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Jeudi 1 mai 2025, retrouvez Solène Garcin Charcosset (Directrice conseil ESG/Carbone, Tennaxia), Mouloud Medjkoune (Directeur commercial, SULO), Hubert Baya Toda (Fondateur et président, LEAKMITED) et Philippine Moiroud (Manager Impact et durabilité, Bartle) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.

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00:00Générique
00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de celles et ceux qui font de la transformation environnementale et sociétale un axe fort de leur stratégie.
00:16Et voici le sommaire. Mon invité c'est Mouloud Mechkoun, directeur commercial de Sulo France.
00:21On fera le bilan 16 mois après l'entrée en vigueur de la loi sur le tri obligatoire des déchets organiques.
00:26On verra si le compost est entré dans le mœurs. Dans notre débat, on va analyser les conséquences de la directive Omnibus qui réduit l'ambition européenne en matière de transition environnementale.
00:36On verra ce qu'il reste du Green Deal et notamment du bilan extra financier.
00:40Et puis dans notre rubrique Startup, vous découvrirez l'ICMIT et ses solutions d'intelligence artificielle pour améliorer les performances des réseaux d'eau des collectivités.
00:52Voilà, trois thèmes, 30 minutes pour les développer. C'est parti !
00:56L'invité de Smart Impact c'est Mouloud Mechkoun, bonjour.
01:04Bonjour.
01:05Bienvenue, vous êtes directeur commercial chez Sulo, un leader européen de la gestion durable des déchets.
01:11Tiens, on va commencer par une question de présentation. Quels sont les métiers, l'activité de Sulo ?
01:15Alors bonjour. Alors l'activité de Sulo, en fait nous sommes pionniers du tri à la source et nous accompagnons en fait les collectivités et les entreprises depuis maintenant plus d'un siècle, depuis 1892.
01:27Et en fait nous sommes un fabricant de contenants qui vont du bac roulant jusqu'à des points d'apport volontaire pour pouvoir permettre aux collectivités de collecter ces déchets et pouvoir les traiter, les recycler ou les valoriser.
01:44Donc plus d'un siècle d'existence, 120-130 ans. Elle est née où cette entreprise ?
01:50Alors elle est née en France puisque c'est une famille lyonnaise qui a créé cette entreprise et qui aujourd'hui est devenue Sulo puisque auparavant c'était Plasticomium.
02:00Et depuis maintenant 5 ans, nous accompagnons les collectivités. Nous sommes à peu plus de 1000 collaborateurs en France, à peu près 200 millions d'euros de chiffre d'affaires et dans le monde nous sommes à peu près 2500 dans 24 pays pour 630 millions d'euros de chiffre d'affaires.
02:19Avec donc, on va revenir en France, cette loi qui a changé, qui est rentrée en vigueur il y a 16 mois sur le tri à la source des biodéchets qui devenait obligatoire.
02:29Quel bilan vous en faites aujourd'hui ? Où en sont les collectivités ?
02:33Alors écoutez, nous avons fait, Sulo, une étude avec l'opinion de Neuillet en fin d'année 2024 qui nous permet en fait de constater quoi ?
02:41De constater qu'en fait plus de 60% des citoyens sont équipés de contenants qui leur permettent de faire le tri à la source des...
02:49Oui, c'est ça. Il y a 60% des Français qui déclarent avoir accès à une solution de tri.
02:53Exactement, c'est ça. Mais on se rend compte qu'en fait que sur ces 60%, il y a une disparité en fait au niveau régional qui s'explique notamment par rapport à des collectivités qui ont déjà commencé à mettre ce tri des déchets sans attendre la loi.
03:07Voilà. Et puis donc elles sont en avance. Et puis d'autres collectivités qui, elles, ont attendu jusqu'au 1er janvier 2024 pour commencer à mettre à disposition des contenants.
03:16Malheureusement, ce qu'on constate, nous, depuis un an, puisque Sulo, nous sommes leaders, nous sommes fournisseurs de rang 1 auprès des collectivités, nous travaillons avec plus de 40 millions d'habitants,
03:27nous constatons qu'en fait seulement 10% en fait sont collectés. Ce qui veut dire qu'en fait pour 60% qui sont équipés, 10% sont récupérés.
03:35Il y a énormément de progrès à faire encore.
03:37Exactement, énormément de progrès. Et ce qu'on constate, c'est qu'il y a un levier de performance à mettre en œuvre.
03:46Et on le constate par exemple, nous avons fait dans le cadre d'une distribution de contenants auprès de notamment la ville d'Agin, une distribution de 30 000 bacs.
03:55Et pour nous, ce qui nous semble important, c'est de pouvoir sensibiliser l'ensemble des UGAG.
04:00Et donc, qu'est-ce qu'on fait ? On fait du porte-à-porte. Et on explique en fait à chaque foyer comment faire le tri.
04:06Alors, parce que ça, ça va illustrer ce que vous dites. Cet autre chiffre résultat de l'étude d'OpinionWay, 40% de la population qui reste encore sans solution,
04:1627% des personnes interrogées qui déclarent n'avoir reçu à ce jour aucune sensibilisation au sujet du tri des biodéchets.
04:25Donc, on est au cœur de ce que vous nous racontez. C'est-à-dire qu'il y a des collectivités qui éventuellement ont passé le cap,
04:33mais qui n'ont pas vraiment informé leurs habitants ?
04:36Exactement. En fait, ce qui se passe, c'est que par rapport à cette obligation qui était de mettre à disposition des solutions pour l'usager,
04:42les collectivités ont commencé à le faire. D'autres, pas encore, puisque 4 Français sur 10, en fait, n'ont pas de solution.
04:50Et donc, ça veut dire qu'il y a encore des collectivités qui sont très en retard.
04:53Donc, il y a un, ces collectivités qui sont en retard. Et deux, on se rend compte que ce n'est pas suffisant.
04:58C'est-à-dire qu'au-delà de distribuer des contenants, il est nécessaire d'expliquer comment, en fait, faire le tri des biodéchets,
05:07qui, en plus, est une ressource qui est valorisée. Puisqu'on peut faire du compost ou nous pouvons faire aussi du biogaz.
05:14Bien sûr.
05:15Et c'est quelque chose...
05:16Oui, il y a toute une chaîne de valeur derrière.
05:17Exactement. Il y a une chaîne de valeur. Et en fait, c'est un vrai investissement pour la collectivité,
05:22puisque derrière, elle perçoit des recettes, en fait. Elle perçoit des recettes du fait de valoriser ces déchets.
05:27Ce n'est pas si compliqué. Enfin, moi, j'ai reçu une petite poubelle. Alors moi, je le mets ensuite dans une poubelle plus grande, en bas de chez moi.
05:37Et c'est pris par des camions. Franchement, j'ai une petite feuille sur mon frigo qui me rappelle ce que je peux mettre dans la poubelle.
05:44Ce n'est pas si compliqué.
05:45Alors, ce n'est pas si compliqué, puisque peut-être que vous êtes très sensibilisé...
05:49Un petit peu avec l'émission ici, c'est sûr.
05:51À l'environnement, mais il faut imaginer que toute la population ne l'est pas forcément.
05:55Et d'où la nécessité, en fait, d'expliquer, puisqu'on voit bien que malgré les publicités,
06:01malgré la communication qui en est faite par les collectivités ou même les médias,
06:05on se rend compte que ce n'est pas suffisant.
06:06D'ailleurs, si on regarde chacun dans notre foyer, nous ne faisons pas...
06:10Ah, on est plus ou moins efficace.
06:12Donc, ça montre bien qu'il y a quand même des choses à faire sur ce sujet.
06:16Ça peut même être une petite source de conflit familial.
06:20Mais bon, on n'est pas là pour parler de ça.
06:22Qu'est-ce que vous proposez aux collectivités ?
06:24C'est des conteneurs ? C'est quoi ?
06:25Alors, ce qu'on propose pour les collectivités, bien sûr, c'est les contenants.
06:29Les contenants pour pouvoir y mettre et accueillir ces déchets.
06:32Mais ça va beaucoup plus loin, puisque nous proposons aussi des solutions.
06:35Solutions digitales dans lesquelles nous pouvons aussi mettre des puces.
06:37Nous pouvons mettre un peu de digital et rendre la poubelle plus intelligente.
06:44Et ce qui permet aussi, par exemple, d'équiper les camions qui viennent collecter ces bacs
06:49pour récolter un certain nombre d'informations.
06:51Et on va jusqu'à analyser ces données qui nous permettent d'améliorer le tri dans les collectivités.
07:00Il y a différentes options.
07:01Il y a aussi des options où ce sont les citoyens qui vont avec leur sac ou leur poubelle
07:08dans des conteneurs qui sont au coin de la rue.
07:10Est-ce qu'il y en a une qui est plus efficace que l'autre ?
07:12Alors, je vous dirais qu'en fait, il n'y en a pas une plus efficace que l'autre.
07:16Par contre, il y a une vraie complémentarité.
07:19C'est-à-dire que vous avez des collectivités,
07:21puisque nous travaillons aussi bien avec des collectivités en rural ou des collectivités urbaines.
07:25Nous avons soit du porte-à-porte, donc c'est le bac que vous avez chez vous,
07:28notamment si vous êtes en pavillonnaire, mais ça peut être aussi un bac beaucoup plus grand
07:32quand vous êtes dans du collectif.
07:33Et puis, nous avons ce qu'on appelle des points d'apport volontaire
07:35qui sont en général en bas d'immeubles ou sur l'espace public.
07:40Et là, effectivement, ça demande que l'usager se déplace pour apporter ces déchets.
07:45Et nous avons aussi des composteurs, des composteurs domestiques,
07:48où là, c'est chez vous et vous faites vous-même le tri.
07:52Est-ce qu'il faut aller jusqu'à une forme d'incitation,
07:54c'est-à-dire de récompense si on trie bien ces déchets ?
07:57Parce que c'est vrai qu'il y a des collectivités locales
07:59qui ont mis en place des systèmes comme ça,
08:01où en fonction du poids de ces déchets ultimes,
08:06on va plus ou moins payer le coût de la récupération des poubelles.
08:13Donc, est-ce qu'il faut aller jusqu'à l'incitation ?
08:14Alors, l'incitation, oui, elle existe déjà dans certaines collectivités.
08:18Et on voit bien, en fait, que c'est un des leviers
08:21qui pourraient permettre d'accélérer et d'améliorer le tri.
08:24Ce qui semble être important pour la collectivité,
08:27c'est déjà de pouvoir mettre à disposition les contenants
08:30qui leur permettent d'éviter de mettre dans le bac d'ordures ménagères
08:33et donc de proposer des solutions pour trier au maximum.
08:36Donc, trier les emballages, trier le verre, trier les cartons,
08:39trier maintenant les déchets alimentaires.
08:41Et à l'issue de ça, effectivement, le dernier levier,
08:45ça reste ce qu'on appelle la tarification incitative.
08:47C'est le mot que je cherchais, heureusement que vous êtes là.
08:51D'ailleurs, Silo propose aussi ses solutions auprès des collectivités.
08:56Aujourd'hui, seulement 7 millions d'habitants
08:59sont soumis à la tarification incitative,
09:01ce qui reste faible.
09:03Et l'objectif d'ici 2030, c'est de doubler cette mise en place.
09:08Pour les collectivités locales, vous avez commencé à l'évoquer,
09:11mais je veux bien qu'on rentre dans le détail.
09:12Qu'est-ce que ça rapporte pour le budget de la collectivité
09:17de mettre en place un tri sélectif, en l'occurrence des biodéchets, efficace ?
09:22Alors, déjà, le premier, c'est un coût d'évitement,
09:24puisque le fait de ne pas mettre vos déchets alimentaires
09:27dans votre bac d'ordures ménagères,
09:28c'est-à-dire que ces déchets ne sont pas incinérés.
09:30Donc, vous avez un coût évité par rapport à ce tonnage,
09:34en sachant que les déchets alimentaires sont composés à 80% d'eau.
09:37C'est-à-dire, quand même, on est en train d'incinérer de la matière
09:41qui est essentiellement composée d'eau.
09:43Donc, ça, c'est le premier point.
09:44C'est des coûts évités.
09:45Et le deuxième, c'est qu'en fait, le fait de valoriser ces déchets alimentaires,
09:50eh bien, vous percevez une subvention, une recette pour la collectivité.
09:55Donc, votre geste qui est individuel devient collectif,
09:58ce qui permet à la collectivité de récupérer de l'argent
10:03pour pouvoir financer ce système de collecte des déchets alimentaires.
10:07Oui. Parce que la loi oblige les municipalités
10:11à valoriser une part importante des déchets produits sur la commune, c'est ça ?
10:16Exactement. Donc, par exemple, si je prends l'exemple d'Agin,
10:19en mettant en place cette gestion des déchets alimentaires,
10:23en fait, ça a un effet vertueux,
10:25puisque à partir du moment où vous allez jusqu'à valoriser,
10:30à trier vos biodéchets, en fait, vous faites aussi la même chose
10:33pour le tri des emballages, du verre.
10:35Et donc, en fait, ça a un effet vraiment vertueux.
10:38Merci beaucoup, Mouloud Mechkoun, et à bientôt sur BeSmart4Change.
10:41On passe tout de suite à notre débat.
10:43Question majeure au niveau européen.
10:45Que reste-t-il du Green Deal, du pacte vert ?
10:48Le débat de ce Smart Impact.
10:55Que reste-t-il du pacte vert, du Green Deal
10:58et de certaines des directives majeures de ces dernières années ?
11:01On en débat avec Solène Garcin-Charcosset.
11:03Bonjour.
11:03Bonjour.
11:04Bienvenue.
11:04Vous êtes directrice conseil ESG Carbone chez Tenaxia.
11:08Et Philippine Moiroux, bonjour.
11:10Bonjour.
11:10Manager impact et durabilité chez Bartel.
11:13Petite question de présentation pour démarrer.
11:15Tenaxia, plateforme de pilotage des actions de durabilité, c'est ça ?
11:19Exactement.
11:20Exactement.
11:20On est éditeur de logiciels et cabinet de conseil sur les sujets HSE et RSE.
11:25Et effectivement, sur le sujet de la durabilité,
11:28on a un logiciel qui permet d'aller collecter,
11:30consomider, piloter les données extra-financières
11:32et les prestations de conseil qui vont autour,
11:35qui permettent d'identifier les sujets
11:37sur lesquels on va piloter les informations
11:40et puis aller jusqu'à la valorisation des informations
11:43à travers des rapports volontaires ou réglementaires
11:46comme la CSRD par exemple.
11:47Comme la CSRD ou la CS3D.
11:51Chez Bartel, cabinet de conseil en management,
11:53c'est devenu, je ne sais pas, le thème récurrent, majeur.
11:57C'est la CSRD, CS3D depuis quelques années ?
12:01Oui, effectivement.
12:02Alors, nous, on n'est pas spécialisés uniquement sur l'impact et la durabilité,
12:06mais on a une grosse activité sur cette partie-là.
12:09Et effectivement, c'est devenu un gros sujet
12:10parce que, alors, à la fois, ça concerne beaucoup d'entreprises,
12:13que ça concernait ou concernera.
12:16Et aussi parce qu'en fait, ça permet de structurer beaucoup les approches
12:20et on s'en sert pour pouvoir approcher les autres sujets d'impact et de durabilité,
12:25notamment via la double matérialité
12:27qui permet, au-delà de la mise en conformité,
12:30justement d'aller structurer des stratégies RSE de façon plus globale.
12:33Je vais vous poser la même question à toutes les deux.
12:35Je commence avec vous.
12:35Est-ce que c'est passé de mode, les enjeux de RSE ?
12:39Alors, bon, évidemment, la réponse simple, ce sera non.
12:43Je pense que ce qui est passé de mode, c'est le côté très communiquant
12:47et c'est un petit peu la vision très globale.
12:51Le fait de s'engager de façon globale pour une entreprise,
12:53aujourd'hui, c'est plus suffisant.
12:55Donc là, on se confronte avec à la fois des entreprises
12:58qui sont de plus en plus expertes,
13:00qui sont structurées en interne aussi,
13:02avec des équipes qui se forment
13:03et qui ont connaissance de leurs enjeux.
13:06On ne parle plus vraiment d'impact et de durabilité
13:08de façon très large ou de RSE de façon très large.
13:11On va parler des sujets dedans.
13:13Ça va être les sujets sociaux, avec la diversité,
13:15avec la chaîne de valeur.
13:16Ça va être les sujets environnementaux.
13:18Et derrière, c'est justement les matières premières,
13:21la durabilité, recyclabilité,
13:24les bilans carbone, évidemment, mais bien au-delà.
13:27Donc la RSE au sens large,
13:28ce n'est plus tellement un tout
13:30et on va aller s'intéresser davantage aux détails.
13:33Oui, ma question était volontairement provocatrice
13:35parce qu'évidemment que ce n'est pas une mode,
13:37mais c'est une petite musique qu'on entend quand même un petit peu.
13:39Est-ce que vous l'entendez aussi ?
13:41Oui, on l'entend, mais en même temps,
13:43le terme RSE est un peu passé de mode,
13:45mais le fond, par contre, pas du tout.
13:48Et on le voit d'ailleurs.
13:49Aujourd'hui, les entreprises, en fait,
13:50les plus résilientes,
13:51c'est celles qui ont quand même pris en main ces sujets.
13:53Et ce qu'on voit aussi, c'est qu'avant,
13:56il y avait des convictions personnelles.
13:57Maintenant, il y a des questions de compétitivité derrière.
13:59Et on le voit, aujourd'hui, les banques, les investisseurs,
14:03s'intéressent énormément à ce sujet.
14:04Et ce n'est pas pour rien.
14:06Ce n'est pas parce que c'est une mode.
14:07C'est vraiment parce que ça a un sens pour les entreprises
14:09et ça a un sens pour ces investisseurs et ces financeurs.
14:12Oui, mais il y avait aussi, chez certaines entreprises,
14:16on ne va pas généraliser, ce sentiment que,
14:18et là, on va rentrer dans le détail de cette directive Omnibus
14:21qui revient sur la CSRD et la CS3D,
14:24le sentiment qu'on les mettait face à un défi trop compliqué à relever,
14:28une espèce d'usine à gaz, les 800 pages, etc.
14:31J'ai reçu suffisamment de chefs d'entreprise ici
14:34ou de cadres dirigeants et dirigeantes pour le savoir.
14:38Il y a une petite part de vérité là-dedans.
14:40Est-ce que la réglementation européenne telle qu'elle existait,
14:44puis on va revenir sur ce qui se passe maintenant,
14:46n'était pas trop compliquée ?
14:48Ce qui était compliqué, je pense,
14:49c'est que c'était finalement le même niveau demandé
14:51à des entreprises du CAC 40
14:53ou à des entreprises beaucoup plus petites.
14:56Il y avait une question, en fait,
14:58en termes de définition des entreprises soumises.
15:00Nous, on a des clients, ils sont 50,
15:03mais comme ils dépassaient des seuils financiers,
15:05ils avaient les mêmes obligations,
15:06ils avaient la même méthodologie à mettre en place
15:07qu'une entreprise du CAC 40.
15:09Donc, effectivement, pour ces plus petites entreprises,
15:12il y avait un décalage
15:13et c'était forcément un peu complexe à mettre en place.
15:17On a vu les premiers rapports sortir,
15:18c'est plutôt des grandes entreprises.
15:20Les rapports sont très intéressants aujourd'hui
15:21et on voit que ça les a vraiment poussés à avancer.
15:24Donc, la difficulté pour moi,
15:25c'était plutôt d'avoir le même niveau d'informations à publier
15:28et la même méthodologie à mettre en place
15:30entre une grande entreprise et une petite entreprise.
15:33Donc, à mon sens, la simplification était la bienvenue
15:36pour des entreprises plus petites,
15:38justement pour les accompagner un peu plus.
15:40Des normes sectorielles auraient été les bienvenues.
15:42C'est pareil, elles sont supprimées pour les aider aussi.
15:45Mais la CSRD, l'objectif final était très intéressant.
15:50Oui, il reste très intéressant.
15:51Mais les parlementaires européens ont voté le report de deux ans de la CSRD
15:56et d'une année de la CSRD sur, on va dire,
16:00le devoir de vigilance pour simplifier.
16:02Bon, comment je peux dire ça ?
16:06C'est aux électeurs qui s'adressent en faisant ça,
16:08les parlementaires européens,
16:09ceux qui les ont élus au mois de juin dernier
16:12ou c'est aux chefs d'entreprise qui disaient
16:13que c'est trop compliqué ?
16:15Je pense que de toute façon, c'est un petit peu les deux
16:18et c'est le sujet qui émerge en ce moment.
16:20Il y a des ONG aussi qui ont justement...
16:23Qui ont décidé d'attaquer la Commission européenne.
16:25Ce sujet, parce que ça avait été fait très rapidement.
16:28Effectivement, c'est arrivé au même moment
16:30que le renouvellement du mandat d'Ursula von der Leyen aussi.
16:35Donc forcément, il y a des sujets politiques
16:37et des sujets de lobby, évidemment.
16:41Ces ONG-là, justement, elles disent que c'est vraiment
16:43en faveur des entreprises, des secteurs, on va dire, à impact.
16:47Mais il faut aussi tenir compte du vote des électeurs
16:49qui ont moins voté pour les listes vertes qu'il y a cinq ans,
16:52qui ont plus voté pour des listes d'extrême droite
16:54ou les îles de droite qui portaient une promesse de coup de frein.
16:58Oui, effectivement.
16:59Et de toute façon, c'est pour ça qu'on a justement
17:01cette organisation au niveau de l'Europe.
17:05Et c'est ce qu'on constate quand on a tous les débats
17:07au niveau du Parlement européen
17:09et avec les eurodéputés, notamment en ce moment même.
17:12Donc oui, effectivement, ça reflète les orientations des électeurs.
17:17Et c'est pour ça qu'on tire aussi dans le sens d'une simplification.
17:21Après, il y a aussi une nécessité de donner une vision long terme
17:26et d'être dans la ligne de ce à quoi on s'est engagé.
17:29C'est ce que j'allais vous demander.
17:30Parce que pour les entreprises, il n'y a rien de pire
17:32que le changement de cap ou le stop and go.
17:36Exactement. Et c'est un petit peu le problème.
17:38C'est qu'aujourd'hui, on s'est inscrit quand même
17:40dans un Green Deal qui est extrêmement ambitieux.
17:43On s'est donné une vision à 2050
17:45d'être un continent neutre pour le climat d'ici 2050.
17:51Et là, on est sur des discussions.
17:52Mais c'est le cas pour d'autres réglementations.
17:55Évidemment, les allégations vertes,
17:56c'est aussi des sujets qui sont en train d'être discutés.
17:59Globalement, on est en train justement de tâtonner
18:01et même de questionner notre objectif long terme.
18:05Et c'est deux choses différentes
18:07entre discuter des modalités,
18:09effectivement simplifiées
18:10pour que les plus petites entreprises puissent suivre
18:12et discuter justement de notre ambition
18:14et nos objectifs de façon très long terme.
18:17Est-ce que, Solène Garcin-Charcosse,
18:19il n'y a pas une forme d'échec collectif,
18:23médias y compris, depuis 2019 ?
18:25Puisque 2019, c'était l'élection qui a abouti
18:27à un Parlement qui a voté un Green Deal ambitieux.
18:31Et puis là, on est dans ce retour en arrière.
18:33Qu'est-ce qu'on a loupé sur l'acceptabilité
18:36ou l'accompagnement des citoyens
18:40dans le virage environnemental et sociétal ?
18:42Alors effectivement, oui.
18:43Aujourd'hui, je lisais encore ce matin une étude
18:45qui montrait que les jeunes sont très engagés,
18:48mais jusqu'à leur porte de ce qu'ils font eux-mêmes.
18:51Et donc, globalement, tout le monde compte sur les autres.
18:54C'est vrai qu'il y a sans doute un besoin encore fort d'accompagnement,
18:58de faire comprendre que chacun a sa part à jouer.
19:02Les entreprises, certes, l'État, certes,
19:03mais aussi l'individu doit aussi avancer.
19:07Et je pense qu'on le voit,
19:10quand les personnes sont vraiment sensibilisées,
19:12formées à ces sujets,
19:14en fait, il y a vraiment une prise de conscience
19:16beaucoup plus importante
19:17et une volonté plus importante d'avancer et de changer.
19:20Donc, il y a un sujet encore de sensibilisation et de formation.
19:25Mais est-ce que vous, vous voyez chez vos clients
19:28des entreprises qui disent
19:30« Bon, ben finalement, on ne prend pas le virage. »
19:33Vous voyez ce que je veux dire ?
19:34On réfléchissait à un changement de stratégie,
19:36bon, il y a moins d'urgence, on n'y va pas,
19:37alors que l'urgence climatique, environnementale est toujours là.
19:40Et je dirais l'urgence aussi pour leur compétitivité, en fait.
19:44C'est pour ça.
19:45Si vous rentrez ça dans la feuille de route,
19:48j'imagine que la réflexion n'est plus la même.
19:50Mais est-ce qu'il y a quand même cette tentation du coup de frein ?
19:54Vous voyez ce que je veux dire ?
19:55Alors, certains mettent effectivement en pause,
19:57surtout en se demandant,
19:58parce qu'ils sont dans l'incertitude,
20:00est-ce que je vais être soumis, pas soumis ?
20:01Plutôt en se demandant,
20:02finalement, est-ce que j'y vais maintenant,
20:04j'y vais plus tard, comment j'y vais ?
20:06Est-ce que j'y vais selon la réglementation,
20:07parce que demain, en fait, je vais être soumis ?
20:09Est-ce que j'attends de voir, justement,
20:11si je vais être soumis ou pas à la réglementation ?
20:13Nous, c'est ce qu'on leur conseille chez Tenaxia,
20:15c'est plutôt de mettre en place déjà une démarche volontaire,
20:17d'avancer sur les sujets,
20:19pour être, s'ils sont soumis finalement,
20:21prêts, avec quelques ajustements peut-être,
20:24mais au moins d'avoir avancé sur les sujets.
20:25On a des clients qui continuent bien évidemment à y aller,
20:28parce qu'ils ont bien compris
20:29qu'il y a cet enjeu de compétitivité,
20:31et les demandes des parties prenantes,
20:33investisseurs dont on parlait,
20:34mais talents, clients aussi.
20:36Donc, en fait, voilà,
20:38on va dire que c'est une minorité,
20:39ceux qui mettent vraiment en pause,
20:41voire qui arrêtent complètement.
20:42Est-ce que le Green Deal,
20:44il est simplement reporté,
20:46ou alors vous le jugez, vous,
20:47moins ambitieux aujourd'hui ?
20:50Alors, à date,
20:52je pense que c'est compliqué à dire,
20:53mais oui, il y a un vrai sujet.
20:55Il y a eu le même sujet
20:56sur le pacte pour l'industrie verte aussi.
20:59Donc, on voit que les objectifs long terme,
21:02ils sont difficiles à atteindre,
21:03et on voit qu'on commence à se brouiller
21:06un petit peu, on va dire, les pistes,
21:09à opposer, justement, la compétitivité,
21:12que ce soit entre les entreprises,
21:14en lien avec le rapport Draghi, justement,
21:16et au niveau mondial,
21:17avec les autres pays,
21:18autres continents,
21:20versus, justement, la transition.
21:22Alors que l'optique initiale de l'Europe,
21:24c'était quand même d'en faire une force
21:26de cette transition-là,
21:27et de l'utiliser.
21:27De devenir le continent le mieux-disant.
21:29C'est ça, c'est-à-dire que, finalement,
21:31en tout cas, de mon point de vue,
21:32j'ai l'impression qu'on perd cet axe
21:34qu'on s'était donné,
21:36cet axe de travail d'aller
21:37et d'engager la transition, pardon,
21:40pour permettre, justement,
21:42à l'Europe d'être un continent fort
21:44et qui va permettre de driver
21:45les transformations à l'échelle
21:47un petit peu plus mondiale.
21:48Avec des États-Unis
21:49qui appuient très clairement sur le frein,
21:52on ne sait pas pour combien de temps,
21:53mais en tout cas, au moins pour deux ans,
21:55est-ce qu'au contraire,
21:56ce ne serait pas le moment
21:57pour l'Europe d'accélérer ?
21:58Alors, à mon sens,
22:00si, ce serait le moment
22:00pour l'Europe d'accélérer,
22:01d'autant plus que même la Chine,
22:03en fait, a mis en place récemment
22:05une obligation calquée sur la CSR,
22:08et très clairement,
22:08avec l'analyse de double matérialité,
22:11avec des normes de publication
22:13calquées sur les nôtres.
22:14Donc, en fait, si nous, on fait un stop,
22:16la Chine va prendre le lead, en fait.
22:18Donc, ce ne sera pas les États-Unis
22:19sur ce sujet, clairement,
22:20en tout cas à court terme.
22:21Donc, maintenant, l'Europe a le choix
22:23entre est-ce qu'elle continue
22:24d'avoir son avancée historique
22:25ou est-ce qu'elle laisse la main
22:26à la Chine ?
22:27Et, effectivement,
22:28je pense que ce serait très dommage
22:30sur ce sujet
22:31de laisser la main, encore une fois,
22:33à la Chine.
22:34Donc, autant essayer d'y aller.
22:37Merci beaucoup à toutes les deux
22:39et à bientôt sur Be Smart for Change.
22:41On passe tout de suite
22:41à notre rubrique Startup.
22:49Smart Ideas avec Hubert Bayatoda.
22:51Bonjour.
22:52Bonjour.
22:52Bienvenue.
22:53Vous êtes le fondateur
22:53de Leak Meated, créé en 2019.
22:55Avec quelle idée ?
22:56Racontez-moi.
22:57L'idée, c'est un peu mon histoire personnelle.
23:00Moi, je suis issu du Cameroun
23:02et j'ai vécu pas mal de problématiques d'eau.
23:05Quand j'étais tout petit,
23:05on a aménagé d'une résidence
23:07qui n'avait pas de problème.
23:08Et au fil du temps,
23:09on avait des problèmes d'eau
23:10et je me suis toujours intéressé à cela.
23:12Et une fois que je suis venu en France,
23:13je me suis rendu compte
23:14que ce n'était pas un problème
23:15de pays du Sud ou de pays du Nord.
23:16C'était un problème global.
23:17Gérer des réseaux d'eau,
23:18c'est très compliqué.
23:18Les réseaux sont très grands.
23:20Le réseau français fait 1 million de kilomètres.
23:22Donc, trouver une fuite,
23:22c'est un peu chercher une aiguille
23:24dans une botte de foin.
23:25Et donc, avec mon parcours en mathématiques,
23:28je me suis dit qu'il était peut-être possible
23:29de réduire ces distances-là,
23:30de trouver un moyen,
23:31grâce à l'intelligence artificielle,
23:33de prioriser les zones d'intervention.
23:34Et c'est comme ça que Leak Meated a été créé
23:36au sein d'un incubateur il y a maintenant 6 ans.
23:39Mais alors, comment ça marche ?
23:40Comment vous aidez les collectivités
23:42à détecter les fuites ?
23:44Concrètement, on est parti d'un algorithme
23:47qui est capable de prioriser les zones d'intervention
23:49en se basant sur trois grandes catégories de variables.
23:52Des variables externes,
23:52c'est-à-dire une canalisation
23:54qui, sur un passage à fort trafic
23:56ou dans une impasse,
23:57n'aura pas le même impact,
23:58n'aura pas la même fragilité.
23:59Une canalisation qui est dans un matériau spécifique
24:02n'aura pas la même fragilité.
24:03Donc, on a une centaine de paramètres,
24:05une base de données qui compte maintenant
24:06près de 1 million de kilomètres de réseau.
24:08Et avec ça, on est capable de prédire
24:09et de savoir comment prioriser
24:10les endroits où intervenir.
24:12Donc ça, c'était vraiment l'algorithme de base.
24:14Mais après, il fallait construire une offre
24:15parce que les collectivités n'achètent pas
24:16l'intelligence artificielle,
24:17elles achètent quelque chose de très concret.
24:18Donc, ce qu'on leur a proposé,
24:19c'est ce qu'on appelle le Sprint
24:20qui est en réalité une offre
24:22de recherche de fuite
24:24rémunérée à la performance.
24:26Concrètement, on dit à la collectivité
24:27si on ne baisse pas vos pertes de moins 20%,
24:28vous ne nous payez pas.
24:29Donc, c'est comme ça que nous,
24:30on utilise l'intelligence artificielle
24:31pour être beaucoup plus efficace,
24:32beaucoup plus précis.
24:33Et on leur dit tout simplement
24:34vous pouvez nous faire confiance
24:35parce que dans tous les cas,
24:37au pire, ça marche.
24:38Vous n'avez rien à perdre.
24:38Oui.
24:39Et alors, vous réussissez à faire
24:40des économies d'eau
24:41de quel niveau ?
24:44Les économies sont assez importantes.
24:45Nous travaillons en général
24:46sur des réseaux
24:49qui vont faire 100, 200, 300 kilomètres,
24:51ce qui représente un tiers
24:52du réseau d'une ville en général.
24:54Parce qu'il faut le dire,
24:55ce n'est pas tout le réseau
24:56qui est fluide en même temps.
24:57Les collectivités,
24:58elles suivent de manière attentive
25:00les débits qui y passent
25:01et nous confient des zones
25:02qui sont fragiles.
25:04Et nous, on réussit à réduire
25:05en général de 30 à 40%,
25:07voire 70%.
25:08On a travaillé dans plusieurs villes.
25:09Généralement, c'est des villes
25:10de taille intermédiaire
25:11ou des petites villes
25:12et on réussit à réduire
25:13de plus de 30 à 40%.
25:14Ça représente la consommation
25:15parfois de 2 000 abonnés
25:17dans la ville.
25:18Et alors, vous avez fait économiser
25:19combien d'eau dans le monde
25:20depuis que vous existez ?
25:21Pour vous donner un chiffre
25:22qui va vous parler,
25:23c'est l'équivalent
25:23de la ville de Bordeaux,
25:24par exemple.
25:25Donc, la consommation annuelle
25:26de la ville de Bordeaux,
25:26près de 8 millions de mètres cubes
25:29qui ont été économisés,
25:31c'est comme si la ville de Bordeaux,
25:32on avait complètement réduit
25:35ça.
25:358 millions de mètres cubes,
25:37on va voir ce chiffre s'afficher.
25:39Mais comment vous le calculez ?
25:41On a l'avantage d'avoir
25:42une proposition qui est basée
25:43sur la performance.
25:44Ce qui fait qu'on connaisse
25:46les pertes au moment
25:47où on intervient
25:48et les pertes après.
25:49Donc, c'est très simple.
25:50On peut faire la différence
25:51et être sûr d'être précis
25:54sur nos chiffres qu'on annonce.
25:55Vous parlez d'une
25:56intelligence artificielle frugale.
25:58Ça veut dire quoi, ça ?
25:59Une intelligence artificielle frugale,
26:00c'est très important.
26:01Parce qu'encore en ce moment,
26:03si vous faites un smart pack,
26:05apparemment, c'est la consommation
26:06de plusieurs litres d'eau.
26:07Donc, il était important pour nous
26:08d'être cohérents avec d'autres démarches.
26:10Il y a deux approches
26:11pour faire une intelligence artificielle.
26:13C'est soit on mise gros sur,
26:15on va dire, l'algorithme
26:16qui va traiter la donnée
26:18et du coup, on lui injecte
26:19plein de données non structurées.
26:21Soit alors on mise beaucoup
26:22sur la structure
26:22de cette base de données.
26:24Nous, on a misé sur la structure.
26:25Pourquoi ?
26:25Parce que le problème
26:26dans les collectivités,
26:27c'est que les données
26:27étaient extrêmement manquantes.
26:29Vous imaginez qu'Henri Zédoi
26:30a vécu la Deuxième Guerre mondiale,
26:32les réseaux, les datas sont perdus,
26:34il y a eu la numérisation.
26:36Donc, nous, ce qu'on fait,
26:36c'est qu'on a pris
26:37les bases de données des clients
26:38mais on a agrémenté
26:39de métadonnées,
26:40d'autres types de données.
26:41On a fait un gros effort
26:42de structuration de cela
26:43ce qui fait qu'au final,
26:44l'algorithme de l'IA
26:45peut être très simple.
26:46Et en plus, on avait besoin
26:47que nos équipes sur le terrain
26:48puissent l'utiliser
26:48dans leur portable
26:49parce qu'en fait,
26:50on travaille dans des zones
26:51qui ont très peu de débit
26:51et on est très mobile.
26:53Donc, si vous avez une IA
26:53qui est très lourd,
26:54très consommatrice,
26:55vous allez vous retrouver
26:55dans des zones blanches
26:56et vous ne pourrez pas travailler.
26:57Donc, on avait l'obligation
27:05On est capables maintenant
27:06d'accompagner la collectivité
27:07à la fois sur la localisation
27:09mais également sur la prévention.
27:10Nous proposons des jumeaux numériques.
27:11Par exemple, on travaille
27:11à la ville de Rouen,
27:12la ville de Béziers,
27:13la ville de Chartres.
27:14Mais on continue aussi
27:15notre développement
27:15à l'international
27:16parce que c'est une problématique européenne.
27:17La France perd 20%
27:18mais on est un bon élève.
27:20En moyenne, l'Europe perd 25%.
27:21Nous sommes à présent en Italie.
27:23On travaille également en Angleterre
27:25et on en passe de se développer
27:26dans d'autres villes.
27:27Donc, c'est vraiment
27:27une approche globale.
27:29On n'est plus que sur les fuites.
27:30On est maintenant
27:30sur la performance globale
27:31et on s'étend au niveau européen.
27:33Merci beaucoup, Hubert Bayatoda
27:35et bon vent à l'équité.
27:37Voilà, c'est la fin
27:37de ce Smart Impact.
27:39Merci à toutes et à tous
27:40de votre fidélité.
27:42Je vous dis à très vite
27:42sur Bsmart4Chain.
27:43Salut.
27:43Sous-titrage Société Radio-Canada