Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Metoomuch ?" publié aux éditions Héliopoles ; Virginie Calmels, présidente fondatrice de FuturaE ; Christophe Madrolle, conseiller régional région Sud ; Emmanuel Razavi, grand reporter, auteur de plusieurs livres-enquête sur la stratégie d’infiltration des Frères musulmans, dont le dernier : "La face cachée des mollahs : Le livre noir de la République islamique d'Iran" publié aux éditions du Cerf ; Lyes Louffok, militant des droits de l’enfant ; Murielle Fabre, secrétaire générale de l’AMF, Maire de Lampertheim (Bas- Rhin).
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05Bienvenue dans Les Vraies Voix, comme tous les jours de 17h à 19h avec ce numéro de
00:00:10téléphone le 0826 300 300 et cet animateur, co-animateur qu'on adore, Philippe David,
00:00:15ça va Philippe David ?
00:00:16Ça va très bien, Cécile et vous, co-animatrice qu'on adore également.
00:00:19Ouais, écoutez, ça va très bien.
00:00:20Et surtout qu'aujourd'hui, on a quand même deux revenants.
00:00:23Ah ouais, ça y est, deux, ouah ! Je pensais qu'ils avaient déménagé totalement à l'étranger.
00:00:29D'abord, Philippe Bilger qui est avec nous.
00:00:32Lui, il est toujours à l'ouest, pas à l'océan.
00:00:34Je n'ai même pas le bonheur d'être entouré avec impatience, contrairement à Christophe
00:00:40et Virginie.
00:00:41On se languissait.
00:00:42Ah bah, je voulais laisser le suspense, vous avez balancé les noms.
00:00:44Bah, c'est pas grave, c'est pas grave.
00:00:46Qu'est-ce que vous voulez ?
00:00:47Mais vous êtes là, vous.
00:00:48Oui, oui, ça n'a rien à voir avec ce que je viens de dire.
00:00:50Vous n'aurez pas de récompense.
00:00:52Vos conseils.
00:00:53Comment il ramaille.
00:00:54Le fayot.
00:00:56Chers amis, allez, 0826-300-300, sommaire de cette émission, le grand débat du jour
00:01:00à 17h30, Bruno Retailleau entend faire déclassifier un rapport du ministère de l'Intérieur
00:01:08sur la stratégie de l'antrisme des frères musulmans, une organisation, un mode opératoire
00:01:12visant à faire basculer toute la société dans la charia, peut-on lire ?
00:01:15Alors, parlons vrai, est-ce que ce rapport aurait dû être dévoilé plus tôt ? Et
00:01:19à la question « avons-nous fermé les yeux sur l'antrisme des frères musulmans ? », vous
00:01:23dites oui à 90%, vous voulez réagir, ôtez les vraies voix, attendez vos appels au 0826-300-300.
00:01:29Et notre invitée pour en parler, Manuel Razavi, grand reporter et auteur de plusieurs livres
00:01:34enquêtes sur la stratégie d'infiltration des frères musulmans, et puis le coup de
00:01:37projecteur à 18h40, les petites communes voteront comme les autres prochaines élections
00:01:42municipales, le Parlement vient de généraliser le scrutin de liste paritaire, finit le panachage
00:01:48et l'obligation de présenter autant de femmes que d'hommes.
00:01:51Alors, parlons vrai, est-ce que plus de femmes est une bonne chose pour la vie démocratique ?
00:01:54Et à cette question « parité totale au municipal », vous dites à 62% une mesure
00:01:59gadget, à 31% une mesure difficile à tenir et à 7% une bonne mesure, vous voulez réagir,
00:02:05l'appeler est toujours une bonne mesure, c'est ode au 0826-300-300.
00:02:10Notre invitée Muriel Fabre sera avec nous, secrétaire générale de l'association des
00:02:14maires de France, des maires de l'Empire Time dans le Barin, vous souhaitez la bienvenue,
00:02:19on est ensemble jusqu'à 19h.
00:02:21Les vraies voix sud radio.
00:02:22Et donc j'avais laissé Philippe Bilger présenter nos invités, allez-y mon cher Philippe.
00:02:26Ah ben non mais...
00:02:27Allez-y, allez-y, allez-y.
00:02:28D'abord les animateurs qui ne changent jamais, Virginie que j'attendais avec impatience et
00:02:34Christophe que j'ai eu au téléphone, mais je me demande où il était dans les hauts
00:02:38fonds pour l'écologie ou quoi que ce soit que j'en parle, et ils sont là.
00:02:42Et vous pensez que les auditeurs savent qui sont Virginie et quel Virginie ? Ah ben oui.
00:02:48Virginie Calmel.
00:02:49Voilà.
00:02:50Et Christophe Bardrol.
00:02:51Présidente fondatrice de Futurae et École des métiers.
00:02:55Quelle présentation de Philippe Bilger, c'est un honneur Philippe.
00:02:57Mais je ne le fais pas correctement, Cécile a raison.
00:03:01Je répète, c'est la journée des faillots aujourd'hui, quelle présentation, je n'en
00:03:05ferai rien, il est magnifique.
00:03:06Allez-y après vous, merci beaucoup.
00:03:07C'est pas grave, on est des faillots, on est heureux d'être des faillots.
00:03:10Sincère.
00:03:11Sincère.
00:03:12Un des faillots sans erreur.
00:03:13Non mais en tout cas on est heureux de vous retrouver.
00:03:14Ah ça c'est vrai.
00:03:15On est ravis de vous avoir.
00:03:16Ça nous embête un peu avec le qui sait qui qui l'a dit mais bon écoutez, on ne peut
00:03:19pas tout à l'heure.
00:03:20Ah ben oui, vous avez oublié ce moment culte de l'émission.
00:03:23Et avec son numéro de téléphone le 0826 300 300 avec Bruno qui nous appelle de Paris.
00:03:28Bonsoir Bruno.
00:03:29Bonsoir Bruno.
00:03:30Bonsoir à tous.
00:03:31Moi je vais vous dire en une minute mon petit coup de cœur que j'ai envie qu'on appuie,
00:03:34c'est qu'en fin de compte les gens qui sont handicapés, qui ont des problèmes multiples
00:03:39physiquement mais qui ont tout de même une carrière professionnelle dans le privé ou
00:03:42dans le public, parfois ont eu des trous dans leur carrière liés à leur handicap
00:03:47voire même ils se sont fait violer parce qu'à une époque on n'acceptait pas les
00:03:50handicapés dans les boîtes.
00:03:51Maintenant ça c'est parce qu'il y a un amendement d'impôt.
00:03:53Mais j'aimerais tout de même qu'en fin de carrière on prenne en compte leur vie
00:03:56et qu'on leur donne une retraite digne par rapport à cela et qu'on leur donne vraiment
00:04:01une retraite digne et qu'on ne dise pas ce sont des sous-hommes et des sous-femmes et
00:04:05donc ils vont vivoter.
00:04:06Et je trouve ça inhumain parce qu'ils ont tous parfois œuvré à je veux dire au travail
00:04:11d'une société et j'aimerais que ça soit vraiment pris en compte et qu'on arrête
00:04:15de faire semblant.
00:04:16Voilà.
00:04:17– Bien dit Bruno.
00:04:18– Vous ne pouvez pas s'opposer à un point de vue si généreusement exprimé.
00:04:20– Mais c'est malheureusement la réalité dans les faits, ce que dit Bruno.
00:04:23– Voilà donc j'aimerais franchement que les politiciens penchent là-dessus.
00:04:26Nous avons quelqu'un en fauteuil roulant à l'Assemblée Nationale qui pourrait taper
00:04:30du poing et non pas du pied, façon de rigoler, mais voilà je le dis et ça serait bien,
00:04:35ça serait bien, ça serait bien.
00:04:36– Christophe Madrol ?
00:04:37– Vous avez complètement raison Bruno, la reconnaissance effectivement des travailleurs
00:04:41handicapés et de toute leur trajet dans le monde du travail est super important, moi
00:04:46je me bats depuis des années pour qu'il y ait une reconnaissance aussi des acteurs
00:04:49du monde associatif qui sont peu reconnus dans notre société, il y a des millions
00:04:53de personnes qui travaillent de façon associative et qui ne sont pas, ce sont des bénévoles,
00:04:56très bien, mais il faudra à un moment donné qu'ils soient un peu gratifiés par un système
00:05:00ou un autre parce que c'est un boulot énorme et on a de moins en moins de gens dans les
00:05:03associations, comme aux politiques et Virginie dira la même chose que moi, mais à un moment
00:05:07donné, positiver ça c'est une bonne idée.
00:05:09– Virginie Quelmes ?
00:05:10– Je pense que beaucoup a été fait pour les handicapés mais jamais assez, donc ce
00:05:14sujet reste devant, mais il y a heureusement quand même beaucoup de choses qui ont été
00:05:20faites par le passé et je tiens à saluer notamment l'action de Jacques Chirac qui
00:05:24avait été en la matière très moteur.
00:05:27– Espérons mon cher Bruno que les JO paralympiques en changeront aussi le regard.
00:05:33– C'est ce que j'allais dire, on les a applaudis aux JO et puis tout à coup quand
00:05:37c'est terminé, hop on les oublie, on enlève les rampes et personne ne peut monter en fauteuil,
00:05:41on enlève tout par rapport aux handicaps visuels.
00:05:43Il ne faut pas faire un mensonge parce que ça finit par se savoir et ça fait vraiment
00:05:48de très mauvais effets.
00:05:50– En tout cas, merci de nous avoir apporté ce sujet, plus on en parle, mieux c'est.
00:05:54Le but est de ne pas les invisibiliser bien entendu.
00:05:57Vous restez avec nous en tout cas Bruno jusqu'au qui c'est qui qui l'a dit puisque j'espère
00:06:03que vous allez le gagner en plus, le réquisitoire du procureur mon cher procureur.
00:06:06– On va parler des avocats des amis de Nicolas Sarkozy rapidement.
00:06:11– D'accord, allez re-belote Nicolas Sarkozy, bam !
00:06:13– Ah non, pas Nicolas Sarkozy, c'est Roche.
00:06:16– Allez, tout de suite, bienvenue dans les Vraies Voix.
00:06:18– Évidemment, tous parfaitement innocents.
00:06:21– Sud Radio.
00:06:22– Parlons vrai.
00:06:23– Parlons vrai.
00:06:24– Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:06:31– On vous souhaite la bienvenue pour les Vraies Voix, c'est mardi, tout va bien,
00:06:34visiblement la France est où ? Sous le soleil, un peu comme les Vraies Voix.
00:06:38– Sous le soleil, exactement, pas à côté, pas n'importe où.
00:06:41– Non voilà, avec autour de cette table d'air venant, j'ai envie de dire,
00:06:45Philippe Bilger, heureusement qu'il est fidèle.
00:06:50Auteur de Me Too Much et aux éditions Heliopole.
00:06:53Et puis Christophe Madrol qui est de retour avec nous, conseiller régional,
00:06:56région Sud qui a parcouru l'Asie pendant deux mois et demi.
00:06:59Virginie Calmel, président fondatrice de Futurae, école des métiers de demain.
00:07:04Elle a fait un peu l'armée quelque part, elle continue d'ailleurs.
00:07:08Elle est retournée à l'école, peut-être qu'elle nous en parlera.
00:07:11Et vous, au 0826 300 300, dans un instant, les 3 mots dans l'actu.
00:07:14Avec Félix Mathieu, bonsoir Félix. – Bonsoir Cécile, bonsoir Félix, bonsoir tout le monde.
00:07:17– Et de quoi parle-t-on ? – On va parler d'Elon Musk,
00:07:19qui traite de crétin le conseiller au commerce de Donald Trump.
00:07:22Un grosse ambiance au sommet à Washington.
00:07:24On va parler aussi des avocats de Nicolas Sarkozy
00:07:26qui plaident une dernière fois dans l'affaire Libyan.
00:07:28Et puis des frites insoumises qui ont incendié un futur McDo près de Toulouse.
00:07:32Oui, les frites insoumises, vous avez bien entendu.
00:07:34En tout cas, c'est ce qui signe le communiqué de revendication.
00:07:37En 3 mots, crétin, plaidoirie et frites.
00:07:39– Ah oui, on en parle dans un instant.
00:07:41En attendant, la voix est à Monsieur le Procureur.
00:07:43– Les vraies voix sud-radio.
00:07:45– Dear Mr. President.
00:07:47– Thank you very much, it's an honor to have a very very special person.
00:07:51– I listen to les vrais voix.
00:07:54– Le réquisitoire du procureur, Félix Bidjet.
00:07:59– C'est excellent, ils enfoncent l'anglais dans la plaie.
00:08:03– You are speaking it.
00:08:05– Il nous a fait toute une tirade en anglais le 1er avril.
00:08:08– I speak about the big dodu.
00:08:12– And the very beautiful Cécilia de Ménibus.
00:08:16– It is trousse.
00:08:18– It is trousse.
00:08:20– C'est la trousse avec les crayons.
00:08:24– Vous voulez requérir sur les avocats de Nicolas Sarkozy,
00:08:28Nicolas Sarkozy's lawyers.
00:08:30– But in French.
00:08:32– Let's go.
00:08:34– Il y a eu en effet un tir groupé des avocats proches de Nicolas Sarkozy,
00:08:40on les connaît, et ils ont dit unanimement,
00:08:45c'est un dossier vide de preuves.
00:08:48Alors, je ne me prononcerai pas,
00:08:51je risque d'être mis à contribution lorsque Nicolas Sarkozy et d'autres
00:08:56verront la décision, je ne sais pas quelle elle sera,
00:09:00mais pour les avocats des proches, dire un dossier vide de preuves
00:09:05avec une certaine expérience, je n'ai jamais entendu des avocats
00:09:10dire autre chose tout au long de ma carrière professionnelle
00:09:14lorsque leurs clients contestaient les faits.
00:09:18Je n'ai jamais entendu un avocat dire, les preuves sont sérieuses,
00:09:23sont consistantes, non, le dossier est vide de preuves.
00:09:27On se demande comment, alors, la justice peut condamner parfois.
00:09:32– Virginie Kalmel.
00:09:34– Je trouve ce dossier très complexe, alors je ne connais pas l'intégralité,
00:09:38simplement j'ose imaginer que ce qu'on reproche au président Sarkozy
00:09:44n'est effectivement pas avéré, parce que sinon ce serait quand même très grave,
00:09:48et je trouve qu'on ne dit pas assez que certains hommes ou femmes politiques
00:09:52à un certain niveau de responsabilité sont parfois très mal entourés,
00:09:56et il peut arriver quand même que leurs proches ne les aident pas,
00:10:02et en l'occurrence dans ce dossier, il me semble quand même qu'il n'y a pas de preuves,
00:10:07alors je ne fais que relater ce que dit la presse qui incrimine Nicolas Sarkozy
00:10:12et qu'il y a peut-être des faisceaux concordants
00:10:14qui incriminent un certain nombre de personnes de son entourage.
00:10:17Et bizarrement, il me semble que c'est lui qui a eu le montant maximum requis contre cette année,
00:10:26alors que ses proches, ça descend jusqu'à Éric Woerth qui a le moins,
00:10:31mais Guéant, Hortefeux, etc.
00:10:34Alors qu'il semble, à la lecture du dossier, qu'il y a quand même des faisceaux d'indices,
00:10:40en tout cas pour incriminer ses proches,
00:10:42et qu'il n'y a aucune preuve pour l'incriminer lui personnellement.
00:10:46Donc parfois, il faut peut-être faire attention à ses fréquentations.
00:10:49Je me demande si j'ai bien fait de souhaiter votre retour.
00:10:52Le deuxième élément, ma chère Virginie,
00:10:56vous avez parfaitement lu les publications favorables à Nicolas Sarkozy.
00:11:02On va voir s'il fréquente votre retour.
00:11:04Moi, je ne rentrerai pas dans ce débat des droites, personnellement, j'en suis pas.
00:11:08En tout cas, moi, je pense à tous ces élus français, locaux,
00:11:11et tous nos auditeurs qui entendent systématiquement que tous les politiciens pourris.
00:11:16Il y a des milliers d'élus locaux qui font bien leur boulot, qui ne piquent pas dans la caisse,
00:11:21et moi, je veux avoir une pensée pour eux.
00:11:22Je vois le manque aujourd'hui de candidats aux élections municipales,
00:11:25vous l'avez abordé, et vous l'avez déjà abordé ici,
00:11:28c'est vrai qu'il y a de plus en plus de petits maires qui ne veulent plus se représenter,
00:11:32j'en ai dans ma région, qui sont écœurés,
00:11:34parce que c'est un boulot où ils sont peu ou prou payés,
00:11:37et qui sont pris aujourd'hui comme des condamnables, comme des suspects en puissance.
00:11:42Et moi, je voudrais qu'on ait une pensée pour tous ces petits maires
00:11:45qui bossent pour la démocratie, pour la République,
00:11:48et que ce soit Nicolas Sarkozy ou l'affaire Le Pen ou d'autres,
00:11:51à un moment donné, tous les politiciens ne sont pas des voyous,
00:11:54ils ne sont pas tous des menteurs ou des voleurs.
00:11:56Sans rentrer dans le fond du dossier Sarkozy, mon cher Philippe.
00:11:59Merci beaucoup Philippe Bilger.
00:12:01Tout de suite, les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:12:043 mots dans l'actu, Félix, qui sont crétin, plaidoirie et frite.
00:12:09De l'eau dans le gaz au sein de l'administration Trump,
00:12:11au lendemain du lundi noir dans les bourses,
00:12:13suite au nouveau droit de douane, Elon Musk traite de crétin le conseiller au commerce du président.
00:12:18Parole à la défense dans le procès de Nicolas Sarkozy
00:12:20pour le financement libyen de la campagne de 2007,
00:12:22dernière plaidoirie, avant le retrait du tribunal,
00:12:25épilogue de 3 mois d'une audience inédite.
00:12:27Et puis un McDo en construction,
00:12:29incendié près de Toulouse,
00:12:30action revendiquée par un collectif jusqu'alors inconnu
00:12:32qui s'est baptisé les frites insoumises.
00:12:48Crétin, c'est justement le terme employé par Donald Trump aujourd'hui
00:12:51pour désigner le conseiller au commerce de Donald Trump,
00:12:54Peter Navarro.
00:12:56Grosse ambiance au sein de la nouvelle administration à Washington,
00:12:59le fameux conseiller au commerce
00:13:01qui est l'inspirateur de cette politique de taxe de droit de douane
00:13:04dont Elon Musk en revanche n'est pas un grand fan.
00:13:07Le patron de Tesla l'avait d'ailleurs déjà fait savoir.
00:13:09Elon Musk qui n'est pas un constructeur de voitures
00:13:12mais seulement un assembleur, avait affirmé le fameux Peter Navarro
00:13:15sur les réseaux sociaux.
00:13:17En réponse à quoi Elon Musk l'a traité donc de crétin,
00:13:20en réponse, avant d'ajouter dans un deuxième commentaire
00:13:22qu'il était bête comme ses pieds.
00:13:26Ambiance, parlons vrai.
00:13:28Cours d'école.
00:13:29Sur ces droits de douane, en tout cas aujourd'hui,
00:13:31les bourses ont repris quelques couleurs.
00:13:33L'Union Européenne prépare sa riposte.
00:13:35Elle devrait annoncer en début de semaine prochaine la riposte en question.
00:13:37Le bourbon d'ailleurs pourrait échapper aux droits de douane de 25%
00:13:40que Bruxelles propose d'imposer sur les produits américains.
00:13:43De son côté, la Chine promet de combattre les droits de douane
00:13:46des Etats-Unis jusqu'au bout.
00:13:48Comme on dit, le groupe vit bien dans le football.
00:13:50Les bourses sont redressées, si je vous dis.
00:13:52Oui, mais j'étais sûre que vous alliez commenter ça.
00:13:56Amis auditeurs, bonsoir.
00:13:59Non, mais il faut reconnaître aux anglo-saxons
00:14:02cette capacité à parler de toute façon un peu, on va dire,
00:14:06libérée, défiltrée.
00:14:08Voilà, c'est ça.
00:14:09Chacun dit ce qu'il pense.
00:14:10Ça fait quand même penser un peu, je sais pas moi,
00:14:12à la petite musique qu'on a entendue en Macronie au début
00:14:14quand il y a eu l'associé civil qui est venu autour d'Emmanuel Macron
00:14:17où ça a commencé à s'engueuler à tout azimut.
00:14:19Parce que c'est vrai que Trump soit un peu compliqué dans sa tête
00:14:22et décide des choses.
00:14:24Je ne sais pas comment politiquement tout ça se structure.
00:14:26Et Musk vient du monde de l'entreprise,
00:14:28pas du monde de la politique.
00:14:29Donc discuter avec des gens qui viennent d'horizons très différents,
00:14:32je pense que c'est le premier coup que Musk...
00:14:34Mais je pense que ça va continuer
00:14:36parce qu'il y a d'autres sujets que Trump va aborder
00:14:38et ça va être beaucoup plus compliqué
00:14:40de gérer le collectif pour Donald Trump.
00:14:42Oui, avec des gens sans filtre en plus.
00:14:44Allez, le deuxième mot.
00:14:45Le deuxième mot, plaidoirie, parole de la Défense
00:14:47dans le procès de Nicolas Sarkozy.
00:14:50Oui, procès, on le rappelle, de l'affaire du financement libyen
00:14:52de la campagne de 2007.
00:14:53Affaire distincte de celle dite « désécoute »
00:14:55dans laquelle l'ancien président a déjà écopé
00:14:57d'une peine ferme à purger sous bracelet.
00:14:59Dans cet actuel procès du financement libyen,
00:15:01le parquet avait réclamé sept ans de prison
00:15:03contre Nicolas Sarkozy après trois mois d'audience.
00:15:06Suite à ces réquisitions, les avocats de l'ancien chef de l'État
00:15:09plaident donc une ultime fois cet après-midi
00:15:11avant que le tribunal ne se retire pour délibérer.
00:15:14« La Défense vous démontrera qu'il n'y a aucun pacte de corruption »
00:15:18vient de marteler à la barre maître Jean-Michel Darroi
00:15:21comme il l'avait fait il y a quelques jours devant la presse
00:15:23suite aux réquisitions.
00:15:24Le parquet a demandé des peines très lourdes.
00:15:27Pourquoi ?
00:15:28Pour essayer de compenser la faiblesse de sa démonstration.
00:15:33Et le parquet a dit qu'il fallait réparer, remédier
00:15:37à une soi-disant atteinte à la société
00:15:41et à la confiance du public.
00:15:43Moi je pense que ce qu'attend le public
00:15:47c'est que les collaborateurs de la justice
00:15:50et notamment les membres du parquet
00:15:53ne viennent pas mentir devant un tribunal.
00:15:57Et devant.
00:15:58L'avocat de Nicolas Sarkozy, Jean-Michel Darroi
00:16:01donc il y a quelques jours, c'était après les réquisitions
00:16:04le même qui vient donc d'entamer sa plaidoirie au tribunal
00:16:07pour l'épilogue de ce procès inédit qui juge donc
00:16:09on le rappelle un ancien président
00:16:11mais aussi 11 autres prévenus dont 3 anciens ministres.
00:16:13Troisième mot, frites.
00:16:15Avec ce restaurant McDonald's en construction
00:16:17incendié près de Toulouse.
00:16:19L'incendie du chantier de ce futur fast-food
00:16:21à Mont-Rabe la nuit dernière vers 3h
00:16:23action revendiquée par un collectif qui signe
00:16:25sous ce nom, tenez-vous bien, les frites insoumises.
00:16:35La France a peur comme rarement depuis José Bové.
00:16:38C'est important qu'on mange avec les mains chez McDo
00:16:40sinon ces frites insoumises auraient peut-être un couteau entre les dents.
00:16:43L'incendie n'a pas fait de victimes, que des dégâts matériels.
00:16:46Action, tenez-vous bien, en soutien au peuple palestinien
00:16:49écrivent ces frites insoumises.
00:16:51Elles dénoncent aussi le projet d'ouvrir une cinquantaine
00:16:53de nouveaux restos McDonald's en France
00:16:55afin selon le communiqué, de compenser les pertes financières
00:16:58dues au boycott des enseignes des Etats-Unis.
00:17:01Notez qu'il y a quelques mois, un collectif avait incendié
00:17:05déjà des sites agroalimentaires en Bretagne
00:17:08en signant sous le nom de frites, mais là c'était
00:17:10FRITES, un sigle, les Forces Révolutionnaires Intergalactiques
00:17:14et Territoriales, en sauce.
00:17:17Autre région, autre nouveau nom de collectif anonyme
00:17:21qui incendie des sites, c'est donc les frites insoumises.
00:17:24C'est hallucinant.
00:17:25C'est régulier, ça aurait de la gueule.
00:17:27J'ai la frite insoumise.
00:17:29C'est pathétique, objectivement, j'ai même plus envie de rire.
00:17:32Franchement, là, on vient de parler du procès Nicolas Sarkozy,
00:17:34cher Philippe Bilger, là on se dit, mais ces gens-là,
00:17:37ils vont prendre combien ?
00:17:39Avec toutes ces dégradations, avec tous les risques derrière, etc.
00:17:43Ils vont prendre combien ?
00:17:44Beauvais, il n'a pas pris énormément.
00:17:45Mais oui, sans doute.
00:17:47Mais c'est peut-être aussi sain que les gens ne supportent plus.
00:17:50C'est de se dire que finalement, on a l'impression quand même
00:17:53parfois d'une extrême sévérité, parfois d'une extrême tolérance.
00:17:56Mais au secours, là, ils font quand même des choses qui sont
00:18:00très molles, comme dit parfois, à mon avis, José Bové,
00:18:02quand même, que je vais défendre.
00:18:03Il l'a fait à visage découvert.
00:18:05Oui, c'était un acte politique condamnable ou pas, je ne rentre pas là-dessus.
00:18:08Condamnable, évidemment.
00:18:09Mais là, c'est de nuit, des gens qu'on ne connaît pas,
00:18:12et qui réinstallent encore le débat palestinien avec des frites.
00:18:16Non, mais on n'a rien de bon.
00:18:18J'ai même pas envie d'en parler, moi, parce que leur faire de la pub,
00:18:20ça m'endingue.
00:18:21Ça m'endingue parce que c'est des abrutis.
00:18:23C'est des abrutis, et c'est insupportable aujourd'hui
00:18:26d'instrumentaliser ce qui se passe au Moyen-Orient
00:18:30Oh, on est dans quel monde ?
00:18:31Je ne vois pas le lien, moi.
00:18:32Moi non plus, je ne vois pas le lien.
00:18:33Je ne vois pas le lien.
00:18:34Philippe Gilles, j'arrive d'un voyage compliqué,
00:18:36j'ai vu des choses énormes dans l'Asie,
00:18:38mais on est dans un monde de fous.
00:18:40Un monde de fous, quand j'entends ça.
00:18:42Merci beaucoup, Félix Mathieu.
00:18:44Vous restez avec nous, dans un instant, le grand débat du jour.
00:18:46Bon, on va revenir sur cette information.
00:18:48Bruno Retailleau qui veut déclassifier un rapport sur l'antrisme des frères musulmans.
00:18:52Une stratégie qui veut, en tout cas, imposer la charia, selon le document.
00:18:56Alors, parlons vrai.
00:18:57Est-ce que ce rapport aurait dû être dévoilé plus tôt ?
00:18:59Et à la question, avons-nous fermé les yeux sur l'antrisme des frères musulmans ?
00:19:03Vous dites oui à 91%.
00:19:05Vous voulez réagir.
00:19:06Le 0826 300 300.
00:19:08Emmanuel Razavi est avec nous, un grand reporter,
00:19:10auteur de plusieurs livres, enquêtes sur la stratégie d'infiltration,
00:19:13justement, des frères musulmans,
00:19:15dont le dernier, La face cachée des molas,
00:19:17le livre noir de la République islamique d'Iran,
00:19:19aux éditions du Serre.
00:19:20Emmanuel Razavi, petite question,
00:19:22est-ce que finalement, l'antrisme des frères musulmans
00:19:25est une plus grande menace que le séparatisme salafiste ?
00:19:29Déjà, plonge ça comme on veut, chère Cécile.
00:19:32La réalité, c'est qu'il y a une menace islamiste en France.
00:19:34Elle ne date pas d'aujourd'hui.
00:19:35Il y a 20 ans, j'en parlais dans un livre,
00:19:37Frères musulmans dans l'ombre d'Al-Qaïda.
00:19:39Je racontais comment les frères musulmans
00:19:41avaient organisé l'antrisme islamiste en France.
00:19:44Donc, clairement, si vous voulez,
00:19:46aujourd'hui, le sujet est plus qu'alarmant.
00:19:49Il faut réagir très vite.
00:19:51On en parle dans un instant.
00:19:520826 300 300.
00:19:53Si vous voulez commenter, vous êtes les bienvenus.
00:19:56Aude vous attend et bienvenue sur Sud Radio.
00:19:58Merci de votre fidélité au Vrai Voix.
00:20:00Sud Radio.
00:20:01Sud Radio.
00:20:02Parlons vrai.
00:20:03Sud Radio.
00:20:04Parlons vrai.
00:20:05Les Vraies Voix Sud Radio.
00:20:0617h-19h.
00:20:07Philippe David.
00:20:08Cécile de Ménibus.
00:20:10Les Vraies Voix tous les jours de 17h à 19h.
00:20:12Ce numéro de téléphone que je vous incite
00:20:14à utiliser sans modération
00:20:16avec Aude au 0826 300 300.
00:20:19Aussi à vous abonner à notre chaîne YouTube.
00:20:21Vous savez qu'on a passé largement
00:20:23le million frais.
00:20:24Dès qu'on est avec Maxime tout à l'heure.
00:20:26Il compte sur ses doigts au fur et à mesure.
00:20:28Mais qu'il y ait un million, ça fait beaucoup.
00:20:30Ce n'est pas possible.
00:20:31Je vais vous donner le résultat final
00:20:33dans 10 minutes.
00:20:34Oui, c'est ça.
00:20:35Quand il aura compté sur ses boules.
00:20:371, 3, 4, 5, 6.
00:20:40Cécile, on s'est tous regardées.
00:20:44Il va compter sur ses boules.
00:20:46Tout de suite, le grand débat du jour.
00:20:49Les Vraies Voix Sud Radio.
00:20:51Le grand débat du jour.
00:20:52Bonjour Bruno Retailleau.
00:20:53Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
00:20:54Lorsque je suis arrivé au ministère,
00:20:56on m'a rendu un rapport qui est classifié,
00:20:58qui est confidentiel.
00:20:59Ce rapport, je vais le déclassifier.
00:21:01Il porte sur la stratégie des frères musulmans.
00:21:03Ils trouvent des complices à l'extrême gauche.
00:21:06Ceux qui ont fait de l'antisionisme
00:21:09leur fonds de commerce politique.
00:21:11L'islamisme qui aujourd'hui,
00:21:13je le dis solennellement,
00:21:15se comporte comme le fasciste d'hier.
00:21:18Bruno Retailleau donc entend faire déclassifier
00:21:21ce rapport du ministère de l'Intérieur
00:21:24sur la stratégie d'antrisme des frères musulmans.
00:21:26Une organisation, un mandat opératoire
00:21:28visant à faire basculer toute la société
00:21:30dans l'âche à rien.
00:21:31En tout cas, c'est ce qu'on peut lire dans ce rapport.
00:21:33Alors parlons vrai.
00:21:34Voulez-vous que les noms de ceux qui fricotent,
00:21:36on va dire ça comme ça, avec les frères musulmans,
00:21:38soient dévoilés en public ?
00:21:40Et à cette question,
00:21:41avons-nous fermé les yeux sur l'antrisme
00:21:43des frères musulmans ?
00:21:45Vous dites oui à 90%.
00:21:47Vous les réagir, le 0 826 300 300.
00:21:50Emmanuel Razavi est avec nous,
00:21:51grand reporter à tort depuis 2005
00:21:53de plusieurs livres enquêtes sur la stratégie
00:21:55d'infiltration des frères musulmans,
00:21:57dont le dernier,
00:21:58La face cachée des mollas,
00:21:59le livre noir de la république islamique,
00:22:01d'Iran et aux éditions du CERN.
00:22:03Merci beaucoup Emmanuel Razavi
00:22:05d'avoir accepté cette invitation à Sud Radio.
00:22:07Philippe Bilger.
00:22:08Alors, c'est très intéressant
00:22:10d'abord de répondre à cette question pertinente
00:22:14parce que, comment dirais-je,
00:22:16j'avoue, non pas mon ignorance,
00:22:18je m'intéresse à ce qui se passe en France
00:22:20et aux menaces qui pèsent sur notre pays,
00:22:23mais parfois j'entends parler
00:22:25de la menace que représenteraient
00:22:28les frères musulmans,
00:22:29mais je devine bien pourquoi certains
00:22:32ne parviennent pas à être
00:22:34quotidiennement totalement convaincus.
00:22:37Parce qu'il me semble que l'habilité
00:22:39de ces frères musulmans,
00:22:41c'est de menacer notre pays,
00:22:44mais de manière subtile,
00:22:46insensible, quotidienne,
00:22:48par des petites choses apparemment,
00:22:51rien de massif, ni d'aveuglant,
00:22:53mais je suis persuadé que cet antrisme
00:22:59qui va être révélé par ce rapport déclassifié
00:23:02est extrêmement dangereux,
00:23:04précisément parce qu'il prend l'apparence
00:23:07d'une sorte d'inocuité
00:23:10et de tranquillité dans notre pays
00:23:14qui permet précisément ce qu'il menace.
00:23:17Virginie Calmel.
00:23:18Oui, tout à fait d'accord
00:23:19avec ce que vient de dire Philippe Bilger,
00:23:20il y a ce côté un peu sournois,
00:23:22on va le dire comme ça.
00:23:24Si j'ai bien lu sur ce rapport
00:23:26ce dont on parle,
00:23:27c'est quand même 140 lieux de culte,
00:23:29donc c'est pas rien quand même.
00:23:31Donc c'est pas totalement sournois non plus,
00:23:33d'où le fait de votre excellente question
00:23:35de savoir si on n'a pas fermé les yeux,
00:23:37c'est-à-dire à un moment donné,
00:23:39dans mes braves gens,
00:23:40on s'en occupe pas vraiment.
00:23:41Et puis, moi j'ai une remarque
00:23:43concernant le sport.
00:23:44Parce que là, objectivement aussi,
00:23:46c'est bien qu'on a voulu fermer les yeux,
00:23:48on peut pas totalement ignorer
00:23:50ce qui se passe
00:23:51dans un certain nombre de clubs sportifs
00:23:54qui sont effectivement à un certain moment,
00:23:57je dirais noyautés,
00:23:59si on peut employer ce mot-là,
00:24:01par des tendances,
00:24:03alors je suis pas capable de dire
00:24:07si ce sont les frères musulmans,
00:24:09mais on sent en tout cas
00:24:10une volonté,
00:24:13et notamment par le sport,
00:24:15parce que le sport c'est un lien
00:24:17qui justement permet de toucher
00:24:19une génération,
00:24:20mais de toute origine.
00:24:22Et on sent qu'il y a quand même
00:24:24une volonté d'imposer,
00:24:25si ce n'est la charia,
00:24:26mais en tout cas une ouverture d'esprit
00:24:28sur la charia.
00:24:30Ce qu'il faut dire,
00:24:31c'est que 99,99%
00:24:33de nos amis musulmans
00:24:34vivant en France,
00:24:35n'ont rien à voir avec les frères musulmans.
00:24:37Moi j'insiste là-dessus.
00:24:38Oui, il faut déclassifier.
00:24:39Oui, l'angélisme des politiques
00:24:42depuis 30 ans,
00:24:43c'est inacceptable.
00:24:44Moi je vis à Marseille,
00:24:45et je vois ce qui se passe
00:24:46dans les quartiers nord de Marseille.
00:24:48Quand il y a eu le débat
00:24:50sur le mariage homosexuel,
00:24:52il faut se rappeler,
00:24:53avant les municipales,
00:24:54j'ai vu et j'ai entendu,
00:24:56dans les quartiers nord,
00:24:57certains qui combattaient
00:24:59le gouvernement socialiste à l'époque,
00:25:01en disant, il n'est pas question
00:25:02que sur notre terre
00:25:03il y ait un mariage homosexuel.
00:25:04Et cette petite musique sournoise
00:25:06rentre dans les têtes des gens.
00:25:08Je pense à la semaine dernière,
00:25:10je n'étais pas là,
00:25:11mais l'histoire de ce rabbin
00:25:12qui a été insulté
00:25:13par ce jeune Marocain
00:25:14en lui a craché dessus.
00:25:15A Orléans.
00:25:16A Orléans.
00:25:17Ce jeune Marocain
00:25:18a entendu cette petite musique.
00:25:19Est-ce que c'est la petite musique
00:25:20de elle et fille ?
00:25:21Est-ce que c'est une petite musique
00:25:22qu'il a entendue dans une mosquée ?
00:25:24Dans sa famille ?
00:25:26C'est sournois.
00:25:27Parce que les frères musulmans
00:25:28est une organisation,
00:25:29non pas religieuse uniquement,
00:25:30mais une organisation politique.
00:25:32Et l'organisation politique,
00:25:34on doit lui répondre politiquement.
00:25:36C'est pour ça que,
00:25:37je vous le répète,
00:25:3899% des musulmans
00:25:40n'ont rien à voir avec les frères musulmans
00:25:41et vivent en paix sur notre territoire.
00:25:43Simplement que le 1% qui reste,
00:25:45qui écoute les frères musulmans,
00:25:46est une organisation politique
00:25:48qui se développe en France.
00:25:49Et je le vois, moi, tous les jours.
00:25:51Et je le sens.
00:25:52Combien de nos amis professeurs aujourd'hui
00:25:54n'osent plus aborder des thématiques
00:25:56dans les lycées, dans les collèges.
00:25:57Combien d'éducateurs spécialisés,
00:25:59vous savez, on en a parlé dessus,
00:26:00n'osent plus aller dans certaines cités
00:26:02des quartiers nord.
00:26:03Et ne servent plus la main des femmes.
00:26:04Et ne servent plus la main...
00:26:06C'est pour ça que votre 99%, 1%,
00:26:09je ne sais pas d'où vous sortez.
00:26:11Mais on a quand même eu des chiffres
00:26:13très alarmants sur le fait
00:26:15que quand on demandait,
00:26:17notamment à des jeunes,
00:26:19qui plaçait la charia au-dessus
00:26:21des règles de la République...
00:26:22C'est peut-être 34% des jeunes.
00:26:24C'est ça.
00:26:25On a un invité.
00:26:27Je ne sais pas par rapport au suivi.
00:26:29En tout cas, on a un invité.
00:26:31S'il vous plaît, s'il vous plaît.
00:26:33Emmanuel Razavi est avec nous.
00:26:35Bonsoir Emmanuel Razavi.
00:26:37Qui lui, forcément, a enquêté
00:26:39sur ce sujet.
00:26:41Qu'est-ce que vous pouvez nous dire aujourd'hui ?
00:26:43Déjà, il faut savoir de quoi on parle.
00:26:45Philippe Biger a raison.
00:26:46L'Organisation des Frères Musulmans,
00:26:48c'est une organisation politico-religieuse
00:26:50et terroriste.
00:26:52Elle a été créée en 1928, en Égypte.
00:26:54Par le grand-père d'ailleurs,
00:26:56de Tariq Ramadan,
00:26:57qui s'appelait Hassan al-Banna.
00:26:59Et moi, je suis allé en Égypte.
00:27:01J'ai enquêté beaucoup.
00:27:02J'ai été créé le vice-guide de la confrérie,
00:27:04en Égypte, pour un livre,
00:27:06il y a 20 ans,
00:27:08qui s'appelait Frères Musulmans dans l'ombre d'Al-Qaïda.
00:27:10Pourquoi ? Parce que Ben Laden a été formé
00:27:12par les Frères Musulmans.
00:27:13Son mentor, Abdallah Azam,
00:27:15était l'un des théoriciens phares
00:27:16de l'Organisation des Frères Musulmans.
00:27:18Et que les Frères Musulmans les retrouvent,
00:27:20si vous voulez, comme matrice aujourd'hui,
00:27:22les organisations terroristes djihadistes
00:27:24contemporaines,
00:27:25que ce soit Al-Qaïda,
00:27:26que ce soit Daesh.
00:27:27Ça, il faut bien l'avoir à l'esprit.
00:27:29Ils ont une deuxième facette,
00:27:30ce qui est une facette, en fait,
00:27:31effectivement, politico-religieuse.
00:27:33Et l'anthrisme est une de leurs spécificités.
00:27:36Le principe, et je racontais ça il y a 20 ans,
00:27:39c'est d'intégrer des associations,
00:27:42d'intégrer des institutions.
00:27:44En général, leurs jeunes recrues
00:27:46font beaucoup d'études.
00:27:47Il ne faut pas du tout avoir l'image
00:27:49de terroriste avec une kalachnikov.
00:27:50Ce sont des gens en costard qui, en général...
00:27:52Les jeunes Frères Musulmans, moi,
00:27:53que je vois, d'ailleurs, au Moyen-Orient,
00:27:55que je vois au Maghreb, en général,
00:27:57d'ailleurs, ils sont sympas
00:27:58parce qu'ils sont en t-shirt, en jean,
00:27:59ils sont comme un jeune, aujourd'hui,
00:28:00je dirais français.
00:28:01Mais il ne faut pas s'y tromper.
00:28:02Ce qu'ils défendent,
00:28:03et c'est dans leur charte constitutive,
00:28:05c'est l'organisation de la société
00:28:08autour des valeurs de l'islam,
00:28:10autour de la sharia,
00:28:11c'est-à-dire autour des lois musulmanes,
00:28:14mais des lois fondamentalistes,
00:28:15si vous voulez.
00:28:16Et c'est un vrai sujet.
00:28:18Ils ont percé, en fait, en Europe.
00:28:20Pourquoi ?
00:28:21Parce que contrairement aux salafistes
00:28:22dont vous parliez tout à l'heure,
00:28:23chère Cécile,
00:28:24eux, ils sont en phase
00:28:25avec le progrès technologique,
00:28:26c'est-à-dire qu'ils vont utiliser
00:28:28un ordinateur,
00:28:29ils vont utiliser une voiture,
00:28:30ils ne vont pas empêcher
00:28:31leurs femmes de travailler.
00:28:32Néanmoins,
00:28:33ils ont exactement
00:28:34les mêmes revendications
00:28:35qui sont d'établir
00:28:36un califat mondial,
00:28:38c'est-à-dire qu'ils sont
00:28:39contre le système démocratique
00:28:41tel que nous connaissons en Occident,
00:28:42très clairement.
00:28:43Et ce que je vous dis là,
00:28:44je ne l'invente pas,
00:28:45mes enquêtes, vous savez,
00:28:47je les enregistre en général,
00:28:48et les rares personnes
00:28:49qui ont osé, en fait,
00:28:50me dire le contraire
00:28:51de ce que je disais,
00:28:52j'ai des années et des années
00:28:53d'enregistrement,
00:28:54et ce sont des frères musulmans
00:28:56qui expliquent ça,
00:28:57et les plus hauts gradés,
00:28:58je les ai rencontrés,
00:28:59les plus hauts cadres
00:29:00de la Confrérie,
00:29:01je vous l'ai dit,
00:29:02en Égypte, au Pakistan,
00:29:03y compris en Europe,
00:29:04en Angleterre, etc.
00:29:05Le vice-guide de la Confrérie,
00:29:06Mohamed Habib,
00:29:07il y a 20 ans,
00:29:08m'avait montré une carte
00:29:09de leur implantation.
00:29:10Il y avait presque 80 pays
00:29:11dans lesquels il disait être,
00:29:12parmi lesquels la France,
00:29:13avec une représentation
00:29:14que l'on connaît,
00:29:15qui était l'union
00:29:16des organisations islamiques
00:29:17de France,
00:29:18qu'on a laissé s'aimer.
00:29:19L'une de vos intervenantes
00:29:20a dit très justement tout à l'heure
00:29:21qu'il y avait,
00:29:23Virginie Calmet.
00:29:24Elle a raison sur le chiffre.
00:29:25Virginie Calmet,
00:29:26vous avez raison madame,
00:29:27mais c'est encore plus
00:29:28si vous comptez
00:29:29les librairies islamiques,
00:29:30si vous comptez
00:29:31les associations culturelles
00:29:32qui sont parfois,
00:29:33en fait,
00:29:34des associations culturelles
00:29:35cachées.
00:29:36Et je vous dis ça,
00:29:37moi je ne suis pas un analyste,
00:29:38je suis un reporter,
00:29:39je suis grand reporter,
00:29:40j'ai commencé
00:29:41mes premières enquêtes
00:29:42à l'époque
00:29:43pour le Figaro Magazine,
00:29:44ça m'a permis
00:29:45de faire des livres,
00:29:46de faire des documentaires
00:29:47pour Arte,
00:29:48pour que vos auditeurs
00:29:49sachent d'où je parle.
00:29:50J'ai la chance
00:29:51d'avoir fait une enquête,
00:29:52tout a été raconté
00:29:53par moi,
00:29:54comme d'autres,
00:29:55je pense d'ailleurs
00:29:56à mon confrère
00:29:57qui est très brillant,
00:29:58Mickaël Trasan.
00:29:59Nous avons raconté,
00:30:00nous avons dit les choses
00:30:01depuis 20 ans.
00:30:02Personne n'en a tenu compte
00:30:03au sein de la classe politique
00:30:04et pardonnez-moi,
00:30:05moi je ne fais pas de politique,
00:30:06je suis un garçon de terrain,
00:30:07je suis d'origine iranienne,
00:30:08je le dis pour vos auditeurs,
00:30:09je suis assez décomplexé
00:30:10sur l'histoire
00:30:11d'il ne faut pas critiquer
00:30:12l'islam
00:30:13ou pas critiquer l'islamisme,
00:30:14on s'en fout,
00:30:15à un moment donné,
00:30:16si vous voulez,
00:30:17il y a un danger
00:30:22je parle de façon assez cachée,
00:30:23assez décomplexée,
00:30:24Philippe David le sait,
00:30:25on se connaît bien,
00:30:26d'accord,
00:30:27à un moment,
00:30:28d'accord,
00:30:29quand on a alarmé
00:30:30les journalistes,
00:30:31nous sommes sous menace de mort,
00:30:32je suis menacé de mort,
00:30:33les chercheurs
00:30:34comme Florence Bergeau-Blacklare
00:30:35qui a fait un travail
00:30:36très brillant,
00:30:37j'ai assisté à une de ses conférences
00:30:38il y a quelques semaines
00:30:39avant de partir en reportage,
00:30:40est menacée de mort,
00:30:41elle est sous,
00:30:42comment dire,
00:30:43elle est sous garde
00:30:44des policiers.
00:30:45La vraie question aujourd'hui,
00:30:46on sait tout,
00:30:47on va déclassifier
00:30:48un rapport,
00:30:49Bruno Retailleau a raison,
00:30:50je trouve que c'est
00:30:51le premier ministre de l'intérieur
00:30:52que je vois,
00:30:53comment dire,
00:30:54faire ce qu'il dit
00:30:55et ça c'est important,
00:30:56il n'y en a eu aucun
00:30:57avant lui,
00:30:58aucun,
00:30:59qui ait fait quoi que ce soit,
00:31:00ils nous ont tous écoutés
00:31:01mais ils n'ont rien fait,
00:31:02moi je le sais dans des enquêtes
00:31:03par l'HT,
00:31:04en ce moment il agit.
00:31:05Par l'HT,
00:31:06ils n'ont rien fait ?
00:31:07Par électoralisme,
00:31:08par relativisme,
00:31:09par,
00:31:10écoutez,
00:31:11vous savez,
00:31:12je vais vous donner un exemple,
00:31:13il y a un maire
00:31:14d'une grande ville
00:31:15que j'ai interviewé
00:31:16il y a des années
00:31:17sur ses liens
00:31:18avec un frère musulman,
00:31:19un frère musulman,
00:31:20il m'a répondu
00:31:21ah oui mais il est sympathique
00:31:22et puis bon,
00:31:23il ne faut pas être,
00:31:24c'est comme ça,
00:31:25on ne veut pas,
00:31:26on a toujours peur
00:31:27quand on a un frère musulman
00:31:28de s'attaquer en fait
00:31:29aux musulmans
00:31:30mais les frères musulmans
00:31:31ce ne sont pas des musulmans,
00:31:32ce sont des islamistes,
00:31:33ce sont encore une fois
00:31:34pour vos auditeurs,
00:31:35je le dis,
00:31:36les gens qui ont inspiré,
00:31:37j'ai lu les textes
00:31:38des frères musulmans,
00:31:39ils ont inspiré
00:31:40la doctrine d'Al-Qaïda,
00:31:41la république islamique d'Iran,
00:31:42j'en parle,
00:31:43moi j'ai eu ma famille
00:31:44qui a été persécutée
00:31:45ils sont chics,
00:31:46on dit toujours
00:31:47oui,
00:31:48il n'y a pas de frères musulmans
00:31:49en Iran,
00:31:50c'est faux,
00:31:51l'Ayatollah Khomeini
00:31:52quand il a créé
00:31:53la république islamique d'Iran,
00:31:54il s'est inspiré
00:31:55des théories
00:31:56des frères musulmans
00:31:57sunnites,
00:31:58égyptiens,
00:31:59il appartenait
00:32:00à une organisation
00:32:01qui s'appelait
00:32:02les frères musulmans iraniens,
00:32:03les fedayn al-islam,
00:32:04ce que je veux vous dire
00:32:05par là aujourd'hui,
00:32:06c'est que si on veut
00:32:07éviter que la France
00:32:08devienne ce qu'a été l'Iran,
00:32:09on va encore me dire
00:32:10que comparaison n'est pas raison,
00:32:11il faut vraiment
00:32:13Florence Bergeau
00:32:14ou moi-même
00:32:15qui suis un garçon
00:32:16encore une fois
00:32:17un reporter de terrain
00:32:18parce que ce qu'on vous raconte
00:32:19c'est probablement
00:32:20en dessous
00:32:21de la réalité.
00:32:24Restez avec nous
00:32:250826 300 300
00:32:26Bruno qui est avec nous
00:32:27oui,
00:32:28on arrive.
00:32:29Bonsoir à tous.
00:32:30Bonsoir,
00:32:31alors Bruno,
00:32:32quelle question
00:32:33pour Emmanuel Razavi ?
00:32:34Eh bien,
00:32:35ça va être très drôle,
00:32:36ça va être très simple,
00:32:37c'est qu'en fin de compte
00:32:38les religions,
00:32:39en général,
00:32:40toutes les religions
00:32:41ont toujours été écrites
00:32:42par des hommes
00:32:43et donc,
00:32:44la première personne
00:32:45qu'on soumet
00:32:46à une religion
00:32:47et qui doit être obéissant,
00:32:48c'est les femmes.
00:32:49Et en général,
00:32:50voilà ce qui arrive,
00:32:51voilà ce que ça crée,
00:32:52des frustrations,
00:32:53des gens brimés,
00:32:54des femmes
00:32:55qui ne peuvent pas
00:32:56être libres d'elles-mêmes.
00:32:57On voit en Iran
00:32:58qu'elles ont enlevé
00:32:59leur voile
00:33:00au pire de leur vie.
00:33:01En France,
00:33:02ce n'est pas le cas
00:33:03pour elles,
00:33:04mais j'aimerais
00:33:05que les sœurs musulmanes
00:33:06prennent le manche
00:33:07de ce que c'est
00:33:08d'être musulmanes.
00:33:09Donc,
00:33:10prennent le manche
00:33:11de ce sujet
00:33:12et disent
00:33:13nous,
00:33:14en tant que femmes musulmanes,
00:33:15on refuse de porter ça,
00:33:16on ne veut plus ceci.
00:33:17Et messieurs,
00:33:18messieurs les musulmans,
00:33:19que vous avez
00:33:20un livre épais,
00:33:21peut-être même
00:33:22que le code pénal
00:33:23et pourtant,
00:33:24le code pénal
00:33:25est républicain,
00:33:26ce livre ne va pas
00:33:27dicter réellement
00:33:28la vie,
00:33:29en général,
00:33:30parce que ce livre
00:33:31a été écrit
00:33:32il y a très longtemps
00:33:33et que par des hommes.
00:33:34Comme toutes les religions
00:33:35en général.
00:33:36Merci Bruno.
00:33:37Restez avec nous.
00:33:38C'est simplement ça.
00:33:39Restez avec nous Bruno.
00:33:40Philippe Pichard.
00:33:41Emmanuel Arzavi,
00:33:42est-ce que
00:33:43ce qui est
00:33:44le gros problème
00:33:45c'est que
00:33:46on ne parvient pas
00:33:47une seconde
00:33:48à croire
00:33:49que les frères musulmans,
00:33:50malgré cette idéologie
00:33:53terriblement menaçante,
00:33:56pourront un jour
00:33:58totalement mettre
00:33:59la France
00:34:00dans l'état
00:34:01qu'ils souhaitent.
00:34:02Est-ce que
00:34:03il n'y a pas
00:34:04une naïveté
00:34:05presque inévitable
00:34:06dont moi-même,
00:34:07je suppose,
00:34:08je suis aussi porteur
00:34:09qui leur donne
00:34:10de la force ?
00:34:11Emmanuel Arzavi,
00:34:12et pour répondre
00:34:13à Philippe Bilger
00:34:14et à Bruno,
00:34:15est-ce que ce que
00:34:16décrit Bruno
00:34:17ce n'est pas
00:34:18les accommodements
00:34:19raisonnables
00:34:20comme au Canada ?
00:34:21Bien sûr,
00:34:22il y a ça d'une part,
00:34:23mais les accommodements
00:34:24raisonnables,
00:34:25ils reposent
00:34:26sur l'électoralisme.
00:34:27Pour répondre
00:34:28en fait à Philippe
00:34:29qui a absolument
00:34:30raison,
00:34:31je pense qu'il y a
00:34:32quand même une chose
00:34:33qui s'est passée
00:34:34en France
00:34:35depuis une trentaine
00:34:36d'années,
00:34:37c'est qu'il n'y avait
00:34:38pas l'image
00:34:39qu'on avait du djihadiste
00:34:40qui était en costard,
00:34:41qui était capable
00:34:42d'avoir...
00:34:43Ils sont très éduqués,
00:34:44ils font des études poussées
00:34:45comme je vous l'ai dit.
00:34:46On n'a pas voulu croire.
00:34:47Moi, vous savez,
00:34:48j'appelle ça
00:34:49le syndrome d'auto-habit.
00:34:50Vous savez,
00:34:51cet ambassadeur allemand
00:34:52qui, à la fin des années 30,
00:34:53venait approcher
00:34:54des gens importants
00:34:55en fait à Paris
00:34:56et personne n'imaginait
00:34:57qu'il était en train
00:34:58de faire le lit du nazisme
00:34:59en fait à Paris
00:35:00et on a vu
00:35:01ce qui s'est passé
00:35:02quelques années plus tard.
00:35:03C'était le patron
00:35:05parce que depuis des décennies,
00:35:06depuis les années 80,
00:35:07il s'est passé exactement ça
00:35:08avec les frères musulmans
00:35:09et une approche systématique
00:35:10s'ils voulaient
00:35:11des pouvoirs publics,
00:35:12des hauts responsables
00:35:13des pouvoirs publics
00:35:14et si le rapport
00:35:15est déclassifié,
00:35:16je peux vous dire
00:35:17qu'on va avoir
00:35:18des vraies surprises
00:35:19parce qu'on va avoir
00:35:20des noms
00:35:21qui sont assez surprenants.
00:35:22Donc, j'espère que Bruno Retailleau
00:35:23va vraiment le faire
00:35:24mais je lui fais confiance
00:35:25pour le faire.
00:35:26Vous avez vu ce dossier ?
00:35:27Si vous dites
00:35:28qu'il y a des noms surprenants,
00:35:29c'est que vous avez...
00:35:30C'est ce dossier ?
00:35:31Oui, d'accord.
00:35:32C'est que oui,
00:35:33j'ai des informations
00:35:34mais considère que c'est pas à moi
00:35:35si vous voulez
00:35:36de remplacer le ministre.
00:35:37Absolument.
00:35:38Et c'est pas ce que je vous demande.
00:35:39Non, c'est pas ce qu'on vous demande.
00:35:40Dans mes livres,
00:35:41je crois qu'il y a
00:35:42beaucoup de noms
00:35:43qui sont cités aussi,
00:35:44beaucoup d'organisations.
00:35:45Mais je reviens sur ce que dit Philippe
00:35:46parce que c'est fondamental
00:35:47ce qu'il dit.
00:35:48C'est qu'en fait,
00:35:49exactement,
00:35:50on ne croit pas
00:35:51parce que les gens
00:35:52qu'on a en face de nous
00:35:53en fait sont enjôleurs.
00:35:54C'est une logique très orientale.
00:35:55Je suis oriental,
00:35:56je peux vous en parler.
00:35:57On essaie toujours
00:35:58de faire en sorte
00:35:59d'aller dans votre sens.
00:36:00Puis à un moment donné,
00:36:01on vous dit
00:36:02ah oui, mais quand même,
00:36:03en face de ça,
00:36:04moi j'aimerais bien
00:36:05que vous me construisiez
00:36:06un centre culturel,
00:36:07une mosquée, etc.
00:36:08Moi, j'ai rien contre les mosquées,
00:36:09j'ai rien contre les religions,
00:36:10je les respecte toutes,
00:36:11très clairement.
00:36:12Mais le voile
00:36:13dont parlait votre auditeur
00:36:14à l'instant,
00:36:15pourquoi les Iraniennes
00:36:16se sont rebellées
00:36:17contre le voile en Iran ?
00:36:18D'accord ?
00:36:19Parce qu'elles ont considéré
00:36:20que c'était le pilier.
00:36:21Je vous explique.
00:36:22En 1979,
00:36:23quand Roménie est arrivé au pouvoir,
00:36:24ils considéraient que le voile,
00:36:28parce que le voile
00:36:29n'était plus obligatoire en Iran,
00:36:30donc les rues, les avenues,
00:36:31les magasins, etc.
00:36:32C'est la doctrine
00:36:33des frères musulmans.
00:36:34Il s'est inspiré de ça, Roménie.
00:36:35Et aujourd'hui,
00:36:36ce voile, en fait,
00:36:37qu'on ne cesse de voir
00:36:38se développer en France,
00:36:39un peu partout,
00:36:40répond à la même doctrine.
00:36:41Ce n'est pas le voile
00:36:42de nos grands-mères,
00:36:43encore que moi,
00:36:44la mienne, sincèrement,
00:36:45elle l'a porté en Iran
00:36:46parce que la pauvre,
00:36:47elle était obligée.
00:36:48Et aujourd'hui,
00:36:49il faut faire attention
00:36:50parce que partout
00:36:51où la liberté des femmes
00:36:52recule par l'asservissement,
00:36:54notamment, en fait,
00:36:55du foulard islamique,
00:36:56en général,
00:36:57le totalitarisme islamiste,
00:36:58et je pèse les mots,
00:36:59augmente.
00:37:00Et ce n'est pas parce que,
00:37:01comme disait d'ailleurs
00:37:02très justement Philippe,
00:37:03ces gens-là apparaissent
00:37:04très fréquentables,
00:37:05qu'ils le sont.
00:37:06C'est encore une fois
00:37:07ce que j'appelle
00:37:08le syndrome d'auto-Abex,
00:37:09mais avec les islamistes.
00:37:10Merci mille fois,
00:37:11Emmanuel Razavi,
00:37:12pour cette explication,
00:37:13en tout cas,
00:37:14toujours très passionnante.
00:37:15Un grand reporter
00:37:16et auteur de ce livre
00:37:17que vous pouvez lire,
00:37:18la face cachée des mots-là,
00:37:19le livre noir de l'Islam,
00:37:20c'est un livre
00:37:22le livre noir de la république
00:37:23islamique d'Iran.
00:37:24Merci aux éditions du CERF.
00:37:25Merci d'avoir accepté
00:37:26notre invitation.
00:37:27Vous êtes ici le bienvenu,
00:37:28vous le savez,
00:37:29vous êtes quand même
00:37:30comme à la maison,
00:37:31Emmanuel Razavi.
00:37:32Vous restez avec nous.
00:37:33Dans un instant,
00:37:34on récupère Bruno,
00:37:35et c'est le
00:37:36qui-c'est-qui qui l'a dit.
00:37:37Le problème,
00:37:38c'est que Virginie Calmel
00:37:39s'avait oublié
00:37:40un peu le principe.
00:37:41J'ai peur qu'elle se prenne
00:37:42une volée de suite.
00:37:44Sud Radio,
00:37:45c'est votre opinion
00:37:46qui compte.
00:37:47Merci à Sud Radio
00:37:48pour l'attention
00:37:49que vous portez au sport.
00:37:51Sud Radio,
00:37:52parlons vrai.
00:37:54Les vraies voix Sud Radio,
00:37:5517h-19h,
00:37:56Philippe David,
00:37:57Cécile de Ménibus.
00:38:00Nous sommes contents
00:38:01que nos élèves préférés
00:38:02soient revenus
00:38:03de la récréation.
00:38:05J'entends,
00:38:06je parle de Christophe Madrol
00:38:07qui était parti
00:38:08loin de chez nous,
00:38:09conseiller régional
00:38:10Région Sud.
00:38:11Virginie Calmel,
00:38:12présidente fondatrice
00:38:13de Futurae,
00:38:14école des métiers
00:38:15de demain.
00:38:16Et puis,
00:38:17Philippe Bilger,
00:38:18heureusement,
00:38:20on s'inquiète
00:38:21parce qu'ils sont plus frais.
00:38:24Ils sont mouillons au lot,
00:38:25j'ai l'impression.
00:38:26Ça fait longtemps
00:38:27qu'on ne sait plus
00:38:28ce qui se passe.
00:38:29Bien sûr,
00:38:30comme on vous croit.
00:38:31Bruno,
00:38:32c'est à vous
00:38:33de lancer le jingle,
00:38:34mon petit bouchon.
00:38:37Pour lancer le jeu,
00:38:38c'est la phrase
00:38:39qui fait des étincelles.
00:38:40La phrase du jour
00:38:41qui fait des étincelles.
00:38:42C'est comme ça
00:38:43que je lance le jeu.
00:38:44Les vraies voix Sud Radio,
00:38:45le quiz de l'actu.
00:38:46C'est parfait Bruno,
00:38:47écoutez bien,
00:38:48c'est peut-être pour vous
00:38:49ce qu'il a dit,
00:38:50deux, trois points.
00:38:51Et sur les aides et feux,
00:38:52je suis favorable
00:38:53à leur suppression
00:38:54en tant que telle.
00:38:58Mme Borde ?
00:38:59Non.
00:39:00Un autre ministre ?
00:39:02C'était ce matin
00:39:03sur Sud Radio.
00:39:07On ne connait que 3 milliers
00:39:08dans ce gouvernement.
00:39:09Elisabeth Borne ?
00:39:10Non.
00:39:11Il a un nom de meuble ?
00:39:12Oui.
00:39:13Meublénard ?
00:39:14Non.
00:39:15Pas de pub.
00:39:16Ikea ?
00:39:17Non.
00:39:18Il y a un milliardaire américain
00:39:19qui a le même nom que lui.
00:39:20D'origine française évidemment.
00:39:22Bonne réponse.
00:39:24François-Noël Buffet.
00:39:26Ministre auprès
00:39:27du Premier ministre.
00:39:28Comment il s'appelle ?
00:39:29François-Noël Buffet.
00:39:31Qui c'est qui
00:39:32qui l'a dit ?
00:39:33J'aurais dû vous dire
00:39:34un peintre peut-être.
00:39:35C'est vrai que culturellement,
00:39:36ça aurait été mieux pour moi.
00:39:39Qui c'est qui
00:39:40qui l'a dit Bruno ?
00:39:41Toujours sur les aides et feux.
00:39:43C'est un sujet
00:39:44de santé publique majeur.
00:39:48Donc c'est certainement
00:39:49une personne autour de la médecine.
00:39:52C'est une ministre.
00:39:53La preuve que le gouvernement
00:39:54vit bien sur les aides et feux.
00:39:57Bonne réponse
00:39:58de Christophe Madrol.
00:40:00Est-ce que c'est valable ?
00:40:01Oui.
00:40:02Pourquoi ce serait pas valable ?
00:40:03Qu'est-ce qu'il a pas dit ?
00:40:04Monsieur le procureur.
00:40:05On attendait la réponse.
00:40:06Non mais il avait pas la réponse.
00:40:07Il dit j'ai pas.
00:40:08Il l'a dit.
00:40:09Est-ce qu'on peut revoir
00:40:10Maxime s'il te plaît le ralenti ?
00:40:12Je remets en question
00:40:13systématiquement ce que je dis.
00:40:14C'est insupportable.
00:40:15Mais il a raison.
00:40:17Le rong avait sonné
00:40:18pour l'auditeur.
00:40:22Est-ce que c'est bon ?
00:40:23Oui c'est bon.
00:40:25Question.
00:40:26Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:27Zéro.
00:40:28On a obtenu zéro
00:40:29avec le gérime.
00:40:32Le régime algérien.
00:40:33Bruno.
00:40:36À mon avis
00:40:37c'est notre cher président.
00:40:39Non.
00:40:40Rotaïo.
00:40:41Non.
00:40:42C'est pas moqué.
00:40:43C'est l'autre.
00:40:44Tanguy.
00:40:45J'ai envie d'une Tanguy.
00:40:46Non.
00:40:47Darmanin.
00:40:48C'est Ciotti.
00:40:49Bonne réponse.
00:40:50Et pourtant il l'avait dit
00:40:51un Vauquais.
00:40:52Mais non c'est Ciotti.
00:40:53Oui.
00:40:54Vauquais l'avait dit.
00:40:55Oui mais c'est votre faute.
00:40:56Il y a 15 jours tu veux dire.
00:40:58Mais Pompidou l'a dit
00:40:59il y a 54 ans aussi.
00:41:00Bien sûr.
00:41:01Sur le sujet de ces films.
00:41:03Je me souviens bien.
00:41:05Je me souviens bien.
00:41:06Il l'avait dit.
00:41:07Qui c'est qui
00:41:08qui l'a dit Bruno
00:41:09sur la manif
00:41:10du RN dimanche ?
00:41:11Quand la seule fois
00:41:12en disant
00:41:13vous appelez les gens
00:41:14pour se mobiliser
00:41:15c'est pour vous-même
00:41:16pour votre gueule
00:41:17et bien les gens ne viennent pas.
00:41:18Oula.
00:41:19Attal.
00:41:20Non.
00:41:21C'est quelqu'un
00:41:22qui a été proche
00:41:23de Marine Le Pen
00:41:24mais on dirait
00:41:25qu'il y a eu de l'eau dans le gaz.
00:41:26Un président de parti.
00:41:27Dupont.
00:41:28Dupont-Aignan.
00:41:29Non.
00:41:30Comment il s'appelle
00:41:31le petit ?
00:41:32Non.
00:41:33Un président de parti.
00:41:34Président parlementaire.
00:41:35Non.
00:41:36Knafo.
00:41:37Non.
00:41:38Marion.
00:41:39Non.
00:41:40C'est un homme.
00:41:41Comment il s'appelle
00:41:42le petit ?
00:41:43Le petit.
00:41:44Non.
00:41:45La manif.
00:41:46Non.
00:41:47Il était avec
00:41:48Marine Le Pen.
00:41:49Il a créé son parti.
00:41:50Il l'a créé.
00:41:51Philippot.
00:41:52Bonne réponse.
00:41:53On l'avait oublié.
00:41:54On l'avait oublié.
00:41:55On l'avait complètement oublié.
00:41:56C'est dingue.
00:41:57C'est dingue.
00:41:58Qui c'est qui
00:41:59qui l'a dit
00:42:00Bruno ?
00:42:01Là vous avez intérêt
00:42:02à être rapide
00:42:03sur les rapports
00:42:04France-Algérie.
00:42:05J'ai assumé
00:42:06dans cette crise
00:42:07un rapport de force.
00:42:08C'était mon tour.
00:42:09Ah pardon.
00:42:10Méchanceté.
00:42:11Ah oui, pardon.
00:42:12Méchanceté.
00:42:13Bruno ?
00:42:14Ben, j'irai encore
00:42:15notre cher président.
00:42:16Non.
00:42:17Rotaïo !
00:42:18Non.
00:42:19Oh, il l'a dit en même temps !
00:42:20Non, non, il y en a assez.
00:42:21Je l'ai dit en même temps !
00:42:22Oh le mal !
00:42:23Très mauvais.
00:42:24Il n'existe pas.
00:42:25Trois points à chacun.
00:42:26Oh, bah pour le coup
00:42:27j'ai été mauvais.
00:42:28Voilà.
00:42:29Tiens, tenez,
00:42:30on va vous donner un...
00:42:31Comment trois points à chacun ?
00:42:32Non, on l'a dit
00:42:33en même temps.
00:42:34Vous avez répondu en même temps.
00:42:35Mais vraiment.
00:42:36Mais c'est pas vrai.
00:42:37Mais c'est pas vrai.
00:42:38Ne me prends pas
00:42:39comme témoin, Philippe.
00:42:40Non, non.
00:42:42On enlève toujours mes points.
00:42:43Il reste 40 secondes.
00:42:44Allez, qui c'est qui
00:42:45qui l'a dit sur les droits
00:42:46de douane ?
00:42:47Ursula von der Leyen
00:42:48a proposé
00:42:49la soumission totale.
00:42:50Bruno ?
00:42:51Ah bah merde.
00:42:52La question c'est précisément...
00:42:53Répétez la question précisément.
00:42:54Ursula von der Leyen
00:42:55a proposé
00:42:56la soumission totale
00:42:57en parlant des droits
00:42:58de douane.
00:42:59Euh...
00:43:00Je pense pas.
00:43:01Non, non, non, non.
00:43:02Je serai Prince
00:43:03qui l'a dit.
00:43:04Non.
00:43:05Barbella.
00:43:06Il est petit.
00:43:07Il est petit.
00:43:08Il est petit.
00:43:09Il est petit.
00:43:10Il est petit.
00:43:11Il est petit.
00:43:12Il est tanguy.
00:43:13Bonne réponse
00:43:14de Virginie Calmel.
00:43:15Je t'ai dit tout à l'heure,
00:43:16mais c'était tout à l'heure.
00:43:17C'était pour d'autres questions,
00:43:18ça.
00:43:19Pour l'avenir.
00:43:20Non, je t'ai dit
00:43:21la semaine dernière.
00:43:22Je vais vous proposer
00:43:23qu'on rebaptise le jeu.
00:43:25Qui c'est qui
00:43:26qui l'ait le plus
00:43:27de mauvaise foi ?
00:43:28Et là, je peux vous dire
00:43:29qu'il a du boulot.
00:43:30Et là, qui c'est qui
00:43:31qui l'a pas dit ?
00:43:32Écoutez,
00:43:33la femme est l'avenir
00:43:34du qui c'est qui
00:43:35qui l'a dit,
00:43:36puisque pour son retour,
00:43:37Virginie Calmel,
00:43:38c'est imposé.
00:43:42Les deux discutent ailleurs.
00:43:44Il n'y a pas d'autre mot.
00:43:45Je peux vous dire que
00:43:46Philippe Biljas,
00:43:47ça lui a fait mal d'applaudir.
00:43:51Et bravo à Bruno
00:43:52qui a marqué trois points.
00:43:53Bruno, bravo.
00:43:54Merci en tout cas
00:43:55d'avoir été avec nous aujourd'hui.
00:43:56On vous souhaite
00:43:57une bonne fin de semaine.
00:43:58Et continuez de nous écouter
00:43:59tous les jours
00:44:00du matin au soir, Bruno.
00:44:01C'est mon ordonnance du jour.
00:44:03Merci à tous
00:44:04et continuez à être
00:44:05vigilants et loyfistes.
00:44:06Voilà, bravo.
00:44:07Merci beaucoup, Bruno.
00:44:08On vous embrasse.
00:44:09Allez, vous restez avec nous
00:44:10dans le journal.
00:44:11Et puis la météo
00:44:12de Rémi André
00:44:13et la gueulerie
00:44:14de Philippe David.
00:44:15L'appel au meurtre,
00:44:16c'est sanctionné par la loi,
00:44:17non ?
00:44:18Absolument.
00:44:19Oui.
00:44:20J'ai l'impression
00:44:21que pas toujours.
00:44:22Allez, on en parle dans un instant.
00:44:23Soyez les bienvenus.
00:44:34Enfin, une partie
00:44:35de la famille
00:44:36des vrais voix
00:44:37est recomposée.
00:44:38On les a attendus,
00:44:39ce retour autour
00:44:40de Philippe Bilger,
00:44:41auteur de
00:44:42« Me Too Much »
00:44:43aux éditions Eliopole.
00:44:44Vous les attendiez,
00:44:45Philippe,
00:44:46on est d'accord ?
00:44:47Oui, mais je suis
00:44:48un peu déçu.
00:44:49Oui, mais je comprends.
00:44:50J'espérais plus
00:44:51de bienveillance de Virginie
00:44:52qu'elle me laisse,
00:44:53d'abord, qu'elle ne me
00:44:54contredise pas
00:44:55et ensuite,
00:44:56qu'elle me laisse gagner.
00:44:57Elle a pris du...
00:44:58Dès lors qu'on donne
00:44:59du crédit aux femmes,
00:45:00elles veulent nous traiter
00:45:01durement.
00:45:02À vaincre sans péril,
00:45:03on triomphe sans gloire.
00:45:04Oh, c'est beau.
00:45:05Virginie Calmel,
00:45:06c'est avec nous
00:45:07au président
00:45:08fondatrice
00:45:09de Futurae,
00:45:10école des métiers
00:45:11de demain.
00:45:12Christophe Matreau,
00:45:13le conseiller régional,
00:45:14région Sud.
00:45:15Et je me tourne
00:45:16vers notre réalisateur
00:45:17chéri adoré.
00:45:18Oui, bonsoir.
00:45:19Bonsoir, monsieur.
00:45:20Il s'est reconnu.
00:45:21Bravo, Maxime.
00:45:22Maxime, où en sommes-nous
00:45:23avec cette chaîne YouTube ?
00:45:24On a fini de compter
00:45:25avec Justine
00:45:26et nous sommes à
00:45:27un million
00:45:28neuf cent...
00:45:29neuf mille
00:45:30huit cent quarante-quatre.
00:45:31On a gagné
00:45:32huit mille abonnés
00:45:33en un mois.
00:45:34Oh, dis donc.
00:45:35C'est énorme.
00:45:36Merci.
00:45:37Et vous nous laissez
00:45:38non seulement
00:45:39des messages
00:45:40un peu partout
00:45:41sur nos plateformes,
00:45:42mais aussi des messages
00:45:43sur notre ligne
00:45:44Répondeur 0826 300 300
00:45:45et on les écoute.
00:45:46Bonjour,
00:45:47c'est Serge de Nîmes.
00:45:48Une précision
00:45:49au sujet
00:45:50des éoliennes en mer.
00:45:51Il faut savoir
00:45:52qu'il a été offert
00:45:53au promoteur
00:45:54le raccordement
00:45:55à terre.
00:45:56Donc,
00:45:57ça représente
00:45:58un milliard d'euros
00:45:59pour un parc
00:46:00de huit cents
00:46:01à mille mégawatts
00:46:02comme celui
00:46:03dont vous parlez
00:46:04actuellement.
00:46:05Le milliard d'euros
00:46:06pour un parc
00:46:07d'éoliennes,
00:46:08évidemment,
00:46:09est payé
00:46:10par tous
00:46:11les consommateurs
00:46:12domestiques.
00:46:13Au revoir.
00:46:14Alors,
00:46:15c'était suite
00:46:16à mon coup de gueule d'hier
00:46:17puisqu'il y avait
00:46:18une décision de justice
00:46:19qui avait mis
00:46:20à l'arrêt
00:46:21tout un parc
00:46:22d'éoliennes
00:46:23parce qu'elles
00:46:24ont tué
00:46:25des faucons
00:46:26Cressrell.
00:46:27On attend d'ailleurs
00:46:28toujours demain
00:46:29du tribunal
00:46:30de Montpellier
00:46:31pour un aigle royal
00:46:32qui a été tué
00:46:33toujours dans l'héros
00:46:34et j'avais dit
00:46:35d'accord,
00:46:36Christophe Madraul.
00:46:37Et qu'en plus,
00:46:38vous voulez qu'on ouvre
00:46:39le débat maintenant ?
00:46:40Mais il me faudrait
00:46:41un quart d'heure.
00:46:42Non, parce que j'ai raison.
00:46:43Non, vous avez tort.
00:46:4470 rapaces sont morts.
00:46:45Aujourd'hui,
00:46:46aujourd'hui,
00:46:47nous avons une vraie question
00:46:48de la souveraineté énergétique
00:46:49de la France.
00:46:50Même si nous sommes
00:46:51pour le nucléaire,
00:46:52nous aurons le nucléaire
00:46:53pas avant
00:46:542040-2050.
00:46:55Mais on a le nucléaire.
00:46:56Non, mais le nucléaire
00:46:57fonctionne.
00:46:58Mais aujourd'hui,
00:46:59la capacité énergétique
00:47:00de la France
00:47:01a besoin
00:47:02d'énergie.
00:47:03La seule solution
00:47:04que nous avons
00:47:05aujourd'hui
00:47:06parce que nous sommes
00:47:07en guerre
00:47:08avec le monde entier,
00:47:09si nous voulons
00:47:10décarboner notre
00:47:11monde,
00:47:12c'est de mettre en place
00:47:13des énergies renouvelables.
00:47:14Dont l'éolien,
00:47:15dont le photovoltaïque,
00:47:16donc toute la chaîne
00:47:17qui peut y avoir autour de ça.
00:47:18Dans l'écologie aussi,
00:47:19il y a biodiversité.
00:47:20On sait aujourd'hui
00:47:21qu'effectivement,
00:47:22il y a des risques
00:47:23effectivement
00:47:24pour quelques oiseaux.
00:47:25Toutes les études
00:47:26des biologistes,
00:47:27de ceux qui aiment
00:47:28les oiseaux,
00:47:29montrent qu'il y a
00:47:30des radars
00:47:31qui empêchent
00:47:32des sonars
00:47:33qui empêchent
00:47:34les oiseaux
00:47:35d'aller sur les éoliennes
00:47:36posées,
00:47:37soit terrestres,
00:47:38soit marines.
00:47:39Donc il faut
00:47:40à un moment donné
00:47:41faire des choix.
00:47:42Moi, je suis pour
00:47:43les énergies renouvelables.
00:47:44On met des sonars
00:47:45pour empêcher
00:47:46les oiseaux de toucher.
00:47:47Et la question du béton,
00:47:48Philippe,
00:47:49on a eu des études nous
00:47:50dans la fosse sur mer,
00:47:51le béton qui est mis
00:47:52au pied des éoliennes
00:47:53n'est pas un béton
00:47:54qui se dégrade
00:47:55avec la mer.
00:47:56Donc c'est un béton
00:47:57aujourd'hui
00:47:58qui fait face
00:47:59au courant marin.
00:48:00Donc il y a des études
00:48:01qui disent
00:48:02qu'il n'y a pas
00:48:03de danger immédiat
00:48:04pour la biodiversité.
00:48:05La vraie question,
00:48:06est-ce que nous voulons
00:48:07un jour
00:48:08sortir
00:48:09des énergies
00:48:10polluantes ?
00:48:11Est-ce que nous voulons
00:48:12à un moment donné
00:48:13mettre en place
00:48:14des vraies énergies
00:48:15renouvelables ?
00:48:16Si ce n'est pas le cas,
00:48:17et bien restons
00:48:18accrochés aux Etats-Unis,
00:48:19accrochés à la Russie,
00:48:20accrochés à tous ces pays
00:48:21qui nous donnent du pétrole,
00:48:22qui nous donnent du gaz.
00:48:23Le problème, c'est que
00:48:24quand on parle du nucléaire,
00:48:25c'est français.
00:48:26Virginie,
00:48:27je n'ai pas compris.
00:48:28J'ai dit que le nucléaire,
00:48:31même si on décide
00:48:32de créer des entrailles
00:48:33aujourd'hui,
00:48:34ce n'est pas avant
00:48:352040-2050.
00:48:36Le laps de temps
00:48:37qu'il faudra aujourd'hui
00:48:38pour pouvoir sortir
00:48:39de l'énergie décarbonée,
00:48:40ça passe par les GDR.
00:48:41Mais si on n'avait pas
00:48:42fermé Superphénix
00:48:43et Fessenheim
00:48:44et arrêté les projets,
00:48:45alors là...
00:48:46Si on n'avait pas cédé
00:48:47au lobby écologiste,
00:48:48si on n'avait pas écouté
00:48:49M. Nicolas Hulot,
00:48:50si Édouard Philippe
00:48:51et Emmanuel Macron
00:48:52n'avaient pas fermé
00:48:53Fessenheim,
00:48:54tout ça,
00:48:55c'est des décisions politiques
00:48:56honteuses.
00:48:57Si on n'avait pas laissé
00:48:58Dominique Bouanet
00:49:00en n'ayant pas remplacé...
00:49:01N'opposez pas le nucléaire
00:49:03avec les énergies renouvelables.
00:49:05C'est un faux procès.
00:49:06Vous avez raison.
00:49:07C'est ce qu'ils ont fait.
00:49:09En cas de pollution,
00:49:11certaines personnes
00:49:13qui ont l'honnêteté de le dire
00:49:15et qui sont pour autant écologistes,
00:49:17reconnaissent aujourd'hui
00:49:18que le nucléaire
00:49:19ne pollue pas,
00:49:20finalement,
00:49:21alors qu'à une époque,
00:49:22c'était dangereux.
00:49:23Mais on vous a expliqué
00:49:24l'inverse.
00:49:25Il n'y a pas que la question
00:49:26de la pollution.
00:49:27L'uranium, on le trouve où ?
00:49:28On ne crée pas d'uranium en France.
00:49:29L'uranium, on l'achète en Russie.
00:49:31Les enfants, stop !
00:49:33La souveraineté !
00:49:34Merci !
00:49:35Dans un instant,
00:49:36le coup de gueule de Philippe David.
00:49:39A tout de suite, on fait une pause.
00:49:52Avec Philippe David,
00:49:53tous les jours, c'est la fête.
00:49:55Voilà, c'est ce que je voulais dire, Philippe.
00:49:58Et comme c'est la fête,
00:49:59ça va être votre fête,
00:50:00puisque vous allez pouvoir dire
00:50:02ce que vous avez envie de dire.
00:50:05Comme d'habitude,
00:50:06je vais remettre le clocher
00:50:07au milieu du village,
00:50:08un village qui se situe
00:50:09dans le 11e arrondissement de Paris.
00:50:11Pourquoi le 11e arrondissement de Paris ?
00:50:13Parce que c'est là que se trouve
00:50:14le siège de Mediapart
00:50:15et que le dossier qu'ils ont sorti
00:50:17laisse à penser qu'ils n'ont pas eu assez
00:50:19d'un Samuel Paty
00:50:20et d'un Dominique Bernard.
00:50:21En effet,
00:50:22Mediapart a publié une enquête
00:50:23le 3 avril dernier.
00:50:24Je mettrais d'ailleurs
00:50:25des guillemets
00:50:26au mot enquête
00:50:27avec ce titre
00:50:28qui suffit à mettre
00:50:29une cible dans le dos
00:50:30d'une personne.
00:50:31Je cite
00:50:32« Prof de maths et influenceusisme lamophobe,
00:50:34les deux visages
00:50:35d'une enseignante
00:50:36en collège privé catholique. »
00:50:37Sans donner le nom de la personne
00:50:39pour éviter les poursuites judiciaires,
00:50:40mais en donnant le nom
00:50:41de son établissement,
00:50:42son sexe
00:50:43et la matière qu'elle enseigne.
00:50:44Bref,
00:50:45quitte à acheter
00:50:46quelqu'un en peinture aux djihadistes,
00:50:47autant leur éviter
00:50:48d'avoir à trop travailler.
00:50:49Les pauvres n'ont pas que ça à faire
00:50:51entre affûtage de couteaux,
00:50:52nettoyage de Kalachnikov
00:50:53et études d'ingénierie
00:50:55dans la mise au point
00:50:56de ceintures explosives.
00:50:57On pouvait imaginer,
00:50:58après les assassinats
00:50:59de Samuel Paty
00:51:00et de Dominique Bernard,
00:51:01que personne n'irait jeter
00:51:02à la vindicte populaire
00:51:03une enseignante
00:51:04sous l'accusation
00:51:05d'islamophobie,
00:51:06accusation synonyme
00:51:07de peine de mort
00:51:08comme hérétique
00:51:09l'été
00:51:10sous l'Inquisition.
00:51:11Et pourtant,
00:51:12Mediapart a osé,
00:51:13avec le soutien
00:51:14du député insoumis
00:51:15Thomas Porte,
00:51:16qu'à retweeter
00:51:17en rappelant
00:51:18le lieu
00:51:19où cette femme enseigne,
00:51:20comme si un seul appel
00:51:21au meurtre
00:51:22ne suffisait pas.
00:51:23Ce qu'elle a écrit,
00:51:24si on doit la dénoncer,
00:51:25c'est devant les tribunaux
00:51:26en portant plainte
00:51:27contre elle,
00:51:28pas en la balançant
00:51:29sur les réseaux sociaux
00:51:30avec une accusation
00:51:31mettant sa vie en danger.
00:51:32En attendant,
00:51:33j'espère qu'il n'arrivera
00:51:34rien à cette enseignante,
00:51:35mais si malheur
00:51:36devait lui arriver,
00:51:37on connaît déjà
00:51:38les noms
00:51:39de plusieurs instigateurs
00:51:40de ce qu'il faut bien appeler
00:51:41un appel au meurtre.
00:51:44Juste,
00:51:45même si,
00:51:46est-ce que,
00:51:47sérieusement là,
00:51:48Philippe,
00:51:49est-ce que vous pensez
00:51:50qu'un média
00:51:51peut créer
00:51:52une petite menace
00:51:53absolue sur une personne ?
00:51:54Bah écoutez,
00:51:55les réseaux sociaux,
00:51:56oui,
00:51:57la preuve par Samuel Paty
00:51:58qui a été balancé
00:51:59par le père d'une élève
00:52:00alors qu'il n'avait rien fait
00:52:01sur les réseaux sociaux.
00:52:02J'ai pas la mémoire
00:52:03trop courte dans ce domaine.
00:52:04Non, c'est vrai.
00:52:05Non, je partage totalement
00:52:06le coup de gueule
00:52:07de Philippe David.
00:52:08C'est effectivement
00:52:09ce que tu viens de dire,
00:52:10c'est-à-dire placer une cible
00:52:11sur une personne
00:52:12qui, en plus,
00:52:13est dans l'exercice
00:52:14de sa fonction.
00:52:15Enfin, ça devient
00:52:16vraiment compliqué
00:52:17et il faudrait,
00:52:18effectivement,
00:52:19qu'il y ait des limites,
00:52:20parce que Moral
00:52:21et Mediapart,
00:52:22visiblement,
00:52:23ne s'en met pas beaucoup.
00:52:25Je fais que partager,
00:52:26bien sûr,
00:52:27Philippe,
00:52:28vous avez raison.
00:52:29Ce qui est gênant
00:52:30dans cette histoire-là,
00:52:31c'est que même si
00:52:32cette personne X
00:52:33est allée trop loin,
00:52:34il y a,
00:52:35effectivement,
00:52:36les tribunaux,
00:52:37puis il y a
00:52:38l'Éducation nationale,
00:52:39il y a des plaintes
00:52:40qui peuvent être posées
00:52:41au niveau de l'inspection
00:52:42de l'Académie.
00:52:43Mais là,
00:52:44vous faites un papier
00:52:45en l'accusant,
00:52:46mettant une cible
00:52:47dans le dos,
00:52:48c'est odieux.
00:52:49J'ai une vue
00:52:50très basse
00:52:51de ce média,
00:52:52que je nommerai pas,
00:52:53puisque moi-même,
00:52:54ils m'ont sorti
00:52:55des saloperies sur moi
00:52:56à moult reprises.
00:52:57Voilà,
00:52:58bon,
00:52:59je n'ai pas envie
00:53:00de commenter là non plus
00:53:01un article de ce média.
00:53:02Par contre,
00:53:03c'est inadmissible
00:53:04et vous avez raison
00:53:05de rappeler,
00:53:06effectivement,
00:53:07la règle,
00:53:08rien que la règle.
00:53:09Merci beaucoup,
00:53:10Philippe David.
00:53:11Tout de suite,
00:53:12la fin en plus
00:53:13avec Félix Mathieu.
00:53:14Et une commission d'enquête
00:53:15parlementaire
00:53:16pousse un cri d'alarme
00:53:17sur l'état
00:53:18de l'aide sociale
00:53:19à l'enfance.
00:53:20Un système qui craque
00:53:21de toutes parts.
00:53:22C'est écrit noir sur blanc
00:53:23dans le rapport final
00:53:24de cette commission d'enquête
00:53:25mise en place
00:53:26à l'Assemblée nationale
00:53:27au printemps 2024,
00:53:28quelques mois après le suicide
00:53:29de Lily,
00:53:30une adolescente de 15 ans
00:53:31placée dans un hôtel.
00:53:32L'ASE était hier
00:53:33à bout de souffle.
00:53:34Elle est aujourd'hui
00:53:35dans le gouffre,
00:53:36écrivent ces députés
00:53:37de tous bords.
00:53:38Des besoins en hausse,
00:53:39des effectifs en baisse,
00:53:40des enfants accueillis
00:53:41en sureffectif,
00:53:42voire pas accueillis du tout,
00:53:43des demandes de placement
00:53:44en déshérence.
00:53:45On parle d'environ
00:53:46396 900 enfants
00:53:48pris en charge par la protection
00:53:49de l'enfance,
00:53:50une compétence passée
00:53:51au département
00:53:52depuis les années 80.
00:53:53Pour en parler,
00:53:54nous sommes en ligne
00:53:55avec Liesse Loufocq,
00:53:56un militant des droits de l'enfant
00:53:57qui cherche depuis des années
00:53:58à alerter sur ce sujet.
00:53:59D'abord avec ce livre
00:54:00« Dans l'enfer des foyers,
00:54:01moi, Liesse,
00:54:02enfant de personne ».
00:54:03C'était chez Flammarion
00:54:04en 2014.
00:54:05Puis plus récemment
00:54:06chez Harper Collins
00:54:07« Si les enfants votaient,
00:54:08plaidoyer pour une politique
00:54:09de l'enfance ».
00:54:10Bonsoir Liesse Loufocq.
00:54:11Bonsoir,
00:54:12merci de m'avoir invité.
00:54:13Merci à vous
00:54:14d'être avec nous
00:54:15dans les vraies voix
00:54:16sur Sud Radio.
00:54:17Qu'est-ce que ça vous inspire
00:54:18ce cri d'alarme
00:54:19de la commission d'enquête
00:54:20de l'Assemblée nationale
00:54:21sur l'aide sociale à l'enfance ?
00:54:22J'imagine que vous n'êtes
00:54:23malheureusement pas surpris.
00:54:24Non, en effet,
00:54:25je ne suis pas surpris.
00:54:26Tous les constats
00:54:27qui ont été établis
00:54:28dans le rapport
00:54:29de la commission d'enquête
00:54:30sont des constats
00:54:31qui ont été établis
00:54:32il y a déjà
00:54:33de nombreuses années
00:54:34dans divers rapports
00:54:35qui émanent
00:54:36de la Cour des comptes,
00:54:37de l'inspection générale
00:54:38des affaires sociales,
00:54:39d'un tas d'instances
00:54:40y compris internationales.
00:54:42Néanmoins, ce que ce rapport
00:54:43apporte de nouveau,
00:54:44c'est trois éléments.
00:54:45Le premier d'entre eux,
00:54:46c'est qu'il califie
00:54:47les violences institutionnelles
00:54:48que peuvent subir
00:54:49encore aujourd'hui
00:54:50de trop nombreux
00:54:51enfants placés
00:54:52de systémiques.
00:54:53Et je crois que c'est
00:54:54très important
00:54:55parce que
00:54:56quand un enfant intègre
00:54:57le système de protection
00:54:58de l'enfance,
00:54:59aujourd'hui,
00:55:00il est établi
00:55:01que potentiellement
00:55:02il y aura
00:55:03une perte de chance
00:55:04pour son avenir.
00:55:05Par contre,
00:55:06un système,
00:55:07et ça a été dit précédemment,
00:55:08qui est
00:55:09dans le groupe
00:55:10qui ne fonctionne plus,
00:55:11qui n'est plus en mesure
00:55:12de répondre
00:55:13à sa mission première
00:55:14qui est de protéger
00:55:15des enfants.
00:55:16Le deuxième élément,
00:55:17c'est que ce rapport
00:55:18de cette commission d'enquête
00:55:19propose la création
00:55:20d'une commission nationale
00:55:22de réparation
00:55:23pour les enfants placés
00:55:24qui auraient été victimes
00:55:25de violences institutionnelles
00:55:26dans le cadre
00:55:27de leur prise en charge.
00:55:28Et c'est très important
00:55:29pour moi
00:55:30parce que
00:55:31de l'assistance publique
00:55:32en passant par la DAS
00:55:33à la ZEU aujourd'hui,
00:55:34de nombreuses générations
00:55:36ont eu
00:55:37l'enfance
00:55:38volée
00:55:39par ce système,
00:55:40par des violences
00:55:41qui leur ont été
00:55:42infligées
00:55:43de manière consciente
00:55:44ou inconsciente
00:55:45sans qu'elle n'ait été
00:55:46reconnue
00:55:47ni réparée.
00:55:48Et cette commission
00:55:49de reconnaissance
00:55:50et de réparation
00:55:51est fondamentale
00:55:52parce que pour réformer
00:55:53le système de protection
00:55:54de l'enfance
00:55:55d'aujourd'hui,
00:55:56il faut tirer des leçons
00:55:57des erreurs du passé.
00:55:58Et enfin,
00:55:59le rapport de la commission
00:56:00d'enquête
00:56:01reprend la totalité
00:56:02des revendications
00:56:03que l'on porte,
00:56:04que je porte
00:56:05depuis plus de 10 ans
00:56:06aujourd'hui
00:56:07en proposant
00:56:08notamment
00:56:09la désignation
00:56:10systématique
00:56:11pour tous les enfants placés
00:56:12quel que soit leur âge
00:56:13de l'assistance
00:56:14d'un avocat,
00:56:15en créant notamment
00:56:16une autorité
00:56:17administrative
00:56:18indépendante
00:56:19de contrôle
00:56:20des établissements
00:56:21puisqu'aujourd'hui
00:56:22l'une des problématiques
00:56:23c'est que les établissements,
00:56:24les foyers de la ZEU
00:56:25ne sont absolument
00:56:26pas contrôlés.
00:56:27Elle propose également
00:56:28que les parlementaires
00:56:29aient un droit
00:56:30de visite inopiné
00:56:31des structures d'accueil,
00:56:32ce que l'on demande
00:56:33également depuis très longtemps,
00:56:34qu'il y ait
00:56:35la possibilité
00:56:36pour des familles d'accueil
00:56:37de cumuler cette fonction
00:56:38avec leur emploi initial
00:56:39parce qu'on est confrontés
00:56:40à une pénurie
00:56:41extrêmement grave.
00:56:42Donc voilà,
00:56:43je dirais qu'on a
00:56:44quand même
00:56:45par rapport
00:56:46à d'autres rapports
00:56:47dans ce rapport-là,
00:56:48dans les travaux
00:56:49de cette commission d'enquête,
00:56:50des éléments
00:56:51qui sont pertinents
00:56:52et qui sont
00:56:53surtout nouveaux
00:56:54qui viennent établir
00:56:55le désastre
00:56:56dans lequel se trouve
00:56:57la ZEU aujourd'hui.
00:56:58Il y a un vide
00:56:59dans ce rapport.
00:57:00Il y a un élément
00:57:01manquant
00:57:02et ce n'est pas
00:57:03un élément anodin.
00:57:05C'est même un élément
00:57:06très important
00:57:07sur lequel je suis très déçu.
00:57:08Quand cette commission d'enquête
00:57:09a démarré,
00:57:10l'un des objectifs
00:57:11qu'on s'était fixé
00:57:12mais qu'on a également fixé
00:57:13à la commission d'enquête,
00:57:14c'était de déterminer
00:57:15la part de responsabilité
00:57:16des uns et des autres
00:57:18dans l'existence même
00:57:19de ces dysfonctionnements.
00:57:20Est-ce que les départements
00:57:21ont fait preuve
00:57:22d'irresponsabilité
00:57:23et d'incompétence ?
00:57:24Est-ce que l'État
00:57:25a été à la hauteur
00:57:26des enjeux ?
00:57:27Est-ce que les associations
00:57:28ont répondu présentes
00:57:29quand il fallait
00:57:30qu'elles le fassent ?
00:57:31Eh bien nous n'avons pas
00:57:32la réponse.
00:57:33Ce rapport ne prend pas partie.
00:57:34Il se prononce clairement
00:57:35contre une recentralisation
00:57:36des politiques
00:57:37de protection de l'enfance.
00:57:38Moi, c'est ce pour quoi
00:57:39je plaide depuis dix ans,
00:57:40que la compétence
00:57:41sur l'aide sociale à l'enfance
00:57:42ne relève plus des départements
00:57:43mais bien de l'État.
00:57:44Et je crois que là,
00:57:45malheureusement,
00:57:46il y a quelque chose
00:57:47d'inabouti
00:57:48qui ne va pas
00:57:49suffisamment loin.
00:57:50Donc si on veut reconstruire
00:57:51notre système,
00:57:52je le dis
00:57:53et je le répète
00:57:54avec fermeté,
00:57:55il faut retirer
00:57:56cette compétence
00:57:57aux départements
00:57:58qui ont fait preuve
00:57:59d'une irresponsabilité
00:58:00et d'incompétence
00:58:01qui ont fait preuve
00:58:02d'une irresponsabilité
00:58:03grâce à ces 40 dernières années
00:58:04qui a eu un impact
00:58:05sur des milliers,
00:58:06des centaines de milliers
00:58:07d'enfants de ce pays,
00:58:08absolument catastrophique.
00:58:09Merci.
00:58:10L'État doit reprendre la main.
00:58:11Merci à vous.
00:58:12Merci à vous.
00:58:13Merci beaucoup,
00:58:14Eliès Loufocq,
00:58:15militant des droits
00:58:16de l'enfant.
00:58:17Merci beaucoup.
00:58:18Félix Mathieu,
00:58:19vous restez avec nous,
00:58:20on revient dans un instant
00:58:21avec le tour de table
00:58:22de l'actu
00:58:23de nos vraies voix,
00:58:24tout de suite.
00:58:25Parlons vrai.
00:58:26Parlons vrai.
00:58:27Parlons vrai.
00:58:28Parlons vrai.
00:58:29Les vraies voix Sud Radio,
00:58:3017h-19h,
00:58:31Philippe David,
00:58:32Cécile de Ménibus.
00:58:33Retour des vraies voix
00:58:34avec bien évidemment
00:58:35Cécile de Ménibus,
00:58:36Philippe Bilger
00:58:37et deux retours,
00:58:38on peut dire,
00:58:39en force.
00:58:40On l'a vu lors du
00:58:41Qui c'est qui ?
00:58:42qui l'a dit.
00:58:43Virginie Calmels
00:58:44qui s'est imposée,
00:58:45Christophe Madrol
00:58:46qui a fait match nul
00:58:47et Philippe Bilger
00:58:48qui, mécontent
00:58:49de sa performance,
00:58:50ne pouvait pas
00:58:51s'empêcher
00:58:52de quémander
00:58:53quelques points
00:58:54à un arbitre
00:58:55totalement impartial.
00:58:56Il y a du front.
00:58:57En fait,
00:58:58il y a du front.
00:58:59En fait,
00:59:00tout est faux
00:59:01dans ce qu'il dit,
00:59:02en fait.
00:59:03C'est ça qui est dingue.
00:59:04Tout n'est pas faux.
00:59:05J'ai fait 12 points.
00:59:06Non mais c'est faux
00:59:07parce que je trouve
00:59:08que vous êtes largement
00:59:09au-dessus de la mêlée,
00:59:10Virginie,
00:59:11c'est ça que j'attendais.
00:59:12Merci.
00:59:13Tout est à moitié,
00:59:14voilà,
00:59:15c'est faux,
00:59:16tout est faux.
00:59:17Comment pouvez-vous avoir
00:59:18l'idée d'être
00:59:19au-dessus de la mêlée ?
00:59:20Bien au-dessus,
00:59:21bien au-dessus,
00:59:22en dessous,
00:59:23alors que Philippe
00:59:24aimerait que vous soyez
00:59:25en dessous.
00:59:26J'ai vraiment vu
00:59:27Philippe Bilger
00:59:29avec Cécile.
00:59:30Cécile,
00:59:31c'est quotidien,
00:59:32non ?
00:59:33C'est normal avec Cécile.
00:59:34Mais Françoise Deguas,
00:59:35si tu nous écoutes,
00:59:36Philippe
00:59:37étant très en forme
00:59:38aujourd'hui.
00:59:39Excusez-moi,
00:59:40mais c'est le printemps.
00:59:41Allez, c'est Françoise.
00:59:42Il est content
00:59:43de me retrouver.
00:59:44Bien sûr,
00:59:45c'est très clair.
00:59:46Et c'est sûr de radio,
00:59:47on est au cœur de la mêlée
00:59:48tous les vendredis soirs
00:59:49à 19h,
00:59:50après les vrais.
00:59:51Allez,
00:59:52on y va les amis ?
00:59:53Oui.
00:59:54On a un train à prendre.
00:59:55On est convoqués
00:59:56à la table ronde.
00:59:58On le crasserait pas dessus,
00:59:59mais là, c'est pas le problème.
01:00:00Alors quoi ?
01:00:01Qu'est-ce que c'est que vous ?
01:00:02Vous voulez des terres ?
01:00:03Des terres ?
01:00:04On n'en a déjà pas assez
01:00:05pour s'occuper de celles qu'on a.
01:00:06C'est scandaleux.
01:00:07Alors quoi ?
01:00:08C'est compliqué à expliquer
01:00:09en même pas une minute.
01:00:10Dans le détail,
01:00:11on sait pas,
01:00:12mais...
01:00:13Ce qui est sûr,
01:00:14c'est qu'on en a plein le cul.
01:00:15Le tour de table.
01:00:16De l'actualité.
01:00:17Bravo à Maxime
01:00:18pour le nouveau jingle.
01:00:19Il me fait rire
01:00:20avec ce jingle,
01:00:21j'adore.
01:00:22Philippe Bilger,
01:00:23la jeunesse
01:00:24n'est pas un cache
01:00:25d'intelligence.
01:00:26En effet,
01:00:27je n'ai jamais été...
01:00:28Vous dites ça
01:00:29parce que vous êtes
01:00:30le plus âgé dans le studio,
01:00:31c'est ça ?
01:00:32C'est la raison fondamentale
01:00:33pour laquelle
01:00:34je n'ai jamais été épris
01:00:35du jeunisme.
01:00:36Le fait que la jeunesse
01:00:37peut être un avantage,
01:00:38peut être un inconvénient,
01:00:39en tout cas,
01:00:40n'est pas un gage
01:00:41d'intelligence.
01:00:42Et ce qui démontre
01:00:43la validité
01:00:44de mon point de vue,
01:00:45c'est ce jeune
01:00:46Manes Fadel,
01:00:47Nadel,
01:00:48président de l'union
01:00:49syndicale lycéenne
01:00:50qui,
01:00:51à l'époque,
01:00:52n'avait pas
01:00:53l'obligation
01:00:54d'avoir une tenue
01:00:55correcte
01:00:56dans les collèges
01:00:57en été,
01:00:58et notamment,
01:00:59c'était l'interdiction
01:01:00des claquettes
01:01:01et des tongs,
01:01:02il l'a comparé
01:01:03à la...
01:01:04Au taliban.
01:01:05Au taliban.
01:01:06Et donc,
01:01:07vous voyez
01:01:08à quel point
01:01:09la jeunesse
01:01:10peut être
01:01:11d'une bêtise
01:01:12infinie
01:01:13et c'est d'autant
01:01:14plus grave
01:01:15lorsque l'idéologie
01:01:16s'en mêle.
01:01:17Là,
01:01:18c'est un cumul
01:01:19totalitaire
01:01:20de la jeunesse
01:01:21qui est
01:01:22un cumul
01:01:23totalement dévastateur.
01:01:24Alors je tiens à dire
01:01:25que pour ceux
01:01:26qui sont tristes
01:01:27d'avoir perdu
01:01:28les tweets
01:01:29de Sandrine Rousseau,
01:01:30il y a ceux
01:01:31de Madès Nadel
01:01:32qui sont pas mal non plus.
01:01:33Virginie Kalmels.
01:01:34Bah écoutez,
01:01:35je connaissais pas
01:01:36ce jeune garçon
01:01:37mais il commence
01:01:38pas très très fort.
01:01:39Donc,
01:01:40s'il a envie
01:01:41de porter
01:01:42une parole publique,
01:01:43c'est vrai que ça
01:01:44le glorifie pas.
01:01:45Il est déjà président
01:01:46pourtant.
01:01:47Mais tu vois Philippe,
01:01:48on fait partie
01:01:49d'une génération,
01:01:50toi et moi,
01:01:51on avait
01:01:52Philippe Seguin,
01:01:53Jacques Chirac,
01:01:54un certain nombre,
01:01:55même des socialistes,
01:01:56on avait quand même
01:01:57Henri Emmanuelli
01:01:58et d'autres qui étaient présents
01:01:59où on portait le verbe
01:02:00et l'intelligence.
01:02:01Aujourd'hui,
01:02:02on doit faire le buzz.
01:02:03Aujourd'hui,
01:02:04pour être repris,
01:02:05on doit faire le buzz.
01:02:06Et je suis toujours fasciné
01:02:07par le nombre de conneries
01:02:08qui peuvent être dites
01:02:09par des jeunes
01:02:10pour être repris
01:02:11dans les médias
01:02:12ou être repris
01:02:13comme une petite musique
01:02:14dans les meetings.
01:02:15Et même des personnes
01:02:16un peu plus mûres.
01:02:17La preuve,
01:02:18quand on entend les conneries
01:02:19de Sandrine Rousseau
01:02:20qui faisait ma bête noire,
01:02:21même si je suis parti en Asie,
01:02:22je me suis reposé
01:02:23de Sandrine Rousseau,
01:02:24quand je suis revenu
01:02:25et j'ai vu ce qu'elle avait dit
01:02:26pendant deux mois et demi,
01:02:27je me suis dit
01:02:28mais oh là là,
01:02:29effectivement,
01:02:30le nombre de conneries
01:02:31qu'elle a pu raconter,
01:02:32c'est effarant.
01:02:33Donc ce jeune garçon
01:02:34que je ne connais pas,
01:02:35Virginie,
01:02:36en tout cas,
01:02:37est à bonne école
01:02:38en ce moment
01:02:39dans le buzz.
01:02:40Et encore,
01:02:41Christophe,
01:02:42les gens que vous avez cités,
01:02:43c'était déjà
01:02:44une catégorie intermédiaire
01:02:45par rapport aux grands politiques.
01:02:46De mon point de vue.
01:02:47Quel est l'homme politique
01:02:48le plus grand pour toi,
01:02:49Philippe ?
01:02:50Ah moi,
01:02:51il y a quelqu'un
01:02:52dont je suis réellement fou
01:02:53de plus en plus,
01:02:54c'est Pompidou.
01:02:55Pompidou !
01:02:56Moi, je le découvre.
01:02:57C'est vrai que je le découvre.
01:02:58Je ne suis pas
01:02:59cette génération-là.
01:03:00Tu avais écrit
01:03:01une anthologie
01:03:02de la poésie française,
01:03:03ce qui est quand même
01:03:04une belle trace.
01:03:05Et tu sais,
01:03:06j'ai relu le livre
01:03:07« La grandeur »
01:03:08de De Gaulle
01:03:09pendant les vacances.
01:03:10C'est assez fascinant
01:03:11vis-à-vis de ce qui se passe
01:03:12actuellement.
01:03:13Reprendre les textes
01:03:14de De Gaulle
01:03:15sur la vision
01:03:16qu'il a du monde
01:03:17c'est incroyablement
01:03:18d'actualité.
01:03:19C'est super d'actualité
01:03:20parce qu'aujourd'hui,
01:03:21on voit ce qui se passe
01:03:22avec l'OTAN.
01:03:23Pardon, on va,
01:03:24excusez-moi,
01:03:25mais reprendre De Gaulle
01:03:26comme reprendre Pompidou,
01:03:27c'est reprendre un peu
01:03:28les lettres
01:03:29de notre histoire française.
01:03:30Il vaut mieux lire
01:03:31que de le citer
01:03:32à tout bout de champ.
01:03:33Tu as mille fois raison,
01:03:34Philippe.
01:03:35Christophe Madrol,
01:03:36puisque vous avez la parole,
01:03:37sauvons la grille
01:03:38voltaïsme dans nos campings.
01:03:39Oui, parce que j'ai suivi
01:03:40dans nos campings.
01:03:41Dans nos campings.
01:03:42Oui, on peut faire
01:03:43le camping.
01:03:44Franck Dubost,
01:03:45on peut faire une émission
01:03:46dans un camping d'ailleurs.
01:03:47C'est ça que j'ai pas oublié
01:03:48de partir en attendant.
01:03:49J'ai suivi avec intérêt
01:03:50le débat parlementaire
01:03:51de la semaine dernière
01:03:52sur la question
01:03:53de l'agri-photovoltaïsme
01:03:54puisqu'il y a eu
01:03:55un député Modem
01:03:56qui a déposé
01:03:57un amendement
01:03:58concernant la loi
01:03:59de programmation énergétique
01:04:00pour, en gros,
01:04:01casser la filière
01:04:02du photovoltaïque
01:04:03et empêcher
01:04:04les petits agriculteurs
01:04:05de pouvoir avoir
01:04:06une aide financière
01:04:07en mettant
01:04:08des petites centrales
01:04:09photovoltaïques
01:04:10dans leurs champs.
01:04:11Ne pas supprimer
01:04:12l'agriculture,
01:04:13mais aujourd'hui,
01:04:14c'est pas supprimer
01:04:15dans les champs
01:04:16de l'espace rural,
01:04:17c'est mettre en hauteur
01:04:18du photovoltaïque
01:04:19où les bestiaux
01:04:20peuvent aller dessus
01:04:21ou au-dessus des vignes.
01:04:22À un moment donné,
01:04:23les agriculteurs
01:04:24ont besoin de vivre.
01:04:25Et si, aujourd'hui,
01:04:26ils mettent du photovoltaïque
01:04:27dans les champs,
01:04:28c'est un plus
01:04:29pour leur revenu.
01:04:30Et moi, je soutiens
01:04:31cette démarche-là.
01:04:32On ne casse pas
01:04:33le paysage,
01:04:34on n'empêche pas
01:04:35les terres agricoles
01:04:36d'avoir d'autres fonctions,
01:04:37mais au moins,
01:04:38soutenons l'agri-photovoltaïsme
01:04:39et soutenons
01:04:40l'agriculture.
01:04:41Mais au moins,
01:04:42soutenons
01:04:43l'agri-photovoltaïsme
01:04:44et soutenons
01:04:45l'agri-photovoltaïsme
01:04:46pour le monde rural.
01:04:47Voilà mon coup de gueule
01:04:48d'aujourd'hui.
01:04:49Virginie Calmet.
01:04:50Oui, pourquoi pas.
01:04:51Enfin, moi, je pense
01:04:52qu'on a d'autres sujets
01:04:53aussi à traiter
01:04:54pour nos agriculteurs.
01:04:55Ça peut être
01:04:56une proposition intéressante
01:04:57pour augmenter
01:04:58aussi leur revenu,
01:04:59mais il y a tellement
01:05:00de normes,
01:05:01de réglementations,
01:05:02de paperasses
01:05:03et, finalement,
01:05:04un coup derrière
01:05:05un débouché,
01:05:06en tout cas,
01:05:07sur le sujet
01:05:08de l'agriculture.
01:05:09Donc,
01:05:10un débouché,
01:05:11en tout cas,
01:05:12sur les prix
01:05:13qui est tellement faible
01:05:14qu'au fond,
01:05:15on est en train de tuer
01:05:16ce qui fait l'essence
01:05:17de la France.
01:05:18On est un pays
01:05:19d'agriculture
01:05:20et je pense
01:05:21qu'on a
01:05:22beaucoup à imaginer
01:05:23en la matière
01:05:24pour sauver
01:05:25nos agriculteurs.
01:05:26Philippe,
01:05:27un mot de nom ?
01:05:28Moi,
01:05:29je suis nul
01:05:30dans ce domaine,
01:05:31Christophe,
01:05:32c'est quoi
01:05:33très exactement ?
01:05:34C'est les panneaux
01:05:35solides.
01:05:36Les panneaux ?
01:05:37Les panneaux solides.
01:05:38Tu as un espace rural,
01:05:39tu ne pourrais pas dire
01:05:40panneau solaire ?
01:05:41Une photovoltaïque,
01:05:42panneau photovoltaïque,
01:05:43panneau solaire.
01:05:44C'est vrai que la jeunesse,
01:05:45c'est vrai.
01:05:46Les dimmologies,
01:05:47je vois,
01:05:48mais des panneaux solaires.
01:05:49La question,
01:05:50ce n'est pas couvrir
01:05:51en surface,
01:05:52c'est mettre des panneaux
01:05:53en hauteur
01:05:54pour que les bauveurs...
01:05:55Ça, j'ai compris.
01:05:56Voilà, c'est tout.
01:05:57Comme sur les vignes,
01:05:58pour protéger.
01:05:59Et en plus,
01:06:00c'est orientable.
01:06:01Il faut arrêter
01:06:02toujours de penser
01:06:03que le monde agricole
01:06:04est un monde idiot.
01:06:05Les chambres d'agriculture
01:06:06fonctionnent bien,
01:06:07et ils aiment leurs terres.
01:06:08Protégeons notre terre
01:06:09et tu arranges en Virginie,
01:06:10mais aussi donnons
01:06:11les moyens aux agriculteurs
01:06:12d'avoir un petit revenu
01:06:13supplémentaire.
01:06:14Et nous, on aime
01:06:15nos agriculteurs.
01:06:16Et Virginie Calmel...
01:06:17Alors,
01:06:18vous n'allez peut-être
01:06:19pas être d'accord avec moi,
01:06:20mais j'ai envie
01:06:21de pousser un petit coup de gueule,
01:06:22moi,
01:06:23par rapport au vélo.
01:06:24Comme vous le savez,
01:06:25dans les grandes villes,
01:06:26mais pas seulement,
01:06:27on a quand même
01:06:28dépensé
01:06:29des sommes astronomiques
01:06:30pour construire
01:06:31des pistes cyclables.
01:06:32Moi, je fais partie
01:06:33de ceux qui font
01:06:34de la résistance à Paris
01:06:35et qui continuent
01:06:36à me déplacer en voiture.
01:06:37Mais alors,
01:06:38je suis absolument effarée
01:06:39par le non-respect
01:06:40du code de la route
01:06:41des vélos.
01:06:42Et je trouve qu'on va
01:06:43au-devant de graves accidents.
01:06:44On va au-devant
01:06:45de graves problèmes.
01:06:46Alors,
01:06:47c'est passé sous silence.
01:06:48C'est comme à une époque,
01:06:49les trottinettes,
01:06:50il y avait quasiment
01:06:51des morts,
01:06:52on n'en parlait pas.
01:06:53Mais là,
01:06:54en ce moment,
01:06:55si vous regardez bien,
01:06:56ça devient effarant.
01:06:57Les vélos ne s'arrêtent
01:06:58quasiment jamais
01:06:59aux feux rouges.
01:07:00Je rappelle que
01:07:01il y a un signal
01:07:02spécifique
01:07:03pour les vélos
01:07:04de ne pas s'arrêter
01:07:05aux feux rouges.
01:07:06Mais c'est vraiment très rare.
01:07:07Et sinon,
01:07:08ils se doivent
01:07:09de s'arrêter
01:07:10aux feux rouges.
01:07:11Ils ne s'arrêtent pas
01:07:12aux feux rouges.
01:07:13Évidemment,
01:07:14il n'y a pas
01:07:15de plaque minéralogique.
01:07:16Est-ce qu'au XXIe siècle,
01:07:17on ne pourrait pas imaginer
01:07:18un QR code
01:07:19ou une petite plaque minéralogique
01:07:20ou quelque chose
01:07:21qui fasse
01:07:22qu'on puisse identifier
01:07:23les vélos ?
01:07:24Je veux dire,
01:07:25si on pousse autant
01:07:26à la consommation
01:07:27du vélo,
01:07:28eh bien,
01:07:29il me semble
01:07:30qu'il n'y a pas de raison
01:07:31que des gens
01:07:32qui sont sur la route
01:07:33que des gens
01:07:34qui sont susceptibles
01:07:35de créer des accidents.
01:07:36Parce que je vous assure
01:07:37qu'aujourd'hui,
01:07:38quand on est automobiliste,
01:07:39il faut être ultra vigilant.
01:07:40Ça déboule de partout
01:07:41et évidemment,
01:07:42ça peut occasionner
01:07:43de la surprise.
01:07:44Vous êtes obligés
01:07:45de freiner.
01:07:46La personne derrière
01:07:47se sent prise au dépourvu,
01:07:48etc.
01:07:49Donc moi,
01:07:50je suis pour,
01:07:51un,
01:07:52qu'on identifie
01:07:53les deux roues
01:07:54comme des véhicules
01:07:55et deux,
01:07:56qu'on soit beaucoup plus sévère,
01:07:57porte du casque,
01:07:58et qu'on fasse respecter
01:07:59le code de la route
01:08:00et que les 135 euros d'amende,
01:08:01vous le savez,
01:08:02si un vélo grille un feu,
01:08:03il peut avoir 135 euros,
01:08:04mais il n'a pas de points
01:08:05sur son permis.
01:08:06Alors que l'automobiliste,
01:08:07lui,
01:08:08il perd des points.
01:08:09Donc,
01:08:10j'ai envie
01:08:11qu'on traite un peu
01:08:12les vélos
01:08:13à égalité
01:08:14avec les automobiles.
01:08:15Je tiens à rappeler
01:08:16qu'il y a quand même
01:08:17une hiérarchie aussi
01:08:18avec,
01:08:19c'est d'abord le piéton
01:08:20et quand vous êtes,
01:08:21je ne sais pas si vous avez,
01:08:22vous êtes arrivé
01:08:23en ville,
01:08:24vous traversez,
01:08:25vous vous faites engueuler
01:08:26par les vélos
01:08:27qui vous passent devant
01:08:28à je ne sais pas
01:08:29combien de kilomètres heure,
01:08:30alors que nous sommes
01:08:31prioritaires,
01:08:32en tout cas les piétons.
01:08:33Voilà, je tenais à le dire.
01:08:34Et sans compter qu'ils fauchent
01:08:35parce qu'ils arrivent
01:08:36à une très très grande vitesse,
01:08:37ils fauchent parfois
01:08:38des gens qui sont juste
01:08:39en train de descendre
01:08:40d'un taxi
01:08:41et de rejoindre un trottoir.
01:08:42Je ne comprends pas, Virginie,
01:08:43je ne comprends pas
01:08:44comment tu prends
01:08:45encore ta voiture dans Paris.
01:08:46Moi qui arrive de Marseille
01:08:47où la mobilité
01:08:48en commun,
01:08:49c'est impossible.
01:08:50À Paris,
01:08:51moi je me régale
01:08:52à prendre le bus,
01:08:53le métro
01:08:54et même le vélo.
01:08:55Mais chacun fait ce qu'il veut.
01:08:56Moi aussi,
01:08:57moi aussi,
01:08:58je suis assez d'accord avec toi.
01:08:59J'ai fait l'autre jour
01:09:00en bas des Champs-Elysées,
01:09:01j'ai cru me prendre
01:09:02un vélo de face
01:09:03parce qu'il arrivait
01:09:04au moins à 40 km heure.
01:09:05C'était moi,
01:09:06c'est moi qui le visait.
01:09:07C'est ça,
01:09:08c'est pour ça que j'ai fait
01:09:09le Hola.
01:09:10Hola.
01:09:11Merci beaucoup en tout cas
01:09:12à vous trois
01:09:13pour ces sujets.
01:09:14Dans un instant,
01:09:15on va revenir
01:09:16vers plus de parité
01:09:17au municipal.
01:09:18Le scrutin de liste
01:09:19devient obligatoire partout,
01:09:20même dans les petites communes.
01:09:21Fini le panachage.
01:09:23Alors parlons vrai.
01:09:24Est-ce que plus de femmes,
01:09:25c'est une bonne chose
01:09:26pour la vie démocratique ?
01:09:27À cette question,
01:09:28parité totale au municipal,
01:09:29vous dites à 59%
01:09:30une mesure gadget.
01:09:31À 32%
01:09:32une mesure difficile à venir
01:09:33et à 9%
01:09:34une bonne mesure.
01:09:35Vous voulez réagir ?
01:09:36Le 0 826 300 300.
01:09:37Muriel Fabre,
01:09:38secrétaire générale
01:09:39de l'AMF,
01:09:40l'association des maires
01:09:41de France et maire
01:09:42de Lampertheim,
01:09:43dont le barin
01:09:44sera avec nous
01:09:45dans quelques instants.
01:09:46A tout de suite.
01:09:47Sud Radio,
01:09:48votre avis fait la différence.
01:09:49Merci à Sud Radio
01:09:50de pouvoir m'exprimer
01:09:51et pour la qualité
01:09:52de vos informations.
01:09:53Sud Radio,
01:09:54parlons vrai.
01:09:55Les vraies voix Sud Radio,
01:09:5617h-19h.
01:09:57Philippe David,
01:09:58Cécile de Ménibus.
01:09:59Autour de cette joyeuseté,
01:10:00j'adore ce mot,
01:10:01des vraies voix,
01:10:02avec Philippe David,
01:10:03il y a Philippe Bilger,
01:10:04bien entendu,
01:10:05Christophe Madrol,
01:10:06conseiller régional
01:10:07Région Sud,
01:10:08Virginie Calmels,
01:10:09présidente fondatrice
01:10:10de Futurae
01:10:11et école des métiers
01:10:12de demain.
01:10:13Et ça va,
01:10:14l'école ?
01:10:15Tout va bien,
01:10:16je vous remercie.
01:10:17Surtout,
01:10:18je vous remercie
01:10:19d'avoir accepté
01:10:20cette invitation
01:10:21et d'avoir
01:10:22accepté
01:10:23cette invitation.
01:10:24Tout va bien,
01:10:25je vous remercie.
01:10:26Surtout,
01:10:27maintenant,
01:10:28on a des élèves
01:10:29qui sont en terminale
01:10:30qui sont en train
01:10:31de s'inscrire
01:10:32pour l'année prochaine.
01:10:33Très bien,
01:10:34soyez les bienvenus
01:10:35et soyez les bienvenus
01:10:36sur Sud Radio tout de suite.
01:10:37Le coup de projecteur
01:10:38des vraies voix.
01:10:39À un an des municipales,
01:10:40Jean-Charles Loewé
01:10:41envisage de se représenter
01:10:42pour un troisième mandat
01:10:43à la tête de LocMalo.
01:10:44Cette commune
01:10:45de 950 habitants
01:10:46compte 9 femmes
01:10:47et 6 hommes
01:10:48au sein du conseil municipal.
01:10:49Mais en 2026,
01:10:50l'élu devra sûrement
01:10:51présenter
01:10:52une liste paritaire.
01:10:53Au mandat précédent,
01:10:54je m'étais fait le pari
01:10:55d'avoir la parité.
01:10:56J'ai eu du mal
01:10:57à avoir la parité.
01:10:58J'ai eu plus de femmes
01:10:59que d'hommes.
01:11:00Aujourd'hui,
01:11:01sur les 66 communes
01:11:02de moins de 1000 habitants
01:11:03du Morbihan,
01:11:04seuls 41,6%
01:11:05des conseillers municipaux
01:11:06sont des femmes.
01:11:07Conséquence de la parité,
01:11:08ils craignent
01:11:09de ne pas pouvoir
01:11:10constituer de liste.
01:11:11Les petites communes
01:11:12voteront
01:11:13comme les autres
01:11:14aux prochaines élections
01:11:15municipales.
01:11:16Le Partage et le Parlement
01:11:17vient de généraliser
01:11:18le scrutin
01:11:19de liste paritaire
01:11:21Alors, parlons vrai,
01:11:22craignez-vous
01:11:23des candidatures fantômes
01:11:24qui, une fois élues,
01:11:25démissionneront
01:11:26ou ne feront rien ?
01:11:27Et à cette question
01:11:28parité totale
01:11:29ou municipale,
01:11:30vous dites à 59%
01:11:31que c'est
01:11:32une mesure gadget,
01:11:33à 32%
01:11:34une mesure difficile
01:11:35à tenir
01:11:36et à 9%
01:11:37une bonne mesure,
01:11:38vous voulez réagir ?
01:11:39Le 0826 300 300
01:11:40Et notre invité,
01:11:41Muriel Fabre,
01:11:42est avec nous,
01:11:43secrétaire générale
01:11:44de l'Association
01:11:45des maires de France
01:11:46et maire de Lampertime.
01:11:47J'espère que
01:11:48je le dis bien.
01:11:49C'est le barin.
01:11:50Bonsoir, merci.
01:11:51C'est meilleur
01:11:52que mon accent.
01:11:53Bonsoir, il n'y a pas
01:11:54de faux-faux,
01:11:55excusez-moi.
01:11:56Merci Madame le maire
01:11:57d'être avec nous
01:11:58aujourd'hui,
01:11:59Philippe Bilger,
01:12:00cette parité
01:12:01sur les listes.
01:12:02Alors, je n'ai jamais
01:12:03discuté
01:12:04l'égalité évidente
01:12:05sur le plan existentiel
01:12:06entre les hommes
01:12:07et les femmes.
01:12:08Je n'ai jamais été
01:12:09et je vais être minoritaire
01:12:10probablement
01:12:11une nouvelle fois,
01:12:12je ne suis pas
01:12:13un fanatique
01:12:14de la parité.
01:12:15Je veux dire
01:12:16qu'il y a
01:12:18Je veux dire
01:12:19à partir du moment
01:12:20où chacun
01:12:21est totalement libre
01:12:22de se déterminer.
01:12:24Mais je crois
01:12:25beaucoup plus
01:12:26à l'inventivité
01:12:27de la vie publique,
01:12:28à la richesse
01:12:29des natures,
01:12:30à la volonté
01:12:31des êtres.
01:12:32Certains
01:12:33sont intéressés
01:12:34par la vie
01:12:35municipale,
01:12:36d'autres non.
01:12:37Ça peut être
01:12:38des hommes,
01:12:39ça peut être
01:12:40des femmes.
01:12:41J'en ai assez
01:12:42de cette massue
01:12:43de la parité
01:12:44qui vient
01:12:45imposer
01:12:46à la vie publique
01:12:47des exigences
01:12:48que la nature,
01:12:49le hasard
01:12:50n'ont pas envie
01:12:51de créer.
01:12:52Mais on ne parle pas
01:12:53de hasard
01:12:54en politique,
01:12:55cher Philippe.
01:12:56Alors,
01:12:57pardon,
01:12:58mais moi,
01:12:59la parité,
01:13:00je suis 100% pour.
01:13:01Parce que
01:13:02on a vu
01:13:03par expérience,
01:13:04on a vu
01:13:05que les femmes,
01:13:06la politique
01:13:07était faite
01:13:08par les hommes.
01:13:09Les clans
01:13:10étaient faits
01:13:11par les hommes.
01:13:12Les parlementaires
01:13:13étaient,
01:13:14là,
01:13:15faits par des hommes.
01:13:16Les investitures
01:13:17dans les partis politiques
01:13:18étaient faites par des hommes.
01:13:19Et la parité,
01:13:20aujourd'hui,
01:13:21a permis aussi
01:13:22à des femmes
01:13:23de s'impliquer en politique.
01:13:24Et,
01:13:25même si je pense que
01:13:26cette réforme
01:13:27est un peu gadget,
01:13:28je pense que la question
01:13:29de la parité
01:13:30est fondamentale
01:13:31pour une démocratie vivante.
01:13:32Les femmes,
01:13:33aujourd'hui,
01:13:34s'investissent.
01:13:35Les maires
01:13:36font des listes paritaires.
01:13:37Il y a autant d'hommes
01:13:38que de femmes,
01:13:39comme pour les parlementaires,
01:13:40comme pour les régionales.
01:13:41Et on voit des femmes
01:13:42se réaliser.
01:13:43Le risque,
01:13:44c'est les candidatures
01:13:45potiches
01:13:46qui se mettent sur les listes
01:13:47et qui partiront après.
01:13:48C'est un risque.
01:13:49Mais, en tout cas,
01:13:50pour la parité,
01:13:51crois-moi,
01:13:52avec l'ancienneté
01:13:53que nous avons politiquement,
01:13:54c'est une très belle chose
01:13:55pour nos démocraties.
01:13:56Virginie Calmes,
01:13:57qui a été élue locale à Bordeaux.
01:13:58Première adjointe au maire de Bordeaux,
01:13:59effectivement,
01:14:00au titre, d'ailleurs,
01:14:01de la parité,
01:14:02puisque c'était bien
01:14:03un homme, une femme.
01:14:04Pour autant,
01:14:05moi, je ne suis pas d'accord
01:14:06avec toi, Christophe.
01:14:07Pourquoi ?
01:14:08Parce que là,
01:14:09il s'agit des petites communes
01:14:10et que notre enjeu collectif,
01:14:11ça va être de trouver
01:14:12des gens motivés.
01:14:13D'abord, des maires.
01:14:14Exactement.
01:14:15Qui vont avoir envie
01:14:16de faire de la politique
01:14:17demain.
01:14:18Et plus on va rajouter
01:14:19des contraintes,
01:14:20et plus ça va être
01:14:21hyper compliqué.
01:14:22On entendait,
01:14:23d'ailleurs,
01:14:24ce témoignage
01:14:25où finalement,
01:14:26c'est l'inverse.
01:14:27Il y avait plus de femmes
01:14:28que d'hommes.
01:14:29En fait,
01:14:30ça va être compliqué
01:14:31de rajouter des contraintes
01:14:32dans des petites communes
01:14:33où on va avoir déjà
01:14:34beaucoup de mal
01:14:35parce qu'être maire
01:14:36d'une grande ville
01:14:37avec des budgets,
01:14:38avec des équipes,
01:14:39c'est finalement
01:14:40c'est assez passionnant
01:14:41avec des belles réalisations.
01:14:42Mais être maire
01:14:43d'une petite commune,
01:14:44c'est souvent des gens
01:14:45qui le font
01:14:46par pur dévouement.
01:14:47Retraité.
01:14:48On ne trouve pas
01:14:49des tonnes de candidats.
01:14:50Alors,
01:14:51je pense que la personne
01:14:52de l'AMF
01:14:53en parlera mieux que moi.
01:14:54Mais il y a
01:14:55une désaffection aujourd'hui
01:14:56pour ce beau métier
01:14:57qui est celui de maire.
01:14:58Et donc,
01:14:59pour les équipes
01:15:00qui vont avec.
01:15:01Donc moi,
01:15:02je serai au contraire,
01:15:03et c'est une femme
01:15:04qui vous le dit,
01:15:05partisane de ne pas créer
01:15:06encore une contrainte supplémentaire
01:15:07en imposant la parité.
01:15:08Alors que l'enjeu de demain,
01:15:09c'est de trouver
01:15:10des élus compétents.
01:15:11Et puis alors,
01:15:12la compétence n'a pas de sexe.
01:15:13Moi, j'ai toujours été
01:15:14pour à un moment donné
01:15:15la liberté.
01:15:16Tant mieux
01:15:17s'il y a des femmes
01:15:18qui s'engagent.
01:15:19Mais si à certains moments
01:15:20dans certaines communes,
01:15:21il y a plus d'hommes
01:15:22que de femmes,
01:15:23ce n'est pas pour autant
01:15:24que ça va être un drame
01:15:25pour la gestion de la commune.
01:15:26Donc moi,
01:15:27il me semble
01:15:28que c'est effectivement
01:15:29gadget
01:15:30et un peu démago.
01:15:31Muriel Fabrique
01:15:32est avec nous,
01:15:33secrétaire générale
01:15:34de l'Association
01:15:35des maires de France,
01:15:36secrétaire de l'Ampertime
01:15:37dans le Barin.
01:15:38Une commune de,
01:15:39j'ai regardé,
01:15:403 459 habitants.
01:15:41J'imagine que...
01:15:42Est-ce que le chiffre est exact ?
01:15:43C'est à peu près ça,
01:15:44deux ou trois habitants presque.
01:15:45Voilà, c'est ça.
01:15:46Je me suis dit,
01:15:47il y a forcément des naissances
01:15:48depuis le moment où j'ai écrit.
01:15:49C'est-à-dire,
01:15:50il y a deux heures.
01:15:51Madame le maire,
01:15:52la question,
01:15:53ce qu'ils disent
01:15:54autour de la table
01:15:55est intéressante.
01:15:56C'est-à-dire que la parité,
01:15:57oui,
01:15:58elle a apporté des choses.
01:15:59Mais est-ce que,
01:16:00finalement,
01:16:01il y a des gens
01:16:02qui sont en train
01:16:04Mais est-ce que,
01:16:05finalement,
01:16:06on ne se rend pas compte
01:16:07que les spécificités locales,
01:16:08je vais y arriver,
01:16:09ne sont pas suffisamment
01:16:10prises en compte ?
01:16:11Je pense qu'en fait,
01:16:12vous posez le débat
01:16:13qui a lieu aujourd'hui,
01:16:14qui a eu lieu
01:16:15dans les hémicycles,
01:16:16notamment du Sénat,
01:16:17sur la question
01:16:18de comment,
01:16:19aujourd'hui,
01:16:20permettre aux femmes
01:16:21de s'engager
01:16:22un peu plus activement
01:16:23dans la vie locale.
01:16:24Et je pense que c'est,
01:16:25avant tout,
01:16:26la question première.
01:16:27Et je pense qu'on peut avoir
01:16:28des candidats
01:16:29qui,
01:16:30par exemple,
01:16:32on peut avoir
01:16:33des candidats potiches
01:16:34et des candidates potiches
01:16:35et je pense que
01:16:36ce n'est pas genré.
01:16:37Parce que c'est vrai
01:16:38qu'on l'a souvent mis
01:16:39sur la question féminine
01:16:40et je pense que c'est,
01:16:41à mon sens,
01:16:42le cœur du débat
01:16:43n'est pas là.
01:16:44Aujourd'hui,
01:16:45on a besoin
01:16:46d'un engagement féminin
01:16:47aussi large que possible
01:16:48puisque la femme
01:16:49représente
01:16:50à peu près
01:16:51la moitié de la population
01:16:52aussi
01:16:53dans l'espèce humaine.
01:16:54Et l'objectif
01:16:55qui était porté
01:16:56par l'Association
01:16:57des Mères de France,
01:16:58puisque c'est une position
01:16:59historique,
01:17:00elle ne date pas d'hier.
01:17:01D'ailleurs,
01:17:02le texte non plus
01:17:03ne date pas d'hier
01:17:04et je pense que c'est peut-être
01:17:05plus ça aujourd'hui
01:17:06qui est question,
01:17:07c'est-à-dire le calendrier
01:17:08que le fondement,
01:17:09je dirais,
01:17:10principal du texte,
01:17:11c'est d'inciter aujourd'hui
01:17:12à une représentation féminine
01:17:14la plus large possible.
01:17:15Alors,
01:17:16j'entendais,
01:17:17je l'ai dit tout à l'heure,
01:17:18j'entends qu'effectivement
01:17:19il faut laisser
01:17:20la nature se faire
01:17:21sauf que lorsqu'on a laissé
01:17:22la nature se faire,
01:17:23eh bien,
01:17:24la représentation féminine
01:17:25était quand même
01:17:26très peu élevée.
01:17:27Aujourd'hui,
01:17:28on le voit
01:17:30il y a 10 points d'écart.
01:17:31C'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:17:32on a presque 50 %
01:17:33de représentation féminine
01:17:35notamment dans les conseils municipaux
01:17:38grâce à la parité,
01:17:40donc pour les communes
01:17:41de plus de 2 000 habitants.
01:17:42On est bien en deçà de cela
01:17:44pour les communes
01:17:45aujourd'hui inférieures.
01:17:46Mais c'est vrai que
01:17:48la question de complexe,
01:17:49comment ça va se mettre en œuvre,
01:17:52comment aujourd'hui
01:17:53on fait finalement
01:17:54fi de ce qui était
01:17:55le scrutin inuminal,
01:17:56de ce que les communes appréciaient,
01:17:58c'est-à-dire je barre
01:18:00parce que je t'aime
01:18:01ou je ne t'aime pas.
01:18:02C'était aussi un sujet vaste.
01:18:04Et quand on veut,
01:18:05et comme le fait
01:18:06l'Association des maires de France
01:18:07aujourd'hui prônait
01:18:08l'engagement maximal,
01:18:10l'outil qui pouvait être
01:18:12le plus juste possible
01:18:14avec ses qualités et ses défauts,
01:18:15c'était le scrutin liste
01:18:17pour les communes
01:18:18de moins de 1 000 habitants.
01:18:19Et c'est vrai que
01:18:20je pense qu'aujourd'hui
01:18:21la difficulté,
01:18:22elle est surtout et avant tout
01:18:23dans le calendrier
01:18:25face aux municipales
01:18:26qui auront lieu dans un an.
01:18:28Mais j'avais un maire
01:18:29que vous connaissez bien
01:18:30sur Sud Radio,
01:18:31le maire de Lastours-Maxbras
01:18:32et un peu plus de 100 habitants
01:18:33qui disait
01:18:34moi pour faire une liste
01:18:35à parité
01:18:36dans une aussi petite ville
01:18:37ça va être très compliqué.
01:18:38Et des villes de moins
01:18:39de 100 habitants
01:18:40il y en a quand même
01:18:41beaucoup en France.
01:18:42Mais s'il veut,
01:18:43il le fera Philippe.
01:18:44Mais si les femmes
01:18:45ne veulent pas y aller,
01:18:46pourquoi les hommes iraient ?
01:18:47On a déjà un problème
01:18:48de démission massive
01:18:49des maires.
01:18:50On est d'accord.
01:18:51Je partage Philippe.
01:18:52Mais moi c'est trop facile
01:18:53d'entendre ce maire dire
01:18:54je ne vais pas trouver
01:18:55de femmes pour entrer
01:18:56au conseil municipal.
01:18:57Moi je suis d'accord
01:18:58avec la secrétaire générale
01:18:59de l'AMF
01:19:00Muriel Fabbou.
01:19:01Muriel Fabbou.
01:19:02A un moment donné
01:19:03qu'il y a un équilibre
01:19:04à avoir effectivement.
01:19:05Mais Christophe,
01:19:06il y a plein,
01:19:07pardon de vous couper,
01:19:08mais il y a quand même
01:19:09plein de femmes
01:19:10qui ne se sentent pas
01:19:11capables de le faire
01:19:12alors qu'elles le sont.
01:19:13Mais pourquoi
01:19:14il y aurait des hommes
01:19:15qui seraient capables
01:19:16de le faire ?
01:19:17Et c'est mon cas aussi.
01:19:18J'avais des enfants
01:19:19de 6 et 8 ans.
01:19:20Je vous assure
01:19:21que c'est plus difficile
01:19:22quand on a des enfants
01:19:23en bas âge
01:19:24que quand ils sont
01:19:25plus grands par exemple.
01:19:26Mais moi je connais
01:19:27qu'on a la possibilité
01:19:28d'avoir un mandat
01:19:29et on l'a vu
01:19:30au régional
01:19:31et tu as raison Virginie,
01:19:32les régionales
01:19:33comme les grandes villes
01:19:34c'est autre chose.
01:19:35Mais dans des villages
01:19:36en Bretagne
01:19:37où j'ai de la famille
01:19:38je peux te dire
01:19:39qu'on est allé chercher
01:19:40les femmes pour les mettre
01:19:41sur les listes
01:19:42et ils ont fait
01:19:43un super boulot.
01:19:44C'est vrai qu'on les sort.
01:19:45Mais encore faut-il
01:19:46qu'elles aient envie
01:19:47et qu'il y ait
01:19:48le vivier pour.
01:19:49Aujourd'hui
01:19:50c'est quand même pas
01:19:51non plus.
01:19:52Les gens ne se battent pas
01:19:53pour être sur les listes
01:19:54au municipal.
01:19:55Est-ce que ça n'est pas
01:19:56étrange
01:19:57de présenter
01:19:58comme une obligation
01:19:59ce qui peut relever
01:20:00la liberté de chacun ?
01:20:01Le mot de la fin
01:20:02avec notre amitié
01:20:03s'il vous plaît.
01:20:04Madame la secrétaire générale.
01:20:05Non je pense que c'est
01:20:06vous avez raison
01:20:07la question
01:20:08elle est plus large
01:20:09elle est aujourd'hui
01:20:10sur l'engagement
01:20:11des élus locaux.
01:20:12La question
01:20:13de la représentation
01:20:14de la femme
01:20:15il faut quand même savoir
01:20:16que même pour les communes
01:20:17aujourd'hui
01:20:18de plus de 1000 habitants
01:20:19sur la question
01:20:20de la représentation
01:20:21de la femme
01:20:22il faut quand même savoir
01:20:23que même pour les communes
01:20:24de plus de 1000 habitants
01:20:25sur la question
01:20:26de la parité
01:20:27moi pour constituer ma liste
01:20:28il a été plus difficile
01:20:29pour moi de trouver des femmes
01:20:30que de trouver des hommes.
01:20:31C'est un fait.
01:20:32Dans certains endroits
01:20:33non.
01:20:34Aujourd'hui la volonté
01:20:35elle est de permettre
01:20:36à toutes
01:20:37de se dire
01:20:38je suis en capacité
01:20:39aussi de pouvoir
01:20:40me présenter.
01:20:41Je rappelle
01:20:42qu'il n'y a que 20%
01:20:43de femmes
01:20:44qui sont maires
01:20:45aujourd'hui
01:20:46en France
01:20:47et essentiellement
01:20:48d'ailleurs sur les communes
01:20:49de petite taille.
01:20:50Donc je pense qu'il y a
01:20:51un travail là-dessus
01:20:52qui est extrêmement important.
01:20:53Je suis la première
01:20:54aussi à dire
01:20:55qu'il faudrait plutôt
01:20:56une liberté de choix
01:20:57et de se dire
01:20:58que ça se fait naturellement.
01:20:59Sauf qu'à un moment donné
01:21:00il faut un petit coup
01:21:01de pouce
01:21:02un effet nudge
01:21:03si vous préférez
01:21:04pour qu'on puisse
01:21:05trouver
01:21:06la femme
01:21:07pour qu'elle puisse
01:21:08aller la chercher
01:21:09pour se dire
01:21:10qu'elle est en capacité
01:21:11de faire en fait.
01:21:12Et je pense que
01:21:13dans notre société actuelle
01:21:14quelle que soit la qualité
01:21:15de notre société actuelle
01:21:16avec les droits
01:21:17des femmes
01:21:18en France
01:21:19il manque encore
01:21:20un petit échelon
01:21:21et je pense que
01:21:22c'est nécessaire.
01:21:23On l'a vu d'ailleurs
01:21:24pour les conseils départementaux.
01:21:25On le voit
01:21:26sur les bancs
01:21:27du Sénat
01:21:28et de l'Assemblée nationale
01:21:29où aujourd'hui
01:21:30la parité
01:21:31n'est absolument pas
01:21:32représentée non plus.
01:21:33On le voit encore
01:21:34dans les conseils d'administration.
01:21:35Donc l'idée
01:21:36c'est de ne pas faire
01:21:37une femme un homme.
01:21:38C'est effectivement
01:21:39de conforter la femme
01:21:40dans la place
01:21:41qu'elle peut avoir
01:21:42au sein du monde politique
01:21:43et je pense que c'est
01:21:44hyper important.
01:21:45En parallèle de ça
01:21:46il faut aussi
01:21:47renforcer aujourd'hui
01:21:48les conditions nécessaires
01:21:49du mandat,
01:21:50la question des violences,
01:21:51la capacité d'agir,
01:21:52etc.
01:21:53Il y a énormément de sujets
01:21:54sur le devant de la scène
01:21:55et c'est vrai qu'il n'y avait
01:21:56pas que ce sujet
01:21:57de la parité
01:21:58à mettre en exergue
01:21:59ou en tout cas à mettre en lumière
01:22:00sur les travaux législatifs.
01:22:01Ça c'est certain.
01:22:02Merci beaucoup
01:22:03Murielle Fabre,
01:22:04secrétaire générale
01:22:05de l'Association des maires de France
01:22:06et maire de l'Ampertime
01:22:07dans le Barin.
01:22:08Merci beaucoup.
01:22:09Merci Philippe Bilger,
01:22:10merci Virginie Kelmels.
01:22:11Très beau retour aussi
01:22:12de Christophe Madrol.
01:22:13Bien entendu,
01:22:14vous restez avec nous.
01:22:15On va parler dans un instant
01:22:16de l'emploi des seniors
01:22:17puisque la question
01:22:18de l'emploi
01:22:19des plus de 50 ans
01:22:20devient cruciale.
01:22:21Restez avec nous,
01:22:22on sera ensemble jusqu'à 20h
01:22:23et juste après 20h
01:22:24vous retrouverez
01:22:25Philippe David.
01:22:26Et on va beaucoup parler
01:22:27de Ligue des champions
01:22:28ce soir,
01:22:29vous vous en doutez.
01:22:30Allez, à tout de suite.