Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Metoomuch ?" publié aux éditions Héliopoles ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Bérengère Dubus, cheffe d'entreprise et dirigeante de l'UIC, le Syndicat des courtiers en crédit ; Philippe Moreau-Chevrolet, consultant en communication politique, professeur à Sciences Po et senior partner chez Iconic ; Didier Testot, spécialiste des marchés financiers et fondateur de La bourse et la vie TV, tous les dimanches sur Sud Radio.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-04-07##
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NewsTranscription
00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Et comme dirait l'autre, ça y est, ça recommence !
00:00:09Ah oui, ça recommence, comme on a dit ! Bonjour Cécile !
00:00:12Bienvenue, ça va Philippe David ?
00:00:14Ça va très bien, et vous ?
00:00:15Ce week-end, Normandie, Normand était bon ?
00:00:18Excellent !
00:00:19Tant mieux, vous avez pris des couleurs !
00:00:21Vous avez pris des kilos !
00:00:23Non, non, non, c'est une question !
00:00:25C'est une question qu'on a posée !
00:00:27Vous avez mangé du poulet au cidre ?
00:00:28Il est en phase de décélération culinaire, m'embarquant !
00:00:31Ah bon ?
00:00:34C'est vrai ou je me... non ?
00:00:35Oui, non, poisson !
00:00:36Poisson, poisson, parce que Normandie, le poisson, ça mérite quand même d'être dégusté !
00:00:40Il est mélangé avec quoi ? Mayonnaise ?
00:00:41Non, non, non, non, non !
00:00:43Bien sûr, fraîche !
00:00:44Ça n'a aucun intérêt sinon !
00:00:45Parce que j'ai du mal à l'imaginer le poisson, tu vois, bouillie, le truc,
00:00:49la raie juste bouillie avec deux pommes de terre, c'est pas bon !
00:00:52Vous avez parlé d'Annette, c'est une ville des Yvelines,
00:00:54je tiens à saluer Loïc et Sandrine, on était au restaurant à côté d'eux,
00:00:57et ils écoutent les vraies voix tous les soirs, et ils adorent l'émission !
00:01:01Moi je dis, je dis, un chauve qui mange de la raie, ça me fait marrer !
00:01:06On va pas couper les cheveux en quatre !
00:01:07C'est excellent !
00:01:10Maxime, notre réalisateur, il était drôle !
00:01:14Pour un début, Maxime, c'est bien !
00:01:17Pour une fois que c'est pas moi qui me prends ce jingle !
00:01:19C'est pas la meilleure blague de la Terre, mais bon, pour démarrer...
00:01:22Elle est pas mal !
00:01:23Ça va, ça va, ça va !
00:01:24Pour lundi, ça va !
00:01:25J'aurais pu faire mieux, vous avez raison !
00:01:26Allez, un peu de sérieux, le grand débat du jour à 17h30,
00:01:29au sommaire de cette émission, pas de débordement comme redouté,
00:01:32mais pas non plus de foule des grands jours comme espéré par les partis hier,
00:01:36le Rassemblement National place de Vaubin en Paris,
00:01:39LFI et les écologistes plaisent de la République,
00:01:41EPR à Saint-Denis, les dimanches politiques n'ont pas fait le point,
00:01:44loin de là, quelques milliers de militants seulement !
00:01:46Alors parlons vrai !
00:01:47Est-ce que les faibles mobilisations d'hier ne montrent pas le ras-le-bol des Français à cette question ?
00:01:53RN, LFI, ELV, EPR, les partis politiques ont-ils perdu leur capacité de mobilisation ?
00:01:58Vous dites oui à 85%, vous voulez réagir ?
00:02:01Le 0826, 300, 300 !
00:02:04Avec tous ces acronymes, on a l'impression d'être dans la police ou la gendarmerie !
00:02:07Allez, Philippe Moreau sera notre invité,
00:02:10consultant en communication politique et professeur à Sciences Po,
00:02:13et senior partner chez ICONIC.
00:02:14Et puis, le coup de projecteur des vraies voix à 18h40,
00:02:17les bourses du monde entier dévissent depuis leur réouverture ce matin,
00:02:21suite à l'entrée en vigueur des droits de douane de Donald Trump.
00:02:24Ce matin, les bourses mondiales ont donc totalement déglingolé.
00:02:27Alors parlons vrai !
00:02:28Est-ce que ces chutes des bourses sont comparables à celles d'octobre 1929 ?
00:02:32Et à cette question, chute des bourses, va-t-on vers une nouvelle crise mondiale ?
00:02:35Eh bien, vous êtes plutôt optimiste, puisque vous dites non à 60%.
00:02:39Vous voulez réagir ?
00:02:40Le 0826, 300, 300 !
00:02:42Et le prix, quel que soit l'état des bourses, est toujours de 5 centimes TTC par appel !
00:02:47Notre invité, Didier Testot, sera avec nous,
00:02:49spécialiste des marchés financiers et fondateur de la bourse et la vie TV,
00:02:52que vous retrouvez tous les dimanches, bien entendu, sur Sud Radio, dans l'info éco+.
00:02:56On vous souhaite à la bienvenue, les vraies voix, jusqu'à 19h.
00:03:01Avec Philippe Bilger, qui est avec nous,
00:03:03président de l'Institut de la Parole et auteur de Me Too Much, aux éditions Heliopole.
00:03:06Bonsoir Philippe Bilger !
00:03:07Bonsoir mes amis !
00:03:08Tout va bien, vous me le demandez, donc je réponds !
00:03:11Non mais c'est important !
00:03:12Anticipation !
00:03:13Non mais c'est important de savoir, voilà, quel est le niveau de...
00:03:16Voilà, le bien-être !
00:03:17Le jour où vous arriverez en me disant, vous commencez à me saouler,
00:03:20il faudrait que je rame pour vous récupérer !
00:03:23Il y a deux jours que j'adore, le lundi et le vendredi !
00:03:25Ah oui, c'est marrant !
00:03:26Jamais le lundi, et vous ne dites pas le mercredi, ça c'est ignoble !
00:03:30Je vous aime beaucoup, Françoise !
00:03:31Quand vous y êtes, l'intelligence s'élève !
00:03:34Ah ! Je ne sais pas comment je dois le prendre !
00:03:37Non mais c'est vrai !
00:03:38J'ai des problèmes dans mon casque !
00:03:39Voilà, ça fait trop mal !
00:03:40Vous savez que je suis très étonné que Philippe David
00:03:43n'ait pas commencé les blagues pourries sur Moisy, sur les bourses, etc.
00:03:46Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:03:47Vous avez dit que vous ne le souhaitiez pas !
00:03:49Je ne le souhaite pas, mais ça me fait rire quand même !
00:03:51Je n'ai aucune remarque !
00:03:52Je ne vous cache pas que j'y ai pensé aussi !
00:03:54D'autres sont chargés ce matin dans la réunion !
00:03:57Oui, ça ne m'étonne pas !
00:03:58Alors, c'était quoi ?
00:03:59Bon, écoutez, Philippe, ça va !
00:04:01Il y a des réunions qui restent off !
00:04:04Bérengère Dubut est avec nous,
00:04:06chef d'entreprise, dirigeant du syndicat des courtiers en crédit !
00:04:09Bonsoir, Bérengère !
00:04:10Bonsoir à tous !
00:04:11Comment ça va, Bérengère ?
00:04:12Très bien !
00:04:13Bérengère, elle a passé un week-end sur le pavé, j'ai envie de dire !
00:04:16Elle a manifesté, donc j'ai peut-être pas trop de voix aujourd'hui,
00:04:18mais j'en avais hier !
00:04:19Ça va nous arranger, parce que d'habitude c'est un peu fort,
00:04:22et là, ça va se détendre un petit peu !
00:04:24C'était contre les ZF !
00:04:26Tout à fait !
00:04:27On est en train de se dire, elle était où ?
00:04:29À République ?
00:04:30Là, ce moment, ça commence le suspect !
00:04:32J'ai eu un doute sur LFI, mais...
00:04:34Déjà, j'ai eu un grand doute sur le RN aussi !
00:04:36Je ne pensais pas qu'on pouvait avoir un doute ni sur LFI, ni sur le RN !
00:04:40Je me disais, mais quel été la manif ?
00:04:42Il y avait les motards en colère aussi !
00:04:44Quelqu'un qui a marqué sur son t-shirt « Pipelette »,
00:04:46alors qu'elle n'a pas de voix, ça va être bien aussi !
00:04:48Allez, le 0826-300-300,
00:04:50Luc qui nous appelle du PERE sur Marne,
00:04:52bonsoir Luc !
00:04:53Bonsoir Luc !
00:04:54Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe, bonsoir à vos invités !
00:04:56Bienvenue !
00:04:57Vous voulez revenir sur une Europe toujours plus intrusive dans nos vies,
00:05:00qui nous impose des mesures restrictives,
00:05:03et très restrictives, justement !
00:05:06Eh ben, vous m'avez piqué mon entrée !
00:05:09Ah ben voilà, pardon !
00:05:11Allez-y, continuez !
00:05:12On va passer au plein de résistance, alors !
00:05:14Je voulais dire, effectivement, que cette Europe
00:05:17à laquelle nous nous sommes majoritairement opposés
00:05:20et qu'on nous a imposés,
00:05:22effectivement, est toujours plus intrusive.
00:05:24Elle nous impose des mesures restrictives,
00:05:26qui influent grandement sur notre vie,
00:05:28prétexte de la simplifier,
00:05:30et de nous ramener dans un droit chemin vertueux,
00:05:32tracé par tous ces eurocrates.
00:05:34Eh, c'est pas faux !
00:05:35C'est pas faux, on va faire réagir les vrais !
00:05:37J'ai l'impression que notre ami développe un discours
00:05:40qui devient presque majoritaire en France,
00:05:43et pas seulement depuis 2005 !
00:05:46Il y a 20 ans, c'est ça !
00:05:47Il me semble tout de même que,
00:05:49même pour quelqu'un qui croyait avoir l'esprit européen comme moi,
00:05:53eh bien, il y a une bureaucratie
00:05:55qui est en train de détruire ce qu'il y avait de rêve
00:05:59dans l'esprit européen !
00:06:01Mais peut-être ai-je tort !
00:06:03Oui, parce que le résultat des élections européennes
00:06:05c'est justement que les partis qui n'aiment pas l'Europe
00:06:08sont receptiques, n'ont pas gagné !
00:06:10Et quand vous additionnez Glucksmann,
00:06:12vous additionnez Macron, Les Verts, etc.
00:06:14Les amoureux de l'Europe,
00:06:16moi je ne pense pas du tout que l'Europe est perdue !
00:06:19Pas du tout, bien au contraire !
00:06:21Bérangère, deux secondes !
00:06:24J'ai toujours du mal à m'exprimer en deux secondes,
00:06:26donc je passe mon tour, c'est trop compliqué !
00:06:28On est très en retard !
00:06:29Merci beaucoup Luc, vous restez avec nous,
00:06:31on revient dans un instant !
00:06:32Et ça démarre fort cette émission,
00:06:34on est en retard maintenant, ça va être compliqué !
00:06:36Le réquisitoire du procureur dans un instant ?
00:06:38Je vais parler de Rachid Haddadi !
00:06:40Allez, vous restez avec nous, on revient dans un instant,
00:06:42soyez les bienvenus, on vous souhaite un bon début de semaine
00:06:44avec Sud Radio !
00:06:56Autour de cette table de jeunesse,
00:06:59ça va, je ne vous dérange pas ?
00:07:01Nous étions en train de parler des heures de sommeil !
00:07:03Nous étions en train de parler de sujets passionnants,
00:07:05à laquelle je me lève !
00:07:07D'accord, c'était passionnant !
00:07:09Premièrement fait !
00:07:11Si possible, pas pendant trois heures,
00:07:13sinon ça va être compliqué,
00:07:15parce que l'émission est faite autour de vous !
00:07:17Philippe Bilger est avec nous, Françoise de Gaulle et Bérangère Dubu,
00:07:19et tout de suite, dans un instant,
00:07:21les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu,
00:07:23tout de suite, le réquisitoire du procureur !
00:07:25Les vraies voix Sud Radio,
00:07:27le réquisitoire du procureur,
00:07:29Philippe Bilger !
00:07:31Je ne veux pas requérir sur Rachida Dati,
00:07:33qui est de retour au LR,
00:07:35mais avec une neutralité quasi helvétique !
00:07:37Oui, en fait, je ne veux pas vraiment requérir
00:07:39contre Rachida Dati,
00:07:41que je connais bien par ailleurs,
00:07:43sur laquelle j'ai des jugements
00:07:45qui peuvent être parfois contrastés,
00:07:47mais,
00:07:49je note qu'elle revient en effet
00:07:51dans la droite républicaine,
00:07:53et qu'elle va faire l'objet,
00:07:55qu'elle va se fixer
00:07:57une obligation de réserve,
00:07:59parce qu'elle ne choisira pas,
00:08:01entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez.
00:08:03Ce qui m'intéresse,
00:08:05c'est de voir que,
00:08:07dans tous les camps,
00:08:09il y a parfois des glissements,
00:08:11comme si en réalité,
00:08:13les convictions inébranlables
00:08:15n'avaient plus beaucoup de prise et de cours,
00:08:17aujourd'hui, dans notre monde politique,
00:08:19et peut-être,
00:08:21en suis-je moi-même,
00:08:23un triste exemple,
00:08:25puisque, par moment,
00:08:27nos pensées sont presque plus proches
00:08:29de certaines pensées antagonistes
00:08:31que des miennes propres.
00:08:33Donc, Rachida Dati,
00:08:35je ne sais pas ce qu'elle prépare,
00:08:37ce qu'elle prévoit,
00:08:39en tout cas, je doute qu'elle ne donne pas
00:08:41à un certain moment son avis,
00:08:43et nous avons entendu ce matin,
00:08:45d'ailleurs, sur Sud Radio,
00:08:47Laurent Wauquiez, qui a parlé de cette joute,
00:08:49Retailleau-Wauquiez.
00:08:51Je pense qu'elle ne donnera pas son avis,
00:08:53parce qu'elle veut gagner Paris,
00:08:55c'est très difficile à gagner,
00:08:57et puis Rachida Dati, ce n'est pas Nourieff
00:08:59qui passe à l'ouest,
00:09:01un jour à l'aéroport d'Orly,
00:09:03elle est quand même passée de chez Macron à la droite,
00:09:05donc je ne vois pas non plus une grande révolution,
00:09:07donc elle revient, elle est intelligente,
00:09:09elle a besoin du parti pour gagner Paris,
00:09:11tout simplement.
00:09:13Donc voilà, ça me paraît tout à fait cohérent.
00:09:15Alors, moi, Rachida Dati est une des femmes
00:09:17qui m'inspire et qui m'a toujours inspirée.
00:09:19Je pense qu'au-delà de la politique, c'est la femme,
00:09:21moi, en tant que femme, qui m'inspire.
00:09:23C'est un petit bout de femme, je ne l'ai jamais vue en vrai,
00:09:25mais qui n'a pas l'air très grande et très épaisse,
00:09:27qui a été capable de tenir tête
00:09:29à tous les machos des Républicains,
00:09:31aux hommes, qui a fait sa carrière,
00:09:33qui a élevé, vous vous rappelez, sa petite fille,
00:09:35qui est retournée après avoir couché,
00:09:37en tant que femme, je ne pourrais coucher.
00:09:39Après avoir accouché, qui retourne au ministère, pardon.
00:09:41Faut faire attention.
00:09:43Tu l'as votre langue affourchée.
00:09:45Non, je ne voulais pas dire ça.
00:09:47Je pense que moi, c'est le genre de dirigeante
00:09:49sur lequel je ne peux rien dire,
00:09:51et je trouve que c'est un vrai modèle,
00:09:53et sa neutralité, là,
00:09:55je ne la mets pas sur le compte
00:09:57d'une quelconque stratégie ou faiblesse,
00:09:59puisqu'on sait bien que c'est une femme de conviction.
00:10:01Donc, attendons juste,
00:10:03et je pense toujours qu'il ne faut jamais,
00:10:05moi, je n'oserais pas requérir contre Rachida Dati,
00:10:07s'il y a bien quelqu'un
00:10:09où je n'oserais jamais rien dire et qui me ferait peur,
00:10:11c'est bien elle. C'est une femme de tête,
00:10:13et je suis très heureuse, aujourd'hui,
00:10:15de voir qu'elle est bien partie pour la mairie de Paris.
00:10:17Je trouve que c'est bien qu'elle revienne dans les Républicains.
00:10:19C'est les dirigeants qui nous manquaient,
00:10:21je crois, et j'en suis très heureuse.
00:10:23Oui, après, elle est sui generis,
00:10:25Rachida Dati, c'est-à-dire qu'elle ne représente qu'elle-même,
00:10:27elle connaît très bien ce terme de droit,
00:10:29elle est quand même tout à fait
00:10:31imprévisible, ce n'est pas quelqu'un qui peut
00:10:33être structuré, et puis, Paris,
00:10:35ça va pas être facile à gagner. Donc, je crois qu'il y a
00:10:37beaucoup d'obstacles, y compris un calendrier judiciaire
00:10:39qui va peut-être...
00:10:41Elle est passionnante,
00:10:43une personnalité clivante,
00:10:45mais qui se suffit elle-même, en fait, Rachida Dati.
00:10:47Prise dans un ensemble,
00:10:49ça marche pas, Rachida Dati.
00:10:51Elle n'achète rien.
00:10:53C'est la place du carton, en fait.
00:10:55C'est une vraie chef, une vraie leader.
00:10:57Elle se fait de même.
00:10:59Mais quand on est chef, c'est qu'on a une équipe.
00:11:01Elle n'en a pas, elle a tous ses collaborateurs,
00:11:03elle est quasiment...
00:11:05Je trouve tout de même, ma chère Bérangère,
00:11:07que vous êtes très hyperbolique.
00:11:09Non, mais moi, je comprends.
00:11:11Mais vous savez, je crois qu'on a toujours,
00:11:13quand on regardait La Petite Maison dans la Prairie,
00:11:15on était soit Nelly Olson, soit Laura Ingalls.
00:11:17Personne n'était Nelly Olson.
00:11:19Je crois qu'il y a toujours des choix comme ça.
00:11:21J'ai été à l'époque, Rachida Dati,
00:11:23quand il y avait NKM au gouvernement, etc.
00:11:25J'ai été cette femme
00:11:27qui s'est faite, qui s'est construite
00:11:29et qui a représenté une certaine forme,
00:11:31force surtout. Il y a quelque chose de chez elle,
00:11:33vraiment, que je trouve inspirant.
00:11:35Au-delà de toutes les convictions politiques,
00:11:37je me dis que c'est le genre de femme
00:11:39que j'aime montrer à mes filles, par exemple,
00:11:41et dont on s'inspire.
00:11:43C'est une admiration au-delà.
00:11:45Je suis d'accord. Là, ce que vous dites est génial
00:11:47sur absolument son chemin.
00:11:49C'est-à-dire que, si on veut parler
00:11:51de ce qu'est la France,
00:11:53on peut parler de Najat Vallaud-Belkacem,
00:11:55qui est arrivé en France il y a dix ans,
00:11:57ne parlait pas le français,
00:11:59et a fait Sciences Po, etc.
00:12:01Et on peut parler... Non, mais c'est vrai !
00:12:03Non, mais je m'en fiche !
00:12:05Sur Najat !
00:12:07On peut parler de Rachida,
00:12:09avec un père maçon, etc.
00:12:11Et ça, moi, je trouve que
00:12:13le fait qu'elle s'appelle Rachida Dati,
00:12:15que l'autre s'appelle Najat,
00:12:17que Najat s'appelle Najat,
00:12:19soit ministre,
00:12:21ça, c'est la France, en fait.
00:12:23Et on a l'impression que ça marche pas en France,
00:12:25mais allez donc voir tous les autres pays.
00:12:27Mais ça ne ramène même pas à son origine,
00:12:29à cette femme qui est capable d'être habillée
00:12:31en Chanel et en Dior,
00:12:33et d'avoir son père en jogging,
00:12:35et qu'elle assume ce côté d'assumer
00:12:37où elle va et ce qu'elle est.
00:12:39Le timing, tout de suite, les 3 mots dans l'actu.
00:12:41Merci beaucoup, Philippe, les 3 mots dans l'actu.
00:12:43Les vraies voix Sud Radio.
00:12:45Les 3 mots dans l'actu, Félix, qui sont panique, normalisation et marathon.
00:12:47Un vent de panique historique
00:12:49sur les bourses du monde entier, disent certains analystes.
00:12:51Les droits de douane de Donald Trump
00:12:53entrent en vigueur. L'Union Européenne lui propose
00:12:55une exemption sur les produits industriels.
00:12:57L'heure est à la normalisation entre la France
00:12:59et l'Algérie. Le ministre des Affaires étrangères,
00:13:01Jean-Noël Barraud, était à Alger hier.
00:13:03Le sort de Boilem Sansalle reste en suspens.
00:13:05Une honte, réagit Laurent Wauquiez
00:13:07sur Sud Radio. Et puis un marathon
00:13:09international vient de se tenir dans une ville
00:13:11et un pays improbable pour un tel événement.
00:13:13Pour un marathon international, marathon pour célébrer
00:13:15la naissance de Kim Il-sung,
00:13:17le fondateur du régime nord-coréen.
00:13:19Les vraies voix Sud Radio.
00:13:21Ne soyez pas faibles,
00:13:23ne soyez pas stupides,
00:13:25soyez forts, courageux
00:13:27et patients et la grandeur sera au rendez-vous.
00:13:29Des mots signés Donald Trump
00:13:31tout à l'heure sur son réseau social,
00:13:33juste avant l'ouverture de Wall Street.
00:13:35Un vent de panique souffle sur les places boursières du monde entier
00:13:37avec l'entrée en vigueur de ces droits de douane.
00:13:39Vent de panique historique,
00:13:41disent même certains analystes.
00:13:43Il y a quelques heures déjà, à la veille de l'entrée en vigueur
00:13:45de ces taxes, le président des Etats-Unis
00:13:47voulait temporiser en montant dans Air Force One
00:13:49appelant les Américains à ne pas céder
00:13:51à la fébrilité.
00:13:53Je ne veux pas que les choses se dégradent.
00:13:55Mais il faut parfois prendre un traitement
00:13:57pour se soigner. Nous avons été si maltraités
00:13:59par d'autres pays parce que nous avons
00:14:01eu des dirigeants stupides
00:14:03qui nous ont permis que ça se produise.
00:14:05Ils ont pris nos entreprises, notre argent
00:14:07et nos emplois. J'ai parlé à de nombreux
00:14:09pays. Pour que vous compreniez
00:14:11le pouvoir de ce que je fais, tous les pays
00:14:13nous appellent et nous sollicitent.
00:14:15Ils sont très, très gentils.
00:14:17Ils sont très gentils.
00:14:19Très, très gentils, c'est plus de 50 pays
00:14:21qui ont pris contact pour négocier un accord
00:14:23sur ces droits de douane, indique Washington.
00:14:25L'Union Européenne notamment espère obtenir
00:14:27une exemption sur les produits industriels,
00:14:29a annoncé tout à l'heure la présidente de la commission,
00:14:31Ursula von der Leyen.
00:14:33Nous sommes prêts à négocier
00:14:35avec les Etats-Unis. En effet, nous
00:14:37avons proposé des droits de douane
00:14:39nuls pour les biens industriels,
00:14:41comme nous l'avons fait avec succès
00:14:43avec de nombreux autres partenaires
00:14:45commerciaux, car l'Europe est
00:14:47toujours prête pour un bon accord.
00:14:49Donc, nous le gardons sur la table.
00:14:51Un accord sur les produits industriels pour la
00:14:53présidente de la commission européenne. Notez que
00:14:55cet après-midi, le Dow Jones
00:14:57et le Nasdaq se sont brièvement retournés. Ils sont
00:14:59remontés sur fond de rumeurs.
00:15:01Des rumeurs non confirmées, selon lesquelles
00:15:03Donald Trump pourrait faire une
00:15:05pause sur ses droits de douane.
00:15:07Le deuxième mot,
00:15:09normalisation. Le ministre français
00:15:11des Affaires étrangères était en Algérie hier.
00:15:13L'occasion pour Jean-Noël Barraud de rencontrer
00:15:15le président algérien et d'amorcer un retour
00:15:17à la normale entre Paris et Alger, même si
00:15:19le sort de Boilem Sansalle reste en
00:15:21suspens. Un début de retour à la
00:15:23normale, résume le président de la commission des
00:15:25Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
00:15:27Une honte, réagit sur Sud Radio
00:15:29le président des députés LR, Laurent Wauquiez.
00:15:31C'est une honte, c'est une humiliation.
00:15:33La France a donc décidé de capituler.
00:15:35On nous avait expliqué
00:15:37que ce serait une riposte graduée.
00:15:39J'avais bien compris que ça allait être très graduée,
00:15:41mais il n'y a même plus de riposte. On a donc un gouvernement
00:15:43algérien qui a mis dans son hymne un couplet
00:15:45pour humilier la France. Un président algérien
00:15:47qui a expliqué que la France n'avait fait
00:15:49qu'un génocide en Algérie. Un gouvernement
00:15:51qui a refusé de prendre ses OQTF
00:15:53et qui porte donc la responsabilité
00:15:55du sang de l'attentat de Mulhouse. Soi-disant,
00:15:57on a fait croire qu'on mettait la pression.
00:15:59Quelques semaines après, on va là-bas pour expliquer
00:16:01qu'on a des échanges très amicaux, très cordiaux
00:16:03et il n'y a aucun résultat.
00:16:05Laurent Wauquiez qui, à ce sujet,
00:16:07en profite pour gentiment dresser
00:16:09un constat d'échec de son camarade
00:16:11et concurrent pour la présidence de LR, le ministre
00:16:13de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui avait même mis
00:16:15sa démission dans la balance à ce sujet
00:16:17des relations avec l'Algérie. Bruno Retailleau
00:16:19s'est battu pour une ligne de fermeté face à l'Algérie.
00:16:21Oui. Et il a raison.
00:16:23Il a été désavoué, franchement.
00:16:25Sauf qu'il n'a pas été écouté.
00:16:27Est-ce qu'il a été désavoué ?
00:16:29Vous avez les résultats très clairement. Emmanuel Macron
00:16:31et François Bayron
00:16:33n'ont pas choisi cette ligne de fermeté.
00:16:35Donc il a été désavoué. Et je vous le dis, il n'a pas été écouté.
00:16:37Nous, ce qu'on doit faire, c'est exercer
00:16:39de la pression pour faire en sorte que ça bouge.
00:16:41Et c'est pour ça que c'est intéressant de ne pas être
00:16:43au gouvernement. Parce que cette pression, je peux l'exercer.
00:16:45Oui, c'est intéressant de ne pas être au gouvernement.
00:16:47Laurent Wauquiez, président du groupe LR de l'Assemblée
00:16:49et candidat à la présidence du parti.
00:16:51On le rappelle, un candidat à la présidence du parti face à Bruno Retailleau.
00:16:53Il était au micro de Jean-Jacques Bourdin.
00:16:55Comme l'a très bien dit Arnaud Benedetti
00:16:57il y a quelques jours,
00:16:59c'est parce qu'on avait
00:17:01deux fers au feu.
00:17:03La vigueur de Bruno
00:17:05Retailleau a permis
00:17:07d'une certaine manière aussi
00:17:09la calmie présidentielle.
00:17:11Et ce n'est pas au moment où l'Algérie
00:17:13s'avance un petit peu mieux
00:17:15qu'il faut jeter
00:17:17de l'exacerbation dans le conflit.
00:17:19Oui, honnêtement, Laurent Wauquiez
00:17:21est complètement à côté de ses pompes.
00:17:23Et en plus de ça, il se rend compte de l'erreur de diagnostic
00:17:25qu'il a faite, c'est-à-dire de ne pas rentrer au gouvernement.
00:17:27C'est ce qui a profité
00:17:29à Bruno Retailleau. Résultat des courses,
00:17:31il rame derrière avec
00:17:33une post-théorisation. Voilà pourquoi il ne faut pas
00:17:35être au gouvernement. Si justement, voilà pourquoi
00:17:37il fallait être au gouvernement. Ce qui peut
00:17:39lui coûter la présidence des Républicains.
00:17:41Il voulait y aller à chaque fois.
00:17:43Non, il voulait y aller la deuxième fois.
00:17:45Ça peut lui coûter. C'est terrible.
00:17:47Vraiment juste. Moi, ça fait 25 ans
00:17:49que je connais Laurent Wauquiez. Quel naufrage
00:17:51en fait de Laurent Wauquiez
00:17:53d'il y a 20 ans.
00:17:55Vous connaissez ma position sur l'Algérie ?
00:17:57Je pense qu'on n'a pas
00:17:59à négocier sur l'essentiel avec l'Algérie.
00:18:01Je suis en ligne de fermeté et je trouve effectivement
00:18:03que c'est une honte
00:18:05qu'on soit aujourd'hui de nouveaux copains-copains
00:18:07qu'on revienne les mains vides sans libérer
00:18:09personne et sans avoir rien obtenu.
00:18:11Donc ma position ne change pas.
00:18:13Il faut quand même le dire.
00:18:15Deux jours, c'est long pour lui.
00:18:17Peut-être, mais en tout cas
00:18:19il est libéré. Pour l'instant, non.
00:18:21Troisième mot. Marathon.
00:18:23Celui qui vient de se tenir en Corée du Nord.
00:18:25Chose étonnante pour le pays sans doute
00:18:27le plus fermé du monde.
00:18:29Une course
00:18:31avec des athlètes du monde entier
00:18:33à Pyongyang. Pas juste de Corée du Nord en tout cas.
00:18:35C'était hier. Course en l'honneur du fondateur
00:18:37du régime Kim Il-sung.
00:18:39Elle devait avoir lieu en 2019.
00:18:41Elle a été reportée pour cause de crise sanitaire.
00:18:43Course organisée en lien
00:18:45avec une agence spécialisée dans le tourisme
00:18:47en Corée du Nord. C'est ce qu'on appelle un marché de niche.
00:18:492000 dollars pour participer
00:18:51à ce Marathon Tour
00:18:53en Corée du Nord. 2000 dollars.
00:18:55Pourquoi vous dites que c'est fermé ?
00:18:57C'est sympa comme Pyongyang.
00:18:59Petite destination sympathique.
00:19:03Petit week-end.
00:19:05Petit week-end à Pyongyang.
00:19:07Il faudrait se demander à Yann Moix.
00:19:09Il est avec nos pères Dieu, c'est vrai.
00:19:11Merci beaucoup
00:19:13Félix, Mathieu. Allez-vous rester avec nous
00:19:15dans un instant. Grand débat du jour.
00:19:17On va revenir sur cette faible mobilisation
00:19:19de dimanche. RN, LFI,
00:19:21Ecologistes et EPR ont rassemblé assez peu
00:19:23de monde finalement. Pas de tensions, mais des places
00:19:25presque vides.
00:19:27Est-ce que les faibles mobilisations d'hier
00:19:29ne montrent pas un ras-le-bol des Français
00:19:31à cette question ? RN, LFI,
00:19:33ELV, EPR, les partis politiques
00:19:35ont-ils perdu leur capacité de mobilisation ?
00:19:37Vous dites tout.
00:19:3984% voulaient réagir.
00:19:41Le 0,826, 300, 300.
00:19:43Philippe Moreau-Chevrolet sera avec nous dans quelques instants
00:19:45en consultant en communication politique
00:19:47préprofesseur à Sciences Po et président
00:19:49de MCBG Conseil. On vous souhaite la bienvenue.
00:19:51On revient dans un instant. A tout de suite.
00:19:53Sud Radio. Parlons vrai.
00:19:55Sud Radio. Parlons vrai.
00:19:57Bonjour, c'est Patrick Roger.
00:19:59Pas de langue de bois. De 9h à 10h,
00:20:01la vérité en face. Demain,
00:20:03sur Sud Radio. Parlons vrai.
00:20:05Bienvenue dans les Vraies Voix.
00:20:07C'est lundi. On est arrivés en forme avec
00:20:09Philippe David, bien entendu, et toute cette
00:20:11joyeuse équipe. Philippe Bidjerre
00:20:13autour de nous, auteur de Me Too Much
00:20:15aux éditions Heliopole, Françoise
00:20:17de Goa, éditorialiste et bérangère du Buche,
00:20:19chef d'entreprise et dirigeante du Syndicat
00:20:21des Courtiers et Crédit.
00:20:23C'est sympa le Crédit,
00:20:25tout ça, tout ça, tout ça ?
00:20:27Moi, mon métier est fantastique. Tous les jours,
00:20:29je rencontre des gens, des familles,
00:20:31qui veulent acheter, se loger et je les aide.
00:20:33Je crois que je fais un métier qui est au cœur
00:20:35de l'humanité, pour de vrai, et mon métier
00:20:37aussi, c'est d'analyser l'avis des gens,
00:20:39les relever de compte, comment on fonctionne.
00:20:41Beaucoup de mes engagements... L'intimité.
00:20:43L'intimité. Moi, j'ai une vision,
00:20:45j'ai des gens qui pleurent dans mon bureau.
00:20:47Est-ce que vous ressentez, Bérangère,
00:20:49là, ce qui se passe par exemple sur les bourses,
00:20:51est-ce que vous ressentez cet effondrement
00:20:53et la peur, l'angoisse ? Non.
00:20:55Il y a toujours un décalage entre
00:20:57les grands événements économiques
00:20:59et les répercussions.
00:21:01Les gens veulent se loger. On a ressenti d'autres choses.
00:21:03Mais moi, je suis dans l'intimité et c'est vrai
00:21:05que je crois que voir comment vivent les gens,
00:21:07combien ils gagnent, combien ils dépensent, ça me donne
00:21:09forcément une empathie et un engagement
00:21:11différent. Écoutez,
00:21:13en attendant, le 0826 300 300
00:21:15avec Aude, qui vous attend,
00:21:17fringante, souriante,
00:21:19belle comme un cœur et intelligente en plus.
00:21:21Et tout de suite, le grand débat du jour.
00:21:23Les vraies voix Sud Radio,
00:21:25le grand débat du jour.
00:21:27C'est cette ambiance de campagne présidentielle
00:21:29qui flottait dans l'air aujourd'hui avec
00:21:31un embouteillage de meetings.
00:21:33Marine Le Pen voulait une démonstration de force.
00:21:35Le pari n'est qu'en partie
00:21:37réussi. La place Vauban
00:21:39n'était pas pleine cet après-midi.
00:21:415000 personnes de sources policières.
00:21:43Ce n'est pas une décision de justice.
00:21:45C'est une décision politique.
00:21:47La droite est
00:21:49un parti dangereux, dangereux
00:21:51pour la démocratie, dangereux pour l'État de droit.
00:21:53C'est un parti violent qui menace,
00:21:55y compris les juges,
00:21:57et la décision prise par la justice ne leur convient pas.
00:21:59C'est le parti qui demande de la fermeté pour tous,
00:22:01sauf pour lui. Alors je le dis,
00:22:03tu voles, tu payes,
00:22:05surtout quand on est un responsable politique.
00:22:07Donc pas de débordement
00:22:09comme redouté, mais pas non plus de foule
00:22:11des grands jours comme espéré par
00:22:13les partis hier. Les dimanches politiques n'ont pas fait
00:22:15le plein, loin de là. Quelques
00:22:17milliers de militants seulement.
00:22:19Alors parlons vrai. Est-ce que les faibles mobilisations
00:22:21hier ne sont pas une alerte
00:22:23sur l'abstention pour l'excruté
00:22:25à venir ? Et à cette question,
00:22:27RNLFIULVEPR, les partis
00:22:29politiques ont-ils perdu leur capacité
00:22:31de mobilisation ? Vous dites toi,
00:22:3384% voulaient réagir.
00:22:35Le 0,826, 300,
00:22:37300, où vous pouvez vous mobiliser
00:22:39massivement. Voilà, plus de 5000
00:22:41si possible. Philippe Moreau
00:22:43Chevrolet est avec nous, consultant en communication
00:22:45politique et professeur à Sciences Po et président
00:22:47de MCBG Conseil.
00:22:49Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:22:51Philippe Bilger.
00:22:53Je ne crois pas, pour répondre
00:22:55à la question, monsieur le radio, que ce soit
00:22:57le signe d'une démobilisation
00:22:59profonde des gens par
00:23:01rapport aux partis politiques.
00:23:03Je crois d'abord, pardon,
00:23:05c'est très prosaïque, il ne faut
00:23:07pas sous-estimer le climat.
00:23:09Premier point. Le deuxième,
00:23:11j'ai l'impression que
00:23:13les gens, de quelques bords
00:23:15qu'ils soient, ont perçu
00:23:17que ça n'était pas fondamental.
00:23:19Lorsqu'on a des objets
00:23:21politiques précis,
00:23:23urgents, fondamentaux,
00:23:25encore une fois,
00:23:27je pense que les manifestations,
00:23:29par exemple, peuvent réussir.
00:23:31Le 12 mai, ça aura beaucoup plus
00:23:33de monde. Et donc, je crois que
00:23:35les gens sentent, certes,
00:23:37on se manifeste, on dit des choses
00:23:39qu'on attend, mais l'essentiel
00:23:41se passera bien plus tard.
00:23:43Oui, c'est une question de momentum. C'est pour ça
00:23:45que je ne crois pas du tout à la démobilisation
00:23:47de l'électorat. D'abord, l'électorat du RN,
00:23:49il ne manifeste pas, il vote généralement.
00:23:51Je ne mets pas
00:23:53de curseur sur ce qu'il y avait Place Vauban,
00:23:55pas plus que Place de la République,
00:23:57pas plus que Gabriel Attal.
00:23:59Je pense que c'était un mauvais moment,
00:24:01et des mauvaises stratégies pour Marine Le Pen,
00:24:03parce que c'est s'enfermer dans une victimisation
00:24:05qui ne fonctionne pas. Et à l'évidence, on voit
00:24:07les enquêtes. Pour LFI
00:24:09et Les Verts, je pense que le PS a eu
00:24:11tout à fait raison d'y aller. On n'est pas là pour faire
00:24:13servir des crains au cinéma de Jean-Luc Mélenchon.
00:24:15Répondre à quelque chose
00:24:17qui est déplacé, ça ne marche pas.
00:24:19Et puis Gabriel Attal, est-ce que c'était le moment hier
00:24:21de lancer sa présidentielle sous les yeux quasiment
00:24:23d'Edouard Philippe ? Je ne crois pas. Les électeurs
00:24:25français sont super intelligents. En réalité,
00:24:27ils ne se trompent pas de moment.
00:24:29Quand il s'agit d'aller voter, il y a eu
00:24:31une énorme mobilisation pour les législatives.
00:24:33Il y aura encore une énorme mobilisation
00:24:35pour les présidentielles. Et puis quand
00:24:37il s'agit de manifester, je suis d'accord avec Philippe,
00:24:39quand ça a du sens, que ça n'est
00:24:41pas tordu et par Marine Le Pen
00:24:43et par la riposte de Mélenchon, Les Verts
00:24:45et par Gabriel Attal, chacun essayant
00:24:47de faire un cinéma, la sanction est longue.
00:24:49Ça ne nous intéresse pas. Mais par honnêteté,
00:24:51le meeting de Attal était prévu de longue date
00:24:53contrairement à la manifestation de Marine Le Pen
00:24:55et d'Edouard Philippe. Il l'a transformé.
00:24:57Il l'a adapté.
00:24:59Le route était prévu.
00:25:01Mais c'est un changement de nature.
00:25:03Je veux bien que vous fassiez cette honnêteté-là.
00:25:05Mais le fait même qu'il ait changé de nature
00:25:07devient quelque chose d'ennuyeux.
00:25:09Pierre Roger Dubu.
00:25:11Je ne comprends pas trop le sens des manifestations qu'il y avait hier
00:25:13sauf celles contre les ADFE, où j'étais.
00:25:15Mais Marine Le Pen manifeste.
00:25:17C'est la quatrième qu'on a oubliée.
00:25:19Marine Le Pen qui appelle à manifester
00:25:21pour dire j'ai piqué dans la caisse.
00:25:23Elle n'a pas piqué directement,
00:25:25mais c'est pareil. Je suis condamnée.
00:25:27Ce n'est pas un sujet de mobilisation,
00:25:29je crois, de dire la justice est passée.
00:25:31Ce n'est pas un sujet
00:25:33d'avoir en face l'extrême gauche qui nous fait toujours
00:25:35le coup de la peste brune revient,
00:25:37blabla, blabla, dans les trucs.
00:25:39Attal, qui nous lance sa campagne
00:25:41avec plein d'idées. Mais si seulement cet homme
00:25:43avait un jour été au pouvoir.
00:25:45Vous imaginez, il a tellement d'idées.
00:25:47S'il avait été au pouvoir, on n'en serait sûrement pas là.
00:25:49Bref, je crois qu'il y avait trois sujets de manifestation
00:25:51où tout le monde prenait tout le monde
00:25:53pour des crétins et qui n'avaient
00:25:55aucun sens, effectivement, pour une fois.
00:25:57Je suis d'accord avec tout le monde, aucune actualité,
00:25:59aucune exigence.
00:26:01Il n'y avait pas de sens, il n'y avait pas de thème.
00:26:03Philippe Moreau-Chevrolet,
00:26:05c'est une citation qui me revient
00:26:07quand quelqu'un avait dit au général De Gaulle
00:26:09après votre mort, ce sera le grand vide.
00:26:11Est-ce que là, ça ne sera pas le grand
00:26:13trop vide, là,
00:26:15quand on voit
00:26:17les mobilisations d'hier ?
00:26:19Au départ
00:26:21de Marine Le Pen,
00:26:23c'est un petit peu
00:26:25une fin de carrière pour elle
00:26:27qui se solde par la prise de pouvoir dans les faits
00:26:29de Jordan Bardella. Donc on est en train de voir
00:26:31partir la vieille extrême droite, un peu deux chevaux
00:26:33traditionnelle, la PME Le Pen,
00:26:35et la faire remplacer par Bardella
00:26:37qui est encore un peu timide mais qui va certainement
00:26:39prendre ses marques, avec l'appui
00:26:41d'une extrême droite organisée au plan international
00:26:43très bien, l'appui des réseaux sociaux,
00:26:45X, TikTok,
00:26:47qui ont des algorithmes qui favorisent plutôt les contenus
00:26:49d'extrême droite. Donc il a
00:26:51quand même, de fait,
00:26:53une prise de pouvoir qui s'effectuera
00:26:55de toute façon, elle ne pourra pas se présenter.
00:26:57Donc lui, on voit à peu près où l'extrême droite
00:26:59va, disons, en perdant beaucoup de plumes
00:27:01parce que main propre, tête haute,
00:27:03ça ne fonctionne plus, parce que l'opinion
00:27:05française est majoritairement contre
00:27:07ce positionnement de Marine Le Pen, il faudrait
00:27:09qu'ils le comprennent s'ils veulent avancer.
00:27:11Mais Bardella, il n'est pas vraiment concerné par tout ça,
00:27:13c'est une figure neuve. Face à lui,
00:27:15il a Attal, donc on a deux figures
00:27:17jeunes qui se sont opposées
00:27:19en réalité dimanche. La question
00:27:21c'est est-ce que les Français vont vouloir re-voter
00:27:23pour un jeune président après Emmanuel Macron ?
00:27:25Ça, c'est pas sûr. Et dans
00:27:27le contexte international, est-ce qu'ils vont faire confiance
00:27:29à Bardella s'il soutient Trump ?
00:27:31Et il sera obligé de soutenir un peu,
00:27:33au coup de signe.
00:27:35Bonjour, c'est François, je pense que vous allez très vite
00:27:37en besogne sur Bardella.
00:27:39Je pense que la stratégie d'empêchement
00:27:41de Jordan Bardella va être terrible parce que
00:27:43vous faites comme si ça n'existait pas et comme si
00:27:45il ne se passait rien à l'intérieur du RN.
00:27:47Il y a en ce moment des failles
00:27:49qu'on ne voit pas encore mais qui vont apparaître parce qu'on oublie
00:27:51toujours que le Rassemblement
00:27:53National est en partie d'extrême droite
00:27:55qui est violent par essence
00:27:57dans l'intérieur. Le chef s'est
00:27:59fait pour cheffer. Je ne sais pas si vous
00:28:01vous souvenez évidemment de toute la longue histoire
00:28:03avec les poupouches de Le Pen. On est reparti
00:28:05là-dedans. Ce qui est terrible pour Marine Le Pen
00:28:07c'est que, pour elle, mais c'est elle-même
00:28:09qui fait ce choix, elle se ramène
00:28:1120 ans en arrière avec le même langage que son père
00:28:13les oripeaux qu'elle a mis
00:28:1520 ans à gommer. Mais surtout
00:28:17vous avez des clans qui ne
00:28:19veulent absolument pas que Jordan Bardella
00:28:21accède au pouvoir parce qu'ils considèrent qu'il n'en est
00:28:23pas capable. Et vous avez Marion Maréchal
00:28:25qui va arriver, qui va sauter à la gorge de Jordan Bardella.
00:28:27Je vous fais le pitch.
00:28:29Vous faites comme si c'était une balade
00:28:31de santé, une forme de substitution.
00:28:33Ça n'est pas le cas. Et plus
00:28:35Marine Le Pen tarde à maintenir
00:28:37cette position, plus elle
00:28:39empêche son successeur d'avancer
00:28:41et de préparer la campagne.
00:28:43Je trouve que vous êtes bien sévère l'un et l'autre
00:28:45avec le Rassemblement National
00:28:47parce que ce qu'on voit aujourd'hui
00:28:49même si vous dites avec
00:28:51certitude que Marine Le Pen
00:28:53ne pourra pas se présenter en 2027
00:28:55pour l'instant je constate
00:28:57qu'il y a deux candidats quasiment
00:28:59interchangeables quand on voit les
00:29:01enquêtes d'opinion alors que dans
00:29:03les autres partis ils ont des candidats
00:29:05des leaders totalement
00:29:07solitaires. Et donc
00:29:09ça n'est pas du tout évident
00:29:11que le Rassemblement National
00:29:13soit handicapé que ce soit
00:29:15avec elle ou par Jordan Bardella.
00:29:17Et s'il se retrouve
00:29:19face à Gabriel Attal,
00:29:21bon, je ne crois pas.
00:29:23Pourquoi voulez-vous ? Honnêtement,
00:29:25Philippe, je vais assez vite.
00:29:27Pourquoi voulez-vous que ce soit Gabriel Attal ?
00:29:29Moi j'en ai un peu marre des sondeurs.
00:29:31Vraiment, il faut faire la leçon maintenant aux sondeurs
00:29:33que ce soit nos copains ou pas nos copains.
00:29:35On arrête maintenant de faire
00:29:37des gauches fractionnées. Il y aura de toute façon un candidat
00:29:39unique vers PCPS
00:29:41face à Jean-Luc Mélenchon.
00:29:43Donc ça ne fait pas 4-4-4, ça fait au moins 16.
00:29:45Et il n'y aura pas Gabriel Attal et Édouard Philippe.
00:29:47Non mais tous les
00:29:49sondeurs maintenant travaillent dans le fractionné.
00:29:51Donc il faut arrêter. Non, c'est pas
00:29:53un chemin impérial pour le R.N.
00:29:55Je réponds juste à Françoise qui disait que
00:29:57le R.N. était violent de l'intérieur. Je crois que
00:29:59c'est tous les partis politiques. Je pense que
00:30:01chez Mélenchon, regardez ce que ça donne quand on n'est pas d'accord.
00:30:03Regardez les purges internes.
00:30:05Un parti politique est par essence violent
00:30:07parce qu'il y a le pouvoir à l'intérieur.
00:30:09Ne dites pas ça. Regardez Mélenchon, la purge d'accord.
00:30:11Elle a fié à peine 10 ans.
00:30:13Je vous parle de la longue histoire de l'extrême droite.
00:30:15C'est pareil. Ne remettons pas ça aujourd'hui.
00:30:17Le parti politique est violent.
00:30:19Les guerres internes auront lieu, je crois, partout.
00:30:21Sur ce sujet-là, je vous répondais
00:30:23juste à ça, sur la violence à l'intérieur.
00:30:25C'est bien plus violent au R.N., je suis désolé de vous le dire.
00:30:27Et que vous n'êtes pas sûr qu'il y aura une candidature unie quand même.
00:30:29Vous anticipez un peu.
00:30:31Non, j'anticipe rien du tout.
00:30:33C'est tellement évident.
00:30:35Bougez pas, bougez pas. Allez, 0826-300-300.
00:30:37Luc qui était avec nous. Luc, vous nous entendez ? Vous êtes là ?
00:30:39Luc ? Je suis là et je vous entends parfaitement.
00:30:41Eh bien, quand même. On vous écoute.
00:30:43Nous vous entendons fort.
00:30:45Il y a des fois, j'aimerais mieux être sourd.
00:30:47Allez-y. On vous écoute, Luc.
00:30:49Je trouve votre analyste politique
00:30:51ainsi que Françoise Degoy
00:30:53bien guénéreurs dans leurs analyses.
00:30:55Et surtout,
00:30:57emplis de certitudes.
00:30:59Juste, Luc, vous, vous avez participé
00:31:01à la manifestation hier, Place Vauban.
00:31:03Absolument.
00:31:05J'adhère totalement à ce que vient de dire Julie Bilbert.
00:31:09Alors, déjà,
00:31:11digère la mobilisation.
00:31:13Vous parliez effectivement du rassemblement
00:31:15de Marine Le Pen. Il y avait effectivement
00:31:17peut-être 7000-8000 personnes.
00:31:19Mais je crois que ce n'était pas l'essentiel.
00:31:21L'essentiel, c'était de montrer
00:31:23un parti uni, un parti
00:31:25où tout le monde, je dirais,
00:31:27suivait le chef, comme
00:31:29Françoise Degoy n'aime pas
00:31:31qu'on...
00:31:33qu'on dise.
00:31:35Non, non, pas du tout. C'est la réalité.
00:31:37Non, mais vous trouvez ça violent
00:31:39qu'il y ait un chef ? C'est pas ça du tout que j'ai dit.
00:31:41Je ne parlais pas du tout du chef,
00:31:43de l'idée du chef.
00:31:45Je pense aussi, si vous voulez, que
00:31:47ce meeting impromptu,
00:31:49je le vois autour de moi,
00:31:51a aussi eu une
00:31:53conséquence, c'est qu'il a été
00:31:55énormément suivi sur les
00:31:57chaînes d'information.
00:31:59Comme tous les autres meetings, d'ailleurs.
00:32:01Je pense que Marine Le Pen
00:32:03voulait faire une démonstration
00:32:05de force, mais bon, c'était
00:32:07une bonne jauge.
00:32:09Quant aux deux autres,
00:32:11les filles,
00:32:13on n'en parle même pas.
00:32:15Mais le meeting de M. Attal,
00:32:17on a vu quelque chose quand même assez
00:32:19incroyable, c'est qu'au début
00:32:21de la matinée, j'étais tous unis.
00:32:23M....
00:32:25Comment dirais-je ?
00:32:27Edouard Philippe,
00:32:29et Mme Borne,
00:32:31et tout. Et finalement,
00:32:33M. Attal s'est retrouvé tout seul.
00:32:35A se lancer
00:32:37dans un panégérique ridicule,
00:32:39en brandissant
00:32:41l'interdiction
00:32:43de la Baïa,
00:32:45comme une
00:32:47victoire colossale
00:32:49sur l'antripe islamique.
00:32:51Et je pense qu'il s'est, à mon avis,
00:32:53proprement ridiculisé.
00:32:55Voilà.
00:32:57Restez avec nous, Luc Philippe.
00:32:59M. Chevourlet, la manifestation du
00:33:01Rassemblement National,
00:33:03elle a pris une tournure un petit peu différente,
00:33:05puisque les affaires judiciaires
00:33:07ont fait que ça allait
00:33:09s'accélérer pour eux, donc c'était
00:33:11difficile de ne pas
00:33:13la faire, et c'était un peu
00:33:15ventre mou aussi pour cette raison.
00:33:17Oui, c'était compliqué d'abord,
00:33:19parce que ça va contre les convictions du RN.
00:33:21Les convictions profondes du RN,
00:33:23c'est que quand on tape dans la caisse, on dégage.
00:33:25Et Marine Le Pen, elle était tout à fait pour l'interdiction
00:33:27à vie des élits qui avaient
00:33:29été condamnés pour ce type de délit.
00:33:31Donc c'est prendre son électorat à
00:33:33contre-pied, ce qui fonctionne rarement.
00:33:35Ensuite, je pense que les gens ne se sont pas
00:33:37bousculés pour soutenir Marine Le Pen pour une raison
00:33:39simple, c'est qu'aujourd'hui, l'extrême-droite,
00:33:41ça vient d'être dit, mais elle a changé,
00:33:43et elle s'incarne presque autant,
00:33:45comme Philippe Bidjerre l'a dit, dans Jordan Bardella,
00:33:47qui en plus incarne une modernité
00:33:49portée par une vague internationale.
00:33:51Pour moi, il y a aussi le fait qu'elle a peut-être
00:33:53fait son temps.
00:33:55Je ne dis pas que le RN a perdu, en revanche,
00:33:57là-dessus on ne s'est peut-être pas compris, moi je pense qu'il peut tout à fait
00:33:59gagner en 2027 avec Bardella,
00:34:01pour toutes les raisons qu'on a évoquées.
00:34:03Vous ne pensez pas, comme dit Françoise,
00:34:05que entre accepter
00:34:07un Bardella à la tête du parti, et elle
00:34:09à la présidence, mais si elle ne peut pas être à la présidence,
00:34:11elle sera beaucoup moins
00:34:13en phase avec Bardella,
00:34:15parce que de lui, entre guillemets,
00:34:17prendre son siège.
00:34:19En tout cas, son clan.
00:34:21C'est vrai, il y aura une
00:34:23bataille probablement interne.
00:34:25Il faut quand même comprendre que Bardella
00:34:27a une popularité, dans l'opinion que
00:34:29personne d'autre n'a, à part Marine Le Pen.
00:34:31Il a l'appui de réseaux sociaux,
00:34:33qui sont extraordinairement puissants aujourd'hui.
00:34:35Il a des groupes de presse qui ont lancé son livre.
00:34:37J'hésite à qualifier ça
00:34:39d'autobiographie à 150 000
00:34:41exemplaires, ce qui est énormissime
00:34:43pour un lancement. Je ne pense pas qu'il
00:34:45en ait vendu au-delà autant, mais
00:34:47ils l'ont distribué beaucoup aux militants, mais quand même
00:34:49ils l'ont sorti un peu comme un tract.
00:34:51Une jeunesse qui ne votait plus, qui revient.
00:34:53C'est des moyens quand même assez
00:34:55importants. Donc moi je pense
00:34:57qu'il y a quand même, derrière Jordan Bardella,
00:34:59une force assez puissante.
00:35:01Maintenant, si l'extrême droite se divise et qu'on
00:35:03assiste à un scénario, comme il y en a eu des dizaines,
00:35:05où Le Pen finit par gagner
00:35:07contre un énième adversaire, on a vu ça
00:35:09vraiment avec Bruno Maigret, avec
00:35:11Florian Philippot, elle les a tués à chaque fois.
00:35:13Là, ce sera un exploit vraiment historique
00:35:15parce que la configuration n'est plus du tout la même.
00:35:17Moi, Philippe, je voulais dire
00:35:19juste que sur la présidentielle,
00:35:21on ne lit pas dans les os de poulet. Vous savez très bien
00:35:23que Jordan Bardella et Marine Le Pen
00:35:25le reconnaissaient en privé,
00:35:27en tout petit comité. Jordan Bardella,
00:35:29dès que ça monte en altitude,
00:35:31s'est effondré dans les législatives,
00:35:33dans une campagne de législatives. Il y a un
00:35:35problème de densité. Il peut très bien avoir
00:35:37TikTok et avoir vendu avec Fayard
00:35:39et le groupe Bolloré, 158 exemplaires.
00:35:41Ça, ça s'appelle le village Potemkin.
00:35:43Vous savez bien qu'en situation,
00:35:45c'est exactement ce qui s'est passé. En l'espace
00:35:47de 15 jours, il a montré
00:35:49tout à fait sa limite sur la campagne
00:35:51législative. Ce n'est pas parce qu'il y a eu une ensacrée contre lui.
00:35:53Il n'était pas bon. Et d'ailleurs, Marine Le Pen
00:35:55est intervenue à plusieurs reprises pour le redresser.
00:35:57Elle le sait parfaitement.
00:35:59Vous savez parfaitement ce qu'est
00:36:01la centrifugeuse qui est une présidentielle.
00:36:03Je pense que la substitution
00:36:05est impossible entre Marine Le Pen et Jordan Bardella.
00:36:07Impossible.
00:36:09Vous comprenez ce que je veux dire ?
00:36:11Ça ne peut pas faire les deux.
00:36:13Il n'y a pas de valeur égale
00:36:15entre Bardella et Marine Le Pen.
00:36:17Je crois absolument le contraire dans la mesure où
00:36:19je reviens à ces enquêtes d'opinion
00:36:21qui mettent sur le même plan
00:36:23Jordan Bardella et Marine Le Pen.
00:36:25Et je crois que, bizarrement,
00:36:27c'est le rassemblement national
00:36:29qui est souhaité bien plus que
00:36:31ses incarnations parce que
00:36:33les gens veulent vraiment changer.
00:36:35Ils en ont assez à tort ou à raison
00:36:37de se pouvoir.
00:36:39C'est une enquête.
00:36:41Deux baromètres.
00:36:43Au moins interactive et élable.
00:36:45Sérieux, au bout d'une semaine.
00:36:47On est à deux ans d'après-midi.
00:36:49J'ai été candidate
00:36:51législative à mon petit niveau, indépendante
00:36:53et que j'avais des gens en face de moi
00:36:55à qui je trouvais tract. Ils me disaient
00:36:57« Nous, on vote pour le rassemblement national ».
00:36:59Ils me parlaient aussi bien de Marine Le Pen que de Jordan Bardella.
00:37:01Les gens n'avaient pas honte de le dire.
00:37:03Il y a quelque chose qui a vraiment changé
00:37:05dans l'électorat.
00:37:07Je suis d'une génération 81
00:37:09qui a fait des concerts contre le FN.
00:37:11J'ai milité, j'ai fait tout ça.
00:37:13Aujourd'hui, je suis très gênée
00:37:15parce qu'on ne peut pas stigmatiser
00:37:17autant de gens qui ont envie d'autant de choses
00:37:19différentes. Je suis toujours très
00:37:21mesurée envers les électeurs,
00:37:23peut-être, et j'évite de les juger
00:37:25avec mépris, comme on fait un petit peu là.
00:37:27Comme s'ils étaient bêtes et idiots.
00:37:29J'essaie de rester respectueux.
00:37:31Non, je ne crois pas
00:37:33qu'on les juge avec mépris. Personne ne juge
00:37:35l'électorat avec mépris. Je vous parle
00:37:37de faits politiques. Je veux bien qu'on fasse les choses aux doigts mouillés.
00:37:39Le fait politique, c'est que Bardella
00:37:41est en tête des sondages d'opinion.
00:37:43Aujourd'hui, j'en suis fou des sondages d'opinion. Dans la réalité,
00:37:45l'électorat, il les a perdus.
00:37:47Vous vous faites des supputations
00:37:49comme nous.
00:37:51Non, je ne fais pas de supputations. Je regarde
00:37:53les faits passés. Jordan Bardella,
00:37:55on l'a vu en campagne nationale.
00:37:57On l'a vu en campagne nationale.
00:37:59En campagne nationale, il s'est effondré.
00:38:01Vous pensez
00:38:03qu'il va se passer quoi ?
00:38:05Vous pensez qu'on a obligé les électeurs, avec un fusil,
00:38:07à faire le front républicain ? C'est ça le sujet.
00:38:09Est-ce qu'il est capable ?
00:38:11Merci beaucoup.
00:38:13Merci Philippe Moreau-Chevrolet.
00:38:15Consultant en communication politique et professeur
00:38:17à Sciences Po et président de
00:38:19MCBG Conseil. Dans les conditions
00:38:21dans lesquelles il était, ce n'était pas
00:38:23facile, bien entendu.
00:38:25Il est dans la rue.
00:38:27Allez, vous restez avec nous.
00:38:29On garde Luc.
00:38:31Dans un instant, le qui sait qui qu'il a dit.
00:38:33Et il y a du lourd !
00:38:35Il y a du drôle en plus.
00:38:37Le lundi, toujours.
00:38:39Sud Radio, c'est vous qui donnez le ton.
00:38:41C'est pratiquement, à mon avis,
00:38:43la seule radio où tout le monde peut s'exprimer.
00:38:45Et ça, c'est déjà quelque chose
00:38:47d'extraordinaire et de rare.
00:38:49Sud Radio, parlons vrai.
00:38:51Les vraies voix Sud Radio,
00:38:5317h-19h, Philippe David,
00:38:55Cécile de Ménibus.
00:38:57Avec nous,
00:38:59Philippe David et moi,
00:39:01nous sommes très heureux de vous accueillir aujourd'hui
00:39:03jusqu'à 19h,
00:39:05avec le prince du qui sait qui
00:39:07qu'il a dit, Philippe Bilger, qui est avec nous.
00:39:09Avec la reine,
00:39:11Françoise Degoy, qui est avec nous.
00:39:13Je crois que c'est vous qui avez le plus grand
00:39:15nombre de victoires, Françoise.
00:39:17Oui, avec Sébastien Ménard.
00:39:19Sébastien Ménard, il me bat
00:39:21une fois sur quatre parce qu'il triche.
00:39:23Et ça, soyons clairs, un jour, j'aurai la...
00:39:25De toute façon, tout le monde triche avec vous, Degoy.
00:39:27Philippe triche, Sébastien triche.
00:39:29Sébastien triche vraiment.
00:39:31Il a longtemps triché,
00:39:33mais là, comme tricheur, il trichera deux fois.
00:39:35Ça a eu payé,
00:39:37mais ça ne paye plus, comme on dit.
00:39:39Béranger Dubu est avec nous, chef d'entreprise
00:39:41et l'agent du syndicat du courtier, en crédit.
00:39:43Et Luc, qui va nous lancer ce jingle
00:39:45de folaille.
00:39:47Eh ben oui, et qui c'est qui qui l'a dit la connerie ?
00:39:53Oh, j'adore ça.
00:39:55J'adore ça, j'adore ça. Écoutez bien,
00:39:57mon cher Luc, qui c'est qui qui l'a dit trois points ?
00:39:59Qui c'est qui qui l'a tweeté
00:40:01sur le crash boursier ?
00:40:03Que les choses soient claires, je n'étais pas au bureau
00:40:05aujourd'hui. Luc.
00:40:07Très drôle.
00:40:09Le maire.
00:40:11Bonne réponse.
00:40:13Jérôme Kerviel, et il est à la montagne,
00:40:15il a mis la photo d'un ver devant les montagnes.
00:40:17C'est vraiment très drôle.
00:40:19Trois points pour Béranger Dubu.
00:40:21Qui c'est qui qui l'a dit, Luc, à Gabriel Attal ?
00:40:23Tu ruines, tu dégages.
00:40:25Ah, facile.
00:40:27Tu ruines, tu dégages.
00:40:29Chenu.
00:40:31Mais Philippe, laissez le répondre.
00:40:33Oui, c'est Chenu au meeting.
00:40:35Philippe Bilger, voilà, trois points.
00:40:37On comprend quand ils ne savent pas.
00:40:39Vous êtes médiocre.
00:40:41Qui c'est qui qui l'a dit, trois points.
00:40:43Heureusement que ça s'est arrêté là.
00:40:45Je ne suis pas insincère,
00:40:47je ne suis pas allée à la soupe en entrant en gouvernement.
00:40:49Ah, c'est facile. Luc.
00:40:51Rotaillon.
00:40:53Bonne réponse de Françoise Debois.
00:40:55Vous avez dit banquier, donc.
00:40:57Laurent Wauquiez.
00:40:59Et c'était ce matin
00:41:01sur Sud Radio.
00:41:03Qui c'est qui qui l'a dit, Luc,
00:41:05on ne combat pas l'ERN
00:41:07avec un bulletin de vote et les filles.
00:41:13Gabrielle Attal.
00:41:15Pas du tout.
00:41:17Valérie Ayé.
00:41:19Elle était plusieurs fois ministre.
00:41:21C'est Colin Royan.
00:41:23Et elle l'est encore.
00:41:25Elle vient d'avoir un bébé.
00:41:27C'est Aurore Berger.
00:41:29Bonne réponse de Françoise Debois.
00:41:31Elle a fait du pipe.
00:41:33Qui c'est qui qui l'a dit
00:41:35sur la loi pour retirer l'exécution provisoire.
00:41:37Nous ne sommes pas là pour voter
00:41:39des lois d'arrangement entre petits copains.
00:41:41Luc.
00:41:43Bonne part.
00:41:45Non.
00:41:47Une femme.
00:41:49Pas nous.
00:41:51Très proche de Gabrielle Attal.
00:41:53Ah mais oui.
00:41:55C'est Maude Bréjean.
00:41:57Non.
00:41:59Bonne réponse de Françoise Debois.
00:42:01Je ne l'ai pas dit.
00:42:03Vous ne l'avez pas dit.
00:42:05Ce n'est pas à discuter.
00:42:07Je pensais que c'était vous qui l'aviez dit.
00:42:09Non mais toi.
00:42:11Je ne l'avais pas prononcé.
00:42:13Je vous promets que je...
00:42:15Vous avez un problème.
00:42:17J'ai un problème.
00:42:19Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:21sur les chiffres de la manifestation RN Place Vauban.
00:42:23J'ai l'impression d'entendre
00:42:25Bardella comme la CGT après un 1er V.
00:42:27Luc.
00:42:29C'est drôle.
00:42:31C'est un maire.
00:42:33Non mais c'est...
00:42:35Robert Ménard.
00:42:37Bonne réponse de Françoise Debois.
00:42:39Robert Ménard, maire de Béziers.
00:42:41Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:43nous pourrions décider de retirer l'ensemble
00:42:45des entreprises américaines du marché public européen.
00:42:47C'est le bazooka économique
00:42:49mais ça fait partie des sujets sur la table.
00:42:51Luc.
00:42:53Peut-être le ministre des Finances.
00:42:55Non.
00:42:57Il a été ministre.
00:42:59Il a été ministre.
00:43:01Mais il ne l'est plus. Il a de hautes fonctions.
00:43:03Il est vice-président.
00:43:05Vice-président de quoi ?
00:43:07Je ne dois pas vous le dire.
00:43:09Ça doit être très facile mais je ne sais pas.
00:43:11Il connaît très bien Gabriel Attal.
00:43:13C'est ses journées.
00:43:15Bonne réponse de Françoise Debois.
00:43:17Il est commissaire européen.
00:43:19C'est Pippo.
00:43:21C'est Pippo.
00:43:23Il a été ministre des Affaires étrangères.
00:43:25Qui c'est qui qui l'a dit, Luc ?
00:43:27La loi ZFE.
00:43:29Faites une partition sociale qui est trop brutale.
00:43:31Il faut réfléchir à comment
00:43:33la rendre accessible au plus grand nombre.
00:43:35S'ils se mettent à faire
00:43:37des falaises compliquées maintenant.
00:43:39C'est une femme.
00:43:45Comme est Prima, printemps.
00:43:47Prima. Sophie Prima.
00:43:49Sophie Prima.
00:43:51En fait,
00:43:53je bénifiais d'un avantage,
00:43:55ma chère Françoise, parce que
00:43:57Éric Revelle avait fait un jeu
00:43:59de mots remarquable vendredi.
00:44:01Mais parce que je lui avais déjà chantonné là.
00:44:03Mais ça m'a permis d'avoir le choix.
00:44:05J'essaye de vous aider.
00:44:07Comme est Prima.
00:44:09Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:44:11On a l'impression d'une certaine discrimination
00:44:13à notre égard. On est rejetés au
00:44:15banc de la société. Luc.
00:44:17Peut-être monsieur Barnet là ?
00:44:19Non.
00:44:21Un maire de grande ville.
00:44:23Oui, Aliot.
00:44:25Bonne réponse de Françoise.
00:44:27Oui, Aliot, absolument.
00:44:29Alors, t'as enlèvement avec Bérangère.
00:44:31Alors ?
00:44:33Françoise de Gouin.
00:44:3518 points.
00:44:37Philippe Bilger, 6 points.
00:44:39Bérangère, 3 points.
00:44:41Luc, il y a un petit peu de travail quand même.
00:44:43Vous pourriez me remercier de nous avoir
00:44:45laissés gagner.
00:44:47Merci, Luc.
00:44:49Merci beaucoup en tout cas d'avoir
00:44:51été notre vraie voix du jour. On est ravis de vous
00:44:53avoir accueilli. On vous souhaite une bonne
00:44:55semaine en écoutant Sud Radio, bien entendu.
00:44:57Avec grand plaisir.
00:44:59Non mais dites oui. Bien sûr.
00:45:01Ah, voilà, bravo Luc.
00:45:03Évidemment.
00:45:05Allez, vous restez avec nous dans un instant.
00:45:07Le journal, la météo avec Rémi André
00:45:09et le coup de gueule de Philippe David.
00:45:11Ah, on l'a appris à 14h.
00:45:13Encore une histoire qui va nous coûter un pognon de dingue.
00:45:15J'adore le.
00:45:17Sud Radio, parlons vrai.
00:45:19Sud Radio, parlons vrai.
00:45:21Les vraies voix Sud Radio.
00:45:2317h-19h.
00:45:25Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:45:27Au programme de
00:45:29cette émission, 3 personnalités
00:45:31très différentes mais plutôt complémentaires
00:45:33quand elles sont autour de cette table avec
00:45:35Philippe Bilger, auteur de Me Too Much aux éditions
00:45:37Oliopole, Françoise Degoy, éditorialiste
00:45:39et Bérangère Dubu, chef d'entreprise et
00:45:41dirigeante de l'IUIC,
00:45:43le syndicat des courtiers de
00:45:45en crédit. Non, c'est pas ça.
00:45:47C'est pas grave, Cécile, vous y arriverez jamais. L'UIC,
00:45:49l'Union des Intermédiaires de Crédit.
00:45:51J'ai un I là.
00:45:53Mais c'est pas grave. L'intention y est,
00:45:55on sait qu'on est courtier.
00:45:57Après, UIC, UIC, c'est pas très grave.
00:45:59Ouais, c'est pas grave.
00:46:01J'adore l'intention y est.
00:46:03Voilà.
00:46:05Donc c'est un L.
00:46:07UIC, Union des Intermédiaires de Crédit.
00:46:09Allez, UIC, parce qu'on m'a mis
00:46:11un L.
00:46:13Ça y est, je l'ai enlevé.
00:46:15Je vais l'engueuler, en plus.
00:46:17La mauvaise fois.
00:46:19Vous avez vu, quand elle lit, en plus, les hiéroglyphes
00:46:21sur les pyramides, elle a vachement de mal.
00:46:23Donc Auburin, elle attaque, elle fait sauter des lettres.
00:46:25La dernière fois, vous avez fait sauter Osiris,
00:46:27Isis, c'est tout.
00:46:29Comme je vous ferais sauter
00:46:31ou Philippe Bidjerre,
00:46:33quand j'arriverais plus à le dire.
00:46:35Allez.
00:46:37Le 0826-300-300,
00:46:39vous laissez des messages, on les écoute.
00:46:41Bonjour, Laurent de Montpellier.
00:46:43Je m'amuse des décisions
00:46:45de Donald Trump, parce que
00:46:47il fera mieux que
00:46:49toutes les COP
00:46:51et que les accords
00:46:53de Paris sur le climat.
00:46:55S'il y a un ralentissement économique
00:46:57mondial, eh bien voilà, tout le monde
00:46:59devrait être content, puisque le CO2
00:47:01ne sera plus émis en grande quantité.
00:47:03Alors arrêtez de nous pomper l'air,
00:47:05mais peut-être que ces droits de droit ne vont
00:47:07rien faire du tout, ça, on ne le sait pas.
00:47:09Mais enfin, imaginons qu'il fasse quelque chose,
00:47:11ça va dans le sens de sauver la planète,
00:47:13comme disait Greta.
00:47:15Excellent, excellent.
00:47:17Allez, au revoir, bonne journée.
00:47:19Message au second degré,
00:47:21mais très drôle, de Laurent de Montpellier.
00:47:23On a l'impression qu'entre la démondialisation
00:47:25et la décroissance, Donald Trump, c'est l'enfant
00:47:27caché qu'auraient eu Arnaud Montebourg
00:47:29et Sandrine Rousseau.
00:47:31Une synthèse flatteuse pour lui,
00:47:33parce que tout de même,
00:47:35dans le couple-là, il n'y a pas
00:47:37de...
00:47:39d'énergumène
00:47:41erratique chaque jour, quoi.
00:47:43Allez, Bérengère.
00:47:45Laurent est bien montpellierain, il me fait penser à ce que dit mon ami
00:47:47Wajid de Montpellier, donc s'il m'écoute,
00:47:49qui nous explique depuis des années que quand on sera tous pauvres,
00:47:51sans emploi, sans voiture, sans rien,
00:47:53sans maison, sans chauffage, on sera enfin décroissant.
00:47:55Il nous explique toujours
00:47:57de la décroissance, et il dit toujours,
00:47:59Wajid dit toujours, et je salue
00:48:01M. Sfar, qui est un ami que j'aime
00:48:03beaucoup, qui dit toujours qu'on aura
00:48:05tous fermé nos boîtes, qu'on n'aura plus de bagnole,
00:48:07qu'on n'aura plus de fringues, qu'on n'aura plus rien,
00:48:09ça sera cool, on sera enfin décroissant.
00:48:11C'est exactement ce que dit Laurent,
00:48:13donc je pense qu'il y a à Montpellier, quand même, une espèce de climat
00:48:15comme ça, où on a un petit peu
00:48:17cette vie...
00:48:19Excusez-moi, là-bas, il y a beaucoup de héros.
00:48:21C'est ça, j'ai oublié.
00:48:23Ouais, non, non...
00:48:25C'est des héros.
00:48:27Il fallait la faire.
00:48:29C'était tellement nécessaire.
00:48:31Je crois qu'on dirait juste, juste,
00:48:33sur tous les militants à la FI, qui disent toujours
00:48:35que si les gens sont pauvres, c'est parce que
00:48:37les riches sont riches. La bourse
00:48:39ayant chuté, il y a plein de gens riches
00:48:41qui ont perdu plein d'argent. Je pense que Bernard Arnault
00:48:43a perdu beaucoup, à Rennes-Buffette, et donc j'espère
00:48:45qu'aujourd'hui, les pauvres sont beaucoup plus riches.
00:48:47Si ça fonctionne, ça prouve que la gauche avait raison,
00:48:49l'extrême-gauche. Si personne ne se serait plus
00:48:51riche, alors que les gens ont tout perdu en bourse,
00:48:53ou ont perdu un petit peu, pas tout, ça montre
00:48:55bien que c'est des raisonnements absurdes.
00:48:57Je rejoins Laurent. Merci.
00:48:59La pensée finnoise
00:49:01qui met très cher quand les pauvres
00:49:03riches méritent les pauvres mal.
00:49:05Voilà ! Poupoupoup !
00:49:07Bien sûr, ça c'est la nouvelle théorie du ruissellement.
00:49:09On va faire l'émission naturelle.
00:49:11Elle est débile en fait.
00:49:13Elle est remarquable.
00:49:15François, t'es très énervé aujourd'hui. Non, je suis pas énervé.
00:49:17Ça me fait rire. On dirait vraiment,
00:49:19tous les chats
00:49:21sont mortels.
00:49:23Socrate est mortel,
00:49:25donc Socrate est un chat. Ça c'est la pensée de Cécile
00:49:27et c'est la vôtre.
00:49:29C'est la pensée de Bérangère.
00:49:31Je réponds juste à une chose.
00:49:33C'est très bête sur les réseaux sociaux.
00:49:35Vous savez que ça s'appelle un sophisme.
00:49:37Si on divisait la fortune de Bernard Arnault, c'est de l'extrême-gauche qui dit ça.
00:49:39Si on divisait la fortune de Bernard Arnault, on serait plus riches.
00:49:41Est-ce que c'est normal que les actionnaires
00:49:43sont riches ? Les actionnaires
00:49:45ayant perdu beaucoup d'argent, j'espère qu'aujourd'hui la France
00:49:47et le monde va mieux. Dans ce cas-là,
00:49:49ça nous convertira.
00:49:51Ça s'appelle du sophisme débile,
00:49:53mais en même temps, vous avez le droit...
00:49:55Les propos sont très bêtes au même niveau.
00:49:57Vous êtes des sophistes très brillants.
00:49:59Je suis d'accord avec vous. On peut tenir des débats entiers.
00:50:01Je vais vous couper le son.
00:50:03Je vais vous couper le son.
00:50:05Gardez la lumière pour moi.
00:50:07C'est ça.
00:50:09C'est ça, Philippe David, dans un instant,
00:50:11puisqu'on est déjà en retard à cause de vous. Bravo.
00:50:13Je vous félicite.
00:50:15Parlons vrai.
00:50:17Les vraies voix Sud Radio.
00:50:1917h-19h.
00:50:21Philippe David. Cécile de Ménibus.
00:50:23Cher Philippe Bilger,
00:50:25Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole
00:50:27et auteur de Me Too Much aux éditions Heliopaule.
00:50:29Bonsoir.
00:50:31J'ai beaucoup aimé. Cher Philippe.
00:50:33Très cher.
00:50:35Très très cher.
00:50:37Parce que très rare.
00:50:39Oui, c'est ça. Françoise de Goa, éditorialiste
00:50:41et bergère du but.
00:50:43Chef d'entreprise et dirigeante de l'UIC.
00:50:45Bravo.
00:50:47Syndicat des courtiers en crédit.
00:50:49Voilà, c'est ça.
00:50:51Syndicat des courtiers en crédit.
00:50:53Syndicat des courtiers en crédit.
00:50:55Je dirige et j'ai fondé le syndicat national
00:50:57des courtiers en crédit il y a 6 ans
00:50:59pour lutter, faire un contre-pouvoir face au bloc.
00:51:01Alors, excusez-moi, mais pourquoi U ?
00:51:03Que veut dire le U ?
00:51:05Union des intermédiaires de crédit.
00:51:07Pourquoi vous ne le dites pas ?
00:51:09Union, c'est un crédit.
00:51:11Mais on a enlevé le I.
00:51:13D'ailleurs qu'à la fin de l'émission, on ne comprend toujours rien.
00:51:15C'est comme avec notre copain Jean-Christophe Couville.
00:51:17On ne comprend rien à son syndicat.
00:51:19On devrait les mélanger en fait.
00:51:21C'est tout simple. Normalement, si on ne comprend pas,
00:51:23c'est compliqué. Le syndicat des courtiers en crédit,
00:51:25je pense qu'on ne comprend pas.
00:51:27Vous avez dit mal à quelqu'un.
00:51:29C'est génial quand on dit ça.
00:51:31Elle est bête.
00:51:33Mais qui tape à la porte ?
00:51:35Philippe David ?
00:51:39Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:51:41au milieu du village. Un village qui s'appelle
00:51:43Aumeulasse dans l'Hérault. Ce qui devrait faire
00:51:45plaisir à Bérangère Dubu.
00:51:47La régionale, non pas de l'étape, comme on dit
00:51:49sur le Tour de France, mais du coup de gueule
00:51:51du jour. Pourquoi Aumeulasse,
00:51:53bourgade de près de 600 âmes située à quelques
00:51:55kilomètres de Montpellier ? Parce qu'un
00:51:57procès dont on a peu parlé et dont le
00:51:59verdict a été rendu en début d'après-midi
00:52:01risque d'avoir des conséquences
00:52:03très importantes dans toute la France.
00:52:05Ce procès oppose l'association France Nature
00:52:07Environnement et la filière énergie renouvelable
00:52:09d'EDF et demande l'arrêt
00:52:11du parc éolien d'Aumeulasse
00:52:13suite à la découverte de 70
00:52:15faucons chrysrelettes morts au pied des
00:52:17éoliennes. Le faucon chrysrelette
00:52:19étant une espèce protégée depuis
00:52:21les années 80, alors que l'espèce
00:52:23avait quasiment disparu. Un chiffre
00:52:25à multiplier par 3 pour le nombre de faucons
00:52:27tués, si on en croit France Nature
00:52:29Environnement. Un procès dans lequel
00:52:31leur parquet a requis, outre l'arrêt du
00:52:33parc, 750 000 euros d'amende
00:52:35pour les 9 sociétés qui l'exploitent.
00:52:37Et comment expliquer, alors que les
00:52:39éoliennes polluaient seules avec des fondations
00:52:41représentant 1000 à 1300
00:52:43tonnes de béton pour chacune
00:52:45et les paysages avec un mât de plus de
00:52:47200 tonnes d'acier, des pales de
00:52:4945 mètres chacune, sans parler des émissions
00:52:51de CO2 pour produire ces matériaux,
00:52:53on n'est pas pensé, alors qu'on
00:52:55construit ces éoliennes au nom de l'écologie,
00:52:57aux espèces vivantes vivant dans
00:52:59cet environnement. Les études d'impact
00:53:01en fait-on et surtout, sont-elles
00:53:03faites sérieusement ? Le tribunal
00:53:05a rendu son jugement aujourd'hui à 14h,
00:53:07le parc est mis à l'arrêt pour
00:53:094 mois, les 9 sociétés qui
00:53:11exploitent les éoliennes sont condamnées à 500 000
00:53:13euros d'amende, dont 250 000
00:53:15avec sursis, tandis que le PDG
00:53:17d'EDF Renouvelables a été condamné à 6
00:53:19mois de prison avec sursis et à
00:53:21100 000 euros d'amende, dont 30 000 avec sursis.
00:53:23EDF étant une entreprise
00:53:25publique, la facture est donc salée pour
00:53:27le contribuable. Reste plus qu'à
00:53:29attendre un autre jugement du même tribunal
00:53:31qui sera rendu après-demain
00:53:33pour le parc de Bernagues,
00:53:35toujours dans l'héros, où un aigle royal
00:53:37autre espèce protégée a été retrouvé
00:53:39mort, mon petit doigt me dit
00:53:41que mercredi prochain, il va falloir
00:53:43à nouveau sortir le chéquier.
00:53:45On ne fait
00:53:47jamais d'homelasses sans casser les oeufs.
00:53:49Et ensuite,
00:53:51je laisse Françoise répondre
00:53:53à cet argument.
00:53:55Moi je pense que
00:53:57effectivement, mais vous savez très bien que
00:53:59je suis favorable aux éoliennes, par rapport
00:54:01si on fait la balance des listes
00:54:03des inconvénients et des avantages, la liste
00:54:05des avantages l'emporte également,
00:54:07les éoliennes en pleine mer, etc.
00:54:09Par rapport au leur chéri,
00:54:11mais après leur laideur, qu'est-ce que vous voulez,
00:54:13elles s'améliorent déjà, elles sont de moins en moins hautes,
00:54:15elles sont de moins en moins,
00:54:17elles sont de plus en plus compactes. Mais je comprends,
00:54:19je peux comprendre,
00:54:21là c'est un carnage sur les faucons, honnêtement.
00:54:23Sur l'aigle royal,
00:54:25vous savez combien il reste d'aigles royaux, moi je viens
00:54:27des Pyrénées comme vous,
00:54:29des Hautes-Pyrénées, on les cherche,
00:54:31quand on était petits, Philippe,
00:54:33on montait au Tourmalet, on voyait des aigles royaux,
00:54:35on était en train de
00:54:37casse-croûter en montagne, on les voyait,
00:54:39je peux comprendre, c'est toujours
00:54:41l'équilibre à trouver. J'entends ce que vous
00:54:43dites, on est un absurdi, ça fait beaucoup d'argent,
00:54:45beaucoup probablement de gens,
00:54:47mais il faut arriver à trouver cet équilibre, il faut
00:54:49protéger la biodiversité.
00:54:51Je trouve que c'est une instabilité presque juridique,
00:54:53et ça c'est le procureur qui le dira, mais parce que
00:54:55comme si on découvrait aujourd'hui
00:54:57qu'une éolienne avec des palmes qui tournent, ça tue
00:54:59les oiseaux. On a découvert ça,
00:55:01ça me parait totalement fou
00:55:03qu'on le découvre aujourd'hui. Donc, on le
00:55:05savait, ça se sait.
00:55:07On parle de ces volatiles, enfin de ceux-là,
00:55:09il y en a plein d'autres. Je connais bien, il y a le
00:55:11Château-Bas qui est magnifique, c'est un endroit qui est
00:55:13superbe dans la guérée, donc il y a des espèces protégées.
00:55:15Et on découvre que quand une palme ça tourne, ça tue les oiseaux,
00:55:17bravo les génies, mais du coup
00:55:19on condamne EDF, mais si on leur a
00:55:21permis de les éoliennes, c'est qu'à l'époque
00:55:23on a considéré que le bénéfice des éoliennes était
00:55:25supérieur sur la nature,
00:55:27donc il y a toujours cette instabilité en France
00:55:29où ce qui est permis un jour est interdit le lendemain,
00:55:31on n'a pas de rigueur, pas de visibilité,
00:55:33et nos entreprises, j'en reviens là,
00:55:35c'est ça pourquoi on n'a pas confiance, nos entreprises
00:55:37n'ont jamais de visibilité.
00:55:39Comment s'appelle votre première bête ?
00:55:41Le faucon Cressrel.
00:55:43Alors, je tiens à dire une chose, notre
00:55:45excellent réalisateur Maxime a fait un jeu de mots
00:55:47dans le casque, et je lui dis
00:55:49celui-là, il faut le faire.
00:55:51J'avais une question, je voulais savoir si Omlaz
00:55:53c'était le village de Jean-Michel.
00:55:55Il faut aimer le football !
00:55:57Bravo !
00:55:59Franchement,
00:56:01elles ont quand même fait une série
00:56:03sur Netflix, Omlaz,
00:56:05c'était pas mal aussi !
00:56:07Non, non, mais bon,
00:56:09après c'est la biodiversité, il faut trouver un équilibre.
00:56:11Ils ont abattu des faucons parce que ce sont
00:56:13de vrais... Voilà.
00:56:15Allez, merci beaucoup
00:56:17Philippe David, tout de suite l'info en plus
00:56:19avec Félix Mathieu.
00:56:21Les vraies voix sud radio.
00:56:23Et c'est désormais
00:56:25officiel, un des crasings hier en
00:56:27terrine, les groupes de besoins
00:56:29en mathématiques et en français au collège.
00:56:31Oui, groupe de besoins, pour pas dire groupe de niveaux,
00:56:33ils vont bien être pérennisés en sixième et en cinquième.
00:56:35Le Premier ministre a signé le décret hier
00:56:37et c'est l'aboutissement d'un parcours
00:56:39chaotique pour ces groupes de niveaux
00:56:41lancés à l'époque par Gabriel Attal quand il était
00:56:43à l'éducation, puis rebaptisés
00:56:45groupe de besoins. Il avait été question d'étendre
00:56:47le principe au quatrième et au troisième en maths
00:56:49et en français. Finalement, a priori, on reste sur
00:56:51les deux premières années du collège, les sixième
00:56:53et les cinquième pour le moment. Il a donc
00:56:55fallu que ce soit le Premier ministre qui signe le
00:56:57décret, non plus seulement un arrêté de la
00:56:59ministre de l'éducation, blocage
00:57:01juridique du Conseil d'État levé hier.
00:57:03Ça ne va pas lever sans doute les interrogations
00:57:05des syndicats d'enseignants, globalement opposés
00:57:07à la mesure. Un syndicat qui retoute
00:57:09pour les uns un tri, pour les autres
00:57:11un collège à deux vitesses ou encore qui dénonce
00:57:13le manque de moyens pour appliquer cette mesure.
00:57:15Fabrice Boudot, lui, est prof de maths
00:57:17au collège et il y est plutôt favorable, même s'il
00:57:19admet quelques cafouillages dans les
00:57:21balbutiements, l'expérimentation du
00:57:23dispositif ces derniers mois.
00:57:53Fabrice Boudot, professeur de mathématiques
00:57:55joint par François-Louis Bourneau
00:57:57pour Sud Radio. Alors, concernant les
00:57:59quatrième et les troisième, le nouveau texte ne parle
00:58:01plus de groupe de besoin, mais simplement d'un
00:58:03accompagnement pédagogique adapté aux besoins des élèves
00:58:05en vue notamment du brevet.
00:58:07Bonheur de voir enfin,
00:58:09d'entendre plutôt enfin
00:58:11un professeur content de quelque
00:58:13chose. C'est un...
00:58:15Et d'ailleurs, si je comprends bien,
00:58:17on a sauvé quelque chose de
00:58:19Gabriel Attal tout de même. Heureusement.
00:58:21J'attendais le
00:58:23couplet nostalgie sur Gabriel Attal.
00:58:25Non, mais parce qu'Elisabeth Borne
00:58:27n'est jouée que pour deux choses.
00:58:29Pour critiquer le premier ministre
00:58:31ou de faire ce qu'a fait Gabriel
00:58:33Attal, sinon elle est mauvaise. Non mais
00:58:35d'accord, ok, bon, on ne touche pas à votre
00:58:37Gabriel Attal, mais de toute façon il se tâche...
00:58:39On peut y toucher, ma chère Françoise.
00:58:41Ah oui, ben ça, il y a quelques mois, quel changement.
00:58:43De toute façon, Retailleau l'a remplacé dans votre cas.
00:58:45Non, non, pas du tout,
00:58:47c'est platonique.
00:58:49Mais il reste très bon.
00:58:51C'est le seul regard, un coeur de
00:58:53chaque côté.
00:58:55Je n'ai pas entendu dire qu'il était
00:58:57talentueux.
00:58:59Moi, je vais répondre en tant que parent d'élève que les groupes de niveau,
00:59:01ça existe depuis longtemps et c'est ce que font les enseignants
00:59:03parfaitement. Moi, j'ai un enfant qui est moins de
00:59:05vaut en orthographe, ses dictées ne sont pas pareilles
00:59:07que celui qui est plus doué, les exercices sont pas pareils.
00:59:09Donc les enseignements en bonne intelligence
00:59:11font ça. Cette mesure, je trouve
00:59:13qu'elle est très bonne de prendre un élève
00:59:15et ceux qui s'y opposent de crainte que leur
00:59:17enfant soit dans le groupe des mauvais.
00:59:19C'est Desesperate as Wife, le groupe des girafes
00:59:21et le groupe des tigres, pour ceux qui ont la référence.
00:59:23Je pense que nous, parents,
00:59:25on est là pour éduquer nos enfants et qu'il n'y a aucune
00:59:27fierté à ce qu'ils soient dans le groupe 1,
00:59:29le groupe 2, le groupe 3, qu'il faut avoir
00:59:31beaucoup d'humilité. Je suis assez heureuse
00:59:33que mes enfants soient, en fonction de leurs
00:59:35difficultés, dans des groupes adaptés
00:59:37parce qu'ils progressent toujours beaucoup
00:59:39mieux que ça. J'ai juste peur que les enseignants
00:59:41qui sont tellement débordés en nombre, en effectif,
00:59:43la seule crainte, je crois qu'ils ont,
00:59:45c'est ça, c'est de ne pas avoir les moyens de bien le faire
00:59:47mais c'est plutôt une bonne réforme.
00:59:49On faisait des groupes de niveau pour le qui-c'est-qui,
00:59:51qui l'a dit, vous mitriez qui dans le meilleur groupe ?
00:59:53Nous, on n'a que des niveaux bas, donc...
00:59:55Tiens, tiens, tiens !
00:59:57Elle est méchante !
00:59:59Et puis surtout, groupe les tricheurs !
01:00:01Où est-ce que j'ai triché ?
01:00:05Moi, je suis groupe tigre, bien sûr.
01:00:07Mais moi, j'aime bien girafe,
01:00:09c'est très intelligent du girafe. Pourquoi on qualifie
01:00:11les girafes de ça ?
01:00:13Je me rappelle que la girafe,
01:00:15ça voit haut et loin.
01:00:17Oui, ça voit haut et loin, oui.
01:00:19Et même les ânes, il paraît que ça peut être intelligent.
01:00:21C'est super intelligent, les ânes.
01:00:23Vous ne touchez pas aux ânes.
01:00:25Quand il a dit ça, c'est vous qui l'avez regardé.
01:00:27Je suis habitué à son comportement.
01:00:29Vous ne touchez pas aux ânes.
01:00:31Les ânes sont des animaux extraordinaires.
01:00:33S'il n'y avait pas eu des ânes très intelligents,
01:00:35il n'y aurait jamais eu de peuplement en montagne.
01:00:37Nous, dans nos vallées, lus et compagnie,
01:00:39on serait restés à l'âge de pierre.
01:00:41Vive les ânes !
01:00:43Moi, je lui prenais les petites oreilles,
01:00:45je lui faisais des bisous sur le petit.
01:00:49C'est trop mignon.
01:00:51J'aime les animaux.
01:00:53Moi, j'aimerais faire une émission qu'avec des animaux autour de cette table
01:00:55à qui je poserais des questions.
01:00:57C'est un peu le cas, vous savez.
01:01:01Merci beaucoup.
01:01:03Vous restez avec nous dans un instant.
01:01:05Parfois, ma bête, c'est un terme digne.
01:01:07C'est trop flatteur pour moi.
01:01:09Donnez la pâte, Philippe Bilger.
01:01:11Philippe Bilger, dans un instant,
01:01:13le tour de table de l'actu des vrais voix, avec vous.
01:01:17La Moïsation.
01:01:19La Moïsation.
01:01:21L'Algérie, ça se détend et il faut s'en réjouir.
01:01:23Et Bérangère Dubu ?
01:01:25Les manifestations qu'il y a eu hier
01:01:27contre les ADFE, puisque moi, j'étais à celle de Montpellier.
01:01:29Et ça se voit physiquement.
01:01:31J'ai un peu pris.
01:01:33Tout de suite.
01:01:35Sud Radio. Parlons vrai.
01:01:37Sud Radio.
01:01:39Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h.
01:01:41Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:01:45Cette joyeuse bergerie,
01:01:47ce soir, Philippe Bilger,
01:01:49auteur de Me Too Much, aux éditions
01:01:51Heliopole. C'est bien, il y a des moutons
01:01:53et il y a des chèvres, c'est parfait.
01:01:55Françoise Degoy, éditorialiste.
01:01:57Bérangère Dubu, chef d'entreprise
01:01:59dirigeante de l'UIC.
01:02:01Nous parlions des mérites comparés, des éléphants, des rhinocéros,
01:02:03des hippopotames.
01:02:05Si vous étiez un animal, vous seriez quoi, Philippe ?
01:02:07Moi, je serais un
01:02:09puma.
01:02:11Un lion, moi, d'office.
01:02:13Parce que le lion
01:02:15peut avancer seul, il n'a pas besoin de compagnons
01:02:17ou de compagnes.
01:02:19Un éléphant, parce qu'ils ont un super esprit
01:02:21de famille, ils vivent entre eux, etc.
01:02:23Moi, j'en aurais une famille d'éléphants,
01:02:25ça nous irait bien. Et vous, Cécile ?
01:02:27Moi, je pense à un lion aussi,
01:02:29c'est mon signe astral. Et vous ?
01:02:31Je pense que je serais une girafe.
01:02:33Personne n'a pris le putois,
01:02:35c'est drôle.
01:02:37Personne n'a pris le serpent.
01:02:39Et Félix Mathieu, vous seriez quoi ?
01:02:41Le putois respecteux.
01:02:43Un labrador.
01:02:47Mais ce n'est pas un animal, c'est une marque.
01:02:53Monsieur Maxime, vous seriez quoi, vous ?
01:02:55Un paresseux.
01:02:59Aude, vous seriez quoi, vous ?
01:03:03Une baleine.
01:03:07Justine, au digital,
01:03:09vous seriez quoi, Justine ?
01:03:11Un renard.
01:03:13Un grenard argenté.
01:03:19Eh bien, on vous souhaite
01:03:21la bienvenue,
01:03:23tout de suite, le tour de table
01:03:25de l'étude des vrais mois.
01:03:27Oui, je vous le donne en mille,
01:03:29le meilleur fion, c'est celui de Lucette.
01:03:31Précisons que le fion, ça se mange.
01:03:33Vous déformez ma sensualité.
01:03:35Arrêtez-vous, vous avez vu,
01:03:37vous êtes moches comme des culs.
01:03:39D'habitude, quand on parle de fion sur Sud Radio,
01:03:41c'est entre 14h et 16h avec Brigitte Leh.
01:03:43Il reste 4 secondes pour avaler.
01:03:45Le tour de table.
01:03:47Bravo, Maxime.
01:03:49Qu'est-ce que c'est, ces histoires ?
01:03:51Je parle comme ça.
01:03:53Moi, je suis un peu choquée.
01:03:55Le fion, c'est un gâteau de Vendée.
01:03:57Demain, à l'école,
01:03:59ils vont dire, maman,
01:04:01il a dit ça à la radio de maman, vous allez voir.
01:04:03Allez, Philippe Bilger, soyons sérieux.
01:04:05On va être sérieux.
01:04:07La moïsation est-elle l'avenir ?
01:04:09Malgré les apparences,
01:04:11si je suis étranger
01:04:13à la gauche,
01:04:15tout en parfois
01:04:17étant intéressé par elle,
01:04:19j'ai toujours été passionné par la philosophie politique,
01:04:21notamment à gauche
01:04:23ou à l'extrême-gauche.
01:04:25J'ai lu, avec beaucoup d'intérêt,
01:04:27le phénomène de moïsation
01:04:29qui est pris, d'après,
01:04:31évidemment, Moïse,
01:04:33la mer rouge scindée en deux,
01:04:35qui cherche à montrer aujourd'hui
01:04:37qu'en réalité, la stratégie de Mélenchon
01:04:39est de considérer
01:04:41qu'il n'y a plus,
01:04:43dans un futur proche,
01:04:45que l'extrême-droite et la gauche radicale
01:04:47et que, donc,
01:04:49le bloc centriste bourgeois
01:04:51européen va disparaître
01:04:53et notamment le parti socialiste
01:04:55style François Hollande.
01:04:57Je trouve que c'est passionnant
01:04:59comme analyse, elle est peut-être
01:05:01fausse, en tout cas,
01:05:03tout démontre qu'on va doucement
01:05:05vers cela, me semble-t-il.
01:05:07Vers une gauche radicale
01:05:09et vers l'extrême-droite.
01:05:11D'abord, je ne comprends pas la moïsation, parce que, vous savez,
01:05:13c'est la sortie d'Egypte.
01:05:15C'est la mer rouge qui s'ouvre.
01:05:17C'est le Pessar.
01:05:19C'est la libération et c'est l'envol.
01:05:21Bien sûr que c'est
01:05:23tout à fait la stratégie, toujours recherchée
01:05:25éternellement par les Lambertistes,
01:05:27par les Trotskistes, etc.
01:05:29Et ça ne fonctionne jamais. Il faut quand même
01:05:31forcer de constater, de dire que ça ne fonctionne pas.
01:05:33Et ça ne refonctionnera pas.
01:05:35Tout le prouve, d'ailleurs.
01:05:37Regardez les derniers scrutins
01:05:39de l'extrême-gauche.
01:05:41Quand LFI va tout seul, ça donne échec
01:05:43aux législatives à Grenoble et ça donne échec
01:05:45à la mairie de Villeneuve-Saint-Georges.
01:05:47Donc, les faits sont têtus. Moi, je veux bien qu'on continue
01:05:49à théoriser. C'est très puissant,
01:05:51la gauche, pour la théorisation.
01:05:53Et j'en fais partie, de la gauche. Mais, évidemment,
01:05:55dans les faits, ça ne fonctionne pas.
01:05:57Vous êtes sûre ?
01:05:59Je ne crois pas qu'on se retrouverait
01:06:01à terme avec une extrême-gauche et une extrême-droite.
01:06:03Tout simplement parce qu'il y a plein de gens qui ont d'autres
01:06:05aspirations, dont je fais partie. Mais peut-être
01:06:07que ce centre-là s'appellera différemment.
01:06:09Peut-être qu'on aura un vrai parti à l'époque libérale
01:06:11qu'on n'a plus vraiment. Peut-être qu'on aura
01:06:13des partis libertariens. Peut-être qu'on aura des partis
01:06:15entrepreneurials. En fait, il y aura peut-être
01:06:17d'autres mouvements,
01:06:19mais qui reprendront une politique, soit
01:06:21économique, soit sociale, au milieu. Mais je ne crois pas
01:06:23que la majorité des Français ne se retrouve pas dans ces deux
01:06:25extrêmes. En tout cas, ce qui est sûr,
01:06:27c'est que les grands débats ont déjà été tranchés par Jaurès
01:06:29avec ses grandes disputes avec
01:06:31avec Jules... Comment il s'appelle ?
01:06:33Voilà. Donc,
01:06:35si vous voulez, ces grands débats ont été tranchés.
01:06:37Ça a été des débats terribles. Ils ont été tranchés
01:06:39au congrès de Tours par Léon Blum.
01:06:41Et Jaurès, ils ont été tranchés
01:06:43entre le communisme, la gauche
01:06:45radicale. Aujourd'hui, Mélenchon, qui
01:06:47c'est le parti de gauche, en fait. Mélenchon, c'est rien d'autre que ça.
01:06:49Et la social-démocratie
01:06:51qui prône l'union.
01:06:53Tout ça est tranché déjà.
01:06:55C'est-à-dire que je ne vois pas les partis apparaître
01:06:57et disparaître, peut-être spontanément
01:06:59et momentanément, comme a pu être
01:07:01en marche. Mais la vie politique française
01:07:03est vraiment vachement structurée depuis très longtemps.
01:07:05La droite orléaniste...
01:07:07Bérengère, manifestation des zones
01:07:09à faible émission, hier.
01:07:11À Montpellier. Et un peu partout, d'ailleurs.
01:07:13C'est un climat qu'on entend un peu anxiogène. Effectivement,
01:07:15je crois qu'il y a quelque chose de très positif et c'était
01:07:17les manifestations hier contre les zones à faible émission.
01:07:19Donc, je rappelle ce que c'est que les zones
01:07:21à faible émission. C'est les métropoles, les grandes villes
01:07:23qui, désormais, catégorisent
01:07:25les voitures avec des vignettes critères 0,
01:07:271, 2, 3, 4
01:07:29et 5, je crois. Et vous ne pouvez rentrer
01:07:31désormais que si vous êtes critères 0,
01:07:331, 2, puis à terme 1
01:07:35et puis 0. Et donc,
01:07:37il y a eu des manifestations partout en France et hier,
01:07:39j'étais à celle de Montpellier qui a été organisée,
01:07:41et c'est intéressant, par Laurent Jaoul,
01:07:43qui est le maire d'une commune à côté de Montpellier,
01:07:45Saint-Brest. Laurent Jaoul,
01:07:47qui est passé dernièrement, je crois, chez vous, un petit peu partout
01:07:49avec Alexandre Jardin, nous montre
01:07:51de nouveau ce que je vous avais dit la première fois que je suis venue,
01:07:53c'est que je crois dans les élus locaux. Et que je crois
01:07:55que hier, ce qu'il y avait de fantastique dans cette
01:07:57mobilisation, c'est qu'on avait des maires,
01:07:59on avait des conseillers municipaux,
01:08:01on avait des députés,
01:08:03on avait des gens de terrain.
01:08:05Et hier, j'écoutais Laurent Jaoul parler, et il
01:08:07expliquait à Montpellier, avec son accent,
01:08:09il disait qu'en moi, j'ai quelqu'un qui habite
01:08:11Saint-Drézéry, alors ça parle aux gens de
01:08:13Montpellier, mais qui vient travailler.
01:08:15Et il donnait aux journalistes des exemples
01:08:17concrets. Et je mettais ça en rapport
01:08:19avec Agnès Pannier-Runacher,
01:08:21qui nous explique que oui, nous
01:08:23sauvons les classes populaires, des émissions
01:08:25à faible, je sais pas trop quoi, etc.
01:08:27Et je me disais, mais l'avenir, l'avenir
01:08:29passe par nos maires, il passe par nos députés,
01:08:31et je ne crois pas aujourd'hui
01:08:33que ce que veulent les gens passe par
01:08:35les partis, et on en revenait un petit peu à ce que les partis
01:08:37disparaissent, il y a quand même plein de
01:08:39questions où les partis sont totalement
01:08:41déconnectés, parce qu'ils pensent
01:08:43par rapport à leur dogme, et pas par rapport
01:08:45à leur réalité. On le voit
01:08:47à Montpellier, on est une municipalité
01:08:49qui d'un coup a pris un dogme,
01:08:51et que ce dogme-là ne correspond pas à ce qu'il y a sur le terrain.
01:08:53Donc la mobilisation hier était bien,
01:08:55il y avait des familles, elle était safe,
01:08:57il y avait des seniors, des personnes de gamme.
01:08:59Je pense qu'il y a aussi un renouveau qui revient
01:09:01avec du bon sens par nos églises.
01:09:03C'est très intéressant, parce que j'avais entendu
01:09:05Alexandre Jardin ailleurs, et il
01:09:07avait une formule qui m'avait touché,
01:09:09au fond, il ne faut pas que
01:09:11les pauvres polluent l'air des riches.
01:09:13Tout à fait, c'est ça. Et c'est une lutte des classes
01:09:15actualisées qui me plaît beaucoup.
01:09:17Oui, je pense qu'il n'y a pas eu d'études
01:09:19d'impact assez bien sur les LFE,
01:09:21enfin, on ne se rend pas compte de ce que ça a
01:09:23entraîné, il faut vraiment revoir ça.
01:09:25C'est pas possible, en fait. C'est impossible.
01:09:27On ne peut pas gouverner
01:09:29un pays
01:09:31contre, pas contre le bon sens,
01:09:33parce que j'ai horreur de cette expression, mais
01:09:35contre une forme de...
01:09:37Non, mais comme une forme...
01:09:39D'accord, mais comme une forme, en tout cas,
01:09:41de réalité de bon sens, c'est un truc globalisant,
01:09:43qui ne veut rien dire, genre, il faut se marier à...
01:09:45Le bon sens, c'est une expression
01:09:47très populiste, en fait. Je vais finir.
01:09:49Donc, il y a des réalités
01:09:51particulières.
01:09:53Vous avez raison de le soulever, moi je pense
01:09:55qu'il faut revenir sur les LFE, vraiment.
01:09:57Françoise de Goua, l'Algérie, avisement et libération
01:09:59de son salle, peut-être ?
01:10:01Peut-être, en tout cas, question d'heures,
01:10:03de jours, en tout cas,
01:10:05fait dire l'Elysée. Voilà, il y a eu,
01:10:07comment dirais-je, une montée dans les tours très
01:10:09fortes. Il y a eu ce qu'on disait
01:10:11toujours, pendant que Bruno
01:10:13Retailleau s'énervait, il y a eu toujours
01:10:15la partie diplomatique, parce que
01:10:17Emmanuel Macron et le Président Thiboune n'ont jamais
01:10:19cessé de parler ensemble, pendant
01:10:21des mois et des mois. On arrive à une solution
01:10:23où l'Algérie peut sortir
01:10:25si vous voulez, par le haut.
01:10:27Je pense même que la question de la
01:10:29marocanité, parce que c'est ça qui déclenche tout,
01:10:31c'est la reconnaissance du Sahara occidental
01:10:33pour le Maroc, et bien
01:10:35même cette question-là peut être abordée.
01:10:37On a bien senti que l'Algérie est
01:10:39liée au bout et qu'elle ne peut pas se fâcher
01:10:41plus que cela avec la France,
01:10:43et vice-versa.
01:10:45Donc, on a atterri, ce qu'on se disait depuis
01:10:47des semaines, sur la solution diplomatique.
01:10:49Maintenant, il faut juste expulser
01:10:51Wadham Saint-Saël pour qu'il rentre vide,
01:10:53parce que c'est une question de jour, quand même.
01:10:55Je dis juste que c'est
01:10:57peut-être parce que Retailleau a beaucoup montré
01:10:59que derrière, il y a pu avoir une
01:11:01diplomatie, et que chacun a été essentiel
01:11:03dans la négociation.
01:11:05Bras de fer, main de gants de velours,
01:11:07et voilà, exactement.
01:11:09C'est ce qui nous arrange,
01:11:11mais je ne crois pas du tout que ça soit...
01:11:13Ah si, François...
01:11:15On s'en fiche, de toute façon, qui veut le point,
01:11:17qui ne l'a pas, l'essentiel c'est que Wadham Saint-Saël...
01:11:19La réalité, c'est que ce point-là
01:11:21ira à Emmanuel Macron, pas à Bruno Retailleau.
01:11:23Merci, les amis.
01:11:25Allez, restez avec nous dans un instant,
01:11:27le...
01:11:29Le coup de projecteur des vrais voix,
01:11:31j'allais le dire, mais il fallait que je trouve mes mots.
01:11:33Les bourses mondiales
01:11:35qui plongent après les droits de douane
01:11:37imposés par Donald Trump.
01:11:39Alors, parlons vrai, est-ce que ces chutes
01:11:41des bourses sont comparables à la chute de Wall Street
01:11:43en octobre 1929 ?
01:11:45Et à cette question, chute des bourses, va-t-on vers une nouvelle
01:11:47crise mondiale ? Vous êtes plutôt optimistes
01:11:49puisque vous dites non à 64%
01:11:51vous voulez réagir
01:11:53aux délivrés-voix, attendre vos appels,
01:11:55toujours 5 centimes d'euros TTC
01:11:57au 0826 300 300.
01:11:59Lydie Testot est avec nous, spécialiste
01:12:01des marchés financiers, fondateur de la bourse
01:12:03et la vie TV que vous retrouvez tous les dimanches
01:12:05sur ce radio, dans l'info Eco+. Merci d'avoir
01:12:07accepté notre invitation. Très rapidement,
01:12:0950 pays qui veulent négocier, est-ce que
01:12:11Trump a réussi son pari ?
01:12:13Non, parce que pour l'instant, c'est une vraie crise
01:12:15mondiale, c'est un krach qui est en train de se passer
01:12:17donc pour l'instant, non, il n'a pas réussi.
01:12:19Donc il le sera, mais il n'a pas réussi.
01:12:21On en parle dans un instant, soyez les bienvenus, on est ensemble
01:12:23jusqu'à 19h.
01:12:25Sud Radio, c'est vous qui donnez le ton.
01:12:27Bravo pour votre score d'audience,
01:12:29ça devient impressionnant. Faites attention,
01:12:31vous allez avoir beaucoup d'ennemis.
01:12:33Sud Radio, parlons vrai.
01:12:35Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h,
01:12:37Philippe David,
01:12:39Cécile de Ménibus.
01:12:41Autour de cette table des vraies voix avec Philippe David,
01:12:43bien entendu, Philippe Bilger qui est avec nous,
01:12:45Françoise de Goa, Bérangère Dubu et vous
01:12:47au 0826 300 300.
01:12:49Tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:12:51Les vraies voix Sud Radio,
01:12:53le coup de projecteur
01:12:55des vraies voix. A la Bourse de Tokyo,
01:12:57c'est un lundi noir qui se profile.
01:12:59Moins 7,82%
01:13:01à une heure de la clôture.
01:13:03Près de moins 10% à Taïwan,
01:13:05moins 7,5% à Singapour,
01:13:07moins 12,3% à Hong Kong,
01:13:09moins 5,6%
01:13:11à Séoul.
01:13:23Oui, là, c'est un panique sur les marchés.
01:13:25Pour l'instant, beaucoup de peur.
01:13:27Mais avant même d'avoir mal,
01:13:29c'est parce qu'il n'y a pas de choc endogène.
01:13:31Vous n'avez pas de virus comme on a
01:13:33connu en 2020 avec le Covid.
01:13:35Vous n'avez pas de faillite de banque comme
01:13:37les Man Brothers en 2008.
01:13:40Il n'y a pas marqué Wall Street Institute.
01:13:43Les bourses du monde entier
01:13:45dévisent depuis leur ouverture ce matin
01:13:47suite à l'entrée en vigueur des droits de douane
01:13:49de Donald Trump.
01:13:51Et on vous pose cette question.
01:13:53Est-ce qu'une autre économie peut supporter
01:13:55une nouvelle crise après celle de 2008,
01:13:57les subprimes et le Covid ?
01:13:59Et à cette question, chute des bourses,
01:14:01va-t-on vers une nouvelle crise mondiale ?
01:14:03Vous dites non à 64%.
01:14:05Voulez réagir le 0826 300 300.
01:14:07Didier Testo est avec nous, spécialiste
01:14:09des marchés financiers et fondateur de la Bourse
01:14:11et la Vie TV, à retrouver tous les dimanches
01:14:13sur ce radio, dans l'info Eco+.
01:14:15Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:14:17Philippe Bilger.
01:14:19Entre la Bourse et la Vie, mon ignorance
01:14:21relative choisit évidemment la Vie.
01:14:23Mais plus sérieusement,
01:14:25et là, j'aurais besoin
01:14:27tout à l'heure de vos lumières,
01:14:29d'abord,
01:14:31je voudrais être bien certain
01:14:33que le constat absolument pessimiste
01:14:35fait par Trump
01:14:37sur le rôle des pays européens
01:14:39et d'autres,
01:14:41d'ailleurs, est-ce qu'il est exact ?
01:14:43Est-ce que les Etats-Unis
01:14:45sont, à cause d'eux,
01:14:47en déficit ? Deuxième élément,
01:14:49est-ce que vous avez
01:14:51l'impression que Trump
01:14:53fait de l'économie, ou bien
01:14:55cette obsession du rapport de force
01:14:57fait qu'en réalité,
01:14:59on sort du jeu mondial classique
01:15:01et que ça ressemble
01:15:03presque à un jeu
01:15:05de monopolie internationale
01:15:07où on se demande
01:15:09même s'il est sérieux.
01:15:11J'attends avec impatience
01:15:13vos réponses.
01:15:15Il est dans la dérégulation,
01:15:17il est en train, de toute façon, d'éliminer
01:15:19toutes les grandes instances, comme l'OMC, etc.
01:15:21Moi, mon sentiment,
01:15:23c'est quand même que derrière tout ça se cache,
01:15:25et j'espère que Didier pourra nous éclairer
01:15:27là-dessus, ce que veut faire Donald Trump,
01:15:29c'est ramener la production aux Etats-Unis.
01:15:31Il veut tout simplement réindustrialiser
01:15:33les Etats-Unis et,
01:15:35si possible, permettre que les droits de douane
01:15:37dans un premier temps fassent baisser
01:15:39les impôts des plus riches, mais, en fait,
01:15:41dans une sorte de chimère,
01:15:43élimine carrément le principe
01:15:45de l'imposition qui serait remplacée
01:15:47auquel se substitueraient les droits de douane.
01:15:49C'est une folie générale, parce que
01:15:51c'est tellement fait de façon agressive.
01:15:53Je ne sais pas si le plongeon
01:15:55est durable. Ce que je sais, c'est que la bourse
01:15:57est psychologique, en réalité. Petit 1.
01:15:59Et que plus tu te plonges, plus tu plonges.
01:16:01Et plus tu plonges, plus tu plonges.
01:16:03Le rebond, c'est si on apprend qu'il lève
01:16:05les droits de douane. Et deuxième point,
01:16:07très important, on se
01:16:09rend compte des fortunes financières
01:16:11en réalité. Ce ne sont pas
01:16:13des fortunes qui sont basées sur le pays réel
01:16:15et l'économie réelle. Ce sont des fortunes qui sont
01:16:17basées sur le profit, la financiarisation.
01:16:19Et c'est ça, comme toujours, le drame.
01:16:21En tant qu'experte,
01:16:23moi, je suis une experte en financement et en banque
01:16:25et je ne supporte pas que quelqu'un qui n'est pas
01:16:27un spécialiste m'explique. Donc, je ne pourrai
01:16:29jamais prendre la parole face à vous, Didier,
01:16:31je vais écouter religieusement ce que vous avez à dire
01:16:33parce que je pense que c'est un sujet
01:16:35qui est très spécifique dans la finance et
01:16:37qu'on a besoin d'experts professionnels.
01:16:39Donc, je veux boire vos paroles et comprendre.
01:16:41Il faut toujours être modeste sur la bourse.
01:16:43Philippe Bigère parlait de la bourse et la vie.
01:16:45C'est la bourse et la vie des entreprises.
01:16:47La bourse et la vie des entreprises, c'est ça d'ailleurs.
01:16:49Donc, les entreprises aujourd'hui, elles sont concernées
01:16:51puisqu'on a vu tous les indices
01:16:53de toutes les places. Ça a commencé en Asie ce matin.
01:16:55Et pour parler de l'ambiance
01:16:57générale, il y a eu quelque chose de très important
01:16:59aux Etats-Unis. C'est-à-dire qu'il y a eu une fausse rumeur
01:17:01à un moment donné que les droits de douane
01:17:03étaient reportés de 90 jours.
01:17:05Et alors que les indices étaient en train de baisser,
01:17:07tout est remonté de manière spectaculaire.
01:17:09Donc, on est en un moment
01:17:11de panique boursière. On peut
01:17:13parler de panique, de krach boursier, c'est ce qui s'est passé.
01:17:15On peut parler de krach ?
01:17:17Parce que c'est rare qu'on parle de krach.
01:17:19On parle de 1929, 1987, c'est rare les krachs.
01:17:21Le cumul de baisses
01:17:23qui se sont produites, effectivement,
01:17:25on n'a pas connu ça depuis 2020,
01:17:27la crise Covid, on n'avait pas
01:17:29connu ça. Et ça a touché tous les indices,
01:17:31tous les pays ont été concernés.
01:17:33Pour donner l'exemple d'aujourd'hui,
01:17:35le CAC 40 avec ses 40 valeurs,
01:17:37il n'y en a aucune qui a...
01:17:39Toutes étaient en baisse.
01:17:41Toutes les valeurs en baisse.
01:17:43Mais pour revenir sur le sujet de Donald Trump,
01:17:45je trouve qu'il est fondamental. C'est-à-dire qu'on a,
01:17:47on le constate en tant que citoyen,
01:17:49en tant que journaliste,
01:17:51toutes les semaines, tous les jours,
01:17:53de la communication.
01:17:55J'ai toujours en tête la manière
01:17:57dont les Américains nous avaient expliqué
01:17:59la différence entre les cow-boys et les Indiens
01:18:01et la manière dont ils avaient montré
01:18:03les Indiens depuis le temps. Là, on a quelque chose,
01:18:05Donald Trump qui arrive, qui nous sort des choses,
01:18:07par exemple sur le sujet de la dette,
01:18:09que vous avez évoqué, qui finance la dette
01:18:11américaine ? Qui ? Les Chinois,
01:18:13les Européens,
01:18:15et les Japonais.
01:18:17Il est un gros financeur, et c'est intéressant
01:18:19d'ailleurs par rapport à la confrontation qu'il a
01:18:21avec la Chine aujourd'hui. Si les Chinois décidaient de ne plus
01:18:23financer les Etats-Unis, les Etats-Unis seraient
01:18:25dans de graves difficultés.
01:18:27Ce qui a changé par rapport au précédent
01:18:29de crise, c'est qu'on est dans
01:18:31des économies connectées. Nous sommes connectés
01:18:33avec la Chine. Celui qui achète un t-shirt à 4 euros,
01:18:35il est connecté avec la Chine
01:18:37d'une manière, ou celui qui fait ses commandes en ligne
01:18:39sur Amazon, il est connecté avec les Etats-Unis.
01:18:41Donc cette économie connectée fait qu'on
01:18:43ne peut plus raisonner
01:18:45pays par pays.
01:18:47Il n'y a pas tout de même
01:18:49le conflit principal,
01:18:51qu'est-il avec la Chine ?
01:18:53Est-ce que ça ne peut pas créer
01:18:55de terribles désordres mondiaux ?
01:18:57C'est-à-dire que sous l'apparence
01:18:59de ce style de communication,
01:19:01le sujet de fond, quand on parle,
01:19:03vous savez, les entreprises parlent de la
01:19:05supply chain, c'est-à-dire, on a
01:19:07des téléphones ici,
01:19:09si on prend l'exemple de l'iPhone, qui est un très bon exemple,
01:19:11iPhone, il vient des Etats-Unis,
01:19:13des dessins aux Etats-Unis,
01:19:15c'est fabriqué en Chine. Mais si
01:19:17effectivement aujourd'hui,
01:19:19d'abord, ils ont commencé à changer, ils le fabriquent
01:19:21un peu en Inde, s'ils voulaient le faire aux Etats-Unis,
01:19:23ils n'auraient plus les mêmes marges,
01:19:25tout simplement. C'est aussi simple que ça,
01:19:27par rapport au prix de vente. Là, il se dit qu'aux Etats-Unis,
01:19:29l'iPhone, il va coûter
01:19:312200 euros.
01:19:33Il est à peu près à 1100 euros.
01:19:35Excusez-moi, mais ça me
01:19:37paraît surréaliste, doubler le prix d'un
01:19:39produit sur lequel il y a très peu de
01:19:41main-d'oeuvre, parce que tout est fait par des machines.
01:19:43Mais la marge d'Apple
01:19:45depuis des années, elle est faite de cette
01:19:47quelque part industrialisation
01:19:49en Chine, mais il n'y a pas qu'Apple.
01:19:51Il y a de nombreuses entreprises, que ce soit au Canada,
01:19:53que ce soit en Europe, qui ont choisi ça, mais il y a
01:19:5520 ans, 25 ans, 30 ans.
01:19:57C'est la mondialisation. Est-ce qu'on peut rajouter
01:19:59l'étape la plus importante pour l'iPhone ?
01:20:01Vous oubliez de dire que quand il arrive de Chine,
01:20:03il repart aux Etats-Unis par où ? Par l'Irlande.
01:20:05Et c'est ça le vrai sujet.
01:20:07Parce qu'il y a 12% de DS en Irlande.
01:20:09J'allais finir.
01:20:11Le vrai sujet, en réalité, c'est non seulement
01:20:13la fabrication, mais c'est
01:20:15par où est-ce qu'il repart, et vous avez Apple
01:20:17qui rachète depuis l'Irlande avec des droits de douane
01:20:19complètement délirants.
01:20:21Pour rajouter sur ce sujet
01:20:23les Etats-Unis et Chine, pour moi, il est majeur
01:20:25et il va falloir le creuser beaucoup plus. Pourquoi ?
01:20:27Parce qu'en fait, on retrouve chez Donald Trump
01:20:29ce n'est pas la première fois que les Américains se sont isolés
01:20:31ou en tout cas ont ignoré les autres pays.
01:20:33Mais ça remonte, il faut remonter au XIXe siècle.
01:20:35Donc il faut aller retrouver des anciens économistes.
01:20:37Mais en fait, ce sont les routes commerciales.
01:20:39Où sont aujourd'hui les routes commerciales ?
01:20:41Si on prend la Chine, quand vous regardez
01:20:43où ça passe, effectivement, où passent 70%,
01:20:45il y a même un canal
01:20:47qui est dans Malaisie.
01:20:49Ce canal-là, qui est très très peu là,
01:20:51que les Etats-Unis sont en train de regarder aujourd'hui.
01:20:53Parce que là, il y a 70% du pétrole, par exemple,
01:20:55qui arrive en Chine,
01:20:57qui est importé par la Chine. Panama,
01:20:59vous en avez entendu parler, et si on parle
01:21:01du côté du canal de Suez, pareil.
01:21:03C'est-à-dire toutes ces routes-là, et en fait, il y a une volonté
01:21:05de fond des Américains de contrôler ça.
01:21:07Parce que les économistes de l'époque, ils disaient
01:21:09qu'à un moment donné, il y a la croissance à ses limites
01:21:11et qu'à un moment donné, il va falloir contrôler
01:21:13et ça va aussi sur les matières premières,
01:21:15ça va sur tous ces sujets-là derrière.
01:21:17Donc, c'est des stratégies réfléchies ?
01:21:19Oui, complètement, par rapport à la scène d'Hollywood.
01:21:21Alors, Didier, la question,
01:21:23on est d'accord que c'est parce que Trump
01:21:25veut tout réindustrialiser aux Etats-Unis.
01:21:27Non, mais ça, c'est officiel,
01:21:29c'est ce qu'il dit.
01:21:31Vous ne pouvez pas... Non, mais quand vous prenez n'importe
01:21:33quelle entreprise qu'on peut connaître, si on prenait les entreprises françaises,
01:21:35ce sujet-là d'industrialisation,
01:21:37vous ne pouvez pas, en claquant des doigts,
01:21:39en disant, vous venez chez moi,
01:21:41il faut 2-3 ans, 4 ans pour mettre une entreprise.
01:21:43On ne peut pas,
01:21:45ces sujets industriels, dire
01:21:47on va tout répatrierer. Non, parce que l'usine du monde,
01:21:49aujourd'hui, ça reste la Chine.
01:21:51On ne va pas revenir aux Etats-Unis,
01:21:53c'est comme en Europe. Qu'est-ce qui nous reste en Europe ?
01:21:55Il y a l'industrie automobile. La dernière qui reste.
01:21:57Mais qui est en train de descendre.
01:21:59Non, l'industrie du luxe,
01:22:01j'ai une question.
01:22:03Avant-hier, Elon Musk,
01:22:05personnage proche de Donald Trump,
01:22:07il faudrait faire une zone de libre-échange
01:22:09entre l'Europe et les Etats-Unis.
01:22:11Cet après-midi, Mme von der Leyen dit
01:22:13l'Europe est prête à négocier avec les Etats-Unis.
01:22:15Nous avons offert
01:22:17une proposition
01:22:19de zéro droit de douane
01:22:21sur tous les biens industriels.
01:22:23Est-ce que, quelque part, on n'est pas en train de rebattre complètement
01:22:25et de faire le tafta
01:22:27qui n'avait pas été fait,
01:22:29dont on parlait depuis des années,
01:22:31dans les temps à venir ?
01:22:33Dans l'urgence, en fait.
01:22:35Le tafta, c'était l'accord
01:22:37de libre-échange entre l'Europe et les Etats-Unis.
01:22:39Il y a des choses incroyables.
01:22:41On est sur un moment historique.
01:22:43Quand vous voyez
01:22:45que les Chinois, les Coréens du Sud
01:22:47et les Japonais se sont mis ensemble
01:22:49en disant qu'ils allaient répondre
01:22:51de la même manière ensemble,
01:22:53c'est des choses incroyables qu'on n'aurait jamais pu imaginer,
01:22:55comme nous, Français, se réconcilier aussi vite avec les Anglais,
01:22:57pour prendre ces exemples-là.
01:22:59Ce sont des sujets géopolitiques majeurs.
01:23:01Je parlais, par exemple, du sujet de l'iPhone.
01:23:03Mais sur les batteries de téléphone,
01:23:05aujourd'hui, vous savez de quoi vous avez besoin ?
01:23:07Vous avez besoin du dysprosium.
01:23:09Le dysprosium, il y en a un peu en Chine.
01:23:11J'ai regardé, c'est le numéro atomique 66,
01:23:13pour ceux qui nous écoutent qui sont passionnés par ça.
01:23:15Si vous n'en avez pas,
01:23:17votre batterie va chauffer
01:23:19et vous avez des risques.
01:23:21C'est au Groenland.
01:23:23Pourquoi Donald Trump s'intéresse au Groenland ?
01:23:25Il faut voir des raisons économiques
01:23:27derrière, de vraies raisons économiques
01:23:29sur comment reprendre,
01:23:31comment potentiellement bloquer la Chine
01:23:33sur certains points.
01:23:35Les Etats-Unis s'intéressent à l'Afrique,
01:23:37alors qu'en Afrique, il y a plus de 230 ports
01:23:39qui sont gérés par les Chinois,
01:23:41dont certains ports par des militaires chinois.
01:23:43Et là, les Etats-Unis commencent à s'intéresser à la Chine.
01:23:45Avec cette petite particularité
01:23:47du Lesotho, par exemple,
01:23:49ce tout petit pays d'Afrique du Sud,
01:23:51ancienne colonie britannique,
01:23:5350% de douanes.
01:23:55Ça veut dire que ce pays peut...
01:23:57Mais ça a été fait
01:23:59sur une île australienne
01:24:01où il y avait des pingouins.
01:24:03Vous avez des affiches sur les réseaux sociaux
01:24:05de pingouins pas très aimables à l'égard de Donald Trump
01:24:07parce que c'est une île où il n'y avait personne.
01:24:09Mais ça veut bien dire qu'il y a eu
01:24:11un affichage qui a été fait,
01:24:13mais il y a eu le Vietnam,
01:24:15parce qu'on sait que la Chine au Vietnam
01:24:17produit de plus en plus au Vietnam,
01:24:19mais vous arrivez à un moment donné sur la bataille.
01:24:21Aujourd'hui, au moment où on parle, avant qu'il y ait des négociations,
01:24:23comme Trump a répondu aux Chinois,
01:24:25vous avez potentiellement 100%
01:24:27d'augmentation des droits par rapport
01:24:29à des produits qui viennent de Chine pour le consommateur américain.
01:24:31Ça n'a aucun sens.
01:24:33C'est énorme.
01:24:35Le vrai sujet, c'est comment le consommateur américain
01:24:37va réagir sur ce plan-là,
01:24:39et après, la confiance. Parce que là, on n'a aucune visibilité.
01:24:41C'est pour ça aussi qu'on parle qu'il y a des marchés.
01:24:43Ce qui se passe sur les marchés,
01:24:45c'est que les marchés qui tombent,
01:24:47c'est parce qu'on n'a pas de visibilité.
01:24:49N'importe quel chef d'entreprise français
01:24:51ou autre, européen,
01:24:53il se dit qu'il investit, qu'il attend.
01:24:55Il n'a aucune visibilité. Il ne sait pas son usine.
01:24:57Ça va prendre 2-3 ans. Véritablement, il le fait ?
01:24:59Est-ce qu'il va se taper un droit de douane au final ?
01:25:01C'est ça qui l'a créé Donald Trump.
01:25:03C'est cette instabilité. Certains disent,
01:25:05mais pas tous,
01:25:07qu'aujourd'hui, il y a la récession aux Etats-Unis.
01:25:09Là, il y a Larry Fink, c'est le patron de BlackRock.
01:25:11C'est intéressant.
01:25:13La récession, elle est là. En Europe, pour l'instant,
01:25:15les investisseurs disent qu'il n'y a pas de récession.
01:25:17Mais ça fait plusieurs Américains très proches de Trump
01:25:19sur les marchés financiers qui lui disent
01:25:21que c'est trop loin.
01:25:23Il y a des négociations le 9 avril.
01:25:25C'est là où on devrait avoir un certain nombre de réponses.
01:25:27S'il y a un certain nombre de réponses positives,
01:25:29on peut se dire que les marchés peuvent
01:25:31revenir à un peu plus de calme.
01:25:33Mais rien n'est garanti.
01:25:35Est-ce que ça peut créer un peu d'inflation aussi ?
01:25:37Pour les Américains, c'est sûr.
01:25:39C'est ce qui est en train de se passer.
01:25:41On a vu les taux d'intérêt aux Etats-Unis réagir à ce plan-là.
01:25:43Le taux à 10 ans, c'est ce qu'il faut regarder,
01:25:45ce que les spécialistes regardent.
01:25:47Le taux à 10 ans, il a monté à cause de ça.
01:25:49Il y a des pigeons français qui renaclent.
01:25:51Enfin, qui ne veulent pas,
01:25:53qui sont prêts à aller à ouverture.
01:25:55Certains y sont déjà.
01:25:57Certains y sont déjà.
01:25:59Ceux qui y sont déjà peuvent produire plus localement.
01:26:01En 2016, ils ont déjà été confrontés à ça,
01:26:03à ce sujet de Donald Trump.
01:26:05Mais là, c'est l'instabilité permanente.
01:26:07Merci Didier Testot, vous avez fait aimer l'économie.
01:26:09Merci.
01:26:11Vous êtes très clair.
01:26:13Alors, choisis la bourse.
01:26:15Spécialiste des marchés financiers et fondateur de la bourse,
01:26:17c'est La Vie TV, que vous pouvez retrouver tous les dimanches
01:26:19sur Sud Radio dans l'info éco+.
01:26:21On est ravis de la voir avec nous à Sud Radio.
01:26:23Merci à vous.
01:26:25Merci Philippe Bilger, merci Françoise de Gouin,
01:26:27merci beaucoup Bérangère Dubu,
01:26:29chef d'entreprise et dirigeante de l'IIC,
01:26:31qui est syndicat courtier en crédit.
01:26:33Dans un instant, on va parler citoyenneté avec Philippe David.
01:26:35Citoyenneté, oui, avec deux très belles associations.
01:26:37On va parler de charity,
01:26:39comme charity,
01:26:41mais avec un D à la place.
01:26:43Vous allez voir, pour récupérer des fonds,
01:26:45pour les bonnes causes.
01:26:47On va parler des documentaires d'épuisés à la télévision
01:26:49et notamment de leur importance
01:26:51d'un point de vue associatif,
01:26:53pour faire connaître des causes, des problématiques, etc.
01:26:55En tout cas, bonne émission.
01:26:57Et nous, on se retrouve demain à 17h.
01:26:59Merci à notre équipe formidable.
01:27:01À demain, 17h.
01:27:03Passez une très belle soirée avec Philippe David, pour l'instant.