Evènement rare, des milliers de policiers se sont rassemblés mercredi, devant des tribunaux de province et le ministère de la Justice à Paris, pour demander "protection" et "reconnaissance" aux pouvoirs publics. Rien que devant les locaux du ministère de la Justice, Place Vendôme, ils étaient 7500. "Je suis venu ici pour crier la colère des fonctionnaires de police !", a expliqué un policier indigné. "Nous étions des héros en janvier, aujourd’hui, nos collègues sont oubliés !"
En cause, un ras-le-bol des forces de l’ordre après qu’un policier de la BAC (NDLR : brigade anti-criminalité) du commissariat de Saint-Denis a été grièvement blessé, lundi 5 octobre, après une course-poursuite avec des malfaiteurs.
L’un des assaillants, qui faisait l’objet d’une "fiche S" à cause d’une possible radicalisation en prison, avait obtenu une permission de sortie pour faire des démarches administratives suite au décès de son père. Une permission de sortie injustifiable
En cause, un ras-le-bol des forces de l’ordre après qu’un policier de la BAC (NDLR : brigade anti-criminalité) du commissariat de Saint-Denis a été grièvement blessé, lundi 5 octobre, après une course-poursuite avec des malfaiteurs.
L’un des assaillants, qui faisait l’objet d’une "fiche S" à cause d’une possible radicalisation en prison, avait obtenu une permission de sortie pour faire des démarches administratives suite au décès de son père. Une permission de sortie injustifiable
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