• il y a 2 ans

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00:00 - Pariscopi sur France Bleu Océan. - A France Blau, Roussellou.
00:10 - On doit assumer collectivement que la sécade n'est pas plus exceptionnelle,
00:15 mais peut-être une nouvelle normalité.
00:18 Nicolas Garcia, cette déclaration est-elle exagérée ?
00:23 - Non, pas du tout.
00:26 Il ne faut pas faire catastrophisme, mais c'est vrai que ce qui était avant une exception,
00:30 maintenant deviendra la règle, en tout cas pour un cycle de 7 ou 8 ans,
00:36 ou 10 ans, qui a passé avant.
00:43 Donc oui, nous devons nous préparer à cela.
00:47 Ce que nous avons chaque année, cette sécade ou ce qui était...
00:53 - La difficulté de ces problèmes transversaux, c'est de gérer à très court terme,
00:58 l'hiver qui arrive nous fait peur, et de penser aussi à demain et à demain passé.
01:03 - Avant, nous n'en faisions pas.
01:05 Parfois, il y avait une restriction, car nous avions déjà un peu de sécade
01:09 quand nous arrivions en août.
01:11 A la fin avril, nous avions la situation d'un malade en août.
01:15 Oui, ça fait peur, car nous devons passer l'hiver,
01:20 mais pas seulement l'hiver.
01:23 Nous devons penser à ce que nous devons faire, techniquement et structurellement,
01:29 pour la terre, le paysage, la impermalisation de la terre,
01:33 ce que nous devons faire pour que les années qui viennent ne nous arrêtent pas,
01:37 ou en tout cas, que nous le puissions en tenir plus,
01:40 que nous soyons plus préparés pour affronter cette sécade.
01:46 - De caractère, nous sommes un point, au niveau du map de l'État français,
01:51 particulièrement vigilant.
01:53 Le président Macron avait parlé de "coste que coste" pour la pandémie.
01:57 Pouvons-nous imaginer cela ? Parce que tout le monde est touché par cette sécade.
02:00 - Il faudrait, mais les annonces qui sont faites font un peu peur,
02:05 car ce n'est pas le niveau, et ce n'est pas le "coste que coste".
02:10 Parce que ce qu'il faut faire, nous le savons faire, mais il faudra des moyens.
02:17 Par exemple, réparer les tuberies du pays, pour étudier, pour stocker l'eau,
02:24 pour la conversion de l'agriculture, pour beaucoup de choses, il faudra de l'argent,
02:29 pour accompagner les gens, pour ne pas y avoir de morts sur le chemin.
02:32 Il y a des intentions, mais il n'y a pas de moyens.
02:36 Je ne sais pas si il faut dire "coste que coste", mais il faut mettre des moyens.
02:40 Si le fait de dire, comme l'a dit le ministre, que nous devions être un département pilote,
02:48 mais ça ne peut pas être un département pilote avec 4 passettes,
02:52 il faut mettre les moyens, car il ne faut pas envoyer un technique
02:57 qu'ils ont envoyé pendant 15 jours, nous trouverons la solution.
03:01 Et la solution ne viendra pas de Paris.
03:03 Si on a les moyens, peut-être, mais la solution, c'est les gens d'ici qui l'ont,
03:07 qui l'ont besoin, et si ils l'ont, ils doivent s'unir autour d'une table,
03:12 parler aux pages, au département, au syndicat de Naples, à l'État,
03:16 et nous y trouverons. Il faut dire que le préfect actuel le fait, et le fait assez bien.
03:22 Mais nous devons nous retrouver ici, et les solutions que nous avons tous,
03:26 car nous connaissons notre territoire, nos forces, nos difficultés,
03:32 et nous espérons que l'État nous soutiendra, mais ne nous expliquera pas sans d'argent.
03:38 Trouver des solutions pour que les autres en payent, c'est...
03:41 Sous-titrage Société Radio-Canada
03:43 ...
03:53 [SILENCE]

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