Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot et Albane Leprince du 02 mai 2025.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL, Vincent Parizeau et Alban Leprince.
00:08Vous réagissez à l'actualité, vous témoignez jusqu'à 14h, on va ouvrir le dossier covoiturage.
00:15Pourquoi ? Parce que depuis aujourd'hui, les sanctions tombent sur le périph' parisien,
00:20comme elles ont déjà commencé à tomber, par exemple à Rennes-Strasbourg, c'est aussi le cas.
00:27Je sais qu'il y a du covoiturage dans votre secteur.
00:29Bonjour Alain.
00:31Bonjour Vincent, les automobilistes lyonnais qui ont expérimenté depuis juillet 2024 ces interdictions souhaitent bon courage aux parisiens.
00:40Qu'est-ce que vous en pensez de ce covoiturage et de ces radars ?
00:46Quand on a la chance d'être bien accompagné, c'est un petit privilège, on gagne une minute.
00:52Mais pour tous les autres, il faut être très vigilant pour ne pas perdre 90 ou 135 euros.
00:57On va en parler avec vous dans un instant.
00:59Le temps pour Alban de nous rappeler l'essentiel de l'actualité.
01:02Et trois semaines après le début des attaques de prison, 21 suspects présentés aujourd'hui au juge.
01:07En vue d'une mise en examen, le parquet national antiterroriste, lui, se dessaisit de l'enquête.
01:11L'enseignement catholique lance une campagne d'information et de sensibilisation sur les violences scolaires.
01:19Campagne après le scandale de l'affaire Betaram.
01:22Au Proche-Orient, cela fait deux mois, jour pour jour, qu'Israël bloque toute entrée de l'aide humanitaire à Gaza.
01:28Aujourd'hui, la Croix-Rouge tire la sonnette d'alarme.
01:30Les opérations sont au bord de l'effondrement total.
01:34On a du foot ce soir avec le coup d'envoi de la 32e journée de Ligue 1.
01:38Un match à suivre, Nice-Rence, comme d'habitude, dans RTL Foot avec Eric Silvestro à partir de 20h.
01:43La météo, Valérie Quintin.
01:44Du soleil encore et de la chaleur.
01:47Mais déjà, les premiers orages sont en train d'arriver.
01:48Ils ont passé la barrière pyrénéenne.
01:50Donc là, on commence à avoir des averses orageuses entre le Pays Basque et les Pyrénées.
01:54Donc, ça va être le cas toute la journée.
01:56Ces orages vont remonter un petit peu vers le Bordelais, vers le Midi-Toulousain.
01:59Mais c'est tout pour aujourd'hui.
02:00Partout ailleurs, la journée sera très ensoleillée avec un voile nuageux peut-être un petit peu plus dense quand même jusqu'aux portes de la Bretagne.
02:07Et des températures qui restent bien, bien élevées.
02:1025 degrés pour Marseille et Perpignan cet après-midi.
02:1227 à Nantes et Bordeaux.
02:1428 degrés à Lille, à Tour à Grenoble et 29 à Paris et à Mulhouse.
02:18Merci Valérie.
02:23Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau et Alban Leprince.
02:27Et avant de passer sur la voie de Covoitura,
02:29je vous rappelle que ce 2 mai, c'est la journée mondiale de l'asthme.
02:33On en parlait tout à l'heure avec une pneumologue qui nous rappelait qu'une fois adulte, on en guérit rarement qu'il faut vivre avec son asthme.
02:40Oui, vivre avec l'asthme.
02:42Mais comment ? Comment faites-vous ?
02:44À quel point est le handicapant ?
02:45Qu'est-ce que vous pouvez faire ?
02:46Est-ce que vous faites du sport ?
02:48Elle nous a conseillé de faire du sport.
02:49Eh bien, on attend vos témoignages, évidemment, et on en parlera tout à l'heure.
02:53Après le covoiturage, donc au 3210, on retrouve Alain et on accueille évidemment Christophe Bourou, notre spécialiste auto.
03:01Bonjour Christophe.
03:02Bonjour.
03:02On va parler du covoiturage, on va parler de ces PV qui vont tomber.
03:07Mais je voudrais reprendre Alain parce que vous nous disiez, Alain, que...
03:11Alors, vous, vous êtes chauffeur routier, ça c'est important, professionnel de la route.
03:14Oui, mais parce que j'ai reçu un PV à 1h35 du matin sur une nationale pour une vitesse excessive
03:21vu égard aux circonstances alors qu'il n'y en avait pas, j'ai préféré prendre ma retraite anticipée à 63 ans.
03:27Et vous voyez, c'est ce genre de PV qui dissuade actuellement les routiers professionnels français
03:32d'arrêter le métier, de partir en CFA et on laisse des conducteurs indiens prendre nos places actuellement.
03:36Alors, c'est un peu un autre sujet, même si ça peut être lié.
03:40Et je vous promets que lorsqu'on évoquera le métier de routier, on vous rappellera, enfin, vous nous rappellerez, je l'imagine, Alain.
03:47Ces radars à Lyon, ils existent depuis combien de temps ?
03:51Alors, nous avons vu apparaître ce losange il y a deux ans et demi.
03:55On ne s'est posé pas une question, on a appris à nos dépens et depuis juillet 2024, nous sommes verbalisés.
04:01Alors, c'est vrai que les responsables de la métropole de Lyon ont invoqué qu'il n'y avait que 862 amendes
04:07qui ont été mises en six mois, entre juillet et décembre.
04:12Mais là, je peux vous dire que ça fonctionne à plein pot.
04:14Et vous arrivez à les... Enfin, vous, vous obéissez ?
04:21Vous ne mettez pas sur la voie lorsque vous êtes tout seul ?
04:24Vous ne roulez pas sur cette voie réservée ?
04:27Alors, les gens qui travaillent et qui sont ulcérés de perdre autant de temps dans les bouchons,
04:33dans la métropole de Lyon, évidemment, sont tentés.
04:36Lorsqu'on voit passer à côté sur la troisième file, on a reporté le trafic de trois files sur deux files.
04:41Donc, ça veut dire qu'on provoque plus d'embouteillages.
04:43On pénalise 80% des automobilistes lyonnais pour donner une minute de facilité.
04:50C'est ce qu'on peut gagner à peu près si on est deux dans une voiture à prendre cette voie de covoiturage.
04:55Alors, Christophe Bourreau, vous entendez cet argument ?
04:59Moi, j'ai envie de dire... Alain a raison.
05:01En tout cas, ma petite expérience sur le périphérique parisien me dit que ça roule moins bien sur les autres voies.
05:07Ça, l'expérience, il n'y a que l'expérience qui pourra montrer cela.
05:10En tout cas, l'idée, c'est quand même de lutter contre ce qu'on appelle l'autosolisme.
05:14L'autosolisme, c'est quoi ? C'est être seul à bord de sa voiture.
05:18En France, les études sont menées chaque année, notamment par Vinci Autoroute.
05:21Il y a 84% des personnes qui, aux heures de pointe, sont seules dans la voiture.
05:25Et le chiffre n'évolue pas.
05:27Il a même augmenté d'un pour cent en un an.
05:29Donc, ça veut dire que, finalement, le covoiturage ne marche pas si bien que ça en France, surtout aux heures de pointe.
05:35Donc là, l'idée, sur le périphérique parisien, je crois que c'est 1,1.
05:39On va dire 1,1.
05:41Je ne sais pas comment dire personne par voiture.
05:43Le chiffre, c'est toujours un peu compliqué.
05:441,1 et un dixième de conducteur.
05:47C'est-à-dire qu'une voiture sur 10 a deux conducteurs.
05:49Autrement dit, là, on veut passer à deux conducteurs, à deux voitures sur dix,
05:54qui permettraient, selon la mairie, de gagner 50% du temps sur le périphérique.
05:59Mais c'est très compliqué parce qu'il y a aussi les histoires de vitesse.
06:02On dit que la vitesse a augmenté de 8 km heure sur cette voie de gauche, la voie de covoiturage,
06:08depuis la mise en place des radars.
06:11Mais il faut aussi que ça soit corrélé avec, vous savez, la baisse de la vitesse qui a lieu actuellement sur le périphérique,
06:16qui est maintenant à 50 km heure.
06:17Tout ça, c'est très difficile à analyser.
06:21Et effectivement, il n'y a que les mois et les années qui vont prouver si c'est efficace ou pas.
06:26Alain, est-ce que chez vous, ces radars de voie de covoiturage,
06:30ils fonctionnent sur le même principe qu'à Paris ?
06:33Est-ce qu'il y a cette voie réservée pendant les heures de pointe ou pas ?
06:36Quels sont les horaires, les jours et le montant du PV ?
06:40Nous avons expérimenté, le PV est bien sûr le même, 135 euros avec 90 euros si on le paye dans les délais.
06:48Le problème, c'est que les gens sont assez mal informés.
06:52Ceux qui n'écoutent pas RTL et les étrangers qui vont traverser Paris, ils vont être un petit peu surpris.
06:59Moralité, il faut toujours écouter RTL.
07:01Sur Lyon.
07:02Même si, Alain, je peux me permettre de vous couper, même si à l'étranger, ça se pratique.
07:06À Madrid, je crois que c'est depuis 1994.
07:07Écoutez, nous, sur Lyon, quand on voit les voitures avec les plaques des autres départements,
07:13et quand on voit qu'ils sont seuls sur cette voie,
07:15et on sait très bien que le radar est situé quelques centaines de mètres,
07:19on se dit, oh là là, le malheureux va avoir un bon souvenir de Lyon.
07:21Il va avoir la prune.
07:23Vous pouvez rester avec nous, Alain, parce qu'il n'y a pas qu'à Lyon que les PV sont tombés.
07:28Depuis cet été, ils tombent également à Rennes, et ils tombent également à Strasbourg,
07:33région d'où nous appelle notre ami Arnoux.
07:36Bonjour Arnoux.
07:37Bonjour Vincent, et bonjour Alban.
07:39Bonjour.
07:40Strasbourg, région, même qu'on voit.
07:42Oui, c'est ça.
07:43Et alors, franchement, on peut dire que l'idée, à la base, c'est de moins polluer.
07:50Ça, on ne peut pas le contester.
07:52Et finalement, c'est quand même une bonne idée.
07:55Oui, à la base, ça peut être une bonne idée.
07:58Après, on verra les chiffres, si véritablement, il y a moins de pollution avant, maintenant, par rapport à avant.
08:04Non, je n'en suis pas sûr et certain.
08:08Pourquoi ? Parce que je pense qu'il y a de plus en plus de voitures qui circulent.
08:12Simplement parce que je pense qu'on a la même problématique à Lyon, à Bordeaux, à Paris, etc.
08:15Les gens n'ont plus les moyens d'habiter au centre-ville, donc s'expatrient à l'extérieur.
08:19Et pour aller travailler à Strasbourg, ils se faisaient prendre dans la voiture.
08:21Oui, parce que les transports en commerce ne sont pas au niveau.
08:23Exactement.
08:24Donc ça, c'est la problématique, à mon avis, principale.
08:28Voilà, moi, je suis commercial, donc je ne fais pas de convoiturage.
08:31Je ne peux pas prendre quelqu'un dans ma voiture.
08:33Alors, peut-être que je vais acheter une poupée gonflable pour la mettre dans la voiture.
08:36Voilà, c'est ça.
08:38Mais après, il faut justifier l'achat, c'est un peu plus compliqué.
08:40Voilà, exactement.
08:41Mais je ne peux pas faire du convoiturage.
08:43Donc, nous, à Strasbourg, géographiquement, pour les gens qui connaissent un petit peu Strasbourg,
08:46on a la malchance, on va dire, d'avoir qu'une route principale,
08:52puisque à l'est de Strasbourg, il y a le Rhin et tout de suite, c'est l'Allemagne.
08:55Donc, on ne peut pas construire, il n'y a pas de roca de Est-Ouest ou de roca de Sud-Nord, il n'y en a qu'une.
09:01Donc, il n'y a qu'une route.
09:02Et c'est vrai que cette voie de convoiturage, alors les gens en Alsace respectent quand même assez cette voie de convoiturage.
09:11Et moi, j'essaie dans mon travail d'éviter, aux heures de pointe, de passer par Strasbourg,
09:15parce que je sais que le matin et le soir, c'est un peu la panade pour circuler sur cette route,
09:19parce qu'il y a toujours autant de couchons.
09:22Christophe Bourou, Arnaud nous dit, je vais acheter une poupée gonflable,
09:26mais on ne peut pas gruger les radars comme tu vois.
09:28C'est du bourg d'Arnaud.
09:30Non, je ne vais pas faire ça, je me rassure.
09:33Non mais Arnaud, la pratique, il faut savoir que ça a été utilisé notamment en Australie,
09:36où même il y a des personnes qui louaient des poupées gonflables pour leurrer les radars.
09:41Sauf que les radars français, là, sont vraiment redoutables,
09:44parce que c'est des caméras thermiques, donc capables de distinguer
09:47entre un mannequin et une personne, même avec les animaux,
09:51et même si vous avez un enfant dos à la route.
09:54Enfin, tout ça, c'est vraiment hyper contrôlé.
09:56Ensuite, il faut savoir qu'il y a un agent assermenté qui va contrôler les photos.
10:01Donc, c'est quand même compliqué de passer à travers.
10:04Bon, ben voilà, on oublie cette idée, Arnaud, qui nous a bien fait sourire.
10:08On vous souhaite une bonne journée.
10:10Didier est avec nous.
10:11Bonjour Didier.
10:12Bonjour.
10:12Vous aviez, je crois, une question à poser à notre ami Christophe Bourou.
10:16Oui, je suis en situation de handicap.
10:18Je vous ai entendu tout à l'heure dire que les personnes en situation de handicap
10:21pouvaient utiliser la voie de covoiturage.
10:23Mais je voudrais savoir, est-ce que les radars repèrent la carte
10:26stationnement handicapée, par exemple, sur les pare-brises ?
10:30Alors, théoriquement, oui, mais par expérience, pour vous dire, mon père, par exemple, qui a cette carte-là, a eu plusieurs prunes à Paris.
10:37Donc, voilà.
10:38Effectivement, je pense qu'il va y avoir beaucoup de problèmes.
10:41Il va falloir surtout justifier une fois qu'on a eu le PV.
10:44C'est-à-dire la contestation ?
10:45Oui, malheureusement.
10:46Alors, j'ai appelé beaucoup d'avocats sur ce sujet, parce que c'est vrai que c'est un gros sujet qui est très important.
10:51Et beaucoup disent qu'effectivement, il va falloir souvent être...
10:53C'est un peu la situation où on doit justifier.
10:56Alors, il faut quand même...
10:57Et on rappelle que quand on conteste, on paye d'abord, et on conteste en suite.
11:00Il faut payer.
11:01Donc, les handicapés vont payer pour justifier son handicap.
11:03Alors, normalement, non, mais voilà, en interrogeant les avocats, ils sont persuadés que c'est ce qui va arriver, en fait.
11:11Parce que ce qui peut se produire, moi, je vois sur Nancy, j'ai été obligé de m'inscrire sur le site stationnement de la ville,
11:18et de prouver que j'étais handicapé.
11:21Voilà, il faut...
11:22Ce qui m'a un peu gêné, parce que si des sociétés privées, là, c'est l'Easy Park,
11:26commence à faire des fichiers de handicapés, c'est quelque chose, ce que je n'aime pas du tout,
11:30qu'on a vu il y a 80 ans, et qui a amené beaucoup de connaissances.
11:32Oui, oui, on comprend, Didier, votre crainte.
11:34Mais en même temps, pour délivrer votre carte handicapée, il y a bien un fichier.
11:41La MDPH, qui a un droit de confidentialité, qui est tenu au secret médical.
11:46Et ça, ça vous dérangerait beaucoup que...
11:49Absolument.
11:50Non, mais ça peut se comprendre, Didier, même si ça vous évite de payer des PV.
11:56Oui, d'autant plus que même si on me demande d'inscrire mon numéro de plaque d'immatriculation,
12:01la carte handicapée, elle n'est pas à ma voiture, elle est à moi.
12:05Je peux utiliser la voiture de mon beau-frère.
12:08Alors moi, j'ai une question pour Christophe Bourou, justement.
12:11Parce qu'on se souvient qu'au moment des Jeux Olympiques,
12:13la voie, elle était réservée...
12:15Pour les Jeux Olympiques.
12:18Et que ceux qui participaient, enfin, à diverses possibilités, avaient le droit.
12:24Et ils avaient sur leur voiture une espèce de gros sticker, un macaron,
12:29qui indiquait au radar qu'ils pouvaient utiliser cette voie.
12:33Pourquoi on ne ferait pas ça également pour les véhicules handicapés ?
12:35Alors, ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question.
12:37Moi, je suis favorable à cette mesure, évidemment.
12:40D'ailleurs, on le voit, mais la question que pose notre auditeur est intéressante.
12:43Parce qu'effectivement, là, il fait référence aux sociétés privées
12:46qui, elles, passent avec des voitures banalisées
12:48et qui flashent comme des mitraillettes toutes les voitures qui sont mal stationnées,
12:51en tout cas qui n'ont pas payé le rodateur.
12:54Ils ne font pas le distinguo entre les voitures
12:56pour personnes qui ont effectivement un handicap.
12:59Mais vous avez raison, ce n'est pas la voiture qui doit être identifiée.
13:03C'est la personne, on peut changer de voiture.
13:05Donc ça, c'est très compliqué.
13:07Et à mon avis, effectivement, ça va faire beaucoup de contestations
13:10dans les semaines et les mois à venir.
13:11Voilà, sans doute que la contestation ne sera bien souvent
13:15que le seul moyen pour vous d'échapper au PV
13:17et encore à condition de payer dans un premier temps.
13:20Merci beaucoup de votre appel, Didier.
13:22On vous souhaite une belle journée du côté de Nancy, si j'ai bien compris.
13:26Merci à vous, Christophe Bourou.
13:28On vous libère déjà parce que vous avez un emploi du temps très chargé, on le sait.
13:31Merci.
13:32Mais on n'en a pas fini avec le covoiturage.
13:38Laurent, Mohamed, par exemple, sont également en ligne.
13:41Ainsi que Jean-Louis.
13:42A tout de suite sur RTL.
13:44Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
13:46ou appelez-nous au 30 de 10.
13:4950 centimes la mine.
13:50Vincent Parizeau et Alban Leprince.
13:53Les auditeurs ont la parole.
13:54Sur RTL.
13:55Et on accueille Jean-Louis.
13:59Bonjour, Jean-Louis.
14:00Bonjour.
14:01Vous, vous êtes motard.
14:03Et si on dit que vous êtes motard, c'est que ça a une importance.
14:06Vous avez une question à poser par rapport à ces voies de covoiturage.
14:11Alors, j'ai une question et un constat.
14:13La question, c'est pourquoi nous ne nous autorisons pas à rouler sur la voie de covoiturage
14:17puisque nous contribuons à fluidifier le trafic et non pas à créer des bouchons.
14:24Je vais vous dire la vérité, Jean-Louis.
14:26J'ai posé la question en voyant votre question arriver.
14:29J'ai interrogé Christophe Bourou qui malheureusement nous a quittés
14:33pour aller...
14:35Évidemment, quand je dis nous a quittés, j'ai compris qu'il avait d'autres choses à faire.
14:39Et il m'a répondu, c'est une bêtise.
14:42C'est-à-dire qu'il n'y a pas vraiment de réponse,
14:44mais les motards ne sont pas autorisés à utiliser cette voie réservée pour le covoiturage.
14:51Et je vous propose d'ailleurs de réentendre ce que disait à ce sujet
14:55l'avocat du droit routier tout à l'heure, Rémi Jossau.
14:58Les deux roues motorisées sont autorisées à faire de l'interfile sur la voie de covoiturage.
15:05Sauf que la notion d'interfile implique évidemment qu'il y ait un véhicule à gauche
15:10et un véhicule à droite.
15:11Donc, est-ce que l'agent verbalisateur va estimer que le motard fait de l'interfile
15:15s'il n'y a personne sur la voie de gauche ?
15:17Et il aurait tellement été plus simple d'autoriser purement et simplement les deux roues
15:20à utiliser la voie de covoiturage qu'on aurait évité ce type d'interprétation et de contention.
15:25Voilà Jean-Louis, je ne sais pas si ça répond à votre question.
15:29C'est assez uesque.
15:30Oui, ça répond à la question.
15:32Maintenant, ça c'était la question.
15:33Maintenant, je vais vous dire ce qui va se passer.
15:35En fait, tous les motards qui avaient l'habitude de faire de l'interfile
15:38entre la troisième et quatrième fil vont faire de l'interfile
15:41entre la deuxième et troisième fil.
15:43C'est-à-dire à un endroit où les automobilistes ne sont pas du tout habitués
15:47à voir circuler des véhicules deux roues.
15:51Ils ont le droit, ça ?
15:52On a le droit de faire de l'interfile sur les voies centrales ?
15:55Vous voyez bien comment ça se passe actuellement.
15:59L'interfile sur le périphérique, pour les deux roues,
16:02ça a toujours été entre la troisième et quatrième fil.
16:04Exactement.
16:05Comme on n'aura plus le droit, puisque s'il n'y a pas des voitures
16:10sur la voie de covoiturage, on n'aura pas le droit de faire de l'interfile,
16:13les motards, je vous dis qu'ils vont se mettre entre la deuxième et la troisième fil.
16:17Et ça va créer un problème.
16:20Alors qu'encore une fois, on est une solution à la pollution,
16:24puisque nous, on roule, on n'est pas à l'arrêt,
16:27avec des pots d'échappement qui émettent.
16:30Moi, j'ai une moto, je suis critère 1.
16:32Donc moi, je ne suis pas pollueur.
16:34Donc je ne suis pas un problème, je suis une solution.
16:36Et j'espère que les autorités comprendront ça
16:40et accepteront l'idée qu'on puisse effectivement rouler sur la voie de covoiturage.
16:45Et bien voilà, un message transmis, en tout cas directement aux autorités,
16:49comme vous dites, Jean-Louis.
16:52Merci beaucoup de votre appel.
16:54A bientôt sur RTL.
16:56Bonjour Mohamed.
16:58Oui, bonjour.
17:01Vous roulez souvent en région parisienne, sur le périph ?
17:04Eh bien écoutez, oui, ça fait 35 ans que je roule en région parisienne.
17:09Essentiellement à Paris, effectivement.
17:11Alors bon, ce qui m'amène aujourd'hui, c'est effectivement cette voie.
17:15Évidemment, moi, je ne suis pas contre, pas du tout.
17:19Moi, là où je suis contre, c'est toujours pour ces mêmes choses.
17:22C'est radars qui vont pleuvoir et qui vont toujours impacter les mêmes,
17:26c'est-à-dire les automobilistes.
17:28D'accord ?
17:29À l'instant, je vous entendais parler, l'auditeur qui était juste derrière,
17:32parlait d'interfile des motards.
17:35Je m'excuse.
17:37Moi, je m'en plains d'ailleurs aujourd'hui,
17:38parce que l'interfile, certes, entre la troisième,
17:40entre la quatrième et la troisième,
17:42vous avez également des motards qui vous passent entre la troisième et la...
17:45Entre la deuxième et la troisième, ça arrive aussi.
17:48Bien sûr, ça existe, c'est très très fréquent,
17:49et c'est même très dangereux, parce que je vous assure,
17:52ça ne m'est jamais arrivé, je ne le souhaite pas,
17:53mais de toucher quelqu'un.
17:55Mais sur le périph, il faut regarder les deux rétros en simultané.
17:59Et l'angle mort.
18:01Et les angles morts, oui, absolument.
18:04Bon, mais je vous dis tout de suite, c'est super dangereux,
18:06parce que même les deux roues ne respectent pas ce qu'ils devraient respecter.
18:09Et moi, ce qui m'insurge aujourd'hui,
18:12c'est que les automobilistes, eux, sont impactés par leur plaque avant et arrière,
18:17et que moi, j'aimerais également que les deux roues aient une plaque avant.
18:21Moi, c'est quelque chose qui me tanne depuis toujours.
18:26Parce que les radars flachent par l'avant ?
18:29Bien évidemment.
18:30Et puis, vous en avez également à l'arrière, mais il y en a beaucoup à l'avant.
18:34Il y en a beaucoup à l'avant, mais c'est toujours les automobilistes qui sont pris sur le fait.
18:38Alors là, ce sont des nouveaux radars, je ne sais même pas par quel sens ils vont vous prendre.
18:44De toute façon...
18:45Ils vont même prendre la température, si vous voulez, des personnes à l'intérieur,
18:47donc là, on est à un stade...
18:48Oui, mais ça, ça ne va pas amender les deux roues.
18:53Je veux dire, les deux roues, aujourd'hui, ils peuvent très bien.
18:55D'ailleurs, aujourd'hui, ils contestent leur PV,
18:57parce qu'on ne peut pas repérer qui était sur la moto avec le casque.
19:00C'est impossible.
19:01Donc aujourd'hui, tous ceux qui connaissent les techniques pour contester,
19:03moi y compris.
19:04D'accord ?
19:05Moi y compris.
19:06Donc la vidéo, jusqu'à l'heure d'aujourd'hui,
19:09on ne peut pas obtenir de photos sur les vidéos.
19:12Il y a de la vidéoverbalisation dans Paris.
19:14On n'arrive toujours pas à...
19:16J'ai une question quand même.
19:18On a compris, Mohamed, vous voulez des plaques à l'avant pour les motards.
19:22Mais cette voie à covoiturage,
19:24puisque vous roulez depuis 40 ans en région parisienne, sur le périph',
19:27est-ce que vous la respectez ?
19:29Et est-ce que vous allez la respecter ?
19:31Ah bien sûr !
19:32Si on doit la respecter, je vais la respecter.
19:34Ça, c'est une évidence.
19:35Mais jusqu'à présent, parce que là, c'était quand même mis en place depuis...
19:37Avec des horaires, toujours.
19:38...plusieurs semaines.
19:40On savait que c'était sans amende.
19:42Vous la respectiez déjà ?
19:44Ah bien sûr !
19:45Récemment, à chaque fois que je voyais les créneaux horaires, etc.,
19:48j'évitais d'aller au-dessus.
19:50Donc, j'ose espérer encore que ces créneaux horaires sont toujours d'actualité.
19:56Ah bah oui, oui, bien sûr, ces créneaux horaires sont toujours bons.
19:59De 7h à 10h30 et de 16h à 20h.
20:02Du lundi au vendredi.
20:03Ben oui, bon voilà, donc ça peut être bien.
20:07C'est vrai que c'est un peu compliqué.
20:09Restez avec nous, Mohamed.
20:11Qu'est-ce que vous en dites, Stéphane ?
20:12Bonjour, Stéphane.
20:13Oui, bonjour à vous.
20:15Alors voilà, vous avez bien compris que c'est de 7h du matin...
20:19À 10h30, de 16h à 20h du lundi au vendredi.
20:23Voilà, il faut prendre des notes, Stéphane.
20:25Nous, on a ça dans le secteur de l'île, c'est absolument pas respecté.
20:29Ça fait des années que je traverse le périph de Lyon et c'est pareil, ils ont ça depuis des années,
20:33c'est absolument pas respecté.
20:36Pourquoi ? Parce que c'est trop compliqué ?
20:38Bah oui, et puis les belles files avec le losange Renault, c'est quoi ? C'est réservé au Renault ?
20:42C'est...
20:42Ah bah, vous savez que je suis allé, en préparant cette émission, je suis allé voir, c'est le même sigle dans tous les pays.
20:50Les voies de covoiturage, c'est toujours cette espèce de losange qui fait un peu penser effectivement au logo de chez Renault.
20:57Alors c'est pas réservé au Renault.
20:58Ça va le Roland-Renault, donc tout va bien.
21:00Mais normalement, maintenant, c'est un sigle international.
21:02C'est absolument pas respecté.
21:03C'est une belle aberration.
21:05La file de droite va être absolument réservée aux poids lourds.
21:10La file du milieu, ça va bouchonner, ça va être une horreur, ça va être quelque chose de catastrophique.
21:14Et la file de gauche, il n'y aura personne parce que les gens seront à deux ou trois en voiture.
21:20Et puis les taxis et les ambulances et ceci et cela.
21:23Vous vous annoncez une grosse pagaille, c'est ça Stéphane.
21:26Exactement.
21:28Stéphane, vous nous dites que personne ne respecte cette voie de covoiturage.
21:31Vous la respectez, vous ?
21:32Je ne savais même pas si on avait le droit de l'emprunter ou pas.
21:36Quand on traverse Lyon, le petit voyant est allumé.
21:41Je reste sagement sur la file de droite parce que j'ai toujours cru que c'était une voie pour les ambulances ou les taxis ou les bus.
21:48Je ne savais absolument pas à quoi ça correspondait.
21:50Maintenant que j'en sais un peu plus, je vais l'apprendre parce que souvent on est à trois ou quatre dans la voiture.
21:53Ah bah oui, là vous avez le droit.
21:55Même à partir de deux, vous avez le droit.
21:56Oui, en plus ils nous ont installé un beau radar sur le périph' de l'île au niveau de la hauteur entre Seclin et Libercourt.
22:04Il est au milieu de la voie de circulation.
22:08Il est sur le terre-plein central.
22:11Et c'est pareil, on ne sait pas qu'est-ce qui va flasher.
22:13On ne sait pas si ça va être par rapport à température corporelle.
22:16On ne sait pas si c'est la vitesse.
22:17Il n'y a rien d'indiqué.
22:18Autant respecter à la fois la vitesse et, j'allais dire, le nombre de personnes minimum.
22:25De toute façon, on est tellement fliqués maintenant.
22:27On ne peut plus rien faire.
22:28Ça c'est sûr que ce qui est certain.
22:31On est fliqués de partout.
22:32Les villes, elles sont à 30.
22:33Les autoroutes, on n'a plus le droit à la voie de gauche.
22:35Ça devient du grand n'importe quoi.
22:37Et en même temps, on a fait incroyablement baisser le nombre de blessés, de morts sur les routes.
22:43Non, là je ne suis pas d'accord avec vous.
22:44On a fait baisser le nombre de victimes simplement parce que la sécurité des véhicules s'améliore.
22:50On y reviendra.
22:52Parce que ça, c'est un vrai débat, Stéphane.
22:53Mais on comprend votre argument qui est d'ailleurs celui de nombreux automobilistes.
22:58Je voudrais qu'on termine l'émission avec Laurent.
23:00Bonjour Laurent.
23:01Oui, bonjour.
23:02Bonjour M. Parizeau.
23:03Bonjour, bienvenue.
23:05Écoutez, pour revenir, on va être connexes.
23:07Moi, à l'époque, j'avais une vieille Harley Davidson avec un très très haut guidon.
23:12Et j'avais une sirène, ce qui était rigoureusement interdit.
23:17Et sur le périphérique, avec ma sirène, j'ouvrais la voie aux ambulances et aux flics.
23:22Donc, on nage dans le ridicule.
23:26C'était strange verboten.
23:27C'était rigoureusement interdit.
23:29J'imagine que ce n'était pas autorisé.
23:30J'avais une grosse sirène américaine de chars américains.
23:34Et j'ouvrais ma sirène pour ouvrir le passage aux ambulances entre les deux voies de gauche.
23:39Mais non, moi, je livre des objets.
23:45Maintenant, je viens livrer avec madame le week-end.
23:49J'en viens, je travaille la semaine, je livre le samedi et le dimanche.
23:53Voilà.
23:54Pour ne pas avoir ces contraintes.
23:56Et en plus, avec votre épouse, enfin madame, je ne sais pas.
24:00Du coup, vous êtes deux dans la voiture.
24:02Ce qui vous permet d'éviter le souci.
24:04Merci Laurent.
24:07Bonjour Jean-France, Richard.
24:09Bonjour à tous les deux.
24:10A 14h, l'heure du crime.
24:12L'heure du crime aujourd'hui avec un crime, celui d'une petite fille qui, 37 ans après,
24:17rend toujours la mémoire d'un village de Haute-Provence, la mode du Caire.
24:21C'était le 26 juillet 88.
24:23Céline Jourdan, 6 ans et demi, était enlevée, martyrisée, violée.
24:28Deux hommes vont se profiler dans le décor.
24:30Richard Romand et Didier Gentil, l'Indien et le tatoué de marginaux, qui vont rapidement avouer.
24:37Mais la suite, elle va être beaucoup plus compliquée.
24:39Enquête menée dans un climat de tensions extrêmes qui a marqué tous les esprits.
24:43D'ailleurs, il y a beaucoup d'images télé là-dessus.
24:45Qui a fait quoi dans cette expédition barbare ?
24:48Le papa, Gilbert Jourdan.
24:50Évidemment, il n'a rien oublié.
24:52Et il va être notre invité dans l'heure du crime, Céline Jourdan, la petite martyre de la mode du Caire.
24:58C'est à 14h sur RTL.
25:00On se souvient très bien de cette histoire.
25:02Vous aussi, j'imagine.
25:03Absolument, avec les visages de ces deux hommes.
25:05L'Indien est tatoué, faisait la une de tous les journaux.
25:08Complètement.
25:08Vous avez un très bon souvenir de cette histoire.
25:10Et on s'est posé beaucoup, beaucoup de questions.
25:12Et la famille se pose toujours des questions.
25:14On marque une petite pause, Alban.
25:16Et puis, dans un instant, on ouvre un autre sujet.
25:19Celui de l'asthme.
25:21Ce 2 mai, c'est la journée mondiale de l'asthme.
25:24L'asthme, quand on est adulte, il faut vivre avec.
25:28Comment faites-vous ?
25:293210, à tout de suite.
25:31Jusqu'à 14h.
25:34Vincent Parizeau et Alban Leprince vous donnent la parole sur RTL.
25:38Les auditeurs ont la parole sur RTL.
25:41Vincent Parizeau et Alban Leprince.
25:44Et on va parler maintenant de la journée internationale de l'asthme.
25:49Parce que l'asthme, c'est une maladie chronique.
25:51Elle touche 4 millions de Français selon le dernier comptage.
25:55Bonjour Sandrine.
25:55Bonjour.
25:57Bienvenue sur RTL, Sandrine.
25:59Merci.
26:00On disait, l'asthme, il faut vivre avec.
26:03Parce qu'il faut se faire une raison.
26:04En général, on n'en guérit pas.
26:07Même s'il peut y avoir des accalmies.
26:09C'est votre cas ?
26:11Non, pas du tout.
26:13Aujourd'hui, moi, j'ai un asthme thoracique sévère
26:16qui a été détecté il y a 5 ans.
26:18Oui.
26:19Je suis sous biothérapie.
26:22Donc, c'est des traitements novateurs pour essayer,
26:26qui agissent directement sur les molécules.
26:29Oui.
26:29Ça se traduit comment ?
26:30C'est des médicaments que vous prenez ?
26:33Non, c'est une fois par mois.
26:34En fait, je me rends chez le pneumologue
26:37et je reçois une injection d'une seringue pré-remplie
26:45qui génère des petits effets secondaires
26:48comme des céphalées, des douleurs articulaires,
26:52une pharyngite aussi en règle générale.
26:54Et donc, ensuite, on attend que...
26:59Le but, c'est que ça fasse effet en amont
27:01sur les crises d'asthme et que ça puisse les bloquer.
27:04Oui.
27:05Après, on est 4% de la population
27:08qui a de l'asthme thoracique sévère.
27:14On ne sait pas pourquoi.
27:16Et cette biothérapie est censée être efficace.
27:19Dans mon cas, ce n'est pas vraiment ça.
27:21Donc là, depuis 15 jours, je fais des inhalations
27:25en plus 3 fois par jour.
27:27Donc, ils sont forcément en décapant.
27:30Oui, on imagine bien 3 fois par jour.
27:33Oui.
27:34Et c'est des inhalations qui durent combien de temps ?
27:38Oui, en moyenne, une petite demi-heure
27:40entre 20 minutes et une petite demi-heure.
27:41C'est très contraignant en plus.
27:44C'est contraignant.
27:45Il y a l'allocation de l'appareil.
27:46Et puis après, il y a aussi le regard des autres
27:51parce que malheureusement, on ne sent pas la différence.
27:57Je dirais que pour l'asthme thoracique sévère,
27:59il faudrait trouver un autre nom.
28:02Puisque dans l'idée des gens,
28:03l'asthme, c'est qu'on prend un petit coup de ventoline
28:06et puis tout va mieux.
28:06C'est ça.
28:08On a cette idée préconçue.
28:10Cette idée préconçue, en fait, non.
28:12Voilà.
28:13Et en fait, ce n'est pas du tout ça
28:14parce que c'est s'étouffer en soi-même,
28:18ne pas pouvoir la maîtriser.
28:22Quand vous dites s'étouffer soi-même,
28:24ne pas pouvoir maîtriser,
28:25ce sont des crises,
28:26des crises que vous ne pouvez pas contrôler ?
28:28Alors, c'est des crises que je ne contrôle pas.
28:30Je me lève le matin,
28:32je souffle comme un vieux diesel
28:35et au fur et à mesure,
28:36je n'ai pas assez d'aspiration
28:38pour même aspirer le produit.
28:40C'est pour ça que je suis passée
28:41sur la base de nébulisation
28:43pour pouvoir ouvrir, en fait,
28:45les voies respiratoires.
28:47Et ça arrive n'importe dans l'asthme thoracique sévère.
28:50C'est que ça ne se gère pas.
28:52Je vous parle là,
28:53mais dans cinq minutes,
28:54je peux être en crise.
28:55Je ne saurais pas forcément pourquoi.
28:58Vous la voyez venir, la crise,
28:59ou elle vient d'un seul coup
29:00et il n'y a rien à faire ?
29:03Je la sens quand même monter,
29:05en fait, en règle générale.
29:07Ça peut être...
29:08Il y a des choses bêtes.
29:09Il y a le volet psychologique
29:10qui peut être la contrarieté,
29:12le stress.
29:13Ce genre de choses génèrent aussi.
29:16Est-ce que l'humidité,
29:18c'est un facteur ?
29:19Oui.
29:19Le brouillard, c'est terrible.
29:22Après, c'est les extrêmes.
29:24Le brouillard, l'extrême chaleur aussi,
29:26parce que du coup, c'est pareil.
29:29Et puis, c'est au quotidien.
29:32C'est tout le temps.
29:33Vous faites du sport, Sandrine ?
29:35Oui.
29:36Alors, je salue en passant le CCA
29:38en bas de l'Rofac,
29:40qui a la gentillesse de m'accueillir.
29:42Parce que, bah oui, effectivement,
29:44je fais du sport depuis longtemps.
29:45Vous faites du honte.
29:47Oui.
29:47Mais c'est aménagé.
29:50Je ne les suis pas, quoi.
29:52En fait, je me gère toute seule
29:53avec leur gentillesse, quoi.
29:55Mais je ne sais pas si vous avez entendu
29:56tout à l'heure la pneumologue
29:57qui nous disait que c'est important.
29:59Ah oui, mais c'est important
30:01de faire du sport.
30:01Pas seulement pour le volet sportif,
30:04mais c'est pour le volet social aussi.
30:06Bien sûr, et psychologique.
30:07Oui, complètement.
30:08Je pense que c'est important pour vous.
30:11Restez avec nous, Sandrine.
30:13On a Isabelle, qui a fait le 3210.
30:16Bonjour, Isabelle.
30:18Bonjour, bonjour à vous.
30:19Bonjour à vous toutes.
30:20Pour nous parler de votre fille.
30:22Oui, il y a 12 heures.
30:23Qui a un asthmatique sévère,
30:28un peu à l'image de Sandrine, peut-être,
30:30qui fait un asthme thoracique, je ne sais pas.
30:32C'est ça.
30:33C'est un asthme sévère,
30:34avec des allergies un peu à tout,
30:37aux animaux, enfin tout ce qui est poils,
30:39et également aux pollens, tout ça.
30:42Ça se traduit comment pour votre fille ?
30:44Qui a quel âge, d'ailleurs ?
30:45Elle a eu 13 ans dimanche, là.
30:47D'accord.
30:48Comment ça se traduit pour elle
30:49lorsqu'elle a fait une crise ?
30:50Quand elle est en crise,
30:52elle a des sifflements.
30:53Oui.
30:53Parce que des sifflements,
30:55un manque d'oxygène,
30:56on voit puisque les lèvres deviennent légèrement bleues,
30:59les plus des doigts.
31:01Donc on voit qu'il y a quand même
31:02une insuffisance respiratoire.
31:04Et pour ça, donc, pour calmer la crise,
31:06on commence d'abord par un protocole
31:08qui est de bidonner la ventoline,
31:10plus de 2 cachets de cortisone.
31:14Et si, malgré ça, ça ne passe pas,
31:15c'est direction les urgences.
31:17Et là, on lui fait un protocole
31:18de 3 aérosols.
31:20Voilà.
31:20C'est un protocole qui est comme ça.
31:22Et pourquoi je suis intervenue ?
31:24C'est justement parce que je trouve aberrant
31:26qu'on ne puisse pas,
31:27quand les personnes,
31:29ce sont des adultes ou des enfants,
31:30sont suivies pour un asthme sévère,
31:33on ne puisse pas avoir accès facilement
31:35à un aérosol à domicile.
31:36Vous ne l'avez pas, vous, l'aérosol ?
31:38Alors, sinon, j'ai enfin réussi à l'avoir,
31:40mais j'ai mis 6 mois.
31:41J'ai mis 6 mois.
31:42Ma fille affine, elle est suivie par un professeur
31:46à l'hôpital,
31:48qui voulait même la faire rentrer
31:50dans un programme pour des recherches,
31:53je crois que c'est un vaccin
31:54qui va être fait par Pfizer.
31:56Et apparemment, on va être un super vaccin,
31:58mais le programme est très, très contraignant.
32:00Donc, on a refusé ce programme-là.
32:04Mais par contre, on avait demandé l'aérosol.
32:06Le professeur nous a dit
32:07qu'il fallait voir ça avec le médecin traitant.
32:09On l'a demandé au médecin traitant,
32:11le médecin traitant se dit
32:11« Ah ben non, ce n'est pas à nous. »
32:13Et en cas de crise,
32:14quand on allait aux urgences,
32:15puisqu'elle a fait une crise
32:16qui a duré pendant presque un mois et demi.
32:19Donnez-nous le tuyau, peut-être,
32:20pour ceux qui sont dans votre cas.
32:22Ah ben, je me suis énervée.
32:24Oui, le tuyau.
32:25Vous êtes énervé auprès de qui,
32:26en disant « J'ai besoin d'un aérosol
32:28à la maison pour ma fille ? »
32:29Eh ben, auprès de l'hôpital, directement.
32:32Voilà, auprès de l'hôpital,
32:33parce qu'en fait,
32:34elle a fait une crise
32:36qui a duré pendant un mois et demi.
32:37Donc, on arrivait à stabiliser un peu la crise,
32:38mais elle n'était jamais terminée.
32:41Et donc, tous les soirs,
32:42il fallait, enfin tous les soirs,
32:43on va dire trois ou quatre fois par semaine,
32:45on finissait aux urgences
32:46pour lui faire le protocole
32:48des trois aérosols.
32:50Et donc, elle manquait l'école le lendemain.
32:53Le professeur, le professeur me disait
32:54« Oui, c'est bien, mais bon,
32:55il faudrait voir si ça ne dure pas trop longtemps. »
32:57Mais bon, le gars,
32:58comment on gère ça ?
32:59Oui, ben oui, comment on gère ça ?
33:01D'ailleurs, vous parlez de l'école,
33:02elle fait du sport à l'école
33:03ou pas votre fille ?
33:04Alors, pas du tout.
33:05Elle a une distance à l'année.
33:09Elle court trois pas,
33:11c'est en crise,
33:11elle ne peut malheureusement pas faire de sport.
33:14Et puis, elle a un PAI
33:15qui a été mis en place.
33:16En tout cas, on a compris, Isabelle,
33:18qu'il faut parfois aussi
33:19un petit peu le ton,
33:20notamment pour avoir l'aérosol à la maison,
33:23ce qui me paraît le minimum
33:23quand on est dans votre situation,
33:25à savoir avec une enfant asthmatique sévère.
33:28Merci beaucoup de votre appel, Isabelle.
33:31Bonjour, Bernadette.
33:32Allô ?
33:33Oui, bonjour.
33:34Bonjour, bienvenue sur RTL.
33:36Oui, bienvenue.
33:37Donc, vous appelez-vous, Bernadette ?
33:40Je vous appelle de l'aïlé rose.
33:41De l'aïlé rose, en région parisienne.
33:43Et vous ?
33:44En Val-de-Marne.
33:45Vous avez aussi de l'asthme, vous ?
33:47Alors, j'ai de l'asthme.
33:49J'ai eu de l'asthme à 18 ans,
33:51avec de grosses crises d'asthme,
33:53des comas,
33:54un arrêt cardiaque.
33:57Des comas et un arrêt cardiaque
33:58provoqués par l'asthme ?
34:00Oui, oui.
34:01J'avais 34 ans.
34:03Quelle histoire.
34:05Merci aux pompiers.
34:07qui m'ont tiré de là.
34:09Oui, pourquoi ?
34:10Parce que vous vous êtes retrouvée
34:11dans des situations d'étouffement ?
34:13Complètement, d'étouffement.
34:15Et il y avait un médicament,
34:17je crois qu'il n'existe plus actuellement,
34:19qui s'appelait la théophyline.
34:21Donc, j'en avais probablement
34:22un petit peu abusé,
34:24qui m'a déclenché une tachycardie.
34:27Enfin bon, ça a été un peu un engrenage.
34:32Donc, vous avez vécu toutes ces années, Bernadette,
34:34puisqu'aujourd'hui, vous avez un petit peu plus de force.
34:37De 60 ans, j'ai vécu comme ça,
34:39entre urgences, enfin,
34:41et entre-temps, bronchite sur bronchite,
34:43pneumonie, plein de choses comme ça.
34:46Et qu'est-ce qui s'est passé à la soixantaine, alors ?
34:48Alors, à la soixantaine,
34:49j'ai rencontré le professeur Garcia
34:51à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre,
34:53suite à une crise d'asthme,
34:54qui m'a dit, écoutez,
34:56on est en train de mettre au point
34:58un protocole de suivi
34:59pour les asthmes sévères comme le vôtre.
35:02Est-ce que vous voulez y participer ?
35:04Je lui ai dit, écoutez, au point où j'en suis, oui.
35:07Et là, on a découvert une aspergillose.
35:10En fait, l'aspergillose,
35:11c'est une allergie à un champignon
35:13qui est dans l'air, l'aspergillus,
35:15que tout le monde respire.
35:16Mais vous, vous êtes allergique à ce champignon.
35:19Et moi, j'ai fait une allergie à ce champignon.
35:21Donc, on a soigné,
35:24j'ai eu des...
35:25J'allais à l'hôpital tous les mois,
35:27on faisait des bilans respiratoires,
35:29on faisait plein de choses.
35:31Ça s'est espacé, c'est devenu tous les trois mois,
35:34puis tous les six mois.
35:35Maintenant, c'est tous les ans.
35:37Oui, c'est mon prochain rendez-vous sur le mois de septembre.
35:38Et aujourd'hui, la vie est quand même plus facile.
35:41La vie a bien repris.
35:42Je me fais une piqûre par mois de nucalat.
35:47Ça, c'est indispensable.
35:48Et le monologue m'a dit,
35:49surtout, n'oubliez pas de la faire.
35:51Le jour dit, alors si...
35:54Ça, vous l'avez noté sur votre agenda.
35:56Mais votre vie est plus facile aujourd'hui,
35:59si j'ai bien compris, Bernadette.
36:01Moi, je peux faire mon injection.
36:05Je la fais toute seule,
36:05c'est un stylo pré-rempli.
36:07Ah, d'accord, très bien.
36:08Et les derniers bilans étaient excellents.
36:11J'ai passé une bronchite cet hiver,
36:13quand même un rhume.
36:15Et j'ai toujours ma ventoline à côté de moi
36:17parce que ça, c'est psychologique.
36:19Et on comprend, c'est important.
36:21Si je n'ai pas dans mon sac, je panique.
36:24Voilà.
36:24L'aspect psychologique est très important.
36:26Mais surtout, lorsqu'on est passé
36:28par ces épreuves que vous avez traversées,
36:31coma, arrêt cardiaque, effectivement.
36:33Aujourd'hui, Bernadette, vous vous en sortez un petit peu.
36:36Vous sortez la tête de l'eau.
36:37Et c'est tant mieux.
36:39On vous salue, Bernadette.
36:40On marque une petite pause.
36:43Et puis, dans un instant,
36:44on ouvre le dossier Olympique de Marseille.
36:46Le club fête ses 125 ans.
36:48Pourquoi on en parle ?
36:49Parce que l'OM, c'est quand même un club à part.
36:52On l'aime ou on le déteste.
36:54Il y a de la haine, il y a de l'amour.
36:56On parle de l'Olympique de Marseille.
36:57A tout de suite sur RTL.
36:58Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
37:01ou au 30 de 10.
37:0250 centimes la minute.
37:05Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL.
37:08Albane Leprince et Vincent Parizeau.
37:12Viens, je te rappelle parce que j'ai un service à te demander.
37:15D'accord, mais à une condition.
37:16C'est que tu crées Aller l'OM.
37:18Quoi ?
37:18Aller l'OM.
37:20Allez-y mon vieux.
37:22Aller l'OM.
37:22Aller l'OM.
37:23Aller.
37:24Aller l'OM.
37:25Allez.
37:26C'est vraiment pour vous que je le fais, Pierre.
37:28Aller l'OM.
37:29Oh, toi tu dois avoir quelque chose de sérieux à me demander.
37:34Vous avez reconnu évidemment le dîner de cons
37:36et ce dialogue autour de l'Olympique de Marseille.
37:40Club à part, on aime ou on déteste.
37:42On a bien compris pourquoi l'OM déchaîne les passions.
37:46Comment expliquer que ce club fasse autant parler ?
37:48Pourquoi tant d'amour ou pourquoi tant de haine
37:51vis-à-vis de l'Olympique de Marseille ?
37:53On en parle ensemble jusqu'à 14h.
37:55Il ne s'agit pas de football.
37:57Il s'agit peut-être simplement de passion.
38:00Oui.
38:00Bonjour Agnès.
38:02Bonjour.
38:03Vous nous appelez d'où ?
38:04De Montigny-le-Bretonneux.
38:06Montigny-le-Bretonneux dans les Yvelines.
38:09Exactement.
38:09Ce n'est pas dans les Bouches-du-Rhône ça.
38:11Non.
38:11Ah non, je suis de région parisée de voie de naissance.
38:14Vous devriez soutenir le PSG normalement.
38:16Pourquoi l'OM ?
38:18Pourquoi l'OM ?
38:19C'est parti de la Coupe du Monde 2006.
38:21Tout simplement, j'ai regardé la Coupe du Monde avec mon père.
38:23Et les deux personnes qui m'avaient marqué durant cette Coupe du Monde, j'avais 6 ans,
38:26c'était Zidane et Ribéry.
38:28Et mon père, quand il m'a parlé, étant plus jeune, je ne les connaissais pas.
38:31J'ai demandé après eux auprès de mon père.
38:33Alors, Zidane est marseillais, mais il n'a jamais joué à l'OM, pour le coup.
38:37Ah oui, exactement.
38:38Mais la première chose qu'il m'a dit, c'est que Zidane est marseillais et que Ribéry jouait à l'OM.
38:41Et puis, il y avait le portrait de Zidane sur un mur à Marseille.
38:46Tout le monde allait le voir, même s'il n'a jamais vu.
38:48Exactement, c'est une icône à Marseille, Zidane.
38:50C'est un emblème.
38:52Mais alors, donc, fan de l'OM, alors que vous êtes en région parisienne,
38:56ça veut dire que vous ne pouvez pas aller les voir ?
38:58Ah ben si.
38:59Moi, je suis étudiant, mais je me permets tous les week-ends, on va dire,
39:03c'est un week-end sur deux, du coup, les matchs au Vélodrome.
39:06Et je descends le week-end, il y avait même une année où j'étais abonné au Vélodrome.
39:09Et je descendais tous les week-ends, tout seul, je crois, mon petit Airbnb,
39:12mon petit billet de train Wigo.
39:14Et j'arrive à Marseille voir mon petit match.
39:16Et je remonte à Paris.
39:18Comment vous expliquez ?
39:19Vous la ressentez, cette passion particulière pour l'OM par rapport à d'autres clubs, évidemment.
39:26Et comment vous l'expliquez, vous ?
39:27Par exemple, moi, ce qui m'a marqué, c'est que la première fois où je suis allé à Marseille pour voir un match,
39:31c'est la ferveur que j'ai vue là-bas le jour de match.
39:34Je sortais dans les rues, je voyais tout le monde avec le maillot de Marseille.
39:36C'est l'ambiance, oui.
39:38Exactement, t'es dans l'ambiance du match, jour de match.
39:41Et je trouve que, par exemple, moi qui habite à Paris, je ne ressens pas ça à Paris.
39:44Vous voyez, quand je suis à Paris, je ne ressens pas cet engouement autour juste d'un match.
39:49C'est une ville qui respire le football.
39:51Quand Marseille gagne le lendemain, tout le monde a le sourire.
39:53Quand Marseille perd, tout le monde fait la tête.
39:56Exactement, les humeurs viennent de l'OM.
39:58Et vous avez des copains à Marseille, supporters de l'OM comme vous ?
40:02Pour vous dire, je n'ai aucune connaissance à Marseille.
40:05J'ai simplement un ami que je voudrais dédicacer, Abel Nour,
40:09qui est pour l'OM avec moi depuis tout petit,
40:10qui vient aussi souvent avec moi voir les matchs.
40:12Sinon, non, moi c'est souvent la petite guéguerre avec tous mes amis, mes cousins.
40:15Mais oui, parce que comment ça se passe en région parisienne,
40:18quand vous êtes chez vous, à Montigny-le-Bretonneux ?
40:20Vous avez des copains qui doivent être des supporters du PSG.
40:24Ah ben, il n'y a que ça.
40:25C'est seul contre tous, je ne vais pas vous mentir.
40:28Moi, j'aime bien, vous voyez, je m'ébrouille le moitié avec mes amis.
40:31Je suis le seul Marseillais, je suis le seul content, je suis le seul déçu à la fin.
40:34Ben, écoutez, c'est comme ça.
40:35Il y a un super match ce soir.
40:36Vous n'allez pas y assister, c'est le match des légendes.
40:39Exactement, j'ai entendu.
40:40Les 125 ans du club.
40:41Et puis, il y a un match très, très important face à Lille.
40:45Face à Lille, dimanche soir, c'est le match de l'année.
40:48C'est le match de notre saison.
40:50C'est le match qui va donner le destin de l'OM en Coupe d'Europe ou non.
40:54Bon, et on imagine que là, vous serez devant votre télé ?
40:57Je serai devant ma télé, malheureusement, ce n'est pas à Marseille, c'est à Lille.
41:00Je n'ai pas pu avoir ma place en parkage, mais j'aurais bien aimé à Lille.
41:02C'est à Lille, mais bon, et puis à la radio, évidemment, sur RTL, à ne pas manquer.
41:07Allez l'OM, alors, on dit, Yanis.
41:09Allez l'OM, et je voulais faire une petite dédicace à trois amis à moi.
41:14Très vite, Yanis.
41:15Très vite, Abdel Nour, Noman, Ima, grosse dédicace à vous.
41:19Ah ben voilà, c'est fait.
41:20Bonne journée à tout le monde.
41:21Merci.
41:21Et à l'OM, surtout.
41:22Bonne journée, Yanis.
41:24Bonjour, Valérie.
41:25Bonjour.
41:26Bonjour, Valérie.
41:27Fan de foot ?
41:28Pas du tout.
41:30Ah bon, ben...
41:31Pourquoi vous nous appelez ?
41:33Non, non, non, je vous explique.
41:35Je ne suis pas du tout fan de foot.
41:37Oui.
41:38J'ai même, je dirais...
41:40Je ne suis pas en horreur, mais bon.
41:43Mais, mais, mais, mais, mais...
41:44Mais ?
41:45Je suis fan de l'OM.
41:46Alors, le foot ne vous intéresse pas, mais alors, vous êtes fan de l'OM.
41:50Ça, c'est...
41:51Ah ben oui, ah ben oui.
41:53Moi, je suis marseillaise.
41:55Ouais, ça, voilà.
41:55Ça, c'est une explication.
41:57C'est que...
41:57Alors, est-ce que vous êtes d'accord avec ce que disait notre auditeur précédent,
42:02Anis ?
42:02Absolument, absolument.
42:04Et je dois dire qu'il y a beaucoup de personnes qui ne sont pas marseillaises,
42:10qui sont aux antipodes de Marseille, comme le précédent, pardon,
42:15et qui habitent en ville de France, et qui sont pour l'OM.
42:20Vous ne trouverez pas, je pense, je pense, après je peux me tromper, attention,
42:24mais je ne pense pas que vous trouviez un Marseillais fan du Paris Saint-Germain.
42:29Ah ben, peut-être qu'on va chercher, on va se mettre en recherche.
42:33Mais à mon avis, effectivement, ce n'est pas du gâteau.
42:36Vous êtes quand même allé au stade ou pas, Valérie ?
42:38Moi, je suis allé au stade une fois ou deux, quand j'étais jeune, voilà.
42:43On est allé au stade.
42:46Une fois, je suis allé, il n'y a pas très longtemps,
42:49j'étais allé avec ma fille au stade pour un mat amical,
42:54qui était retransmis sur grand écran.
42:57Donc, ce n'était pas du tout sur la pelouse.
43:00On regardait les écrans.
43:01Et il y avait une ambiance, une ambiance formidable,
43:08aussi bien que ce qu'ils avaient joué au stade Vélodrome.
43:12Effectivement.
43:13Et vous nous confirmez que Marseille, c'est une ville qui vibre au rythme de son OM.
43:18Ça, c'est certain.
43:20Oui, parce qu'encore une fois, j'ai même mon mari qui n'est pas du tout intéressé par le football.
43:26Pour un homme, je veux dire, voilà, c'est plutôt rare.
43:30Eh bien, non, mais moi, quand je vois qu'il y a l'OM, j'ai les larmes aux yeux, quoi.
43:39Et voilà, les larmes aux yeux et les frissons.
43:42On a bien compris Valérie, la Marseillaise, qui ne s'intéresse pas au foot,
43:45mais qui vibre avec l'OM.
43:46C'est une belle illustration.
43:48Bonne journée, Valérie, du côté de Marseille.
43:51Une courte pause.
43:52Et puis, Éric, Valentin, Younes veulent intervenir.
43:56On verra si l'OM, ils l'ont dans la peau ou ils l'ont presque,
44:00que j'allais dire en horreur.
44:02Parce que certains disent, je déteste l'OM.
44:04Tiens, c'est le cas de l'un d'entre eux.
44:05On va essayer de comprendre pourquoi.
44:06A tout de suite.
44:07Et de retour sur RTL, où on parle des 125 ans de l'Olympique de Marseille.
44:28Et l'OM, à jamais les premiers matchs de gala ce soir.
44:31Match avec les légendes papains Boli et Ribéry, Nasri.
44:35Bonjour, Éric.
44:37Oui, bonjour.
44:37Bonjour, Éric.
44:38Bienvenue.
44:39Avec ce slogan, à jamais les premiers, je suis persuadé qu'Alban vous a un peu énervé.
44:43Eh oui, pour moi, c'est à jamais les derniers.
44:45Ah oui, voilà, c'est ça.
44:46Anti-OM, hein, Éric ?
44:48Clairement anti-OM.
44:49Non, mais je disais, parce que c'est un club qui génère, voilà, de la passion.
44:55Il y a ceux qui aiment et ceux qui détestent.
44:56Amour, haine.
44:58Moi, je déteste foncièrement l'Olympique de Marseille.
45:02Je n'ai pas de part de le dire.
45:03Je ne suis ni parisien, ni marseillais.
45:06Non, vous vous appelez Saint-Dié-des-Vosges.
45:08Voilà, c'est ça.
45:08J'appelle-des-Vosges.
45:11Ma haine marseillaise, elle vient historiquement des époques tapis.
45:16Des époques Griezmann.
45:17Des époques où le football, pour moi, c'est...
45:20Griezmann, ce n'est pas celui que, voilà, les plus jeunes connaissent.
45:22Griezmann, c'est l'affaire Valenciennes-Marseille et l'argent.
45:27Enfin, bon, on connaît l'histoire.
45:30Et moi, j'étais jeune.
45:32J'avais 14-15 ans à l'époque.
45:34Et j'étais très, très déçu par l'image qu'on m'a donnée du football.
45:38Et j'ai pour autant beaucoup de respect pour le club de Marseille en tant que tel.
45:43Et je leur souhaite quand même un bon 125 ans.
45:48Pour autant, je suis anti-marseillais.
45:49Oui, oui, on a compris.
45:51Et vous supportez une équipe ?
45:53Oui, les Girondins de Bordeaux et le football de Barcelone.
45:55Alors, le FC Barcelone, ça...
45:58Enfin, je veux dire, ils vont peut-être gagner la Digue des Champions.
46:00Qui sait si ce n'est pas le PSG ?
46:02Ils vont sans doute gagner leur championnat de la Liga.
46:05Mais...
46:05Les Girondins, c'est plus compliqué.
46:06Ce n'est pas facile en ce moment de supporter les Girondins de Bordeaux.
46:09Les Girondins, c'est très compliqué.
46:10Mais j'ai vécu ces époques où les Girondins étaient opposés fortement au club de Marseille.
46:16De Marseille avec Claude Baize à la tête des Girondins.
46:19On salue d'ailleurs notre ami Julien Courbet qui, comme vous, supporte l'éligence.
46:24Julien, que j'adore.
46:25Vous savez, je suis un fan, un fan absolu d'RTL.
46:29Bon, ça, c'est génial.
46:30J'écoute toutes vos émissions, notamment la vôtre.
46:31Bon, c'est très sympa.
46:32C'est celle de Julien Courbet en particulier également.
46:34Voilà.
46:34Et je suis bordelais de cœur.
46:36Bon.
46:37Même, comme bien même, j'habite dans les beaux.
46:39Oui, oui, on a bien compris, Eric.
46:41Et puis, il n'y a pas de frontière pour l'amour et la passion, vous savez.
46:44On vous remercie beaucoup.
46:45On vous souhaite une bonne journée.
46:46On est pressé un petit peu par le temps.
46:48Alors, je voudrais qu'on appelle...
46:49Enfin, qu'on écoute Valentin, plutôt.
46:51Bonjour, Valentin.
46:52Bonjour, Valentin.
46:54Bonjour.
46:54On en a parlé il y a un instant, match des légendes ce soir pour les 125 ans du club au Vélodrome.
47:00Vous allez y aller, vous ?
47:02Moi, non, parce que c'est un petit peu long étant donné que je suis normand, mais je serai devant ma télé pour sûr.
47:07Ah oui, parce que vous êtes normand du côté de Rouen et fan de l'Olympique de Marseille pour autant.
47:13C'est ça.
47:13Et comment vous expliquez ça ?
47:16Je dirais, en fait, un peu naturellement, je pense que j'ai été influencé par ma famille qui...
47:21Alors, moi, je suis un peu trop jeune pour l'avoir connu, mais qui a vécu, justement, les belles années des années 90.
47:27Oui, et puis la victoire, on a été champion, voilà.
47:31Mais je pense que j'ai été un petit peu influencé par ça.
47:34Et surtout, quand je me suis mis, moi, à suivre le foot, j'ai vu toute la passion, toute la serveur.
47:38Et depuis, je suis un peu tombé dedans, quoi.
47:40Vous allez au Vélodrome de Rouen ?
47:43J'essaye quand j'en ai l'occasion au maximum.
47:46Parce que ça fait une trotte, hein ?
47:47Ça fait une organisation.
47:49Mais est-ce que ça vaut le coup ?
47:51Est-ce que le ressenti au stade Vélodrome vaut le coup de faire ce déplacement de, quoi, 700 km, j'imagine, à peu près, au moins ?
48:00En fait, si c'est pour le jeu uniquement, ça va dépendre de l'époque.
48:04Vous savez, moi, j'ai été voir mon premier match au Vélodrome.
48:08On a gagné 5-1 ou 6-1.
48:10Donc, ça va aller le coup.
48:12Mais si c'est pour les supporters, si c'est pour l'ambiance, ça vaut toujours le coup.
48:16Ah, voilà.
48:17Parce qu'on n'est jamais déçu.
48:18Ambiance absolument extraordinaire.
48:20On termine avec Younes.
48:21Bonjour.
48:22Bonjour, Younes.
48:23Bonjour.
48:25Éducateur de foot en région parisienne, à Saint-Ouen.
48:28Exactement.
48:28Je peux dire le club ?
48:30Bah oui, allez-y.
48:31Bah, c'est le Red Star.
48:32Ah, bah, bien sûr.
48:33L'étoile rouge.
48:34Voilà, bien sûr.
48:34Exactement.
48:35Et donc, vous supportez le Red Star et le Paris Saint-Germain, peut-être, j'imagine.
48:39Pas du tout.
48:40Non, non, pas du tout.
48:41Je suis pour Marseille.
48:42Le Red Star est Marseille.
48:43Non, pas du tout le Paris Saint-Germain.
48:44Et pourquoi ?
48:45Je ne suis pas anti-parisien.
48:46Oui, oui, bien sûr.
48:47Je suis supporter.
48:48Comme j'ai entendu le monsieur avant, il disait qu'il est anti-marseillais, anti-parisien.
48:51Mais apparemment, il supporte Bordeaux.
48:52Mais non, non, on ne peut pas être enéantie.
48:56En un mot, en deux mots, pourquoi l'OM ?
48:59Bah, l'OM, c'est un club mythique.
49:01Vous savez, quand vous allez à Marseille, un match de l'OM, tout le monde est pour l'OM.
49:06En fait, tout le monde aime le foot.
49:08Tout le monde vit le foot.
49:09Pas qu'à la région parisienne.
49:11Quand le PSG joue, les gens, voilà, ils font négligence ni moins.
49:16Bah oui, on ne voit pas cette ambiance-là qu'il y a à Marseille.
49:18Voilà, et bah c'est dit, c'est une des raisons.
49:21On aura peut-être l'occasion d'y revenir.
49:22Une des raisons pour lesquelles Marseille n'est pas tout à fait.