Avec Olivier Delamarche, économiste, co-fondateur de la lettre économique "Les Incorruptibles” fondateur et président du Family office Triskelion.
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-01-31##
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NewsTranscription
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
00:04 C'est la lutte, en tout cas c'est la grève.
00:06 La grève contre quoi ?
00:08 Si vous ne le savez pas, c'est que vous vivez en planète Mars.
00:10 La grève contre le projet de loi sur les retraites.
00:14 Et Elizabeth Born to be Alive a dit
00:17 "Pas question, on ne touche pas aux 64 ans".
00:20 Et comme a dit les Beatles
00:22 "Will you still lead me, will you still feed me when I'm 64 ?"
00:26 Et oui, on ne sait pas.
00:28 Mais alors c'est intéressant parce que
00:30 dans l'international, il y a "Groupons-nous" et "Demain".
00:32 Et alors là, on fait la manifestation
00:35 contre la grève des retraites.
00:37 Effectivement, alors on a vu des étudiants déjà
00:39 qui à 15 ans se disaient "Mais que vais-je devenir à 64 ans ?"
00:43 Et effectivement, ça les empêche de dormir.
00:45 Bon, mais dites-moi,
00:47 il y a la hausse des prix à la consommation.
00:49 Et Dieu sait si elles sont accélérées.
00:51 Le rebond des prix de l'énergie, on a entendu les boulangers, les artisans
00:55 sur des prix par 3 fois, 4 fois, 10 fois même sur les prix de l'énergie.
00:59 On a vu tout ce qu'il y a.
01:01 L'alimentaire, les produits alimentaires, la hausse des prix, etc.
01:04 Et puis, c'est drôle.
01:06 C'est drôle. C'est drôle.
01:08 Entre guillemets, bien sûr.
01:10 Et bien, on aimerait quand même un jour
01:12 peut-être qu'il y ait une, je ne sais pas,
01:15 peut-être une convergeuse des luttes.
01:16 Ce serait peut-être pas mal.
01:18 Savoir si ça va ensemble.
01:19 Mais auparavant, au fond, de quoi cette grève ?
01:22 De quoi cette grève générale est-elle le nom ?
01:24 Et de quoi on parle dans ce projet ?
01:27 Surtout dans un contexte d'une France de l'inflation,
01:30 de la hausse des prix, de la crise d'électricité,
01:33 de l'énergie, etc.
01:35 Bonjour Olivier Delamarche.
01:37 - Bonjour André.
01:38 - Alors, Olivier Delamarche, en fait,
01:40 est-ce que c'est au-delà du nombre de personnes qui seront dans la rue ?
01:46 Au-delà de la légitimité des protestations, du mal-être, etc. ?
01:51 Est-ce qu'au fond, c'est une, je ne dirais pas une grève,
01:56 mais est-ce que c'est un projet, ce projet qui nous présente,
01:58 en trompe l'œil, ou au contraire,
02:00 il faut le faire tel qu'il a été défini par le gouvernement ?
02:04 - Ah non, pas du tout, non.
02:06 Mais c'est un...
02:09 C'est une réforme de plus.
02:12 Et moi, je vous fais les paris que si elle passe,
02:17 dans deux ou trois ans, on va vous en refaire une.
02:20 - Pourquoi ? Pourquoi ce n'est que ça ?
02:23 - Oui.
02:25 Vous avez un problème aujourd'hui qui n'est pas un problème de retraite,
02:30 qui est un problème de travail.
02:31 On a un chômage qui, contrairement à ce que dit M. Le Maire,
02:35 est bien bien au-dessus du plein emploi.
02:39 On a des centaines de...
02:43 On a plusieurs milliers de soignants qui n'ont pas été réintégrés,
02:48 qui ne sont pas dans le chômage, qui ne sont pas dans les statistiques,
02:51 mais qui ne travaillent pas.
02:55 Je crois qu'il faut d'abord s'occuper plutôt du marché du travail,
03:00 de ce que M. Bruno Le Maire a très bien fait pour les États-Unis,
03:06 mais pas pour la France, qui est la réindustrialisation de la France.
03:11 On perd des dizaines de milliers depuis des années,
03:17 même des centaines de milliers d'agriculteurs.
03:20 Donc occupons-nous déjà du travail plutôt que de savoir
03:26 si on va prendre notre retraite à 60 ou à 62 ans.
03:29 Je pense que ce n'est pas le sujet.
03:31 Je pense qu'évidemment, pour moi, aujourd'hui,
03:37 les manifestations, les grèves sont plutôt sur le fait
03:44 que M. Macron est encore là pour cinq ans,
03:48 pour nous amener tous les désastres, que ce soit économiques,
03:54 et même bientôt la guerre s'il continue sur la même trajectoire qu'aujourd'hui.
04:00 Donc je pense que c'est aujourd'hui plutôt ça qu'il faut aller regarder,
04:05 parce que figurez-vous que si vous avez une guerre nucléaire,
04:08 votre retraite, ça ne sera pas le sujet.
04:10 – Non, mais ça c'est clair.
04:12 Mais Olivier Delamarche, j'espère qu'on n'arrivera jamais à ce stade.
04:14 Tout est possible, évidemment, y compris le pire.
04:17 – Oui, mais enfin bon, on fait tout pour y aller.
04:18 Donc c'est quand même plutôt inquiétant.
04:21 On a un garçon qui n'a pas été élu pour ça, que je sache,
04:24 et qui s'amuse à envoyer de l'argent tous les jours,
04:28 envoyer des armes tous les jours.
04:30 – Non, c'est vrai, c'est vrai, on peut en parler,
04:32 mais je voudrais qu'on revienne, en fait, allons au fond des choses.
04:36 Est-ce que d'avoir en toute bonne foi les millions
04:40 ou centaines de milliers de gens, ou les millions de gens
04:42 qui vont au fond circuler ce soir ?
04:44 Moi, il y a deux choses ce soir, ou aujourd'hui, toute la journée,
04:47 moi, il y a deux choses qui me frappent, Olivier Delamarche,
04:49 et j'aimerais avoir, c'est que, en fait, aujourd'hui,
04:53 beaucoup de monde, les jeunes, les moins jeunes, à tous les étages,
04:56 sont concernés par l'inflation, par la hausse des prix.
04:59 Je n'entends que ça, je vais au marché,
05:01 je vais acheter de la viande, je vais acheter ceci, ceci, cela,
05:05 tout explose.
05:06 On le voit, l'électricité, ne parlons pas des gens
05:09 qui ont besoin de l'énergie, on le voit aussi.
05:12 On voit tout cela, et ce qui est intéressant,
05:15 c'est qu'on fait une grève uniquement sur les retraites.
05:18 Vous allez me dire, oui, mais voilà, c'est là.
05:20 Mais comment ça se fait ?
05:21 Moi, c'est vrai qu'il n'y a pas des gens qui disent,
05:23 "Attendez, on fait une grève, et pourquoi pas, et au contraire,
05:27 mais sur le système qui ne fonctionne plus,
05:31 qui est en train de rouler sur lui-même, comme ça, à vide."
05:35 C'est ça, moi, qui me frappe.
05:39 On est d'accord, André, c'est ce que je vous dis,
05:43 c'est bien plus large, c'est un ras-le-bol général
05:46 vis-à-vis de la politique économique de M. Macron,
05:51 qui fait qu'on est dans cette position-là.
05:54 Le coût de l'électricité, c'est vraiment M. Macron,
05:58 ce n'est pas l'Ukraine, ce n'est pas M. Poutine,
06:01 ce n'est pas M. Biden, c'est vraiment M. Macron,
06:05 et c'est Bruno Le Maire qui ne veut pas sortir du système européen.
06:09 Donc, tout ce qu'on a là depuis un moment, qui est l'inflation,
06:15 l'inflation générale, elle n'est pas due à l'Ukraine.
06:20 Elle était là avant, vous aviez les prix du pétrole,
06:24 le dernier trimestre avant la guerre,
06:29 vous aviez les prix du pétrole qui étaient plus hauts qu'aujourd'hui.
06:33 Donc, qu'est-ce qui s'est passé depuis ?
06:36 Il s'est passé simplement que l'euro s'est cassé la figure.
06:40 Et pourquoi l'euro s'est cassé la figure ?
06:42 Tout simplement parce qu'on n'a pas arrêté d'en émettre.
06:46 Et c'est les politiques économiques qu'ont pratiquées l'Europe
06:50 et M. Bruno Le Maire.
06:52 – La planche à billets, vous voulez dire la planche à billets, oui, c'est ça.
06:55 – La planche à billets et toutes les erreurs économiques qu'on a pu faire.
06:59 Donc, on est entièrement responsable de ça
07:02 et je constate tout de même qu'il y a quand même des choses assez curieuses
07:08 puisque je vous rappelle que les gilets jaunes se sont déclenchés
07:12 alors que le prix de l'essence était à 1,40,
07:15 qu'aujourd'hui on est à 2,20 et que je ne les entends pas.
07:19 – Oui, c'est aussi étrange.
07:22 – Est-ce que la retraite est une priorité ?
07:25 Je trouve qu'il y a d'autres choses aujourd'hui
07:28 qui sont beaucoup plus importantes que ça
07:30 et sur lesquelles on n'entend personne.
07:32 – Oui, mais c'est ça Olivier Delamarche, justement, c'est important d'en discuter.
07:37 Moi ce qui me frappe, c'est qu'on a l'impression que tout se passe
07:40 comme si l'opposition, qu'elle soit, s'enferme dans des catégories,
07:47 dans des étiquettes, je ne dis pas qu'elles ne servent pas,
07:49 mais au lieu de regarder l'entièreté du système, je dirais presque holistique,
07:55 on regarde une partie et on dit voilà, aujourd'hui c'est ça.
07:58 Et alors on fait tout, on s'enflamme,
08:01 on en parle du matin au soir, du soir au matin,
08:03 mais comme vous disiez aussi, la crise ne date pas ni de l'Ukraine ni de la Russie,
08:09 ça date d'avant et c'est, vous le dites Olivier Delamarche,
08:13 si je vous ai bien compris, c'est une politique en fait
08:16 qui va aux doigts mouillés, qui va au fil de l'eau, c'est un peu ça quoi.
08:21 Oui, c'est une histoire de tour de magie, c'est regarder ma main gauche
08:31 pendant que je vous pique votre portefeuille de la main droite,
08:34 c'est exactement ce qui est en train de se passer,
08:36 c'est-à-dire qu'on focalise les gens sur l'histoire de la retraite,
08:41 alors c'est vrai qu'il y a des gens qui vont perdre sur cette réforme,
08:49 vous avez les femmes qui vont perdre aussi sur cette réforme, etc.
08:54 Mais le sujet, il est pour vous faire passer la pilule sur tout le reste,
09:01 surtout pendant ce temps-là, vous ne criez pas sur l'essence qui est à 2,20,
09:06 pendant ce temps-là, vous ne criez pas sur les soignants
09:10 qui ne sont pas réintégrés pendant ce temps-là, etc.
09:13 Donc vous avez tout un tas de choses aujourd'hui qui passent,
09:17 parce qu'on va descendre dans la rue pour les retraites,
09:22 et pendant ce temps-là, on vous fait les poches !
09:25 Et c'est un coup classique en politique,
09:28 on vous donne un os à ronger, et pendant ce temps-là, on vous fait les poches.
09:33 C'est ce qui est en train d'arriver, et c'est assez classique aussi chez M. Macron.
09:38 Et alors l'idée de faire les poches, parlons-en un peu dans le détail, Olivier Delamarche,
09:43 c'est vrai, on agite le chiffon rouge, les toreadors, etc.
09:48 Et en même temps, il y a un problème, mais en même temps, on fait les poches.
09:53 Alors je voudrais qu'on fasse légèrement rapidement,
09:56 on vous fait les poches, à votre avis, c'est quelque chose qui va continuer,
10:01 parce que rien ne peut l'arrêter, je parle en tout cas dans les mois et les années qui viennent.
10:04 - Rien ne peut l'arrêter, quand vous n'avez pas, vous n'avez pas aujourd'hui de croissance,
10:09 vous avez une dette qui n'arrête pas d'augmenter, puisque de toute façon,
10:13 quoi que vous fassiez, vous êtes obligé de le financer par la dette,
10:17 puisque vous n'avez pas d'autres fonds, c'est-à-dire une augmentation des revenus de l'État.
10:26 Donc vous financez tout par la dette. La dette, c'est quoi ?
10:30 C'est des impôts décalés, c'est tout.
10:32 Et c'est comme tout ce qui est mis en place aujourd'hui, quand on vous fait des chèques,
10:39 parce qu'aujourd'hui, ça fonctionne comme ça, en France, on vous fait des chèques pour tout.
10:45 Donc on va vous faire des chèques, on va vous bloquer des prix,
10:48 mais quand on vous fait un chèque, quand l'État vous fait un chèque,
10:52 c'est vous qui vous faites un chèque à vous-même,
10:55 j'expliquais ça sur une autre radio il y a quelques jours,
10:58 mais vous prenez, je vous donne un billet de 100 euros,
11:01 le billet de 100 euros, il pâche de votre poche de jean gauche à votre poche de jean droite.
11:06 Est-ce que vous avez 100 euros de plus ? Non, vous avez toujours vos 100 euros.
11:11 Eh bien, c'est la même chose, si on vous pique 100 euros pour vous le redonner
11:16 en vous donnant un chèque essence, excusez-moi, mais on vous l'a piqué au départ,
11:21 donc vous n'êtes pas plus riche, et c'est ça que c'est de la com et de la mauvaise com,
11:30 c'est de plus en plus de la mauvaise com, si les gens ne s'en aperçoivent pas,
11:34 il faut qu'ils réfléchissent un peu, qu'ils se posent un peu,
11:38 et ça nous évitera d'avoir un troisième mandat pour M. Macron,
11:42 parce qu'on va vers ça en ce moment.
11:45 Donc, constitutionnellement, c'est plus difficile. S'il vous plaît, ne me faites pas ça !
11:51 Oui, non, mais il y a quelque chose effectivement d'irréel,
11:56 enfin en tout cas de très étonnant dans cette espèce de démarche
12:00 qui continue effectivement depuis assez longtemps maintenant.
12:04 Olivier Delamarche, à votre avis, est-ce qu'on va rester, je vous posais la question,
12:12 mais au fond, qu'est-ce qui peut changer ?
12:15 Parce que ce que vous décrivez, qui est frappé au coin du bon sens,
12:20 il n'y a aucune raison que ça change. De temps en temps, on fera des grandes manifestations,
12:24 les gens vont dire "on est rentrés, regardez comment on a mobilisé",
12:27 d'ailleurs c'est formidable parce que le chiffon rouge, l'opposition,
12:31 qu'elle soit d'extrême gauche ou d'extrême droite ou autre,
12:35 elle fonce là-dedans, elle dit "voilà", et puis veut dire "nous avons ce soir,
12:39 regardez, nous avons montré la toute-puissance populaire".
12:42 Mais donc, à votre avis, allez, c'est circulaire, il n'y a rien à voir,
12:46 continuez de circuler, mais il n'y aura toujours rien à voir.
12:49 Mais il n'y aura toujours rien à voir parce qu'en fait,
12:52 on ne réglera jamais le problème comme ça, c'est-à-dire que j'avais dit,
12:57 quand j'étais venu il y a quelques semaines à propos déjà des retraites,
13:03 je vous avais dit "on a un problème de démographie,
13:06 on a un problème de dépendance et on a un problème aussi de non-travail",
13:13 c'est-à-dire que tant que vous aurez des taux de chômage comme aujourd'hui,
13:18 eh bien on sera très très loin du plein emploi et donc on sera très très loin
13:22 du niveau qui est acceptable pour qui n'est pas un cotisant pour un pensionné.
13:29 Donc tant que vous avez des niveaux bas comme ça d'activité,
13:36 eh bien vous ne pourrez pas tenir le système.
13:39 Donc soit on recommence d'une page blanche et on reconstruit un système qui est…
13:46 alors je ne parle pas du tout d'aller vers la capitalisation
13:50 parce que la capitalisation aussi, il y a beaucoup de choses à dire.
13:54 On fera une émission la semaine prochaine.
13:57 On fera une émission à l'insumerie.
13:59 Oui, qui sont tous en faillite et quand on vous propose ça,
14:03 évidemment au plus haut des marchés, ça me paraît pas le bon système.
14:08 Mais en revanche, essayez de repenser complètement le système
14:12 parce qu'il faut le repenser.
14:14 Il faut repenser le travail, oui.
14:17 Il faut repenser le travail parce que sinon vous aurez,
14:21 je vous l'ai dit dès le début, vous aurez dans trois ans une autre réforme
14:25 qui passera de 64 à 65 ou à 66 et on finira comme les japonais
14:31 avec une retraite à 80 ans.
14:33 Donc je ne suis pas sûr que ce soit le but du jeu et ça ne règle rien.
14:39 Ça ne règle jamais rien parce que ce n'est pas une vraie réforme.
14:44 On avait un logiciel qui fonctionnait quand il n'y avait pas de chômage,
14:49 quand il y avait de la croissance et quand il y avait une bonne natalité.
14:52 Là, les données ne sont plus les mêmes, il faut les changer,
14:55 mais il faut repartir avec un vrai projet et pas "je repousse de deux ans".
15:01 Mais vous avez remarqué en même temps, Olivier Delamarche,
15:03 les grandes paroles qu'on a entendues là, ces jours-ci.
15:06 Le travail produit du carbone quand on travaille,
15:09 on fait de la pollution, on pollue quand on travaille.
15:12 Et des jeunes qui disaient "mais oui, semaine de 4 heures par jour,
15:17 16 heures par semaine, etc."
15:20 Vous avez vu les cris contre "Aba, le travail et le droit à la paresse".
15:24 Enfin, Olivier Delamarche, vous n'êtes pas dans le sens de l'histoire.
15:28 Non, moi je trouve qu'il y a la bêtise qui produit beaucoup de CO2, ça surtout.
15:34 Non, mais c'est... En plus, c'est évident, si vous voulez.
15:38 Si vous flattez la paresse, vous allez avoir beaucoup de gens d'accord avec vous.
15:44 Et c'est ce qui est en train de se passer.
15:47 Donc on voit des gens qui n'ont jamais travaillé et qui vous disent
15:51 "il faut un droit à la paresse", bien sûr.
15:56 Mais il faut aussi qu'il y ait des gens qui bossent comme vous,
16:02 jusqu'à votre âge, pour payer ceux qui foutent rien.
16:06 Merci Olivier Delamarche, en tout cas, merci de vos exercicements.
16:11 Et puis écoutez, pour les autres, ceux qui font la grève,
16:14 et bien bonne grève, et ceux qui ne la font pas, bon travail.
16:18 Et puis pour tous les autres, essayons peut-être de sortir
16:22 de la perception de la réalité et du faux-semblant.
16:26 blanc.