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SportTranscription
00:00sexualité
00:01ou des scènes d'horreur qui pourraient offenser certains téléspectateurs.
00:30Qu'est-ce qui fait qu'on devient ce qu'on est? Qu'est-ce qui fait que les Hinton
00:34sont ce qu'ils sont ou ce qu'on a l'impression qu'ils sont?
00:37Les gens sont ce qu'ils sont parce qu'ils ont un tempérament à la base.
00:40Puis t'sais, eux autres, c'est des bagarreurs. C'est une différence entre un boxeur et
00:47un bagarreur. Fait que quand ils rentrent dans le ring, dans les yeux, tu le vois qu'ils
00:53vont aller plus loin.
00:55Ils ont toujours eu ce côté fascinant parce que ce sont des mauvais garçons et les
00:59mauvais garçons, ben, ils attirent.
01:00Alors, dans la tête des gens, on pouvait se dire « Oh, t'as vu, il a compris, il
01:16revient, il est sérieux, il gagne. Donc, il est pas si mauvais que ça. »
01:28Pour situer l'importance qu'avaient les Hilton, on a oublié quand même un événement
01:33important. Quand Mom Boucher se fait libérer du palais de justice de Montréal, où est-ce
01:38qu'il passe sa soirée? J'y étais. Au combat, Hilton Ouellet. Quand il est arrivé, t'avais
01:45l'impression qu'une rockstar rentrait. Là, on parle quand même de quelqu'un qui a été
01:50condamné pour meurtre, qui a fait de la prison. Et on revient à cette fascination pour les mauvais
01:55garçons. Et pourquoi les Hilton avaient cette aura? Un, parce qu'ils livraient la marchandise
02:01dans le spectacle. Et en plus, c'était des mauvais garçons.
02:04Des vrais boxeurs dans le monde, les Sherwin Leonard, Mohamed Dali, Nam Lee, Robert
02:11Kouzra, c'est tous des gentlemen, c'est du bon mort. Fait que c'est pas ça que ça prend
02:13pour être bon boxeur. Mais là, il y avait cette qualité-là pour attirer et s'affaire
02:17aimer du top. C'était mauvais. Et le monde aimait ça. Si c'est qu'une bataille au hockey,
02:22tout le monde est debout et crie. Le monde veut pas aller jusqu'à, mais si il y a un
02:25fou à la boxe, il arrache la tête à l'autre, tout le monde est content.
02:30Quand on a professionnalisé la boxe, on s'est retrouvé avec de plus en plus des bons
02:35garçons, des gens qui ont une tête sur les épaules, qui savent compter, qui savent réfléchir,
02:40etc. On est à des années-lumière avec les Hilton, mais parce qu'on les a pas aidés.
02:45Aujourd'hui, on peut plus fouer un boxeur comme on le fouait parce qu'il y a toute une batterie
02:51autour de ces gens-là. T'es plus tout seul dans ton coin de table à signer un contrat,
02:55des fois sous l'effet de l'alcool. Et t'as des boxeurs qui connaissent maintenant leur valeur.
03:00Est-ce que tu penses qu'il y a plusieurs personnes qui ont abusé des Hilton?
03:06Les plus grands abuseurs des Hilton, c'est les Hilton.
03:14Ça fait un petit bout de temps que t'es dans cette famille-là. Je sais que t'es un
03:42dans cette famille-là. Je sais que t'essayes tous les autres frères, mais qu'est-ce qui
03:47fait que ça marche plus avec Alex?
03:49T'sais, au départ, on se disait qu'on va faire quelque chose sur la famille Hilton,
03:53parce qu'on voit ça comme un clan. Puis rapidement, tu te rends compte que, mettons,
03:57dans les positions ou les rôles dans la famille, il y a une impossibilité de base, c'est-à-dire
04:03que Dave et Alex, c'est chat et chat. Fait qu'à partir du moment où Alex a ouvert la porte,
04:12ben, il s'était identifié comme, ben, c'est lui. Fait que si c'est lui, ça peut pas être moi.
04:16Après ça, autour, dans le périphérique, mettons, t'as Matthew qui habite plus loin,
04:21pis qui vit sa propre vie. T'sais, lui est à part, un peu.
04:24Matt, c'est Matt. Il est là-bas.
04:26Pis après ça, t'as Jimmy, le plus jeune, qui vit sa propre vie, lui aussi, à l'extérieur.
04:30Fait que t'sais, t'as comme deux personnages extérieurs.
04:32Pis après ça, à l'intérieur, t'as Dave et Alex.
04:36C'est deux personnalités différentes.
04:38Y'en a un qui ressemble à sa mère pis l'autre qui ressemble à son père.
04:41Ce que t'es en train de dire, dans le fond, c'est qu'où t'es rendu, là, présentement?
04:45Pour comprendre c'est quoi être un Hilton, faut faire un commitment sur un.
04:50Oui.
04:52Mais la seule façon d'aller au bout de ça, c'est avec Alex.
04:55Alex, ça a toujours été le gars qui rentrait pis qui sortait.
04:59Il prenait des pauses du clan. C'était un regard qui est un petit peu plus extérieur.
05:04Fait qu'il est capable de réfléchir, de penser, tandis que Dave, ça serait un spectacle.
05:10C'est pas du tout le même type de personnalité.
05:13Et pis, c'est sûr que parler avec Dave, c'est de ne jamais parler de ce qui s'est passé avec ses filles.
05:22Dave Hilton a été condamné pour inceste en 2001, mais les médias ne pouvaient pas le dire explicitement,
05:27puisqu'il devait taire l'identité des jeunes victimes.
05:30Est-ce que vous, vous dites encore que c'est rien passé avec vos filles?
05:33J'ai pas de commentaire de ça. C'est le niveau du cap de ma vie, là, j'ai regardé comme un chevelle avec les choses,
05:38regardez drette, là. J'ai dans une ligne drette, là, point final.
05:42Quand j'ai plus de la marge pis l'histoire de cautionnerie, pis tout ça, pas de commentaire, c'est fini pour moi, OK? S'il vous plaît?
05:51Mais vous avez des... vous avez pas de regrets, donc. Vous avez pas de regrets.
05:55De quoi?
05:59Fait que, t'sais, la vérité pis le mensonge, c'est difficile de réconcilier ça, hein?
06:02C'est un peu ça dans la maison d'Hilton.
06:04T'en as un qui a décidé d'être vrai, pis t'en as un autre qui a décidé de continuer à vivre dans le mensonge.
06:13Le juge Bernier affirme que le monde interlope a infiltré la boxe professionnelle au Québec comme dans aucun autre sport.
06:20On sait très bien que le crime organisé et la boxe ne font qu'un depuis toujours, et dans presque tous les pays.
06:27À l'époque, on truquait les combats, on ne payait pas les bourses promises aux boxeurs.
06:36C'était le free for all, là.
06:37Oui, oui, c'était le free for all, parce que c'était la mafia qui contrôlait ça. C'est pas compliqué.
06:42La police de Montréal, on surveillait ça depuis longtemps qu'on était là, à tous les combats.
06:50Le gars qui me l'aille à la commission à Montréal, c'était à la nommée Sauvageau.
06:54C'est M. Sauvageau qui a décidé qu'il y avait besoin d'aide.
07:00Celui-ci affirme qu'aucun permis ne sera accordé tant que Québec n'aura pas fait le ménage dans le monde de la boxe.
07:06Aussitôt que le gouvernement de la province pourra mettre un terme à ça,
07:12la boxe va reprendre ses activités normales et que la boxe va toujours exister.
07:15La commission Bernier a été créée pour enquêter sur l'infiltration du milieu de la boxe par le crime organisé et aussi faire des règles, structurer la boxe au Québec pour empêcher les abus et aussi améliorer la sécurité des boxeurs.
07:33Moi, j'ai été nommé par la police pour être le représentant de la police à Montréal sur cette commission d'enquête là.
07:45On a entendu 150, peut-être 200 témoins de tous les milieux.
07:51Le juge Bernier affirme aussi que tous les intervenants du milieu de la boxe ne sont pas nécessairement malhonnêtes, en commençant par les boxeurs eux-mêmes.
08:01J'ai réalisé très vite que c'était des gens qu'on exploitait facilement.
08:05La commission Bernier a démontré que le principal promoteur de boxe à Montréal, qui était Henri Spitzer à l'époque, était un homme de paille de Frank Cotroni.
08:17Donc, que c'était Cotroni, en fait, qui dirigeait la boxe à Montréal à l'époque.
08:24Les films les plus récents.
08:28Les plus grandes séries.
08:30Les séries de chez nous.
08:32Crave. Abonnez-vous.
08:33Franck Cotroni a été qualifié de parrain des Hilton. L'un de ses bons amis commente.
08:44Il a connu la famille Hilton, qui est une grosse famille, qui les a peut-être aidés un petit peu financièrement ou qui les a aidés quand ils en ont eu besoin.
08:53Là, on associe M. Cotroni comme quoi qu'il est dans la boxe, qu'il contrôle et tout ça.
08:57Moi, je suis complètement désaccord avec ça. À moins que moi, j'ai pas fait de enquête. J'ai pas d'écoute électronique. J'ai pas le droit de faire d'enquête. Ça fait que je le sais pas.
09:06Le clan Cotroni, eux autres, ils ont connu leurs heures de gloire dans les années 50-60, alors qu'ils étaient en contrôle des maisons de jeu, de la prostitution et du prêt usuraire dans le secteur de la main, dans le centre-ville de Montréal. C'est pour ça qu'on les appelait le gang du centre.
09:27C'est très important, la boxe aussi, pour les activités de Frank Cotroni, parce que ça lui permettait de faire du recrutement. Ça lui permettait aussi de rencontrer d'autres membres du crime organisé, d'autres organisations ou d'autres clans de la mafia.
09:42Frank Cotroni, il assistait à des galas de boxe, pas juste à Montréal, il assistait à des galas de boxe un peu partout au Canada.
09:48Frank Cotroni était un amateur de boxe, et son rêve était qu'un de ses fils devienne boxeur, ce qui est jamais arrivé. Au ringside, sa gang était toute là, pis c'était... c'est mes petits gars.
10:09Il y avait une amitié entre le père Hilton et Frank Cotroni?
10:14Ben oui, très très fort. J'avais des tapes qui montraient que le père allait dans certaines réunions que Frank organisait. Il était là, le bonhomme.
10:31Les enfants Hilton étaient là aussi?
10:33Mais non, les enfants Hilton, ils ont fait de la boxe. Ils ont utilisé des fois le nom de Frank, mais ils n'ont pas été utilisés au niveau criminel.
10:47Le genre de criminel que je te parle là, c'est pas qu'ils n'ont pas rien fait là.
10:54Lui, le frère, il aimait le bonhomme, pis il faisait travailler le bonhomme. Il va tenter de place, il casse la place, il tente le dormant, le bonhomme rentrait, il était sous le tonne-tonne, pis c'est pas le bonhomme, là.
11:07En échange, il payait son loyer, il avait une camonne de 300$ pour manger, il payait le téléphone, il payait ci, il payait ça. Pis il aimait les jeunes, il aimait les kids.
11:19Quand on regarde l'histoire, par exemple, des mafieux, avec qui ils s'associaient?
11:24Ils paradaient avec des Frank Sinatra de ce monde, mais c'est eux qui les avaient placés dans les casinos.
11:30Est-ce que je peux faire le parallèle avec les Hilton? Sans doute.
11:34Là, tu t'associes en plus avec des, passe-moi l'expression, des bad boys.
11:40Il y a comme une association, je dirais une association presque naturelle.
11:44Il voyait que les Hilton, tu sais, c'était des petites vedettes déjà très jeunes, pis qu'il y avait du potentiel pour les pousser à des combats internationaux.
11:53C'est sûr que c'est une question d'argent aussi.
11:57La mafia pis le crime organisé en général, c'est ça, là. C'est le pouvoir et l'argent.
12:02Frank avait le pouvoir dans la boxe, il voulait faire de l'argent avec la boxe.
12:07Faut pas oublier que c'est pas juste le Québec, là.
12:10Les mafias avaient complètement gangréné, que ça soit en France, en Italie, surtout aux États-Unis.
12:17Pis y a personne qui s'intéressait à ça, y a personne qui surveillait véritablement ça.
12:21Parce que c'était, bon, c'est la boxe. C'est pas la prostitution, c'est pas le jeu illégal, c'est pas la vente d'alcool.
12:27Ils savaient pas que derrière ce sport se tramait aussi ça.
12:31Il y a de l'argent à faire. Le prêt usuraire, la boxe, c'est un terreau pour ça.
12:37Eux autres, ils prennent le contrôle de ça. Pis c'est pour ça qu'on voit un peu partout des combats truqués.
12:44Parce qu'il y a des gageurs là-dessus, fait qu'ils truquent les combats.
12:47Pis y a des gens qui vont perdre leur chemise en pariant.
12:52Pis là, bien, la mafia va les renflouer en leur prêtant de l'argent à des taux usuraires.
12:57Il y a de monde qui gravite autour de ça, c'est souvent des gens qui sont proches de la délinquance, là.
13:03On s'en sert pour collecter les mauvais payeurs qui ont emprunté à la mafia,
13:08ou on se sert d'eux autres comme garde du corps.
13:13Pif, paf, pouf! Ça, c'était l'expression d'Alex.
13:16Une fois, j'étais avec lui, il me dit, Gilles, je vais aller chercher ma blonde,
13:22puis il est mort, il joue au bingo. Bon, au bingo. On rentre d'une salle, il y avait 800 personnes.
13:26Tout d'un coup, il y a un gars qui sort de la pissoire. Il me voit, moi.
13:31Toi, j'ai le trou, je suis taillis. Ah, ben, tab, qu'est-ce qu'il y prend?
13:35Pis il me pogne par la chemise comme ça, pis là, j'essaie de m'en défaire.
13:39Pis je le regarde, il est à grand, une armoire à glace.
13:41Je dis, hum... Je regarde en arrière de moi pour voir si Alex était là.
13:45Il était dans son auto en train de jaser avec sa blonde,
13:48mais à travers la vitrine, il me voit mal pris.
13:51Fait que là, j'ai dit, tu sais pas l'erreur que tu viens de faire, toi, là.
13:55Ça a pas pris dix secondes, mon Alex, on était en plein mois de javis.
13:58Le manteau d'hiver ouvert par le vent qu'il provoquait en rentrant en vitesse,
14:04les yeux du tigre bagarreur, et il te pif, paf, pouf! C'était son slogan.
14:10Pif, paf, pouf, le gars est allé chez le dentiste.
14:13Les films les plus récents, les plus grandes séries, les séries de chez nous.
14:27Crave, abonnez-vous.
14:33We're going? Yeah.
14:35All right, rock'n'roll.
14:38Everybody, rock'n'roll. There we go.
14:42Back down memory lane.
14:48Ton grand-père, il était boxeur aussi.
14:50Il vient de Scotland.
14:53Oui.
14:54Il fait des bare-knuckle, bare-knuckle fights.
14:57Mais est-ce qu'il faisait de l'argent avec ça?
14:59Non, c'est juste...
15:00Hobby.
15:01You know, just for the moment, c'est qui le meilleur.
15:04Oh.
15:05The Scotland and Irish people are like that.
15:09They want to be better, like, I'm different, I'm a champion, you know?
15:13My grandfather and my old daily store never took no crap.
15:19Vous aimez ça vous battre?
15:21Non, oui.
15:22Pas de gants.
15:24Coup de tête.
15:27Tout les...
15:29Tout les choses de roux.
15:35Bonjour, monsieur.
15:36Eh!
15:37Comment ça va?
15:38Ça va bien, toi?
15:39Pas trop bien.
15:40Salut, mon ami.
15:42T'aimes-toi?
15:43Good, good.
15:44Good.
15:48Fait que, Ménique, tu faisais ça au Wilton quand il était jeune?
15:50Ben oui.
15:51Ah oui.
15:52Il venait toute la gangue ensemble.
15:54Ben, c'était-tu une fierté pour toi aussi de les coiffer, tu sais?
15:57Je veux dire, c'est toi qui aimais la boxe et tout.
15:58C'était le fun de les avoir dans ta chaise.
15:59Ben oui, ben oui, ben oui, ben oui.
16:01C'est sûr.
16:02T'allais-tu les voir se battre aussi?
16:05J'étais là tout le temps, oui.
16:06T'as pas manqué un combat des lutins?
16:07Je manquais jamais.
16:08J'étais toujours là le mort du soir.
16:09J'étais tout le temps là.
16:10Tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps.
16:12C'est pour ça que je me suis lié d'amitié avec Régis Lévesque.
16:15Pis Régis Lévesque, il venait tout le temps ici.
16:17C'est le rassemblement, là.
16:18Tout le monde venait ici dans le temps, là.
16:20Pis toi, Alex, comment tu te sens de revenir ici?
16:29Oui?
16:30Ça te fait du bien?
16:31Oui, ça te fait du bien.
16:33Des bonnes mémoires.
16:34C'est bon pour le moral.
16:35C'est bon pour le moral, là.
16:37C'est bon pour le moral.
16:38Oui, c'est ça.
16:40Non, mais c'est bon.
16:41C'est quand même bon de se rappeler de ces souvenirs-là,
16:44parce qu'on a passé des soirées agréables.
16:46T'sais, j'ai assisté à des soirées mondaines, là,
16:49qui avaient 200 personnes.
16:50Les lutines étaient là à leur table.
16:52Tout le monde allait les voir.
16:53Tout le monde les saluait.
16:54Les photos, les autographes.
16:55C'était les dieux de la place, là, t'sais.
16:58Je veux dire, c'était des incontournables, là, t'sais.
17:01Pis il était comment, le père Hilton?
17:03Ah, facile d'approche.
17:05Il aimait jaser avec le monde, t'sais, je veux dire.
17:08Il aimait jaser...
17:09T'sais, il était quand même sévère avec ces jeunes.
17:11C'est sûr qu'il était sévère.
17:12Mais par contre, il voulait les protéger à sa manière, à lui.
17:15C'est ça.
17:16Il était tellement sollicité, ces jeunes-là, quand ils étaient jeunes.
17:19Tout le monde était après.
17:20C'était la coqueluche, là, du Québec, là, dans ce temps-là, dans la boxe.
17:24C'est les Hilton.
17:25C'était pas facile d'être une vedette aujourd'hui.
17:30Pis ça a jamais été facile aujourd'hui ou hier ou la semaine passée d'être une vedette.
17:35Mais lui, il savait que le potentiel que ces gars-là avaient vis-à-vis le public pis les profiteurs, t'sais.
17:41Fait que s'ils voulaient les ménager de ça, bien, des fois, le père, il était pas toujours en condition pis lui donnait toujours des bons conseils.
17:49Fait que, t'sais, ça passait pas toujours comme du beurre dans la poêle, là, t'sais.
17:53Avec les Hilton, là, c'était les autres qui décidaient.
17:56Il demandait un verre d'eau, il l'avait tout de suite, là.
17:58C'était pas dans 10 minutes, là, t'sais.
18:00Il dirigeait tout, tout le monde était...
18:02T'sais, il n'y en a pas un qui a dû dire, là, c'est assez, là, c'est assez, Dave, là, c'est assez...
18:08Bien, non, il voulait être chum avec, pis c'était celui qui était le plus de chum avec, t'sais.
18:14C'est correct, Médiclaude?
18:16Oui, t'es correct, parfait.
18:18Oui, c'est toi qui m'as embaqué de faire le barbe.
18:25J'vais peut-être passer pour un spécial de dire que j'voyais du bon, mais j'en ai vu beaucoup de bon dans ces gars-là.
18:31Des gens, on dirait qu'ils étaient pas fins avec eux autres. En réalité, ils ambitionnaient sur eux autres.
18:36You're next.
18:38T'sais, à un moment donné, ils étaient assis, là, les frères ou Benin, éclopés, pis...
18:42Là, tu voyais les gens, là, ils envoyaient de la bière à la table, là, t'sais, ils savaient que quand il était en état de boisson, là, qu'ils étaient un peu irrités, eux autres, là, t'sais, veut dire...
18:50Mon Dieu!
18:51Ça, je trouvais ça déplorable parce qu'ils traînent une étiquette qu'ils méritent pas, t'sais, en réalité, ils méritent pas.
18:57T'sais, en réalité, ils méritent pas.
18:59Merci beaucoup.
19:00Ils sont un peu tous coupables, là, ceux qui l'ont entouré, un petit peu, là, c'est...
19:05Ils ont tous un petit peu leur part, là, qu'ils ont pas été faits avec, là, t'sais, je veux dire.
19:09Il faut pas que tu restes trop dans ton sous-sol, Alex.
19:11Non, non, c'est vrai.
19:12Faut que tu sors de là, un peu, là.
19:14Non, t'sais, ça, je veux...
19:15Marie-Claude, t'sais, ça, je pense, tous les jours, que je dis que je vais faire après...
19:20You know, c'est quand je suis toute seule.
19:23È tout OK?
19:26Camel's been calling you, eh?
19:29Every hour?
19:31Good, we're just leaving to the arena now.
19:35Yeah.
19:37No, I'll eat after.
19:40Bye, dear.
19:41C'est bon.
19:42C'est que ta mère est correcte?
19:44C'est la première fois que tu vas à la place d'elle.
19:48C'est la première fois que tu vas à la place d'elle?
19:53Oui. J'ai jamais été... Longtemps, j'ai pas été...
19:57À la boxe?
19:58À la boxe. Pis je pense pas que j'ai jamais vu des femmes...
20:02Boxer?
20:03Boxer professionnelles.
20:06Es-tu nerveux?
20:08Pour le camp? Non.
20:10Personne, pour s'envers le camp? Ben non.
20:12Mais en même temps, il va avoir un hommage à ton père?
20:15Oui.
20:17J'ai pensé de mettre le jacket de mon père.
20:22C'est un jacket d'Yves-Seigneur.
20:25Un jacket de clé, mais je vais pas me mettre.
20:28Dites-moi l'Africa Show-Off.
20:31Oui, oui, je comprends.
20:33Tu veux pas être un Hilton ce soir.
20:35Non, non, j'ai vu un Hilton, mais j'ai pas besoin de montrer ça à tout le monde non plus.
20:41Bon, ben on arrive, mon ami.
20:44C'est là.
20:46C'est là.
20:47C'est là.
20:48C'est là.
20:49C'est là.
20:50C'est là.
20:51C'est la première fois que je vois ça.
20:52C'est un beau endroit.
20:53C'est un beau endroit.
20:54Wow.
20:55C'est un beau endroit.
20:56C'est un beau endroit.
20:57C'est un beau endroit.
20:58C'est un beau endroit.
20:59C'est un beau endroit.
21:00C'est un beau endroit.
21:01C'est un beau endroit qui me le met en these places.
21:04C'est un beau endroit.
21:05C'est un beau endroit.
21:06C'est un beau endroit là.
21:08C'est un beau endroit où je n'ai pas sorti l' mansion.
21:13Je n'ai jamais été inspiré, mais je ne sais pas quoi ça.
21:21Salut Yvonne, comment allez-vous ?
21:22C'est très bien, Yvonne.
21:23Bienvenue à vous.
21:24Passez-vous.
21:25Passez-vous un peu ?
21:26Non, non.
21:29Je sais que vous travaillez avec...
21:31Marie-Claude, oui.
21:32Oui, Marie-Claude.
21:33Oui, Marie-Claude.
21:34Oui, elle est très bien.
21:35Quand est-ce qu'elle sera prêt pour entrer dans la ring ?
21:37Oui, oui.
21:40Ça fait longtemps.
21:43À 158 pounds in Florens,
21:46record at 33, 3-0, 22 nettes,
21:50Alex Elvin !
21:54Le 28 juillet dernier, un pionnier de la scène de la boxe montréalaise québécoise et canadienne,
22:01Dave Hilton Pair, nous quittait à l'âge de 82 ans.
22:02Comme boxeur à la scène de la boxe montréalaise québécoise et canadienne, Dave Hilton Pair nous quittait à l'âge de 82 ans.
22:16Comme boxeur amateur, il remporte la médaille d'or aux Jeux pan-américains de 1955 chez les professionnels.
22:31Il reviendra champion canadien et prendra sa retraite en 1976 avec un impressionnant total de 67 victoires en 83 combats.
22:46Veuillez, s'il vous plaît, vous lever, retirez chapeaux et casquettes pour le traditionnel 10 coups de cloche à la mémoire de Dave Hilton, senior.
23:01Seigneur.
23:18Comment tu te sens de te promener comme étant Alex Elvin dans la boxe?
23:23Tu veux la vérité? Je ne pense pas. Ça, c'est mon passé.
23:29J'ai aussi fait la boxe. J'ai aussi fait une vie de boxe. Tu veux pas de tourner dans ça? Tu veux faire une vie normale?
23:36C'est quoi une vie normale?
23:38Ah, be with normal people. Have fun. Enjoy life. That's what I want.
23:50I'm an old man now. I'm not like what I was before. I think differently. I don't think the way I used to think.
23:58I put my life to my parents. That's it. I'm going to look after my parents and do my thing and that's it.
24:05That's what I wanted to do. And I'm telling you, it was not a problem for me. I loved my parents.
24:10And it didn't bother me helping them, serving them. It didn't bother me.
24:17We're a close-knit family. OK, we have our arguments like any other family.
24:23But we're all tight together. When something bad happens, everybody's together.
24:28I don't know how to say it in French. We were all naive. We were young kids. We trusted too many people. We trusted the wrong people.
24:51That's how we got screwed. When my life was a boxer, they were not well educated. I'm not somebody that went to school, went to college. I'm not like that.
25:02They went very, not very far in school. My life was boxing and that's what it is. And that's how I started trusting all of us. All of us trusted people that we shouldn't have. OK? Not just me. The whole family.
25:19The whole family.
25:24Les films les plus récents. Les plus grandes séries. Les séries de chez nous. Crave. Abonnez-vous.
25:38Les médias, la mafiote. Il y avait une file pour profiter de ces gens-là, non?
25:44Complètement. Complètement.
25:46C'est quand même assez paradoxal, en fait, quand on y pense, que quelqu'un qui est capable de devenir champion du monde de boxe soit aussi démuni. Parce que c'est un fauve.
25:57Quand t'es un fauve dans le ring, puis tout d'un coup, tu deviens, je sais pas, entre guillemets, un agneau en dehors qui est toi capable de se défendre parce que tout le monde profite de toi et que tu vois pas les coups arriver.
26:08C'est le seul moment où, en fait, je peux me dire que, aussi talentueux qu'ils étaient, ils voyaient pas les coups arriver en dehors du ring.
26:15Ce n'est pas par hasard que plusieurs grands combats de boxe se déroulent à Las Vegas, capitale du jeu et des plaisirs artificiels.
26:22C'est là que le promoteur de Hilton, le controversé Don King, pose en souverain. C'est avec lui qu'ils ont signé un contrat que certains considèrent comme un pacte avec le diable.
26:35Nous sommes ici contre l'avenue de Don King, d'une part à cause de ses antécédents judiciaires pour omission involontaire, et également parce qu'il ne respecte pas ses contrats.
26:46M. King, à sa sortie de prison, a déclaré publiquement que la boxe allait lui permettre de se légitimer et qu'il deviendrait le plus grand promoteur au monde « by wits, grits and bullshit ».
26:58Je pense que ce sont des expressions qu'on n'a pas besoin de traduire.
27:03Don King y traite avec les meilleurs.
27:05Il fourre le gars au début de tout, en signant le contrat.
27:11Quand il a signé les Hilton, il a signé les cinq d'un coup, et il y en a trois qui n'étaient pas là.
27:22Quand il a signé le contrat, le bonhomme, il n'était pas là non plus.
27:26Ils l'ont tenu sous une semaine de temps, pour ne pas qu'il soit quelqu'un qui va empêcher quelque chose de se faire.
27:33Les frères Hilton étaient défendus par un avocat qui s'appelle Frank Schofi.
27:54Et ce qu'on a pu apprendre, c'est que Frank Schofi, lui, il n'était pas d'accord du tout.
27:59Il voyait la magouille, il voyait que ce n'était pas bon pour eux, il voulait les garder sur la scène locale.
28:04Il dit que ça ne va pas marcher, en fait, avec Don King, ça ne va pas marcher avec New York.
28:07Il était contre cette transaction-là.
28:09Quand je l'ai rencontré, moi, après, j'ai dit, c'est quoi, les contrats?
28:14Il dit, je ne le sais pas, Mario. Je n'étais pas là. Ils m'ont mis de côté.
28:20Fait que les Hilton ont été vendus. Où achetés?
28:24Les Hilton ont été donnés.
28:26Frank Schofi m'a dit que c'était un bon contrat, après la signature.
28:35C'est seulement lorsque l'affaire du contrat a été soulevée à l'enquête que Frank s'est mis à y trouver des choses qu'il n'aimait pas.
28:41Frank s'est mis à y trouver des choses qu'il n'aimait pas.
28:45Le comble de malheur pour la famille Hilton, l'avocat à Montréal, Frank Schofi, est assassiné un peu avant minuit, le 15 octobre dernier.
28:58Je ne peux pas comprendre. J'ai été tellement surpris. C'est un choc.
29:02À 4 heures du matin, mon fils m'a appris la nouvelle au téléphone. Il avait entendu ça à la radio.
29:09Il n'y a jamais eu d'arrestation dans ce dossier-là.
29:12Mais la rumeur veut que son assassinat soit lié à ses intérêts dans la boxe.
29:20L'histoire nous dira qu'ils ont été vendus pour une bouchée de pain à Dunking.
29:25Ça va être intéressant, cette période-là, parce qu'il les amène à New York.
29:28Il va faire en sorte que Matthew devienne champion du monde.
29:31Mais il va s'apercevoir, alors que lui avait une domination totale sur ses boxeurs,
29:36que c'était des Mustangs en liberté et que tu ne leur passes pas une selle sur le dos.
29:42Mathieu, quand il est devenu champion du monde au mois du juin,
30:01après, là, ce combat-là, Mathieu ne voulait plus se battre.
30:06Il avait mis comme une croix sur la boxe.
30:09Il a continué, mais il ne voulait plus se battre.
30:12Là, il a signé, avec Dunking, trois combats.
30:17Puis là, il a signé pour 6 300 000.
30:19Ils ont donné 500 000 à la signature.
30:25Même toi, il a donné 500 000 dans les poches.
30:28Il a perdu sa brasse, c'est pas votre convoi, c'est ça.
30:31Il a perdu sa brasse, c'est fou, fou.
30:33Puis il a eu 500 000, il a perdu sa brasse, c'est 3 150 000.
30:42Moi, je peux dire que les frères Hilton ont eu des bonnes bourses.
30:51Qu'est-ce qu'ils ont fait avec, je le sais pas.
30:54Puis c'est pas mon affaire, pas en tout.
30:55Moi, j'ai fait ce que je pouvais pour les protéger, c'est tout.
31:01Le rôle de la régie, là, c'est de protéger les boxeurs.
31:05On n'est pas des pères de famille, là.
31:07On a quasiment t'appelé Saint-Gilles
31:20parce que tu as été capable de faire avec ce gars-là
31:22un gars qui est exactement la meilleure chose que moi et toi.
31:26À un certain moment, c'était pas exactement ça.
31:28T'étais pas un enfant de mari, toi, là.
31:30Non.
31:31Comment vous avez fait tous les deux
31:32pour en arriver là à une compréhension presque paternelle?
31:35Si je suis devenu une espèce d'influence morale pour lui,
31:39tant mieux.
31:41Moi, Alex, c'est aussi mon ami.
31:42C'est mon petit frère.
31:44On a peut-être des espèces de qualités
31:47qui se rencontrent tous les deux.
31:48Moi, je suis un ancien petit homme de Verdun aussi
31:51qui s'en est sorti, puis Alex en sort.
31:53Puis ses histoires, c'est du passé.
31:55C'est un amour fraternel.
31:59Il y avait moi, un dénommé Denis Cicotte,
32:01un de ses élèves dans son studio de boxe
32:04qui faisait de gros efforts vraiment
32:06pour l'influencer, l'encadrer,
32:08parce qu'on savait que souvent,
32:10c'est un gars perdu.
32:12Finalement, une boussole débousselée, si on veut.
32:16Mathieu ou Dave, des grands talents,
32:19mais pourquoi lui?
32:21C'était le fait qui était le négligé.
32:23Il entendra le dire dans un quartier,
32:29chez le dépanneur, à la taverne, partout,
32:31« Proulx parle de toi à la radio »,
32:33et puis il s'est établi une espèce de liaison.
32:35Puis je l'ai secoué, je dis, « Alex, faut que tu reviennes,
32:37c'est toi le dernier espoir de Hilton. »
32:39Hilton!
32:43Hilton!
32:43C'est pour ça que je me suis engagé.
32:47Servir une cause pour un gars
32:48qui méritait un épanouissement quelconque,
32:51c'est-à-dire une montée vers une certaine somme d'argent.
32:54Mais là, c'est Ouellet qui se ruge sur lui.
32:56On est dans le coin de Père Hilton.
32:58Entre sur le ring, voilà l'arbitre,
33:00et même Alex qui disait son père,
33:03« Quoi, qu'est-ce qui se passe? »
33:04Mais il était complètement, bien complètement débordé.
33:07Une victoire!
33:08Quand tu fais battre par Ouellet,
33:10là, il démissionnait.
33:14Il a encore, quoi, 33, 34 ans,
33:16il y a quelques années devant lui.
33:19Je dis, « Alex, ça n'a pas de bon sens,
33:21t'es pas pourrouillé encore,
33:22je suis pas un expert en boxe,
33:24mais t'as pas de gérant,
33:26je m'engage à négocier tes contrats.
33:29Et puis je prendrai pas une cent, c'est-tu clair?
33:31Je ne prendrai pas une cent.
33:35J'ai été engagé dans son orbite,
33:38puis si on veut,
33:38pendant dix ans de temps,
33:40à négocier moultre contrats.
33:51Alex a fait son dernier combat
33:52contre un petit jeune de Château-Gay,
33:55justement,
33:56que Dave va prendre plus tard pour le battre.
33:59C'est terminé.
34:00C'est terminé.
34:01Quelle victoire dans l'appui!
34:02Mais, levons notre chapeau,
34:04faites le performance quand même.
34:06Alex est la deuxième.
34:07Il a donné tout ce qu'il avait là-dedans.
34:10Alex demande de prendre le micro.
34:13Et puis là, il prend le micro,
34:15puis il parle en français seulement.
34:16Je veux juste dire un grand merci à tout le monde.
34:19Puis après ce soir,
34:20je vais prendre ma tenue de tête.
34:23Je vais boxer plus.
34:25Je vais voir 40e bientôt.
34:27J'ai ma petite fille ici,
34:30puis elle est le plus important de la boxe pour moi.
34:33Merci à tout le monde
34:34pour tout de ce qui est fait dans les années.
34:36Merci!
34:37Ah, que c'était bien, hein?
34:39Quelle grosse adieu avec sa peau sous dans les bras.
34:42Alex se donne 20 ans,
34:437 mois plus tard.
34:45C'est en effet,
34:45il passe à autre chose.
34:47Juste une dernière chose,
34:48je veux dire,
34:49je l'aime ça de dire tout.
34:51Merci à M. Joupproux,
34:53qui était avec moi.
34:54Toutes les années,
34:55je m'ai mis up,
34:56c'est une down.
34:57Alex Dantrup,
34:59Alex Daring,
34:59vous savez,
35:00pour Jules,
35:00il paye le ticket,
35:02puis qu'est-ce que tu fais avec Alex?
35:05Il m'a jamais lâché,
35:07donc je veux dire,
35:08merci à Jules,
35:08puis je t'aime beaucoup, Jules.
35:10Je vous aime beaucoup,
35:11et ne vous l'oubliez pas.
35:17On s'est connus
35:17en travaillant au McDo.
35:18On avait à peu près 16, 17 ans.
35:21On s'est rencontrés au McDo
35:23il y a 8 ans.
35:24C'est normalement qu'on s'est rencontrés,
35:27on savait que c'est allé avec l'équipe.
35:28Le sport, c'est le poids d'intérêt
35:29qu'on avait en commun.
35:30Quand tu travailles avec tes amis,
35:31des corps de travail.
35:33Travailler avec des amis,
35:34en fait, ça change tout.
35:35Ça donne envie d'aller travailler.
35:37C'est vraiment des gens
35:38que je sais que je vais rester amie
35:39toute ma vie.
35:39Que je dirais à quelqu'un
35:40qui pense aller travailler au McDo,
35:42c'est de le faire.
35:43Tu vas pas le regretter.
35:44C'est sûr.
35:52Je aime ton système de filage.
35:54C'est vraiment génial.
35:57Mon système de filage ?
35:58Oui.
35:59Qu'est-ce que ça veut dire ?
35:59C'est une bonne façon
36:00de garder les choses.
36:04OK.
36:07OK.
36:08Alors, qu'est-ce qu'on cherche ?
36:10C'est un papier jaune.
36:12Un papier jaune qui dit quoi ?
36:13C'est dire des choses de l'argent,
36:18où est-ce qu'il est placé de l'argent.
36:20Combien d'argent tu penses
36:21qu'est-ce que t'as donné à Gilles ?
36:23Oh.
36:24Tout le l'argent,
36:25quand j'ai fini mes combats,
36:28tout le l'argent,
36:28j'ai donné à lui
36:29pour mettre sur offshore,
36:33supposément.
36:35Mais c'est pas été offshore,
36:37c'est plein de merde.
36:40Excuse-moi, français.
36:41Alors, on y ramasse quand même
36:44un 85 000 $ jusqu'à ce qu'arrive
36:47une histoire déplorable
36:49de vouloir placer ça.
36:52Il y avait dans notre groupe
36:53un homme d'affaires,
36:54M. Léon,
36:56et puis il faisait des coupes-ventes
36:57pour les équipes de hockey
36:58puis de baseball puis tout ça.
37:00Alors, il jouait à l'homme d'affaires.
37:02Vous n'êtes pas prêt à aller
37:03chez Desjardins avec ça ?
37:04Je dis, on va aller chez Desjardins.
37:05Moi, je veux initier Alex
37:06à la Québécitude.
37:08Ah non, moi, je connais un gars
37:10qui fait des placements.
37:12Et effectivement, là,
37:13on s'est fait prendre.
37:14On est tombés dans un malheureux piège
37:16en écoutant ce gars-là.
37:19C'est mon ami d'enfance.
37:20J'allais avoir du 12 %
37:22au lieu du 3 ou 4 chez Desjardins.
37:25Alors, on s'est laissé prendre
37:27et l'argent est tombé
37:28entre les mains de ce gars-là.
37:31Il s'est sauvé de l'argent
37:32puis on ne l'a jamais revu.
37:33Mais quand est-ce que t'as su
37:34que t'as perdu ton argent ?
37:36Quand j'ai demandé de l'argent
37:37pour faire les rénovations
37:39sur ma building ?
37:412002-2003, en mettant.
37:42OK.
37:43Il t'a dit ?
37:44Il m'a dit,
37:45« Oh, je ne connais pas.
37:47Je vais checker.
37:48Je vais checker. »
37:49OK.
37:50Quand j'ai attendu et dit ça,
37:53j'ai trouvé ça louché.
37:56So, j'ai continué de parler
37:57puis j'ai demandé.
37:59Je dis, « Oh, Alex ! »
38:01Il m'a pris un tournis.
38:03« Oh, je viens de plier là-bas. »
38:06Puis tout s'est disparu.
38:08Non, je dis, « Tout s'est disparu. »
38:11Comment ça, tout s'est disparu ?
38:13Isn't it supposed to be,
38:14uh, you know, guarded or...
38:17Non, non, non.
38:18OK, mais entre le moment
38:20où ça s'est arrivé...
38:21Oui.
38:22Alex, 2002-2003,
38:25t'as continué à parler à Gilles
38:26encore pendant 20 ans.
38:28No.
38:30Once I told him
38:31about my money being missing,
38:32I never spoke to him again.
38:35Something's not clear
38:36in this, though.
38:38Oh, well.
38:39I don't know.
38:39Alex m'a boule parce que
38:41le fabricant de Jacket
38:43nous a joué un vilain tour
38:45et il a même influencé Alex.
38:47Il réussit à convaincre Alex
38:50que c'est moi qui a tiré le certificat.
38:53Pauvre Alex.
38:55Je suis un voleur
38:56et je vois pas pourquoi
38:57j'aurais volé mon petit frère,
38:59en quelque sorte.
39:00Tu veux que j'enquête là-dessus?
39:18Tu veux que j'essaye
39:18de trouver ce qui est arrivé?
39:20Oui.
39:22Tu veux la vérité?
39:25Tu veux des excuses?
39:27Tu veux une compensation?
39:28Oui.
39:29Tout ça?
39:30Oui.
39:32Tu as jamais pensé
39:32à aller voir les policiers?
39:35Come on.
39:37I'm gonna go see cops.
39:39You think the cops would believe me?
39:44I'm asking you.
39:45You think the cops would believe me?
39:48I don't think so.
39:49Je pense qu'il y a toujours
40:02quand même la réalité
40:03des attentes du processus
40:05qu'on fait dans le documentaire.
40:07Là, je suis connu avec son ami
40:09des 25 dernières années, Denis,
40:11à propos de Gilles Proulx
40:14puis de l'argent.
40:15Il a claqué la porte.
40:16Écoute, j'y en parle souvent
40:18pour essayer de figurer
40:19est-ce que ça, ça va m'arriver
40:20à moi aussi?
40:24Eux autres, c'est un clan
40:25puis c'est une famille
40:26très tissé serré.
40:27Moi, je suis une fille orpheline.
40:28Le fait d'être acceptée là-dedans,
40:30moi, j'ai aussi mes craintes
40:32de dire,
40:33bien là, mettons que je les aime
40:34puis que je les aime
40:35d'une manière familiale
40:36puis qu'ils décident
40:37de me mettre dans la rue,
40:38je vais revivre des blessures aussi.
40:41Moi aussi, je suis autant
40:42en danger que lui.
40:43Je suis allé en train de faire.
40:47All right.
40:49Here's the gym.
40:50Here's the gym.
40:52We're going in the ring today?
40:54Yeah.
40:55OK.
40:57Tu bonjour ?
40:58Non, je me dis,
41:00bonjour, je ne dis pas.
41:00Je suis allé en train de faire.
41:02Je vais en faire un chat-o'-box
41:03first.
41:04Je vais travailler
41:05sur votre coordination.
41:06OK.
41:07Come on.
41:08Je vais en train de faire.
41:09C'est parti !
41:39Il y a eu un moment, le gala de boxe et mon retour avec l'Hilton qui a duré à peu près deux semaines.
41:45Puis quand je suis retournée, je me suis rendu compte que on est lié.
41:50Balls of your feet, just like that.
41:52Two jabs.
41:53Ils m'ont changé.
41:54À un moment où j'en avais besoin.
41:58Puis moi, je suis arrivée dans leur vie au moment où il y avait un deuil.
42:01Puis je ne sais pas comment te l'expliquer, Martin.
42:04Il y a de quoi qui est lié. On est lié.
42:07Faster. Good. Again.
42:11Si je réfléchis trop, je vais me mettre des freins.
42:16Je ne vivrai pas l'expérience. C'est une expérience, en fait.
42:18Voilà comment je te le dirais.
42:20Ce n'est pas un documentaire. Ce n'est pas une amitié.
42:24C'est un lien. C'est une expérience.
42:26Puis de manière complètement fortuite, il y a des caméras.
42:31J'ai passé au peigne fin tout, tout, tous les documents de ça.
42:44J'ai parlé avec tous les avocats mêlés à ça.
42:47J'ai parlé avec la juge.
42:48J'ai parlé à l'autorité des marchés financiers.
42:50Keep coming.
42:51J'ai le papier, là, de Bear Bay Holdings.
42:54Push on your legs. There, look at that.
42:57Je ne vois pas le nom d'Alex Hilton.
42:58Je ne sais pas s'il m'a investi l'argent, Léon.
43:01There you go. Now you're fighting.
43:02Ce sont 85 000. C'est moi qui le fait faire.
43:05C'est moi qui l'a bâti, c'est-à-dire.
43:08Good girl.
43:09C'est moi, maintenant, qui va dire que j'ai volé Alex Hilton.
43:13Elle va me dire la balessa, là.
43:14The money was took to you.
43:16I want to know where the fucking money is.
43:21Cette émission pourrait contenir du langage vulgaire,
43:50de la violence, de la nudité, de la sexualité
43:52ou des scènes d'horreur
43:54qui pourraient offenser certains téléspectateurs.
43:56Être un Hilton, c'est d'être en combat constant.
44:18S'oublier pour le clan, pour quelque chose de plus gros.
44:24C'est comme si t'étais marqué au ferroux.
44:26Tu deviens une machin.
44:27C'est des guerriers de nature.
44:36On a mélangé plusieurs races pour faire le pitbull,
44:40mais je pense qu'on est tombé dans la bonne génétique
44:42parce qu'il n'y a pas juste un qui est bon,
44:44ils sont tous bons.
44:45Dans la rue, c'est un signal que t'envoies
44:50à celui qui te regarde de travers.
44:53Ils ont peur de personne, et c'est vrai.
44:57C'est une fratrie tissée serrée,
44:58pas pour les bonnes raisons.
45:00C'est un peu comme les Dalton, finalement.
45:02Ils sont toujours dans les ennuis,
45:04dans les embrouilles, dans les petites choses.
45:08Les seules grandes choses qu'ils ont faites,
45:10finalement, c'est dans un ring.
45:11I'm not saying I'm perfect
45:13and I'm all straight, 100%.
45:14I'm still a little mixed up in mind.
45:17But I'm learning,
45:18and I'm so much better than I was.
45:20L'irritage
45:21que leur père leur a donné,
45:24c'est que soit comme
45:25nuit.