1 an dans les médias - 21/12/2023 - Partie 1

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00:21 -Bonjour.
00:22 Bienvenue dans ce nouveau numéro d'"Un mois dans les médias".
00:25 Émission exceptionnelle,
00:27 puisque nous jetons un coup d'oeil dans le rétroviseur
00:30 de l'année 2023 en entier.
00:32 Avec moi, en plateau, Delphine Noyon,
00:34 rédactrice en chef H1 de La Nouvelle-République.
00:37 Bienvenue. -Bonjour.
00:38 -Et Mathieu Djua, rédacteur en chef d'Infotour et de 37°.
00:42 Bonjour, Mathieu. -Bonjour, vous deux.
00:44 -Bienvenue. Ravi de vous accueillir à nouveau sur ce plateau.
00:47 L'actualité a été riche. Pas d'invité en 3e partie,
00:50 mais le plaisir d'échanger encore plus avec vous.
00:54 On parlera politique. L'année a été particulièrement agitée.
00:57 On reviendra sur les conséquences des violences urbaines,
01:00 on parlera du climat, qui n'en fait qu'à sa tête,
01:03 on parlera du tourisme.
01:05 Tout de suite, c'est l'info dans le rétro 1re partie,
01:07 le récap des événements marquants de cette année 2023.
01:11 ...
01:15 -C'est ainsi que s'achève 13 années à la direction de Chambord
01:18 pour Jean Dossond-Dille.
01:20 Il quitte le monument, pas sans un petit pincement au coeur.
01:24 Record battu.
01:25 Il y a 15 000 à défiler dans les rues de Tours
01:27 selon les forces de l'ordre.
01:29 -Wilfrid Schwarz a décidé d'abandonner
01:32 son pourvoi en cassation.
01:34 Il se plie à la condamnation d'inéligibilité de 6 mois
01:37 dans l'affaire de la GIF et, par voie de conséquence,
01:40 perd toute fonction politique.
01:42 -C'est une nouvelle journée de grève
01:44 qui se profile pour les médecins libéraux.
01:47 L'une des raisons, la négociation actuelle
01:49 de la convention médicale avec l'assurance maladie.
01:52 -Pour le moment, l'hôpital pour enfants de Tours
01:55 restera bien Clocheville.
01:57 Une annonce de Marie-Noël Gérin-Brozard,
01:59 la directrice du CHU, il y a quelques jours.
02:02 Arborescence à Loche vient de décrocher sa première étoile
02:05 au Guide Michelin.
02:06 Ouvert depuis 3 ans par Clément Dumont
02:09 et sa compagne Océane Guillaume,
02:11 c'est une belle récompense pour l'équipe du restaurant.
02:14 -Élection du président de la métropole, acte 3.
02:16 C'est au tour de Frédéric Ogis de donner sa démission
02:20 en ouvrant de nouveau la porte aux élus de la ville de Tours
02:23 et en annonçant illico qu'il se présente à sa succession.
02:26 -Ils viennent d'apprendre leur licenciement
02:28 de la bouche du liquidateur judiciaire,
02:31 un coup dur pour ces 47 salariés dont la grande majorité
02:34 travaillait dans l'entreprise depuis plus de 30 ans.
02:37 -2 hectares de superficie, un filet à 30 m de hauteur,
02:41 400 oiseaux et une trentaine de mammifères.
02:44 Oui, nous sommes à la volière sud-américaine
02:47 au zooparque de Beauval.
02:48 Il y a quelques heures, ici, se trouvaient
02:51 plusieurs centaines de manifestants.
02:53 Emmanuel Macron ne les a peut-être pas vus,
02:55 mais il les a très certainement entendus.
02:58 Le restaurant Charles Barrier ferme ses portes.
03:00 C'est la fin d'une époque et d'une véritable institution
03:04 de la gastronomie tourangelle.
03:05 -L'année politique a été particulièrement chargée,
03:08 je le disais, avec plusieurs municipales partielles,
03:11 c'est-à-dire de nouvelles élections municipales,
03:14 mais pour certaines communes uniquement.
03:17 Je vous propose de prendre la direction d'Amboise,
03:20 où le 11 juin dernier, il y avait une nouvelle ère pour la ville,
03:23 qui a connu une 1re moitié de mandat agitée.
03:26 Le maire sortant Thierry Boutin a été battu
03:28 par son opposant Brice Ravier.
03:30 Thierry Boutin avait été mis en minorité
03:32 en cours de mandat par des démissions en chaîne.
03:35 Sa méthode de gouvernance était pointée du doigt,
03:38 puis une démission générale de l'opposition,
03:40 ce qui a laissé place à un nouveau scrutin
03:43 et un résultat sans appel.
03:46 Regardez.
03:47 -On a obtenu, M. Ravier,
03:49 2381 voix,
03:51 et Thierry Boutin, 1461 voix.
03:54 Je vous remercie, bonne soirée.
03:56 Applaudissements
03:58 -Il est 21h15, devant le parvis de l'hôtel de ville d'Amboise,
04:02 quand la victoire de Brice Ravier est officialisée
04:04 par son adversaire.
04:06 Plus de 900 voix séparent les 2 candidats,
04:08 rien à voir avec les 43 votes d'écart de l'élection de 2020.
04:11 Cette fois-ci, le candidat de l'opposition
04:14 a largement remporté les suffrages des Amboisiens.
04:17 -Allez, cela fait 6 mois
04:18 que Brice Ravier est le maire d'Amboise.
04:22 Est-ce que la vie politique est plus apaisée à Amboise, Delphine ?
04:27 -Il semblerait. Les conseils municipaux
04:29 durent moins longtemps, ce qui n'est pas peu dire,
04:32 parce que c'était vraiment prolongé,
04:34 il y a moins d'animosité,
04:36 donc ça paraît plus tranquille,
04:38 même si au dernier conseil municipal,
04:40 on a senti que l'ancien maire et son équipe,
04:43 qui sont désormais dans l'opposition,
04:45 étaient un peu plus mordants.
04:46 Donc peut-être que ça va commencer à revenir.
04:49 -Ils ont pris un petit peu du poil de la bête, Mathieu ?
04:52 -Un petit peu, oui. Après, Brice Ravier a pour lui
04:55 une majorité, ce que n'avait pas son prédécesseur, Thierry Boutard.
04:59 Il avait beaucoup de démissions.
05:01 La majorité semble unie.
05:02 C'est plus apaisé au niveau de la gouvernance.
05:05 Après, l'opposition a pris un gros coup, Thierry Boutard,
05:08 il a pris un gros coup derrière la tête.
05:11 Il y a 2026 qui est déjà en préparation.
05:13 -C'est ça, l'horizon pour chacun, les projets avancent ?
05:16 -Oui, alors, visiblement, bon, un peu.
05:18 Thierry Boutard, en tout cas, est très vigilant
05:21 à voir que tout ce qui s'est fait sous sa mandature...
05:24 Là, par contre, il prend la parole et il souligne
05:27 que c'était grâce à lui et à son équipe.
05:29 -Direction La Riche, où il y avait une autre municipale partielle.
05:33 C'était le 10 septembre dernier.
05:35 La date est importante.
05:37 Le scrutin a été organisé juste après que Wilfried Schwarz
05:40 a purgé sa peine d'inéligibilité dans l'affaire de la Gifle,
05:44 qu'il avait infligée à son directeur de cabinet
05:46 du temps où il était président de Tour Métropole.
05:49 Ça fait des longues phrases, ces histoires.
05:51 Face à lui, une liste menée par Sébastien Clément,
05:54 qui regroupe socialistes, écologistes,
05:57 candidats à Renaissance,
05:58 tout sauf Schwarz, soutenu par les partis d'Indre-et-Loire.
06:02 Trois mois que Sébastien Clément est maire de La Riche.
06:05 Même question que pour Amboise, la vie politique est apaisée ?
06:08 -On ne peut pas dire ça.
06:10 On pourrait même dire que l'ambiance est à couteau tiré
06:13 entre les deux équipes.
06:15 Il est certain, le front tout, sauf Schwarz,
06:18 ça laisse des traces.
06:19 Il y a une animosité forte.
06:21 Avec Wilfried Schwarz, on le voit bien,
06:23 il veut peser toujours dans le paysage politique tourangeau
06:26 et prépare la suite.
06:28 -C'est ça, l'objectif ?
06:29 -Bien sûr. Il est présent partout, sur les réseaux sociaux,
06:33 chaque fois qu'il se met en scène, Wilfried Schwarz.
06:35 Il est déjà en campagne, il ne va rien laisser passer.
06:39 C'était une élection très tendue.
06:40 Les plaies sont encore ouvertes, y compris pour la majorité en place,
06:44 qui doit s'installer avec des services
06:46 qui étaient installés préalablement par Wilfried Schwarz.
06:50 Il faut que les choses se mettent en place, et ça va être long.
06:53 -C'est quoi l'avenir politique de Wilfried Schwarz ?
06:56 C'est La Riche ? C'est la ville de La Riche ?
06:59 -Oui, je pense que c'est sa porte d'entrée.
07:01 Il est conseiller métropolitain,
07:03 mais on le sent qu'il est isolé à la métropole.
07:06 Il ne parle plus beaucoup dans les conseils.
07:08 Son retour politique passe par sa commune.
07:11 -Oui, et quand on est dans l'opposition,
07:13 en tout cas, on a moins de...
07:15 Quoi ? Je me trompe, excusez-moi.
07:18 On a moins de choses à faire, de sujets à aborder.
07:21 Et donc, forcément, il faut qu'il se remette un peu,
07:24 je pense, de ce qui lui est arrivé.
07:26 -C'était un coup dur. -Oui.
07:28 Il faut qu'il digère, il va pouvoir repartir après.
07:31 -On apprenait, aujourd'hui,
07:33 que Philippe Ferreira Pouzos, l'ancien maire de La Riche,
07:36 qui avait assuré l'intérim, a démissionné
07:38 de son poste de conseiller municipal,
07:41 peut-être par ce rôle.
07:42 -C'est ce qu'on voit souvent, les anciens maires.
07:45 Ils s'en vont parce que, comme ils ne peuvent plus agir,
07:48 ça les intéresse moins.
07:50 Lui, il reste, mais parce qu'il a des ambitions futures.
07:53 -Vous parliez de la métropole.
07:55 C'est là que nous nous rendons.
07:57 La vie politique locale n'est pas un long fleuve tranquille.
08:00 La métropole en est un très bon exemple.
08:02 C'était le 10 mars 2023.
08:04 On apprend dans un communiqué que Frédéric Ogis
08:07 présente sa démission de la présidence de la métropole.
08:10 Il prend la succession de Wilfried Schwarz,
08:12 c'était quelques mois plus tôt.
08:14 Objectif, rebattre les cartes de l'exécutif
08:17 et faire entrer les élus de Tours,
08:19 qui, jusque-là, siégeaient dans l'opposition.
08:22 Opération réussie.
08:23 Emmanuelle Denis et plusieurs de ses adjoints
08:25 sont désormais vice-présidents.
08:27 Ca marche mieux depuis qu'il y a eu ce remaniement, je vais dire ?
08:33 -C'est un peu compliqué avec la métropole.
08:36 On a beaucoup de changements, la gouvernance,
08:38 l'approche des sujets, mais concrètement,
08:41 on ne voit pas grand-chose évoluer.
08:43 Le projet de tramway, par exemple, la deuxième ligne, c'est lent,
08:46 ça avance très lentement. C'est un peu dur.
08:49 -Un peu compliqué. Mathieu ?
08:50 -La télé-novella métropolitaine prend le dessus sur les projets.
08:54 On n'a pas de schéma métropolitain.
08:56 C'est tout le problème. On nous annonce des projets,
08:59 le tramway, le RER, des choses.
09:01 Là, on a le projet d'un scénérateur qui est morgué.
09:03 Les projets n'arrivent pas à aboutir.
09:06 C'est ça, le problème.
09:07 Aujourd'hui, la métropole est la locomotive des territoires.
09:10 Elle porte les projets, elle a les financements.
09:13 On ne voit pas bien où ça va.
09:14 -Peu de visibilité, mais malgré tout,
09:17 un exécutif, j'allais dire, qui fait front commun, cette fois-ci,
09:20 contrairement aux périodes passées, peut-être ?
09:24 -Oui, en tout cas, a priori, on a ce sentiment,
09:27 mais c'est surtout le fait que Tours soit revenu
09:30 au niveau de la vice-présidence, avec la présence de son maire.
09:33 On trouvait ça plutôt étrange que ce ne soit pas déjà le cas.
09:36 C'était plutôt la bonne chose,
09:38 mais on espérait que ça allait enclencher
09:41 des vrais projets ou des vraies annonces, qu'on n'a pas.
09:44 -On a, en tout cas, malgré tout, d'une voix commune,
09:47 cet appel au RER métropolitain, à cette candidature.
09:50 On n'en est qu'à la candidature.
09:52 -Oui, mais il y a une animité sur certains projets.
09:54 On ne peut pas dire le contraire.
09:56 C'est une bonne chose que la ville sans Tours
09:58 revienne dans l'exécutif, car c'était anormal.
10:01 Ça n'existait qu'à Marseille et à Tours.
10:03 Donc, il y a une envie, il y a quelque chose,
10:06 mais on ne sent pas de dynamique derrière pour enclencher la deuxième.
10:10 Le RER métropolitain, on en parle,
10:12 mais c'est l'Etat qui décidera.
10:14 Tout ça, ça reste abscond pour le grand public.
10:16 -Oui, un peu abstrait.
10:18 On va rester à la métropole avec quelque chose
10:20 d'un peu plus concret.
10:22 Le prêtre Roel, qui nous offre l'occasion de débattre.
10:25 On est là entre la politique et la justice.
10:27 En avril, Frédéric Ogis traite Cédric De Oliveira
10:30 de sale Portugais, en marge d'un conseil métropolitain.
10:34 On va utiliser le conditionnel,
10:36 puisque, tout ça, il devrait y avoir
10:39 au moins un jugement, au moins la justice va s'y intéresser.
10:42 Celui-ci ne porte pas plainte.
10:44 Je parle de Cédric De Oliveira,
10:46 mais il écrit un courrier à la préfecture.
10:49 Ce qui s'est passé, ce courrier fuite,
10:51 c'est SOS Racisme, notamment, qui porte plainte.
10:54 Certains maires s'indignent lors d'un conseil métropolitain.
10:58 Est-ce que la présidence de Frédéric Ogis,
11:00 pour le coup, est fragilisée aujourd'hui ?
11:02 -Forcément, ça a un impact,
11:04 en tout cas sur le fait des endroits où il va s'exprimer.
11:07 Il fait attention, il est assez méfiant
11:09 sur sa communication désormais.
11:11 Il évite de nous répondre à nous, médias,
11:14 aux questions qui ont trait à cette affaire.
11:17 Malgré tout, certes, Cédric De Oliveira
11:19 n'a pas donné suite, mais il y a une plainte
11:21 qui a été déposée par SOS Racisme
11:23 et qui fait qu'il y a des auditions.
11:25 Des gens sont entendus,
11:27 Cédric De Oliveira lui-même,
11:29 et qu'à un moment donné, il va y avoir
11:31 une décision de justice ou une suite donnée à cette affaire.
11:35 -Il n'y a pas de conséquence immédiate
11:37 pour la gouvernance ?
11:38 -Immédiatement, mais après,
11:40 la concordance des événements au niveau du temps
11:43 fait que ça a fragilisé d'office.
11:45 Il a été réélu en réintégrant la municipalité de Tours,
11:48 donc en se faisant réélire.
11:49 Quelques jours après tombe,
11:51 cette affaire, forcément,
11:53 ça fragilise d'office sa gouvernance.
11:55 Après, on verra les suites judiciaires.
11:58 Pour l'instant, comme à l'échelle de la Touraine,
12:00 on n'aime pas ébrouiter les choses,
12:02 ça se passe en coulisses.
12:04 On dit qu'il y a une animité en surface,
12:06 mais on sent que certains élus sont gênés.
12:09 -Les articles les plus lus, les plus commentés de l'année,
12:12 sur les conséquences urbaines et leurs conséquences,
12:15 ainsi que l'extrême droite qui tisse sa toile en Val-de-Loire,
12:19 on en parle juste après la pause.

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