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Jeudi 8 mai 2025, retrouvez Célia Rennesson (Cofondatrice et directrice, Réseau Vrac et Réemploi), Hélène Guiet (directrice RSE et Qualité, Maison du Monde), Erwan Le Méné (Cofondateur, EcoTree) et Thibault Penicaut (fondateur et PDG, Neold) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.

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Transcription
00:00Générique
00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de celles et ceux qui font de la transformation environnementale et sociétale un axe fort de leur stratégie.
00:17Et voici le sommaire. Mon invité, c'est Célia Renaissance, la directrice du réseau VRAC et Réemploi, qui développe la filière industrielle du réemploi des emballages
00:25et qui propose une exposition sur la reuse économie. Dans notre débat, on parlera de lutte contre la déforestation, mais aussi de projet de végétalisation urbaine avec Ecotry et la fondation Maison du Monde.
00:39Et puis dans notre rubrique start-up, vous découvrirez Nehold et ses vélos reconditionnés. Voilà pour les titres, on a 30 minutes pour les développer. C'est parti.
00:48Générique
00:50L'invité de Smart Impact, c'est Célia Renaissance, bonjour.
00:59Bonjour.
00:59Bienvenue, vous êtes la directrice du réseau VRAC et Réemploi. C'est quoi, une association, un lobby ?
01:05On peut dire les deux, un bon lobby en tout cas. C'est une association professionnelle qui regroupe l'ensemble des entreprises de la filière du réemploi des emballages.
01:13Donc du producteur au distributeur en passant par les opérateurs de réemploi.
01:17Oui, avec une fusion de plusieurs associations professionnelles. C'est ça, il y a deux ans. Quel bilan vous en faites deux ans plus tard ?
01:24Un bilan positif puisqu'on a réussi à structurer une belle filière avec des objectifs législatifs qu'on a amenés dans la loi et qu'on suit de manière très forte.
01:34Ce qui nous a amenés d'ailleurs parmi les activités de l'association à renforcer un salon que l'on mène déjà depuis six ans, le salon du VRAC et du Réemploi, qui cette année porte un nouveau nom, Reuse Economy Expo.
01:50Reuse Economy Expo. Alors ça se tient où ? Ça se tient quand ? Et puis surtout, qu'est-ce qu'on va y découvrir ?
01:55Alors ça se tient les 26 et 27 mai au Parc Floral de Paris. C'est un salon qui va nous permettre en fait de regrouper qui donc initialement était tourné vers la filière du VRAC et du Réemploi des emballages
02:09et qui cette année va s'ouvrir à d'autres filières stratégiques. Donc on accueille les équipements électriques et les batteries, les équipements et les mobiliers professionnels.
02:20Pourquoi ? Parce qu'en fait la notion de Reuse Economy que j'ai initialement conceptualisée pour la filière du Réemploi des emballages, elle consiste à maximiser la durée de vie de ce que l'on produit.
02:33Donc on va favoriser le Réemploi plutôt que l'usage unique ou la destruction immédiate. Et cette définition-là en fait, elle va s'étendre à d'autres frontières.
02:47Elle n'a pas de frontières d'une certaine façon, c'était la question que j'allais vous poser. C'est-à-dire que sur tous les produits, plus ou moins, on peut l'appliquer ?
02:53On peut l'appliquer sur les matériaux, les produits et les emballages. Donc on va pouvoir plutôt que détruire un chantier, on va le déconstruire.
03:00Donc on va reprendre des plaques, par exemple, de béton intactes qu'on va réemployer ultérieurement.
03:05Également pour les emballages, plutôt que de les détruire, on va leur faire faire plusieurs cycles.
03:09Et c'est exactement la même chose avec tous les appareils électriques. On va pouvoir les réparer, allonger la durée de vie.
03:15Et donc la Reuse Economy, elle repose sur un triptyque qui est universel. C'est pour ça qu'il n'a pas de frontières.
03:22Donc la première base du triptyque, c'est la conception pour l'usage multiple. Ensuite, c'est l'organisation du retour, puisqu'on ne va pas jeter, détruire ces matériaux.
03:32On va les rapporter. Et leur remise en état. Et ce triptyque-là, aujourd'hui, il va être au cœur du salon Reuse Economy Expo, au cœur avec ces différents secteurs.
03:43Et il va nous permettre surtout de rassembler les acteurs publics et privés qui désirent faire de la Reuse Economy un levier de performance économique.
03:52Est-ce que c'est un secteur d'innovation, forcément, d'une certaine façon ?
03:57Forcément, puisqu'en fait, on doit l'intégrer dans nos modes de vie aujourd'hui, dans nos chaînes de valeur.
04:02Oui, et il faut inventer une nouvelle solution. C'est à la fois de l'état d'esprit et puis des filières, c'est ce qu'on comprend bien.
04:07On revoit nos chaînes de conditionnement, on revoit nos chaînes de production, on revoit l'innovation, puisqu'avant, on avait conçu, depuis les dernières années, des produits pour qu'ils soient jetables immédiatement.
04:17C'était l'économie linéaire qui a porté le capitalisme depuis des décennies.
04:22Donc, on va avoir à la fois de l'innovation sur le produit, mais aussi de l'innovation sur l'organisation du travail, sur les boucles logistiques, puisqu'on va devoir aussi mutualiser ces boucles logistiques entre les différents secteurs,
04:34de manière à pouvoir optimiser la rentabilité. C'est d'ailleurs le thème que va porter le salon cette année, c'est rendre le réemploi rentable à grande échelle.
04:43Vous avez des exemples d'innovations qui seront présentées dans le cadre de ce salon ?
04:48Alors, j'en ai, effectivement, et elles seront dévoilées au salon dans les différents secteurs, que ce soit le secteur emballage, produits, traçabilité, équipement, mobilier pro ou électronique.
04:58Je ne vais pas les dévoiler là, parce que je vais vous inviter.
05:00Vous gardez l'exploit pour le salon lui-même.
05:03On a effectivement conçu, avec certains exposants, de faire des révélations au moment du salon, 26 et 27.
05:10Qu'est-ce qu'elle représente, cette économie du réemploi, aujourd'hui, dans l'économie française ?
05:16Elle est minoritaire. On va dire qu'en moyenne, c'est 1 à 2% de notre économie en général.
05:22Elle va être plus ou moins poussée dans le secteur de l'automobile, par exemple, qui a intégré la notion de pièces détachées, de réparation.
05:29On va l'avoir dans le secteur de l'emballage avec les palettes, qui aujourd'hui sont réemployées.
05:35Mais elle doit, elle est appelée à se développer dans les autres secteurs pour deux raisons.
05:39La première, c'est qu'on a des objectifs législatifs en France et en Europe qui poussent le réemploi, la réparation, le reconditionnement.
05:47Et deux, parce que de toute façon, on a aujourd'hui des ressources qui sont limitées.
05:51Et la reuse économie, en faisant durer, en fait, les matériaux, les emballages et les produits longtemps, va nous permettre...
05:58Intègre la notion de limite planétaire.
06:00De limite planétaire, de résilience aussi de nos chaînes d'approvisionnement qui sont internationalisées.
06:07Et va permettre à l'économie à la fois de créer des emplois dans les territoires, mais aussi d'être plus résilient par rapport au choc géopolitique qu'on peut avoir ces derniers temps.
06:16Bien sûr, on va revenir sur ce cadre légal français et européen.
06:20Mais est-ce qu'il y a un secteur qui est particulièrement en retard, parce que vous en avez cité ceux qui étaient un peu plus avancés, et qui est en train de se mettre en mouvement ?
06:29On peut citer l'exemple...
06:31Alors, je ne dirais pas en retard, mais je dirais qu'il y a peut-être plus de mal le secteur du bâtiment, par exemple.
06:37Parce qu'effectivement, déconstruire un chantier, ça coûte très cher.
06:40Donc la question des modèles économiques, elle est au cœur, en fait, de toutes ces filières-là.
06:45C'est ça qu'on amène dans le salon.
06:47On veut réunir l'ensemble des professionnels autour de ces problématiques.
06:52On va avoir, durant deux jours, plus de 70 conférences et masterclass pour approfondir ces sujets-là dans les détails.
06:58Oui, parce que là, il y a un principe de réalité.
07:00On a un secteur du bâtiment qui est quand même en crise.
07:03Tout à fait.
07:03Très clairement en crise.
07:04Et donc...
07:05Et nous, on apporte des solutions.
07:06Oui, mais supporter le surcoût d'une déconstruction d'un chantier, c'est peut-être quasiment impossible aujourd'hui.
07:12En tout cas, ça appelle les modèles économiques actuels à être repensés.
07:18En se disant, en fait, quelle économie on veut et à trouver aussi des mécanismes de soutien financier qui vont permettre à ces nouveaux modèles économiques d'émerger.
07:28Et une fois qu'ils auront atteint leur masse critique, à être rentables.
07:31C'est ces questions-là qu'on va amener.
07:34On va être amené à mettre au cœur du débat durant ces deux jours.
07:38Mais c'est aussi les solutions qu'on amène.
07:39C'est un salon de solutions.
07:41Il faut savoir que ce n'est pas un salon pour les experts.
07:44C'est un salon d'experts pour l'ensemble des professionnels, secteur public et secteur privé.
07:51De manière à se dire, voilà, si je veux passer au réemploi, comment je fais ?
07:55J'ai des masterclass, j'ai des conférences où je vais venir m'inspirer d'expérience terrain, trouver des débats.
08:01On va avoir un certain nombre aussi de ministres, de dirigeants de très grandes sociétés, de plus petites PME innovantes qui seront présents.
08:09Et plus de 300 solutions opérationnelles.
08:12Parce que le réemploi, c'est déjà une réalité.
08:14Mais c'est amené à se développer.
08:16Et il faut pouvoir se dire comment j'y vais.
08:17Vous parliez de ce cadre légal.
08:20C'est l'une des actions du réseau VRAC et Réemploi, d'agir pour un cadre légal favorable.
08:26Si je prends par exemple la question des emballages reconditionnés, du fait que les professionnels doivent intégrer un pourcentage d'emballages reconditionnés dans leur chaîne de valeur, on en est où ?
08:38Alors on est bien en deçà des objectifs qu'on devait atteindre.
08:41On devait être à 5% d'emballages réemployés en 2023.
08:46On était à peine à 1%.
08:48En tout cas sur les emballages ménagers.
08:50Donc là, ce qu'on vise, notre objectif, c'est d'aller atteindre les 10% d'emballages réemployés en 2027.
08:57Et la création de ce salon, elle est un catalyseur, un accélérateur pour le développement du marché.
09:03Ça va nous permettre de rassembler dans un même lieu les entreprises qui doivent faire la transition,
09:11ceux qui ont déjà enclenché mais qui veulent accélérer.
09:13et aussi les décideurs publics, les décideurs privés ensemble pour se dire, voilà, il y a une réalité.
09:20Il y a des véritables avantages écologiques et économiques et on n'a plus le choix.
09:24On doit y aller mais comment le faire ?
09:26Toutes les solutions seront là.
09:27Est-ce que c'est notamment parce que les entreprises qui proposaient des solutions d'emballages reconditionnés n'existaient pas encore ?
09:38Ou vous voyez, étaient trop embryonnaires ?
09:40Alors c'est l'histoire de le fait de la poule quoi.
09:42Si on se dit pourquoi ça ne décolle pas, comment vous l'expliquez vous ?
09:46Alors c'est pas forcément ça parce que l'emballage réemployé n'a pas disparu.
09:50Il a toujours été présent dans le secteur des cafés, hôtellerie, restauration.
09:54Quand vous prenez une boisson dans une bouteille en verre au restaurant, cette bouteille-là, elle est réemployée.
09:59Donc on a un certain nombre d'industries et de chaînes de valeur qui étaient déjà orientées
10:04mais peut-être pas forcément pour le grand public.
10:06Puisqu'aujourd'hui ce qu'on achète en supermarché, vos emballages, vous allez les mettre dans le bac jaune.
10:12Donc ils vont être triés pour être ensuite recyclés, pas réemployés.
10:15La difficulté c'est d'organiser le marché et surtout d'amener des choses qui vont à l'inverse de ce qu'on a construit ces 60 dernières années.
10:23C'est la standardisation et la mutualisation.
10:27Donc on va devoir, et c'est en train d'arriver et on va avoir un certain nombre d'annonces au salon autour de ça,
10:33la standardisation d'emballages de notre quotidien comme les boissons, les pots, bientôt les barquettes.
10:40Et donc ça amène les marques...
10:41Ça veut dire le même contenant pour toutes les marques.
10:44On est bien d'accord, c'est de ça dont vous parlez.
10:46Mais vous l'avez déjà dans l'usage unique.
10:48Si vous prenez une bouteille de bière de 33 cl, elle est quasiment identique.
10:52C'est que l'étiquette qui change.
10:54Donc on a déjà aujourd'hui en fait un terreau qui est possible sur lequel on doit s'asseoir.
11:00Et les marques doivent faire preuve aujourd'hui de collaboration.
11:04Moi j'aime bien parler de coopétition.
11:06Et c'est aussi ça qu'amène la reuse économie.
11:08C'est cette collaboration en vue d'une mutualisation et d'une standardisation
11:14qui seront la clé de la rentabilité et de la performance à grande échelle.
11:17Merci beaucoup Célia Renson et bonne reuse économie expo.
11:22On passe à notre débat.
11:24On va parler déforestation.
11:26Comment lutter efficacement contre la déforestation ?
11:30Le débat de ce Smart Impact.
11:38On parle de lutte contre la déforestation avec Alain Guillet.
11:40Bonjour.
11:41Bonjour.
11:42Vous êtes la directrice RSE Equalité de Maisons du Monde
11:45et directrice de la fondation Maisons du Monde.
11:47Erwann Lemélé, bonjour.
11:49Bonjour.
11:49Bienvenue.
11:50Vous êtes le cofondateur d'Ecotry.
11:53Je commence par des questions de présentation.
11:55La fondation Maisons du Monde existe depuis combien de temps et quelles sont vos missions ?
11:59La fondation Maisons du Monde existe en tant que fonds de dotation depuis 10 ans parce
12:03qu'on fête nos 10 ans.
12:04Justement, on a eu le grand prix de la philanthropie qui nous a été délivré par FICAD pour la lutte
12:11contre la biodiversité.
12:13En fait, ça vient vraiment honorer nos 10 ans sachant que cette fondation avait été créée
12:17par Xavier Marie, le fondateur de Maisons du Monde, le créateur de l'enseigne, qui avait
12:21déjà à cœur tous ses enjeux de biodiversité et qui depuis 10 ans faisait déjà du mécénat
12:27environnemental.
12:27D'accord.
12:28Et vous nous donnerez évidemment plusieurs exemples de projets sur lesquels vous êtes engagé.
12:33Ecotry, vous l'avez créé en 2016, c'est ça ?
12:35Oui, absolument.
12:36Pourquoi vous l'avez créé ? C'est quoi Ecotry ?
12:37Alors Ecotry permet de restaurer des actifs naturels et en particulier des forêts.
12:42Notre idée initiale, c'était de permettre à des entreprises qui souhaitent faire une contribution
12:45environnementale, c'est-à-dire réparer un peu l'impact qu'elles peuvent avoir, de le faire localement.
12:49Donc on est aujourd'hui basé en France, mais également à Copenhague et également
12:53en Allemagne, à Berlin.
12:55Et donc on restaure des actifs naturels qui sont des actifs qui sont en carence de gestion,
12:59en impasse sylvicole, en coups prasmes reconstitués.
13:01Et donc en fait, ces restaurations donnent lieu à des fameux crédits carbone et à des
13:05indicateurs sur la biodiversité qui sont ensuite acquis par des entreprises qui ont une responsabilité
13:11et qui souhaitent aujourd'hui minorer dans leur trajectoire de décarbonation, restaurer
13:15les écosystèmes.
13:16Alors, c'est à peu près la même durée d'existence pour la Fondation et pour Ecoterie
13:20une dizaine d'années.
13:21Je voudrais qu'on parle un peu du constat, si on regarde les chiffres de la déforestation,
13:25c'est un consortium d'ONG qui nous donne ces chiffres.
13:28En 2023, 6,4 millions d'hectares de forêts perdus.
13:32Et alors malheureusement, on est bien au-delà de ce qu'il faudrait faire.
13:35Il ne faudrait pas dépasser les 4,4 millions d'hectares pour rester sur la bonne trajectoire
13:39pour éminer la déforestation en 2030.
13:41Quel bilan vous faites, vous, sur une dizaine d'années ?
13:43Est-ce que vous vous dites, on progresse ou est-ce qu'on est dans un coup d'arrêt ?
13:46Je commence avec vous.
13:47Sur la déforestation en tant que telle ?
13:48Sur la déforestation en tant que telle.
13:50Non, on n'est pas sur un coup d'arrêt.
13:51La déforestation, elle continue.
13:53Maintenant, les actions que chacun mène heureusement, et les entreprises et la philanthropie,
13:57nous permettent d'essayer de la limiter.
13:59Maintenant, je n'aurai pas les chiffres exacts de la progression à date aujourd'hui.
14:03Quel constat vous faites, vous, sur la déforestation ?
14:05Alors, il y a une prise de conscience.
14:06Il y a effectivement des entreprises qui s'engagent.
14:09Mais alors, qu'est-ce que ça pèse par rapport à la déforestation générale ?
14:12C'est toujours la question qu'on peut se poser.
14:13Alors, le constat qu'on fait, nous, plus, c'est que les forêts, aujourd'hui, ont beaucoup besoin de financement.
14:19Le réchauffement climatique, la baisse de la biodiversité a un impact sur les forêts.
14:23Donc, il y a des forêts qui se portaient bien il y a 20 ans.
14:25Qui sont plus fragiles aujourd'hui.
14:26Qui sont aujourd'hui très fragilisées.
14:28Et en France aussi.
14:29On n'est pas obligé d'aller partout sur la planète.
14:31Exactement.
14:31Alors, nous, notre action se passe principalement en Europe.
14:34Et ce qu'on peut voir, c'est effectivement un gâchis pas possible.
14:37Parce qu'il y avait des tas d'actifs forestiers qui auraient pu très bien évoluer.
14:40Constitués du bois d'oeuvre avec une sylviculture raisonnée.
14:43Et qui, aujourd'hui, malheureusement, sont malades, atteints de maladies.
14:47On parle beaucoup du squelite, notamment dans l'Est de la France.
14:49Il y a beaucoup de monocultures qui ont fait du mal aux forêts.
14:52Parce qu'elles ont empêché la biodiversité de se développer.
14:55Et aujourd'hui, il y a des espèces invasives qui viennent ravager les forêts.
14:59Le deuxième constat qu'on fait, c'est qu'on est absolument convaincu que le matériau bois est un matériau d'avenir.
15:04Déjà, dans la construction, quand on regarde les lois, par exemple, la loi RE-2020 sur l'immobilier.
15:08Va obliger les constructeurs ou les rénovateurs de maisons à introduire des matériaux biosourcés, dont le bois.
15:16Et donc, en fait, en plus, compte tenu du contexte géopolitique, il vaudrait mieux que ce bois vienne de chez nous.
15:20Plutôt qu'il fasse, je ne sais pas combien de milliers de kilomètres en bateau.
15:23Il y a à la fois un enjeu économique, un enjeu de souveraineté et un enjeu écologique.
15:28Donc, ça fait trois bonnes raisons, effectivement, d'utiliser du bois produit en France ou en Europe.
15:34Vous publiez à l'occasion des 10 ans de la fondation Maison du Monde ce livre, ce voyage au cœur des forêts.
15:42C'est un peu le bilan de vos actions les plus emblématiques ?
15:45Exactement. C'est le bilan de vos actions les plus emblématiques, sachant que, par rapport à ce que vous faites chez Ecotry,
15:49on a... Alors, nous, on fait effectivement des actions qui vont toucher l'arbre et la forêt pour préserver la biodiversité.
15:55Et puis, c'est aussi... Donc, c'est pour préserver la biodiversité et tout ce qu'elle a comme bienfait pour nous.
15:59Mais ça a aussi un impact fort sur les populations locales.
16:01Et c'est un impact fort pour l'humanité au sens large du terme.
16:06Et comme les puits de biodiversité les plus importants sont quand même dans les forêts du Sud,
16:10on a une action qui est mixte, à la fois dans les forêts du Sud et dans les forêts tropicales.
16:15Parce que c'est important d'aller reforester, mais aussi d'aller accompagner les populations locales qui en vivent
16:20et leur permettre de réapprivoiser leurs forêts, de réapprendre à en vivre et de savoir la préserver, la sauvegarder.
16:27Parce que ce que vous disiez est juste, c'est qu'au-delà de la perte et de la déforestation, il y a aussi la qualité de ces forêts.
16:33Il y a aussi leur capacité à être effectivement notre puits de carbone et de préserver le climat et de préserver notre ressource en eau.
16:39Ça, ça joue dans le choix des projets dans lesquels vous décidez de vous engager ?
16:44Alors oui, ça joue dans le choix.
16:46L'objectif pour nous dans les projets qu'on va choisir, déjà on veut des projets qui soient holistiques
16:50et qui non seulement vont travailler sur une action de reforestation,
16:53mais qui vont aussi accompagner les populations locales et faire en sorte qu'elles puissent en vivre
16:57et qu'elles puissent prendre soin de leur territoire et qu'elles mesurent l'impact que ça a
17:01et qu'elles mesurent la richesse qu'elles ont entre leurs mains.
17:04Un ou des exemples, il y en a plein dans le livre, mais s'il y en a un que vous voulez mettre en avant, ce serait lequel pour commencer ?
17:10Alors il y en a un qui est fort et qui est celui d'ailleurs pour lequel quand on achète ce livre en magasin,
17:14l'ensemble des fonds sont reversés à cette association.
17:16Parce qu'on travaille, alors nous la raison d'être de la fondation c'est effectivement travailler pour les arbres et la forêt,
17:21mais on finance pas directement un projet, on finance des associations.
17:25Là en l'occurrence c'est cœur de forêt, c'est ça ?
17:27Cœur de forêt en Indonésie, dans l'île de Flores, dans lequel justement il y a eu beaucoup de déforestation pour l'agriculture
17:33par principe de brûlis et on accompagne depuis maintenant plus de 7 ans les populations à arrêter le brûlis,
17:41à retravailler un peu mieux la culture et l'élevage sur leur territoire
17:44et à savoir en faire aussi des produits qui vont commercialiser au travers par exemple de la vanille.
17:50Je voudrais revenir au modèle d'écoterie, si on parle de biodiversité par exemple,
17:55comment on peut participer à, quand on est une entreprise, à des actions pour préserver ou redynamiser la biodiversité ?
18:05Oui, accroître la biodiversité.
18:07En fait il y a un principe, je pense qu'Hélène a le même avis, et ce qui est un peu paradoxal,
18:12c'est-à-dire que la biodiversité c'est le facteur clé de résilience des écosystèmes.
18:18C'est que les arbres cèdent entre eux, et donc moi je connais vraiment que les forêts tempérées,
18:22mais si on plante des haies, si on restaure, on a toujours un projet autour de l'eau chez Ecoterie,
18:26donc ce n'est pas une restauration d'un cours d'eau, d'une ripisilve,
18:29d'une création d'une mare forestière, protection d'une zone humide, d'une tourbière.
18:34En fait pour avoir de la biodiversité, il faut de l'eau déjà.
18:36Et ensuite il faut préserver les habitats, le sol, les espèces,
18:40et donc on va faire une sylviculture qu'on appelle mixte, irrégulière et à couvert continu,
18:44qui va protéger l'écosystème, avoir des arbres qui poussent à des vitesses différentes,
18:49et quand on va les gérer durablement, quand il y aura des prélèvements,
18:52ça ne va jamais être une coupera, ça veut dire qu'on va prélever un sujet ici,
18:54un autre par là-bas, de manière très précautionneuse.
19:00Et ça en fait, ça permet d'avoir des forêts qui sont beaucoup plus résistantes,
19:03notamment au changement climatique.
19:05Et ce qu'on voit nous depuis plusieurs années,
19:08c'est d'avoir des pluies qui sont très fortes pendant l'hiver,
19:11donc avoir des sols qui sont imbibés d'eau et des arbres qui tolèrent mal en fait,
19:14quelque part, toute cette eau,
19:17et puis de l'autre côté, d'avoir des sécheresses l'été.
19:19Oui, c'est un double stress hydrique des deux côtés.
19:21C'est un double stress hydrique.
19:22Alors, ceux qui sont clématocytiques vous diront, au final, en moyenne, à la fin de l'année,
19:26il n'a plus la même chose.
19:27Ça ne marche pas comme ça.
19:28C'est exactement.
19:30Et donc, vous parliez de prélèvements, question business.
19:34Est-ce que quand on fait en sorte d'avoir des prélèvements
19:37qui sont effectivement, j'allais dire pointillistes,
19:40est-ce que c'est quand même, on rentre dans une économie rentable, malgré tout ?
19:45Oui, alors c'est évidemment moins rentable que les monocultures avec des coupes rases derrière.
19:49C'est indéniable.
19:51L'énorme avantage des prélèvements et de cette sylviculture,
19:53c'est qu'elle permet la régénération naturelle.
19:55Le meilleur arbre, c'est celui qu'on ne plante pas.
19:57Parce que paradoxalement, c'est vraiment la sélection naturelle.
19:59C'est-à-dire que derrière, en dessous d'un chêne,
20:01il y a des milliers de petits chênes qui veulent pousser.
20:03Et donc, on va privilégier celui qui va pousser le plus vite, le plus fort,
20:06qui va prendre la lumière en premier.
20:07Et il n'y aura pas un meilleur sujet pour cette station-là.
20:12Est-ce que, alors il y a plein d'autres exemples qu'on peut donner,
20:15et je veux bien que vous partagiez avec nous,
20:18et qu'il y ait un autre engagement.
20:21Parce qu'on imagine les faits à long terme sur l'écosystème local.
20:29Moi, c'est ça qui m'intéresse.
20:30Vous avez maintenant 10 ans, une décennie d'ancienneté.
20:33Donc, vous pouvez peut-être nous parler d'un des premiers projets.
20:35Vous voyez ce que je veux dire ?
20:36Et de ce qu'il en est aujourd'hui.
20:39Alors, le tout premier projet avec lequel on a travaillé,
20:42et une des assos emblématiques avec laquelle on continue à travailler aujourd'hui,
20:45c'est Envolvert, qui agit en France aussi,
20:47et qui agit aussi dans les forêts tropicales.
20:50Et on travaille avec eux.
20:52Parce que notre ambition, nous, c'est de pouvoir travailler sur le long terme.
20:55On ne prend pas de projet sur un an,
20:57on prend des projets minimum sur trois ans,
20:59sur lesquels on sait qu'il y a de l'impact.
21:00Et chaque fois qu'on peut, on les renouvelle.
21:03Parce que l'enjeu, et c'est pour ça que, par exemple,
21:04avec Coeur de Forêt, on ne travaille que depuis 7 ans.
21:08Mais Envolvert, on ne travaille que depuis plus de 10 ans.
21:10Et ça nous permet d'avoir de l'impact à long terme.
21:13Alors, on a des mesures d'impact par projet.
21:15Là, je n'aurai pas les chiffres par projet.
21:16Parce que je les ai plutôt en agrégées.
21:18Mais quand on les a au global, et c'est ce qu'il y a,
21:19il y a toute une page à la fin du livre
21:21qui redonne nos grands chiffres et qui sont importants justement.
21:23Parce qu'on s'est dit ça, c'est...
21:24On a aujourd'hui 204 000 hectares de forêt qui ont été préservés
21:29par l'action qu'on a pu mener.
21:31Ça, au travers de 68 projets au total.
21:33Donc, que ce soit des projets dans les pays du Sud,
21:34mais aussi en France.
21:35Parce qu'on travaille aussi avec des associations en France
21:38et dans les villes ou sur le conservatoire méditerranéen,
21:41par exemple, qui protège des espèces rares.
21:44On a fait...
21:45Alors ça, on le fait en le finançant par deux voies.
21:47Effectivement, par Maison du Monde,
21:49qui est comme c'est un fonds de dotation
21:50qui donne deux tiers des fonds à la fondation.
21:53Et puis, on a un tiers de nos fonds qui vient directement des clients
21:56par l'arrondi en caisse.
21:58Et ça, c'est important parce que notre objectif aussi,
22:00c'est de montrer aux clients qu'ils peuvent agir directement.
22:02Que faire le choix de Maison du Monde,
22:03c'est aussi faire le choix d'une marque engagée.
22:05Et c'est d'accompagner aussi toute cette philanthropie
22:07et tout ce bien qu'on peut rendre aussi à la nature
22:10et puis accompagner notre vie au quotidien.
22:12Et si, par rapport à ce que vous évoquiez en termes d'impact,
22:14c'est aussi 345 kilomètres d'arbres et de échampettes,
22:16parce que je reprends sur ce que vous faisiez effectivement,
22:19l'enjeu, c'est aussi d'accompagner le local
22:21et d'accompagner nos clients à côté de chez eux.
22:24Et on a estimé aujourd'hui 13 000 espèces animales et végétales préservées.
22:28Donc ça, c'est en quelques chiffres.
22:30Non, mais c'est des chiffres et c'est concret.
22:32Mais cette dernière page-là l'exprime bien, en fait.
22:34Une minute pour répondre quand même à une petite critique
22:37et peut-être là aussi à l'évolution,
22:38parce qu'on a pas mal associé les programmes de reforestation
22:42au greenwashing des entreprises.
22:44Est-ce que vous avez vraiment vu ça évoluer ?
22:47Oui, alors c'est une réalité, parce qu'en fait,
22:50un crédit carbone, certains l'appellent un droit à polluer,
22:53c'est-à-dire en fait, je ne change pas mes pratiques
22:54et puis j'achète et je paye.
22:56Je pense que c'est quand même vraiment en train de changer.
23:00Et moi, mon grand combat aujourd'hui,
23:01c'est la financiarisation de notre offre,
23:03notamment chez Ecoterie.
23:04Moi, je pense qu'à un moment donné,
23:06ça passera forcément par la finance.
23:07C'est-à-dire que si jamais c'est vraiment trop cher,
23:09les gens vont finir par changer,
23:10les entreprises vont finir par changer.
23:12Et donc je suis convaincu de ça
23:13et je suis convaincu aussi qu'il faut qu'il y ait des fonds,
23:15notamment des fonds d'investissement qui investissent
23:17et qui achètent des actifs naturels.
23:19Nous, avec Ecoterie, on a une offre d'operating partners
23:21qui accompagne des fonds,
23:22qui achètent des actifs à restaurer,
23:24qui les restaurent et ça crée de la valeur.
23:26Le slogan d'Ecoterie, c'est
23:28« La nature a de la valeur dans toutes ses composantes »,
23:30de la valeur écologique, évidemment,
23:31mais aussi de la valeur économique.
23:33Merci beaucoup, merci à tous les deux,
23:35à bientôt sur Be Smart for Change
23:37et encore bravo pour le grand prix de la philanthropie.
23:41J'étais présent quand le groupe FICAD vous l'a remis.
23:44C'est toujours une belle soirée.
23:45Merci, à bientôt sur notre chaîne.
23:47On passe tout de suite à notre rubrique Startup.
23:48C'est l'heure de Smart Ideas,
23:57notre rubrique Startup avec Thibaut Pellicot.
24:00Bonjour.
24:01Bonjour.
24:01Je suis le fondateur de Neold, créé en 2022.
24:05Qu'est-ce qui vous donne l'envie ?
24:06C'est quoi l'idée de départ ?
24:08L'idée de départ, elle est très simple.
24:09C'est que Neold, c'est une société
24:12qui reconditionne des vélos électriques.
24:14Il se trouve que je roulais déjà à vélo.
24:15Il était électrique.
24:16Moi, je suis un ancien du Boncoin.
24:19Dans les jeunes années du Boncoin,
24:21j'étais en charge des marchés automobiles notamment.
24:24Et le constat assez simple,
24:25c'est qu'un vélo électrique, ça coûte relativement cher.
24:27C'est 2000 euros en moyenne, grande surface compris.
24:30Qu'en automobile, chez le Boncoin, je le savais bien,
24:32il se vend trois voitures d'occasion
24:34pour une neuve tous les ans en France.
24:37Et que les vélos électriques,
24:38c'est des vélos qui ont besoin d'assurance,
24:39de financement, de garantie.
24:41Bref, on se rapproche pas mal de l'automobile.
24:42Donc, il y avait probablement quelque chose à faire
24:44pour prolonger leur durée de vie.
24:46Et donc, les reconditionner.
24:47Et donc, le service que vous proposez,
24:49c'est à la fois le reconditionnement,
24:51mais aussi la garantie,
24:53tout ce qui peut rassurer un client potentiel.
24:56C'est ça ?
24:56En fait, un vélo électrique,
24:57il y a une part d'inconnu autour,
24:58notamment du moteur, de la batterie.
25:00Ce n'est pas le vélo qu'on laisse rouiller
25:01tranquillement dans le garage.
25:03Il sert au quotidien.
25:04L'usage a changé aussi au cours des dernières années.
25:07Et donc, ce que l'on fait,
25:08c'est d'abord qu'on va aller reconditionner.
25:10On a 50 étapes dans le process.
25:11On va vérifier les batteries, les moteurs,
25:13tous les éléments du vélo.
25:14Et effectivement, par-dessus,
25:15on va apposer une garantie.
25:17On peut proposer de l'assurance,
25:18on propose quantité de services,
25:19de la maintenance et autres.
25:21Et alors, la question du prix,
25:22évidemment, elle est majeure.
25:24Vous disiez qu'un vélo électrique,
25:25ça pouvait coûter 2 000 euros en moyenne.
25:27un vélo électrique reconditionné.
25:29On fait baisser la facture de combien ?
25:31Ça doit dépendre des modèles.
25:33Évidemment, la réponse, ça dépend.
25:35Mais dans la réalité, en moyenne,
25:36c'est 40 % moins cher que le neuf.
25:38Et donc, ça va de 30 à 60 %
25:40moins cher que le même vélo neuf.
25:43Est-ce que c'est l'un des freins
25:44importants au passage au vélo électrique ?
25:47Le prix ?
25:47Le prix ?
25:47Oui et non.
25:50C'est-à-dire que, oui, en partie,
25:52le prix, ça reste toujours un élément majeur.
25:55Derrière, surtout, les infrastructures.
25:56Si d'autres pays ont beaucoup plus adopté
25:58le vélo que nous,
25:59c'est le fruit d'une volonté politique.
26:01C'est aussi parce que, plus il y a de pistes,
26:02plus il y a de cyclistes.
26:02C'est aussi simple que ça.
26:04On s'en rend compte dans les grandes villes.
26:05Et voilà.
26:06Et à Paris, notamment,
26:08les pistes cyclables se sont remplies.
26:09Est-ce que vous voyez jouer un rôle,
26:11finalement, dans la structuration
26:13d'une filière du vélo électrique reconditionné ?
26:17Bien sûr.
26:17En fait, même dans la filière du vélo électrique,
26:19de manière générale,
26:19puisque c'est presque logique.
26:21On n'a rien inventé de très nouveau.
26:23On reconditionne des vélos
26:24puisqu'on apporte de la réassurance
26:26pour les clients.
26:27Mais c'est aussi logique dans un secteur
26:28où il se vend 500, 600 000 vélos électriques neufs
26:31en France à peu près tous les ans.
26:33Il faut bien qu'il y ait un marché de la seconde main.
26:34Il faut bien qu'il soit structuré,
26:36qu'il y ait des acteurs,
26:36qu'il y ait une offre crédible.
26:38Il fallait attendre que le marché du neuf
26:40ait pris un peu de maturité
26:42pour commencer à lancer une offre de reconditionné.
26:44C'est ça, d'une certaine façon ?
26:45Quand je vous disais tout à l'heure
26:46qu'on a trois voitures d'occasion vendues par an
26:48pour une voiture neuve,
26:49aujourd'hui, il y a trois vélos neufs électriques
26:51vendues pour un d'occasion en France.
26:53Donc, mécaniquement, si j'ose dire,
26:55la tendance va s'inverser au fur et à mesure.
26:58Et il fallait d'abord qu'il y ait des vélos neufs vendus
27:00pour qu'on reconditionne des vélos neufs.
27:01Et alors, on a beaucoup de chefs d'entreprise,
27:03de cadres d'entreprise qui nous regardent.
27:06Ça peut être aussi un levier RSE
27:08de proposer des vélos électriques
27:10reconditionnés à ses salariés ?
27:11Exactement.
27:12On vient, nous, d'annoncer une levée de fonds
27:15dont l'un des objectifs,
27:17c'est de développer toute notre offre B2B.
27:18C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
27:19on vend nos vélos sur notre site,
27:21sur quantité de plateformes, de marketplaces.
27:23Mais on propose aussi maintenant
27:24une offre aux entreprises pour leurs salariés.
27:26L'avantage énorme étant que,
27:27comme le vélo est déjà d'occasion,
27:29une bonne partie de la baisse de prix a été amortie.
27:32Et donc, les mensualités sont beaucoup moins chères
27:34sur le reste de la durée de vie.
27:35Et en termes de RSE, c'est évidemment très positif.
27:38Ça veut dire que, quand on est une entreprise,
27:40il y a un nombre minimum de vélos à acheter ?
27:45Pas nécessairement.
27:45Pas forcément ?
27:46Ça peut être comme on sait gérer du B2C,
27:47on peut gérer à l'unité.
27:48Donc, les entreprises avec lesquelles on travaille,
27:50ça va de groupe,
27:51mais ça peut aller aussi vers des simples indépendants.
27:55Des auto-entrepreneurs.
27:55Des auto-entrepreneurs qui veulent,
27:57sur leur entreprise, prendre un vélo.
27:58Et nous, évidemment,
27:59au lieu de le vendre tout simplement,
28:01on va le proposer avec un leasing
28:03sur une certaine durée
28:04qui permet un abattement sur l'impôt sur les sociétés,
28:06et ainsi de suite.
28:07Merci beaucoup, Thibaut Pénicot,
28:09d'être venu nous présenter Nehold,
28:12et à bientôt sur Bsmart for Change.
28:15Voilà, c'est la fin de ce numéro de Smart Impact.
28:18Merci à toutes et à tous de votre fidélité
28:20à la chaîne des audacieuses et des audacieux.
28:23On est là pour partager les bonnes pratiques,
28:25et on espère que ça vous donne plein de bonnes idées.
28:28et belle journée.