Les prévisions d’Anthony Marchand se vérifient. Les conditions météorologiques ont rapproché son concurrent Éric Péron, alors que tous deux cherchent à quitter les côtes brésiliennes malgré un vent manquant à l’appel. Prochain objectif : cap vers l’Atlantique Nord.
52ème jour de navigation pour Anthony Marchand qui se situe en face des côtes de la ville Salvador de Bahia, au Brésil. Ce mardi 27 février 2024, l’Arkea Ultim Challenge a connu son premier
vainqueur en la personne de Charles Caudrelier.
Notre skipper n’a pas manqué de féliciter le lauréat. “Un grand chapeau, tu es un grand monsieur, bravo pour ton exploit”, se réjouit-il, tout en restant bien concentré sur son objectif : maintenir sa position jusqu’à son arrivée sur la terre ferme.
Ce ne sera pas chose évidente car Eric Péron, en cinquième et dernière position pour l’instant, se trouve à environ 1000 kilomètres en latéral de notre marin : “la bataille fait rage entre nous deux”.
D’autant plus que ce tronçon de course est assez particulier. En cause : l’absence notable de vent. Le début d’une course contre la montre pour s’extirper de ce “trou sans vent”
C’est donc un duel haletant qui s’annonce où le but est de s’extirper en premier des côtes brésiliennes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, moins de brise ne veut pas dire moins d’efforts physiques. Les participants doivent s’adapter en changeant leurs allures
et donc en déployant et repliant leurs voiles en fonction.
Pour lui donner du courage, Anthony peut compter sur des petits instants comme un magnifique coucher de soleil ou une rencontre fortuite entre son grand multicoque et le petit navire d’un pêcheur. Prochaine étape pour lui : rejoindre l’Atlantique Nord. Et puisque le malheur des uns fait le bonheur des autres, il y retrouvera les systèmes de dépression responsables du mauvais temps chez nous. Et ce sont eux qui lui permettront d’atteindre la Bretagne
Anthony Marchand tient un carnet de bord vidéo chaque vendredi dans l’Humanité, depuis son départ de Brest le 7 janvier. Le principe est simple : il réalise avec cinq autres concurrents de la classe Ultim (multicoques géants de 30 mètres et plus), une course autour du monde
en solitaire.
52ème jour de navigation pour Anthony Marchand qui se situe en face des côtes de la ville Salvador de Bahia, au Brésil. Ce mardi 27 février 2024, l’Arkea Ultim Challenge a connu son premier
vainqueur en la personne de Charles Caudrelier.
Notre skipper n’a pas manqué de féliciter le lauréat. “Un grand chapeau, tu es un grand monsieur, bravo pour ton exploit”, se réjouit-il, tout en restant bien concentré sur son objectif : maintenir sa position jusqu’à son arrivée sur la terre ferme.
Ce ne sera pas chose évidente car Eric Péron, en cinquième et dernière position pour l’instant, se trouve à environ 1000 kilomètres en latéral de notre marin : “la bataille fait rage entre nous deux”.
D’autant plus que ce tronçon de course est assez particulier. En cause : l’absence notable de vent. Le début d’une course contre la montre pour s’extirper de ce “trou sans vent”
C’est donc un duel haletant qui s’annonce où le but est de s’extirper en premier des côtes brésiliennes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, moins de brise ne veut pas dire moins d’efforts physiques. Les participants doivent s’adapter en changeant leurs allures
et donc en déployant et repliant leurs voiles en fonction.
Pour lui donner du courage, Anthony peut compter sur des petits instants comme un magnifique coucher de soleil ou une rencontre fortuite entre son grand multicoque et le petit navire d’un pêcheur. Prochaine étape pour lui : rejoindre l’Atlantique Nord. Et puisque le malheur des uns fait le bonheur des autres, il y retrouvera les systèmes de dépression responsables du mauvais temps chez nous. Et ce sont eux qui lui permettront d’atteindre la Bretagne
Anthony Marchand tient un carnet de bord vidéo chaque vendredi dans l’Humanité, depuis son départ de Brest le 7 janvier. Le principe est simple : il réalise avec cinq autres concurrents de la classe Ultim (multicoques géants de 30 mètres et plus), une course autour du monde
en solitaire.
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00:00 Bonjour l'Humain, 57 jours de course, nous sommes en face de Salvador de Bahia
00:05 et là nous sommes dans le néant, dans pas de vent du tout, comme on peut le voir, ça fait
00:21 déjà deux trois jours comme ça, on a encore trois jours au moins à faire, on va essayer de se tirer
00:26 de ces côtes brésiliennes pour aller traverser ce fameux poteau noir, là il y a un petit souffle
00:33 qui sent l'instant, c'est assez agréable, il doit accélérer à quelques 4 km/h, c'est pas mal,
00:42 hier soir on était plus proche des côtes encore, vous voyez les immeubles de la ville de Salvador,
00:50 c'est assez étrange comme ambiance, hâte de retrouver l'Atlantique Nord, où forcément il y aura du vent,
01:04 de l'alizé, dans un premier temps qu'on connaît bien et qui a l'air d'être présent, et puis
01:09 aller retrouver ces systèmes de dépression qui donne le mauvais temps par chez nous en ce moment,
01:16 mais au final c'est ce qui va me donner du vent pour regagner Brest, et notre collègue Eric Perron,
01:23 on le voit pas, il est souvent derrière, à peu près 1000 km en latéral de moi,
01:29 se rapproche tout doucement, mais donc la bataille fait rage entre nous deux,
01:36 c'est assez rare que je puisse parler sur le trampoline du bateau, généralement il y a
01:51 toujours du vent qui assourdit la vidéo, et au final c'est pas forcément en moins physique,
01:57 ces conditions, le vent sonne pas mal, on déroule les voiles, on les reroule, on essaye de changer
02:02 d'allure, on fait pas mal de manœuvres, avec beaucoup de chaleur, et il fait très chaud dans
02:07 notre petite cellule, qui nous permet de nous abriter des conditions météorologiques fortes,
02:14 coucou Charles, un grand chapeau, tu es un grand monsieur, bravo pour ton exploit, et bravo aussi
02:26 à toute la team Gitana, c'est vraiment un travail d'équipe, bravo à vous, et puis hâte de vous
02:33 retrouver à Brest.
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02:42 [Bruit de la ville]
02:44 [Bruit de moteur]