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Les Vraies Voix de l'emploi avec Dominique DE VALENCE, Directrice du développement du Groupe City One et Ludovic ROZIER, Directeur Général de Camas Formation.
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Transcription
00:00 Les vraies voies de l'emploi, Jérôme Lavergne.
00:03 On est au début de ce grand événement qui devrait arriver à partir de septembre, la
00:08 Coupe du Monde, en tout cas les JO qui vont venir.
00:11 Mais avant c'est le tour de France au mois de juillet.
00:13 C'est le tour de France, mais bien sûr le tour de France.
00:15 Mais oui c'est tous les ans, ce qui n'est pas le cas de la Coupe du Monde.
00:18 Et c'est tous les ans depuis 1903, sauf pendant les guerres.
00:21 Personne ne me l'avait dit, c'est fou ça, c'est dingue.
00:22 Et c'est Maurice Garin qui a gagné le premier.
00:24 Et bien vous l'embrasserez.
00:26 Oui, oui, oui.
00:27 C'est peut-être un peu tard.
00:28 Et pour en parler, Dominique de Valence est avec nous.
00:32 Merci d'être en direct avec nous sur Soudradio, directrice du développement du groupe City
00:36 One.
00:37 Le groupe City One, mon cher Jérôme Lavergne, spécialisé peut-être dans l'accueil, et
00:43 on dit toujours l'accueil, point d'ancrage hyper important puisque c'est la première
00:48 personne que vous voyez lorsque vous, ou en tout cas vous arrivez quelque part.
00:53 C'est vraiment une étape déterminante.
00:55 Et pour un jeune candidat, c'est la première expérience peut-être qui peut être le marche-pied
01:00 sur bien d'autres après, qu'elle soit commerciale, dans la vente, dans la relation clientèle
01:06 d'une manière générale.
01:07 Donc il ne faut pas y voir, comme on le disait au démarrage de l'émission, pour nos jeunes
01:11 auditeurs et leurs parents peut-être, simplement un job d'été à proprement parler, exclusivement
01:16 alimentaire, mais peut-être une expérience qui peut être riche d'acquisition en termes
01:20 de compétences, en termes de circonstances aussi, de se frotter à des circonstances
01:25 qui peuvent être au combien précieuses.
01:26 Petite parenthèse encore aussi, on parle beaucoup ce soir de sport et d'emploi.
01:31 Au-delà des circonstances anecdotiques qui permettent par exemple d'organiser un match,
01:36 de rencontre entre employeurs et entreprises, c'est peut-être aussi au-delà de ça, une
01:40 opportunité de réconcilier du point de vue des valeurs.
01:42 On parle souvent des valeurs, la valeur travail, le sens du travail.
01:45 Au final, il serait peut-être précieux de faire se concorder l'effort qui est au cœur
01:51 du sport, comme peut-être il est précieux qu'il soit au cœur du travail.
01:55 C'est donc aussi une expérience de ce point de vue-là.
01:57 Et puis, il y a un autre sujet important aussi, c'est le plaisir de travailler.
02:00 Donc, quand vous êtes dans un métier qui vous fait plaisir et qui vous permet de rencontrer
02:04 des gens et d'avancer, Dominique de Valence, vous, la spécialité, forcément je le disais,
02:10 c'est peut-être l'accueil et cet accueil tellement important pour les entreprises et
02:14 pour les événements.
02:15 Alors, c'est en effet une société qui est un acteur incontournable de l'accueil lié
02:20 à l'hospitalité.
02:21 - City One, vous êtes connue dans le monde du sport.
02:23 Là, vous êtes incontournable.
02:24 - On accompagne la Fédération française du rugby, on accompagne le PSG, on accompagne
02:29 les stades de Bordeaux, de Toulouse et d'autres.
02:33 Et donc, nous sommes en effet spécialisés dans le recrutement.
02:35 Et pour revenir un petit peu à nos jeunes, nous avons reçu 6000 CV pour cet été, pour
02:42 différents types d'emplois, que ce soit en effet sur des événements sportifs que
02:46 nous préparons et que nous déployons cet été ou pour le monde de l'accueil, tout
02:51 simplement en entreprise, le monde de l'intérim.
02:53 On intervient également dans les domaines du ferroviaire, de l'aéroportuaire.
02:57 Donc, finalement, c'est une très belle porte d'entrée pour tous nos jeunes d'avoir une
03:02 première expérience dans le monde de l'entreprise.
03:04 - Ça crée des vocations en fait aussi.
03:06 - Ça nous crée un vivier extrêmement intéressant puisque nous avons un centre de formation
03:10 agréé Excellence Académie qui forme ces jeunes, les onboard, les accompagne.
03:16 Et pour nous, ça crée un vivier très important qui nous permet également d'anticiper les
03:21 grands événements sportifs.
03:22 - Pardon, Jean-Blaire, juste une petite question par rapport à ces événements à venir.
03:26 Est-ce que les CV sont arrivés beaucoup plus nombreux que d'habitude ou on est vraiment
03:32 dans la moyenne ?
03:33 - Non, non.
03:34 Aujourd'hui, j'en discutais avec notre directeur de l'événementiel.
03:36 Justement, on n'a plus de problème de CV, plus de problème de recrutement pour ces
03:40 grands événements qui en fait font une fierté française et donc nos jeunes, au moins jeunes
03:45 parce qu'il ne faut pas oublier également les personnes éloignées de l'emploi, sont
03:48 absolument ravies de postuler pour faire partie, je dirais, de cette expérience et de l'histoire.
03:54 - Et quoi le plus important, c'est le CV ou l'aide de motivation dans ce cas-là ?
03:56 - On reste sur le CV.
03:58 On reste sur le CV mais c'est vrai qu'on est très très ouverts.
04:01 - Jean-Blaire Bernier.
04:02 - Oui, il faut saluer le groupe CityOne qui effectivement n'a pas de réticence à recruter
04:05 dans ce métier de l'accueil où on pourrait présumer que l'apparence fait prévaloir
04:10 la jeunesse.
04:11 Mais vous avez aussi les hôtes d'accueil d'un certain âge.
04:16 Et puis alors il faut dire pour nos auditeurs, ça c'est très très important, qu'au-delà
04:19 de l'événement ponctuel d'une manifestation sportive, Roland-Garros, Coupe du monde de
04:24 rugby, c'est une manière pour un étudiant de pouvoir financer ses études de façon relativement
04:29 souple parce que c'est le week-end, à certains endroits, etc.
04:33 L'accompagnement des trains, c'est pendant les vacances scolaires.
04:37 Vous vous accompagnez aussi beaucoup les étudiants ?
04:39 - Beaucoup les étudiants, en effet, du moment qu'ils ont un baffin, ils vont pouvoir accompagner
04:43 notamment les enfants dans la SNCF.
04:45 - C'est le brevet pour être animateur, c'est ça le baffin.
04:48 - Exactement.
04:49 Donc c'est vrai que pour accompagner les enfants, il faut absolument le baffin, sinon nous sommes
04:52 très ouverts.
04:53 Ce qui est important, c'est l'attitude.
04:54 Il faut avoir une attitude positive, il faut avoir envie, il faut être souriant, réactif.
04:59 Et évidemment si on parle anglais, c'est un gros plus.
05:01 - Et pour le...
05:03 On a toujours envie de progresser et forcément de se dire que on commence à l'accueil, après
05:09 on peut être chef d'équipe, peut-être les capacités, les possibilités d'évolution.
05:13 - Oui, oui.
05:14 Donc vous pouvez commencer par l'accueil, faire les différents métiers proposés chez
05:18 CityOne et grandir dans le management en commençant par gérer une petite équipe, une plus grande,
05:24 et puis vous pouvez terminer directeur d'agence, directeur régional ou pourquoi pas président
05:28 de CityOne un jour.
05:29 J'espère que Nicolas Dixi ne m'écoute pas.
05:32 - Mais j'imagine que le profil par exemple de ceux qui veulent faire de la communication
05:35 passe souvent par ces métiers d'accueil.
05:37 Est-ce qu'on fait le lien ?
05:38 Celui qui veut travailler un jour dans une agence de pub, une agence de communication.
05:43 - Alors vous avez aussi bien des personnes qui veulent travailler dans la communication,
05:47 des personnes qui veulent travailler dans le commerce également, parce qu'il faut apprendre
05:50 à sourire, il faut apprendre à écouter, il faut avoir ce sens du client très aigu
05:54 et on accompagne tous ces jeunes pour acquérir ces compétences-là.
05:57 Et vous pouvez avoir par exemple le fils de Jérôme qui est en droit.
06:02 - Le fils de Jérôme Lavernie qui est un jeune papa.
06:04 - C'est le fils de Pénéric qui est en droit.
06:07 - C'est le vôtre.
06:10 - Qui pourrait avoir juste besoin d'un job d'été pour financer ses vacances à l'étranger
06:15 en juillet et août et qui pourrait profiter de remplacement chez nous pour justement travailler
06:21 quelques semaines.
06:22 - Rémi Hendrick, il ne manque pas une occasion de se plaindre.
06:25 - Il glisse à l'oreillette chez nous.
06:26 - Il me glisse à l'oreillette quand même, une petite nuance quand même.
06:29 Avec ces événements internationaux, vous y faisiez référence tout à l'heure, il serait
06:33 peut-être bon aussi de se pencher sur le niveau en anglais.
06:36 De nos jeunes et pas de jeunes, etc.
06:40 Parce que force est de constater que lorsqu'on est dans la nécessité impérieuse d'envisager
06:44 un accueil international, que ce soit aéroportuaire ou festif, il faut constater qu'en France
06:51 il y a un petit souci du point de vue de l'anglais.
06:55 Et qu'un élève fait quand même dans l'anglais au moins 7 ou 8 ans entre le collège et le
06:59 lycée et qu'au-delà des moyens financiers mobilisés, peut-être que nous avons un petit
07:04 souci de méthodologie et que ce serait précieux d'affiner un petit peu les choses.
07:09 - Et d'une manière générale, pardon Cécile, les langues étrangères.
07:11 - C'est ce que j'allais dire.
07:12 - Parce que sur un événement, c'est-à-dire qu'en parlant espagnol, vous avez toute l'Amérique
07:17 du Sud, etc.
07:18 - Mais justement, je voulais poser cette question que ce soit pour ProMan ou pour CityOne.
07:23 Les langues, aujourd'hui, qu'on va demander sur ces grands événements, si on resserre
07:29 à 4-5 langues, c'est quoi ?
07:31 - Alors ça va être l'anglais qui est primordial.
07:34 Après, vous avez les langues européennes, je dirais en premier l'espagnol puis l'allemand.
07:38 Et là, par exemple, nous avons remporté un contrat pour accompagner un des sponsors
07:44 des JO qui est japonais.
07:45 Donc nous recherchons et nous recrutons également des agents qui connaissent le japonais et
07:51 qui parlent japonais.
07:52 - Sayonara !
07:53 - Sayonara !
07:54 - Vous pouvez y aller.
07:55 - J'ai gauché.
07:56 - Et chez ProMan, c'est pareil ?
07:58 - C'est à peu près la même chose.
08:00 On reste beaucoup sur l'anglais et l'espagnol.
08:02 - Et puis après, il y a quelques spécificités.
08:04 Je voulais revenir sur...
08:06 On parle beaucoup des premiers jobs pour les étudiants, pour les jeunes ou pour les moins
08:09 de jeunes, dans cet environnement sportif qui est assez ludique, en tout cas attractif.
08:13 Mais d'une manière générale, faire des missions d'intérim ou un job d'été, quel
08:19 que soit le vecteur, c'est super formateur.
08:23 - C'est une immersion dans l'emploi.
08:24 - Je ne sais pas vous et moi, mais moi je sais que j'ai passé un été dans une quincaillerie
08:29 un petit peu vieille France, mais j'en retiens des expériences folles et je ne veux plus
08:33 y retourner.
08:34 J'en retiens sur tout ça déjà par exemple.
08:36 J'ai trié des cailloux dans le médoc, dans des cours de château.
08:41 C'est super parce que ça donne une véritable expérience.
08:45 Donc effectivement, il y a ces grands événements internationaux sportifs, c'est super.
08:48 Mais profitons aussi de l'été pour les jeunes, pour découvrir qu'est-ce qui est l'emploi,
08:55 qu'est-ce qui est le travail, le travail dans toute sa splendeur.
09:00 - Oui, sauf que ces événements ont un caractéristique, pardon, je vous coupe de dire, de la densité.
09:07 Parce que ça va être tellement dense et c'est à ce moment-là qu'on va se reconnaître
09:11 si on est capable d'être dans des métiers qui nous demandent beaucoup de stress et beaucoup
09:14 de densité ou pas capable, parce qu'il y a plein de gens qui ne se reconnaîtront pas.
09:18 - Pour rebondir sur ce que dit Roland Ghebez, effectivement c'est une formidable opportunité
09:22 aussi pour un mélange sociologique que permettent aussi les échanges que vous organisez avec
09:27 les entreprises sans gage.
09:28 Pour un futur avocat, il est précieux de ramasser des pierres, de savoir ce que c'est
09:35 ramasser des pierres.
09:36 Et si un jour il a un client en face de lui, avocat, qui a ramassé des pierres, qu'il
09:42 sache un petit peu la dureté de la vie peut-être de la personne qui l'a envoyé.
09:46 - On grossit un peu le trait avec le ramassage de pierres à mon initiative, mais en gros,
09:51 entre imaginer ce que c'est que le travail dans une unité de production, sur un chantier,
09:56 dans un champ, etc.
09:57 Je l'imagine, et entre l'avoir fait deux fois 15 jours, ça n'a rien à voir.
10:02 - Il y a un autre point, on parle d'événements internationaux, il y a de la rencontre avec
10:07 les gens et dans le monde de l'accueil notamment, la culture générale aussi c'est particulièrement
10:12 important parce que celui qui va connaître un élément de celui qui vient d'un autre
10:16 pays va faire peut-être la différence.
10:18 - Tout à fait, c'est vrai qu'on ne peut pas avoir que des jeunes, des personnes qui
10:22 connaissent, donc nous assurons également des formations.
10:25 Quand nous recrutons, nous avons à peu près deux jours de formation où on va parler
10:30 de l'événement, on va parler des différents pays, de la culture, pour que les gens aient
10:34 un peu de répondant et sachent également accueillir différentes nationalités.
10:38 C'est extrêmement important.
10:39 - Vous restez avec nous, on fait une petite pause, juste à l'heure, vous avez été
10:42 parfaite, bravo ! C'est cette capacité de gestion du temps, dans un instant on va parler
10:48 de sécurité.
10:49 - On l'a bien accueilli aussi, c'est pour ça.
10:50 - Oui, c'est ça, et on peut le faire en anglais, vous voulez qu'on le fasse en anglais ?
10:54 - Moi j'apprenais, je préférais.
10:55 - Oui, oui, bien sûr.
10:56 Allez, on revient dans un instant, on va vous parler sécurité.
11:00 11-19h20, les vraies voix de l'emploi, Jérôme Lavernie.
11:04 - Et dans ces grands événements dont on parle depuis 19h avec notre ami Jérôme Lavernie,
11:11 pour les vraies voix de l'emploi, on parle de sécurité aussi puisque c'est une activité
11:14 incontournable dans l'organisation de ces grands événements sportifs.
11:18 - Et un casse-tête aussi, Cécile.
11:19 - Et où là, qu'il dit de vous, et Ludovic Rosier est avec nous, directeur général
11:23 du groupe APAF-CAMAS Formation, merci d'être avec nous.
11:27 - Bonsoir.
11:28 - La formation, il y a effectivement, il y a faire former je ne sais pas combien, et
11:32 vous allez nous le dire, d'emplois en tout cas de personnes pour ces emplois à venir,
11:38 d'abord combien de temps ça dure.
11:39 J'imagine que forcément, la sécurité, c'est pas l'accueil, c'est plus compliqué
11:46 à gérer sur plein de sujets, donc aujourd'hui vous recrutez combien de personnes, en tout
11:51 cas vous aimeriez combien de personnes ?
11:52 - Alors aujourd'hui on est en recherche de 1000 personnes sur Paris, entre le nord et
11:59 le sud de Paris.
12:00 - Pour là, pour immédiatement ?
12:01 - Immédiatement, c'est-à-dire que j'ai des formations qui commencent la semaine prochaine,
12:05 par exemple.
12:06 Donc on est en recrutement permanent, on a un accord avec la région et le pôle emploi
12:10 sur une qualification professionnelle de sécurité pour de l'événementiel, qui est
12:14 une formation de courte durée, qui dure 105 heures, et qui est financée par l'État.
12:20 Le stagiaire est payé pendant sa formation, il a même une indemnité de déplacement
12:25 s'il doit partir de la province pour venir se former sur Paris, et il peut avoir une
12:30 indemnité aussi liée à la formation qui va entre 600 et 2000 euros.
12:34 Donc l'État a mis les petits plats dans les grands, et aujourd'hui on a un vrai besoin
12:39 de recrutement, on a un vrai besoin de sourcing, et on a de la formation, des formateurs qui
12:44 sont disponibles pour pouvoir pallier à ces besoins.
12:47 - Oui l'enjeu était très grand, on se rappelle des Jeux Olympiques de Londres où les prestataires
12:52 de sécurité avaient tiré la sonnette d'alarme à quelques jours des Jeux pour dire "coucou,
12:55 on n'a pas suffisamment de personnel".
12:57 L'enjeu est grand aussi, et c'est vrai, c'est un petit peu dommage, et autres râleries
13:02 que Rémi André souffle à l'oreillette...
13:04 - Mais vous faites l'émission avec lui et vous êtes en lien ?
13:06 - En lien direct.
13:07 En fait le gouvernement et le pôle emploi ont mis en place...
13:11 - C'est notre monsieur météo !
13:12 - Pas de juger bêtement, mais tout de même, un site qui s'appelle emploi2024.org qui est
13:18 juste hallucinant, car en réalité les enfants d'emploi qui y sont publiés n'ont strictement
13:22 aucun lien avec les JO, et voilà, ça laisse perplexe sur l'organisation, et on est sur
13:29 un niveau d'exigence bien en deçà de ce qui a été précisément pour le coup conçu,
13:34 et par l'Etat, et par le pôle emploi, pour les métiers de la sécurité.
13:37 - Ludovic Rosier, quel type de personnes vous cherchez aujourd'hui, quel âge, est-ce qu'il
13:45 faut une formation initiale, est-ce qu'il faut être costaud ?
13:48 - J'aime beaucoup le rapport "est-ce qu'il faut être costaud"
13:52 Aujourd'hui la sécurité, ce n'est pas la sécurité dont on a l'image de l'homme fort
13:57 et qui va se bagarrer à la sortie d'une boîte de nuit.
13:59 Les métiers de la sécurité, c'est pour des événements de concert, des événements
14:02 récréatifs, donc ça peut être du contrôle d'identité, de la palpation, donc il n'y
14:06 a pas besoin d'être costaud, de la vigilance, on doit féminiser le métier, on doit ouvrir
14:12 aux femmes beaucoup plus le métier, et on communique beaucoup chez Kamas sur les réseaux
14:15 sociaux par rapport à ça.
14:16 Les prérequis en effet ont été beaucoup plus allégés qu'autrefois parce qu'il fallait
14:21 un casier absolument vierge historiquement, aujourd'hui ça va dépendre un petit peu
14:25 du cas, il y a une vraie étude qui est faite par le KNAPS, on demande d'avoir un niveau
14:30 de langue B1 pour ceux qui sont étrangers.
14:33 - C'est quoi B1 ?
14:34 - B1 c'est un niveau basique, niveau 6ème, 5ème, on n'est pas sur des niveaux complexes.
14:39 Tout ça c'est pour des personnes qui sont sur le territoire depuis 5 ans, pour des étrangers,
14:44 sinon évidemment il faut avoir la carte nationale d'identité.
14:46 Après pour les personnes qu'on recherche, on recherche tout le monde dans le sens où
14:51 premièrement on peut permettre à des personnes qui ont eu des parcours de vie difficiles,
14:56 qui ont eu une scolarité difficile, de trouver un premier emploi, et un emploi qui va être
15:00 pérenne parce que demain il y a des besoins.
15:03 Aujourd'hui on a des entreprises qui recrutent, donc toutes les personnes que l'on forme chez
15:06 Kamas ont une entreprise assurée à la clé.
15:08 On ne forme pas pour le plaisir de former.
15:10 On va aussi avoir des étudiants qui vont vouloir avoir un job en complément, on parlait
15:14 tout à l'heure de l'accueil, mais c'est un petit peu pareil, vous pouvez être au
15:16 Stade de France sur un week-end pour aller faire l'inspection à l'entrée du Stade
15:19 de France.
15:20 Et en termes d'âge, de 18 ans jusqu'à 50 ans, après il faut évidemment être dans
15:24 un bon état physique, il y a un moment c'est quand même un métier où on travaille un
15:29 peu la nuit, où on travaille le soir, on travaille en décalé, donc il faut l'accepter
15:32 aussi.
15:33 On peut être debout assez longtemps, c'est important de le dire.
15:36 C'est vraiment ouvert à tout le monde et surtout c'est une passerelle pour faire
15:40 autre chose après.
15:41 C'est sur les personnes qui ont des difficultés dans l'emploi, ça va être le premier pas
15:44 pour retrouver le goût au travail et basculer après sur beaucoup d'ouvertures.
15:48 Nous on est spécialisé dans l'écosystème aéroportuaire, il y a un panel très large
15:53 qui s'ouvrira après.
15:54 Chose importante, ce dont on parlait la dernière fois, Jérôme Lavergne, avec la gendarmerie,
15:57 avec les pompiers, quand vous avez travaillé en sécurité, forcément on est plus enclin
16:03 à vous recruter sur un deuxième métier.
16:05 Oui, tout à fait, ça fait partie de la valeur ajoutée.
16:07 On en parlait tout à l'heure pour les métiers de service ou d'accueil, ça fait partie
16:10 de la valeur ajoutée qui peut être glanée au gré d'une mission en sécurité.
16:15 Il faut rajouter aussi que ce dispositif a cette valeur ajoutée aussi supplémentaire
16:19 qu'il accélère la formation, elle est un tout petit peu plus rapide, elle est beaucoup
16:23 plus même rapide qu'elle n'est d'habitude.
16:25 Le dispositif est aussi gratuit, la formation n'est pas payante, là où aujourd'hui ou
16:30 jusqu'à présent un certain nombre de candidats se financent leur formation.
16:34 Et alors, cerise sur le gâteau, les candidats sont rémunérés également pour la formation.
16:40 Et alors, crème autour de la cerise sur le gâteau, ils ont la possibilité aussi avec
16:45 leur titre d'aller bien au-delà des JO, puisqu'il me semble que la viabilité du titre de la
16:50 carte va jusqu'en 2025.
16:52 Pour un jeune sur un titre un peu spécial d'agent de sécurité événementiel.
16:56 Et donc, ce dispositif va pouvoir permettre aux gens qui vont connaître cette expérience
17:02 pendant les JO de poursuivre sur d'autres expériences.
17:05 C'est comme une espèce de licence en sport, on sait faire, donc on peut être utilisé.
17:09 Vraiment, triple gain, voire quadruple gain de ce dispositif.
17:12 Vous parlez Ludovic Rosier de la difficulté à recruter.
17:17 Est-ce que finalement, ça ne fait pas monter de fait les salaires ? Est-ce qu'aujourd'hui,
17:21 on peut gagner même un peu plus qu'avant dans ce domaine de la sécurité ?
17:26 Alors, nous, on est un organisme de formation.
17:28 Donc, la partie rémunération concerne mes partenaires qui sont en face de moi.
17:32 Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une augmentation des salaires.
17:35 Par contre, c'est sûr que dans la difficulté à recruter, aujourd'hui, on va chercher le
17:39 stagiaire chez lui dans son fauteuil.
17:41 C'est-à-dire qu'on met en place une communication sur les réseaux sociaux, TikTok, Instagram,
17:44 Snapchat, pour que la personne tombe sur cette offre en se disant "c'est incroyable, je vais
17:48 faire une formation, donc je vais avoir une qualification professionnelle".
17:51 Alors que je n'ai pas d'examen, je n'ai rien, je ne savais pas quoi faire.
17:53 Je vais être payé, je vais même avoir une prime parce que c'est un métier en tension.
17:58 Pourquoi pas ? C'est une formation courte, en effet.
18:01 Elle fait 105 heures, alors qu'historiquement, on est sur 175 heures sur les formations d'agents
18:05 de sécurité.
18:06 Donc, tout a été fait pour eux, en fait.
18:07 Pour qu'on aille les chercher ou qu'on leur dise "il y a quelque chose à faire aujourd'hui".
18:11 Les JO ont permis de mettre ces dispositifs en place.
18:15 Il y a quand même un objectif de 10 000 recrutements sur Paris, Île-de-France, par la région.
18:18 Mais c'est que le début, parce qu'il y a un vrai besoin.
18:22 On sait que sur l'euro de football, il manquait 50 000 agents de sécurité.
18:26 Donc, ça a été un vrai sujet et on a beaucoup de chance qu'il ne se soit rien passé.
18:29 Alors, sur la question des salaires, il faut quand même décrypter un petit peu les choses.
18:32 On peut avoir la tentation de considérer que ce sont les entreprises qui sont de mauvaise
18:35 grâce et qui octroient des salaires relativement bas, là où en réalité, ces entreprises
18:39 répondent à des appels d'offres.
18:41 Et donc, elles sont bien contraintes à rentrer dans les lignes budgétaires imposées parfois
18:46 de façon drastique, si ce n'est sauvage, par ces appels d'offres.
18:49 Donc, il n'y a pas beaucoup de marge de manœuvre pour les entreprises dans un certain nombre
18:53 de secteurs.
18:54 C'est un petit peu regrettable que ça ne soit pas prévu.
18:56 Et puisqu'on parlait tout à l'heure des entreprises sans gage, il n'y a pas de monde.
19:00 Avec des méchants d'un côté, les entreprises privées et les gentils de l'autre, les publiques
19:04 et associatives.
19:05 Non, non, tout cela travaille dans le même écosystème.
19:07 Et Jérôme Lavergne, juste pour ceux qui nous écoutent et qui aimeraient postuler peut-être
19:13 à tous ces postes sur différentes expertises, comment on fait ?
19:16 Ne surtout pas aller sur le site du gouvernement emploi 2024.org déjà.
19:22 C'est méchant à dire, mais tant pis.
19:24 Pourquoi ?
19:25 Parce que ce site est nul.
19:26 On n'y trouvera rien.
19:27 Les offres ne correspondent pas aux JO et les entreprises ne savent même pas qu'elles
19:30 ont leurs offres.
19:31 En revanche, vous pouvez payer vos impôts si vous voulez.
19:32 Non, non, par contre, il faut aller directement sur le site des recruteurs, le site de Proman,
19:37 le site de CityOne.
19:39 Il ne faut pas hésiter surtout à ouvrir le champ.
19:42 Il faut que pour nos auditeurs, plutôt que de rechercher un métier, ils mettent une
19:46 des compétences dont ils se sentent propriétaires.
19:50 S'ils parlent anglais, ils mettent anglais.
19:52 Et comme ça, ils vont voir surgir, pourquoi pas, des postes assez surprenants.
19:56 Celui de dessoiffeur est assez décoiffant.
20:00 C'est le terme de la soirée.
20:01 On peut aussi postuler sur des organismes de formation, parce qu'on n'y pense pas forcément.
20:04 Mais ce sont des métiers qui nécessitent automatiquement une formation.
20:08 Et vous pouvez postuler sur contact.kamas@kamasformation.fr.
20:12 Et vous avez toutes les offres dont je viens de parler et beaucoup d'autres offres du
20:16 milieu de l'écosystème aéroportuaire, de la logistique et du transport.
20:20 Parce qu'on n'en a pas parlé.
20:21 On parle de la sécurité, mais on a des besoins aussi d'hôtesse d'accueil, évidemment
20:26 dans l'aéroportuaire.
20:27 On a besoin de gens sur les pistes, en sûreté dans les aéroports pour vous inspecter, vous
20:31 filtrer, en logistique.
20:32 Tous ces métiers-là, aujourd'hui, sont en tension.
20:34 Il y a des vrais besoins.
20:35 Et nous, on forme pour nos clients.
20:36 On a des clients derrière et des formations qui vont avec.
20:39 En tout cas, on mettra toutes ces adresses sur les réseaux sociaux.
20:42 Merci d'avoir été avec nous.
20:43 Merci beaucoup.
20:44 Jérôme Lavernie, on se retrouve mardi prochain.
20:46 Toujours plein d'emplois sous la main.
20:47 Mais c'est fou, c'est fou.
20:48 Il fait un travail de dingue.
20:49 Il est incroyable.
20:50 Il travaille, il bosse lui.
20:51 Je crois que c'est le mec en France qui bosse le plus.
20:53 Après moi.
20:54 En tout cas, Frédéric, on se retrouve demain à 17h.
20:59 C'est Conseil de famille, là.
21:00 Oui, absolument.
21:01 C'est Philippe David quand même.
21:02 Oui, c'est exactement Philippe David.
21:03 Et puis dans un instant, ce sera juste derrière, ce sera notre ami Yvan Cujus.
21:07 Voilà, avec Maréva Galanteur, Sylvain Luc et Éric Cazalot.
21:11 Et nous, on se retrouve demain à 17h pour Les Vrais Voix.
21:13 Passez une belle soirée.
21:14 Merci à notre équipe et on vous embrasse.

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