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Jeudi 1 mai 2025, retrouvez Sonia Elmlinger (Directrice Générale, Social Care et Lilycare), Patrick Sapy (Directeur général, Fair), Alexandre Perricard (Directeur Général, Uzès Gestion) et Edouard Bidou (Directeur Général, Prévoir Vie) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

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Transcription
00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine, Smart Patrimoine l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles
00:14mais l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:20Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bsmart4Change, sur les réseaux sociaux de Bsmart4Change
00:25et bien sûr vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:29Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec Investir Responsable, le rendez-vous dédié à l'investissement durable ou responsable de Smart Patrimoine
00:36et en l'occurrence nous ferons un point sur la finance solidaire, c'est sur l'année 2024, nous en parlerons dans un instant avec Patrick Sapy, le CEO de FAIR,
00:47ce sera la première partie de l'émission. Nous enchaînerons ensuite avec Enjeu Patrimoine, un enjeu patrimoine où nous reviendrons sur les enjeux autour de la prévoyance,
00:54comment protéger son patrimoine notamment lorsque l'on est chef d'entreprise ou dirigeant d'entreprise.
01:00Nous en parlerons avec Edouard Bidou, directeur général de Prévoir, mais aussi avec Sonia Helmlinger, directrice générale de Social Care et Lily Care.
01:08Et puis enfin dans la troisième partie de l'émission, dans l'œil de l'expert, nous ferons le point sur les obligations convertibles dans le contexte de marché actuel
01:16avec Alexandre Péricard, directeur général de USES Gestion. On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:24Quelle tendance en matière de finances solidaires en 2024 ? Voilà le sujet qui va nous animer à présent dans Investir Responsable.
01:33Et pour en parler, nous avons le plaisir d'accueillir sur le plateau de Smart Patrimoine Patrick Sapy. Bonjour Patrick Sapy.
01:38Bonjour.
01:38Vous êtes CEO de FAIR et on va essayer de comprendre avec vous quelle est la tendance en matière de finances solidaires.
01:45Peut-être que pour les gens qui nous écoutent, on peut rappeler évidemment ce que c'est que la finance solidaire,
01:50mais FAIR par rapport au label FinanSol par exemple, Patrick Sapy, si on commence avec ça ?
01:55C'est tout simple, FAIR c'est un collectif d'acteurs, beaucoup d'acteurs financiers, des banques, des sociétés de gestion en majorité,
02:02mais aussi beaucoup d'entreprises sociales qui ouvrent leur capital aux citoyens.
02:05Et FAIR c'est l'association qui gère le label FinanSol.
02:08D'accord.
02:08Lui est décerné par un comité d'experts indépendants de l'ASSO.
02:11La finance solidaire pour ceux qui nous écoutent, c'est effectivement cette idée d'aller aussi vers le social quand on fait de la finance et pas uniquement vers la performance financière.
02:21Absolument, c'est les deux.
02:23En fait, l'épargne solidaire ou la finance solidaire, c'est une branche de la finance durable.
02:26On est dans une chronique qui parle de finance responsable.
02:29Qui décortique la finance durable.
02:31Voilà, donc c'est une branche très spécifique en France.
02:34La France a une position singulière par rapport aux autres pays européens de la finance durable ou de la finance responsable.
02:40C'est juste passer son argent pour qu'elle finance des projets, des entreprises qui ont une utilité sociale.
02:46En 2023, la finance solidaire a dépassé les 30 milliards d'euros d'encours.
02:51On est en 2025 à l'heure actuelle.
02:53On regarde ce qui s'est passé en 2024.
02:55Quelle a été la suite en 2024 ?
02:57Est-ce que la tendance s'est confirmée, stabilisée ?
03:00On a vu que l'année 2024 a pu connaître quelques soubresauts aussi.
03:05Donc quel impact cela a pu avoir sur la finance solidaire ?
03:08Alors je n'ai pas encore les chiffres définitifs.
03:10Ils sont en train d'être collectés puisqu'on est en période de collecte des différents produits d'épargne solidaire.
03:16Mais je pense que la tendance qu'on a remarquée ces dernières années ne va pas se démentir.
03:20C'est-à-dire qu'il y a des progressions fortes à deux chiffres chaque année.
03:25Mais parce qu'il y a une offre qui stimule la demande, une offre de produits d'épargne solidaire qui stimule la demande des épargnants
03:32qui ont envie de placer leur argent pour qu'il ait du sens.
03:36Et ça c'est important.
03:37Je crois que ça ne va pas se démentir en 2024.
03:39Il y a près de 200 produits qui ont été labellisés finance sol à fin d'année 2024.
03:43190 exactement.
03:45On voit s'il y a plus d'offres, ça veut dire qu'il y a plus de demandes ?
03:49Ça veut dire qu'il y a plus de volonté des entreprises aussi d'aller sur cette thématique-là, ce secteur-là ?
03:53Je pense qu'il y a plusieurs facteurs.
03:56D'abord il y a un cadre réglementaire qui a permis depuis 30 ans le développement de produits d'épargne solidaire,
04:03notamment des fonds hybrides qui mêlent du coup investissement dans des entreprises solidaires
04:08et investissement dans des entreprises cotées, notamment responsables.
04:14Et donc les acteurs financiers trouvent des innovations financières pour répondre aux besoins des épargnants
04:21qui, un Français sur cinq, aujourd'hui a envie que son argent ait du sens.
04:26Ça monte à un Français sur trois pour les 25-34 ans.
04:29Donc stimulés par cette demande, les acteurs financiers créent des produits
04:33et notamment des produits d'épargne solidaire pour que les gens les souscrivent et ça marche.
04:36Et alors quand on parle de produits d'épargne solidaire, ça veut dire que,
04:41parce qu'on n'a pas forcément un acteur qui est capable d'être en même temps très performant financièrement
04:45et très performant socialement, donc ça veut dire qu'on va mélanger les deux, c'est ça ?
04:48Absolument. Donc la France a réussi notamment à imaginer une innovation financière
04:54que sont les fonds 90-10.
04:56Oui, bien sûr.
04:57On va mélanger, en fait...
04:59On en parlait déjà la dernière fois que vous êtes venu, bien sûr.
05:00Tout à fait. On va mélanger de l'investissement direct dans des entreprises non cotées
05:04qui ont une finalité sociale et ça, ça va générer de la performance sociale, écologique, environnementale
05:13et puis on va mettre un petit booster dans des entreprises cotées
05:18mais qui ont une démarche responsable pour générer de la performance financière.
05:21Et en fait, vous avez les deux.
05:23Quand vous investissez dans un fonds 90-10, soit via vos plans d'épargne salarial,
05:27soit via des produits d'assurance vie, eh bien vous pouvez avoir le double effet qui se coule
05:32de la performance sociale et de la performance financière.
05:35Et donc quand on va chercher de la performance, on sélectionne quand même les entreprises
05:38qui vont permettre de donner cette performance.
05:40On va quand même vers des entreprises qui ont une démarche sociale prononcée.
05:44Tout à fait. Alors le label financeur qui labellise ces produits d'épargne,
05:48dans son règlement, il a ce qu'on appelle un critère de cohérence durable.
05:52D'accord.
05:52Donc on ne va pas faire n'importe quoi avec l'investissement coté.
05:57Donc il va y avoir en fait des analyses ESG qui sont faites par les gérants de fonds
06:01pour sélectionner des entreprises qui ont une vraie démarche socialement responsable
06:07pour rassurer l'épargnant et faire en sorte qu'ils s'y retrouvent
06:11tant sur la poche cotée que sur la poche non cotée.
06:13Donc il y a des entreprises qui font de la performance financière
06:15et de la performance sociale, si je comprends bien, ou en tout cas qui sont suffisamment avancées
06:18sur le sujet social tout en faisant de la performance financière.
06:20Oui, vous avez aujourd'hui des entreprises sociales qui peuvent proposer aux épargnants
06:24des rémunérations qui sont tout à fait raisonnables.
06:28Vous savez, les produits d'épargne solidaire, il y a toute une gamme.
06:30Donc c'est comme tous les produits d'épargne.
06:32Donc si vous voulez placer votre argent qui soit liquide et disponible,
06:35vous allez aller sur des livrets et là, évidemment, le taux va être en rapport avec votre produit d'épargne.
06:41Si vous avez plus d'appétence au risque, vous allez vous diriger vers de l'investissement
06:45solidaire.
06:46Quand on investit dans un fonds 90-10, on investit uniquement dans les entreprises
06:49ou ça peut aller sur des projets associatifs, sur des projets coopératifs ou autres ?
06:54Vous avez une large gamme d'entreprises qui sont présentes dans les fonds 90-10.
06:59Vous avez des associations au travers notamment l'investissement dans des titres associatifs.
07:02Vous avez des coopératives en investissant dans des parts sociales
07:05et vous avez des entreprises en investissant dans des actions tout simplement.
07:10Donc vous avez une galaxie, j'allais dire, de structures juridiques,
07:13mais qui ont toutes un objectif et une utilité sociale.
07:17Si on prend un peu de recul, donc il y a les fonds 90-10,
07:19si on prend un peu de recul sur la finance solidaire au global,
07:22donc vous n'avez pas encore les chiffres définitifs,
07:24vous nous avez dit que globalement la tendance se poursuit.
07:28Les enjeux aujourd'hui en matière de finance solidaire,
07:30ils seront de quel ordre quand on voit effectivement que l'ISR peut être un petit peu attaquée politiquement.
07:35Comment aujourd'hui la finance solidaire fait partie, subit les mêmes attaques ?
07:41Bien sûr, je ne suis pas forcément optimiste pour les années qui viennent,
07:47compte tenu du backlash ESG qui vient des Etats-Unis.
07:50Mais on a quand même plusieurs enjeux.
07:52D'abord, juste rappeler que la finance solidaire, c'est une niche
07:55et qu'elle ne représente que 0,5% de l'épargne des Français.
07:59C'est 30 milliards sur 6 000 milliards d'épargne.
08:01Par contre, les taux de croissance sont importants.
08:03Et donc les enjeux aujourd'hui, c'est mieux la faire connaître.
08:06Donc on a un enjeu de massification de la finance solidaire
08:10au travers de produits distribués très largement par les acteurs financiers.
08:16Parler à 100 000 personnes militantes qui veulent placer leur épargne qui a du sens, c'est bien.
08:20Mais que fait-on des 10-15 millions d'épargnants ?
08:24Parce que les 100 000 sont déjà convaincus, c'est comme on va convaincre les autres quelque part.
08:27Absolument. Et pour ça, on a besoin des acteurs financiers et de leur innovation.
08:30Et les acteurs financiers sont réceptifs ?
08:33À ces enjeux-là aujourd'hui ?
08:34Oui, parce que...
08:34Dans un contexte où il n'y a pas si longtemps, on parlait de défense sur ce plateau.
08:38Il y a effectivement les attaques sur l'ESG aux Etats-Unis, mais même en Europe.
08:44On voit qu'on considère que ça rajoute effectivement un poids réglementaire.
08:50Aujourd'hui, il y a quand même une possibilité de se développer pour la finance solidaire ?
08:54Tout à fait, parce qu'en fait, la finance solidaire est une solution aux problèmes contemporains.
08:58C'est une solution pour vos parents ou vos grands-parents qui subissent des problématiques de dépendance.
09:06C'est une solution pour la petite enfance, parce qu'il faut bien des crèches, en l'occurrence, pour les garder.
09:12Donc, c'est une solution, en fait, aux problèmes contemporains.
09:14Les valeurs, c'est important. On voit aujourd'hui que ça ne suffit plus.
09:18La finance solidaire, c'est une solution aux problèmes quotidiens des gens en finançant des structures à côté des habitants des territoires
09:27et qui sont une vraie réponse à leurs problématiques quotidiennes.
09:31Merci beaucoup, Patrick Sapy, de nous avoir accompagné dans Smart Patrimoine.
09:34Je rappelle que vous êtes le CEO de Fer. Merci beaucoup.
09:37Merci à vous.
09:38Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeux Patrimoine.
09:44Et nous enchaînons à présent avec Enjeux Patrimoine.
09:47Nous allons tenter de comprendre ensemble comment protéger son patrimoine au global, avec notamment la prévoyance.
09:54Et pour en parler, nous avons deux experts du sujet sur le plateau de Smart Patrimoine.
09:58Nous avons le plaisir d'accueillir tout d'abord Edouard Bidou. Bonjour Edouard Bidou.
10:01Bonjour.
10:02Vous êtes directeur général de Prévoir Vie.
10:05Et à vos côtés, nous avons le plaisir d'accueillir également Sonia Elmlinger.
10:08Bonjour Sonia Elmlinger.
10:09Bonjour.
10:09Vous êtes directrice générale de Social Care et Lily Care.
10:13Alors Sonia, on parle de ce sujet prévoyance ensemble de manière assez régulière.
10:18Parce que justement, il y a un gros besoin de pédagogie encore sur le sujet prévoyance.
10:23Tous les dirigeants, si je parle des dirigeants, mais on ne pourra pas élargir encore,
10:26mais toutes les personnes qui potentiellement pourraient être les premières concernées par les sujets prévoyance
10:30ne sont pas encore suffisamment au clair et conscients des enjeux du sujet.
10:35Oui, oui, tout à fait.
10:36Aujourd'hui, il y a sur 4 millions à peu près d'indépendants,
10:39il y a seulement 1,5 million de chaînes d'entreprise qui sont couverts.
10:43Alors après, couverts, ça dépend comment ils sont couverts.
10:45Qui ont un contrat.
10:46Voilà, qui ont un contrat, exactement.
10:48Donc c'est très faible.
10:49Et il y a un besoin de pédagogie très important.
10:52C'est comme si le chef d'entreprise était sur un fil au-dessus de centaines de mètres de vide sous lui
10:59et qui n'avait pas de protection, pas de filet de sécurité.
11:03Voilà, c'est exactement...
11:04C'est l'image qui permet de résumer, effectivement.
11:09Édouard Bidou, quand on parle de prévoyance, on parle de quoi concrètement pour expliquer aux gens qui nous écoutent ?
11:16Déjà, c'est un enjeu uniquement pour le chef d'entreprise ou c'est plus large que ça ?
11:19Non, c'est un enjeu qui est beaucoup plus large.
11:21Il concerne en fait tout à chacun, il ne faut pas se leurrer.
11:24Mais en effet, la pédagogie est mal faite sur ce sujet.
11:26Et de quoi on parle en fait ?
11:28On parle de risque de décès, on parle d'incapacité, on parle d'invalidité, on parle d'arrêt de travail, on parle de maladies graves.
11:34Vous voyez, des choses qui arrivent un peu à tout le monde mais qu'on n'a pas l'habitude d'anticiper.
11:38Tellement, je pense qu'on ne voit pas les conséquences très pratiques pour la vie au quotidien.
11:42Et les conséquences, elles sont aussi bien parce qu'on a une perte de revenus, on ne peut plus travailler, on ne peut plus vivre comme d'habitude.
11:47Et puis surtout, ça peut occasionner des coûts supplémentaires qu'on n'a pas l'habitude de faire.
11:51Pour vivre presque normalement, au moins le temps que les choses se corrigent.
11:55Et parfois, malheureusement, ça ne se corrige pas.
11:58Je parle par exemple d'un sujet qu'on connaît bien comme la perte d'autonomie.
12:03Généralement, ça se dégrade au fur et à mesure.
12:04Il faut arrêter toujours là auprès des clients pour leur permettre de vivre au mieux.
12:09Est-ce que quand on est salarié, on est, comme le disait Sonia Almlinger, là aussi sur un fil avec le vide en dessous si on n'a pas un contrat ?
12:15On a depuis une centaine d'années de travailler auprès des particuliers et des travailleurs non salariés, donc chaque entreprise aussi.
12:21La difficulté, c'est la même.
12:23Quand je suis salarié, le jour où le précipice dont on vient de parler, il existe pour tout le monde.
12:28Le jour où il est présent, c'est très difficile de faire face en effet à ces accidents de la vie et de savoir comment on rebondit.
12:33On a une spécificité quand même chez Prévoir, c'est qu'on fait de la vente et d'explication de l'assurance en face à face.
12:40D'accord.
12:40Parce que la prévoyance, c'est justement et précisément un sujet qui est très mal connu.
12:44Et si on va au domicile des personnes ou sur le lieu de travail, c'est pour prendre le temps de faire un diagnostic précis,
12:49de comprendre où vit la personne, comment elle vit, de qui elle est entourée, quel est son patrimoine, pour apporter les meilleures solutions.
12:55Et ça, finalement, le contact humain, pour bien saisir l'enjeu, c'est assez irremplaçable.
13:01Sonia Almlinger, parce qu'effectivement, il y a...
13:04En fait, j'imagine évidemment qu'il n'y a pas un contrat de prévoyance qui marche pour tout le monde,
13:08mais il y a besoin d'une analyse approfondie en fonction du nombre de personnes qu'on a à charge,
13:12des personnes qui sont autonomes ou non dans notre entourage et peut-être aussi du risque derrière
13:17en fonction de la rémunération ou de l'entreprise qu'on avait avant, potentiellement, un potentiel accident de vie.
13:24Oui, oui, tout à fait. Il y a vraiment un vrai diagnostic à faire en fonction de la famille.
13:28Quelqu'un qui est célibataire ou quelqu'un qui a des enfants ne va pas avoir le même besoin de capital d'essai, par exemple,
13:36mais également au niveau des indemnités journalières.
13:39Ça va dépendre aussi, pour les chefs d'entreprise, de leur régime de base, parce qu'il y a quand même une base.
13:43Bien sûr.
13:44Mais il y a une soixantaine de régimes, donc ça aussi, c'est absolument le flou artistique.
13:49Personne...
13:49D'accord.
13:49...autres gens n'y comprennent rien.
13:50OK.
13:51Donc déjà, voir le régime de base...
13:52Et on sent que ça ne vous enchaîne pas, les soixante régimes.
13:54Non, parce que ça pourrait être simplifié. Et c'est vrai que pour les indépendants, ça serait peut-être aussi une possibilité d'aller un petit peu plus sur une protection privée, complémentaire pour eux.
14:04Si déjà, au niveau du régime de base, ils comprenaient un petit peu plus...
14:07Oui, d'accord.
14:07...quels sont les garanties. Et puis après, en fonction de ces besoins, savoir combien j'ai besoin pour vivre.
14:13S'il m'arrive quelque chose, si j'ai un accident, une maladie, une invalidité, j'ai besoin de combien au minimum pour vivre et pour couvrir ma famille.
14:20Parce qu'après, ça peut donner des dégâts collatéraux, famille, entreprises, salariés, etc. si on est en incapacité de travailler.
14:29Donc si je veux me protéger ou protéger mes proches, je prends un contrat de prévoyance et c'est réglé ?
14:34Alors, il faut mettre à jour, vraiment. Alors déjà, ce n'est pas complètement réglé. Il faut regarder aussi des exclusions.
14:39Bon, par exemple, je fais du ski hors-piste et puis je n'ai pas déclaré, j'ai un accident.
14:43D'accord, oui, bien sûr.
14:44Mais également, effectivement, ce qui est très important, c'est de mettre à jour ce contrat.
14:50Parce que quand j'ai 35 ans, je n'ai pas les mêmes besoins 3, 4, 5 ans après.
14:54Parce qu'entre-temps, j'ai eu des enfants, j'ai construit aussi, je me suis endettée, etc.
14:59Donc ce ne sont pas les mêmes besoins.
15:01Le risque, Edouard Bidou, c'est, imaginons, en prenant l'exemple, une famille, deux parents, deux enfants.
15:08Un des parents vient à ne plus pouvoir travailler. On ne parle pas forcément de décès, mais en tout cas, ne peut plus travailler face à un accident de la vie.
15:15S'il n'y a pas de contrat de prévoyance et si c'est la personne qui avait le meilleur salaire des deux qui ne peut plus travailler,
15:23là, on se retrouve face à l'autre qui doit, du jour au lendemain, trouver des solutions parce qu'il n'y a pas d'autres solutions qui existent, c'est ça ?
15:28Il y a une perte de revenu qui est assez directe, en fait, dès le départ.
15:31Et puis, il faut faire face, en effet, à tous les coûts, les problématiques auxquelles va être confrontée la personne.
15:36Parce que non seulement, il va falloir aider celle qui n'est plus disponible, qui est en incapacité.
15:41Oui, donc ça va devenir un coût.
15:42Un coût. Et puis, du temps passé, clairement.
15:44Oui, bien sûr.
15:45Et puis, il va falloir, en effet, continuer à vivre presque normalement comme avant, en s'occupant, en fait, de la famille dans son ensemble.
15:51Donc, il y a en cascade un certain nombre de choses qu'on ne voit pas forcément et qu'on n'anticipe pas.
15:54Et c'est cette prise de conscience qui est super importante et il faut que les gens comprennent les conséquences, quand même, d'un arrêt, de l'incapacité de vivre normalement, brutalement.
16:03C'est ça qui est déterminant.
16:04Et ça, quand on est, je reviens sur le salarié, mais quand on est salarié et qu'on va faire du ski pendant les vacances, pour reprendre l'exemple du hors-piste,
16:13et que pendant ce temps de loisir, on a malheureusement un accident, il n'y a pas d'assurance ?
16:20Il faut bien différencier, en fait, le problème. Quand on a un accident, on a des frais médicaux qui sont engagés, où là, on est couvert, généralement, par la mutuelle, par la sécu, etc.
16:29On peut aussi avoir, en arrêt de travail, en effet, un complément par la sécurité sociale aussi.
16:34Mais on parle là de cas où, par exemple, vous avez une fracture très importante qui vous handicape la vie, quand même, pendant une période de quelques mois.
16:42Et là, ça devient quand même beaucoup plus lourd à porter, avec toutes les conséquences que ça amène, plutôt que ponctuellement.
16:47Là, j'ai un cas très concret, puisque moi-même, je sors du ski dans les pistes, où je me suis fait, en effet, une petite fracture.
16:52Je suis rentré, c'est rentré dans l'ordre très facilement. Je n'ai pas eu besoin de ça, parce que vous voyez, je suis là aujourd'hui, ça fait un mois.
16:56Bien sûr, oui.
16:58Pour des gens...
16:58Mais on est content de vous avoir, du coup.
16:59Merci beaucoup. Mais le jour où la fracture est beaucoup plus importante, les conséquences peuvent être dramatiques.
17:04On le voit, d'ailleurs, là, on parle du ski, mais pour une personne un peu plus âgée,
17:07la fracture du col du fémur, qui arrive très souvent, en fait, quand on est assez âgé, ça peut être très radical derrière.
17:14Mais quand je dis très radical, c'est un changement de vie complètement fort, que ce soit pour la personne elle-même, pour son conjoint, pour sa famille, qu'elle soit en dessous ou au-dessus.
17:24Mais je reviens sur ma question, parce qu'on est...
17:26Pour les salariés, oui, il y a une protection, effectivement, de base.
17:29Oui, il y a une protection de base pour les salariés, d'accord.
17:31Et ensuite, il y a une prévoyance. Si vous êtes cadre, c'est obligatoire.
17:35D'accord.
17:35L'entreprise doit couvrir votre salaire en cas d'arrêt de travail.
17:39Mais en cas d'arrêt de travail, oui, d'accord.
17:41En cas d'arrêt de travail.
17:42Donc quand vous êtes salarié de l'entreprise, d'accord.
17:43Quel que soit l'arrêt, maladie, accident, hospitalisation.
17:46Par contre, effectivement, si les conséquences sont beaucoup plus importantes, qu'il faut aménager son appartement, sa maison, etc.,
17:54ben là, ça ne va pas suffire.
17:55Et puis, pour les non-cadres, toutes les conventions collectives n'obligent pas, aujourd'hui, à l'employeur à couvrir.
18:03Donc, vous pouvez vous retrouver au bout de trois mois avec uniquement 50% de votre salaire.
18:09Donc, ça peut être géré par l'entreprise, mais pas toujours.
18:11C'est ça qu'il faut comprendre, d'accord.
18:13Et est-ce qu'il faut cumuler, du coup ?
18:14Il faut cumuler, mais surtout, la difficulté, en fait, on parlait de pédagogie.
18:18Le flou, quand même, qui peut exister, la compréhension qu'il peut avoir les gens est tellement variable que ça ne donne pas la bonne protection.
18:24D'accord.
18:24La première chose à faire, c'est de savoir comment, dans mon entreprise, je peux être protégé.
18:27Et de construire derrière, en effet, avec quelqu'un qui est à même de vous apporter les conseils et l'expertise, la complémentaire année nécessaire.
18:34Sonia Elmlinger, petite question.
18:35Alors, je ne sais pas si c'est une question piège, mais je vais vous prendre un exemple.
18:38Un travailleur indépendant, auto-entrepreneur, à 25 ans, qui commence à faire pas mal de chiffres d'affaires et qui, 10 ans après, à 35 ans, attend son premier enfant.
18:49Là, d'un coup d'un seul, on réfléchit différemment.
18:51Est-ce qu'on commence, réflexe numéro 1, à faire des investissements pour préparer sa retraite ?
18:56Ou, potentiellement, les études des enfants ?
18:59Ou, réflexe numéro 2, on prend un contrat de prévoyance parce que, maintenant, en fait, on n'est plus tout seul, quelque part.
19:05Et, dans les années de sa vie, où on se dit que, de toute façon, on rebondira d'une manière ou d'une autre, mais là, il y a quelqu'un à gérer.
19:12Alors, je dirais, réflexe numéro 1, la prévoyance.
19:14D'accord.
19:14Parce que, le temps de se constituer ce fameux patrimoine qui va protéger sa famille, ça va prendre un petit peu de temps.
19:19Donc, réflexe numéro 1, la prévoyance, parce que, s'il m'arrive quelque chose, je laisse ma famille dans l'embarras et, peut-être, avec une grosse perte financière.
19:29Et, en même temps, on commence à se constituer un patrimoine immobilier, financier, etc.
19:35Mais, c'est les deux en même temps, mais d'abord la prévoyance.
19:38D'abord la prévoyance. Un grand oui, d'abord la prévoyance, Edouard Bidoux.
19:41Oui, oui. D'ailleurs, on le voit bien. Par exemple, on parle de cette personne qui peut être aussi primo-accédant à un bien immobilier.
19:47Évidemment que, s'il y a un pépin grave, il faut pouvoir payer jusqu'au bout l'acquisition de ce bien immobilier.
19:52Alors ça, il y a des assurances pour ça ?
19:54Et voilà. Et donc, c'est de la prévoyance.
19:55Ah, c'est de la prévoyance, l'assurance emprunteur ?
19:57Oui, parce que, dans la garantie emprunteur, vous avez l'assurance contre, justement, le décès.
20:01Là, vous ne pouvez plus travailler, ça c'est clair. Vous ne pouvez plus avoir de revenus.
20:04Bien sûr.
20:04Et donc, vous laissez votre famille face, en effet, à ce bien qui n'est pas payé.
20:07Donc là, la prévoyance prend le relais et va faire en sorte que votre patrimoine soit, in fine, bien dans les mains de votre famille.
20:14Ça coûte cher. Je commence avec vous, Edouard Bidou, et ensuite Sonia Elminger.
20:18Un contrat de prévoyance, ça coûte cher ?
20:19En fait, là, vous parlez de choses... Enfin, on l'a évoqué tout à l'heure.
20:22Ça dépend de chacun ?
20:23Ça dépend énormément de là où vous en êtes, de votre âge, de vos besoins.
20:27Et en effet, il y a des stratégies à construire.
20:29Plus on gagne, plus son salaire est élevé, plus ça coûte cher, forcément.
20:32Ça dépend, ce que vous voulez protéger aussi comme...
20:34D'accord. Ah oui, on peut choisir... D'accord.
20:37Sonia Elminger, c'est ça, on peut choisir, on peut adapter quelque part son contrat.
20:41Mais effectivement, on a cette idée que ça coûte cher.
20:44Déjà, pour les indépendants, on peut le déduire fiscalement dans le cadre de la loi Madeleine.
20:48Donc, bon, ben voilà, c'est quand même un sacré avantage pour les indépendants.
20:52Et puis, c'est pas du tout si cher que ça.
20:55Et quand on voit le risque qui est garanti,
21:00on se dit que finalement, c'est pas cher du tout.
21:03On a sur sa voiture, sa maison, on se demande pas la question.
21:05Et que ça vaut le coup, quand ça arrive, évidemment.
21:07Et alors, pourquoi est-ce que c'est pas plus connu, Edouard Bidou ?
21:10Ben enfin, on en parlait juste avant.
21:12Je vois qu'il y a plein, plein de régimes différents, assez complexes.
21:14On parle beaucoup de la santé, on parle de la retraite.
21:16La prévoyance, c'est un sujet qui est vraiment mal connu.
21:19On se pose la question, est-ce que je peux prémunir contre le décès ?
21:21Bien sûr que non.
21:22Mais en revanche, des conséquences que ça a sur ma famille, bien sûr que oui.
21:25Et ces choses-là, en fait, ne sont pas du tout abordées.
21:27C'est assez tabou quand même comme sujet.
21:28On va rarement parler de la dépendance.
21:30Vous voyez, la dépendance, c'est un sujet qui remonte à 2007-2008.
21:34Mais finalement, entre 2007-2008 et aujourd'hui, est-ce qu'il s'est passé beaucoup de choses ?
21:38Pas grand-chose.
21:39On est resté à peu près sur les mêmes niveaux similaires de protection,
21:42ce qui est bien dommage, alors qu'il y a bien de choses à faire.
21:44On n'en parle pas assez, parce que c'est tabou,
21:46parce qu'on parle de gens qui sont tout d'un coup handicapés
21:48et qu'on ne veut pas avoir, en effet, adressés,
21:50alors que c'est notre job d'aller aider ces personnes-là à mieux vivre au quotidien.
21:55Et pour ça, il faut toujours plus de pédagogie.
21:57Sonia Elmlinger, c'est ça ?
21:58Tout à fait. Beaucoup, beaucoup de pédagogie, en parler,
22:00comme vous le faites souvent sur vos plateaux,
22:02et c'est vraiment essentiel,
22:03pour protéger les personnes, protéger leur patrimoine
22:06et protéger leur entreprise.
22:08Merci beaucoup, Sonia Elmlinger.
22:09C'est vrai qu'on n'a pas évoqué le côté entreprise aussi,
22:11mais quand on a des salariés,
22:13potentiellement, il faut pouvoir gérer ce risque-là aussi,
22:16mais on n'aura pas le temps d'en parler.
22:17Merci beaucoup, Sonia Elmlinger, directrice générale de Social Care et Lily Care.
22:20Merci, Edouard Bidou, directeur général de Prévoir Vie.
22:23Merci à tous les deux.
22:23Avec plaisir.
22:24Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans l'œil de l'expert.
22:31Et dans l'œil de l'expert, pour finir cette émission,
22:33focus sur les obligations convertibles.
22:35Et pour en parler, nous avons le plaisir d'accueillir en plateau
22:37Alexandre Péricard.
22:38Bonjour Alexandre Péricard.
22:39Bonjour Nicolas.
22:40Vous êtes directeur général du ZES Gestion.
22:42Je suis ravi de parler d'obligations convertibles
22:43parce qu'on parle beaucoup d'action dans cette émission,
22:45on parle beaucoup d'obligations.
22:47On nous a parlé du moment, obligation,
22:48dès que les taux remontent un peu.
22:49Pourquoi ne pas s'intéresser aux obligations aussi convertibles,
22:54Alexandre Péricard ?
22:55Absolument.
22:55Je pense que le moment aujourd'hui est tout à fait opportun
22:57pour s'intéresser à ce segment de marché,
23:00segment hybride entre l'action, l'obligation.
23:03Alors on peut peut-être rappeler en introduction ce qu'est une obligation convertible.
23:06Pour nos auditeurs,
23:09l'obligation convertible, c'est d'abord un titre de dette.
23:11Il ne faut pas l'oublier.
23:13C'est une obligation qui associe une option de conversion en action.
23:17D'accord.
23:18Donc on achète une vraie obligation ?
23:19On achète une vraie obligation.
23:20Donc ne pas oublier la dimension, je dirais, analyse crédit
23:23puisque derrière il y a un émetteur.
23:24Il faut quand même s'assurer avant tout de sa solvabilité
23:27puisque à terme on sera remboursé
23:29si on n'a pas exercé l'option de conversion
23:30au cours de vie de l'obligation convertible.
23:32Bien sûr.
23:33Et puis en même temps, il faut faire une autre analyse
23:35qui est l'analyse financière du profil de l'action sous-jacente
23:39et essayer bien entendu de se convaincre
23:42du potentiel d'appréciation de l'action sous-jacente.
23:46Ce n'est pas la même analyse.
23:46Il y en a une où on va regarder si l'émetteur peut rembourser
23:49et l'autre où s'il y a un potentiel de performance par la suite.
23:52C'est ça ?
23:52C'est ça.
23:52On va avoir un côté pour le crédit,
23:54pour l'analyse du plus obligataire
23:56de la situation bilancielle de l'entreprise,
23:58de ses capacités à générer du cash flow libre,
24:00à rembourser sa dette.
24:02Et puis de l'autre côté, on a un véhicule action.
24:04Donc il faut essayer de déterminer
24:06si on a un objectif de cours
24:08qui peut, bien sûr, s'apprécier.
24:11Pourquoi dans le contexte actuel,
24:12alors qu'effectivement on peut aller chercher
24:14de la performance sur certaines thématiques
24:16sur les marchés,
24:17que l'obligataire est porté par les taux,
24:21pourquoi aller sur les obligations convertibles ?
24:23Quelle est la stratégie derrière ?
24:24On est dans un monde qui est de plus en plus complexe
24:28à déclarer, beaucoup de volatilité.
24:30Et je trouve que ce produit hybride
24:32entre les obligations et les actions
24:33répond bien aux caractéristiques du moment,
24:37aux incertitudes du moment.
24:38C'est un peu le meilleur des deux mondes.
24:40C'est-à-dire qu'avec la composante obligataire,
24:43on va s'assurer une forme de plancher,
24:46de coussin à la baisse du titre
24:48qui est rendu possible par les coupons,
24:51par le fait que, in fine,
24:52si tout se passe bien,
24:53vous avez un remboursement au pair,
24:54en numéraire,
24:55si vous n'exercez pas la conversion.
24:57On n'est pas obligé d'exercer.
24:58On n'est pas du tout obligé d'exercer.
25:00On a la liberté tout au long de l'obligation
25:02de convertir en action,
25:04en fonction bien sûr de l'opportunité
25:06de le faire ou pas.
25:08Et puis, vous avez le potentiel de l'action.
25:10Donc, on voit bien, on est sur des marchés
25:11qui sont aujourd'hui très volatiles.
25:12Ça veut dire que la volatilité,
25:14c'est aussi un moteur de performance
25:15pour les obligations convertibles.
25:17Plus il y a de volatilité,
25:18plus elle est valorisée,
25:19l'option action du titre convertible.
25:22Est-ce qu'investir dans une obligation convertible
25:24aujourd'hui, ça veut dire
25:25qu'on profite du moment obligataire aujourd'hui
25:28et on se dit si demain,
25:29il y a potentiellement la réalisation
25:32de mon scénario sur les actions,
25:33hop, je convertis, c'est ça ?
25:34On peut convertir à tout moment ?
25:35On peut convertir à tout moment.
25:36Il faut bien analyser la documentation
25:38de ce titre-là
25:39puisque c'est un contrat obligataire
25:40et il présente tous des caractéristiques différentes.
25:43Donc, il faut les analyser.
25:44Mais vous avez raison,
25:45l'idée, c'est de se dire
25:46potentiellement, je peux avoir
25:48un potentiel d'appréciation
25:49qui quelque part est illimité
25:50puisque plus je me rapproche
25:52du cours de conversion
25:53qui a été défini à l'émission,
25:56au lancement de titres obligataires,
25:58plus je vais être sensible
25:59à l'évolution de ce cours action.
26:02D'accord.
26:02Ça veut dire qu'on achète une obligation
26:04avec la possibilité de la convertir en action
26:06mais on définit un scénario au départ, c'est ça ?
26:09C'est-à-dire que chaque investisseur
26:10va définir un petit peu
26:12quelle est sa stratégie
26:12vis-à-vis du titre qu'il achète.
26:15Mais il n'y a pas de déclenchement automatique ?
26:17Il n'y a pas de déclenchement automatique en fait
26:19sauf parce que les metteurs vous disent
26:21ben voilà, moi je vous propose
26:22de convertir, de racheter, de rembourser.
26:25Ça, ce qui est toujours possible.
26:26Mais du point de vue de l'investisseur,
26:28c'est à lui de décider,
26:29en fonction de son timing d'investissement,
26:31des conditions de marché,
26:33de l'intérêt ou pas,
26:34de poursuivre à porter cette obligation
26:36convertible, je comprends, oui.
26:37Il y a eu des situations où, si vous voulez,
26:39notamment dans le secteur de la défense,
26:41qui est un secteur qui a extrêmement bien performé,
26:43on connaît les raisons,
26:45vous avez des obligations convertibles
26:47de ce secteur-là pour certaines sociétés
26:48qui aujourd'hui ont un profil totalement action.
26:51Ça veut dire que vous avez une réplication
26:53quasiment à 100% du comportement de l'action.
26:57Donc, il faut savoir si c'est ce que vous voulez ou pas.
27:00Est-ce qu'à ce moment-là,
27:00vous avez réalisé un très beau potentiel d'appréciation ?
27:03Peut-être qu'il faut céder votre titre, faire autre chose.
27:06Donc, il faut se poser beaucoup de questions
27:08qui dépendent un petit peu du profil de l'obligation convertible.
27:12Un profil action, un profil crédit ou un profil intermédiaire.
27:15Et alors, très rapidement, pour finir,
27:17Alexandre Péricard, selon vous, c'est délaissé actuellement,
27:19mais ça correspond à la situation de marché ?
27:22Ça correspond à la situation de marché, tout à fait.
27:24Je pense que les investisseurs ont été un petit peu refroidis
27:26par le comportement de cette classe d'actifs,
27:27notamment en 2022, quand on a pris tout le mouvement
27:31d'hausses de taux qui était très rapide et très violent.
27:33Donc, ce véhicule-là n'a pas joué le rôle
27:35que les investisseurs attendaient de lui de coussin obligataire.
27:39Mais en 2023 et en 2024,
27:41on a eu des performances tout à fait honorables
27:42sur ce compartiment.
27:43Et on le voit, sur 2025,
27:45il résiste bien aux phases de tensions sur le marché.
27:49Merci beaucoup, Alexandre Péricard.
27:50Je rappelle que vous êtes directeur général d'UZS Gestion.
27:52Merci beaucoup.
27:53Merci.
27:53Et quant à nous, on se retrouve très vite sur Bsmart4Change.
27:56Bsmart4Change.
27:57Merci.
27:58Merci.
27:59Merci.
28:00Merci.
28:01Merci.
28:02Merci.
28:03Merci.
28:04Merci.

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