1 an dans les médias - 21/12/2023 - Partie 3

  • l’année dernière

Category

🗞
News
Transcript
00:00 [Générique]
00:04 Un an dans les médias, troisième partie avec Delphine Noyon et Mathieu Djua.
00:08 On continue avec René les événements marquants de l'année
00:12 et ce qui vous a marqué vous particulièrement dans les commentaires.
00:16 Qu'est-ce qui a été le plus questionnant, le plus dérangeant, le commentaire,
00:20 ce qui a été le plus débattu peut-être ?
00:24 Delphine de votre côté, alors rien de polémique, ça dépend.
00:28 Un peu quand même.
00:30 C'est vrai que j'ai volontairement choisi un sujet léger parce qu'on sait que les réseaux sociaux
00:34 c'est un défouloir où beaucoup de gens lâchent un peu leurs humeurs.
00:39 Et là c'est vrai que moi ce qui m'a amusée c'est un post qu'on a fait sur Facebook
00:43 sur l'élection de Miss France, donc sujet national, Eve Gilles.
00:47 Et plus de 200 messages quand j'ai regardé, il doit y en avoir encore d'autres,
00:51 sur le fait qu'elle ait les cheveux courts.
00:54 Et je trouve ça extraordinaire qu'on puisse passer autant de temps sur les réseaux sociaux
00:57 pour commenter les cheveux courts.
00:59 Alors je vous passe évidemment les quelques messages sympathiques de "elle est moche"
01:03 et "elle est trop maigre", etc.
01:05 Donc on voit souvent ça sur les réseaux.
01:07 J'ai préféré retenir la discussion sur les cheveux.
01:11 Mathieu, c'est un projet d'aménagement, enfin un projet, un projet à long terme,
01:16 d'aménagement de la porte Est.
01:18 Une vision on va dire.
01:20 Sur la porte Est de la métropole, c'est Saint-Pierre-des-Corps.
01:22 C'est Saint-Pierre-des-Corps, voilà.
01:24 Ce qui m'a retenu mon attention, c'est que justement on disait que sur les réseaux sociaux,
01:27 c'est parfois un défouloir.
01:28 Et parfois on a des bonnes surprises avec des débats qui sont structurés
01:30 entre les lecteurs sur les réseaux sociaux.
01:32 Et là, c'était le coup sur ce projet qui vise à créer un nouvel échangeur autoroutier,
01:36 basculer la gare de Saint-Pierre-des-Corps au sud des voies ferrées.
01:38 Enfin, il y a tout un projet d'aménagement urbain.
01:40 Et il y a eu un débat que j'ai trouvé riche, intéressant, entre les lecteurs,
01:43 très poli, très argumenté.
01:45 Et de temps en temps, ça fait du bien.
01:46 Ah, c'est chouette, des débats posés.
01:48 C'est l'inverse d'un débat posé, c'est l'inverse de commentaires sur le réseau.
01:52 C'est l'expérience en live qu'ont vécu deux de mes journalistes
01:56 qui couvraient un événement sur le terrain concernant une entreprise
01:59 qui est coupée d'une amende record pour démarchage téléphonique illégal
02:03 et qui se sont fait prendre à partie, traitées de menthe,
02:06 accusées de ne pas bien faire leur travail,
02:08 qui subissent des pressions qui s'apparentent à des tentatives d'intimidation sur le terrain.
02:12 On tente de les empêcher de faire leur travail, on se met devant la caméra.
02:15 Quelque chose d'assez intolérable même, d'autant moins compréhensible
02:19 que le lendemain, le chef d'entreprise en question nous appelle pour nous dire
02:21 "En fait, le reportage n'était pas à charge du tout, félicitations à vos équipes".
02:25 Incompréhensible.
02:26 Rappelons que notre job, nous, ce n'est pas de juger, vous êtes d'accord avec moi,
02:29 on ne délivre qu'une information qui est factuelle, fiable, vérifiée, c'est la base.
02:33 C'est ce qui fait de nous des journalistes, non des colporteurs d'opinion.
02:36 Je pense que là, on est d'accord aussi.
02:38 Chacun des journalistes ici présents et dans les rédactions ont reçu des formations précises.
02:44 Ils sont animés par leur expérience, par un souci de la déontologie de notre métier.
02:49 Tout ça devrait nous prémunir de ce genre d'attitude.
02:52 Ce travail reconnu reçoit tout de même la confiance de nos téléspectateurs
02:56 et je vous en remercie.
02:58 Et malgré tout, il n'y a qu'à eux qu'on doit décompte.
03:01 Oui, c'est vrai, Michael, tu as raison.
03:02 On ne le dit pas assez souvent, mais c'est vrai qu'on n'est pas toujours accueillis
03:05 les bras ouverts sur les lieux de reportage et que quelquefois,
03:09 ce métier est difficile aussi sur le terrain.
03:11 Et on doit convaincre même nos interlocuteurs de bien vouloir nous parler.
03:16 Dire qu'a priori, on va faire un bon job.
03:18 En plus, il y a souvent un mélange avec le principe de communication
03:22 quand on fait notre travail et souvent, on a parfois cette impression là aussi
03:26 où on nous prend pour des communiquants pour le sujet qu'on fait.
03:28 Ce n'est pas le cas.
03:29 Ce n'est pas le cas.
03:30 J'espère que les choses commencent.
03:32 Grâce à cette émission, on arrive peu à peu à expliquer tout ça.
03:36 D'ailleurs, je vous propose de voir le troisième volet de ce récap
03:40 de l'année écoulée fait par mes excellents journalistes.
03:44 Des applaudissements pour accueillir la victoire de la liste de Sébastien Clément.
03:53 C'est dans une salle ronçard surchauffée qu'ont été annoncés les résultats
03:57 après une longue attente.
03:59 C'est dans cet immeuble situé juste derrière moi, au 6 de la rue Jean de la Bruyère,
04:04 qu'un enfant de 2 ans a été retrouvé seul mardi après-midi.
04:07 12 500 personnes se sont réunies pour acclamer le 15 du trèfle,
04:11 un stade de la Vallée du Cher rempli d'amoureux du rugby avec les yeux qui brillent.
04:16 Deals devant les vitrines, présence de squatters, intrusions, insultes et autres incivilités.
04:22 Les habitants et commerçants du quartier des Halles en ont marre.
04:25 Plus de subventions publiques jusqu'à nouvel ordre pour le jouer les Tours FC Touraine.
04:31 Une annonce dure à avaler avec un certain sentiment d'injustice.
04:35 C'est l'un des plus beaux points de vue sur la vallée de la Loire, le château royal d'Amboise.
04:41 Mais ce paysage pourrait bientôt changer puisqu'un parc éolien pourrait venir s'y ajouter.
04:46 Nadège Arnaud est la nouvelle présidente du conseil départemental d'Indre-et-Loire.
04:50 Une victoire peu surprenante après l'adoubement de la candidate par la majorité.
04:54 Trois jours après l'attentat d'Arras qui a coûté la vie à un professeur,
04:58 une minute de silence a été observée.
05:00 Deux enfants de l'ancienne directrice du Clous de Tours ont dû quitter leur logement ce matin.
05:05 Logement dont ils profitaient depuis cette rentrée.
05:08 L'appartement est mis à disposition depuis vendredi.
05:12 Un soulagement pour deux familles sans papy qui vivaient à la rue depuis plusieurs semaines.
05:16 Mais au printemps 2023, une patiente s'est rendue compte qu'elle était traitée du mauvais côté pour un cancer du sein.
05:22 Amont Récifarme fermera ses portes d'ici deux ans.
05:26 Sans aucun repreneur, ce sont plus de 220 postes supprimés.
05:30 L'homme de 64 ans est cependant reconnu coupable d'homicide involontaire par négligence en ayant donné le gâteau à la victime.
05:36 Il est condamné à trois ans de prison ferme qu'il a déjà purgé préventivement.
05:40 Un sujet léger, quoique ça dépend par quel bout on le prend.
05:44 On va parler de tourisme.
05:45 Le bilan était bon encore cette année avec un retour des étrangers.
05:49 Plus 10% de nuités enregistrées en 2023 concernant les étrangers.
05:53 Une hôtellerie de plein air qui a le sourire.
05:55 Les grands sites qui confirment leur fréquentation.
05:57 La Loire à vélo qui cartonne toujours autant.
05:59 Faisant de la région un pôle national du slow tourisme.
06:02 En parallèle, le risque de surtourisme, peut-être, existe bel et bien.
06:07 Est-ce que le bilan est à la hauteur des ambitions malgré l'inflation ?
06:11 Alors oui, évidemment vous disiez plutôt le camping que l'hôtellerie.
06:16 C'est vrai que c'était une tendance dont on avait déjà parlé en septembre, en fin d'été.
06:20 Mais sinon, ce qui est quand même intéressant à voir, c'est que tout le monde veut aller au même endroit.
06:25 Donc on a des endroits qui cartonnent, qui font 2 millions de visiteurs.
06:29 Chambord, Beauval.
06:31 Et puis d'autres qui aimeraient peut-être récupérer un peu de ça.
06:35 Donc c'est vrai que l'idée c'est quand même que les gens ne viennent pas juste pour une visite.
06:38 Qu'ils dorment et qu'ils fassent aussi des petites zones de tourisme autour.
06:42 Ouais, Mathieu ?
06:43 Oui, à l'échelle de l'André-Loire, on a eu le bilan de l'Office du tourisme autour de la Loire,
06:47 justement là au mois de décembre.
06:48 En effet, les châteaux, c'est la locomotive qui continue d'attirer.
06:51 Ça reste classique.
06:53 Et l'année est plutôt positive, même si en raison de l'inflation, vous l'avez légèrement annoncé, Mickaël,
06:59 mais la deuxième partie d'année, il y a eu un petit ralentissement quand même.
07:02 Ça freine quand même un peu les gens, mais globalement l'année reste satisfaisante.
07:07 Et puis on verra quelle sera la fréquentation lors des opérations, surtout le Val-de-Loire à l'occasion de Noël.
07:13 On devient un pôle touristique majeur en cette période.
07:18 Alors évidemment, on n'est pas au niveau de la fréquentation des stations de ski,
07:21 mais malgré tout, le Val-de-Loire à Noël est coché par les tours opérateurs.
07:27 Le surtourisme, on en parle, parce qu'il y a des moments de fréquentation, il y a des goulets d'étranglement.
07:33 On n'est pas malgré tout dans le tourisme de masse dans notre région.
07:36 Non, c'est vraiment certains endroits.
07:38 Si vous prenez par exemple la Loire à vélo, qui est le symbole du slow-tourisme
07:41 et qui est, entre guillemets, victime de son succès, 2 millions de cyclistes, il nous annonce pour 2023,
07:47 juillet-août, je vous avais déjà parlé de l'autoroute sur la piste cyclable,
07:51 c'est un moment où l'expérience qui se veut authentique en pleine nature est dégradée.
07:55 Donc c'est un peu le souci.
07:57 Faut pas que ça devienne les gorges du verdon du kayak.
07:59 Ouais, c'est ça.
08:00 Allez, un mot de Beauval quand même, parce que le temps avance.
08:04 Immense succès à Beauval, porté par d'immenses investissements.
08:09 La stratégie, elle est là depuis quelques années.
08:11 Des millions d'investissements pour une nouveauté, créer une nouvelle expérience.
08:14 Là, en l'occurrence, c'est la volière équatoriale.
08:17 Voilà, jusqu'où iront-ils ?
08:20 On a l'impression qu'il n'y a pas grand-chose qui peut arrêter Rodolphe Delors en termes d'innovation.
08:24 C'est vrai qu'il s'était un peu inquiété, puisque 2022 avait déjà été une très bonne année,
08:28 et finalement 2023 l'est aussi.
08:30 2 millions de visiteurs, 115 millions d'euros de chiffre d'affaires,
08:33 un nouvel hôtel, des boutiques, etc.
08:35 Donc, gros succès.
08:37 Ça devient énorme, Beauval.
08:39 On se demande où ils vont s'arrêter, et est-ce qu'il faut qu'ils s'arrêtent d'ailleurs ?
08:42 On peut se poser la question.
08:44 Il y a eu un autre événement à Beauval cette année, c'est le départ de Yuan Meng.
08:48 Yuan Meng, c'est le premier bébé panda né en France.
08:51 C'était en 2017, à l'origine de cette diplomatie du panda dont on a parlé.
08:56 En fait, sans les pandas, Beauval ne serait pas Beauval aujourd'hui.
09:00 Les pandas, c'est vraiment devenu le symbole du parc.
09:03 C'est vrai que Rodolphe Delors, dans une interview récente, a voulu rassurer.
09:07 Il y a un panda qui est parti, mais il en reste 4, 2 parents, 2 enfants.
09:10 Et en plus, il nous a bien signifié qu'il y avait un contrat avec la Chine
09:13 qui fait que ça va durer, il ne va pas partir l'année prochaine.
09:16 On l'évoquait tout à l'heure dans les articles les plus lus,
09:20 est-ce que ce problème de gouvernance, enfin non,
09:23 cette éviction de Delphine Delors a créé un problème de gouvernance à Beauval ?
09:27 Alors, pour l'instant, évidemment, ça ne se voit pas à l'extérieur.
09:31 Rodolphe Delors dit, en gros, je caricature un peu sa parole,
09:35 mais j'étais le patron avant, je serai le patron encore demain,
09:38 ça ne va pas changer.
09:40 Elle est actionnaire, Delphine Delors, mais actionnaire minoritaire.
09:44 Cela dit, on voit que là, à peu près, il pourrait y avoir un peu de friction
09:48 au niveau de l'actionnariat sur la gouvernance,
09:51 enfin en tout cas le fonctionnement du parc, on ne voit pas trop.
09:54 Rien de visible. Un commentaire à faire ?
09:56 Pas particulièrement de plus que Delphine qui a très bien expliqué les choses.
09:59 Le tourisme, donc, est fortement lié à la météo,
10:02 ça, ce n'est pas une surprise.
10:04 Le dérèglement peut entacher la saison, surtout contraindre le quotidien
10:07 des citoyens plus largement, évidemment, restriction d'usage des eaux,
10:10 en cas de sécheresse, inondation, gelée tardive, arrière-saison
10:13 ou avant-saison caniculaire, de quoi s'inquiéter.
10:16 Est-ce que ce dérèglement, alors, cette année a été, on va dire,
10:19 plutôt soft en termes de dérèglement chez nous.
10:22 Il y a eu une canicule un peu précoce, une arrière-saison,
10:25 mais il n'y a pas eu de grosse sécheresse comme l'année précédente.
10:28 Malgré tout, est-ce que ce dérèglement se voit déjà dans notre paysage,
10:31 dans l'agriculture, dans la sylviculture, dans l'arboriculture ?
10:35 Est-ce que le dérèglement climatique est présent chez nous,
10:38 non pas dans la météo, mais sur les espèces, les essences
10:41 que l'on peut voir sur notre territoire ?
10:43 On le voit plus dans ce que les métiers prévoient,
10:46 par exemple l'ONF qui change les essences quand elle veut remettre
10:49 des arbres en forêt ou sur le type de végétation, en effet, agricole.
10:56 On essaye un peu d'adapter avec des plantes qui sont moins demandeuses d'eau.
11:01 Pour l'instant, ce n'est pas totalement flagrant,
11:04 mais c'est vrai que tout ce qui n'est pas irrigué souffre évidemment beaucoup.
11:07 Oui, on avait fait un sujet avec un paysagiste de Touraine
11:09 qui nous disait justement que de plus en plus, il va chercher des plantes
11:13 qu'il avait plus l'habitude de faire dans le sud, il y a encore 10 ans de ça.
11:16 Donc ça va très vite, en fait, des plantes qui demandent moins d'eau,
11:20 moins d'abondance, et même si on n'a pas eu de gros épisodes
11:23 de sécheresse comme l'an dernier, on a quand même eu un hiver début 2023
11:26 sans pluie quasiment, donc on voit au quotidien, il y a quand même
11:29 un dérèglement qui est là, qui est présent, qui est installé.
11:31 Alors les solutions passent notamment par la transition énergétique,
11:35 les centrales photovoltaïques se multiplient, les éoliennes, elles,
11:39 pas du tout, on sait qu'il n'y en a aucune sur notre territoire.
11:43 C'est problématique, ça, Delphine ?
11:45 Alors c'est problématique, je ne sais pas.
11:47 Ce qui est prévu pour 2050, c'est de toute façon le photovoltaïque
11:50 qui sera majoritaire au niveau de la France.
11:53 Donc tant mieux, visiblement, vu les choix qui sont faits
11:55 actuellement chez nous.
11:56 C'est vrai qu'on sent un vrai blocage, quand même, en Indre-et-Loire,
11:59 mais aussi en Loire-et-Cher, sur la pose d'éoliennes vis-à-vis du paysage,
12:04 qui est quand même le paysage de Val-de-Loire classé à l'UNESCO,
12:07 vis-à-vis des châteaux, évidemment.
12:10 On appelle même Stéphane Bern à la rescousse quand c'est nécessaire,
12:13 encore là, dans le secteur entre Château-Renaud et Amboise.
12:16 Donc on voit bien quand même que c'est compliqué.
12:18 On a même le préfet qui n'a pas pris la décision qu'il devait prendre
12:21 en fin d'année en disant "on va encore faire des tests,
12:23 et donc on va avoir maintenant un test avec des ballons,
12:25 pour voir s'il y a vraiment un péril de visibilité".
12:28 - Depuis Amboise, on voit ces fameuses éoliennes d'Osmer en Touraine.
12:31 - On est très conservateurs en Touraine, surtout ce qui touche au paysage,
12:34 à l'architecture, à l'urbanisme, c'est vraiment pas touche.
12:37 On est quand même très... la région de la Renaissance.
12:39 - Oui, c'est ça.
12:40 Mais avec quand même, malgré tout, cette limite du paysage
12:43 qui est classé à l'UNESCO, alors, peut-être que les éoliennes
12:46 ne sont pas en contradiction, peut-être qu'elles le sont.
12:49 - Après, moi, je ne suis pas expert, mais c'est vrai que je me suis fait la remarque
12:52 où on n'aime pas tout ce qui vient un peu perturber ce qu'on a déjà.
12:56 On est un peu une région musée, à ce niveau-là.
12:58 - Ça tombe bien avec les châteaux et la Renaissance.
13:02 Dans notre travail au quotidien, est-ce que nous, on doit interroger
13:05 les porteurs de projets sur leur impact environnemental,
13:09 leur impact climatique, quand il y a une artificielle,
13:13 quand il y a une construction des sols, quand il y a un projet de tramway, par exemple ?
13:16 - Oui, c'est vrai que, à la Nouvelle-République, on a commencé à faire des formations
13:20 au niveau des journalistes pour bien avoir toujours un peu la question environnement,
13:24 quand ils interviewent quelqu'un sur un projet, en effet,
13:27 que ce soit du bâtiment, que ce soit des éoliennes, etc.
13:31 On pose aussi la question de l'époque.
13:34 C'est vrai que je ne vais pas me faire que des amis,
13:36 puisqu'on est dans une région du patrimoine, mais est-ce que,
13:39 à partir de 2023 et plus tard, est-ce que c'est vraiment si grave
13:42 d'avoir des éoliennes dans le paysage ?
13:44 Est-ce que c'est vraiment la même chose qu'on se serait dit il y a 50 ans ?
13:48 On est quand même en droit de s'interroger quand on est en période de crise climatique
13:52 et qui va durer.
13:53 - Mathieu ?
13:54 - Oui, c'est des questions qu'on a prises l'habitude, de façon assez récente,
14:00 on va se l'avouer, mais à traiter de façon continue,
14:03 en fil linéaire au long des sujets.
14:05 Et on le remarque d'ailleurs, y compris auprès de nos lecteurs,
14:07 sur certains sujets, même économiques, par exemple,
14:09 quand on va voir une entreprise, des fois, si on n'aborde pas
14:11 la question de l'énergie, les lecteurs nous font la remarque.
14:14 - C'est devenu une préoccupation majeure, pour le coup,
14:17 tout en sortant dans notre traitement de la culpabilisation.
14:21 C'est-à-dire qu'on ne dit pas aux gens "vous devez faire ça",
14:23 on ne leur dit pas "vous avez tort de faire ça",
14:25 mais l'idée, c'est de montrer plutôt des initiatives positives.
14:28 Ça, c'est presque la base, j'allais dire.
14:29 - Oui, c'est ça, c'est de prendre en compte cet élément.
14:31 Maintenant, on ne peut plus faire comme si ça n'existait pas, en fait,
14:34 le changement climatique.
14:35 - C'est une rubrique comme les autres, dans les journaux.
14:38 - Oui, bien sûr.
14:39 - Et au-delà d'une rubrique, même, vraiment à traiter
14:41 dans toutes les rubriques, l'économie, le sport,
14:44 peu importe, j'ai envie de dire, il y a toujours un impact.
14:46 Un déplacement d'une équipe pour un match,
14:48 il y a un impact sur l'environnement.
14:50 - Merci Delphine, merci Mathieu d'avoir participé à cette émission,
14:56 d'avoir été fidèle tout au long de l'année sur ce plateau.
15:00 Merci à vous de nous suivre aussi avec fidélité.
15:03 On se retrouvera en 2024.
15:06 Je vous souhaite d'ici là de très bonnes fêtes de fin d'année
15:10 et toujours d'être aussi fidèle.
15:11 A TV Tourvelle de Loire. Au revoir.
15:13 (musique)

Recommandée