Romancier renommé, l'écrivain italien de 62 ans est présent ce samedi à Nancy pour la promotion de son livre intitulé Les Prisonniers de la liberté. Un ouvrage épique aux accents romanesques sur la soif de liberté de plusieurs personnages qui parle de migrations et d'injustice et notamment de la condition des femmes qui doivent se battre davantage que les hommes.
Un roman dont on savoure la finesse et la justesse à travers l'histoire de trois jeunes protagonistes fuyant en 1912 leurs pays pour trouver leur liberté en Argentine décrite à cette époque là comme « un monde nouveau ». Leurs départs tout comme leurs arrivées seront un traumatisme dans l'enfer de Buenos Aires.
« Rocco reconnut immédiatement l'ambiance du quai 7 : la vie au port était en tout point identique à celle qui avait cours à Palerme. Mêmes règles, mêmes injustices et même abus de pouvoir, même violence qui engendrait la peur. D'un côté la même arrogance d'un côté la même soumission. À Palerme, il s'agissait de boutique et de champs, à Buenos Aires, des bateaux et d'entrepôts. À Palerme, on parlait de pizzo, ici d'assicurazione, mais les deux mots parlaient d'une seule et même chose, l'extorsion. Pour travailler, vivre, respiré ne pas être tué, il fallait payer. »
« L'erreur vis-à-vis des êtres humains, comme des animaux, c'était toujours de sous-estimer ce qu'ils étaient capables de faire. Car il existait des humains et des animaux qui ne se résignaient jamais. Pour reconquérir leurs liberté, certains renards étaient prêts à ronger leur propre patte coincée dans un piège, jusqu’à se l’arracher. Et cette maudite gamine était un véritable renard. On n’aurait pas parié un peso sur elle et pourtant, elle avait une force hors du commun. »
Au fil des pages, on découvre des personnages lumineux, écorchés à vif dans leur être et ayant à cœur de construire une nouvelle vie. Le récit s’articule autour de quatre parties distinctes dans lequel on suit la progression tourmentée de ces trois personnages .Un ouvrage puissant sur la liberté, la tolérance, profondément humaniste dans lequel le lecteur sera témoin de crimes, d’épisodes de violences, ou encore d’agressions sexuelles. Un livre à la fois bouleversant, teinté acidité et de tendresse et qui tiendra le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
« Ce livre, je l'ai écrit trois fois », nous confie Luca di Fulvio lors de notre interview...
Un roman dont on savoure la finesse et la justesse à travers l'histoire de trois jeunes protagonistes fuyant en 1912 leurs pays pour trouver leur liberté en Argentine décrite à cette époque là comme « un monde nouveau ». Leurs départs tout comme leurs arrivées seront un traumatisme dans l'enfer de Buenos Aires.
« Rocco reconnut immédiatement l'ambiance du quai 7 : la vie au port était en tout point identique à celle qui avait cours à Palerme. Mêmes règles, mêmes injustices et même abus de pouvoir, même violence qui engendrait la peur. D'un côté la même arrogance d'un côté la même soumission. À Palerme, il s'agissait de boutique et de champs, à Buenos Aires, des bateaux et d'entrepôts. À Palerme, on parlait de pizzo, ici d'assicurazione, mais les deux mots parlaient d'une seule et même chose, l'extorsion. Pour travailler, vivre, respiré ne pas être tué, il fallait payer. »
« L'erreur vis-à-vis des êtres humains, comme des animaux, c'était toujours de sous-estimer ce qu'ils étaient capables de faire. Car il existait des humains et des animaux qui ne se résignaient jamais. Pour reconquérir leurs liberté, certains renards étaient prêts à ronger leur propre patte coincée dans un piège, jusqu’à se l’arracher. Et cette maudite gamine était un véritable renard. On n’aurait pas parié un peso sur elle et pourtant, elle avait une force hors du commun. »
Au fil des pages, on découvre des personnages lumineux, écorchés à vif dans leur être et ayant à cœur de construire une nouvelle vie. Le récit s’articule autour de quatre parties distinctes dans lequel on suit la progression tourmentée de ces trois personnages .Un ouvrage puissant sur la liberté, la tolérance, profondément humaniste dans lequel le lecteur sera témoin de crimes, d’épisodes de violences, ou encore d’agressions sexuelles. Un livre à la fois bouleversant, teinté acidité et de tendresse et qui tiendra le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
« Ce livre, je l'ai écrit trois fois », nous confie Luca di Fulvio lors de notre interview...
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