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00:00 [Musique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur InstaTV dans notre émission Levé de Fonds,
00:12 où les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter leurs projets.
00:17 Aujourd'hui en visio depuis les Landes, c'est Kevin Pilet Desjardins que nous recevons,
00:21 qui est le cofondateur de WorkPaker. C'est un opérateur d'hébergement, donc hybride.
00:29 Kevin, bonjour.
00:31 Bonjour Stéphane.
00:33 Et bien commençons si vous voulez bien par la présentation de WorkPaker.
00:37 Oui, WorkPaker c'est une marque d'hébergement alternative à ce qui existe déjà aujourd'hui,
00:43 une alternative aux hébergeurs marchands traditionnels, aux plateformes de distribution de type Airbnb.
00:52 Ce sont des workhouses qui sont exclusivement dédiés à des voyageurs-travailleurs,
00:57 c'est-à-dire des freelancers, des entrepreneurs, des télétravailleurs ou des entreprises
01:02 qui recherchent aujourd'hui des lieux au vert, parfaitement adaptés et équipés pour le travail à distance.
01:10 Et donc nous, notre métier aujourd'hui chez WorkPaker, c'est d'opérer, décorer, commercialiser,
01:18 distribuer des workhouses dédiés à cette type de clientèle.
01:22 D'accord. Alors vous êtes deux associés, il y a vous et Jonathan,
01:25 vous pouvez nous dire deux mots sur vos parcours respectifs
01:28 et ce qui vous a conduit à créer cette entreprise ?
01:31 Oui, c'est du vécu. Mon associé Jonathan, qui lui a été consultant pendant plusieurs années,
01:41 notamment dans le voyage d'affaires, autour des notions de notes de frais,
01:46 de déplacement professionnel.
01:48 Lui a eu l'occasion de travailler à distance pendant plusieurs mois en Amérique latine.
01:53 Et moi, j'étais commercial dans le secteur de l'hospitalité.
01:57 Je vendais des outils CRM et de relations clients pour tous les types d'hébergeurs.
02:02 Et moi aussi, j'ai eu l'occasion de travailler à distance pendant plusieurs années depuis la Floride.
02:07 Donc cadre de travail plutôt sympa, mais en fait, on s'est vite aperçu que,
02:12 hormis l'espace de coworking du coin, hormis le café, souvent bruyant,
02:18 souvent pas très bien connecté pour pouvoir bosser dans des bonnes conditions,
02:21 il n'y a pas d'alternative crédible pour pouvoir travailler dans des bonnes conditions.
02:26 Et puis, le Covid est passé par là, enfin la Covid est passée par là,
02:32 et on s'est dit que c'était le bon moment pour pouvoir proposer des lieux d'accueil alternatifs
02:37 pour une cible de travailleurs qui souhaitent en fait utiliser le prétexte du boulot
02:42 pour pouvoir explorer une nouvelle destination.
02:46 Alors ce genre de lieu d'hébergement novateur, il en existe pléthore.
02:51 Est-ce que vous pouvez nous préciser quelles sont vos spécificités,
02:54 vos atouts qui vous distinguent des autres acteurs du marché ?
02:57 Oui, nous on travaille sur trois axes vraiment importants.
03:05 Le premier, c'est que dès le début de la réflexion de Workacres,
03:09 on a voulu se penser comme une marque d'hospitalité,
03:13 comme il en existe aujourd'hui dans l'hôtellerie,
03:16 plutôt traditionnel, mais avec des choses mises en place dès le départ
03:21 qui permettent de vivre une expérience particulière.
03:23 Et ça, c'est le deuxième axe de développement chez nous,
03:26 c'est l'expérience qu'on souhaite faire vivre à nos clients au travers des maisons qu'on exploite,
03:30 puisque les maisons que nous mettons sous pavillon Workacres
03:33 deviennent de vraies maisons à l'image de notre marque,
03:37 avec nos aménagements pros, notre décoration, etc.
03:42 C'est aussi le fait de pouvoir s'ancrer dans les territoires.
03:47 L'idée, c'est de proposer une nouvelle [inaudible]
03:50 pour le télétravail.
04:02 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on entend souvent que les hébergeurs marchands,
04:06 les gîtes, les hôtels proposent des environnements de co-working, par exemple.
04:10 L'idée, ce n'est pas de proposer juste une table, un bureau dans le lobby de l'hôtel.
04:15 Là, c'est de proposer un environnement complet dédié au bien-être
04:19 et à la productivité professionnelle.
04:21 Et le dernier axe sur lequel on travaille, c'est le prix,
04:25 puisque l'idée en proposant du slow tourism ou du slow work,
04:29 c'est d'inciter les gens à rester plus longtemps, à consommer mieux, à consommer local.
04:33 Et donc, quand on envisage de commercialiser un séjour de deux semaines,
04:37 trois semaines, voire un mois, comme c'est le cas de temps en temps avec certains clients,
04:42 il faut que la tarification soit cohérente.
04:45 Et donc, on travaille sur ces aspects-là.
04:48 D'accord. Alors, côté business model, c'est bien vous qui encaissez le séjour,
04:52 la totalité de la nuitée.
04:54 Vous ne prenez pas une commission comme des plateformes de réservation,
04:56 puisque c'est vous qui opérez les lieux.
04:59 Exactement.
05:05 Le business model, c'est un business model.
05:07 On est l'opérateur du lieu, donc on ne prend pas une commission auprès du propriétaire.
05:13 Nous, on encaisse la totalité du séjour.
05:16 Et derrière, on reverse la taxe de séjour aux collectivités dans lesquelles on implante nos maisons.
05:22 Notre business model, c'est de vendre de la nuitée et notre clientèle, elle est double.
05:27 C'est dans un premier tonne clientèle d'individuels,
05:30 donc encore une fois, des freelancers, des entrepreneurs, des télétravailleurs
05:35 qui peuvent venir séjourner chez nous de trois nuits à trois mois.
05:39 Et c'est un aspect qui est très important aussi chez nous,
05:43 qui est un aspect B2B, puisque des groupes, des comex, des séminaires,
05:50 des groupes d'entreprises peuvent privatiser nos workhouses
05:54 pour y passer quelques jours en équipe et bénéficier de nos partenaires locaux
05:59 pour faire des activités de type team building, du surf, du kayak, de la pirogue, de ce que vous voulez.
06:05 Mais on a aussi un catalogue de partenaires pros qui peuvent accompagner sur de la formation,
06:11 sur du conseil, sur de l'accompagnement, les entreprises ou les groupes
06:15 pendant qu'ils sont présents chez nous.
06:17 D'accord. Vous avez combien de workhouses ouverts à ce jour ?
06:21 Aujourd'hui, on a deux workhouses.
06:24 On en a une ici dans les Landes, à Messanges, à quelques minutes au nord de Hausse-Gorges.
06:31 Et on a une deuxième workhouse que l'on dédie exclusivement au groupe
06:35 qui est située à Tarazoute, au Maroc.
06:38 D'accord. Très bien.
06:39 Alors, pour vous développer, vous avez besoin d'argent.
06:41 Combien comptez-vous lever et à quel usage ces fonds vont-ils vous servir ?
06:45 Oui. Alors aujourd'hui, on cherche à effectuer une première levée de fonds
06:49 à un compte d'or de 350 000 euros pour trois objectifs.
06:54 Premier objectif, c'est qu'aujourd'hui, on a pu démontrer auprès de…
06:58 [inaudible]
07:01 …il y avait de l'attraction, qu'il y avait de l'intérêt,
07:04 aussi bien sur une clientèle individuelle qu'une clientèle [inaudible]
07:08 pour la privatisation de la maison.
07:09 Donc l'idée aujourd'hui, c'est de pouvoir démontrer qu'on est en mesure
07:12 de pouvoir développer des produits différents avec des nouvelles maisons
07:15 dans des destinations différentes.
07:16 Et donc une partie des fonds sera associée au développement [inaudible]
07:22 avec deux à trois workhouses supplémentaires.
07:25 L'idée, c'est de pouvoir se développer aussi bien sur le marché français
07:29 que de commencer aussi à s'internationaliser avec des destinations
07:32 comme l'Espagne, par exemple.
07:34 La deuxième, c'est que comme on a l'ambition de créer une vraie marque d'hospitalité,
07:39 eh bien, il faut qu'on puisse communiquer comme tel.
07:42 Donc une autre partie des fonds seront alloués à faire grossir
07:47 et à industrialiser notre communication.
07:51 Et enfin, pour pouvoir mettre en place tout ça, étoffer notre catalogue
07:55 et attirer toujours plus de nouveaux clients, il faut qu'on arrive à structurer l'équipe.
08:01 Et donc, on recherchera aussi à recruter deux à trois personnes supplémentaires
08:06 pour nous accompagner dans le développement de WorkPakers.
08:09 Donc c'est une levée de fonds qui va se valoriser entre 800 000,
08:13 enfin sur une valo de 800 000 à 1 million d'euros, c'est à peu près ça.
08:15 C'est ça.
08:16 Pour conclure, avez-vous un message particulier à destination
08:19 de tous les investisseurs qui nous regardent ?
08:22 Oui, aujourd'hui, on a l'ambition mesurée de dire que WorkPakers
08:28 veut devenir une vraie marque d'hospitalité et venir dépoussiérer
08:32 le secteur de l'hébergement en proposant une nouvelle expérience
08:37 sur deux secteurs d'activité.
08:39 Aujourd'hui, WorkPakers, c'est une entreprise du secteur du voyage,
08:43 mais qui répond aussi à des problématiques de société,
08:46 des problématiques de mobilité, des problématiques de bien-être au travail,
08:50 des problématiques d'épanouissement.
08:52 Et au travers de la marque qu'on développe actuellement,
08:56 on a de très belles perspectives d'avenir, puisqu'aujourd'hui,
09:00 on est sur un marché qui, d'ici la fin de la décennie,
09:03 comptera à peu près un milliard de travailleurs indépendants dans le monde.
09:07 Et on s'aperçoit aussi qu'il y a de plus en plus d'entreprises
09:10 qui recherchent des lieux périurbains ou ruraux pour réunir leurs équipes
09:14 et passer du bon temps, notamment quand c'est des entreprises
09:16 qui sont à distance.
09:18 Donc, on est à la recherche d'investisseurs qui peuvent nous accompagner
09:22 sur le côté financier, mais surtout, et aussi sur l'aspect humain
09:27 et développement de la marque.
09:29 Et en tout cas, on est prêts à tout faire pour que Warpakers
09:33 devienne une vraie marque reconnue d'hébergement.
09:35 Kevin, merci pour toutes ces précisions.
09:37 Je vous souhaite de réussir cette levée de fonds,
09:39 le succès pour Warpakers.
09:41 Tous les investisseurs intéressés peuvent vous contacter direct au Mian
09:44 ou en contacter la chaîne qui transmettra leurs coordonnées.
09:47 Merci à tous de nous avoir suivis.
09:49 Je vous donne rendez-vous très vite sur Investeur TV
09:51 avec un autre projet dans lequel investir.
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