Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Valérie Collet, journaliste en charge de l’industrie automobile au Figaro Économie ; Guillaume de Sazilly, directeur de MINI France ; Sylvain Lalanne, président du SIEM, le Syndicat intercommunal de l'électrification du Médoc ; Alexandre Chavagnac, directeur marketing de Good Motors agency.
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00:00Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:06Et merci de nous accueillir tous les jeudis soir dans les vraies voies qui font rouler la France avec Philippe David.
00:10On est ensemble jusqu'à 20h. Carlos Tavares, président et directeur général du groupe Stellantis, a donc été vincé ce 1er décembre
00:18entre chute du chiffre d'affaires et problème de fiabilité, réduction des coûts. Ce départ soudain pourrait secouer la multimille nationale
00:24et améliorer l'expérience client. On va en parler dans quelques instants avec Valérie Collet, qui est avec nous, journaliste en charge de l'industrie automobile au Figaro Economie.
00:33À l'occasion de la 90e édition du célèbre salon automobile de la Porte de Versailles, en octobre dernier, MINI, la marque premium britannique,
00:40a exposé ses modèles 100% axés sur la performance et la sportivité caractéristiques de la marque. Tour d'horizon des nouveautés avec Guillaume Dessazier, directeur de MINIFrance.
00:49Et au salon des mers, le syndicat d'électrification du MEDOC et Station E ont annoncé le déploiement de 50 stations multiservices connectées dans le département d'ici fin 2025.
01:01Sylvain Lalanne sera avec nous, syndicat intercommunal, je vais y arriver, d'électrification du MEDOC.
01:07Enfin, nous recevons Louis Delarrare, fondateur de Good Motors Agency, la location de deux roues qui réinventent le voyage à moto avec un système de location en libre-service qui fonctionne 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
01:19Bienvenue dans les vraies voies qui font rouler la France.
01:23Et Valérie Collet est avec nous, journaliste en charge de l'industrie automobile au Figaro Economie. Bonsoir.
01:28Bonsoir.
01:29Merci d'avoir accepté notre invitation. Coup de théâtre le 1er décembre, tout le monde a été un peu abasourdif à cette décision de départ de Carlos Tavares ou en tout cas d'éviction, on ne sait pas trop en fait ce qu'il en est.
01:45D'ailleurs, est-ce qu'on le sait aujourd'hui ?
01:47Ah oui, oui, on sait que c'est une éviction parce qu'en fait, même si le communiqué qui a été envoyé dimanche soir par le groupe Stellantis parle d'une démission de Carlos Tavares,
01:59personne n'est dupe, c'est véritablement une éviction parce que Carlos Tavares en fait avait normalement, devait terminer son mandat en janvier 2026 et donc pas du tout en janvier 2025.
02:13Donc en fait, il a effectivement été remercié un an avant son départ attendu.
02:20On a pu lire dans vos papiers dans le Figaro que la messe était dite depuis fin septembre quand il a annoncé une baisse de la marge de 14,4 à entre 5,5 et 7 et il y a une trésorerie dans le rouge pour un montant entre 5 et 10 milliards.
02:33Ça fait deux mois que c'était réglé ?
02:36Alors peut-être pas réglé parce qu'en fait, début octobre, le conseil d'administration avait quand même renouvelé sa confiance à Carlos Tavares.
02:49Donc on peut dire qu'effectivement, la surprise fin septembre, c'est qu'il y avait eu cet avertissement sur résultat et des marges qui n'étaient pas du tout celles qui avaient été annoncées par Carlos Tavares.
02:58Lui avait dit que jusqu'à la fin de la décennie, Stellantis aurait toujours une marge à deux chiffres et effectivement, tout le monde est tombé de haut fin septembre quand on a appris que la marge serait diminuée de moitié
03:10et que finalement, Renault ferait peut-être mieux même en 2024 que Stellantis.
03:16Donc ça, c'était vraiment une nouvelle complètement inattendue.
03:19Je pense que ça a déjà été un avertissement pour le conseil d'administration mais Carlos Tavares avait promis qu'il allait mettre en place une nouvelle organisation avec une garde rapprochée resserrée, qu'il allait remonter la pente.
03:34Et puis finalement, début octobre, d'abord on a appris qu'il allait partir en retraite, ça on le savait, mais effectivement, au fil des mois, la situation s'est détériorée.
03:46Et surtout, il semble que le conseil d'administration ait trouvé que le plan de redressement de Carlos Tavares, envisagé justement pour remettre un petit peu Stellantis sur la voie, était dangereuse et risqué.
04:01Donc c'est ça en fait le problème, c'est que d'après ce qu'on a compris tous, le plan de Carlos Tavares pour sauver Stellantis, en tout cas pour le redresser parce que Stellantis n'était pas du tout dans un état catastrophique.
04:17Les finances sont effectivement inquiétantes mais Stellantis restait profitable puisque une marge de 5 à 7% c'est quand même pas catastrophique.
04:29Et donc en fait, Patatras, on a appris tous et lui-même a été extrêmement surpris puisqu'il était en Arabie Saoudite quand il a appris la nouvelle.
04:38Alors avec ce départ, forcément beaucoup de langues se sont déliées, forcément sur le management du patron de Stellantis, ce qui a quand même créé pas mal une sorte de tremblement de terre à son départ puisque même les syndicats ont été plutôt heureux de ce départ.
04:57Ah oui, c'était incroyable. Surtout en Italie, ça a été... En France, on a eu des réactions plus mesurées à part du côté de la CGT où là ça a été effectivement une forme de réjouissance.
05:09Mais c'est surtout en Italie que... Alors là, ça a été incroyable. C'est à la fois les membres du gouvernement et les syndicats qui ont tous crié victoire d'une certaine façon.
05:21Aux Etats-Unis aussi, on a eu ça. On a eu des organisations... Enfin le puissant syndicat des ouvriers américains qui a dit que c'était la meilleure nouvelle qui avait pu arriver ces derniers mois et que Carlos Tavares avait été une catastrophe à la tête de cette entreprise aux Etats-Unis.
05:35— Alors il y a eu... Quand on lit vos papiers, la méthode Tavares, c'était des marges record avec comme reverbe de la médaille d'avoir essoré les équipes, multiplié les conflits.
05:44Et il y a eu beaucoup de problèmes. Les AirBag, Takata, la fiabilité des moteurs PureTech. Est-ce que quelque part, un des principaux reproches, c'est qu'il a trop privilégié les actionnaires par rapport aux clients et aux salariés, évidemment ?
05:58— Il a privilégié effectivement le niveau de marge qui était effectivement exceptionnel dans l'industrie automobile, surtout pour un groupe généraliste comme Stellantis.
06:09En fait, il avait des marges qui étaient équivalentes à celles de groupes dans le premium, comme BMW, par exemple. Et il a même réussi à faire mieux que ces groupes premium.
06:18Donc effectivement, sa méthode, c'était d'atteindre des niveaux records de profitabilité, mais d'être en guerre avec tout le monde, en fait. Aussi bien les clients, effectivement, avec des problèmes de qualité, des rappels, mais aussi avec les concessionnaires, avec les fournisseurs,
06:39puisqu'en fait, les fournisseurs étaient complètement mis sous pression. Et c'était la guerre permanente, même pour être payé, en fait. On a appris que Michelin, par exemple, avait fini par dire à Carlos Tavares qu'il refusait de le livrer parce que Stellantis ne voulait pas payer, ou voulait payer beaucoup trop tard.
07:00Donc en fait, c'était la guerre permanente, la guerre avec les gouvernements, la guerre avec les syndicats, la guerre... Et ça, je pense que c'était un problème pour les administrateurs de Stellantis de voir que les fronts se multipliaient à tout niveau.
07:15— Et on imagine que l'avenir de Stellantis, c'est un grand point d'interrogation. On a vu dans la presse que Lucas Demeo avait dit non. Il va falloir trouver une solution, une trajectoire. On est un peu dans un secteur qui est un peu troublé en ce moment chez les constructeurs.
07:32C'est quoi, l'avenir ? Qu'est-ce qu'on perçoit, en tout cas, pour l'avenir du groupe Stellantis ? Est-ce que ça veut dire qu'ils vont se débarrasser de Marc, par exemple ?
07:40— Ça, c'est tout à fait probable, parce que c'est vrai que Carlos Tavares avait mis un point d'honneur à conserver 14 marques. Mais on voit bien qu'il y en a plusieurs d'entre elles qui sont vraiment difficultées.
07:51Il y a des marques italiennes. Lancia, par exemple, qui est relancée mais qui ne marche pas très bien, même pas du tout. On voit DS, par exemple, qui n'arrive pas à percer non plus.
08:03Donc il va y avoir forcément des décisions prises ces prochaines années. Mais ce qu'on peut dire, c'est que ça va rester un grand groupe mondial. C'est le quatrième groupe mondial dans le domaine automobile.
08:16Donc ça, on le sait. Maintenant... — Et un raté avec la Chine, par exemple, aussi. — Oui. Ah bah clairement. Clairement. Mais à vrai dire, les groupes français en Chine,
08:25ils ne sont plus présents, Renault non plus, n'est pas en Chine. C'est vrai que l'avenir de Stellantis, ça va être d'essayer de tenir son grand et de se réconcilier un petit peu avec tout le monde,
08:38parce qu'être en guerre, c'était pas durable. C'était vraiment une stratégie qui était extrêmement périlleuse. Pardon, oui, je sais pas si vous voulez...
08:50— Non, non, non. Allez-y, allez-y. — Et je pense qu'effectivement, la suite, ça va être de faire briller des marques, de trouver aussi des niveaux de prix qui soient accessibles,
09:00parce qu'il y a eu vraiment des augmentations de prix complètement dingues. Et aux États-Unis, d'ailleurs, ça a posé de graves problèmes. Et c'est notamment aussi
09:09qui a fait chuter les ventes et les stocks qui se sont accrus aux États-Unis. C'est aussi parce que les niveaux de prix étaient complètement fous et les véhicules étaient devenus inaccessibles.
09:23— Une dernière question. En 30 secondes, on a des craintes à avoir pour l'emploi en France ? — Oui. Oui, il y a des craintes à avoir, parce qu'on a beaucoup d'usines en France
09:32qui ne sont pas assez chargées, comme on dit dans cet univers-là. Il n'y a pas assez d'activités. Pour l'instant, Stellantis avait promis qu'aucune usine ne serait fermée,
09:42qu'on allait maintenir du travail partout. Mais vu le marché et vu les ventes, il y a effectivement des inquiétudes. Et je pense que les salariés doivent effectivement
09:51se demander ce qu'il en sera. Ça sera le cas aussi en Italie. C'est la même chose. On est dans la même situation. Et aux États-Unis, il y a déjà des plans de licenciement
10:00très importants qui ont lieu, même s'il n'y a pas d'usine qui ferme. — Merci beaucoup, Valérie Collet, d'avoir été avec nous, journaliste en charge de l'industrie automobile,
10:08au Figaro économique. Et si Stellantis... — Bonne soirée. — Merci beaucoup. Et Stellantis est à la peine. Il y a une marque qui sourit. Elle est plutôt très heureuse.
10:16C'est la marque MINI. Et on va en parler dans quelques instants avec plein de nouveautés. Et je peux vous assurer que ça devrait vous plaire. À tout de suite.
10:24— Sud Radio. — Parlons vrai. — Parlons vrai. — Sud Radio. — Parlons vrai. — Yes.
10:30— Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France. 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
10:36— Et vous savez que Sud Radio est amoureux de l'automobile. C'est pour ça que nous avons cette émission tous les jeudis soirs, « Les vraies voies qui font rouler la France ».
10:45Et pas que, parce qu'on annule le week-end. — Absolument, avec Jean-Luc Moreau et Laurence Perrault. — On embrasse. — On les embrasse tous les deux, d'ailleurs.
10:52— Le samedi, dix heures midi. Absolument. — Voilà, exactement. C'est merci de le dire. MINI, donc la marque premium britannique qui revient avec des modèles
10:58100% axés sur la performance et la sportivité. On en parle tout de suite avec Guillaume de Saizy, qui est directeur de MINIFrance.
11:05Merci beaucoup d'avoir accepté cette invitation. Alors je vous le disais il y a 2 secondes hors antenne. Je me suis rendu compte que c'était déjà
11:11la 5e génération chez MINI, 4e chez B&M et 5e génération. On a l'impression que cette marque, elle est tellement innovante qu'on a l'impression
11:20qu'elle est venue la semaine dernière, alors que c'est quand même une marque qui compte dans le quotidien des Français depuis très longtemps.
11:28— Exactement. Alors merci déjà de votre invitation. — Avec plaisir. — On vous réunit avec vous ce soir. Et effectivement, la date de naissance de MINI, c'est 1959.
11:35On est nés 2 ans après la crise du canal de Suez. Et l'anecdote, c'est que l'objectif, c'était de construire... C'était juste après la crise du canal de Suez.
11:46Donc il y avait des problèmes d'approvisionnement en matière première, des problèmes évidemment de pénurie d'essence. Et l'objectif des ingénieurs à l'époque,
11:53c'était de faire la voiture qui permettait d'embarquer 4 adultes dans le moins d'espace possible pour utiliser le moins de matériaux,
12:02pour utiliser le moins d'essence possible. Donc c'est déjà à l'époque quelque chose qui résonne quand même pas mal avec les problématiques actuelles.
12:09— À l'époque, MINI, c'était anglais. Aujourd'hui, c'est le groupe BMW. C'est quoi ? C'est une British Deutsche Qualität MINI ? C'est quoi comme marque ?
12:17— C'est exactement ça. Et le groupe BMW a vraiment fait preuve d'innovation à l'époque quand il rachète le groupe Rover. Et dans le groupe Rover,
12:26il vient piocher la marque MINI et relance la MINI moderne en 2001 avec le succès qu'on connaît, vous l'évoquiez. On a maintenant cette génération
12:38qui est arrivée. Et cette année, c'est assez exceptionnel dans l'industrie automobile. C'est-à-dire qu'on renouvelle 100% de nos modèles en l'espace d'un an.
12:47C'est vraiment un coup très fort et une vitalité qui est vraiment retrouvée. — Est-ce que c'est pour ça qu'il y a eu un petit flou un peu en 2023 ?
12:57C'est parce qu'on attendait un peu ce renouvellement total de la gamme ? — Le renouvellement, il avait été acté bien avant. Le temps industriel, c'est un temps assez long.
13:08J'entendais tout à l'heure vous parler des problématiques et notamment de Stellantis. Dans l'industrie automobile qui est chahutée, vous le disiez,
13:16on a besoin de perspectives parce que des investissements industriels, c'est sur des temps longs. Donc là, on lance cette voiture cette année.
13:25Mais c'est évidemment le fruit d'investissements qu'on a faits par le passé. Et là, aujourd'hui, c'est incroyable le résultat parce qu'on est là
13:33avec une Mini Cooper, 3 portes, 5 portes, cabrio, un nouveau Mini Countryman qui est le SUV qui est disponible en version thermique et en version 100% électrique
13:45et avec un nouveau venu qui s'appelle Aceman qui est un petit SUV urbain 100% électrique. Et à chaque fois, la DN Mini, il est complètement présent
13:55dans toutes les productions. Donc c'est vraiment une offensive très forte. — Elle l'accueille au salon de l'auto parce que c'était aussi important
14:02de montrer ça. C'était finalement... Est-ce qu'on va chercher de nouveaux clients ? Parce que ça aussi, c'est intéressant de se dire.
14:09Est-ce qu'on va chercher de nouveaux profils ? Est-ce que les aficionados de la marque, il y en a toujours, ont adoré ces nouvelles versions ?
14:18— Un super accueil. J'avais jamais vu ça. Il y avait la queue devant notre stand pour pouvoir rentrer. — C'est vrai.
14:24— Comme chez nous, dans le studio, il y a la queue pour rentrer. — Comme chez vous, vous êtes à côté. Et on filtrait pour que les gens puissent vraiment
14:30profiter de manière qualitative et faire le tour des voitures et les voir. — Ça, ça sent bon, quand même. — Exactement. Ça sent très très bon.
14:35Et en fait, les Français ne s'y trompent pas. La France, c'est un des meilleurs marchés pour Mini dans le monde. Quand on parle de vente 100% électrique,
14:42on est même le deuxième marché. Il y a une très longue histoire entre la France et Mini. Et on va évidemment avec cette nouvelle génération...
14:51— Bien poursuivre. — ...qui matche très très bien avec le marché automobile français, qui est un marché des voitures compactes, citadines.
14:57Et donc nous, on s'inscrit avec une offre qui est vraiment super compétitive. — Avec Cécile, on avait fait une émission sur le stand de Mobiliance.
15:02Au salon, c'était juste en face, quasi en face du stand de Mini. — On les voyait. On les voyait. — On les voyait d'ailleurs absolument.
15:08Une question. Le cœur de cible de Mini, c'est quoi ? C'est les quadras quinquas qui ont en souvenir les vieilles Mini Cooper et qui ont ce côté vintage
15:17et qui rappelle le jeune temps ou c'est plus aujourd'hui le jeune Caddy dynamique actuel qui veut une voiture électrique relookée ?
15:24C'est quoi le cœur de cible ? — J'ai envie de vous dire les deux. En fait, tout le monde... Et ce qui est incroyable quand on a mon job, c'est que je ne connais pas quelqu'un
15:32qui n'a pas une expérience avec la marque Mini. C'est incroyable. Et donc ça plaît effectivement à ceux qui ont goûté des voyages ou des expériences en Mini
15:40avec les Mini anciennes. Mais c'est aussi une voiture qui aujourd'hui est au top de la connectivité. On a d'ailleurs un écran rond central.
15:49C'est une innovation. Il n'y a que Mini qui fait ça avec un écran OLED qui est ultra qualitatif et une connectivité. Vous avez des jeux vidéo dans la voiture, etc.
15:58Donc on s'adresse vraiment à un large public. — C'est-à-dire qu'on peut se la prêter dans la famille. C'est ça que vous voulez dire ?
16:06— Non seulement. Exactement. Et notamment maintenant avec les applications. Vous savez, vous pouvez envoyer la clé de votre voiture sur le téléphone de quelqu'un de votre famille
16:15ou d'un ami avec juste un téléphone, avec l'appli Mini App. On envoie la clé et on peut conduire sans avoir la clé physique de la voiture, mais juste avec l'application.
16:24— Ça, c'est pas possible. Personne ne roule dans ma voiture. Je vous le dis tout de suite. Personne ne prend le volant. Le rôle finalement de Mini dans le groupe BMW,
16:34c'est un peu la transition électrique. Le fer de lance, finalement, c'est Mini aujourd'hui. — Oui, exactement. Donc on avait déjà une Mini Cooper électrique.
16:47Et donc là, on a la nouvelle génération qui arrive avec plus de batterie, avec plus de performance, avec un nouveau look très épuré et qui garde l'ADN de Mini.
16:57Et c'est ça qui est très fort. On a donc le Mini Aceman 100% électrique. Et puis on a le grand frère qui a grandi un peu qui est le Mini Countryman.
17:03— 10 centimètres. — 10 centimètres. Et ça peut devenir vraiment la première voiture du foyer. Avec la précédente génération de Countryman, on avait des gens qui nous disaient
17:13« C'est un peu limite pour être la première voiture du foyer ». Là, avec cette génération, on s'adresse aussi à un public plus large, à un public aussi familial,
17:21à des clients qui cherchent un peu plus d'espace et des capacités un peu supérieures en termes d'embarquement. Et là aussi, on a une version diesel,
17:33on a une version essence, on a une version hybride et on a une version 100% électrique.
17:38— Alors, les modèles que vous avez mis en avant lors du Salon de Paris, c'est pas si vieux que ça. C'était il y a un peu moins de deux mois.
17:44Il y avait la Mini John Cooper Works et Aceman John Cooper Works. Les John Cooper Works, c'est les finitions... Vous me passerez l'accent, hein.
17:50C'est les finitions sportives, c'est ça ? — J'aime beaucoup votre accent. Et... — You are fantastic. — Moi, j'ai pas compris ce qu'il a dit.
17:56— John Cooper Works. — Je comprends pas, mais j'ai rien compris, en fait. — Et John Cooper, en fait, c'était un pilote de légende et aussi un préparateur
18:03auto-voiture et un préparateur de voitures de course. Et donc c'est lui qui a donné son nom à la griffe sportive chez Mini. Et donc effectivement,
18:12des variantes John Cooper Works de nos voitures. Il en existe à la fois pour les versions thermiques. Et c'est des petites bombes.
18:21On dit toujours, les Mini, c'est la sensation de conduire un karting. Et là, je peux vous assurer, avec une voiture comme une Mini qui fait 230 chevaux,
18:31je peux vous assurer que les sensations de karting, elles sont bien là. Et la grosse nouveauté, c'est que cette griffe John Cooper Works,
18:38elle est maintenant aussi disponible en version 100% électrique. Et là, ça fait plus de 250 chevaux avec le couple d'une voiture électrique.
18:46Je peux vous assurer que la sensation de go-kart, elle est très présente. Et donc l'ADN de Mini, il est 100% respecté.
18:53— Et j'en profite pour dire, pour ceux qui n'ont jamais roulé dans une voiture électrique, faites très attention au débarrage parce que ça va très vite.
19:00C'est inspiré aussi de la compétition pure aujourd'hui, ces gammes-là. — Tout à fait. Et on a eu l'occasion d'éprouver la Mini John Cooper Works
19:14sur les 24 heures du Nürburgring. Vous savez qu'il y a un circuit mythique en Allemagne. C'est un circuit qui est très long. C'est absolument magique.
19:22— Avec beaucoup de virages. — Et donc... Oui, beaucoup de virages. C'est exactement l'objectif. Et là, c'était vraiment un essai réussi avec la Mini John Cooper Works,
19:34emmenée d'ailleurs par le... — Qui a gagné dans sa catégorie. — Qui a gagné dans sa catégorie et qui a été emmenée par le petit-fils de John Cooper.
19:40— Ah, ça, c'est génial. — Ah oui. C'est vraiment... Entre Mini et la famille Cooper, c'est vraiment une histoire d'amour. — Sur l'aspect de la voiture, sur toute la partie design,
19:48c'est un peu plus lissé. On sent qu'on est un peu dans l'univers de l'électrique, même si on est un autre carburant. On sent que c'est un tout petit peu plus épuré qu'avant.
20:01— Exactement. Et nos designers, ils appellent ça « charismatic simplicity ». Donc... — Ah, c'est beau. — J'adore, j'adore. — C'est du langage de designer.
20:09— « Charismatic simplicity », oui. Je m'électrodois. — Oui, c'est exactement ce qu'on dit de moi. Allez-y. — Et donc il y a effectivement ces formes épurées.
20:16Et ça, c'est aussi important quand on fait de l'électrique, parce que ça amène un meilleur CX, une meilleure pénétration dans l'air et donc des consommations qui sont maîtrisées.
20:27Et puis aussi « charismatique », parce qu'on a un modèle qui est iconique. Et donc il s'agit pas de travestir l'icône. Il faut garder les gènes.
20:35Et quand on voit... En fait, on pose à côté la première génération ou les mini-classiques, comme on les appelle, et puis la nouvelle mini,
20:41je veux dire l'ère de famille. C'est même plus qu'un ère de famille. La filiation, elle est évidente. — Et il y a aussi l'aspect client.
20:48Vous déployez les nouveaux standards des concessions au Retail Next. — C'est incroyable. — C'est fou, cet accent. C'est fou. — C'est un festival.
20:55— On pense qu'il est britannique, mais non, pas du tout. — Et non seulement on a des nouveaux standards. Effectivement, l'expérience client,
21:03elle est aussi au cœur de ce qu'on veut faire. Et acheter une mini, c'est un achat passion très souvent, même si on a des offres qui sont...
21:13— Résonables. — ...hyper rationnelles. Mais en plus du côté rationnel de nos offres de loyer, on pourra en parler, qui sont canons,
21:20on veut aussi offrir une expérience Wahoo. Et ça passe par l'expérience dans nos points de vente. Donc on a un programme, et on va refaire
21:27l'intégralité, pratiquement 150 sites en France qui sont très importants pour nous. Et en même temps qu'on a ça, on a un nouveau système
21:36de distribution qu'on appelle – et je vais essayer d'imiter votre accent anglais – « The New Retail ». — Fantastique.
21:42— Et en fait, c'est quoi ? C'est un système de vente directe. Concrètement, ça veut dire quoi ? On s'appuie toujours sur notre réseau
21:51de distributeurs, de partenaires, parce qu'on croit beaucoup à la capilarité et à la capacité de nos partenaires locaux à être au contact
21:59justement de nos clients pour offrir une super expérience client. Mais au lieu de vendre directement à nos partenaires une voiture
22:07qui lui-même la revend au client final, c'est nous qui la vendons au client final. Et en fait, ça permet quoi ? Ça permet d'avoir
22:14ce qu'on appelle un parcours client qui soit vraiment sans couture et d'avoir un CRM qui est beaucoup plus efficace.
22:23— Merci mille fois, Guillaume de Sazy, d'avoir été avec nous, directeur de Mini France. Dans un instant, le syndicat intercommunal
22:32d'électrification du Médoc, Sylvain Lalanne, sera avec nous. Allez, à tout de suite.
22:38— Sud Radio. — Parlons vrai. — Parlons vrai. — Sud Radio. — Parlons vrai.
22:42— Radio, les vraies voies qui font bouger la France. 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
22:49— Bienvenue dans « Les vraies voies qui font rouler la France ». On est ensemble avec Philippe David jusqu'à 20h. Au Salon des mers, le syndicat
22:55d'électrification du Médoc, le CIEM et Station E ont donc annoncé le déploiement de 50 stations multiservices connectées dans le département
23:05d'ici fin 2025. Sylvain Lalanne est avec nous de ce syndicat intercommunal. Je vais y arriver. D'électrification du Médoc, pourquoi on me fait
23:14des titres aussi longs, aussi ? Sylvain Lalanne, bonsoir. Merci d'être avec nous. — Bonsoir. — Bonsoir, Philippe. Bonsoir, Cécile.
23:21— Le CIEM, vous dites, ça sera plus simple. — Voilà, exactement. Mais c'est pour que nos auditeurs sachent bien de quoi on parle. Il y a cette belle région
23:28du Médoc, ce partenariat effectivement entre Station E et vous. Quel était aujourd'hui l'intérêt d'avoir ces bornes multiservices ?
23:38— Alors l'intérêt, c'était le maillage du territoire. Juste pour rappeler, le Médoc, je sais pas si, voilà, vous connaissez, mais c'est une région
23:44assez rurale, en définitive, touristique et proche d'une métropole. C'est-à-dire vous êtes en patchwork, en fait, touristique, rurale, périurbain.
23:54Et aujourd'hui, sur des territoires comme ça, on n'avait pas de maillage spécifique pour, disons, donner une connectivité à l'ensemble, disons,
24:05des populations. Aujourd'hui, la question qu'on s'est posée, en fait, comment mailler un territoire avec un contexte financier ?
24:11Vous connaissez tous, c'est quand même assez difficile aujourd'hui. On a peu de visibilité pour aider les collectivités et les entreprises, voilà.
24:19Et en plus, on a parlé précédemment des nouvelles exigences des UGAG aujourd'hui sur du déplacement propre. Voilà. Donc c'est ce qui nous a...
24:29Les questions qu'on s'est posées à ce moment-là et d'où la présence, notre présence, et la présence du ministre François Duvauré
24:36à une quinzaine de maires du Médoc sur la Banque des Territoires.
24:41Exactement.
24:43Sylvain Lalanne, l'important aussi est de dire, et vous l'avez dit, il y a tellement d'investissements dans les communes que c'est aussi intéressant d'avoir un partenaire qui, lui, investit pour eux.
24:54C'est exactement ça. Ce qu'on a toujours pensé aujourd'hui, je pense que l'acteur public est là pour lancer des initiatives. C'est notre rôle de les accompagner,
25:04impulser. C'est ce qu'il faut et ce qu'il fallait. C'est ce que fait l'État et les collectivités. Par contre, aujourd'hui, nous avons de nombreuses compétences, que ce soit les infrastructures,
25:12les écoles, le monde associatif. Et on se doit, nous, d'apporter, d'accompagner également l'ensemble des entreprises dans le développement économique, de développer nos territoires.
25:23Et aujourd'hui, d'avoir, disons, de pouvoir faire du partenariat avec des sociétés telles que Stations E, ça nous permet, nous, quelque part, de porter nos politiques, tout en n'important pas les coûts,
25:36à mon avis, qui ne sont pas dans notre périmètre, en définitive.
25:41Allez-y et apporter du service aussi. C'est ça qui est important.
25:45Et le service, c'est comme je dis souvent, on n'est pas des stations-services électriques, une collectivité. On n'a jamais vendu de l'essence ou autre. Donc, voilà le principe de vente de l'électricité également.
25:55Donc, je pense que ce service-là qu'on peut apporter, le développement du territoire qu'on peut apporter, le mariage qu'on peut apporter là-dessus sur des territoires comme les nôtres,
26:04qui sont quand même relativement grands, avec des petites communes, peut-être de temps en temps, vous avez 900 000 habitants jusqu'à 5 000, 6 000.
26:12Cette solution-là qui a été apportée par Stations E nous a permis, disons, de faire ce lien-là en définitive.
26:19Et pour les usagers ?
26:21Aujourd'hui, les usagers, aujourd'hui, ils ont déjà un gain financier aujourd'hui, tout simplement.
26:30Ce qui n'est pas mal.
26:32Ce n'est pas mal. Aujourd'hui, j'avais fait faire le calcul, je crois que de mémoire, on est à peu près à 72 centimes correspondant au lit de carburant en définitive.
26:40C'est comme si vous payiez votre carburant à 72 centimes.
26:43De deux, vous avez le principe aussi de connectivité. Aujourd'hui, vous avez de plus en plus de véhicules connectés en 5G, par exemple.
26:50On doit pouvoir, nous, sur nos territoires, nos grands territoires européens, pouvoir, lorsque vous passez dans ces territoires-là avec vos véhicules, vous parliez de Mini par exemple, pouvoir rester connecté.
27:01Aujourd'hui, de mettre ce type de station, ça nous permet de maintenir par des mâts, par exemple, cette connectivité 5G.
27:08Oui, parce qu'il y a des partenariats pour que tout le monde comprenne. Station E a mis en place des partenariats avec des grandes sociétés de téléphonie qui vous permettent d'avoir des mâts et de rayonner, en tout cas, la 5G à un kilomètre ou deux kilomètres à la ronde. Je crois que c'est ça.
27:23Exactement. Je rappellerai ça. Ce n'est pas un gros mot, mais le business model nous paraissait intéressant. Comme j'ai dit, la collectivité ne porte pas le financement quelque part.
27:34Elle bénéficie également, d'ailleurs, elle profite quelque part du coût de vente de l'électricité puisqu'aujourd'hui, on récupère un tout petit peu de la consommation et de, on loue notre espace public par ce qu'on appelle des AOT.
27:49La collectivité gagnante au niveau financier là-dessus, elle n'investit pas. Donc, chéri, c'est du gagner en gagner. Et derrière, elle peut apporter à ses populations ce que vous disiez, même de ce que j'appelle de l'économie circulaire.
28:02Vous avez des cas dits d'autres, par exemple, que vous pouvez positionner sur des zones qui sont plutôt rurales et qui n'étaient pas en définitive, qui n'avaient pas ces équipements-là.
28:11Merci beaucoup, Sylvain Lalanne, d'avoir été avec nous à Syndicat intercommunal d'électrification du Médoc.
28:18Et c'est une région magnifique avec des châteaux qui produisent des breuvages exceptionnels, je dois l'avouer.
28:24Je vous confirme, je suis le premier qu'on peut écouter.
28:28Absolument. N'hésitez pas à nous envoyer des cadeaux de Noël. Je dis ça, je dis rien. Non, je plaisante, je plaisante, bien entendu. Allez.
28:36Merci d'avoir été avec nous dans un instant. Louis de La Raza avec nous, fondateur de Good Motors Agency.
28:44Eh bien, on le retrouve tout de suite.
28:46Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
28:50D'abord, j'aimerais vous féliciter, André Bercov, pour les invités que vous faites venir. Vraiment, votre émission, si elle n'existait pas, faudrait l'inventer.
28:56Sud Radio, parlons vrai.
29:00Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France. 19h-20h, les vraies voies qui font rouler la France.
29:06Les vraies voies qui font rouler la France, bienvenue si vous venez de nous rejoindre. C'est pas bien, mais bon, c'est bien d'être là quand même.
29:12On est ensemble jusqu'à 20h. On a eu de très beaux invités aujourd'hui.
29:18Et puis, on devait recevoir quelqu'un qui, malheureusement, est dans son train. Donc, on va lui souhaiter la bienvenue.
29:26Louis Delahare, qui devait être avec nous, qui n'est pas là, qui était le fondateur de Good Motors Agency, mais qui nous a envoyé quelqu'un qui est formidable aussi.
29:34Alors, nous avons son directeur marketing, Alexandre Chavagnac. Bonsoir.
29:38Bonsoir. Merci beaucoup de me recevoir.
29:40Alors, Good Motors Agency, c'est la location de deux roues qui réinvente le voyage à moto avec un système de location en libre-service qui fonctionne 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
29:50Déjà, il y a une chose qui m'a fait rire sur votre communiqué de presse. Vous vous revendiquez comme une entreprise normande.
29:56Qu'est-ce qui différencie une entreprise normande d'une entreprise bretonne ou d'une entreprise alsacienne ?
30:00Je comprends. Moi, je comprends.
30:01Oui, vous aimez la Normandie. En plus, j'ai pensé à vous.
30:04Écoutez, c'était important pour nous de le mentionner dans notre communiqué de presse parce que la région de Normandie nous soutient énormément via des investisseurs institutionnels.
30:16On est très attachés à ses racines, même si aujourd'hui, la majorité de notre parc moto est plutôt dans le sud-est, notamment à Marseille.
30:24Mais on est très fiers d'avoir ses racines normandes.
30:27Et vous louez les motos avec des camemberts, je crois.
30:30Le principe, c'est de pouvoir finalement utiliser, de ne pas acheter la moto, mais de pouvoir utiliser une moto en toute liberté avec un concept finalement très simple.
30:41Et on se dit, pourquoi je n'ai pas inventé ce système ?
30:44L'idée, en fait, elle est venue en 2019. On était en vacances dans la région de Nice.
30:49On venait d'avoir le permis moto, donc à l'époque, on cherchait à louer des 125.
30:52Et on s'est rendu compte que l'expérience de location d'une moto, elle est très complexe, en fait.
30:56Si vous voulez louer une moto ou si vous vouliez louer une moto avant Good Motors Agency...
31:00Oui, je ne connaissais pas de loueur de moto avant Good Motors Agency.
31:03Ça existait avant Good Motors Agency, mais avant, il fallait passer par des points de vente qui sont physiques, qui ont des horaires spécifiques, qui ne sont pas ouverts le dimanche, etc.
31:12Donc l'expérience de location, elle est assez complexe.
31:16Et on s'est dit qu'il y avait un autre modèle à proposer.
31:18Et en 2022, c'est là qu'on a commencé à réaliser, à tester, en mettant en libre service, près de la gare d'Avignon et près de la gare de Marseille, des motos qu'on pouvait réserver en ligne.
31:28Et petit à petit, ça s'est développé. On a développé le modèle, on a étoffé notre catalogue de motos et on a développé aussi les destinations dans lesquelles vous pouvez louer nos motos.
31:38Ça passe de quoi, alors, pardon, les motos ? Quel type de moto aujourd'hui ?
31:41Alors à la base, on louait beaucoup des motos vintage.
31:44Donc si vous voyez, des trails Transalp, par exemple, qu'on avait beaucoup parce qu'on trouvait qu'il y avait un charme hyper intéressant pour aller découvrir une région avec ces motos.
31:53Elles sont toujours à notre catalogue, mais depuis, on l'a beaucoup étoffé.
31:56On travaille avec le groupe Piaggio, donc beaucoup de motos Guzzi.
32:00On travaille avec Honda, Royal Enfield aussi.
32:03Et l'idée, c'est de proposer à la fois des 125, des motos accessibles en permis A2, donc moins de 38 chevaux, et aussi des motos de plus haute gamme comme une moto Guzzi Mandello, par exemple.
32:14Mais c'est des motos que vous rénovez vous-même ?
32:16Alors les motos anciennes, on les fait rénover par des spécialistes avec qui on est partenaire.
32:21D'accord, vous les faites renouveler. Alors vous avez créé une appli utilisable 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.
32:27Comme dirait un journaliste célèbre, comment ça marche ?
32:31Concrètement, ce qui se passe, c'est que vous réservez votre moto en ligne sur goodmotors.agency.
32:37Vous allez sur notre site, vous avez le choix des différentes destinations dans lesquelles nos motos sont présentes.
32:42Donc aujourd'hui, il y a 13 destinations, 13 points de location.
32:45Alors on va le dire, il y a Avignon, Aix-en-Provence, Dijon, Biarritz, Bordeaux, Nantes, Marseille, Nice, Nice Aéroport et Nice Gare, Nantes, Lyon, Toulouse, deux villes.
32:55Donc c'est une destination qui fonctionne plutôt très bien.
32:58Pour le tourisme notamment ?
32:59Absolument. Nous, notre crédo, c'est vraiment de faciliter le voyage à moto.
33:02Donc on est présent dans des points de location aussi où on sait que les gens vont prendre du plaisir à aller conduire une moto
33:08et avoir un week-end qui va être différent s'ils ont une moto ou s'ils n'ont pas de moto.
33:11Mais du coup, pour revenir sur l'expérience, elle est très simple.
33:13Vous allez sur le site goodmotors.agency, vous choisissez votre point de destination, vous choisissez votre moto, vous choisissez vos dates.
33:20D'accord.
33:21Et vous réservez votre moto.
33:22Le jour J, vous allez recevoir toutes les informations pour récupérer votre moto,
33:26c'est-à-dire l'emplacement exact de la moto et les codes d'accès pour récupérer les clés, déverrouiller la moto et faire votre état des lieux.
33:34Ensuite, vous êtes complètement libre de partir et d'aller explorer la région.
33:37Oui, mais ça veut dire qu'il faut créer d'abord un compte, j'imagine avec son permis moto.
33:43Est-ce que les scooters, comment ça se passe en fait ? Est-ce que c'est plus simple par exemple ?
33:53Effectivement, on ne loue pas de 50 cm3, mais par contre, on a des scooters au catalogue.
33:58Forcément, pour toute réservation, on va vérifier le permis, vérifier l'identité, vérifier que le permis correspond au modèle de moto qui a été réservé.
34:07Et on fait ça aussi pour nos clients étrangers.
34:10On a pas mal de clients étrangers chez Goodmotor, c'est à peu près 20% de la clientèle, avec des permis qui ne vont pas forcément correspondre aux catégories de véhicules qu'on a en France.
34:20Mais toute cette réservation, elle est faite par notre service après-vente qui va valider, vérifier que vous avez le bon permis pour déclencher la réservation.
34:29Mais ça marche 7 jours sur 7, 24-24, donc il n'y a personne, on suppose.
34:32Si vous arrivez à 2h du matin, comment ça se passe pour l'état des lieux du véhicule, etc. ?
34:38Ce libre service 24h sur 24, c'est ça vraiment qui nous différencie, qui différencie Goodmotor Agency.
34:47Et ce qui se passe, c'est quand vous arrivez, imaginez que vous descendez du train à Avignon-TGV, vous allez marcher 3 minutes, vous rendre dans le box dans lequel se trouvent nos motos.
34:58Vous allez avoir juste avant reçu les codes pour pouvoir déverrouiller la moto, et puis vous allez prendre des photos pour faire l'état des lieux.
35:06Et là vous êtes prêt à partir, vous avez le badge pour sortir du parking, vous êtes prêt à partir et prêt à rouler.
35:10Et le casque ?
35:12Effectivement, merci beaucoup. Le casque, on permet aussi à nos clients de réserver en plus un casque et des gants qui sont disponibles toujours à côté des motos dans des armoires.
35:21Qui sont obligatoires déjà ?
35:23Qui sont obligatoires, forcément. Les gants aussi, effectivement.
35:25Et en plus de ces équipements-là pour le pilote, on a aussi des équipements pour les motos.
35:29C'est-à-dire que si vous voulez ajouter une sacoche, un top case, c'est aussi possible.
35:33Toujours cette idée pour nous d'aller faciliter ce voyage à moto, de voyager le plus léger possible.
35:38Alors en cette fin d'année, vous lancez un nouveau site, Good Roads, dédié aux itinéraires depuis les destinations.
35:45Expliquez-nous, et puis une question qui m'intéresse, Cécile sera d'accord, y a-t-il des restaurants dedans ?
35:51C'est une très très bonne question, et effectivement on va lancer très prochainement une nouvelle version de notre site Good Roads.
35:57L'idée, toujours ce qu'on veut faire avec Good Motors, c'est toujours faciliter ce voyage.
36:03Ce qu'on a voulu faire, c'est proposer gratuitement des itinéraires qui partent de nos points de location partout en France.
36:09On propose des traces GPS, GPX, gratuitement.
36:12Et l'idée, ça va vous plaire Philippe, c'est qu'on parle pas uniquement des routes.
36:16Ce qu'on disait aussi quand on regarde, y a pas mal de sites d'itinéraires moto qui existent,
36:21mais qui se concentrent beaucoup sur les routes, quelle est la plus belle route, etc.
36:25Oui, on a cette partie-là, mais ce qu'on veut aussi apporter avec Good Roads,
36:29c'est que vous preniez du plaisir sur toutes les pauses que vous allez faire le long du trajet.
36:32Et ça, ça peut être un restaurant, ça peut être un hôtel où dormir, ça peut être une calanque dans laquelle se baigner,
36:37ça peut être un point de départ d'une randonnée.
36:39C'est vraiment autant prendre du plaisir sur la route que quand on s'arrête.
36:44L'esprit motard, quand on loue une voiture, on voit que beaucoup de gens malheureusement ne font pas toujours très attention,
36:49et on a l'impression que l'esprit motard est totalement différent.
36:52C'est-à-dire qu'on va faire très attention à la monture, si je puis dire.
36:56C'est vrai, et je pense que ça se vérifie chez nous.
36:58On le voit avec nos clients qui nous accompagnent depuis les débuts.
37:02On voit qu'il y a beaucoup de clients qui reviennent, qui nous soutiennent aussi,
37:05et qui sont très réactifs pour des choses qui peuvent sembler petites,
37:09mais finalement qui vont nous laisser des avis sur Google,
37:12et qui renforcent notre notoriété, renforcent la confiance que les gens vont avoir en nous.
37:16On peut dire que cette communauté-là est beaucoup plus fédératrice, et elle nous soutient beaucoup plus.
37:24Merci beaucoup, ça s'appelle Good Motors Agency.
37:28Et pour les restaurants, j'ai des tuyaux, Cécile le sait.
37:30Merci beaucoup.
37:32Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
37:34Et on va partir ailleurs, ailleurs.
37:37Avec le but football club.
37:39Ailleurs, on part ailleurs.
37:41Partons ensemble.
37:43Ballons aux pieds, j'ai envie de dire.
37:45A l'embarquer des buts ensemble.
37:47Avec un sac à dos sur l'épaule.
37:49Le regard tourné vers l'avenir.
37:51Je m'égare.
37:53Le but football club, vous voulez savoir le sommet ?
37:55Oui, bien sûr.
37:56Notamment avec Michel Moulin, Karim Zeribi, Jimmy Algerino, Benjamin Dané.
38:00Il va y avoir énormément d'invités qui vont nous rejoindre.
38:03Notamment, deux thématiques intéressantes.
38:05Est-ce que Zinedine Zidane peut sauver Kylian Mbappé ?
38:07Vous savez qu'il a encore loupé un pénalty hier avec le Real Madrid.
38:10En tout cas, le gardien l'a arrêté.
38:12La presse espagnole croit savoir que le Real Madrid a contacté Zinedine Zidane
38:17pour qu'il vienne relancer psychologiquement à Madrid.
38:20Kylian Mbappé.
38:21Donc on en parle évidemment ce soir.
38:23Mohamed Salah, la star de l'hiver poule, peut-elle rejoindre le Paris Saint-Germain ?
38:27Ça c'est aussi notre question.
38:29On a fait monter les enchères du côté de Salah.
38:31Et le PSG rêve un petit peu d'un successeur à Mbappé.
38:34Quand on voit le niveau des attaquants, c'est sûr que Salah ça fait rêver.
38:36Ont-ils encore les moyens ?
38:37Parce qu'ils ont quand même 55 millions d'euros à payer.
38:39La poche est très profonde.
38:40On vend quelques mètres cubes de gaz et ça rachète.
38:43Allez, encore une super émission.
38:44Merci beaucoup.
38:45Merci à notre équipe formidable.
38:46Et on se retrouve demain à 17h pour les vraies voix.
38:48Passez une très belle soirée.
38:49Salut.