• il y a 9 mois

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00:00 [Générique]
00:05 Un mois dans les médias, ça continue.
00:07 Fabienne Colbock, députée de la 4e circonscription d'Indre-et-Loire, vient de nous rejoindre en plateau.
00:12 Bonjour, bienvenue à vous.
00:13 Bonjour.
00:14 On va parler de votre place dans cette majorité présidentielle, des conditions de la venue de Gabriel Attal en Touraine.
00:19 On vous entendra aussi sur la grève des enseignants et sur l'intérêt que vous portez à la fabrique de l'information en France.
00:26 L'information justement, on en parle avec la deuxième partie de notre récap mensuel.
00:32 Sa façade n'a pas été modifiée depuis le XIXe siècle.
00:41 À l'intérieur, il y a pas mal de fissures.
00:43 Ces altérations dues au temps pourraient bientôt être de l'histoire ancienne.
00:47 Avec son nouveau classement aux monuments historiques,
00:49 l'Opéra de Tour espère pouvoir mener une grande campagne de restauration,
00:52 accompagnée des meilleurs artisans spécialistes.
00:56 Ils l'ont fait ! Dans un palais des sports enflammé,
01:00 le Tour Volleyball assure sa place en play-off de la Ligue des Champions.
01:04 Qualification assurée dès le second set remporté.
01:07 Et quitte à faire les choses bien, le TVB s'offre un 3-0 contre les Slovènes.
01:11 1 148 509, c'est le nombre de personnes qui sont venues visiter le château de Chambord en 2023.
01:21 Une fréquentation record, un chiffre jamais atteint depuis l'ouverture du monument au public en 1821.
01:28 Ils sont 5 âgés de 14 à 16 ans à avoir été interpellés ce lundi.
01:32 Ce groupe de jeunes est suspecté d'avoir volé 40 véhicules dans des communes de l'Est Tourangeau en fin d'année dernière.
01:39 11h40, la nouvelle unité prend ses quartiers, et pas n'importe lesquels.
01:44 C'est dans le tramway ou encore dans le bus que vous pourrez les croiser.
01:47 Par groupe de 5, les agents veillent à la tranquillité des passagers.
01:51 A l'hôtel-lieu de Blois, le temps s'est arrêté.
01:55 Les 7000 m2 de ce site vont pourtant bientôt connaître une nouvelle vie.
01:59 97 appartements du studio au T5 vont être aménagés dans cet ancien hôpital, aujourd'hui classé.
02:05 On parle de souveraineté alimentaire, donc effectivement on aimerait qu'en face il y ait une priorité aux produits français
02:15 ou alors que les consommateurs comprennent que malheureusement ce n'est pas toujours la course au prix le plus bas.
02:20 Quand on nous annonce une hausse de 10% d'électricité, ça concerne aussi le monde agricole.
02:24 On ne peut pas être à la course au prix le plus bas avec ce qu'on nous demande, avec la main-d'oeuvre, les coûts des charges.
02:28 Alors Fabienne Colboc, on vient de voir les agriculteurs, on en parlera un petit peu après.
02:32 Tout d'abord, cette question liée à l'actualité, il y a les enseignants qui étaient dans la rue aujourd'hui.
02:38 C'est un dossier qui vous intéresse particulièrement en tant que vice-président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation à l'Assemblée nationale.
02:44 Les enseignants dans la rue pour les salaires, les conditions de travail, pour défendre l'école publique,
02:48 ce qui a été fait visiblement selon vous insuffisant.
02:51 Comment rassurer une profession qui se paupérise et qui n'attire plus ?
02:55 Alors tout d'abord il faut écouter toutes les revendications et ce mouvement est important
03:01 et je pense qu'il faut pouvoir cerner vraiment les enjeux et ce que attendent les enseignants.
03:07 Je pense que depuis 2017, nous avons quand même agi pour l'éducation nationale
03:11 et dernièrement justement quand Gabriel Attal justement était ministre de l'éducation nationale
03:16 où il a annoncé, même Papaneye avant, un peu une rémunération quand même,
03:22 une valorisation pour justement rendre ce métier attractif.
03:26 Je parle de la rémunération de base mais aussi avec le pacte enseignant qui est à la fois utile,
03:31 un, pour valoriser le travail des enseignants en plus du travail qui est fait normalement
03:37 mais aussi pour répondre à des enjeux de savoir de nos élèves,
03:41 c'est-à-dire aider sur devoirs faits, c'est le remplacement, c'est avoir des cours particuliers.
03:47 Je pense qu'il y a vraiment ce...
03:49 Et puis aujourd'hui l'attractivité pour un nouvel enseignant qui arrive,
03:53 je pense que le salaire a bien été augmenté.
03:56 Donc après effectivement il y a un manque d'effectifs auxquels il faut répondre
04:00 et je pense que justement cette volonté de redonner aussi de l'autorité aux enseignants,
04:06 ce n'est pas que de la rémunération mais c'est aussi de la reconnaissance,
04:09 redonner de l'autorité aux enseignants notamment sur le redoublement,
04:13 sur le bac aussi, ça a été une demande de repousser en juin parce que reconquérir le mois de juin.
04:20 Je pense qu'il y a une série de mesures quand même importantes
04:23 qui ont sensiblement, manifestement, pas répondu à tout
04:28 mais on ne peut pas dire qu'on ne se soucie pas des enseignants.
04:32 – Malgré tout, le passage est clair de Gabriel Attal au ministère de l'Éducation nationale.
04:37 Le manque de préparation visible de la nouvelle ministre,
04:40 est-ce que ça ne décrédibiliserait pas quand même le discours
04:43 qui dirait que l'éducation est une priorité ?
04:45 – Alors déjà l'éducation est une priorité dans les actes,
04:49 et les actes ce que je viens de vous dire, après il y a des discours.
04:53 Après je pense que... je ne vois pas en quoi c'est décrédibilisé en fait
04:58 parce que la feuille de route elle est très claire, elle est structurée,
05:01 elle est ambitieuse et elle donne vraiment un élan à l'école publique.
05:05 – Mais le fait de mélanger le ministère de l'Éducation
05:08 avec les sports et les Jeux Olympiques, ça ne donne quand même pas un bon signal.
05:11 – Alors vous savez qu'il va y avoir des ministres délégués,
05:15 secrétaires d'État qui vont intégrer ces ministères justement.
05:19 Donc voilà, la ministre actuelle ne sera pas seule à gérer tous ces dossiers qui sont importants.
05:25 Mais ça a déjà existé, le ministère de l'Éducation nationale et les sports,
05:29 ça a déjà existé, ce n'est pas une nouveauté.
05:31 – Mais je ne sais pas si la crise de l'Éducation nationale était aussi forte qu'aujourd'hui.
05:35 On l'entend là dans les messages donnés par les professeurs.
05:37 – Oui, après on y répond aussi, je ne sais pas si on y a répondu autant aussi.
05:41 – Alors un mot sur une autre crise, celle de l'agriculture et la colère des agriculteurs.
05:45 On en a parlé un peu plus tôt dans l'émission.
05:47 Alors Gabriel Attal, toujours lui, est venu dans votre circonscription,
05:49 il a rencontré les agriculteurs.
05:51 Alors le planning a été quelque peu modifié en dernière minute,
05:55 avec semble-t-il une pression, au moins une forte demande de l'FDSA pour le rencontrer.
05:59 Ce n'était pas prévu à l'origine, pourquoi ?
06:02 – Alors moi je vais vous dire sur cette séquence-là,
06:05 moi j'avais la séquence des vœux à gérer, je n'ai pas géré la séquence agriculteur.
06:10 En tout cas, ça faisait partie des possibilités, ce n'était pas au dernier moment,
06:14 ça faisait partie des… il y avait un déplacement agri qui devait se faire.
06:19 Après, ça devait être soit sur l'exploitation telle qu'il a été au Jardin de Mêlé,
06:24 soit sur une autre exploitation.
06:26 Après le choix final, ça revient aussi au préfet qui a aussi donné son avis
06:32 et qui ont écouté le préfet tout simplement.
06:34 – Vous êtes une proche du Premier ministre,
06:36 en quoi est-il un homme qui incarne un nouvel élan en fait, pour l'exécutif ?
06:41 – Déjà son âge, je pense que c'est quand même un nouvel élan,
06:44 je pense que le fait qu'il connaisse bien aussi tous les sujets,
06:49 les défis sur lesquels nous devons aller, et sa capacité,
06:54 moi je connais bien depuis 2017, on était députés ensemble
06:58 à la Commission des affaires culturelles et éducation nationale,
07:01 et il m'a toujours impressionné dans sa capacité à cerner les difficultés
07:04 et à prendre des décisions claires et éclairées.
07:07 C'est vraiment… et qui parle sans tabou, et qui parle de manière…
07:12 enfin voilà, il est audible, c'est un ministre qui est audible,
07:17 et son discours de politique générale a donné une ferveur et une envie de le suivre,
07:23 et je pense que cet élan, dans la majorité, c'est plutôt un bon signe.
07:27 – Delphine.
07:28 – Oui, vous avez souvent défendu que Renaissance n'était ni de gauche ni de droite,
07:31 là le gouvernement Attal, il est quand même très marqué à droite,
07:34 est-ce que vous arrivez toujours à tenir ce discours ?
07:37 – Alors dites-moi pourquoi il est marqué à droite ?
07:39 – Les ministres qui ont été choisis quand même, viennent compléter ceux qui étaient déjà là,
07:44 et qui viennent de l'univers des républicains, ou d'horizon.
07:47 – On ne peut pas définir un gouvernement par rapport à des ministres…
07:51 vous savez, nous on est dans le dépassement,
07:53 enfin je veux dire, les personnes qui sont arrivées au gouvernement,
07:57 c'est des personnes qui auront la feuille de route de Gabriel Attal,
08:02 avec le cap du président de la République,
08:04 donc ce n'est pas parce qu'il y a des personnes qui ont été plus à droite
08:08 ou un moment plus à gauche, qu'il y a cette orientation,
08:11 il y a une orientation de vouloir répondre aux difficultés des Français.
08:15 – Vous pensez vraiment que ça reste possible ?
08:17 – Les services publics, la santé, mais c'est dans les actes,
08:20 on n'a jamais autant redistribué un pays au niveau social,
08:24 enfin je veux dire, sur l'écologie, sur le travail, sur tous les services publics,
08:29 les maisons France Service, c'est quand même ça aussi une attente des Français,
08:32 est-ce que c'est de droite ou de gauche ça ?
08:34 On s'en fiche, en fait ce qu'il faut c'est répondre aux problématiques des Français.
08:38 En ruralité, ils nous disaient ne plus avoir de services publics.
08:41 – Sur les retraites ou sur la loi sur l'immigration,
08:43 ce n'était quand même pas très de gauche.
08:45 – Alors oui, mais vous avez vu que cette loi justement,
08:48 elle a été énormément censurée par le conseil constitutionnel,
08:52 et qu'aujourd'hui on revient sur des régularisations,
08:56 enfin ça c'était quelque chose de fort justement de renaissance,
08:59 de vouloir cette régularisation parce qu'on le vit tous les jours.
09:02 – Vous-même vous avez quand même voté contre cette loi,
09:04 qui est portée par le gouvernement que vous soutenez, ce n'est pas simple.
09:08 – Non, elle n'était pas portée par ce gouvernement,
09:10 c'est une loi qui a été changée dans une commission mixte paritaire.
09:15 – Oui, c'était quand même sur la volonté…
09:17 – Non, la volonté du gouvernement c'est la loi qui est ressortie après…
09:21 – Emmanuel Macron avait d'autres options,
09:23 il n'était pas obligé d'aller jusque cette commission paritaire.
09:25 – Ah mais je suis d'accord, moi de toute façon je ne l'ai pas votée,
09:27 donc je ne vais pas défendre une loi,
09:29 mais pour dire que ce n'était pas une loi du gouvernement,
09:32 mais vraiment de députés et sénateurs qui sont ressortis d'une commission mixte paritaire.
09:36 – Après le vote de la loi justement, vous avez voté contre,
09:39 vous êtes la seule de notre territoire,
09:41 c'est-à-dire Loire-et-Cher et Indre-et-Loire de Renaissance à avoir voté contre.
09:46 Est-ce qu'il y a eu une réaction justement du groupe Renaissance qui vous a dit,
09:49 dites donc Madame la députée, la prochaine fois essayez de voter
09:52 un peu comme l'ensemble des autres députés.
09:54 – Non, parce que déjà j'avais prévenu,
09:57 déjà j'avais prévenu, on était…
09:59 les 17 députés qui ont voté contre avaient prévenu le groupe,
10:03 moi j'avais prévenu certains ministres dont je suis proche,
10:06 que j'allais voter contre, donc il n'y a pas eu…
10:10 et puis, enfin, un, on ne vote pas une loi où il y a des mesures anticonstitutionnelles,
10:15 où on savait qu'il y avait des mesures inconstitutionnelles,
10:18 ce n'est pas le rôle du député de dire bon ben nous on vote
10:20 et puis après c'est au conseil constitutionnel de faire le tri.
10:23 – Techniquement c'est ce qui s'est passé pour le coup.
10:25 – Non mais je vous dis les raisons pour lesquelles je n'ai pas voté.
10:27 Et deuxièmement parce qu'il y avait des mesures
10:30 qui ne me convenaient pas du tout humainement
10:32 et ça, ce n'est pas pour ça que ça remet en cause la majorité,
10:35 encore une fois parce que je vous dis, ce n'était pas un texte du gouvernement.
10:38 – Delphine.
10:40 – Justement puisqu'on parle des difficultés parfois rencontrées à l'Assemblée,
10:44 on sait que depuis le début de la mandature,
10:46 il y a beaucoup de coups d'éclat, d'interpellations dans les parties de tous bords,
10:51 comment vous répondez à ça si vous êtes interpellée par les gens de votre circonscription ?
10:56 Parce que ça donne quand même une image assez déplorable des élus de la République.
11:00 – Bien sûr, alors je vais vous dire franchement,
11:02 les personnes que je rencontre, et je rencontre beaucoup
11:05 parce que j'essaye d'être énormément sur le terrain,
11:07 me disent "mais comment vous faites, comment tu fais pour supporter ?
11:11 Il n'y a jamais eu autant de sanctions, mais pas de notre groupe, des autres groupes, nous".
11:18 Enfin, moi, vous me connaissez maintenant un petit peu,
11:21 ça fait 7 ans que je suis députée, je ne suis pas dans l'invective,
11:25 je ne suis pas dans la dénonciation, je ne suis pas dans l'idéologie.
11:28 Moi j'essaye de travailler avec tout le monde sur mon territoire.
11:31 À part ceux qui le disent, les maires qui disent pour qui ils votent ou qui sont encartés,
11:35 les autres, je travaille avec toutes les personnes sans leur demander pour qui ils votent,
11:40 quelles sont leurs valeurs politiques.
11:42 Moi ce que je veux c'est régler concrètement le problème des Français sur le terrain
11:46 et porter leur voix à l'Assemblée Nationale, c'est ça qui m'importe.
11:49 Après, effectivement ça dégrade l'image de l'Assemblée Nationale.
11:53 Ça la dégrade parce que c'est des insultes.
11:56 À l'Assemblée Nationale, il faut un débat vif, mais sur le fond.
12:00 Et c'est ça qui fait qu'on peut changer d'avis, qu'on peut avoir un débat,
12:03 qu'il y a des arguments qui sont forts, qui peuvent...
12:06 L'ancien mandat c'était un peu ça, comme ça, malgré tout.
12:09 Il y avait des vrais arguments de fond.
12:12 Aujourd'hui...
12:13 - Sauf que là, justement, comme vous ne pouvez pas avoir de majorité sur les textes de loi, etc.,
12:18 ça complique évidemment, il y a en effet beaucoup de débats, beaucoup d'infectives.
12:22 Est-ce qu'on peut avoir un dialogue apaisé jusqu'à la fin du mandat ou ce ne sera pas possible ?
12:28 - En tout cas, on pourra voter des lois, parce que c'est ce qui s'est passé quand même.
12:31 - On fait beaucoup de 49.3.
12:32 - Non, on fait 49.3, on a fait 2 49.3, enfin, projet de loi de finances et retraite.
12:39 Sinon, il y a plus de, à peu près 60 lois qui ont été votées sans 49.3.
12:43 Je pense que c'est ça qu'il faut retenir et ne pas inquiéter les Français
12:46 en disant qu'il y a de l'immobilisme à l'Assemblée nationale.
12:48 Il y a des lois qui sont votées, des lois...
12:50 - On ne peut pas leur dire ça quand même.
12:52 - Ah ben si, il n'y a pas d'immobilisme.
12:54 Enfin, où il est l'immobilisme ? On a voté des lois.
12:56 - On l'a vu, on l'a vu quand même.
12:58 On a vu tous les blocages.
12:59 Il n'y a pas d'immobilisme parce qu'il y a le 49.3.
13:01 - Mais non, le 49.3, il est que...
13:03 Vous savez, dans un conseil municipal, ne serait-ce que remettre le 49.3
13:08 et le fait de ne pas voter, quand on est dans l'opposition, les lois de finances.
13:12 Dans un conseil municipal, quelle opposition vote le budget
13:17 de la majorité qui est en place ? Personne.
13:19 Donc, de toute façon, on est obligé.
13:22 Mais par contre, on ne peut pas s'empêcher d'avoir un budget.
13:24 Tout ce que demandent les agriculteurs, tout ce que demandent les enseignants,
13:28 ça ne pourra se passer que parce qu'on a un budget pour la France.
13:31 Sinon, ce n'est pas possible.
13:33 Donc, pour le budget, c'est normal.
13:36 Enfin, je veux dire, on ne va pas se censurer et empêcher les Français
13:40 d'avoir un budget et pour agir pour eux, sans faire de 49.3.
13:44 Donc, non.
13:45 - Un dernier mot rapide.
13:47 Je vous remets qu'on aborde rapidement cette question.
13:50 Vous êtes donc au sein de cette commission de l'Affaire culturelle et de l'éducation,
13:54 amenée à entendre en ce moment même des professionnels des médias,
13:57 des journalistes, sur le droit à l'information
13:59 dans le cadre des états généraux de l'information.
14:01 C'est un plan d'action qui doit garantir ce droit,
14:05 qui sera mis en place d'ici l'été.
14:07 Selon vous, et rapidement, quel est le principal obstacle
14:11 à ce droit à l'information aujourd'hui en France ?
14:14 - Alors aujourd'hui, le droit à l'information,
14:16 ou l'accès à l'information, parce qu'aujourd'hui, c'est ça.
14:19 On a un accès multiple à l'information par différentes plateformes.
14:22 On a les réseaux sociaux, on a vraiment la presse en ligne,
14:26 la presse papier, l'audiovisuel, l'audiovisuel public, l'audiovisuel privé.
14:30 Et je pense que ce droit à l'information, il faut surtout le garantir auprès des jeunes.
14:34 Donc donner aux jeunes l'envie de s'informer,
14:37 mais pas de s'informer n'importe comment.
14:39 C'est-à-dire de savoir avoir l'esprit critique aussi.
14:42 Moi, je pense qu'il faut jouer encore plus sur l'esprit critique.
14:45 C'est-à-dire, quel est le rôle des journalistes ?
14:47 Comment ils travaillent ? Quelles sont les sources ?
14:50 Et je pense que ce travail, il peut être fait par vous-même en disant
14:53 "Bah voilà, nous avons qu'à un moment, un temps, voilà, nous avons..."
14:56 En début de reportage, de dire "Bah voilà, nous avons..."
14:59 – Un temps d'explication.
15:00 – Un temps d'explication.
15:01 Je pense que ça, c'est vraiment important de...
15:04 Parce qu'il y a une défiance des journalistes.
15:06 – Bien sûr.
15:07 – Il y a une défiance, comme du monde politique.
15:09 On est dans le même bateau là-dessus.
15:11 Mais voilà, donc du coup, il faut vraiment être le plus clair possible,
15:15 le plus transparent possible, et d'expliquer comment on travaille.
15:19 – Et c'est ce à quoi sert notamment cette émission.
15:22 "Moins une fois par mois".
15:23 Merci Fabienne Colbock d'avoir accepté notre invitation.
15:26 – Merci à vous.
15:27 – Merci Delphine d'avoir été présente.
15:28 Merci à Mathieu aussi pour sa participation.
15:30 Merci à vous de nous avoir suivis.
15:32 On se retrouve le mois prochain pour un nouveau "Un mois dans les médias".
15:36 Son nom l'indique bien. Au revoir.
15:38 [Musique]

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