Ascension de MG Motor France/ Salon Hyvolution/ Salon Retromobile

  • l’année dernière
Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Mobility TV avec Clément Lefèvre, Porte-parole de MG Motors France, Sébastien Le Pollès, Président de Gen-Hy et Clément Grabowski, le Directeur du salon Retromobile
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##LES_VRAIES_VOIX_QUI_FONT_ROULER_LA_FRANCE-2023-02-02##

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Auto
Transcription
00:00 SUDRADIO, les vraies voies qui font bouger la France.
00:04 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:07 On va falloir que cette voiture soit effrénée.
00:10 Vous voyez l'automobile derrière moi ?
00:12 On va pas s'en griller pour une bagnole.
00:13 Eh bien, elle est absolument impeccable.
00:14 Nous avons les BK, ce qu'on appelle les BK.
00:17 L'auto, monsieur Fernand, l'auto.
00:19 Eh bien, avec ça, vous êtes sur une autre balance.
00:22 Ah ouais ?
00:22 Sympa ça.
00:23 Bienvenue dans les vraies voies qui font rouler la France.
00:27 On est ensemble avec Philippe David et tous nos invités.
00:29 Jusqu'à 20h et l'ascension fulgurante pour MG Motors France.
00:34 MG Motors France n'en finit pas de grappiller du terrain.
00:37 Depuis son entrée sur le marché en 2020, la marque nouvellement,
00:40 en tout cas chinoise, connaît une croissance fulgurante avec une hausse des ventes de 166%.
00:45 C'est énorme.
00:46 Pour 2023, l'ambition est de dépasser les 20 000 immatriculations et 1% du marché,
00:51 en tout cas de l'automobile.
00:52 Clef Blanc Lefebvre sera avec nous dans quelques instants.
00:54 Il est le porte-parole de MG Motors France.
00:57 Et la suite, Philippe David ?
00:59 Oui, là ça va être plus gazeux.
01:01 La France roulera-t-elle demain à l'hydrogène, la molécule miraculeuse,
01:05 qui permettra peut-être demain de faire rouler nos voitures, nos camions,
01:08 voire même nos avions, ou de faire tourner nos usines et chauffer nos bâtiments ?
01:12 En quête de neutralité climatique, l'Europe se rue sur la filière hydrogène
01:15 et investit à tour de bras, notamment pour l'automobile,
01:18 hier et aujourd'hui, se tente à Paris le salon Evolution.
01:22 HY comme hydrogène bien évidemment, pas E-volution.
01:25 Dans un instant, nous serons avec Gen.E, la start-up française
01:28 qui propose des solutions innovantes pour la production d'hydrogène vert.
01:32 Et puis si vous aimez les voitures vintage, ça tombe bien nous aussi.
01:34 Le salon Retromobile a ouvert ses portes hier jusqu'à dimanche,
01:38 à la porte de Versailles à Paris, l'occasion de faire le plan avec Clément Grabowski,
01:41 qui est le directeur du salon sur le marché des voitures de collection,
01:44 qui vient boucler une belle année, en tout cas en France.
01:49 Bienvenue dans Les Vrais Voix qui font rouler la France.
01:55 Et c'est la nouvelle éco-cluche des Français, MG Motor,
01:58 la nouvelle marque chinoise.
02:00 Ralf rafle tout sur son passage pour en parler.
02:03 Clément Lefèvre est avec nous, bonsoir.
02:04 - Bonsoir. - Merci d'être avec nous.
02:06 Vous êtes le porte-parole de MG Motor France.
02:08 Racontez-nous l'histoire finalement de cette résurrection,
02:11 le retour de MG, mais en version chinoise.
02:13 - On va commencer dès le début.
02:15 MG Motor, c'est un constructeur historique qui vient d'Oxford au départ.
02:19 En fait, ça a commencé à l'arrière d'un garage Morris,
02:21 qui était une grande entreprise d'automobiles de l'époque.
02:24 Et il y a un certain Cecil Kimber qui se dit qu'il peut améliorer les voitures,
02:27 toujours les faire progresser par petites touches,
02:29 et qui crée cette marque MG, Morris Garage.
02:33 Et bon, après la marque a évolué,
02:35 il y a eu des modèles mythiques dans l'histoire de MG,
02:37 notamment MGA, MGB, qui ont fait rêver des générations.
02:40 MGB a même été le roadster le plus vendu pendant longtemps,
02:43 jusqu'à l'arrivée de la Mazda MX-5, au début des années 2000.
02:47 Et du coup, MG a navigué avec cette empreinte anglaise pendant des années,
02:52 jusqu'au gré des rachats, finir par se retrouver un peu orphelin,
02:56 et se faire racheter par un groupe automobile chinois qui s'appelle Saïk,
02:59 qui est aujourd'hui un des dix plus grands constructeurs mondiaux.
03:02 On ne se rend pas forcément compte, mais Saïk produit 5,3 millions de voitures par an,
03:06 dont un million de voitures électriques déjà.
03:09 Et donc, en revenant en Europe, ils se sont dit qu'il faut qu'on fasse quelque chose de différent,
03:13 qu'on arrive à proposer quelque chose de différent aux automobilistes européens,
03:17 et leur proposer de la mobilité électrique.
03:19 Et MG est revenu avec ce petit twist nouveau,
03:23 des voitures qui ont toujours ce petit goût de plaisir à conduire,
03:27 mais motorisées par la fuite électrique.
03:30 - Clément Lefèvre, aujourd'hui c'est chinois MG,
03:32 comment est-ce qu'un constructeur chinois envisage le marché français ?
03:36 - Eh bien, avec beaucoup d'humilité.
03:39 - Ça rappelle le titre d'un film de Jean-Yann, "Les Chinois à Paris".
03:42 - Oui, oui, mais en fait, quand on est en France, il vaut mieux faire confiance à des Français.
03:47 Et quand MG est arrivé en France, et plus globalement en Europe,
03:52 ils ont fait confiance à des gens locaux, des gens qui avaient de l'expérience dans le domaine,
03:56 en recrutant en local.
03:58 Alors effectivement, les dirigeants sont venus directement de Shanghai
04:02 pour monter une entreprise, et ça c'était au début de l'année 2020.
04:06 Et en l'espace de deux ans, grâce à cette confiance,
04:08 à la création aussi d'un réseau de distribution en local,
04:11 avec des partenaires français et des grands groupes de distribution
04:15 qui distribuent les plus grandes marques du marché,
04:17 eh bien MG a réussi à passer de zéro à 13 000 voitures immatriculées l'année dernière.
04:22 - C'est assez dingue !
04:24 C'est vrai qu'on se posait toujours la question, au salon de l'automobile,
04:28 beaucoup de gens disaient "Est-ce que je suis capable d'acheter chinois aujourd'hui ?"
04:31 On a bien été capable d'acheter coréen,
04:33 et finalement on se dit "Il y a beaucoup de choses autour de nous qui sont chinoises aujourd'hui".
04:38 - En effet, de toute façon, quand vous achetez une voiture,
04:41 il y a beaucoup de sous-traitants, et déjà beaucoup de pièces sont fabriquées en Asie,
04:44 c'est pas nouveau.
04:46 - Certains l'ont découvert avec les semi-conducteurs,
04:49 il y avait plein de gens qui ne le savaient pas.
04:51 - Exactement, la Chine est le centre de gravité de la production des semi-conducteurs dans le monde,
04:56 et aujourd'hui quand vous achetez une voiture électrique,
04:59 vous achetez plus un produit technologique qu'un produit industriel.
05:02 Parce qu'à l'époque, il y avait à peu près 30 à 40% de la valeur de recherche et développement de la voiture
05:07 sur du thermique qui incombait au moteur et au train roulant,
05:10 et aujourd'hui ça a été transféré sur la batterie,
05:12 et une voiture électrique compte 3 à 4 fois plus de composants électroniques qu'une voiture thermique.
05:17 - Si vous êtes prêt à acheter une voiture chinoise, vous nous le dites,
05:20 0,826, 300, 300, c'est intéressant d'avoir votre avis.
05:25 Alors vous, MG Moteur, vous êtes en pleine forme sur le marché français
05:28 avec une progression, je le disais tout à l'heure, de 166%.
05:32 Alors on dit toujours qu'on commence de bas, donc forcément la progression est énorme,
05:35 mais ça aurait pu stagner, et en fait ça s'est envolé.
05:38 - Effectivement, l'année dernière le marché automobile était un peu contraint
05:41 par cette crise des semi-conducteurs qui dure et qui est en train de se tasser.
05:44 Donc là, on revoit déjà au mois de janvier, il y a une petite progression,
05:47 le marché reprend un peu des couleurs,
05:50 mais effectivement, nous en fait, le gros avantage qu'on a et ce qui nous a permis de créer ça,
05:54 c'est qu'on vient prendre une place aujourd'hui où il n'y a personne sur ce marché.
05:57 On vient offrir la mobilité électrique aux conducteurs européens,
06:02 mais au prix d'une mobilité thermique, et ça, ça parle à beaucoup de gens.
06:07 Et on l'a vu notamment avec l'arrivée de la MG4 qui est une compacte 100% électrique,
06:11 qui débute à 22 990 euros avec le bonus écologique de 70 euros.
06:17 - En électrique, full électrique, comme on dit ?
06:18 - On a une voiture full électrique, toute équipée.
06:20 Quand je dis toute équipée, il y a un régulateur adaptatif, des feux LED.
06:23 - C'est très techno.
06:24 - On a une voiture qui est hyper techno et qui n'a de standard en fait sur la finition,
06:26 mais que le nom, pour 22 990 euros,
06:30 qui est globalement le prix d'une citadine thermique de milieu de gamme.
06:32 - C'est ça l'effet accélérateur ?
06:34 - Il y a ça, il y a aussi la qualité des produits, le fait d'avoir développé un réseau.
06:37 Aujourd'hui, on a 150 points de vente en France.
06:41 On est vraiment sur des standards d'autres constructeurs,
06:44 que vous avez cités tout à l'heure, coréens ou allemands.
06:47 Et puis, on a aussi un point qui est très important pour les clients,
06:50 puisque on est nouveau à l'entrant sur le marché.
06:53 C'est important pour eux, on offre une garantie 7 ans ou 150 000 kilomètres sur tous nos produits,
06:57 histoire de dire, en fait, votre voiture, vous allez pouvoir vraiment l'utiliser pendant plusieurs années.
07:01 - Après, c'est plus facile de garantir 7 ans sur une électrique que sur une thermique, on est d'accord ?
07:05 - Alors, ça c'est des questions de choix.
07:08 - 7 ans, c'est une garantie longue durée.
07:10 - C'est une garantie longue durée, 150 000 kilomètres, c'est beaucoup, beaucoup.
07:14 Et c'est aussi pour assurer sur la longévité des batteries,
07:16 parce que beaucoup de gens se posaient la question sur
07:19 "Est-ce que je vais pouvoir utiliser ma voiture encore pendant des années ?"
07:21 Nous, on vous dit, déjà on a une garantie de 7 ans, c'est 50 plus que la plupart des acteurs du marché.
07:26 Et puis, ça veut dire que vous allez pouvoir aller loin avec votre voiture électrique.
07:29 - On parlait justement de la MG4, Philippe.
07:33 Il y a déjà une nouvelle version qui devrait arriver ?
07:35 - Alors, on va développer effectivement une gamme, comme beaucoup de constructeurs le font.
07:39 Aujourd'hui, on a deux versions.
07:41 On a une version qui fait 350 kilomètres d'autonomie, et une qui fait 450.
07:45 Et effectivement, on a deux versions qui arrivent.
07:47 Une version avec une autonomie étendue, donc toujours autour de 200 chevaux,
07:51 mais avec plus de 500 kilomètres d'autonomie.
07:53 Et puis, une version ultra sportive qui va réveiller une griffe qu'on connaît bien,
07:57 enfin que les amateurs de MG connaissent bien, c'est X-Power.
07:59 Et celle-ci, avec l'adjonction d'un moteur sur le train avant,
08:03 va faire 450 chevaux, 600 Nm de couple, et un 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes.
08:08 Donc, ça va devenir électrisant, oui.
08:11 - Et sur quel tarif ?
08:13 - Alors, pour l'instant, les tarifs ne sont pas révélés.
08:15 - 595 euros, par exemple.
08:17 - Donc, soyez encore un petit peu patients, mais on a bon espoir que ce soit encore avec un bonus écologique.
08:21 - Dans votre gamme, il y a la ZS, un SUV urbain 100% électrique,
08:25 qui est au côté du ZS, qui est votre seul véhicule 100% thermique.
08:29 Est-ce qu'il va rester encore à long terme, le 100% thermique, ou pas ?
08:33 - Alors, aujourd'hui, on commercialise plusieurs types de véhicules, effectivement,
08:37 des électriques et des PHEV, ça, ça représente à peu près les trois quarts de nos ventes.
08:41 Et puis, on a aussi une demande de notre réseau et de nos clients,
08:44 qui nous demandaient une voiture accessible avec toutes les technologies qu'on propose aussi sur les voitures électriques.
08:48 Et donc, on a pris la décision de commercialiser ce ZS en version thermique cette année.
08:53 Effectivement, on a fait un peu plus de 3000 y-matriculations avec ce modèle-là l'année dernière, donc c'est un vrai succès.
08:58 - En thermique ou en électrique ? - En thermique, uniquement en thermique.
09:00 Je compte pas les ventes de ZS électriques là-dedans.
09:03 Et donc, sur cette voiture-là, c'est un vrai succès, et donc ça nous pousse à continuer à proposer d'autres alternatives à l'électricité,
09:10 puisqu'il y a des clients aujourd'hui qui se trouvent dans des zones où c'est compliqué, la mobilité électrique encore,
09:14 le réseau n'est pas encore mature, ça le sera dans quelques années, mais pour l'instant, c'est pas le cas.
09:19 Et donc, la prochaine génération de ZS, il y aura à nouveau une version électrique et une version qui sera hybride.
09:25 - Est-ce que ça veut dire que vous pourriez développer votre propre réseau de bornes à venir ?
09:30 - Alors, aujourd'hui, on n'est pas dans ce niveau de développement sur le marché français.
09:36 Aujourd'hui, on veut déjà que nos clients puissent se recharger à domicile, donc on a des partenariats avec les entreprises que sont The Plug et ChargeGuru,
09:42 qui sont des acteurs majeurs du marché de la recharge, pour pouvoir installer des solutions de recharge à domicile,
09:47 que ce soit en individuel ou en logement collectif.
09:52 Après, ce qu'on va développer, et ce qui est prévu pour cette année, c'est une carte de recharge qui permettra de se charger sur toutes les bornes.
09:58 Parce qu'aujourd'hui, vous le savez, c'est toujours un peu compliqué. - Universel, vous voulez dire.
10:01 - Une carte de recharge universelle. - C'est ça, c'est un petit peu le problème.
10:03 - Ça sera justement le moyen pour nos clients, à moindre frais, de pouvoir se recharger un peu partout,
10:07 et d'avoir les avantages justement sur les réseaux de recharge sur autoroute, qui sont parfois plus chers et qui nécessitent des abonnements.
10:12 Ça sera l'étape d'après, mais là, pour l'instant, on est un petit peu trop loin pour en parler.
10:16 - Eh bien, vous restez avec nous. - Ah, on fait la pause maintenant, très bien.
10:18 - On fait la pause. Clément Lefebvre, porte-parole de MG Motors France.
10:21 Voilà, vous voulez poser vos questions. Peut-être que vous en avez acheté une, que vous êtes très content, très heureux.
10:26 Ou vous souhaitez en acheter une, ou alors vous vous posez des questions.
10:28 0 826 300 300, cette émission est la vôtre. Vous êtes les bienvenus jusqu'à 20h. À tout de suite.
10:34 - C'est un grand classique, ça. On l'a tous au bureau. - Oui, j'imagine.
10:38 Clément Lefebvre est avec nous, porte-parole de MG Motors France.
10:41 On parlait du prix de cette voiture, en tout cas de cette série de voitures.
10:47 Un modèle, rapport qualité-prix et prestations littéralement imbattables, quand on regarde effectivement sur le marché.
10:53 On l'obtient comment ? C'est quoi ? C'est une optimisation drastique des coûts ?
10:58 - Alors, une optimisation drastique des coûts, oui, parce qu'on est un constructeur automobile qui a vraiment de l'expérience.
11:03 Le groupe Saïx, qui existe depuis les années 60.
11:05 On produit des voitures pour le groupe Volkswagen et pour General Motors en Chine depuis les années 80.
11:10 Donc, on sait produire des autos. Les chaînes de production, elles sont bien optimisées.
11:15 Mais il y a aussi d'autres manières, d'autres leviers pour économiser.
11:18 Alors, effectivement, le coût du travail n'est pas forcément le même, mais ce n'est pas vraiment là-dessus qu'on gagne.
11:21 On a une chaîne de logistique qui est hyper simplifiée.
11:24 Beaucoup de constructeurs en Europe vont vous proposer des voitures avec une ribambelle d'options que vous pouvez choisir pour personnaliser votre auto.
11:31 Nous, on a fait le choix inverse. En fait, c'est de faire 2, 3 niveaux de finition maximum,
11:36 une ou deux tailles de batterie pour simplifier au maximum la chaîne de logistique et de production.
11:40 Ça nous simplifie les achats, ça nous permet de produire les voitures en avance pour nos clients,
11:45 de n'avoir que deux parcs de stockage centraux pour les livraisons des voitures en Europe.
11:49 Et c'est la même gamme dans toute l'Europe.
11:51 En fait, une fois que les voitures sont arrivées en Europe, c'est à ce moment-là qu'elles sont dispatchées entre les différents pays, les différentes concessions.
11:57 Et ça, c'est des gains énormes. Et en plus, pour le client, ça n'a absolument aucun impact.
12:00 D'accord. Donc, vous n'avez pas de voiture violette avec des poires roses qui vous restent sur les bras ?
12:04 C'est esthétique.
12:05 Ça, on peut toujours s'arranger pour ces choses-là.
12:08 Et pour parler de vos voitures GT, surpris, vous avez un break 100% électrique, qui est le MG5.
12:13 Moi, je croyais que le break avait quasi disparu et que les gens voulaient uniquement des SUV.
12:17 Alors, c'est vrai qu'il y a un attrait aujourd'hui pour le marché SUV qui est important.
12:20 Je crois qu'on est pas loin de 40% du marché français en SUV aujourd'hui, alors que ce n'était pas du tout le cas il y a quelques années.
12:25 Mais il y a encore des gens qui veulent du break.
12:28 Parce que le break, il a un avantage qui est tout simple.
12:30 Déjà, il est plus bas, il est plus profilé et il consomme moins qu'un SUV. Ça, c'est sûr.
12:34 Il y a moins de préservant.
12:35 Et même en électrique, c'est le cas. Qu'on soit en électrique ou en thermique, c'est la même chose.
12:39 Et puis, il y a certaines clientèles, notamment les VTC, les VRP, qui eux, veulent du break.
12:46 Parce que ça leur permet de charger du matériel long, il y a plus de longueur de chargement,
12:50 il y a des voitures qui sont homologuées aussi par la G7 et par les taxis parisiens.
12:53 C'est majoritairement des break et le MG5 en fait partie.
12:56 Est-ce qu'il y a des nouveaux... J'imagine qu'il y a des nouveaux modèles prévus pour 2025 ?
13:00 Une série de modèles et une gamme qui grandit ?
13:04 Alors oui, effectivement, on va agrandir notre gamme puisqu'on a annoncé le lancement de 10 modèles d'ici fin 2025.
13:10 Alors, le MG4 était le premier de ces 10 modèles.
13:12 Mais en plus des 6 modèles qu'on a actuellement, ça va faire 4 nouveaux modèles.
13:16 Et puis, on va renouveler les 5 autres qu'on a en gamme.
13:18 Donc, pour vous donner quelques idées, effectivement, il y a des 2 nouvelles versions de MG4 qui vont arriver.
13:23 Et puis aussi, on a quelque chose qui va faire écho aux heures les plus glorieuses de MG, c'est un roadster.
13:27 Un roadster pour les santons de la marque ?
13:29 Eh oui, bah oui. Alors, à MG, suivant les historiens, ils ne sont pas tous d'accord.
13:33 On a commencé en 1923 et puis bon, les premières voitures sont sorties en 1924.
13:38 C'était 23 octobre.
13:39 31 décembre 2023, comme ça au moins.
13:41 On va commencer les célébrations au mois de juin 2023 et puis on les terminera en feu d'artifice avec ce roadster 100% électrique
13:48 qui est dérivé d'un concept car qui a déjà été exposé au salon de Shanghai l'année dernière,
13:52 en 2021, qui s'appelle Cyberster, si vous voulez regarder sur Internet.
13:58 Ce roadster préfigure 90% du design de la voiture définitive.
14:02 Et ça sera effectivement un roadster 100% électrique.
14:05 Et ça, c'est complètement nouveau sur le marché.
14:07 Avec des compétences assez exceptionnelles, des performances en tout cas ?
14:11 Alors, on est un peu tôt pour parler des performances,
14:13 mais on peut imaginer que si on est capable de faire une MG4 à 450 chevaux,
14:17 que le Cyberster derrière sera aussi une voiture performante.
14:21 On pourrait imaginer, comme on en parlait tout à l'heure, il y avait des MG qui étaient des modèles mythiques,
14:26 de refaire des véhicules vintage mis à la sauce moderne en électrique,
14:31 comme il y a eu la New Beetle, enfin il y en a eu tellement, on ne va pas toutes les citer.
14:34 Alors aujourd'hui, on n'est pas vraiment dans cette optique-là de faire du rétrofit sur ces autos-là.
14:41 Parce qu'il faudrait renvoyer les autos en Chine, ce n'est pas super pratique pour être honnête.
14:43 Ah non, mais faire des voitures, pas du rétrofit, faire des voitures, refaire des anciens modèles MG,
14:49 les redessiner comme la New Beetle par exemple.
14:51 Ah oui, alors là pour l'instant, on n'est pas vraiment dans cette philosophie-là.
14:55 On a un centre de design qui est à Londres pour le design des véhicules européens,
14:59 qui co-opère avec le centre central.
15:01 Oui, il est dirigé par un Anglais d'ailleurs, il s'appelle Carl Gotham,
15:03 avec une équipe d'Européens pour définir le design des voitures pour le marché européen.
15:08 Quel est le profil finalement de vos acheteurs ?
15:11 Quand on envoie une voiture et qu'on la met sur le marché, on se dit, c'est à peu près pour eux, pour eux.
15:17 Est-ce que finalement, vous êtes surpris par le profil ?
15:19 Ou ça va dans le sens de ce que vous attendiez d'avoir ?
15:23 On a une clientèle qui est plutôt jeune,
15:25 puisque comme on est sur de l'électrique, forcément, on séduit plus les clientèles plus jeunes.
15:30 Notre moyenne d'âge des acheteurs est...
15:32 Jeune comme Phil David ou comme moi ?
15:34 Jeune de 47 ans.
15:36 C'est la moyenne.
15:38 On en fait une dizaine, enfin pas tout à fait, mais on change de décennie.
15:42 C'est ça. Non mais l'idée, elle est simplement que,
15:45 en fait, avec cet MG4, là on est en train de rajeunir beaucoup notre clientèle,
15:48 puisqu'on arrive sur un marché qui est moins cher que ce qu'on avait auparavant.
15:51 On avait des véhicules qui étaient plus grands, 100% électriques.
15:54 Donc effectivement, là on rajeunit notre clientèle d'âge.
15:56 Et puis surtout, on permet à des gens qui n'étaient pas capables de se payer une mobilité neuve,
16:02 ou une mobilité électrique, qui n'étaient plus capables,
16:04 de revenir sur le marché du neuf.
16:06 Et ça, c'est une vraie satisfaction pour nous.
16:08 À la revente, est-ce qu'on a des estimations de se dire que la voiture est électrique ?
16:12 Est-ce qu'on imagine déjà la revente ?
16:14 Est-ce qu'on perd beaucoup ?
16:16 La Cotargus tombe moins vite.
16:18 Tout ça, c'est calculé minutieusement,
16:21 parce que ça nous permet de calculer les loyers pour les locations,
16:24 parce qu'aujourd'hui, il n'y a plus de la moitié des voitures
16:26 qui sont vendues en offre de location et pas directement en recharge de comptant.
16:28 - Elle se conçoit votre remboursement. - Oui, bien sûr.
16:30 Et donc, nous, on travaille beaucoup avec des organismes qui sont spécialistes là-dedans.
16:33 Vous l'avez cité, Largus, Autovista aussi, qui fait ces quotations-là.
16:37 Et on travaille main dans la main avec eux, pour leur expliquer ce qu'on fait, leur montrer notre plan.
16:41 Et donc, avec eux, on a des valeurs résiduelles qui sont excellentes,
16:44 même haut niveau, voire supérieures à des concurrents français, par exemple.
16:47 - Clément Lefebvre, vous faites de la LLD sans apport.
16:51 Est-ce qu'aujourd'hui, ce n'est pas un changement de paradigme du client final ?
16:55 Vous vendez à 58% à des particuliers, d'après ce que j'ai vu.
16:58 Est-ce qu'aujourd'hui, on ne devient plus propriétaire d'une voiture ?
17:02 On a une voiture, vous me passerez l'expression, en CDD.
17:04 - Alors, effectivement. - C'est pas mal.
17:07 - En fait, la LLD, c'est un... - T'as conduit, t'as durée déterminée.
17:11 - Oui, c'est durée déterminée, puis il y a même un kilométrage déterminé.
17:15 Donc ça, pour le coup, vous êtes en plein dedans.
17:17 Non, mais en fait, ça permet à beaucoup de gens de se payer des voitures,
17:20 des gens qui pourraient pas forcément avoir le crédit,
17:22 mais qui vont pouvoir obtenir un financement.
17:24 Et une voiture sans apport, effectivement, c'est un très bon moyen de remplacer une vieille voiture
17:28 qui a une prime à la casse, qui vous permet de toucher un bonus écologique.
17:32 Et en fait, tout ça, mis bout à bout, ça nous permet d'offrir la MG4 à partir de 249 euros par mois,
17:37 sans apport, pour 48 mois ou 40 000 kilomètres.
17:40 En fait, ça, aujourd'hui, il n'y a pas de concurrence sur le marché qui propose ça du sans apport.
17:44 - Et pourtant, la concurrence, quand vous êtes arrivé sur le marché français,
17:48 on sait que la Dacia, c'est aussi la petite chouchou des français.
17:51 C'était ça, votre objectif ?
17:54 - Alors, nous, on ne se définit pas comme un constructeur low-cost.
17:57 Les technologies qui sont incluses dans nos voitures, qui sont déjà très équipées...
18:01 - Dacia, c'est de moins en moins low-cost. C'est de plus en plus...
18:03 - Ah, mais c'est pas du tout un gros mot, "low-cost".
18:06 Je ne suis pas du tout en train de dire ça.
18:08 Non, non, c'est... Nous, on se définit vraiment comme un constructeur généraliste.
18:11 Et nos concurrents les plus proches, c'est plutôt...
18:14 On va les citer, c'est Renault, c'est Peugeot, c'est aussi Kia, Hyundai,
18:18 qui proposent des voitures avec des bons rapports qualité-prix, Skoda, Volkswagen...
18:22 Vraiment, on ne va pas aller piocher dans le low-cost et ce n'est pas du tout notre intention.
18:26 Parce que, vous voyez, on va produire des voitures qui vont faire plus de 400 chevaux,
18:29 des roadsters, tout ça, c'est des voitures plaisir,
18:32 et on préfère offrir du plaisir de conduite qu'une conduite low-cost.
18:35 - Vous avez désormais 150 points de vente en France, 30 de plus que l'an dernier.
18:39 Quels sont les objectifs ?
18:41 Et comment est votre réseau ? Ce sont des concessionnaires, des agents,
18:45 ou carrément des garages intégrés au groupe MG France ?
18:49 - Alors, tous les sites aujourd'hui qui sont ouverts en France appartiennent à des concessionnaires.
18:54 C'est des investisseurs privés qui font le choix de prendre le logo, le badge MG, la distribution MG.
18:59 Et tous les points de vente sont aussi des points d'entretien des véhicules.
19:02 Ça, c'est important, puisque comme on offre une garantie 7 ans, il faut qu'elle soit applicable aussi,
19:05 et que les gens puissent venir faire entretenir leurs voitures dans le réseau.
19:09 Donc ça, c'est important, et tous ces concessionnaires-là, c'était des acteurs importants du marché.
19:15 Alors, on peut en citer quelques-uns, mais le groupe Jeanlin, le groupe Jeannin, Bernier...
19:21 Enfin, il y a plusieurs gros acteurs, mais il y a aussi des plus petits acteurs,
19:24 parce qu'en fait, on a une liste de standards, et on prend un peu toutes les candidatures
19:27 pour ceux qui souhaitent venir investir, et on a pour chaque zone où on veut ouvrir un site,
19:31 3 à 4 demandes d'investisseurs privés pour venir distribuer MG.
19:35 Donc, il y a un réel intérêt de la part des investisseurs pour distribuer du MG.
19:38 - Et l'objectif, c'est ?
19:40 - Alors, cette année, l'objectif, ça va être d'ouvrir une trentaine de points de vente en France.
19:45 - Vous faites des appels à candidatures ?
19:47 - Alors, on a quasiment déjà des candidats pour tous les sites qu'on veut ouvrir pour 2023.
19:53 - Vous voulez ouvrir des villes à partir de combien d'habitants ou des agglos, évidemment ?
19:56 - On ne met pas un chiffre pour la taille des agglos, mais l'idée, c'est qu'à terme,
20:00 le réseau, il permet à tous les Français d'être à moins de 40 minutes d'un concessionnaire.
20:04 - Oui, un remaillage territorial.
20:06 - Donc là, on serait sur à peu près 200 sites en France et dans les dromecom.
20:10 - Si vous deviez, voilà, parce qu'on sait que la voiture, c'était à la base très masculin,
20:16 si vous deviez vendre aujourd'hui une de vos voitures dans votre gamme à un public plutôt féminin,
20:22 ce serait laquelle ?
20:23 - Ah bah aujourd'hui, toutes les voitures, alors on le voit de plus en plus,
20:26 c'est de plus en plus les femmes qui choisissent les autos.
20:27 - Absolument, absolument.
20:28 - Ce que femme veut, gueuleuse.
20:30 - Ah bah oui, oui.
20:32 - Je me souviendrai de cette phrase, Philippe.
20:34 - Tu aurais eu le terme.
20:35 - La décision d'achat aujourd'hui, elle est conjointe,
20:38 puis il y a de plus en plus de gens qui sont célibataires,
20:40 donc on s'adresse vraiment à tous les publics,
20:42 que ce soit d'une des familles ou des individuels,
20:45 il n'y a pas vraiment de voiture pour les femmes ou pour les hommes.
20:49 Aujourd'hui, on est surtout sur une voiture qui doit faire plaisir,
20:51 qui doit donner le sourire à tout le monde
20:53 et qui donne le sourire aussi aux enfants ou aux animaux de compagnie.
20:57 - En tout cas, on attend la suite de cette belle progression.
21:01 Félicitations, bravo Clément Lefebvre,
21:03 porte-parole de MG Motors France, allez voir sur le site.
21:06 Vous allez peut-être être très étonné de ce que vous allez découvrir.
21:10 Vous restez avec nous.
21:11 Les vraies voies qui font rouler la France,
21:12 dans un instant on reviendra sur l'hydrogène.
21:14 La France roulera-t-elle demain grâce à l'hydrogène ?
21:17 Ça c'est une vraie question.
21:18 Vous restez avec nous.
21:19 Si vous avez des questions à nous poser, 0826 300 100,
21:22 et être ensemble avec Philippe David jusqu'à 20h.
21:24 - Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France,
21:27 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
21:31 - Retour des vraies voies qui font rouler la France.
21:33 On est très heureux d'être en votre compagnie avec Cécile de Ménibus.
21:35 Et en 2022, dans un contexte d'inflation généralisée
21:39 et de quête de neutralité climatique,
21:40 l'Europe cherche des solutions et se tourne vers l'hydrogène.
21:43 Genhi, la start-up française qui propose des solutions
21:46 innovantes pour la production d'hydrogène vert,
21:48 est en notre compagnie puisque son président est avec nous.
21:51 Bonsoir Sébastien Lepaulesse.
21:53 - Bonsoir Philippe, bonsoir Cécile.
21:55 - Bonsoir, merci d'être avec nous.
21:57 - Oui, on a une voix de Sud Radio.
21:59 - Il y a une voix de Sud Radio qui est avec nous.
22:00 Laurence Perrault est avec nous.
22:01 - Bonsoir Laurence.
22:03 - On parle auto de 11h à 13h, c'est tous les samedis
22:05 avec Jean-Luc Moreau.
22:08 Absolument.
22:10 Sébastien Lepaulesse, l'hydrogène,
22:13 qu'on comprenne bien comment ça fonctionne.
22:14 Parce que c'est vrai qu'on en parle, tout le monde en parle,
22:16 mais finalement, plein de gens n'y comprennent pas grand-chose
22:19 et c'est peut-être l'occasion,
22:20 puisqu'il y a eu un salon dans lequel vous étiez, Laurence Perrault,
22:24 c'est peut-être l'occasion de réexpliquer ce que c'est
22:26 et à quoi ça peut servir.
22:28 - L'hydrogène, assez simplement, dans la mobilité,
22:30 on remplit son réservoir comme on remplirait un réservoir
22:32 de véhicules classiques
22:34 et après il y a une combustion ou une réaction chimique
22:38 qui se fait pour faire avancer le véhicule à l'électrique
22:40 et ensuite le véhicule avance.
22:42 Donc l'hydrogène, c'est un vecteur, un carburant,
22:44 comme tous les autres, qui va se démocratiser avec le temps
22:46 et à partir d'électrolyse de l'eau,
22:48 donc la matière première c'est de l'eau et l'électricité.
22:50 - Mais comment ça se fabrique exactement,
22:53 très simplement, pour que tout le monde comprenne ?
22:55 - Alors très simplement, on a des grosses machines
22:57 dans lesquelles on rentre de l'eau,
22:59 ensuite on connecte soit directement le système
23:02 au courant électrique classique,
23:04 soit à des panneaux solaires ou à des énergies renouvelables,
23:06 c'est plutôt cette dernière option qui est privilégiée.
23:09 Ensuite on fait une électrolyse,
23:10 ça existe depuis 1789 il me semble.
23:13 On passe du courant électrique entre deux plaques métalliques
23:15 et on fabrique de l'hydrogène et de l'oxygène.
23:17 - Laurence Perreault, vous étiez au salon "Evolution",
23:22 on ne se rend pas compte,
23:23 est-ce que finalement il y avait énormément d'acteurs,
23:25 on parlait de quoi ?
23:27 Est-ce qu'on envisage réellement
23:29 que la France puisse rouler un jour demain l'hydrogène ?
23:31 - Particulièrement, mais attention,
23:33 dans ce qu'on appelle la mobilité lourde, Cécile.
23:35 C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
23:37 tous les professionnels du monde de l'hydrogène,
23:39 et on en a rencontré plus de 400 qui étaient présents,
23:41 dont Sébastien Lepoilles avec Jeanne E,
23:43 eh bien on a découvert et compris, tout du moins,
23:45 que pour les voitures, pour la vôtre Cécile,
23:48 pour celle de David ou la mienne,
23:49 ou celle de ceux qui nous écoutent,
23:50 ça va être compliqué, ça va être trop cher,
23:53 et les batteries, surtout les recharges,
23:55 seront trop lourdes.
23:56 Donc on déploie vraiment ce qu'on appelle
23:57 la mobilité lourde, essentiellement les bus,
24:00 les trains d'ailleurs, depuis mercredi,
24:02 c'est-à-dire hier et jusqu'à vendredi,
24:04 il y a actuellement un test qui est fait
24:05 dans la région de Tours,
24:07 sur un premier train à base d'hydrogène
24:09 pour dans l'avenir remplacer les trains
24:11 et nos fameuses locomotives diesel.
24:13 Et je pense que Sébastien pourra nous dire,
24:14 on développe beaucoup plus en ce qui concerne aujourd'hui
24:17 tout ce qui est utilitaire, poids lourd et bus,
24:19 puisque les bus ont déjà pris leur place
24:21 dans certaines villes de France.
24:22 - Avant tout, Sébastien Lepoilles,
24:24 vous êtes en phase de construction d'une usine
24:26 de 8000 m² dans le Doubs,
24:28 pour produire de l'hydrogène vert,
24:30 quelle est la différence entre l'hydrogène vert
24:32 et l'hydrogène tout court ?
24:34 - Alors l'hydrogène vert, il est à base
24:35 d'éléments écologiques, c'est-à-dire que...
24:38 En fait, vous avez plusieurs types d'hydrogène.
24:40 Le plus connu, c'est l'hydrogène gris,
24:41 qui est utilisé actuellement en masse
24:43 par les industriels notamment,
24:45 qui est fabriqué à partir de réformage de gaz
24:47 ou réformage de produits pétroliers.
24:48 Et ce que se faire le gouvernement et l'Europe,
24:51 c'est passer, et c'est pour ça
24:53 que Génie a investi fortement dans ces technologies,
24:57 c'est passer à l'hydrogène vert,
24:58 qui est fabriqué à partir d'eau uniquement.
25:00 Et donc quand on brûle l'hydrogène,
25:02 il le retransforme en eau.
25:03 Donc on a un cycle vertueux.
25:04 Et également, la source électrique doit être verte.
25:08 Donc le nucléaire est classé
25:10 comme une source électrique verte à ce stade,
25:12 avec bien évidemment la vision de pouvoir
25:15 aller dans encore plus vert,
25:16 donc du panneau solaire, du photovoltaïque.
25:18 Et comme le dit Laurence, à ce stade,
25:20 les premiers acteurs, ce seront des acteurs privés,
25:22 pas de la mobilité lourde.
25:23 Quand je dis des acteurs privés,
25:25 ça peut être des grosses sociétés comme la SNCF,
25:27 pour des locomotives.
25:28 Mais ça va être également des transporteurs privés
25:30 qui vont investir, ce sera les premières briques,
25:33 pour pouvoir rouler à l'hydrogène.
25:35 Parce que ce sont des investissements
25:36 qui sont relativement lourds aujourd'hui.
25:37 - Mais pour qu'on comprenne bien,
25:39 pardon Sébastien Le Palaise,
25:40 pour qu'on comprenne bien,
25:41 aujourd'hui, impossible de les installer dans des voitures,
25:44 parce que c'est la capacité qui est importante.
25:46 - C'est ça.
25:47 Surtout la capacité...
25:50 - Allez-y Laurence.
25:51 - Surtout la capacité des réservoirs.
25:53 Parce qu'en fait, on va avoir un moteur électrique.
25:55 On a besoin d'une batterie électrique à compression,
25:58 mais on a besoin aussi de carburant,
26:00 et ce carburant c'est l'hydrogène.
26:02 Et Sébastien, je dis pas de bêtises,
26:03 la problématique, surtout pour la voiture,
26:05 ce sont les coûts.
26:06 Les coûts de développement pour les véhicules
26:08 à petite échelle, puisqu'on aura aussi besoin de capacité
26:12 pour mettre ce fameux carburant qui est l'hydrogène,
26:14 qui est différent d'un simple réservoir.
26:17 - D'accord.
26:17 Mais quand on pense voiture à hydrogène instinctivement,
26:20 on pense Toyota Mirai,
26:21 est-ce qu'il y a d'autres constructeurs
26:23 qui pourraient prendre ce créneau,
26:24 même si c'est un marché niche, Laurence ?
26:26 - Alors oui, je crois que Toyota
26:27 est en train de reculer un petit peu,
26:29 c'est-à-dire que même les constructeurs,
26:30 Sébastien pourra nous confirmer,
26:32 les constructeurs pour la mobilité dite individuelle,
26:35 c'est-à-dire vous et moi,
26:36 les voitures de monsieur Tout-le-Monde,
26:38 Toyota est en train de faire un peu marche arrière,
26:41 tout le monde a de lever le pied,
26:42 la Mirai ne se vend pas si bien que ça.
26:44 Volkswagen a annoncé, en l'occurrence,
26:47 qu'en gros ils allaient aussi arrêter le développement.
26:49 Mercedes qui a été le tout premier,
26:51 on en parlait avec la ministre Jean-Luc Moreau,
26:52 qui est quand même le connaisseur automobile
26:54 sur cette planète voiture,
26:56 et Jean-Luc me disait,
26:57 c'est Mercedes qui a commencé à vouloir développer
27:00 les voitures particulières, ça y est,
27:01 ils se sont retirés du chemin
27:04 parce que ça coûte trop cher.
27:05 Alors aujourd'hui l'Union Européenne,
27:06 elle pousse et c'est très bien.
27:08 Moi j'ai rencontré une planète hydrogène
27:09 pendant ces deux jours du Salon Evolution
27:11 qui était exceptionnelle.
27:12 Il y a tous les cerveaux qui sont réunis,
27:15 ça développe,
27:16 c'est incroyable ce qui s'est passé sur ce salon.
27:18 Il y a eu plus de 400 exposants et marques,
27:20 il y avait 12 pays qui étaient représentés,
27:22 il y avait en plus le campus,
27:24 ce qu'on appelle le campus emploi, formation,
27:26 parce qu'on va avoir énormément besoin de main-d'œuvre,
27:29 de cerveau et puis de gens, il va falloir envoyer.
27:32 - On va poser la question à Sébastien Le Paulesse.
27:34 Vous, cette usine, Sébastien,
27:36 c'est une usine qui est presque unique aujourd'hui,
27:41 le but c'est quoi finalement ?
27:43 - Le but c'est de fabriquer des électrolyseurs
27:46 pour remplacer les électrolyseurs,
27:48 ce sont des gros conteneurs
27:49 dans lesquels on met toute notre technologie,
27:51 qui sont mobiles,
27:52 et qui peuvent venir remplacer directement
27:54 la production d'hydrogène gris sur site
27:56 pour pouvoir adapter et aider les industriels
28:00 à devenir plus verts dans leur production.
28:02 C'est vraiment ça.
28:03 Pour revenir juste deux minutes sur le véhicule,
28:05 je rejoins ce que dit Laurence,
28:08 à une chose près,
28:09 je pense qu'il y a certains constructeurs
28:11 qui ont lancé, Toyota exactement,
28:12 tout le monde abandonne ce qu'on appelle la fuel cell,
28:15 mais par contre il y a le rétrofit des moteurs thermiques,
28:17 c'est quoi le fuel cell ?
28:18 - Expliquez-nous ce que c'est.
28:21 - Alors le fuel cell,
28:22 c'est vous envoyer l'hydrogène dans une fuel cell,
28:25 ça transforme ça en électricité
28:27 pour faire avancer le véhicule.
28:28 Donc ça effectivement ce n'est pas viable,
28:30 comme l'a dit Laurence.
28:31 Par contre beaucoup de constructeurs
28:32 se lancent dans la modification de moteurs thermiques,
28:35 classiques, pour pouvoir accepter de l'hydrogène.
28:38 Et ça, il y a peut-être une voie,
28:39 on ne sait pas encore,
28:40 c'est encore en phase d'essai,
28:42 mais il y a pas mal de constructeurs qui sont lancés dessus.
28:44 - Mais quand on dit c'est en phase d'essai,
28:46 ça veut dire qu'on projette à combien de temps en fait ?
28:48 - Les usines sont déjà existantes,
28:50 les modifications sont relativement légères,
28:52 donc ça peut aller très vite à partir du moment
28:53 où ça trouve son public,
28:54 où il y a un réseau de stations,
28:56 parce qu'il ne faut pas oublier
28:56 que c'est le chien qui se mord la queue,
28:58 pas de station, pas de voiture,
28:59 pas de voiture, pas de station.
29:00 - Là aujourd'hui on a 50 stations sur le territoire français,
29:04 on a de grandes ambitions pour les développements,
29:06 c'est-à-dire qu'on m'a annoncé quand même
29:09 225 nouvelles stations à l'horizon en 2025,
29:12 et puis on nous a même aussi annoncé
29:13 plus de 1000 bus en France.
29:14 Voilà, il y a vraiment quelques choses,
29:16 j'ai une ambition pour cette filière hydrogène
29:19 qui est très marquée.
29:20 - Sébastien Le Peulès,
29:21 on a parlé des bus à hydrogène,
29:22 on a appris le mois dernier,
29:23 enfin en décembre, qu'il allait y avoir
29:25 non pas un bus à hydrogène,
29:26 mais un Airbus à hydrogène en 2035.
29:29 Vous travaillez-vous avec Gen.I sur ce projet ?
29:31 - Alors nous on travaille pour la fourniture de l'hydrogène,
29:34 effectivement,
29:35 on ne travaille pas du tout sur les motorisations d'avion,
29:38 ça sort totalement de notre savoir-faire,
29:40 mais effectivement nous après on peut fournir
29:42 des stations serviles directement sur les aéroports,
29:44 l'hydrogène est de qualité industrielle
29:46 et donc est disponible dans différentes qualités
29:49 pour différentes applications.
29:50 - Est-ce que, pardon Laurence,
29:53 est-ce que Sébastien,
29:54 quand certains disent l'hydrogène on n'y croit pas,
29:56 est-ce qu'on est déjà tellement bien parti
29:59 qu'on est forcé d'y croire aujourd'hui ?
30:01 - Bah, quelles sont les autres solutions ?
30:03 Aujourd'hui, soyons clairs,
30:04 l'électricité on nous demande de rouler avec,
30:06 on roulait à des prix qui ont explosé
30:10 sur le niveau du réseau électrique,
30:11 donc aujourd'hui il faut effectivement
30:13 trouver des alternatives,
30:14 l'hydrogène est une alternative
30:15 dans un panel d'autres alternatives,
30:17 l'électrique aura sa place,
30:18 l'obéo-éthanol aura sa place,
30:19 l'hydrogène aura sa place,
30:21 et c'est un panel qui fera avancer la France.
30:24 - Sébastien Djenhi,
30:25 vous êtes adossé maintenant au géant français du BTP FH,
30:28 dans quel but et quelles sont vos synergies ?
30:30 - Alors avec FH, le principe c'est,
30:33 nous on est une start-up,
30:34 on fait des produits innovants,
30:36 par contre on ne sait pas industrialiser ces produits.
30:38 Donc on a fait appel à FH
30:40 pour venir nous épauler
30:41 dans l'industrialisation de nos produits et de nos process,
30:43 et FH va apporter cette brique là,
30:45 pour nous permettre d'industrialiser nos produits.
30:47 C'est vraiment le but principal,
30:48 mais également de rayonner
30:49 par une société mondialement connue comme FH,
30:52 vis-à-vis de nos clients,
30:53 et de avoir des notions commerciales communes,
30:57 et nous aider à proposer nos produits
30:59 et nos services via leur réseau.
31:02 - Eh bien merci beaucoup Sébastien Lepaulesse
31:04 d'avoir été avec nous, président de Djenhi.
31:06 Voilà, on parlait bien entendu
31:09 hydrogène, bien entendu.
31:11 Vous restez avec nous, Laurence,
31:13 puisqu'après l'hydrogène,
31:15 on va aller dans un nouveau salon.
31:16 - Ah oui, le Retromobile,
31:18 qui se tient à la porte de Versailles.
31:20 Et là, quand on va sur le site de Retromobile,
31:22 on voit des voitures qui font rêver.
31:23 On a d'ailleurs parlé la semaine dernière
31:24 avec le patron de Ford France,
31:25 il y a même la Ford Mustang de Bebel
31:28 dans le marginal qui est en vente.
31:30 Bon, ce ne sera pas dans mes moyens,
31:31 mais sinon la rouler dans la voiture de Bebel,
31:33 ça te fait pas mal comme dent.
31:34 - Et on va en parler avec le directeur du salon Retromobile,
31:36 Romain Grabowski, qui sera avec nous.
31:38 On garde Laurence Perrault.
31:39 Merci beaucoup Sébastien Lepaulesse
31:41 d'avoir été avec nous.
31:42 Et on est ensemble jusqu'à 20h.
31:45 A tout de suite.
31:46 Et bienvenue dans les vraies voies
31:47 qui font rouler la France.
31:48 Le salon Retromobile a ouvert ses portes hier
31:50 jusqu'à dimanche à la porte de Versailles à Paris.
31:52 Et puis l'occasion de faire un point,
31:54 forcément sur le marché des voitures de collection,
31:55 qui vient de boucler une belle année en France.
31:57 Et pour en parler,
31:58 Laurence Perrault est toujours avec nous, bien entendu.
32:00 Et Clément Grabowski, le directeur du salon
32:03 est en notre compagnie.
32:05 Je suis tellement émue
32:07 que je n'arrive même pas à le dire.
32:08 Bienvenue Clément Grabowski.
32:10 - Bonsoir. Merci.
32:12 - Voilà. Comment ça se passe aujourd'hui ?
32:14 Le salon a ouvert.
32:16 J'imagine qu'on a reçu plein d'informations
32:19 en disant que tout le monde nous a dit
32:21 "Waouh, on est allé au salon, c'est génial,
32:22 il y a des trucs formidables".
32:24 Petit temple de la voiture ancienne,
32:26 un lieu d'échange pour les passionnés ?
32:28 - Eh bien écoutez, j'ai envie de vous dire
32:30 que c'est la preuve que la passion et la nostalgie
32:33 ont un futur.
32:35 On vient de boucler notre deuxième journée.
32:37 Ça s'est très bien passé.
32:38 Alors bon, évidemment, je passe sur ma paroi,
32:40 c'est moi qui le dis, mais...
32:42 - Voilà. Vous pourriez aussi poser la question,
32:44 je pense, aux exposants.
32:46 J'ai passé ma journée avec eux.
32:48 Aussi aux visiteurs, sur les réseaux sociaux,
32:51 les retours sont très bons.
32:54 Et voilà, on vient de boucler une deuxième journée
32:56 avec beaucoup, beaucoup de monde dans les allées.
32:57 Beaucoup de passionnés, des acheteurs.
33:00 On a déjà une partie des auto-exposés
33:01 sur lesquelles on voit les piquettes apparaître vendues.
33:04 Donc tout ça, c'est de très bonne augure pour la suite.
33:06 - Laurence Perreault, il y a une ambiance
33:08 particulière à Retromobile.
33:10 - Oui, c'est un lieu de convergence,
33:15 un pèlerinage pour ceux qui aiment l'automobile de collection.
33:19 Ils sont nombreux, c'est 400 000 personnes en France.
33:22 Et en plus de ça, le Retromobile a un salon
33:24 avec un statut international.
33:25 Donc on attire des Anglais, des Allemands, des Belges,
33:28 même des Américains qui viennent acheter des autos sur le salon.
33:31 Voilà, c'est un savant mélange.
33:34 Il y a des autos, il y a de l'automobiliard,
33:36 des passionnés, des clubs.
33:38 C'est tout ce qu'on vient chercher sur le salon.
33:41 - Laurence Perreault, quand on voit les véhicules exposés,
33:44 les véhicules en vente à Retromobile,
33:46 ça commence pratiquement avec la chanson des Brigades du Tigre,
33:49 si vous voyez ce que je veux dire, la complète des appages.
33:52 Ça continue avec la musique du marginal.
33:54 C'est toute l'histoire de l'automobile
33:56 qui est résumée à Retromobile.
33:57 Si vous voulez nous chanter une chanson,
33:59 il n'y a pas de problème.
34:00 - Non, il n'y a pas de souci.
34:01 Non, ce n'est pas toute l'histoire,
34:02 c'est l'histoire avec un grand H.
34:04 Parce que d'abord, on va faire toujours ce tico-corico.
34:07 La France a créé l'automobile.
34:09 Les Allemands essaient de nous voler de la vedette,
34:11 mais non, c'est bien en France qu'on a créé l'automobile.
34:14 Pour parler vrai, sans suite radio.
34:15 Et puis surtout, comme le disait effectivement Romain,
34:18 on est sur des passionnés,
34:19 mais pas que, on est aussi sur des curieux
34:20 et on est sur des gens qui aiment ou non les voitures de collection.
34:23 Et évidemment, samedi matin, entre 11h et 13h,
34:25 avec Jean-Luc Moreau, on sera avec vous,
34:27 en direct de Retromobile.
34:28 Il y a surtout des gens qui aiment l'automobile, tout simplement.
34:32 Et oui, ces voitures font rêver.
34:33 Moi, je suis allée me promener aussi sur le stand de Arcurial,
34:37 avec des Ferrari exceptionnels,
34:39 des voitures dont je ne pourrais jamais,
34:42 jamais même espérer peut-être rouler avec.
34:44 - Il y a un euro-million, vous pouvez tenter le coup.
34:47 - C'est ça.
34:48 - Et puis, j'ai roulé, c'était lundi soir,
34:51 il y avait une grande soirée pour les cent ans des 24 heures du Mans,
34:53 parce que c'était un des grands rendez-vous de ce Retromobile.
34:56 2023, on fête les cent ans des 24 heures du Mans.
34:58 Donc, il y avait une traversée de Paris.
34:59 Cécile, vous m'avez manqué,
35:00 parce que je suis sûre que vous auriez adoré.
35:02 Moi, j'ai roulé dans une CX de 1988, de la Gendarmerie nationale.
35:06 J'ai été quelque chose de très, très, très dingue.
35:08 - En tant que réserviste, c'est ma passion.
35:10 Romain, on va trouver certains constructeurs qui ont fait l'impasse,
35:13 en plus sur le mondial de l'auto, comme Citroën, par exemple.
35:16 - Alors, déjà, Cécile, je vais vous dire,
35:18 on a un point en commun, je suis réserviste également.
35:20 - Ah, très bien.
35:21 - On va se mettre au garde à vous, au but de vous savoir.
35:23 - Attention.
35:25 - Non, effectivement, on a un très, très, très bel engouement des constructeurs.
35:30 Ils sont 12 à nous suivre cette année.
35:32 Il y a tout le groupe Stellantis,
35:33 les marques italiennes et françaises.
35:35 Renault, très beau stand.
35:36 On a la chance d'avoir Volkswagen avec nous.
35:38 On a également Porsche.
35:39 Et Porsche, on nous en fait aussi le plaisir de venir avec une très belle annonce.
35:44 Ils ont dévoilé en avant-première européenne la nouvelle Porsche 911 Dakar.
35:50 Donc, c'est un véhicule moderne.
35:52 - Et c'est les 60 ans de la 911, d'ailleurs.
35:54 - Et c'est aussi les 60 ans.
35:55 Et les 75 ans de la marque.
35:57 Donc, ils avaient une actualité qui était dense.
35:59 Et ils ont choisi le salon Automobile pour venir fêter tout ça.
36:02 Ils ont eu aussi l'excellente idée de se célébrer avec les clubs.
36:05 Donc, il y a un stand qui est divisé en deux, une partie réserve aux clubs.
36:08 Et donc, c'est une espèce de communion avec leur communauté
36:12 qui a lieu sur ce salon automobile.
36:13 - Il y a une vente complètement folle.
36:15 Il y a la B-Metons B195 de Michel Schumacher
36:19 avec laquelle il a gagné son premier titre de champion du monde.
36:23 Combien ça peut se vendre aux enchères ?
36:25 Romain Grabowski ou Laurence, une voiture comme ça ?
36:29 - Alors, je retourne la question à Laurence.
36:31 Parce que personnellement, je ne sais pas si vous pouvez faire de l'essai encore.
36:34 (Rires)
36:37 - Moi non plus. Et je préfère ne pas vous dire de bêtises.
36:39 Parce que c'est des sommes qui nous dépassent.
36:43 On a la 205 qui fête aussi un anniversaire.
36:47 En 1983.
36:49 Et ce sera l'essai de la semaine de samedi matin
36:51 avec Jean-Luc Moreau pour Sud Radio.
36:53 - Alors, ce qui est dingue, quand on regarde le marché qui est en hausse
36:57 des automobiles classiques,
36:59 et quand on regarde, finalement, c'est encore la Peugeot 205 qui est en tête des ventes
37:03 avec plus de 8000 exemplaires vendus en France.
37:07 Ce qui est énorme, Romain.
37:09 - Oui, en fait, dans la collection, très souvent, on revient à ses premiers amours.
37:14 C'est-à-dire qu'on prend de la bouteille.
37:18 On a aussi, généralement, avec l'âge, le pouvoir d'achat qui évolue dans le bon sens.
37:23 Et on voit dans la collection qu'on va très facilement se tourner sur des autos qui nous ont fait rêver.
37:28 - La collection, c'est plus de 30 ans. On est d'accord.
37:30 - Plus de 30 ans. Voilà.
37:32 Cette année, l'entrée dans la collection, c'est la Twingo.
37:35 Donc, autant vous dire qu'il s'y allait de ses 30 ans.
37:37 Donc, une 205, dorénavant, c'est actif.
37:40 C'est un véhicule de collection.
37:42 Et les modèles populaires s'arrachent.
37:44 Vous m'avez mentionné que 8000 ont été vendus.
37:47 Mais je vous laisse imaginer l'engouement autour des modèles mythiques
37:50 que sont les GTI, et je ne parle même pas encore des 205 PC, etc.
37:55 - Moi, dans ma petite liste, en numéro 2, j'ai la 2CV.
37:59 - Fabuleux.
38:00 C'est les séries spéciales de 2CV qui se vendent bien,
38:02 type les Charleston, etc., qui avaient quand même un look hyper original ?
38:06 - Ce n'est plus recherché, mais pas que globalement, tous les modèles.
38:10 La 2CV, se faire un apart, jusqu'à l'an passé, était numéro 1 des ventes d'occasion.
38:15 Elle a été détrônée par la 205, qu'on peut encore qualifier de Youngtimer,
38:20 qui est plus récente.
38:22 Mais voilà, ça montre l'évolution de la collection.
38:24 - Alors, Laurence, vous faites souvent des émissions sur les radars fixes
38:27 avec notre ami Jean-Luc Moreau.
38:29 J'ai appris que, rétro-mobile, il va y avoir un véhicule exceptionnel,
38:33 l'Obéissante, qui a été construite il y a 150 ans,
38:36 et qui a pris 75 contraventions entre Le Mans et Paris.
38:40 C'était avant le permis à point.
38:41 Racontez-nous ça, Laurence ou Romain, parce que 75 PV entre Le Mans et Paris,
38:46 je ne sais pas comment on fait.
38:47 Allô ?
38:50 - OK, puis vous savez...
38:51 - Oui, allez-y, on est...
38:53 - Non.
38:54 - Non, non, mais on était totalement sur une autre époque,
38:56 Philippe Daly, et ça n'a rien à voir.
38:58 Et je vous rappelle qu'à cette époque-là, en plus, on avait les...
39:01 Pardon, excusez-moi.
39:02 Les fameux barbecue.
39:04 C'était les radars barbecue.
39:05 Ça n'a rien à voir avec...
39:06 - Mais à l'époque, on pouvait les faire sauter
39:07 quand on connaissait des réservistes de la gendarmerie,
39:09 comme Romain et Cécile.
39:10 - En passant très vite à côté, comme dans "Taxi".
39:12 - Moi, je voudrais juste revenir, je ne vais pas botter en touche,
39:16 mais on parlait des Youngtimers,
39:18 et puis on a parlé de l'hydrogène et du rétrofit d'hydrogène.
39:22 On a aussi sur le stand Renault, la fameuse 4L, rétrofitée.
39:25 - Ah oui.
39:26 - Romain.
39:27 - On rappelle que "rétrofitée", ça veut dire passer en mode électrique,
39:29 pour ce coup-là.
39:30 - Électrique, tout à fait.
39:31 - Oui, oui, oui.
39:32 Mais effectivement, ce qui est intéressant de noter,
39:34 c'est que parmi les 12 constructeurs,
39:35 tous arrivent avec une approche différente.
39:37 On a mentionné Porsche tout à l'heure.
39:38 Et le cas de Renault est vraiment atypique.
39:42 Et honnêtement, ils apportent un vent de fraîcheur dans la collection.
39:44 On voit que c'est haut en couleurs.
39:46 Je laisse les visiteurs venir découvrir par eux-mêmes.
39:50 Mais ils ont décidé de célébrer deux choses.
39:52 Un, l'anniversaire de l'entrée dans la collection de la Twingo,
39:55 qui fête ses 30 ans, d'un côté.
39:56 Et de l'autre côté du stand,
39:57 vous pouvez retrouver une multitude de véhicules qui sont rétrofités.
40:00 Et voilà.
40:02 Donc c'est aussi une façon de consommer, je dirais, le véhicule de collection.
40:06 Il y a des ayatollahs qui les souhaitent en état d'origine,
40:09 avec la patine,
40:10 et qui vont être capables de voir que le boulon, là, il est...
40:13 - Il n'est pas conforme.
40:14 - Voilà.
40:15 Mais voilà, il y en a de...
40:16 - Il y en a pour tous les goûts.
40:18 - Il y en a pour tous les goûts.
40:20 - Alors, il y en a pour tous les goûts, justement,
40:21 ça me permet de vous couper la parole,
40:22 parce que vous exposez quand même des chars d'assaut.
40:25 - Oui.
40:26 - Oui, alors...
40:27 - C'est un clin d'œil à l'Ukraine, on ne sait pas,
40:30 parce que comme on parle dans l'ivraie, voilà.
40:33 - Non, bon, effectivement, le...
40:37 Bon, c'est évidemment en actualité,
40:39 mais pour en venir sur le salon, voilà.
40:43 On veut véritablement qu'il y en ait pour tous les goûts,
40:45 donc on a des motos, on a des autos, on a des chars.
40:47 Alors évidemment...
40:48 - Il y a le char d'Abstérix.
40:49 - Le char d'Abstérix aussi, plus rustique.
40:51 - Les chars, on ne les vend pas, mais...
40:55 Non, un salon, par définition, est statique,
40:58 c'est-à-dire que c'est un lieu de convergence de passionnés,
41:00 ce qui est le cas de Rétromobile.
41:02 En revanche, on a pour responsabilité
41:04 de le rendre le plus dynamique possible,
41:06 c'est ce qu'on appelle l'expérience visiteur.
41:08 Donc on a aussi créé une Rétromobile strict dehors,
41:12 donc déjà, avant même de pousser la porte d'entrée,
41:14 les visiteurs ont la banane
41:16 et on a effectivement des démonstrations,
41:18 deux fois par jour, de chars d'assaut
41:20 qui déambulent dans les allées du salon.
41:22 Donc ça fait un sacré mélange et ça fait rêver les gens.
41:25 - En tout cas, c'est jusqu'à dimanche.
41:27 Merci beaucoup, Romain Drabowski, d'avoir été avec nous,
41:30 directeur du salon Rétromobile.
41:32 Merci beaucoup, Laurence.
41:34 Vous serez samedi, entre 11h et 13h,
41:36 dans On parle auto, avec Jean-Luc Moreau.
41:39 Le programme pour l'émission ?
41:41 - Alors, beaucoup de choses, d'ailleurs.
41:43 Je vais vous en parler, c'est la butcherie.
41:45 Est-ce que vous avez déjà entendu parler de la butchery ?
41:47 - Non.
41:48 - C'est la voiture sans doute la plus fascinante,
41:50 qui est actuellement aussi parmi les plus fascinantes sur le Rétromobile.
41:53 Donc on en parlera en détail.
41:55 On aura aussi François Alain, monsieur vitelle mécanique,
41:57 qui va venir passer un gros moment de l'émission en notre compagnie.
42:00 - On en parlera aussi.
42:01 - On parlera aussi de la Fèvre, la Fèvre, la S, pardon, la Fèvre.
42:04 Les 24 ans du Mans, ça évidemment,
42:06 puisqu'on en fête les 100 ans en 2023,
42:09 eh bien on va en parler énormément.
42:11 On parlera des voitures de collection,
42:13 des pneus pour les voitures de collection.
42:15 On va vraiment vous faire pénétrer le milieu de ces voitures légendaires,
42:19 de ces voitures qui nous font rêver.
42:21 Donc ça va être un grand moment, 11h-13h.
42:23 - Allez, on a hâte.
42:24 Merci beaucoup Laurence Perreault d'avoir été avec nous.
42:26 Dans un instant, Yvan Cujus.
42:28 - Oui, le loft qui reçoit Marca et Jack Robinson.
42:30 Mais tout de suite, on va parler d'argent.
42:31 Conseil de famille avec Stéphane Moller.
42:33 Et nous, demain 17h.
42:34 - Absolument.
42:35 Salut et demain.
42:36 - Avec grand plaisir.

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