Guy Carlier dédie sa chronique à Toulouse, la Ville rose

  • l’année dernière
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##GUY_CARLIER-2023-05-24##
Transcript
00:00 Il est 7h53, une petite minute de retard, il ne m'en voudra pas, c'est Guy Carlier
00:08 que l'on pourrait recruter d'ailleurs, ici, aux mines à Toulouse, mon cher Guy Carlier.
00:13 Laurie, je crois qu'il a changé au dernier moment de sujet, Guy, non ?
00:18 Exactement, oui, il était très en colère ce matin pour une histoire, je crois, de wauquisme.
00:23 Il avait écrit une chronique très véhémente, mais quand il a appris, Patrick, que vous
00:26 étiez à Toulouse, il a totalement changé de thème et a décidé de consacrer sa chronique
00:31 à la ville rose, avec l'accent.
00:33 Bonjour Guy !
00:34 Bonjour Laurie, bonjour Patrick, bonjour à tous, et oui, c'est vrai, Toulouse a sauvé
00:38 ma journée, car à la suite d'une tartuferie wauquiste de France Culture, j'avais écrit
00:44 ce matin une chronique nerveuse et attrabilère, oui, je sais que vous aimez bien ce mot, Patrick,
00:48 une chronique attrabilère, c'est-à-dire colérique, hargneuse, sur les ayatollahs
00:52 du WOC et de la cancel culture, plus précisément à l'encontre d'une dame nommée Sophie
00:57 Andriensen, peut-être en parlerai-je demain, à qui on devine des toilettes sèches, des
01:01 gratins de courgettes et l'utilisation excessive des mots intersectionnalité, appropriation
01:06 culturelle, sororité, déconstructivisme et adelphité.
01:09 Bref, cette femme a été prise en flagrant délit de mythomanie, mais on verra ça demain,
01:14 je serai calmé, je n'en plorerai pas les noms d'oiseaux que j'avais écrits ce matin.
01:19 Mais je ne vais pas vous laisser commencer cette journée avec le goût de cendre, du
01:23 WOCisme décadent va passer de l'ombre cancel culture à la lumière de Toulouse, où l'on
01:29 permettra, on me permettra, c'est un cisse personnel, je suis allé l'an dernier passer
01:34 une merveilleuse soirée avec Philippe Spanghero, qui est des nôtres, qui fait partie de la
01:38 maison et qui, outre le fait qu'il fait partie d'une dynastie prestigieuse, possède les
01:44 valeurs d'ailleurs dignes de ses aïeux, qui nous ont fait rêver, je me souviens de
01:48 Walters Spanghero, le collège de Narbonne, qui termina sa carrière au stade toulousain,
01:54 sorte de Depardieu du sud-ouest, dont il avait le nez d'ailleurs au point quinze jours,
01:59 au sortir d'un match violent du tournoi des cinq nations, où les marrons volaient bas,
02:03 il est sorti donc du terrain, le visage en sang, et il a dit aux journalistes, heureusement
02:08 qu'il y avait mon nez, sinon je me prenais le coup de poing de l'anglais dans la gueule.
02:11 Toulouse, c'est le rugby, mais c'est le foot aussi, et tous ceux qui aiment le ballon,
02:17 ont oublié l'exploit mythique du TFC, qui sortit d'une coupe d'Europe, le grand Naples
02:22 de Diego Maradona, au stadium, tous ceux qui aiment le foot se souviennent de l'enchaînement,
02:27 Marcico qui déborde et qui centre, Passi qui reprend, le gardien napolitain qui repousse
02:32 et stoppera, qui reprend la balle et la place sur la gauche du gardien, qui permet de rattraper
02:37 le retard concédé au match allégé, rien oublié de ce soir-là, ni le Tarantini, le
02:42 magnifique, ni le soulagement, comme Maradona rata un pénalty, ce n'est pas un souvenir
02:47 de match, c'est une fresque dans ma mémoire.
02:50 A propos de fresques, Toulouse nous bouleverse aussi par la fresque sonore de Nougaro, évidemment
02:55 son eau de Toulouse est à la chanson, ce que les paysages de Cézanne sont à la peinture,
03:00 c'est une chanson somptueuse, chaque mot vous cueille comme un uppercut et l'on y
03:04 trouve la plus belle allitération de la chanson française, ici même les mémés aiment la
03:11 castagne, c'est beau comme du corneil pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos
03:18 têtes, tiens, écoutez.
03:19 *Musique*

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