c'est évidemment très valorisant de voir que la qualité
18:47de leur data, la qualité de leur reporting, de leur bilan de campagne est saluée, moi je trouve
18:52que ça va dans le sens justement de retail-médias qui se structurent sur le marché français,
18:57donc et c'est très bien que le CESP soit à la manœuvre. Et vous côté Friteo, je crois que vous
19:05êtes MRC, vous avez été sacrifié par le MRC. Donc nous on est, comme le dit Philippe, je pense que
19:11c'est un sentiment qui est partagé, nous on veut aller vers une unification, que ce soient les mêmes
19:14mesures partout pour pouvoir, qu'il y ait les mêmes analyses de performance, et nous ça fait plus
19:20d'un an maintenant qu'on a l'accréditation MRC, donc c'est un standard international, donc ce
19:26qui montre que nos performances, donc impressions et clics, sont standardisées et sont reconnues
19:33comme telles, et surtout aussi on peut identifier et mettre de côté tout le trafic non valide,
19:39voilà donc ça c'est un plus, et c'est vrai que c'est une certification, donc ça montre la qualité
19:44du travail et des campagnes. Attention peut-être aussi qu'il y ait un empilement de certifications
19:50et que ça ne brûle pas le message, quelles sont un peu les différences avec les certifications
19:54à la CESP ? Alors là le CESP, je sais pas ce qu'a fait Retail Link. Non on va dire que le CESP,
20:01on va être franco-français, le MRC c'est international, dans la philosophie les deux
20:09sont très proches, les deux sont très pointilleux, donc c'est pas des petites certifications. Le MRC
20:17notamment aux US, il y a des très grands acteurs qui ont perdu leur accréditation MRC, le MRC n'a
20:21aucune hésitation, c'est un organe indépendant, donc moi je pense que que ce soit MRC ou CESP,
20:29comme je le dis, il faut en avoir conscience, ce ne sont pas des petites certifications,
20:34il y a un vrai gros boulot d'audit à chaque fois par ces organes et comme je dis, ça va dans le
20:41bon sens, c'est quand même mieux pour le marché, mieux pour les annonceurs, mieux pour nous
20:46partenaires médias. Et puis comme le dit Philippe, c'est pas une accréditation à vie, c'est-à-dire
20:50qu'à chaque fois il faut montrer pas de blanche. Je vous propose de conclure cette page d'actualité,
20:56à moins que vous ayez encore des choses peut-être à vouloir partager avec nous pour aborder la
21:01séquence décryptage. On va avoir la vision franco-française, mais aussi quand même embrasser
21:07tous les enjeux du retail media à l'international, après un rapide jingle.
21:16Allez, on est de retour, on a eu l'occasion déjà sur la partie actualité d'évoquer les grandes
21:21lignes, en tout cas les grands enjeux qu'il pouvait y avoir sur 2025 avec cette simplification,
21:26avec l'adoption au final de standards. On va continuer à évoquer ces sujets et on va
21:32notamment ouvrir ça au développement off-site et notamment en CTV, ou encore à l'utilisation
21:36d'IA par exemple. Comment est-ce que vous hiérarchisez un petit peu les grandes
21:41priorités pour le retail media en 2025 ? Les grandes priorités, waouh.
21:47C'est justement une priorité pour cette année. On a déjà parlé de la
21:55simplification, je pense que tout ce qui est collaboration, arriver à des standards,
21:59ce n'est pas juste des buzzwords, c'est vraiment un besoin parce que ça peut être
22:02contre-intuitif pour un retailer, parce que tout à l'heure on disait que c'était important
22:06qu'ils gardent le contrôle sur leurs inventaires. Mais au contraire, si on arrive à harmoniser les
22:11standards, les mesures, il y aura plus d'investissements parce que les achats médias
22:15seront facilités, parce que pour le moment, un acheteur média fait face à plein de plateformes.
22:21Et donc ça, je pense que oui, la collaboration, la simplification, c'est important.
22:25Et c'est là où est-ce que ça pèche justement ? C'est sur la façon de mesurer les incréments,
22:29c'est les fenêtres d'attribution, c'est les capillailles en général qui sont utilisées,
22:34qui distinguent entre les acteurs ? Oui, rien n'est harmonisé. C'est-à-dire qu'il y a l'IAB,
22:40l'Alliance Digitale en France, qui a fait des livres blancs sur le sujet. Mais c'est encore,
22:45chaque plateforme a sa propre mesure et son propre système de reporting. Et puis là,
22:51si on parle du on-site, après, il y a aussi toutes les campagnes off-site. Et donc là,
22:56on n'a pas... C'est assez rare d'avoir une vision holistique de toutes les campagnes. Parce qu'un
23:01retaileur, par exemple, peut avoir trois plateformes. Il peut avoir une techno pour
23:05son on-site, une autre pour le display, une pour le sponsor product, une pour toutes les
23:10campagnes off-site. Donc là, on n'a pas une vision holistique de toutes les campagnes. Et après,
23:14c'est dur de réconcilier les performances. Et par quoi ça passe alors à essayer de gommer
23:20ces difficultés ? Donc ça va être une certification, que tout le monde soit certifié de la même
23:23manière ? Oui, mais il y a aussi, ça peut être aussi, il y a des plateformes... Je parlais de
23:29Criteo et ça tombe bien. C'est-à-dire que Criteo, nous, on a une plateforme qui est agnostique,
23:36qui est souple et surtout qui fait du display, du sponsor product, du off-site. Et donc là,
23:41on peut avoir vraiment une vision holistique et arriver à tout réconcilier. Comment est-ce que
23:45vous répondez à ces enjeux, justement, chez TF1 ? Est-ce que vous êtes concerné aussi ? Parce
23:50que, bon, aussi, vous avez des reportings, vous avez un certain nombre de choses dans
23:53le cadre des campagnes qui sont menées avec de la données Wikimedia. Oui, tout à fait. Tout à
23:57fait. Nous, à Jaïr, le premier rôle qu'on a, comme je dis modestement, TF1 n'était pas
24:03forcément à l'origine un acteur du Wikimedia et on l'est devenu par notre capacité d'agrégation
24:09de partenariats data. Et donc, en fait, j'allais dire, mon premier levier de simplification,
24:14c'est d'agréger verticale par verticale les meilleurs providers de data, évidemment dans
24:21le respect le plus strict des consentements du RGPD et de pouvoir proposer à mes annonceurs,
24:28quelle que soit leur verticale, que ce soit high-tech, food, hygiène, beauté ou j'allais
24:36dire tout ce qui va être produit brun, produit blanc, d'être capable de dire j'ai les bons
24:41segments de data qui sont matchés avec mes audiences et tu peux les activer partout sur
24:45TF1 Plus et en téléségmenté. J'allais dire, mon premier levier de simplification que je peux
24:52faire, c'est d'essayer d'agréger les bonnes offres pour mes différents annonceurs. Ça,
24:57c'est mon premier levier. Mon deuxième levier, c'est de faciliter l'activation en CTV. Et ça,
25:02c'est comme je disais, cette combinaison Data Retail et CTV, elle est magique. Elle est magique
25:09parce que c'est la publicité en plein écran, au milieu du salon, qui va être non plus ciblée
25:15sur un traditionnel 25-49 ans ou un ciblage programme, mais qui va être directement associée
25:21à une carte de fidélité ou un compte en ligne. Et ensuite, c'est le résultat des campagnes,
25:26une ligne qui fait foi et qui permet de... Exactement. Là où on va s'appuyer sur les
25:30retailers parce que nous, on n'a pas vocation et qu'on n'a pas l'accès à la donnée, ce que
25:35c'est Estelle. Chaque retailer, évidemment, et c'est normal, est jaloux de la propriété de ses
25:40données. Et c'est là où la standardisation, la certification qu'on évoquait, la standardisation,
25:45elle est importante pour les annonceurs. Quand nous, on va voir un annonceur du foot pour lui
25:50dire, je te propose de mesurer le cliff sur les ventes de ta campagne sur TF1+, c'est important
25:57qu'il puisse, un, avoir confiance, que deux, il retrouve des KPI qui sont normés et que trois,
26:05tout ça puisse se faire dans des délais et des coûts raisonnables. Voilà, ça va être mes
26:10grands chevaux de bataille, mais le premier élément, comme je disais, agréger les bonnes
26:14sources de data pour donner un... Maintenant, aujourd'hui, sur TF1+, on va proposer 1 400
26:20segments de ciblage, donc on est bien au-delà des, j'allais dire, traditionnels ciblages socio-démo,
26:26et le retail nous en a apporté énormément. Et puis, la mesure derrière est aussi un gros,
26:34gros enjeu pour les agences, les annonceurs, avec en plus les problématiques d'organisation,
26:40que tu soulevais, côté buy-side, qui je pense peut être aussi un beau sujet 2025,
26:46pas tant chez nous que côté buy-side. Ça aussi, bon, il y a un travail, j'imagine,
26:52après d'accompagnement aussi que vous pouvez mener. Ça, c'est un sujet sur le off-site en
26:57général. Est-ce qu'il y a d'autres tendances ? La vidéo, en effet, la CTV, c'est quand même
27:01un des terrains de jeu assez intéressant. Est-ce que 2025, il y a d'autres choses que
27:06vous surveillez, de ce point de vue-là ? C'est sûr que le retail media, donc là,
27:11le retail media, c'est mettre de la publicité sur les assets, notamment digitaux, des retaileurs,
27:15et donc ce sont des... Il y a une capacité limitée, parce que ce qu'un retaileur va privilégier,
27:21c'est aussi l'expérience utilisateur, c'est un site e-commerce, donc il ne faut pas mettre des
27:24publicités dans tous les sens. Donc, Philippe et moi, on est quand même... C'est un moment qu'on
27:27est dans la pub et on a vu... Je trouve qu'on a beaucoup appris. Avant, il y avait des formats
27:32dans tous les sens. Là, sur les sites des retaileurs, ce n'est pas possible. Du coup,
27:36il faut faire de l'off-site. Et ce qui est bien dans l'off-site, c'est qu'on peut suivre le
27:40consommateur tout le long de son parcours, même au moment de la découverte, avant même qu'il soit
27:46sur un site retaileur. Et donc là, tout à l'heure, vous disiez que vous en aviez parlé avec Boursorama,
27:52donc tout commerce devient média et tout média devient commerce. Donc, c'est là où l'off-site va
27:58être démultiplié dans les semaines, les mois qui viennent.
28:04Quel que soit le média. Je rebondis sur ce que vous disiez, justement, sur des
28:08préoccupations majeures des commerçants. C'est quand même l'expérience utilisateur et leur
28:12parcours d'achat. Là-dessus, peut-être l'occasion de parler de l'IA aussi et de l'intérêt de l'IA
28:15pour le retail média. Je sais que, Théo, vous avez un lab depuis des années qui travaille
28:20énormément sur ces sujets d'IA pour optimiser justement la pression publicitaire ou aller
28:25faire de la suggestion, etc. Comment est-ce que l'IA, ça reste aussi un des enjeux ? On en a parlé
28:29énormément dans l'épisode précédent, puisque voilà, avec l'actualité qu'il y a eu en ce mois
28:34de février, ça reste un enjeu aussi pour le retail média ? Oui, c'est crucial. Et tout à l'heure,
28:40on parlait de buzzwords. C'est sûr que là, tout le monde parle de l'intelligence artificielle,
28:44tout le monde fait de l'intelligence artificielle. Mais l'IA, ça permet à la fois de faire de
28:50l'hyperpersonnalisation, ça permet de cibler, ça permet d'optimiser. Mais ça va au-delà aussi.
28:56Donc, l'IA, ça ne va pas se substituer à la créativité de l'être humain, mais je crois que ça
29:01va l'amplifier. Et donc, nous, je vais vous donner deux exemples. On a des formats qu'on appelle
29:07conversationnels. Donc, ça, c'est des formats publicitaires qu'on va mettre dans le chat bot.
29:10Et l'algorithme va regarder la conversation qui se fait, il va mettre des formats publicitaires,
29:16pousser des produits qui seront liés à la conversation en temps réel. Et il y a aussi
29:21l'IA générative. Donc là, c'est complètement bluffant parce qu'à partir d'une image,
29:26on peut créer une vidéo, on peut changer le fonds hyper rapidement sans qu'il y ait vraiment de gros
29:31coûts pour l'adapter au contexte, etc. Donc, l'IA, c'est vraiment à la fois, c'est de l'optimisation,
29:38mais ça va bien au-delà. Donc, c'est un game changer, comme on dit. Et aussi en grande partie
29:43sur la création d'assets. Oui, parce que nous, on le voit encore, le premier frein chez nous,
29:52forcément sur des formats vidéo, le premier frein, ça reste une créant. C'est l'absence de vidéos,
29:58l'absence de vidéos, la difficulté à la décliner. Oui, c'est super. J'ai une vidéo
30:06générique, mais j'aimerais mettre en avant ma promo de mon point de vente. Comment je fais ? C'est
30:13là où clairement l'IA va être un facteur d'accélération. C'est l'accès à des formats
30:19vidéo pour des annonceurs ou des structures chez les annonceurs. Je pense notamment au point de
30:25vente, promo, pour lesquels c'était compliqué d'aller évidemment décliner de la vidéo sans
30:32moyens technologiques d'automatisation. Aller décliner une pub vidéo juste parce que j'ai
30:37une promo sur mon point de vente, ça n'avait pas de sens. Ça devient tout à fait faisable,
30:43possible et à moindre coût. Donc on va lever un frein très fort à l'accès aux inventaires vidéo.
30:51Alors on va continuer à parler de format dans notre séquence chiffres et on va voir un petit
30:57peu justement là aussi ce que 2025 peut être non-raiser. On se retrouve après un rapide jingle.
31:08Et donc cette partie chiffres lors de cet épisode spécial Retail Media, je voulais vous faire
31:14réagir à une étude, à un panorama dévoilé fin janvier par Unimytale sur lequel Minted
31:20avait notamment communiqué. Les bannières qui représentent 60% des campagnes en Europe
31:25versus les Etats-Unis où c'était plutôt les liens sponsorisés qui pesaient 80% du marché. Je trouvais
31:32intéressant cette dichotomie un petit peu. Ça questionne peut-être les pratiques entre Europe
31:37et Etats-Unis et comment tout cela va évoluer à l'avenir. Vous Estelle, en première réaction,
31:42vous m'avez dit finalement que ça n'a jamais, ça n'a toujours été le cas. Oui, en fait, c'est lié
31:46à l'historique du Retail Media, c'est-à-dire qu'aux Etats-Unis, le Retail Media s'est structuré autour
31:52d'Amazon qui a toujours eu une démarche Search First et donc c'est pour ça que les produits
31:57sponsorisés sont hyper dominants aux Etats-Unis. Alors qu'en Europe, en plus l'Europe, il y a des
32:03spécificités en fonction des différents pays, mais globalement le Retail Media est arrivé plus tard,
32:08c'était fragmenté comme on le dit depuis le début de l'émission et donc ça s'est créé autour du
32:14display, ce qu'on faisait avant, donc c'est pas assez. Et donc ça, c'est le constat, mais ce que
32:20je trouve plutôt intéressant, c'est de se demander où on va. Donc tout à l'heure, Philippe a beaucoup
32:25parlé de la CTV, on a parlé de l'off-site, on a parlé aussi des formats, de la créativité, donc je
32:31pense que c'est plutôt ça qui est intéressant aujourd'hui. Et puis on voit citer Amazon aussi,
32:36Amazon, vous voyez, qui testait une nouvelle façon de faire apparaître des résultats de recherche
32:40justement vers des sites externes aussi dans son moteur de recherche sur Amazon. Donc voilà, ça
32:45ouvre peut-être un potentiel de nouveaux formats pour la plateforme, mais j'imagine que ça doit
32:50peut-être aussi potentiellement donner des idées à d'autres. Enfin, on voit qu'il y a énormément de choses
32:54qui sont possibles dans ce secteur du retail média. Sur le sujet vidéo, comment est-ce que
32:58justement ça va se... par quoi ça va se traduire en 2025 ? Sur les sites des commerçants peut-être
33:05aussi, et puis chez vous plus particulièrement ? Alors sur les sites des commerçants, il y a ce
33:10qu'évoquait Estelle, c'est attention, le site du commerçant, il doit rester, j'allais dire, épuré,
33:17parce qu'il a un objectif avant tout quand même de faire du commerce. Et puis tu mets des... ce sont
33:22la plupart du temps des annonceurs qui sont captifs, c'est-à-dire on ne va pas mettre des annonceurs
33:26qui ne sont pas vendus sur le site du commerçant pour ne pas inciter les gens à sortir du site,
33:30il reste un site e-commerce avant tout. D'où l'intérêt du levier off-site pour aller
33:37travailler justement typiquement de la vidéo. Moi, ce qui m'a frappé dans les analyses du
33:45E-Série, c'est plus... je vais mettre deux, trois chiffres en avant, mais c'est que 10 chiffres.
33:51Alors, il y a un chiffre qui m'a frappé, c'est en effet la vidéo est à la fois la grande gagnante,
33:58avec les 32% de croissance, la CTV 34% de croissance, donc on est vraiment une très,
34:05très grosse dynamique. Si on compare au marché US, ce que tu faisais sur les formats, on voit
34:11que le marché de l'instream vidéo, ça a à peu près... ça a à peine passé la barre des 10% du
34:19total digital, donc un peu plus d'un milliard sur les 11 milliards du E-Série. Sur le marché
34:24américain, la vidéo, c'est déjà 15% les investissements digitaux. Donc en fait, il y a
34:29encore un gros levier, une forme de retard français sur ces formats vidéo, il y a encore un gros
34:34levier de développement sur la partie vidéo. Et ça rejoint, sur notre sujet du retail, les chiffres
34:40qui étaient présentés aussi sur la partie retail, qui montraient des croissances sur le off-site très,
34:46très fortes. En effet, le on-site, il est forcément limité par la capacité. L'off-site, avec des
34:53croissances plutôt sur le on-site à 15-20% et sur le off-site à des 40-50% qui, je crois,
34:59dans les chiffres du E-Série, n'étaient pas forcément comptabilisés sur la partie retail
35:03média, mais qui ont permis d'alimenter justement la croissance. Il faut avoir bien en tête que la
35:07partie, le milliard et quelques de retail média identifié par l'E-Série, n'intègre pas
35:14la partie off-site qui est dans les autres catégories. Et puis sinon, pour rebondir sur la
35:19vidéo, c'est sûr qu'au début, le retail média, on en parlait, c'était du display, du sponsor
35:23product, et de plus en plus, ça va aussi vers des formats de branding, de vidéo, donc on va aussi vers
35:29ces tendances-là, même sur les sites des retailers. Plein de choses encore à développer. Ça a du sens
35:35sur la partie ciblage. En premier lieu, moi, mes premiers acheteurs qui vont utiliser la data
35:42retail chez moi, je vais avoir tout le pet food, parce que par définition, aller cibler des spots
35:48vidéo sur des croquettes pour chats, si vous n'avez pas de chat, ça a moins d'efficacité. Et là, pour
35:53le coup, le retail média, la data retail, elle est sans commune mesure en termes de précision et
36:00d'efficacité. Et c'est là aussi où l'intelligence artificielle intervient, parce que les algorithmes
36:04sont capables de faire de l'hyper ciblage, et donc on va arrêter ce dont tu parlais, l'arrosage
36:08massif, et on va vraiment avoir du ciblage très très précis. Donc ça, typiquement, c'est des
36:14use cases qu'on a développés avec de la data retail d'un côté, et des acteurs traditionnels,
36:21grandes conso de l'autre. Et puis comme je le disais, l'IA va démocratiser tout ça, faire
36:27rentrer la promo, le ciblage jaune de chalandise, donc combiner des dimensions retail avec des
36:34dimensions probablement plus de géologue, qui vont nous permettre, que ce soit en téléségmenté ou sur
36:39nos plateformes de streaming comme TF1+, d'être vraiment au plus près du magasin et de l'acte
36:45d'achat. Voilà, toujours la promesse en effet, la promesse aussi de Criteo, donc de mettre en
36:51contact le produit et le consommateur. Merci beaucoup à tous les deux d'avoir été avec nous
36:56sur cet épisode spécial Retail Media, qui sera diffusé quelques semaines avant l'événement
37:02Future of Retail Media, sur lequel vous êtes tous les deux partenaires, si je m'alluse. Est-ce que
37:07vous savez déjà à peu près ce que vous allez dire, ou en tout cas vous allez continuer à évoquer
37:12ce qu'on vient de se dire, tous les trois, sur les enjeux et sur la façon dont vous y répondez ?
37:19On ne va pas spoiler les sujets maintenant. Venez à l'événement, vous découvrirez,
37:26venez à l'événement, des use case, des annonces, des chiffres, des bilans de campagne,
37:38donc venez à l'événement. Merci Philippe, c'est un programme. On se retrouve donc,
37:42on se donne rendez-vous le 19 mars pour ce Future of Retail Media. Merci beaucoup encore une fois.
37:48Merci Clément. À tous les deux. Et merci à vous de nous avoir suivis. On vous donne un rendez-vous
37:51pour un prochain épisode. À très bientôt.