Les Vraies Voix Responsables - Émission spéciale Made In France

  • l’année dernière
Les Vraies Voix responsables avec Charles Yvon, Président de la Maison Le Parapluie de Cherbourg, Guillaume Combemorel, fondateur de FRANCE XXI et Colin Gallois, patron de EPPUR.
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##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2023-02-22##

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Transcription
00:00 Les vraies voix Sud Radio
00:04 Bienvenue dans les vraies voix responsables avec une pluie de succès, un manufacturier de cuir de père en fils depuis 1800 à Cherbourg.
00:11 Ils collectionnent les prix, les médailles dans les concours nationaux sous la marque la véritable Cherbourg depuis 1986
00:18 et après s'être développé grâce au célèbre film Jacques Demy, les parapluies de Cherbourg.
00:22 L'entreprise devient le parapluie de Cherbourg en 2020.
00:26 Avec nous pour en parler Charles Yvon sera avec nous dans quelques instants, président de la maison, le parapluie de Cherbourg.
00:30 La France, le coeur de la marque, France 21 dépasse le cadre conventionnel d'une simple marque textile pour devenir un véritable label fédérateur d'authenticité.
00:39 France 21 incarne un état d'esprit, une vision positive de la France du 21e siècle et fédère un peuple autour de ce qu'il a de meilleur.
00:46 L'aventure a commencé virtuellement en 2013 avant de devenir réalité.
00:50 Guillaume Combe-Morel, le fondateur de France 21 nous racontera cette belle histoire.
00:54 Et améliorer la mobilité et l'autonomie des handicapés.
00:58 La startup liloise Épure a conçu DREFT, un système de freinage adapté aux fauteuils roulants manuels qui permet de décélérer sans se blesser.
01:06 Une solution 100% made in France destinée à améliorer le quotidien de près de 370 000 personnes à mobilité réduite en France.
01:13 Colin Gallois sera avec nous, il est CEO d'Épure et on est ravis en tout cas de tous les accueillir.
01:19 Bienvenue dans les vraies voix responsables.
01:21 Les vraies voix sud radio
01:24 *Musique*
01:33 Et c'est une grande histoire familiale celle du parapluie de Cherbourg.
01:37 Notre invité Charles Yvon est avec nous, président de la maison Le Parapluie de Cherbourg.
01:41 Bienvenue, bonsoir.
01:42 Bonsoir.
01:43 Bonsoir.
01:44 On est ravis de vous accueillir.
01:46 Quel temps fait-il chez vous ? C'est la première question qu'on a envie de vous poser.
01:49 En ce moment en Normandie, il fait très beau.
01:53 Mauvaise période pour la zone de parapluie alors.
01:56 Vivement le soleil.
01:58 On l'indiquait dans notre préambule, c'est une entreprise familiale qui est très âgée.
02:05 1800, c'est la date d'ouverture de cette entreprise.
02:08 Voilà, donc c'est mes arrière-grands-parents qui avaient créé les manufactures de cuir des frères Yvon.
02:15 Voilà, qui portent le nom de famille à Cherbourg depuis 1800.
02:20 Et on est avec notre ami Olivier.
02:24 Olivier, merci d'être avec nous.
02:26 De l'agence BIG, du sacré français, cette belle association.
02:32 C'est grâce à vous que nous rencontrons ces belles entreprises.
02:36 Petit mot peut-être sur cette belle société qui mérite d'être connue et reconnue, même si elle est déjà très connue.
02:43 Oui, c'est clair. Bonjour.
02:45 Effectivement, c'est toujours intéressant de voir des entreprises familiales qui évoluent en fonction des dirigeants et en fonction des enfants qui reprennent ces entreprises.
02:54 Et quand on voit l'exemple de Charles qui a refait de cette entreprise un succès incroyable avec des innovations, avec de la culture, du beau parapluie.
03:08 C'est un sacré français, il faut quand même le dire.
03:11 Oui, il faut quand même le dire.
03:13 Et quand on regarde son site internet, les parapluies sont magnifiques.
03:16 Alors ils sont monocolores, mais il y a une pléiade de couleurs.
03:18 Et vous savez, quand il pleut, on dit "ça le temps pour les chauves".
03:20 Donc je suis particulièrement concerné.
03:22 C'est du 100% made in France, de la conception à la fabrication.
03:26 C'est du tout fait main. Racoutez-nous tout, Charles-Yvon.
03:30 Et oui, donc on est situé en plein cœur de ville à Cherbourg, dans plein centre-ville.
03:34 Donc on peut visiter la manufacture.
03:36 On reçoit 30 000 visiteurs à l'année.
03:38 On peut découvrir toutes les étapes de fabrication.
03:40 Alors pour un parapluie, ça paraît un objet très simple.
03:43 Mais il y a plus de 50 étapes pour fabriquer le parapluie.
03:46 Et chez nous, toutes ces étapes-là sont fabriquées à la main.
03:48 Et on peut voir les personnes en direct.
03:50 On peut venir du lundi au samedi.
03:52 Et on voit les personnes travailler, fabriquer les parapluies.
03:54 Et on comprend comment on fabrique.
03:56 Et je pense qu'aujourd'hui, où on utilise des objets,
03:58 on ne sait pas forcément comment c'est fabriqué.
04:00 Je trouve que c'est beau de pouvoir montrer le savoir-faire.
04:02 Ça valorise le travail à la main.
04:04 Et aujourd'hui, on a besoin de voir ces choses.
04:06 Et on le montre.
04:08 C'est un vrai ravi.
04:10 Les manufacturières transmettent leur savoir-faire.
04:12 Et ça intéresse les personnes.
04:14 C'est un vrai sujet.
04:16 C'est important de le dire.
04:18 Vous êtes une entreprise qualité tourisme.
04:20 Il y a beaucoup d'entreprises françaises qui s'ouvrent à la visite
04:22 pour aller voir des savoir-faire français.
04:24 Parce que c'est un savoir-faire français.
04:26 Oui, c'est un savoir-faire 100% français.
04:28 Qu'on développe au fur et à mesure.
04:30 On ne reste pas sur nos acquis.
04:32 Les savoir-faire date il y a plusieurs décennies.
04:34 On évolue.
04:36 Les machines évoluent aussi.
04:38 Le geste est de plus en plus beau.
04:40 De plus en plus technique.
04:42 Chez nous, une personne qui vient dans l'entreprise.
04:44 Il n'y a pas d'école pour fabriquer des parapluies.
04:46 Donc on forme les personnes en interne.
04:48 Il faut compter jusqu'à 5 ans de formation.
04:50 Car toutes les personnes sont polyvalentes.
04:52 Elles peuvent fabriquer un parapluie de A à Z.
04:54 Est-ce qu'il y a des noms de métiers ?
04:56 Est-ce qu'il y a des métiers particuliers ?
04:58 Ou des expertises particulières ?
05:00 C'est le moyen de découvrir ces expertises.
05:02 Alors, oui.
05:04 Ce sont des étapes qui n'existent nulle part.
05:06 Cette expertise va arriver en travaillant à la main.
05:10 Par exemple, je vais prendre un exemple simple.
05:12 J'ai un parapluie avec moi.
05:14 Pour vous montrer.
05:16 Rien que pour mettre la bague qui est ici.
05:18 Il y a un petit clou.
05:20 Le petit clou est en laiton.
05:22 Il ne va pas s'oxyder dans le temps.
05:24 Le parapluie reste très beau.
05:26 C'est à la base de la poignée, pour ceux qui nous écoutent ?
05:28 Voilà.
05:30 À la base de la poignée, il y a une bague qui entoure la poignée.
05:32 On va venir sertir cette bague.
05:34 Mais pour la sertir, il va falloir faire un pré-trou avec un pointeau.
05:38 Après, mettre le clou en laiton, le mettre au marteau.
05:40 Mais d'une façon très précise.
05:42 Pour ne pas abîmer la bague dorée à 18 carats à côté.
05:44 Et on va finir avec un feutre.
05:46 Pour que l'arrondi soit parfait.
05:48 Qu'on ne se blesse pas à la main.
05:50 Et que ce soit très agréable.
05:52 Vous travaillez des matériaux valorisants ?
05:54 Par exemple, le manche, c'est de l'érable.
05:56 C'est des bois qui sont de très beaux bois.
05:58 Oui, on sélectionne.
06:00 On est très dur dans la sélection des matériaux qu'on utilise pour nos parapluies.
06:04 Parce que le but, c'est vraiment d'avoir un parapluie qui se transmette de génération en génération.
06:08 Et pour ça, il faut utiliser des beaux matériaux.
06:10 L'érable est un très bel exemple.
06:12 On utilise du charme également.
06:14 On peut aussi faire du surmesure avec des poignées en palissandre, en ébène.
06:16 On peut le customiser de A à Z.
06:18 Comme tout est fabriqué à la main, on peut faire ce qu'on veut.
06:20 Vous faites aussi forcément le parapluie du Président de la République.
06:24 C'est un parapluie particulier.
06:26 Oui, on a la licence de marque de parapluie de l'Elysée.
06:32 Vous pouvez trouver sur la boutique officielle de l'Elysée un parapluie à l'effigie du Président de la République.
06:38 Et on fait également un parapluie complètement différent, qui est très innovant, qui s'appelle le Parapactum.
06:44 C'est un parapluie de défense.
06:46 Il est vraiment fait pour les gardes du corps.
06:48 Le parapluie pèse 2,5 kg.
06:50 Expliquez-nous-le.
06:52 Comment il est fait ? Comment on se défend avec ? C'est impressionnant.
06:58 Oui, c'est très particulier.
07:00 Comme je l'ai dit, c'est vraiment fait pour les gardes du corps.
07:02 C'est un parapluie de 2,5 kg.
07:04 Il fait 1,30 m d'envergure.
07:06 Quand on le porte dans la rue, si je le porte par exemple, on va se retourner facilement.
07:10 Parce que c'est un parapluie qui est beaucoup plus gros qu'un parapluie classique.
07:14 Mais il va résister, par exemple, je ne peux pas dire à tout ce qui résiste,
07:16 mais il va résister à des gros pavés de cailloux.
07:20 Des gros cailloux.
07:22 Tout ce qu'on va retrouver sous la main en manifestation.
07:24 À la pluie également, au feu et à l'acide.
07:26 Oui, à la pluie, tant mieux.
07:28 C'est une bonne nouvelle.
07:30 J'y résiste beaucoup.
07:32 C'est une bonne nouvelle.
07:34 On parle forcément du président de la République française,
07:36 mais est-ce que c'est un parapluie qui s'exporte vers d'autres pays,
07:40 d'autres chefs d'État dans le monde ?
07:42 Oui, la majeure partie des ventes s'effectue à l'export.
07:48 On équipe beaucoup de pays.
07:50 Malheureusement, je ne peux pas dire les noms,
07:52 parce qu'on parle d'un objet de sécurité.
07:54 Absolument.
07:56 On équipe beaucoup de forces spéciales.
07:58 Justement, vous avez un aspect mémoriel et on va dire ami avec l'armée.
08:04 Vous avez un partenariat notamment avec le Bleuet de France,
08:08 la commémoration de nos anciens combattants,
08:10 la gendarmerie, la marine,
08:12 et même mémoriel avec le parapluie commémoratif du débarquement de Normandie.
08:16 Sachant que vous êtes dans le Cotentin,
08:18 c'est vraiment un événement qui a beaucoup marqué localement.
08:22 Oui, à l'époque, au 50e anniversaire, en 1994,
08:28 on a fabriqué un parapluie avec tout ce qui s'est passé le jour J.
08:34 Toutes les plages sont référencées sur le parapluie,
08:36 sur les huit pans du parapluie.
08:38 On explique tous les régiments d'infanterie,
08:40 tous les bateaux, tous les chars qui sont arrivés le jour J.
08:44 C'est un parapluie qui était offert à l'époque par le président de la République
08:49 à tous les présidents qui sont venus.
08:51 Au 50e anniversaire, il y en a eu beaucoup de représentés.
08:53 La reine d'Angleterre a reçu un parapluie,
08:55 et tous les autres présidents présents ont reçu un parapluie en cadeau.
08:59 Vous avez dit tout à l'heure, que c'est une lignée familiale.
09:03 Est-ce que vous étiez vous prédestiné à reprendre l'entreprise, ou pas du tout ?
09:07 Pas du tout, parce qu'à la base, j'ai fait plutôt des études scientifiques.
09:15 J'ai fait physique et mathématiques, donc plutôt éloigné du commerce,
09:19 mais en même temps assez proche du parapluie de sécurité.
09:22 C'était pas très bien l'entreprise,
09:24 car on ne pouvait pas travailler sur le parapluie de sécurité.
09:26 La résistance des matériaux a bien servi pour développer ce parapluie.
09:29 Après, j'ai appris les différents métiers.
09:31 Comme vous avez évoqué tout à l'heure dans le sujet,
09:34 le goût d'entreprendre également.
09:36 J'ai aussi attrapé le virus.
09:38 C'est une super expérience.
09:41 Est-ce que c'est compliqué de transformer une entreprise qui fait des parapluies ?
09:44 Je sais que vous ne faites pas que ça, mais c'est votre cœur de métier.
09:47 C'est la raison première pour laquelle on vient chez vous.
09:49 Est-ce que c'est difficile de transformer cette entreprise et de la pérenniser ?
09:53 Parce que l'arrivée des parapluies peu chères de l'étranger,
09:57 ça crée quand même une concurrence, même si on ne parle pas du tout des mêmes produits.
10:03 Oui, effectivement. Il y a une concurrence indirecte qui est assez forte,
10:08 avec les parapluies qui viennent d'asile notamment,
10:10 parce qu'on n'est pas du tout sur les mêmes prix.
10:12 Ce ne sont pas du tout les mêmes objets non plus.
10:15 Je pense qu'aujourd'hui, on en a marre d'acheter des objets
10:19 qu'on va utiliser une fois et jeter à la poubelle.
10:22 Je pense qu'il faut arrêter avec ce système-là,
10:24 d'une pour la planète et une autre aussi pour soi.
10:27 Parce qu'utiliser un bel objet, c'est très agréable.
10:30 Et quand on peut le garder des dizaines et des dizaines d'années,
10:32 au lieu de les envoyer dans des poubelles qu'on ne peut même pas recycler,
10:34 parce qu'il y a un parapluie qui vient d'Asie,
10:36 on ne sait pas le recycler.
10:38 Ce sont des matériaux qui sont désastreux pour l'environnement.
10:42 Alors qu'avoir un bel objet qu'on peut réparer,
10:44 parce qu'on fait la maintenance chez nous également,
10:46 si vous avez un petit problème, on va le réparer.
10:49 Moi, je pense que c'est l'avenir.
10:50 Aujourd'hui, on commence à prendre conscience.
10:52 Et je pense que c'est aussi notre rôle en tant que chef d'entreprise
10:56 de promouvoir le Made in France à travers des beaux objets
10:59 qui durent dans le temps,
11:00 et changer un petit peu nos mentalités.
11:02 Et de créer une deuxième main aussi.
11:06 Parce qu'avec l'Asie, on ne peut pas revendre son parapluie.
11:10 C'est clair, ce qui est le cas avec vous,
11:11 ou en tout cas, le faire passer à quelqu'un d'autre.
11:14 Complètement.
11:16 Aujourd'hui, on va sur n'importe quel site internet de vente de deuxième main,
11:20 on retrouve le parapluie de Cherbourg.
11:22 Voilà.
11:23 Et à des prix qui gardent la cote.
11:25 C'est assez incroyable.
11:27 Alors, ils ont une qualité, parce qu'on a tous vécu,
11:30 dans ce studio et toutes celles et ceux qui nous écoutent,
11:33 une rafale de vent et le parapluie qui se retourne.
11:35 Ça vous est déjà arrivé, Cécile ?
11:36 Non, mais je me souviens de François Hollande, par exemple.
11:39 Ça nous est tous arrivé.
11:41 Vous, vous avez des parapluies qui résistent à plus de 100 km/h de vent.
11:46 Alors, dites-nous tout ça.
11:47 Alors oui, on a un modèle.
11:50 Si vous aimez vous balader quand il y a du grand vent,
11:52 il y a un modèle spécial pour les promeneurs d'extrême
11:55 qui s'appelle l'anti-bourrasque.
11:57 Et l'anti-bourrasque va résister jusqu'à 155 km/h de face.
12:00 De dos, ce sera dans les 60 km/h, mais...
12:03 Il faut juste changer de direction, voilà.
12:05 Voilà, en général, quand il pleut, on se met face au vent pour se protéger.
12:09 Donc voilà, ce qui est intéressant de voir, c'est face au vent.
12:11 Et voilà, c'est un modèle qui va résister jusqu'à 155,
12:14 ce qui est énorme.
12:15 Et on fait des tests en soufflerie à l'Institut aérotechnique de Saint-Cyr-l'École,
12:18 où on teste tous nos modèles pour voir à quelle résistance,
12:21 où il casse, comment l'améliorer.
12:23 C'est très empirique.
12:24 Mais sur un parapluie en 3D, où on allie le bois, le métal et le tissu,
12:28 c'est la meilleure façon de pouvoir continuer à développer nos produits.
12:31 Est-ce que ça veut dire que ce sont des brevets français aujourd'hui ?
12:34 Oui, alors il y a plusieurs brevets français.
12:37 On travaille beaucoup avec des co-traitants français également
12:40 pour avoir des très belles finitions et avoir les plus beaux matériaux possibles.
12:44 Ah oui.
12:46 Et par exemple, expliquez-nous, parce qu'on a parlé des manches en bois,
12:49 toutes les structures, ensuite, c'est quoi comme métal ?
12:52 C'est de l'inox, c'est de l'aluminium pour résister à la corrosion ?
12:55 C'est quoi exactement, également, le tissu du parapluie,
12:58 excepté celui pour la protection du président ?
13:01 Oui, excepté celui du président, c'est un tissu très particulier,
13:05 d'ailleurs qui est breveté, c'est un tissu made in France.
13:07 Sinon, on utilise un tissu en taffeta de polyester,
13:12 qui a des très fortes propriétés contre l'imperméabilisation, contre l'eau.
13:17 Ensuite, ça va dépendre des modèles.
13:19 On a des modèles qui sont plutôt classiques avec le mât en bois,
13:22 où on va ouvrir le parapluie à deux mains,
13:24 donc très chic, magnifique pour aller dans un gala.
13:26 Et on a des parapluies un peu plus sport,
13:28 où on aura des baleines en fibre et un mât en acier galvanisé
13:32 pour qu'il soit vraiment très résistant.
13:34 Qui sont vos clients aujourd'hui ?
13:35 Forcément le particulier qui vient chez vous,
13:38 mais est-ce que vous sous-traitez pour des marques de luxe ?
13:41 Enfin, j'imagine.
13:43 Oui, aujourd'hui, notre plus gros marché, c'est vraiment le particulier.
13:47 On a une centaine de revendeurs en France.
13:49 On a aussi un site Internet, vous en parliez tout à l'heure,
13:52 qui est au goût du jour, qui est tout neuf, qui marche très bien.
13:56 Et on travaille avec de très belles maisons du luxe.
13:59 On travaille avec les deux plus grands groupes du luxe au monde.
14:03 On travaille toujours en co-branding, on ne travaille pas en marque blanche.
14:06 Donc, c'est-à-dire que le parapluie de Cherbourg apparaît toujours sur le produit.
14:09 Et c'est ce qui est demandé aujourd'hui,
14:10 parce que les gens ont aussi connaissance que nous faisions un savoir-faire d'exception,
14:15 qui est d'ailleurs labellisé "entreprise du patrimoine vivant".
14:18 Et nos produits sont tous certifiés "origine France garantie",
14:21 qui montre qu'on fabrique bien en France.
14:23 Olivier et Robert, quand on entend ça, on se dit que la France est pleine de ressources encore,
14:29 et il y a encore de vieilles grandes maisons qu'il faut protéger.
14:32 Exactement. Et puis, tout ce qu'évoque Charles,
14:34 ça démontre que le "Made in France" a une valeur incroyable.
14:37 C'est la qualité.
14:38 Les parapluies, par exemple, se transmettent de génération en génération.
14:43 Ça veut dire qu'ils ne s'usent pas, ça veut dire qu'ils sont beaux.
14:46 Et donc ça, ce sont les valeurs du "Made in France".
14:48 Faire travailler des filières, ça en est aussi.
14:50 Créer ou recréer des métiers qui n'existaient plus.
14:54 Ou les pérenniser.
14:56 Exactement.
14:57 Et ça, c'est vraiment la démonstration de ce qui est possible à faire
15:00 quand on a décidé de faire du "Made in France".
15:02 Moi, depuis que j'ai entendu Charles Yvon,
15:04 j'ai envie de demander à M. Météo de Sud Radio, Rémi André,
15:06 de nous annoncer de la pluie tout le temps.
15:08 Pas vrai, Cécile ?
15:09 Non.
15:10 Vous êtes parapluie tellement beau, moi j'ai envie de lui demander de la pluie.
15:12 Moi, je trouve qu'un beau parapluie posé, même à l'entrée d'une maison,
15:15 même quand il fait beau, c'est toujours très bien.
15:17 Merci en tout cas, Charles Yvon.
15:19 Absolument.
15:20 Je vous conseille d'aller visiter cette belle entreprise française.
15:23 C'est à Cherbourg.
15:25 Ça s'appelle les parapluies de Cherbourg, ou le parapluie de Cherbourg.
15:29 Merci beaucoup d'avoir été avec nous, Charles Yvon.
15:31 Vous restez avec nous.
15:33 On continue dans un instant.
15:35 Dans un instant, on va vous parler de vêtements.
15:37 Voilà, en tout cas.
15:38 Mais il y a quelque chose.
15:40 Il y a un message dans ces vêtements.
15:42 C'est une belle entreprise qui date de 2013, qui fonctionne très très bien et qui véhicule de très belles valeurs.
15:48 Vous restez avec nous.
15:49 C'est les vrais vois responsables.
15:50 On est toujours avec notre ami Olivier Robert, bien sûr de Sacré Français.
15:54 Et puis on revient dans un instant avec Philippe David.
15:56 A tout de suite.
15:57 On est ravis de vous retrouver, comme tous les mercredis, avec Philippe David.
16:00 On est ensemble jusqu'à 20h.
16:02 Et on parle Made in France ce soir avec Olivier Robert.
16:05 Sacré Français.
16:06 Olivier Robert, Sacré Français, c'est quoi finalement ?
16:08 Eh bien, Sacré Français, c'est la mission de Sacré Français.
16:11 C'est de faire rayonner les entreprises françaises et de les aider à réussir dans leur communication.
16:16 Donc il y a trois piliers.
16:18 Le premier, c'est de les mettre en avant via des interviews que l'on réalise.
16:22 La deuxième, c'est de les conseiller dans leur communication.
16:25 Trouver le bon ton, trouver le bon message, ne pas se tromper.
16:28 Et la troisième, c'est de trouver les bons vecteurs de cette communication.
16:31 Dans l'exemple qu'on évoquait tout à l'heure avec Charles Yvon et les parapluies de Cherbourg,
16:35 on a beaucoup travaillé sur le discours.
16:37 Charles Yvon était aussi présent sur le site internet.
16:40 Et nous faisons tout ce qui est activation de son site internet et de son trafic
16:44 pour l'aider avec un objectif, c'est efficacité et apporter du chiffre d'affaires.
16:49 Et France 21 est une marque pays profondément humaine, subtilement chauvine et amoureusement fédératrice.
16:59 C'est ce que revendique en tout cas son fondateur, Guillaume Combe-Morel.
17:03 Bonsoir, merci d'être avec nous.
17:05 Un peu de chauvinisme ne fait pas mal, de mal.
17:08 2013, vous décidez de vous lancer dans cette aventure, puisque finalement le Pérou vous a ouvert la voie.
17:15 Tout à fait, exactement. L'idée est née au moment où je suis en voyage au Pérou
17:20 et que je découvre cette formidable marque pays lancée peu de temps auparavant par l'État péruvien
17:25 et portée fièrement par tous les Péruviens sur des t-shirts.
17:27 Et donc qui s'appelle Pérou.
17:29 Exactement. Et quand je vois le sourire de ces Péruviens, je me fais instantanément la remarque
17:36 qu'en France, on serait bien incapable de porter une marque pays sans être immédiatement connoté politiquement.
17:41 Parce qu'à cette époque, en 2013, moi je suis de cette génération qui a grandi avec le drapeau bleu-blanc-rouge
17:46 uniquement dans des manifestations politiques, on va dire, et donc très négativement connotées.
17:53 Et paradoxalement, les Français sont très chauvins et ont joui d'une belle cote d'amour dans beaucoup de pays dans le reste du monde.
18:02 Et un peu la conjonction de ces facteurs a fait que je me suis dit qu'il était possible de lancer une marque pays
18:10 à partir du moment où on communiquait correctement sur les valeurs véhiculées par cette marque pays.
18:15 Vous êtes donc au Pérou en 2013, vous revenez en France et vous mettez deux ans pour mettre cette idée en musique.
18:23 Comment ça s'est passé pendant ces deux ans ?
18:25 Alors, c'est pas exactement comme ça que ça s'est passé. C'est-à-dire que dès que je suis rentré,
18:30 comme tout jeune entrepreneur qui se respecte, j'avais immédiatement fait camper mon idée.
18:34 Vous aviez quel âge à l'époque ?
18:35 J'avais une trentaine d'années. Et donc j'ai voulu immédiatement déposer la marque.
18:40 D'autant que quand je suis revenu de ce voyage, j'ai entendu qu'une certaine marque France
18:46 était en cours de réflexion, d'élaboration avec Arnaud Montebourg, Agnès B, Philippe Lenschner, etc.
18:54 Et je me suis dit, ils vont lancer une marque de leur côté, peut-être une marque pays portée par l'État.
19:02 Ça ne m'empêche pas de porter cette déclinaison de marque pays à mon humble niveau, modeste niveau, citoyen.
19:08 Et le seul inconvénient, c'est que je ne pouvais pas appeler cette marque France tout court,
19:12 puisque ce nom avait déjà été déposé par l'État français.
19:14 Et ce qui est étonnant, c'est que ça a été déposé en 2008 ?
19:17 Eh bien oui, il y a assez tardivement. Mais bon, elle a été déposée en tout cas.
19:24 Et puis ce n'était pas mon intention d'aller jouer sur ce terrain.
19:29 Ça a plus été une opportunité pour moi de trouver ce nom de France 21.
19:35 21, chiffre romain, me permet de traduire les valeurs de la marque, la fierté des racines latines,
19:39 un peu la jambe dans le passé, je mets dedans le côté béret, baguette, tous les clichés que le monde entier a sur les Français.
19:44 Et qu'on aime.
19:45 Et qu'on aime, exactement, dont on est très fier.
19:47 Et en même temps, l'amour de la France du XXIe siècle et de notre multiculturalisme,
19:51 et ce que j'appelle la génération black-blomber-bridée, en référence à ceux qui l'ont connue à la génération 98,
19:56 complétée de la population asiatique qui n'était pas encore trop présente en France à cette époque.
20:01 C'était une façon de sortir du Paris qu'on a, ce Avenue Rue de Rivoli, ou à la sortie des aéroports.
20:10 C'est-à-dire que le bête suite marque Paris dessus, comme vous allez aux États-Unis, vous achetez New York,
20:16 c'était vraiment de mettre en place une véritable marque.
20:20 Oui, il y a une véritable stratégie de marque pays,
20:22 parce que je me suis rendu compte que la plupart des marques pays existantes
20:25 avaient la possibilité de faire référence à leur drapeau.
20:28 On pense au drapeau du Brésil sur la serviette de plage, au drapeau du UK sur des rétroviseurs de voitures,
20:33 je ne parle pas du drapeau des États-Unis qu'on voit un peu partout.
20:37 Et moi, je ne voulais pas jouer sur le drapeau bleu-blanc-rouge,
20:40 puisque je voulais m'extirper immédiatement de la connotation dont je parlais tout à l'heure,
20:43 pour me concentrer sur le nom de notre pays.
20:46 C'était une stratégie assez nouvelle, parce que le "Made in France" en était à ses débuts,
20:55 à ses balbutiements, mais il y avait le slip français qui existait,
20:59 qui attirait déjà bien la lumière.
21:03 Mais qu'on montre moins qu'un sweatshirt, par exemple, en général.
21:06 Ça dépend en quelle soirée.
21:09 C'est une question de moment.
21:11 Vous m'expliquerez les soirées que vous fréquentez.
21:14 Non, parce qu'à partir du moment où on a le sens d'une communication décalée,
21:17 je suis assez admiratif de la façon dont il a réussi à communiquer sur ses sous-vêtements,
21:21 parce que ce n'est pas forcément évident.
21:23 Et là, le positionnement était différent.
21:25 C'est-à-dire qu'au-delà du "Made in France",
21:27 qui était une condition un peu sine qua non du concept de la marque,
21:31 je voulais vraiment attirer sur les valeurs que je véhiculais.
21:35 Et pouvoir expliquer au plus grand nombre
21:37 qu'on avait la possibilité de porter le nom de notre pays fièrement.
21:41 Puisqu'on est chauvin, assumons-le, portons-le, disons-le.
21:44 Guillaume Comorel, vous dites sur votre site internet
21:48 que ce qui vous a inspiré cette ligne de vêtements,
21:50 c'est que le seul vêtement patriote qu'on pouvait porter,
21:53 c'était le maillot de l'équipe de France de football et de l'équipe de France de rugby.
21:56 Alors, ça cantonne au championnat d'Europe et aux Coupes du Monde pour le foot,
22:00 et aux tournois des 6 nations et aux Coupes du Monde pour le rugby.
22:03 C'est vraiment ça qui vous a inspiré ?
22:05 C'est un des constats de départ que je me suis fait.
22:07 Effectivement, les seuls vêtements qui nous permettaient de porter le nom de notre pays
22:10 étaient ces maillots de sport.
22:12 Et de surcroît, qui n'étaient malheureusement pas fabriqués en France.
22:14 Peut-être ceux des athlètes, mais en tout cas pas ceux vendus au grand public.
22:17 Les maillots des athlètes ne sont pas vendus en fabriqué en France.
22:20 Ça a peut-être un peu changé depuis.
22:22 De toute façon, l'idée n'était pas de polémiquer,
22:24 on ne va pas réussir ou construire un succès en dénigrant les autres,
22:27 mais plus de proposer une voie alternative en disant
22:30 "moi je ne veux pas me limiter à l'univers du sport,
22:32 moi ce qui me plaît dans la France, c'est tout ce qui fait notre fierté d'être français".
22:36 Donc il y a évidemment le sport, mais également la gastronomie, l'entrepreneuriat,
22:41 et puis moi je voulais une touche au second degré, j'aime bien rire,
22:44 donc je trouvais que l'humour était une façon possible de communiquer sur les valeurs de la France.
22:50 - On va en parler dans quelques instants, mais vous arrivez dans cette...
22:53 Une fois que vous avez défini votre stratégie,
22:55 après c'est un métier, la "manufacture" entre guillemets,
22:58 de fabriquer des vêtements, mais on se dirige vers où ?
23:02 Comment on fait pour monter cette entreprise ? Parce que c'est compliqué quand même.
23:05 - Sacré challenge. Gros défi, effectivement en 2014,
23:09 au moment où j'amorce la recherche de fournisseurs,
23:12 il n'y a personne qui a encore un site internet.
23:14 Les fabricants sont isolés, mais ils n'ont pas encore...
23:18 - C'est du bouche à oreille. - C'est du réseau.
23:20 Donc j'ai écumé un petit peu les salons parisiens,
23:23 le salon du Made in France n'existait pas encore,
23:25 il y avait une première édition en 2012, mais attention,
23:27 c'est un salon qui était déjà pour exposer des marques auprès du grand public,
23:30 et non pas un salon avec des fabricants.
23:33 Donc j'ai écumé un petit peu les salons professionnels,
23:36 et c'est un peu par hasard que j'ai réussi à trouver Chantecler,
23:39 qui est mon fabricant, qui est basé à Troyes,
23:42 qui m'a donné la possibilité de fabriquer des petites séries,
23:46 pour commencer, mais qui offraient en même temps la possibilité,
23:49 en cas de succès de la marque, de répondre présent.
23:52 Et ça a été une vraie belle rencontre.
23:54 - Mais on les vend où ?
23:56 - Mes produits ? - Oui. Non mais au début,
23:58 quand vous faites une petite série, il faut bien un endroit pour les vendre.
24:01 Au début on les vend à ses copains, j'imagine,
24:03 et puis après on élargit le cercle, mais comment ?
24:06 - Il y a une première soirée de lancement,
24:08 et en fait très vite, avec le bouche à oreille,
24:11 la sauce prend.
24:13 C'est-à-dire que j'ai réussi à toucher très rapidement des chefs,
24:16 qui ont commencé à porter mes vêtements.
24:20 J'ai participé, donc, 3 mois après, 4 mois après le lancement de la marque,
24:23 au MIF Expo,
24:25 donc c'était déjà la 3ème ou 4ème édition, si je ne dis pas de bêtises.
24:28 - Le Médine France Expo. - Oui, le salon du Médine France, exactement.
24:30 Et à cette occasion, j'ai eu un coup de projecteur médiatique,
24:35 qui m'a permis d'avoir mes produits placés
24:38 à des heures de grande écoute sur des chaînes très vues.
24:42 Là, ça m'a permis de faire exploser la marque.
24:46 Et ensuite, derrière, on arrive dans le vif du sujet,
24:49 très bien, le buzz est là, mais comment on le fait vivre ?
24:52 Et c'est autant de questions qui sont, voilà,
24:55 qui sont autant de découvertes pour des jeunes entrepreneurs comme moi.
24:58 Donc derrière, il fallait les porter,
25:00 et donc j'ai fait énormément de boutiques éphémères,
25:02 de pop-up stores, de présences pour expliquer la marque,
25:05 pour présenter les produits, pour que les gens comprennent,
25:08 et pour aussi expliquer le prix des produits.
25:11 Pourquoi un t-shirt que je vendais,
25:14 pourquoi je vends un t-shirt à 60 euros,
25:16 alors qu'on trouve la plupart des t-shirts à 20 euros dans le commerce ?
25:19 - Merci. - Vous êtes à Troyes,
25:21 mais vous fabriquez également dans deux autres villes,
25:23 à priori, Saint-Étienne et Biarritz, c'est ça ?
25:25 - Alors, la fabrication des produits,
25:28 toute la partie confection, est basée à Troyes.
25:31 À Saint-Poinge, exactement, c'est en région Troyenne.
25:34 La partie impression est effectuée à Biarritz.
25:39 On est chez l'ancienne imprimeur des vêtements de surf,
25:44 qui était réputé dans cette région.
25:47 Et donc, par bouche-oreille, en faisant des boutiques éphémères,
25:52 j'ai fini par rencontrer quelqu'un qui connaissait quelqu'un,
25:54 qui m'a mis en contact avec Coccolo.
25:57 Les écussons sont réalisés chez Neyret,
26:02 qui est un fournisseur historique de la région de Saint-Étienne,
26:07 avec un vrai savoir-faire.
26:09 Et toutes ces composantes du vêtement final que je propose chez France 21,
26:16 font appel à ces savoir-faire qui sont localisés.
26:19 Et j'essaie vraiment de trouver des compétences
26:22 qui, soit sont à un niveau un peu familial et historique,
26:26 soit ont fait l'objet d'une certification Origine France garantie,
26:29 en tout cas comme le sont mes produits.
26:31 Ça permet d'avoir des choses à raconter aussi, c'est important.
26:33 Ça fait partie de l'histoire, même si je pense que j'ai déjà une histoire très dense
26:36 à jamais assez tendre pour aller au bout.
26:38 Mais ça, en tout cas, ça doit rassurer le consommateur, ça doit le conforter.
26:42 Et à ce propos, si je peux me permettre,
26:44 j'en profite pour rappeler à tous les consommateurs,
26:46 d'avant d'acheter un vêtement, de regarder les étiquettes.
26:50 Oui, c'est ça.
26:51 Le bon conseil, c'est quoi ? Quelle étiquette ?
26:53 L'étiquette, la vignette de composition.
26:55 Voilà, c'est ça.
26:56 Donc c'est la vignette qui est à l'intérieur de votre vêtement,
26:58 que ce soit un T-shirt, un sweatshirt ou même les jeans.
27:00 Sur les miens, vous ne trouverez pas la mention "Made in France",
27:03 vous trouverez la mention "Fabriquée dans le meilleur pays du monde",
27:05 puisque la marque est volontairement chauvine.
27:07 Mais promis, c'est quand même bien fabriqué en France.
27:09 Vous parliez tout à l'heure d'humour,
27:11 puisque quand on regarde votre collection sur votre site internet,
27:15 on voit que finalement, il y a un franc parlé typiquement français
27:18 sur certains de vos modèles.
27:21 Et ça, c'est plutôt très drôle.
27:22 Et alors, c'est ce qui m'a permis de positionner l'esprit de la marque dès le début.
27:24 Parce que je ne voulais pas tout de suite arriver avec un vêtement
27:27 qui permette de porter le nom "France".
27:30 Je voulais d'abord traduire les valeurs.
27:32 Et si je peux le dire, j'ai eu l'expression que le monde entier nous invite.
27:36 - Tu m'es surconnu.
27:37 - Putain, merde, fais chier.
27:39 Qui sont les trois jurons préférés des Français.
27:42 - Et dit en même temps, c'est ça qui est bien.
27:45 - Et qui vont souvent exactement à la chaîne.
27:47 Et qui sont également, pour rebondir sur le voyage que j'avais fait au Pérou,
27:51 les premiers mots que les étrangers essaient de dire en français.
27:53 Dans un contexte non professionnel.
27:54 Donc c'est assez saisissant.
27:55 Et je me suis dit, il y a quand même quelque chose à faire.
27:57 Mais au-delà de ces gros mots, de cette expression vulgaire,
28:00 et j'en profite pour préciser que vulgaire, étymologiquement,
28:03 signifie commun à tout un peuple.
28:05 - Et ordinaire également.
28:06 - Vulgariser tout le monde.
28:07 - J'ai fait le pendant pour enfants, qui s'appelle "Le bien élevé".
28:12 Et qui est les cinq petits mots magiques, qui à titre personnel,
28:14 j'ai appris quand j'étais petit.
28:15 "Bonjour, merci, s'il vous plaît, pardon et au revoir."
28:17 L'idée étant de dire, avant d'apprendre à râler,
28:19 puisque le visuel du "Putain merde fait chier" s'appelle le râleur,
28:21 c'est important d'être bien élevé.
28:22 Et effectivement, ça fait partie des valeurs de la marque de l'esprit
28:24 que je voulais insuffler.
28:25 - Ah ces cinq mots magiques pour les enfants, c'est génial.
28:27 Vous n'avez pas eu envie d'appeler cette collection
28:29 "La bonne éducation pour les nuls" ?
28:31 - Non, j'avais pas cette prétention-là.
28:34 Mais en tout cas, oui, l'idée c'est d'avoir un visuel mignon.
28:37 Et puis c'est le contraste qui fait l'esprit.
28:39 - Mais on va décliner un peu.
28:41 Parce que Sud Radio, c'est la radio des territoires.
28:43 "Putain merde fait chier", ça c'est tout l'hexagone.
28:46 - C'est moi surtout.
28:48 - Vous n'avez pas envie de faire le peu cher pour les marques.
28:51 Et ça y est, le bout du com' pour les Toulousains.
28:53 Dans le chnor, vous connaissez bien le chnor, c'est quoi le juron ?
28:55 - Le guichkin hollanda.
28:57 - Si, si, si, évidemment.
28:59 Il y aurait des déclinaisons infinies.
29:02 Après, j'ai vraiment toujours voulu garder le positionnement de la marque
29:05 au niveau national.
29:06 - National, oui, c'est ça.
29:07 - Voilà, exactement.
29:08 Je pense qu'il y a déjà beaucoup de marques
29:10 qui font le travail de mettre en avant leur territoire
29:14 et qui le font certainement mieux que moi.
29:16 Moi, j'ai préféré, sans vouloir m'enfermer non plus
29:19 dans les gros mots ou les autres expressions,
29:22 rester au niveau France.
29:24 - L'industrie textile en France, forcément, est en difficulté aujourd'hui.
29:29 C'est important de se lancer pour relancer des nouvelles marques.
29:34 On en parlait tout à l'heure avec le parapluie de Cherbourg,
29:37 quand on voit tous les produits qui arrivent de l'étranger,
29:39 de remonter ses savoir-faire,
29:41 parce que ça, c'est encore un savoir-faire,
29:43 et de s'engager à déployer un maximum de produits français.
29:47 - C'est important, mais dans une certaine mesure.
29:50 C'est-à-dire qu'entre le moment où je me suis lancé et aujourd'hui,
29:54 les défis ne sont plus tout à fait les mêmes.
29:56 À l'époque, je dirais que, en 2015-2016,
30:00 le défi était d'expliquer le "Made in France",
30:03 de dire "mon produit est fabriqué en France,
30:05 voilà comment il est fabriqué, par qui, pourquoi, etc."
30:07 Aujourd'hui, les fabricants étant beaucoup plus faciles à trouver,
30:12 il y a vraiment une explosion du nombre de petites marques
30:16 qui se lancent sur le segment du "Made in France".
30:18 Évidemment, c'est ultra positif.
30:20 Mais est-ce que vraiment, à un moment où on parle un petit peu
30:24 de consommation raisonnable, on a besoin que chacun aille de sa propre aventure ?
30:29 J'en sais rien.
30:30 C'est des questions qu'il faut se poser moi-même en tant qu'entrepreneur.
30:32 Est-ce que ma marque a encore vocation à être légitime ?
30:35 Il ne faudrait pas dire "Place aux jeunes" à un moment.
30:38 Oui, pour éviter de vous léguer à la surconsommation en tout cas.
30:41 Oui, d'une certaine manière.
30:43 Mais ce qui est sûr, c'est qu'il vaut mieux du "Made in France"
30:46 que du "Made in" ailleurs.
30:47 Vous parliez de votre étiquette fabriquée dans le plus beau pays du monde,
30:49 ou le meilleur pays du monde.
30:51 Vous travaillez quel textile exactement ?
30:53 Parce que vous faites de la laillette, même, vous faites des sweat,
30:55 vous faites des polos, vous faites des t-shirts.
30:57 Alors, ça reste, voilà, c'est ça.
30:59 Polo, sweatshirt, c'est du coton, exclusivement.
31:03 Coton bio pour les body-baby et t-shirts enfants,
31:06 parce que le bien élevé, notamment, va du body-baby 3 mois au 18 mois,
31:10 et ensuite du t-shirt enfant du 2 ans au 8 ans.
31:13 Ce qu'il a regardé, ce n'est pas sa taille.
31:15 Oui, non.
31:16 Il adorait, mais...
31:18 Et en fait, c'est au moment de la création des prototypes,
31:20 parce que tous les modèles sont des prototypes
31:24 que j'ai moi-même mis au point avec mon façonnier.
31:28 Et on a choisi, par exemple, le coton bio pour les body-baby et les t-shirts enfants,
31:31 parce que l'approche n'est pas la même.
31:33 C'est-à-dire qu'un body-baby, pour ceux qui ont 10 enfants,
31:35 le savent très bien, ça va durer une soirée, déjà, sans être tâché.
31:39 Et encore, c'est large.
31:41 Et rapidement, au bout de 2 mois, 3 mois, 6 mois,
31:44 l'enfant va grandir,
31:46 et on ne va pas avoir un besoin de conservation identique à un vêtement adulte,
31:51 où là, pour le coup, j'ai encore certains de mes clients depuis 2015
31:54 qui portent toujours mes t-shirts,
31:56 et où là, c'est un coton gazé,
31:58 donc le terme n'est pas forcément très joli,
32:00 mais c'est un traitement, un ennoblissement naturel
32:03 qui vient brûler toutes les petites fibrilles
32:05 qui font que, naturellement, le coton a tendance à pelucher.
32:08 Et c'est autant de petits détails et petites attentions
32:10 qui font que ce vêtement,
32:12 conjointement avec la confection proprement réalisée en France
32:15 dans les ateliers de Chantelaire,
32:17 va donner une durée de vie et une qualité à votre vêtement.
32:20 - L'avenir, c'est quoi ?
32:22 - L'avenir, c'est, on espère, beaucoup de la Coupe du monde de rugby 2023
32:26 et des JO 2024.
32:28 - J'espère surtout gagner déjà la Coupe du monde de rugby !
32:30 - Ce serait déjà très bien !
32:32 - Oui, mais gagner en t-shirt France 21 !
32:34 - Oui, en fait, là vous voyez, par exemple, j'ai un modèle,
32:37 on me fait la remarque souvent, avec les anneaux,
32:39 je le verrais bien pour les JO olympiques celui-là,
32:41 mais tout à fait, je suis tout à fait preneur.
32:43 C'est vrai qu'on n'a pas la capacité, en France,
32:45 de forcément pouvoir proposer massivement
32:48 une production à des prises abordables,
32:50 pour le tout venant, ou d'être un partenaire officiel,
32:53 parce que, évidemment, j'ai pas plusieurs millions d'euros à mettre sur la table.
32:56 En revanche, je suis convaincu qu'il y a la place
32:58 pour des marques plus confidentielles,
33:00 telles que la mienne, telles que d'autres,
33:02 qui proposent aussi de très beaux produits,
33:04 et qui pourraient, voilà, faire vraiment...
33:07 - Trouver des places pour les entreprises, par exemple.
33:09 - Tout à fait. - Voilà, des partenariats entreprises.
33:11 - Donc, c'est le sens de la démarche sur l'année 2023.
33:13 - Eh bien, merci d'avoir été avec nous.
33:15 - Je me fais une remarque, Cécile, sur notre ami Guillaume Comorel,
33:17 je me dis, pour avoir l'idée de faire du "Made in France" au Pérou,
33:20 je me dis, Guillaume Comorel, c'est un cas.
33:22 - Bon, d'accord.
33:24 - Non, non, non, non, arrêtez, arrêtez.
33:28 Je vis ça toute la journée.
33:30 S'il vous plaît, ne...
33:32 C'était pas possible. Vous pouvez pas me faire ça.
33:34 - Merci, Cécile. - Ne dites rien.
33:36 Tournez le dos et partez, en fait.
33:38 En tout cas, ça s'appelle "France 21".
33:40 Allez voir sur le site Internet, il y a forcément votre taille,
33:42 ou forcément, en tout cas, quelque chose qui vous conviendra.
33:44 Vous restez avec nous, dans un instant,
33:46 on va vous parler d'améliorer la mobilité
33:48 et l'autonomie des handicapés
33:50 avec une innovation extraordinaire.
33:52 En tout cas, on est ravis de les accueillir.
33:54 Ça s'appelle "Épure" avec deux P.
33:56 Et ils seraient avec nous dans quelques instants.
33:58 On vous en parle, à tout de suite.
34:00 - Adieu, les vraies voies qui font bouger la France.
34:02 19h20, les vraies voies responsables.
34:04 - Et les vraies voies responsables, on vous parle de "Made in France".
34:06 Et on aime bien, nous, le "Made in France".
34:08 Et on est avec Olivier Robert, de Sacré Français.
34:10 Le "Made in France", c'est un peu notre passion, au quotidien, Olivier.
34:14 - Exactement.
34:16 - Et on s'engage, en tout cas, vous, vous vous engagez
34:18 au quotidien pour les mettre en valeur,
34:20 les aider, les soutenir.
34:22 Parce que c'est pas toujours évident. On a l'impression que c'est facile,
34:24 le "Made in France", mais en fait, non, pas du tout.
34:26 - C'est extrêmement compliqué. Ce qui est intéressant,
34:28 c'est d'écouter les entrepreneurs, qu'on lui ait des idées.
34:30 Moi, j'essaie d'être un ambassadeur, pour eux.
34:32 La preuve, aujourd'hui, je suis mannequin transvaterne.
34:36 Je ne suis pas venu avec mon parapluie de Cherbourg, mais évidemment.
34:40 Et oui, c'est vrai que c'est souvent un parcours du combattant.
34:42 Ça prouve que ces entrepreneurs, ils ont une foi.
34:46 Ils sont extrêmement motivés.
34:48 Et ce sont des durs à cuire.
34:50 C'est ça qui est intéressant.
34:52 - En tout cas, ils ont envie.
34:54 - Et on voyage. On a parlé de la Normandie, on a parlé de Paris,
34:56 on a parlé de Troyes, on a parlé de Biarritz,
34:58 on a parlé de Saint-Etienne, maintenant, on prend la direction du Nord.
35:00 Avec Colin Gallois, avec une invention géniale,
35:04 vous êtes patron de EPURE, c'est pour les personnes
35:06 en situation de handicap, en fauteuil roulant.
35:08 Vous avez créé le "dreft" ou le "drift" ?
35:10 - Le "drift".
35:12 - Parce qu'en flamand, c'est le "drift".
35:14 - Oui, le "drift".
35:16 - Les flamandais.
35:18 - Tout à fait, mais je m'offusque pas, vous pouvez le prononcer "dreft".
35:20 - C'est un système de freinage extraordinaire
35:22 pour les personnes qui sont en fauteuil roulant.
35:24 Expliquez-nous ce produit.
35:26 Ce sont les vélos hollandais qui vous ont inspiré ça.
35:28 - En effet. Alors aujourd'hui,
35:30 ce que j'explique souvent, c'est que
35:32 pour freiner en fauteuil roulant, c'est un petit peu
35:34 comme si on était sur un vélo
35:36 et qu'on freinait en saisissant la roue avant
35:38 à pleine main. Donc on vient se brûler la main,
35:40 on vient tirer sur ses bras pour ralentir le fauteuil.
35:42 Bref, on utilise ses mains
35:44 comme des plaquettes de frein.
35:46 Et j'en ai fait l'expérience en sortant
35:48 de l'école d'ingénieur dans laquelle
35:50 je faisais mes études en 2015.
35:52 Et un soir, je sors de l'école pour rentrer
35:54 chez moi et je croise un utilisateur de fauteuil roulant
35:56 qui est dans une pente et qui
35:58 donne des grands coups sur ses mains courantes.
36:00 C'est ce cerceau métallique
36:02 qui est concentrique à la roue et qui permet de se propulser,
36:04 mais aussi, comme je viens de le dire, de ralentir.
36:06 Et donc je le vois donner des grands coups
36:08 pour freiner le fauteuil, puis relâcher
36:10 parce qu'il se brûle la main, puis reprendre de la vitesse.
36:12 Et je me suis posé la question
36:14 qui a tout changé,
36:16 en tout cas, c'est pourquoi est-ce qu'il n'utilise pas ses freins ?
36:18 Et la réponse, c'est parce qu'il n'y en a pas.
36:20 Il y a bien des freins de parking
36:22 qui permettent de bloquer le fauteuil,
36:24 d'immobiliser un fauteuil qui est déjà à l'arrêt,
36:26 mais rien pour ralentir dans une pente.
36:28 - Oui, dans une pente, c'est impossible.
36:30 Sinon, c'est la chute. - Exactement.
36:32 - Et là, l'histoire
36:34 commence comment ? C'est-à-dire que
36:36 vous partez tout de suite, vous imaginez ce système ?
36:38 - Alors moi, je faisais à l'époque
36:40 des études en ingénierie mécanique
36:42 et en design industriel, et
36:44 la base du design, c'est de ne pas avoir de certitude
36:46 et d'aller poser des questions aux utilisateurs.
36:48 Donc je suis allé rencontrer
36:50 un utilisateur de fauteuil roulant qui était un professeur
36:52 de l'école qui utilisait un fauteuil.
36:54 Je lui raconte ce que j'ai vu,
36:56 et je me rappelle qu'il tire
36:58 son tiroir, et
37:00 il me montre deux platines de cuir
37:02 qu'il avait fait faire par un cordonnier,
37:04 en me disant "ben non,
37:06 il n'y a pas de freins. Moi, j'utilise parfois
37:08 des gants de vélo, mais c'est compliqué
37:10 pour les personnes qui ont une affection
37:12 au niveau des membres supérieurs
37:14 d'enfiler des gants. Vivre
37:16 toute la journée avec une paire de gants,
37:18 les auditeurs peuvent faire le test, c'est loin d'être rigolo.
37:20 Et puis surtout,
37:22 cette fameuse plaine de cuir qu'il me présente,
37:24 il me dit "voilà, j'utilise le week-end quand je pense
37:26 à faire une sortie, mais au quotidien,
37:28 on n'a rien, on freine avec nos mains."
37:30 - Et vous fabriquez donc, ça se clipse,
37:32 c'est très simple, même pour une personne
37:34 handicapée, dites-nous. - Alors, notre système
37:36 en effet, il prend la forme d'une paire de roues.
37:38 Le système de freinage, il est,
37:40 comme vous l'avez introduit, inspiré
37:42 des vélos hollandais, ces vélos à rétro-pédalage,
37:44 et donc il est au centre de la roue.
37:46 Par contre, le produit qu'on commercialise,
37:48 c'est bien la roue complète. Et le fait de faire
37:50 une roue complète, ça permet
37:52 d'être facilement installable
37:54 sur les fauteuils roulants manuels, sans avoir
37:56 à changer le fauteuil complet.
37:58 Ça permet ensuite de garder l'amovibilité
38:00 de cette paire de roues, pour faire en sorte
38:02 que comme tout fauteuil actuel,
38:04 on peut démonter les roues
38:06 pour facilement les ranger dans le coffre,
38:08 ou en tout cas, les passer dans une voiture.
38:10 - Aujourd'hui, on est où en matière de production ?
38:12 Ça avance ?
38:14 - On vient de livrer la première production
38:16 à nos 100 premiers clients.
38:18 Donc, on est passé par une phase
38:20 de précommande, où d'avril
38:22 à septembre, on a ouvert
38:24 le carnet de commande, qui s'est rapidement rempli.
38:26 En septembre, c'était intégralement
38:28 précommandé, puis on a lancé la production
38:30 de ces 100 premières paires de roues
38:32 qu'on a livrées au tout début du mois.
38:34 Donc, on commence à avoir,
38:36 au-delà des nombreux testeurs qui avaient
38:38 déjà essayé le produit, des retours des premiers clients
38:40 qui sont satisfaits.
38:42 Ça nous donne la motivation
38:44 pour continuer.
38:46 - J'imagine que vous êtes soutenu par des centres
38:48 de santé sur ce projet, par exemple ?
38:50 - En effet, on a
38:52 co-développé, en tout cas
38:54 interrogé dès le début.
38:56 Ce qui est important, c'est qu'avec
38:58 Lancelot Durand, mon associé et ami
39:00 avec qui on a fondé EPURE,
39:02 on n'y connaissait rien du tout,
39:04 au fauteuil. Et dès le début,
39:06 je racontais tout à l'heure comment
39:08 je suis allé interroger un utilisateur,
39:10 puis plusieurs dizaines,
39:12 et aussi des professionnels de santé.
39:14 Et assez tôt, en 2016,
39:16 on a remporté le prix de la Société
39:18 française de médecine physique et de réadaptation.
39:20 On a été confrontés à des médecins,
39:22 à des ergothérapeutes, à des professionnels de santé
39:24 qui côtoient toute la journée des dizaines et des dizaines
39:26 d'utilisateurs de fauteuil roulant, et qui ont
39:28 pu, dès le tout début du projet,
39:30 nous faire des retours et nous permettre d'améliorer
39:32 le produit et de concevoir ce qui est
39:34 Drift aujourd'hui. - En tout cas, ça s'appelle
39:36 Drift, la société s'appelle EPURE.
39:38 - Pour la contacter. - Et pour
39:40 vous contacter, vous avez un site internet, bien entendu,
39:42 j'imagine. - Tout à fait, ou pour
39:44 candidater, on recherche aussi
39:46 des nouveaux épuriens pour nous rejoindre.
39:48 Donc n'hésitez pas à
39:50 consulter nos offres d'emploi sur notre site internet.
39:52 - Ah, ça c'est une très bonne nouvelle. - Et bravo. - Merci beaucoup
39:54 Colin Galois d'avoir été avec nous. - Merci beaucoup. - Merci beaucoup
39:56 Olivier Robert. - Merci. - De sacrés français,
39:58 merci à tous nos invités
40:00 ce soir. On va parler
40:02 bien sûr du
40:04 parapluie de Cherbourg, et puis on reviendra sur
40:06 aussi France 21, allez voir
40:08 sur leur site internet et
40:10 achetez chez eux, s'il vous plaît. - Le 21 en chiffre romain.
40:12 - Oui, le 21 en chiffre romain.
40:14 Vous faites bien de me le dire. A demain,
40:16 Philippe David. - A demain, 17h pour les vrais voix.
40:18 Avec grand plaisir, tout de suite, on va parler d'argent
40:20 avec force, conseil de famille, Stéphane Moller,
40:22 et ensuite le love music, Elisa Tovati
40:24 Merci aux équipes des Vraies Voix et salut à demain !

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