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00:00 *Générique*
00:04 Un an dans les médias, toujours avec Delphine Noyon et Mathieu Duhas, on va parler de l'extrême droite dans un instant,
00:08 mais tout de suite, l'info dans le rétro, deuxième partie.
00:11 *Générique*
00:16 Ce matin, les différents acteurs du projet ont révélé le tracé définitif de la future ligne de tramway.
00:22 Un terminus à Lariche, l'autre à Chambray.
00:25 Jackie Blot était convaincu du potentiel des vins de Loire. C'est entre le fleuve et son affluent le chair qu'il a acheté le domaine de la Tailloulou à Mont-Louis.
00:34 Survenu hier vers 15h30, cet acte de malveillance n'a fait aucun blessé, parmi les salariés le bénévole présent.
00:41 La détonation a eu lieu alors que ces derniers s'étaient précipités dehors à la poursuite de l'individu masqué.
00:49 C'est dans une salle comble et chauffée à blanc que le Tour Volleyball remporte son 9e titre de champion de France face à Chaumont.
00:57 Après les mots "salle portugais" qu'aurait adressé Frédéric Ogis à Cédric De Oliveira le 4 avril dernier,
01:03 SOS Racisme a décidé de porter plainte pour injure publique à caractère racial.
01:08 Il est 21h15 devant le parvis de l'hôtel de ville d'Amboisse quand la victoire de Brice Ravier est officialisée par son propre adversaire.
01:15 À minuit, des dizaines de personnes s'emprennent au supermarché près du Beffrois.
01:20 C'est la sidération en cette fin de matinée, nous sommes à côté de la place de la liberté au niveau du magasin Lidl, le magasin a été pillé cette nuit.
01:28 Ce vendredi matin, Blois porte les traces des violences subies il y a quelques heures encore.
01:32 Le soleil fait rage sur l'exploitation de Mathieu.
01:35 Une sécheresse pas toujours évidente à gérer.
01:38 Les plus touchés, ce sont les fraisiers.
01:41 C'est dans cet immeuble de posses sur six qu'ont été retrouvés plus d'une vingtaine de chats, dont certains morts.
01:47 Enfermés pendant trois semaines dans un appartement insalubre qu'avaient quitté fin juin leur propriétaire en les abandonnant sur place.
01:54 40 mètres de long, une vitesse de 25 km/h maximum, l'immersion est totale pour ce premier départ de la saison.
02:02 C'est au son des klaxons et dans la bonne humeur que le convoi débarque dans le bourg de Paulmy.
02:08 Un rassemblement militant pour la protection de cette ressource naturelle vitale, l'eau.
02:13 On va évoquer l'extrême droite en Val-de-Loire.
02:18 Guillaume Pelletier organisait cette traditionnelle fête de la violette, c'était le 24 juin dernier, rappelez-vous.
02:23 C'était à Pierrefitte-sur-Saoult, au cœur de la Sologne, sous la bannière de Reconquête,
02:28 le parti qui portait Eric Zemmour dans la course à la présidentielle.
02:32 Comme dans tout rassemblement de droite extrême, les propos à la limite de la légalité ou clairement illégaux.
02:37 Et un rassemblement qu'on peut qualifier de décomplexé.
02:41 Que devient Guillaume Pelletier, ancien député LR, ancien numéro 2 de son parti ?
02:46 C'est vrai que là on le voit quand même beaucoup moins.
02:49 Il est encore élu au conseil départemental du Loire-et-Cher.
02:52 Mais il est bien isolé, bien seul, notamment depuis qu'il a rejoint Reconquête,
02:56 puisqu'il est le seul représentant de ce parti au sein de l'institution.
03:00 Donc pour l'instant, on ne lui voit pas forcément d'avenir clair au niveau politique,
03:05 donc je ne m'inquiète pas pour lui, il va trouver.
03:07 Ce ne sera pas en tout cas visiblement les élections européennes,
03:10 puisque c'est Marion Maréchal qui doit prendre la tête de la liste Reconquête.
03:14 Mathieu, un commentaire sur Guillaume Pelletier ?
03:16 Guillaume Pelletier, on a l'habitude de le voir partir à droite puis à droite.
03:20 Mais plus ou moins à l'extrême à chaque fois.
03:23 Mais en tout cas, il y a une certaine forme d'opportunisme chez Guillaume Pelletier
03:26 quand on reprend un petit peu le fil de sa carrière politique.
03:29 Il a tenté l'étiquette Reconquête, on verra ce que ça donne derrière,
03:33 mais je pense que c'est de l'affaibli en effet.
03:35 Guillaume Pelletier d'ailleurs, qui est sous le coup d'une enquête préliminaire
03:38 passée de Blois au Parquet national financier en juin,
03:41 pour des soupçons de favoritisme et de trafic d'influence.
03:45 Reconquête, c'est un mouvement qui comptera pour les européennes
03:48 ou alors qui frappe shit comme à la présidentielle ?
03:50 On est quand même en droit de s'interroger,
03:52 on les voit quand même beaucoup moins depuis la présidentielle.
03:56 Je pense quand même que l'or aura abaissé.
03:58 A l'inverse, le Rassemblement national, on l'a vu à l'Assemblée nationale,
04:02 justement ces derniers jours, occupe vraiment toute la place.
04:06 Ça va être difficile quand même.
04:08 L'espace politique est limité pour eux.
04:10 En effet, le Rassemblement national, on le voit depuis la dernière élection présidentielle,
04:13 est en train vraiment de s'installer comme la principale force.
04:16 Reconquête, c'est l'idiot utile du RN.
04:18 C'est un peu ça.
04:20 On te laisse le propos.
04:22 Non, mais c'est un terme qui est utilisé quand même
04:24 quand on parle de rapport entre parties.
04:26 À quelque part, il le dédiabolise.
04:28 C'est ça, exactement.
04:30 On se rendra toujours avec ce défilé identitaire qui a marqué un peu les esprits.
04:33 C'était le 11 novembre dernier, il y a peu,
04:35 une scène surprenante dans les rues de Tours, du Vieux-Tours,
04:37 non loin de la Basilique Saint-Martin.
04:39 Et pour cause, une centaine d'identitaires
04:41 avaient décidé de parader dans les rues à l'occasion de la Saint-Martin.
04:44 Cortège au flambeau, drapeau de la Tour Aëne,
04:47 ou royaliste dans le cortège, des têtes connues de la droite extrême
04:50 qui en appellent au retour de Saint-Martin pour sauver la Tour Aëne.
04:54 Le propos paraît exagéré.
04:56 Le défilé, pour le coup, est une réalité.
04:58 Il avait été autorisé, ce défilé, par la préfecture.
05:00 La préfecture qui a été, pour le coup, dépassée,
05:03 qui n'a pas su, j'imagine, définir s'il devait autoriser ou pas.
05:09 – C'est ça, pas facile de se positionner.
05:11 D'ailleurs, le cortège, c'est le groupe des Tours et des Lys
05:14 qui peut à la fois animer une conférence, faire un défilé,
05:17 faire des maraudes pour les sans-domicile fixe.
05:19 Donc on ne comprend pas, ce n'est pas très clair, en fait, leur mission.
05:21 On ne comprend pas trop ce qu'ils veulent faire.
05:23 Là, quand ils défilent dans la rue, on comprend bien.
05:25 C'est vrai qu'on a le phénomène en Indre-et-Loire,
05:28 mais c'est un phénomène qu'on commence à voir dans d'autres villes en France
05:31 où des gens comme ça, qui représentent l'ultra-droite
05:34 ou l'extrême-droite, selon, n'ont plus de gêne, en fait, à se montrer
05:40 et s'affichent clairement dans la rue et multiplient les manifestations.
05:43 C'est le cas à Tours.
05:45 – Oui, c'est ça, plusieurs week-ends.
05:47 – C'est de l'agitation de propagande, en fait, c'est de l'agit-propre.
05:49 C'est très commun, en fait, à ces groupes d'identitaires d'ultra-droite,
05:52 un peu partout en France.
05:53 On le retrouve à Lyon, on le retrouve à Lille avec le Bastion.
05:56 Il y a des codes communs, en fait.
05:58 C'est vraiment s'installer, en fait, occuper l'espace public
06:01 pour revendiquer ses idées et petit à petit,
06:04 perfuser un peu la société de ses idées.
06:06 – C'est ça, être visible, c'est la première intention.
06:08 – Exactement.
06:09 – Et effectivement, ils étaient extrêmement visibles avec les flambos.
06:11 – Oui, et dans une société de réseaux sociaux, en plus,
06:13 ça permet d'amplifier encore cette présence, même s'ils sont une centaine.
06:17 Voilà, s'ils sont bien présents sur tous les réseaux sociaux,
06:20 ça donne le sentiment qu'ils sont bien plus nombreux.
06:22 – Justement, cette ultra-droite, en fait, elle augmente,
06:26 enfin, elle tisse sa toile, elle gagne du terrain dans nos départements
06:30 ou alors c'est une illusion ?
06:31 – Moi, je dirais qu'elle est de retour, surtout.
06:33 C'est-à-dire qu'on a eu ça, il y a une dizaine d'années,
06:35 avec le groupuscule Vox Populi,
06:37 et Détour et des listes, c'est clairement les héritiers de ce groupe-là.
06:40 Ça avait un petit peu disparu, Vox Populi,
06:42 parce que ses membres s'étaient rapprochés du Front National,
06:45 ils avaient gagné un petit peu en légitimité, en crédibilité,
06:48 en étant candidats sur des listes, aux départementales notamment.
06:51 Et la suite, en fait, c'est les petits frères de Vox Populi
06:53 qui sont de retour et qui reprennent en effet un peu les mêmes codes.
06:55 Ils sont très jeunes, c'est la vingtaine, ils sont tous dans la vingtaine,
06:58 et ils sont très présents, militants,
07:00 donc c'est un retour en force qui peut être juste inquiétant.
07:03 – On sait qui ils sont, quelles sont leurs revendications,
07:05 est-ce qu'on est dans, je ne sais pas, dans l'idéalitaire,
07:08 dans le néofascisme, dans l'ultra-catholique,
07:11 enfin voilà, cette mouvance un peu ultra disparate
07:15 qui composait en fait les bases du RN à l'origine ?
07:18 – Oui, non, je ne saurais pas dire précisément,
07:20 mais c'est certains en tout cas qui veulent afficher
07:23 une forme assez radicale quand même, une position assez radicale.
07:26 – Allez, on change de sujet, c'était deux nuits qui ont marqué,
07:30 là aussi les esprits, mais pour d'autres raisons,
07:32 deux nuits de violences urbaines.
07:34 C'était les 28 et 29 juin dernier, suite au décès du jeune Nahel,
07:37 tour Saint-Pierre-des-Corges où il est tour la Riche-Blois,
07:39 ont été le théâtre de violences inédites,
07:41 supermarchés dévalisés, véhicules incendiés, services publics,
07:44 visée une éruption qui a surpris par son intensité,
07:47 sa soudaineté, sa violence.
07:49 Est-ce que toute trace a disparu aujourd'hui ?
07:54 – Alors non, on ne peut pas dire ça, et ça fait quand même plus de six mois,
07:57 ou en tout cas on peut dire six mois.
07:59 Si vous prenez une ville comme Saint-Pierre-des-Corges par exemple,
08:02 quand on circule, on voit encore les stigmates très présents
08:05 avec des bâtiments publics ou des commerces qui n'ont pas rouvert,
08:09 et peut-être ne rouvriront pas pour certains.
08:11 Jouez les tours, on a une pharmacie qui est à la Rabière,
08:14 qui a rouvert là il y a quelques jours, mais dans un local provisoire.
08:17 Donc voilà, c'est quand même quelque chose qui a laissé
08:20 beaucoup de traces physiques, j'allais dire.
08:22 – Oui, physique et dans les esprits aussi.
08:24 – Oui, dans les esprits aussi, en fait, la question c'est
08:26 qu'est-ce qui va changer derrière ça aussi ?
08:28 Parce qu'il y a eu des discours, il y a eu tout un tas de choses.
08:30 Aujourd'hui on attend de voir aussi ce qui va changer
08:32 pour éviter que ça ne soit nouvel à l'avenir.
08:34 – Est-ce que ça explique les réponses de la préfecture,
08:37 notamment, il y a eu, on en a parlé dans cette émission,
08:40 du sentiment d'insécurité.
08:41 Est-ce qu'il y a une continuité entre ces nuits d'agitation, de violence
08:46 et puis derrière ce sentiment d'insécurité qui a commencé
08:49 à être exprimé en octobre, novembre et les réponses de la préfecture
08:53 avec des compagnies déclenchées pour quelques jours dans certains quartiers.
08:57 – Oui, notamment sur ce qui est le trafic de drogue.
08:59 Alors évidemment avec beaucoup de communication derrière,
09:01 tous les médias, alors c'était à Tours et c'était partout,
09:04 dans d'autres départements aussi, avec les médias sollicités
09:07 pour venir voir ce que faisait l'État.
09:08 Il y a un côté un peu reconquête du territoire,
09:10 puisque les émeutes c'était la perte du territoire.
09:12 Là il y a un côté reconquête du territoire, vous voyez on est là,
09:15 on fait des choses.
09:16 À Tours il y a aussi eu pas mal de débats dans les quartiers
09:19 sur la sécurité, ce qu'on pouvait faire etc.
09:21 C'est pas forcément un lien direct mais quand même,
09:24 les émeutes ça a montré qu'on n'était pas toujours tranquille
09:26 dans les endroits où on vivait.
09:28 Donc ces actions institutionnelles, on va dire, elles sont là pour contrer.
09:32 – Ça a montré que les quartiers avaient été aussi peut-être un peu délaissés.
09:34 – Oui bien sûr, c'est ça en fait, il y a la réponse sécuritaire
09:37 parce qu'il faut aussi rassurer la population derrière.
09:39 Donc la préfecture a montré un peu les muscles.
09:41 Mais il y a aussi en effet la question derrière sociétale qu'on fait des quartiers.
09:45 – Allez, monsieur, madame, on va s'intéresser à présent à vos publications, à vous.
09:51 C'est une tradition dans cette émission, on s'intéresse aux articles,
09:55 tout d'abord les plus lus.
09:57 Delphine dans la NR, un article qui a été particulièrement lu,
10:00 ça concerne les soucis de la saga familiale Beauval.
10:05 – La saga familiale Beauval, oui, l'article où…
10:08 Alors on a eu deux articles, on a eu Delphine Delors qui disait
10:11 qu'elle avait été licenciée pour photographe par son frère
10:14 et puis on avait la réponse du frère qui disait
10:16 "bon je ne peux rien vous dire mais c'est vrai, elle s'en va".
10:19 Bon voilà, au gros, évidemment saga surprenante en fait pour tout le monde.
10:24 Honnêtement, on a rarement fait ce type de record,
10:26 on a plus d'un million de vues sur cet article.
10:28 Donc c'est vraiment le plus lu de l'année.
10:30 – Oui, c'est ça.
10:31 Du côté d'Infotour, on parle d'un vigneron avec de jolis scores,
10:36 200 000 vues sur ce portrait de vigneron.
10:38 – Voilà, un vigneron qui a été élu meilleur vigneron de l'année
10:42 par le guide HF des Vins et les Tourangeaux sont fiers de leur vignoble.
10:45 Donc ils aiment ce genre d'article,
10:47 donc on est content de mettre en avant aussi les acteurs du territoire
10:49 qui prospèrent et qui marchent.
10:51 – Et on l'avait invité sur ce plateau, sur le plateau du JT 37°,
10:55 c'est l'aéroport qui intéresse et l'analyse sur l'aéroport,
10:58 le renouvellement de la DSP.
10:59 – On est sur une émission d'analyse et sur 37°, c'est ce qu'on aime faire aussi.
11:03 C'est là où je pense on a notre place dans le paysage médiatique,
11:07 c'est justement l'analyse, essayer de donner des clés de compréhension
11:09 aux lecteurs sur les grands sujets.
11:11 Et là, c'est typiquement le type d'article qu'on aime faire et qui marche,
11:13 donc on en est content.
11:15 – Et coup de cœur, là aussi tradition,
11:17 qu'est-ce qui vous a marqué, vous, cette année ?
11:20 Quelle est la personnalité ou l'événement
11:22 qui a attiré votre attention en 2023 ? Delphine.
11:25 – Alors moi j'ai envie de retenir le concert d'Imagine Dragons à Chambord
11:28 parce que quand même c'était assez dingue cet événement.
11:31 30 000 personnes, un concert en décor naturel, le château de Chambord,
11:35 je trouve que c'est quand même assez fou.
11:37 Ça avait été déjà un gros succès l'année d'avant, 20 000 personnes pour Sting,
11:40 c'était une première.
11:41 Là on prévoit encore 30 000 pour David Guetta en juin prochain.
11:45 Les places se sont vendues en 15 minutes, 30 000 places.
11:49 Donc voilà, c'était vraiment l'événement pour moi.
11:52 – Et ce que j'ai trouvé chouette pour Imagine Dragons,
11:53 c'est que la scène ne cache pas, pour le coup, comme pour Sting, le château,
11:56 mais elle est perpendiculaire, donc on assiste au concert
11:59 et sur la droite on voit ce magnifique château illuminé.
12:02 – C'est assez incroyable.
12:03 – Et ça c'est vraiment chouette.
12:05 Coup de cœur Mathieu, là on est dans le street art.
12:08 – Oui, on reste dans la culture et on reste dans un beau projet que je trouve,
12:11 qui est la Clinique du street art,
12:12 qui a ouvert ses portes fin juin dans l'ancienne Clinique Saint-Gatien.
12:15 C'est un projet qui s'est monté en un mois de temps,
12:18 qui propose une exposition fleuve sur l'histoire du street art en France,
12:23 avec 30 artistes venant de toute la France, voire même de Colombie.
12:27 Et on visite cette expo à la lampe frontale, on est plongé dans le noir,
12:30 on est vraiment en mode urbex, exploration urbaine.
12:33 Je trouve que le projet prend tout son sens, c'est un beau projet,
12:37 et il y a plus de 35 000 visiteurs déjà.
12:39 – Ça cartonne en fait, à chaque fois il y a la queue pour…
12:42 – Voilà, c'est compliqué, si on y va trop tard, les portes se ferment,
12:45 il faut y retourner le lendemain.
12:46 – Asplend qui se passe pas grand-chose à tour,
12:47 et pour une fois j'avais envie de mettre en avant quelque chose qui se passe.
12:50 – Et ça peut se visiter en famille, je précise, c'est bientôt les vacances.
12:52 – Oui, exactement.
12:53 Eh bien vous nous délivrerez votre commentaire de l'année
12:58 dans la partie 3 de cette émission, on revient tout de suite.
13:02 tout de suite.
13:03 ♪ ♪ ♪

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