Thierry Breton, ancien ministre de l'Économie et ancien commissaire européen au marché intérieur est l'invité de c'est pas tous les jours dimanche
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00:00Le ministre de l'économie et des finances, Éric Lombard, appelle dans les colonnes de la tribune dimanche les patrons français au patriotisme économique.
00:07Il n'est pas assez patriote Bernard Arnault dans ses propos ?
00:10Alors je ne sais pas ce que ça veut dire que le patriotisme économique, ce que je sais en revanche...
00:14C'est assez clair, c'est de dire que dans les actions au quotidien des chefs d'entreprise, ils doivent, si on prend le cas d'espèce, éviter de viser la bureaucratie européenne ou les normes qui sont édictées.
00:26Ce n'est pas ça, Benjamin Duhamel. Je connais assez bien l'ensemble des patrons européens. Ils sont patriotes. Ils privilégient effectivement leur pays. Ils y sont attachés, croyez-le bien.
00:44Maintenant, qu'est-ce qui se passe dans cette négociation ? Dans cette négociation, je parle du second segment, la négociation industrielle,
00:51où précisément pour pouvoir renégocier avec l'administration américaine ses droits de douane surréalistes,
01:00les fameux 25% pour le secteur automobile, 25% pour l'esprit conducteur, 25% pour la pharmacie, il vaut mieux arriver groupé plutôt qu'isolé.
01:09Est-ce qu'il ne faut pas, Thierry Breton, pour être patriote économiquement parlant,
01:14Est-ce qu'il ne faut pas éviter les critiques sur l'Union européenne ou les normes édictées par l'Union européenne ?
01:21Il s'agit simplement de redire que l'Union européenne est une institution également politique et qu'elle doit jouer son rôle politique.
01:28Sur les normes, bien sûr qu'il y a trop de normes. Bien sûr qu'il faut faire un peu le nettoyage.
01:33Mais je rappelle que ces normes, elles ont toutes été votées. Toutes. Ce n'est pas décrété par des bureaucrates.
01:38Elles ont été votées par le Parlement européen et donc par les députés que nous élisons dans chacun de nos pays et par les 27.