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00:00 [Musique]
00:18 Bonjour, bienvenue dans "Un mois dans les médias".
00:21 Un rendez-vous proposé par TV Tour et La Nouvelle République.
00:23 Chaque mois, on jette un coup d'œil dans le rétroviseur de l'actualité
00:26 et on se projette vers celle du mois à venir.
00:28 Analyse, décryptage, coulisses, c'est l'occasion de vous expliquer avec mes invités
00:32 comment se fabrique aussi l'information qui vous est livrée chaque jour dans nos médias.
00:37 Avec moi en plateau Delphine Noaillon, bonjour.
00:40 Prédatrice en chef adjointe de La Nouvelle République.
00:43 Et Mathieu Djuha, bonjour.
00:44 Bonjour, Michael.
00:45 Prédacteur en chef du site internet InfoTour et de 37°.
00:48 Merci à vous, je suis ravi de vous accueillir à nouveau pour cette émission.
00:51 Nous recevrons en deuxième partie Benjamin Briot,
00:54 youtubeur à succès avec sa chaîne Nota Bene, vulgarisateur brillant dans l'histoire
00:59 et chasseur de fake news à ses heures.
01:01 Sa vidéo qui déconstruit les propos de Maître Gims sur les pyramides d'Egypte
01:05 a été vue plus d'un million de fois.
01:06 Rendez-vous compte.
01:07 Mais tout de suite, c'est l'info dans le rétro.
01:09 On commence par un premier récapitulatif des événements marquants du mois d'avril en Val-de-Loire.
01:14 - L'intro, c'est l'histoire !
01:23 - Je veux bien comprendre qu'on a le droit de se moquer de tout le monde,
01:26 et que c'est normal, ça me va.
01:28 Mais allez, on pouvait le faire différemment, je crois.
01:31 Les parents d'élèves ne comprennent pas la fermeture de classes prévues à la rentrée prochaine,
01:35 la deuxième consécutive en deux ans, alors que les effectifs ne bougent pas.
01:40 - Des étudiants occupent les lieux, d'abord les week-ends, maintenant 24h/24.
01:46 - Sur le marathon, le semi et les 10, le parcours est bucolique.
01:50 Même le ravitaillement prend des couleurs locales.
01:53 - Adjugé 600 000 euros !
01:55 C'est le prix auquel a été vendu aux enchères un tableau du peintre flamand Bruegel le Jeune,
02:00 une œuvre découverte par ce commissaire priseur d'amboise, Malo de Lussac,
02:05 alors qu'il effectuait un inventaire chez une famille persuadée de ne pas posséder un original.
02:11 Ils étaient une cinquantaine de soignants à refuser la piqûre contre le coronavirus.
02:16 Le nombre a vite diminué dès le 15 septembre 2021, lorsqu'a été annoncé que le personnel non vacciné serait suspendu.
02:23 Une douzaine de personnes sont encore concernées.
02:26 Le restaurant Charles Barillé ferme ses portes.
02:29 C'est la fin d'une époque et d'une véritable institution de la gastronomie tourangelle.
02:34 D'ici quelques mois, il sera possible de faire une demande de passeport ou de carte d'identité à la mairie de Mantelon.
02:40 Il y a une parution dans le journal et depuis on a des appels chaque jour pour nous demander la date d'ouverture, pour déjà prendre des rendez-vous.
02:48 On a l'impression d'être face à un mur, donc un mur, on va finir par l'abattre à coups de masse.
02:53 Je ne sais pas comment on va faire, mais il y a beaucoup de gens qui ne sont pas prêts à arrêter.
02:56 Deux hectares de superficie, un filet à 30 mètres de hauteur, 400 oiseaux et une trentaine de mammifères.
03:03 Oui, nous sommes bel et bien à la volière sud-américaine au zooparque de Beauval.
03:08 Et la deuxième partie de ce récapactu d'avril dans la deuxième partie de l'émission.
03:13 On commence avec la métropole de tout. On en parlait déjà dans le premier numéro il y a un mois et on en parle à nouveau sous un autre angle.
03:21 Frédéric Ogis, le président, est accusé par Cédric de Oliveira, son vice-président, d'insultes racistes.
03:27 Il l'aurait traité de sale portugais à l'issue d'un conseil communautaire, celui du 4 avril, partageant les faits avec la préfecture dans une lettre.
03:34 L'info a fuité et on apprenait en début de semaine que SOS Racisme porte plainte contre Frédéric Ogis pour injure publique à caractère racial.
03:42 C'est la seule réaction, ou presque en fait, dans cette nouvelle affaire.
03:46 Les deux concernés gardent le silence depuis plusieurs semaines.
03:50 Mathieu, je me tourne vers toi. Qu'est-ce que ça dit des relations politiques au sein de la métropole, cette histoire ?
03:55 Eh bien les silences en disent long. J'ai envie de dire, en effet, on a très très peu d'informations officielles.
04:01 Personne ne veut parler concrètement.
04:04 Ça en dit long, puisque derrière cette histoire, derrière cette accusation qui est grave quand même, dans une instance politique, démocratique,
04:14 ça en dit long sur les relations parce qu'on sait que le mois dernier, on en parlait, il y a eu un retour de la gauche au pouvoir.
04:22 Frédéric Ogis a fait revenir la majorité de Tours. Ça n'a pas plu à une partie de la droite.
04:26 Derrière, il y a les sénatoriales avec des querelles en interne qui se passent pour savoir quel candidat défendra la droite.
04:33 Et l'altercation entre Frédéric Ogis et Cédric De Oliveira part de là au départ.
04:39 C'est ça, c'est un contexte politique tendu en fait.
04:42 Vous avez révélé que Frédéric Ogis s'est excusé dans une lettre à Cédric De Oliveira.
04:49 Est-ce qu'il aurait dû parler avant et faire des excuses publiques ?
04:52 Je pense. Je pense pour l'instant qu'il ne dit mot consangue, j'ai envie de dire.
04:58 Même s'il ne reprend pas les propos dans sa lettre, il reconnaît qu'il a été virulent en tout cas.
05:04 Moi, je pense qu'en tant que président de la métropole, il aurait dû s'excuser publiquement.
05:07 C'était la moindre des choses.
05:08 – Oui, Delphine, vous partagez à ce point de vue ?
05:10 – Oui, c'est vrai, c'est-à-dire que tant qu'il ne parle pas, les autres parlent pour lui.
05:13 Donc c'est vrai qu'il n'a pas démenti de toute façon, mais c'est vrai qu'il ne s'exprime pas.
05:18 En attendant, on a d'autres affaires qui refont surface, des anciennes plaintes,
05:22 même si elles sont classées sans suite, qui reviennent sur le tapis,
05:25 sur le même type de problèmes d'insultes racistes.
05:29 Donc tout ça, ça le met quand même un peu dans une position délicate.
05:33 Et bon, maintenant, il se replie derrière le judiciaire.
05:37 Je ne peux pas parler puisqu'il y a une plainte officielle,
05:39 mais tout ça manque quand même un peu de parole publique.
05:42 – On le disait tout à l'heure, silence donc des deux principaux concernés.
05:47 Comment on travaille quand on est journaliste, quand il y a un fait comme ça
05:51 et que les principaux concernés ne parlent pas Delphine ?
05:54 – Oui, dans le métier, on dit qu'il y a le "off" et le "on".
05:58 Donc le "on", c'est tout ce qui est dit officiellement,
06:00 que ce soit les propos tenus en public, une interview, etc.
06:04 Et le "off", c'est tout ce qui n'est pas dit officiellement justement,
06:07 ce qui est dit officieusement, sous le sceau de la confidentialité, aux journalistes.
06:11 Alors, qui parle ?
06:13 Ça peut être le politique lui-même, ça peut être l'entourage de la personnalité politique,
06:17 ça peut être des citoyens qui ont eu des informations,
06:20 ça peut être des copies de lettres qu'on reçoit ou qu'on nous envoie ou qu'on nous donne
06:25 et qui nous permettent quand même de sortir une affaire ou de décrypter une situation
06:30 sans pour autant avoir les témoignages des personnes directement concernées.
06:34 – Donc c'est un travail d'enquête en fait.
06:36 – Oui, exactement, c'est un travail d'enquête, c'est un travail de source,
06:39 c'est un travail de réseau aussi.
06:40 Nous, en tant que journaliste, on a chacun nos réseaux propres, nos contacts, donc c'est ça.
06:44 Et derrière, en effet, sur une affaire comme ça, pour en venir à Frédéric Ogis,
06:47 il aurait dû parler, puisque là on voit que derrière, il y a aussi une querelle politique,
06:50 il y a une crise politicienne, j'ai envie de dire, politicarde presque,
06:53 puisque tout ce qui ressort derrière justement, on va chercher un petit peu la planche à savonner.
06:58 – Allez, deuxième sujet plus général, l'actu est riche toujours,
07:02 mais certains articles vous ont plus marqué que d'autres,
07:05 sur le podium de l'ANR qu'on va découvrir,
07:07 Delphine, on voit quoi ? On voit un fait divers, notamment on voit du sport,
07:11 avec le tour du Loir-et-Cher, et puis on voit des sujets sur l'immobilier.
07:14 Alors, l'immobilier, on en parle souvent dans la presse,
07:17 on est face à un marronnier ou à un vrai sujet de journaliste ?
07:21 – Alors, on pourrait parler d'un marronnier,
07:23 le marronnier en jargon journalistique, c'est le sujet qui revient tous les ans à la même époque,
07:28 ça peut être l'ouverture du Family Park il n'y a pas longtemps,
07:32 ou le tourisme étranger l'été, etc.
07:35 Donc, c'est vrai que là c'est le printemps,
07:38 nous à la Nouvelle République on sort généralement un supplément à cette époque sur l'immobilier,
07:42 donc ça pourrait être un marronnier, mais moi j'en ferais plutôt un sujet d'actualité,
07:45 parce que franchement, en plus, en 2023, il y a énormément d'actualité sur l'immobilier,
07:49 entre les taux d'emprunt qui s'envolent,
07:51 les personnes qui n'arrivent plus à avoir des prêts auprès des banques,
07:54 le prix des maisons qui s'effondrent à la campagne, qui se stabilisent en ville,
07:58 il y a quand même de vrais rebonds d'actualité qui nécessitent qu'on envoie des journalistes
08:02 pour aller récupérer les chiffres au mètre carré,
08:05 pour aller repérer quelles sont les villes qui attirent le plus de monde,
08:09 celles qui n'en attirent plus, voilà.
08:11 – Donc là aussi, il y a un vrai travail de recherche.
08:14 Mathieu, on va découvrir votre podium, là aussi, l'info de proximité avec des nouveaux commerces,
08:18 la fameuse fermeture du restaurant Charles Barrier,
08:21 le programme de la Foire de Tour, l'info servicielle au cœur de votre métier.
08:25 – Voilà, exactement, nous c'est ce qu'on dit, notamment sur InfoTour,
08:29 on a deux grandes thématiques, c'est l'info pratique et l'info service.
08:33 Nous c'est vraiment le cœur de notre métier, et là on retrouve dans le top que les lecteurs ont suivi,
08:37 et puis on voit le top de 37° qui est un peu plus sur de l'analyse,
08:40 sur une information type augmentée, type magazine,
08:43 là voilà c'est les sujets, justement le décryptage politique,
08:45 c'est les choses-là qui marchent bien.
08:46 – Oui, on parle de politique et on va laisser ce dernier top passer
08:50 pour parler évidemment de politique avec le 24 avril dernier,
08:54 un jour pas tout à fait comme les autres pour les habitants de la paisible ville de Vendôme.
08:59 Vendôme qui accueillait le troisième déplacement présidentiel
09:01 après l'adoption de la réforme des retraites,
09:04 il est resté trois heures dans la maison médicale universitaire de Vendôme
09:08 où Emmanuel Macron rencontrait le personnel,
09:11 une ville bouclée, manifestants tenus à l'écart,
09:13 périmètre de sécurité, arrêté préfectoral pour limiter les turbulences de la contestation.
09:18 Est-ce que vous avez été surpris l'un et l'autre par ce dispositif de sécurité Delphine ?
09:22 – Pas forcément puisque généralement de toute façon sur un déplacement
09:26 de président de la République, il y a toujours un très gros dispositif de sécurité,
09:30 même les jours précédents il y a du repérage,
09:32 s'il va par exemple dans la maison de santé,
09:35 ça veut dire qu'il y a aussi un repérage avant pour voir qu'il n'y ait pas de soucis
09:38 en termes de sécurité le jour de la visite, donc ça non.
09:41 Et puis j'ai envie de dire que ça fait déjà un moment,
09:44 déjà au moins depuis Nicolas Sarkozy,
09:46 que les manifestants quand il y en a sont mis très très loin du lieu de la visite.
09:52 – Une visite où il a été question de la démographie médicale,
09:57 mais est-ce qu'il était audible en fait le président sur ces thèmes ?
10:00 – En tout cas c'est parce qu'on en a retenu en tout cas auprès du camp public,
10:05 en effet les casseroleades, les manifestations,
10:08 on est vraiment en sortie de réforme des retraites
10:10 et est-ce qu'on en est sorti on ne sait pas encore tout à fait,
10:12 donc non là c'était vraiment un enjeu, c'était une communication d'image,
10:15 surtout qui est ressortie.
10:17 – Il doit éviter ces moments, normalement le but c'est d'éviter ces moments
10:20 de rencontres un peu turbulents.
10:22 – C'est toujours compliqué parce que s'il s'enferme,
10:24 on va dire que c'est un président déconnecté du réel,
10:27 donc voilà il faut aussi qu'il aille au contact de la population.
10:31 Bon là le contact a lieu à distance.
10:33 – Alors comment couvrir un déplacement présidentiel quand on est journaliste ?
10:36 Il faut savoir quand on est une télévision c'est qu'il y a un pouls d'image,
10:39 c'est-à-dire une chaîne nationale qui filme pour toutes les autres,
10:42 ou presque, les images.
10:44 Une chaîne comme TV2 Val-de-Loire par exemple, pour accéder à ces images,
10:47 il faut débourser la coquette somme de 1400 euros.
10:50 On sort du droit à l'information, c'est la même chose pour,
10:54 enfin c'est pas tout à fait la même chose mais il y a des pouls aussi
10:56 pour les rédacteurs et pour les radios.
10:58 Ce qui m'intéresse c'est ce que vous avez fait vous du côté de l'ANR,
11:02 parce que vous avez fait un vrai coup, vous avez eu une interview exclusive
11:05 d'Emmanuel Macron, comment ça se négocie ça ce genre de choses ?
11:09 Alors comment ça se négocie ? On fait la demande déjà,
11:12 et puis on voit ce que ça donne avec l'entourage du président,
11:15 parce qu'évidemment on ne discute pas directement avec lui,
11:17 c'est tout son staff de communication.
11:20 Sachant qu'on fait jouer évidemment le fait que nous, Presse quotidienne régionale,
11:24 on est journal de référence sur le secteur, et donc s'il doit s'exprimer,
11:28 et en plus là il était vraiment dans une opération de communication,
11:31 s'il doit s'exprimer quelque part il faut que ce soit chez nous.
11:34 Et en l'occurrence là ça fonctionne.
11:36 Et c'est pour ça qu'il a accepté votre idée ?
11:38 Oui, mais je pense, j'ai pas suivi tous les déplacements du président,
11:41 mais là comme il est vraiment dans un travail où il veut montrer
11:45 qu'il est proche des gens, puisqu'on lui reproche de ne pas l'être,
11:48 il fait ça partout, donc dès qu'il y a un journal de presse quotidienne
11:52 qu'il contacte, il est favorable.
11:54 À la fin de l'interview, c'est marqué "interview relu par l'Elysée",
11:56 ça ne pose pas une question déontologique ?
11:58 Et si, c'est pour tout vous dire, nous ça ne nous enchante pas forcément,
12:02 ça fait plusieurs années en fait que les politiques comme ça d'envergure nationale
12:07 et notamment depuis le début de la Macronie,
12:11 nous demandent la relecture des articles, ça se faisait aussi déjà avant.
12:16 Ce qu'on fait c'est qu'on accepte la relecture,
12:20 mais on n'accepte pas la modification de l'interview.
12:22 C'est-à-dire qu'en fait la relecture ça va être éventuellement,
12:25 ça va eux les rassurer, vérifier qu'il n'y a pas de contresens,
12:28 ou de choses comme ça, mais pas de réécriture.
12:31 Et s'ils réécrivent, on ne publie pas de toute façon.
12:34 Allez, un dernier thème, et on va essayer de faire rapidement,
12:37 c'est sur la sécheresse.
12:38 Alors rapidement c'est dommage sur un thème comme ça,
12:39 mais on sait que l'Indre-et-Loire notamment est classée en vigilance sécheresse
12:42 depuis le mois d'avril.
12:43 On s'attend évidemment à des restrictions pour l'été à venir,
12:47 elles ont déjà débuté.
12:49 Petite différence entre nos deux départements,
12:51 j'aimerais bien qu'on aborde tout de suite la question
12:53 du traitement journalistique de la sécheresse et de la crise climatique.
12:56 Est-ce qu'on doit faire des coups éditoriaux ?
12:59 Est-ce que les rédactions doivent s'engager sur ce thème précisément ?
13:04 Delphine, parlez-nous.
13:05 Oui, je pense qu'il y a les deux.
13:06 C'est vrai qu'on traite déjà cette actualité de réchauffement climatique
13:09 depuis plusieurs années, dans nos différentes rubriques, dans nos localités.
13:13 Mais il est important aussi de montrer l'importance du sujet,
13:16 et c'est vrai que pour La Nouvelle-République par exemple,
13:19 on démarre cette semaine un podcast qui s'appelle "Plus verte la vie",
13:23 où l'idée est de montrer que les gens ont déjà fait leur transition climatique,
13:28 c'est-à-dire qu'ils ont adapté leur mode de vie ou leur façon de travailler
13:31 au réchauffement climatique, et donc on le fait via des témoignages.
13:34 Et c'est vrai qu'on a créé ce podcast spécialement pour montrer
13:38 que nous aussi on participe à l'information sur le sujet.
13:41 C'est ça, il fit des exemples.
13:42 Ça marche, donc vous pouvez le faire vous-même, Mathieu.
13:43 Pareil, c'est un angle d'approche particulier dans le questionnement journalistique maintenant.
13:47 Oui, c'est ça, exactement.
13:48 Alors nous, on n'a pas fait un focus précisément,
13:50 on n'a pas une thématique environnement sur nos médias.
13:53 En revanche, on aborde la question dès qu'on va en reportage,
13:55 dès qu'on va faire un sujet.
13:57 Je prends un exemple, l'autre jour j'étais au Golfe de Touraine
13:59 pour parler de leur nouvelle activité "Practice Connecté".
14:02 Il y a quelques années, on aurait peut-être juste focalisé là-dessus.
14:05 Là, on a pris du temps pour parler de la question environnementale.
14:08 Comment le golfe, justement, agit par rapport à ses restrictions d'eau ?
14:12 Comment ils font par rapport à la biodiversité ?
14:13 Puisqu'ils sont très critiqués aussi.
14:15 Donc voilà, on a abordé aussi cette thématique-là au long du reportage, en fait.
14:18 Merci à vous deux, merci Mathieu pour tes éclairages.
14:22 Tu vas laisser ta place à notre prochain invité.
14:24 Tu as été le premier journaliste professionnel à interviewer.
14:27 Il n'avait que quelques milliers d'abonnés à l'époque.
14:29 Aujourd'hui, il sont 2 millions à le suivre sur YouTube.
14:31 Dans la deuxième partie d'un mois dans les médias,
14:33 nous recevons Benjamin Briot, alias Nota Bene Youtuber,
14:37 dont le succès est fondé sur la vulgarisation de la très sérieuse science historique
14:41 et sur la déconstruction des fake news.
14:44 A tout de suite.
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