Présentation du sujet : Des manifestants participant au rassemblement des Soulèvements de la terre, ce dimanche 11 juin autour de la métropole nantaise, ont pris pour cible des serres des Maraîchers nantais. Ces derniers ne cachent pas leur colère.
Midi actu avec, Regis Chevallier, Président de la Maison des Maraîchers nantais, et Gabrielle Dufour, Responsable Communication des Agridées, Think Tank agricole apolitique et indépendant
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##MIDI_ACTU-2023-06-12##
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NewsTranscription
00:00 Hier, près de Nantes, des activistes du climat, notamment des militants des soulèvements de la terre,
00:07 ces militants sont allés saccager des serres et du maraîchage, des cultures.
00:14 Nous sommes avec Régis Chevalier qui est président de la maison des maraîchers nantais. Bonjour !
00:20 - Bonjour !
00:21 - Merci d'être avec nous. Donc hier, ces militants activistes sont venus dégrader des serres.
00:29 Expliquez-nous exactement ce qui s'est passé.
00:32 - Alors dégrader, le mot est un peu faible. Ça a été une tornade assez rapide.
00:38 Il y avait une manifestation hier connue, autorisée par la préfecture,
00:43 avec un cortège qui devait passer pas loin de nos serres, mais ça n'a jamais été un site identifié.
00:50 Il n'était pas protégé plus que de raison. On est sur un site justement où on porte les enjeux de notre filière du maraîchage nantais.
00:58 Et notamment, on a des outils de production expérimentaux dans lesquels on teste les techniques de demain,
01:03 justement sur ces thématiques de transition climatique, d'agroécologie,
01:08 parce que vous sauvetez bien que ce sont des enjeux importants pour nous et on est les premiers à essayer de s'adapter.
01:14 Le fait est qu'il y a un groupe de personnes qui s'est extrait du cortège pour s'introduire sur le site, par effraction.
01:23 Ils ont lacéré les bâches plastiques, ils ont détruit tout le système d'irrigation,
01:31 et ils ont également aussi ravagé des essais qui étaient en place.
01:34 Il y avait notamment un essai de salade qui était tout juste planté de vendredi,
01:38 avec tout un tas de protocoles pour essayer justement de mesurer une réduction d'intrants, de produits phytos, d'engrais, etc.
01:44 Et tout a été arraché, vandalisé, ils ont semé des graines, soit disant des semences paysannes, soit disant, pour contester ce qu'on y fait.
01:55 - Des activistes qui ont détruit vos serres expérimentales en sol vivant, et culture sans pesticides, je le dis bien,
02:06 qui sont allés donc... Des activistes... Il y avait des agriculteurs parmi eux ?
02:10 - Certainement, ça je ne peux pas vous le dire, je n'étais pas sur place quand c'est venu.
02:14 C'est un mouvement qui regroupe beaucoup d'associations avec des messages assez variés.
02:18 Bon, très clairement, on fait partie de leur cible.
02:22 Ce qui est dérangeant, c'est comme vous l'avez dit, c'est une serre expérimentale dans laquelle on essaye beaucoup de choses.
02:26 Vous avez évoqué le sol vivant, on évoque aussi des réductions de doses, on évoque aussi des techniques d'irrigation pour essayer d'être un peu plus économique.
02:33 - Expérimental pour cultiver quoi ? Des salades ?
02:36 - Aujourd'hui on a beaucoup de cultures, aujourd'hui dans le pays nantais, on a des cultures de mâches, des cultures de poireaux, des cultures de salades, de radis, de jeunes pousses...
02:43 Donc au fond, sous cette serre-là, on déploie tous ces concepts-là, mais adaptés à nos cultures nantaises, pour justement essayer d'acquérir des données,
02:53 et puis vulgariser ensuite chez tous nos adhérents.
02:55 - Bien sûr, bien sûr. Alors, je lis les petits communiqués des soulèvements de la terre.
03:02 Nous sommes des éleveurs, éleveuses et maraîchers, maraîchères de l'Ouare Atlantique.
03:07 Nous avons participé depuis plus de deux ans à toutes les mobilisations contre l'extension des carrières de Saint-Colomban.
03:13 Vous allez me dire ce que c'est. Nous sommes venus une fois encore en force avec nos tracteurs pour cette journée de mobilisation.
03:19 Pour nous, la présence paysanne dans toutes ces actions démontre que les luttes écologistes n'ont rien à voir avec une opposition binaire et caricaturale entre agriculteurs et écolos.
03:28 En réalité, une fracture traverse le monde agricole de l'intérieur. Vous le pensez ?
03:36 - Écoute, je ne comprends pas ce que vous dites. Moi, je me retrouve à être le président d'une confédération qui regroupe soit des producteurs de taille significative,
03:47 des gros maraîchers, comme ils disent, j'en ai aussi des tout petits, j'en ai qui font de la vente directe, j'ai beaucoup de maraîchers qui ont déployé le bio.
03:52 On est tous en train de rechercher des nouveautés. Le fait d'opposer les agriculteurs de ce genre-là et de nous le reprocher, c'est quelque chose que j'ai du mal à comprendre.
04:02 Aujourd'hui, le maraîchage nantais est une filière historique dans le bassin. On a des conditions pédagogiques...
04:08 - 200 entreprises, 3 000 salariés.
04:10 - Voilà, il a toujours été présent, identifié, il a toujours été planté.
04:17 On est en contact avec ces gens-là depuis des années, puisqu'on se retrouve dans les mêmes instances de discussion, que ce soit autour de l'eau ou justement autour des carrières.
04:25 C'est des gens avec qui, effectivement, il y a des désaccords. On a toujours eu du mal à dialoguer, mais ça s'est quand même toujours tenu.
04:31 On les a déjà reçus dans notre maison des maraîchers. Ce qui est choquant pour nous, c'est le passage à l'acte hier de ce vandalisme gratuit,
04:38 qui, en plus, vient attaquer ce qui est pour nous, et je pense pour eux, les solutions de demain.
04:44 Donc c'est là où on ne comprend pas, et c'est pour ça que je vous parle aujourd'hui d'incompréhension.
04:48 - Et de colère, j'imaginerais.
04:52 - Évidemment, aujourd'hui, la colère. Hier, la colère n'était pas là. Hier, on était quand même beaucoup dans l'émotion.
04:58 Il faut savoir aussi qu'on a quand même toute une équipe qui nous accompagne, d'ingénieurs et de jeunes stagiaires, qui s'investissent beaucoup pour cette amniatique-là.
05:05 Je ne vous cache pas que ce matin, on a pris le point de faire l'embauche avec eux, comme on dit. C'était assez émouvant, dur à expliquer.
05:13 Là, aujourd'hui, on est très concentrés pour réparer vite et refaire nos essais vite, parce qu'on a besoin d'avancer et de passer cet épisode-là.
05:20 - Bien sûr.
05:21 - Donc c'est vrai que non, non, le message, il est de l'incompréhension totale. Il y a des désaccords, soit,
05:26 mais on ne peut pas engager aujourd'hui un dialogue en ayant une action de ce genre.
05:31 Et là, dans le communiqué que j'entends, il y a une espèce de retournement de la faute chez nous.
05:36 C'est quelque chose de complètement ubuesque, quoi.
05:38 - Oui. Merci beaucoup. Merci Régis Chevalier. Je suis avec Gabrielle Dufour, qui est responsable de la communication des agridés.
05:46 C'est un teen-tank agricole, à politique et indépendant. Bonjour.
05:49 - Bonjour.
05:50 - Vous venez d'entendre Régis Chevalier, j'imagine que vous n'en plus... Enfin, vous ne comprenez pas.
05:56 - Non.
05:56 - Si, c'est un acte militant des agriculteurs, oui, mais pas que des agriculteurs, j'imagine. Enfin, je ne sais pas.
06:05 - Oui, oui, c'est un peu incompréhensible parce que les marais chelantés, c'est quelque part un exemple de recherche...
06:12 - Et de réussite de l'agriculteur française.
06:15 - Absolument. Voilà, c'est un groupement de producteurs qui a réussi à résister à la dégradation...
06:22 On a une dégradation de la souveraineté alimentaire, il faut le noter.
06:25 Aujourd'hui, un légume et un fruit sur deux proviennent de l'étranger.
06:31 Et cette dégradation, elle ne cesse d'augmenter, on a perdu 14 points en 20 ans.
06:36 Donc les maraîchers qui subsistent en France, il faut absolument les aider, les soutenir.
06:42 Et quelque part, ils ont réussi à se structurer, comme les marais chelantés, à se structurer,
06:47 à créer des serres sous lesquelles ils font de la recherche, avec des instituts techniques, avec des chercheurs,
06:55 ils essaient de répondre aux attentes sociétales en diminuant les pesticides,
06:59 en essayant de rester à un coût qui soit quand même abordable pour les français.
07:04 Donc c'est une incompréhension totale.
07:06 - Oui, arracher des cultures destinées à lutter contre le réchauffement climatique,
07:10 il faut quand même le faire, non ? Ça paraît ubuesque.
07:14 - Absolument. Alors c'est une serre sous laquelle il y avait des plans de salades.
07:21 Les maraîchers recherchent des salades qui nécessitent moins de pesticides.
07:27 C'est aussi une demande sociétale, le maraîchage, c'est quand même une réponse à la société, donc c'est incompréhensible.
07:36 - Mais le slogan "Que brûle l'agro-industrie ?" c'est le slogan qui a été inscrit partout sur les serres.
07:44 Ça veut dire quoi ? Que brûle l'agro-industrie ?
07:47 - Alors je crois que le combat il est là, je pense que l'idéologie elle est là.
07:51 Elle est anticapitaliste, clairement, affichée.
07:54 - Rien à voir finalement avec les agriculteurs.
07:57 - Non, je ne pense pas, je pense que c'est un système, c'est tout un système qui est visé,
08:03 c'est le système agro-industriel, comme si l'agro-industrie était un gros mot.
08:07 Et je ne sais pas de quoi se nourrissent ces gens-là,
08:10 s'ils ont tous un potager chez eux qui leur permet d'avoir tous les légumes possibles et imaginables,
08:17 et puis les protéines animales et végétales à côté pour se permettre de se nourrir,
08:21 mais voilà, l'agro-industrie c'est ce qui nous nourrit.
08:24 - Alors je lis l'un des communiqués,
08:26 "Nous poursuivons notre action contre l'extractivisme et le bétonnage",
08:32 ça il s'agit du sable, si j'ai bien compris,
08:35 "contre le maraîchage industriel et pour la défense du bocage et de l'agriculture paysanne".
08:40 - Oui, alors il y a beaucoup de choses là-dedans,
08:42 certainement qu'il y a peut-être des critiques à faire, je ne dis pas,
08:45 il y a peut-être des discussions à avoir,
08:48 je ne connais pas très bien la situation de ces carrières et les conséquences,
08:53 ce qu'il faut savoir c'est que la surface agricole française utile,
08:57 c'est-à-dire la surface sur laquelle on produit,
09:00 elle diminue avec le temps,
09:02 elle a diminué de 1% ces 10 dernières années,
09:06 - C'est-à-dire qu'il y a de moins en moins de terres cultivées en France.
09:08 - C'est ça, et surtout la surface cultivée en maraîchage a diminué de 10% en 20 ans.
09:14 Donc pour moi c'est une bonne nouvelle si on augmente les surfaces agricoles,
09:18 pour le maraîchage c'est une très bonne nouvelle,
09:20 parce qu'on répond, on essaie de...
09:22 - Il faut augmenter les surfaces de maraîchage !
09:24 - Absolument, on a besoin de fruits et de légumes frais,
09:26 et en plus ça répond aussi à un enjeu de santé publique,
09:31 parce que je vous rappelle qu'on a à peu près 20% de personnes obèses en France,
09:35 on a à peu près 1 personne sur 2 qui est en surpoids en France,
09:38 c'est un sujet de santé publique,
09:41 on a besoin de fruits et de légumes frais,
09:43 on a besoin de développer des filières solides
09:45 pour pouvoir répondre à cette consommation,
09:48 et bien sûr le faire de façon durable,
09:50 et c'est là toute la question, c'est quoi la durabilité,
09:53 et comment on permet aux agriculteurs et aux filières agro-industrielles
09:57 de faire leur transition, parce que c'est ce qu'elles essaient de faire.
10:00 - Oui, la transition,
10:02 et puis franchement, importer,
10:05 ça va nous obliger à importer de plus en plus de fruits et légumes de l'étranger.
10:10 Donc le coût écologique et environnemental est énorme !
10:13 - Absolument, alors vous comptez déjà le coût de l'importation,
10:16 le coût des émissions dues au transport,
10:20 mais vous comptez aussi le coût social,
10:22 parce que les normes sociales ne sont pas les mêmes à l'étranger qu'en France,
10:26 on a des normes beaucoup plus exigeantes environnementales, sociales, etc.
10:31 donc ce que nous importons, c'est la plupart du temps
10:34 quelque chose qui est de moins bonne qualité.
10:36 - De moins bonne qualité, oui.
10:37 - Et environnementalement aussi.
10:39 - C'est absurde, détruire un produit
10:43 qui est de meilleure qualité,
10:45 et qui est meilleur pour l'environnement.
10:48 - Tout à fait, là il y a un paradoxe.
10:51 C'est-à-dire qu'en fait, les soulèvements de la terre
10:55 et les associations qui y sont rattachées,
10:57 elles condamnent d'emblée ces agriculteurs
11:02 et cette filière de maraîchage nantaise,
11:04 mais l'inia paquel, il y en a beaucoup d'autres qu'elles condamnent,
11:07 elles la condamnent à ne pas exister,
11:09 c'est-à-dire, elle ne lui permet pas de s'exprimer,
11:13 d'expliquer sa transition,
11:16 d'expliquer les façons dont elle va décarboner ses process,
11:20 dont elle va diminuer l'usage d'intrants et de pesticides,
11:24 donc c'est ou tout ou rien.
11:26 Ou rien, et là c'est rien.
11:28 - Alors je regarde deux messages qui sont très intéressants,
11:30 parce que l'un vient du docteur Valéry Masson-Delmotte,
11:34 qui défend le climat ardemment,
11:36 et qui dit "ces destructions me plongent dans une complète incompréhension".
11:39 - Oui.
11:40 - Oui, vous aussi ?
11:41 - Ah oui, oui, Valéry Masson-Delmotte,
11:44 c'est quelqu'un que j'apprécie énormément,
11:46 et je suis contente qu'elle ait fait cette déclaration,
11:49 parce que les agriculteurs qui nous écoutent,
11:54 ils ont besoin d'être soutenus,
11:56 ils sont en transition, c'est pas facile.
11:58 La transition, le réchauffement climatique,
12:01 les transitions, c'est un mur,
12:03 c'est un mur qui est devant eux.
12:05 Ils doivent transformer complètement,
12:07 ils doivent changer de paradigme,
12:08 ils doivent prendre des risques,
12:09 ils doivent transformer leur façon de faire,
12:11 ils doivent diversifier leur façon de faire,
12:13 c'est ce qu'ils font.
12:14 Ils le font à leur vitesse,
12:16 et au lieu de les décourager,
12:18 on devrait massivement les supporter,
12:21 les encourager, et leur dire,
12:22 en tant que société, nous, nous vous soutenons.
12:25 - Alors, autre message, celui du docteur Serge Zaka,
12:28 que nous avons régulièrement sur notre antenne comme invité,
12:31 qui travaille dans l'agriculture et dans la défense de l'environnement en même temps,
12:37 et qui dit, je le lis, "je suis dans l'incompréhension
12:41 face à la destruction d'un essai de nouvelle variété de salade,
12:44 j'ai l'impression qu'on a complètement sauté l'étape de la médiation,
12:47 de la compréhension et de la discussion."
12:50 - C'est exactement ça, il n'y a pas eu de discussion.
12:52 Il y a un collectif de radicaux,
12:55 et je tiens à dire qu'ils ne représentent pas les écolo- de France.
12:58 Ils ne représentent pas les écologistes et les écologues de France.
13:01 Absolument pas.
13:02 C'est un mouvement de radicaux
13:04 qui a décidé d'être, voilà, d'action radicale de destruction,
13:10 qui a décidé de ne pas être dans la proposition de valeurs,
13:13 de choses positives pour la société,
13:15 et ça c'est un choix.
13:16 Et ça ne représente pas l'entente des écolo-français.
13:19 - Je ne sais pas, vous avez peut-être vu,
13:21 je ne suis frappé aucune réaction des élus nantais de la mairie,
13:25 par exemple de Nantes.
13:26 Rien.
13:27 Aucune réaction des élus de gauche de la région nantais.
13:31 Je suis assez étonné.
13:32 Là, il y a un problème ici, qui est politique, qui est...
13:35 - Il est politique, finalement c'est politique.
13:37 - Ah oui, oui, oui.
13:37 Les politiques doivent être très clairs là-dessus.
13:39 Il s'agit de destruction, de dégradation, de violence,
13:44 qui n'ont pas lieu d'être,
13:45 et il faut un soutien clair et engagé des politiques,
13:49 et aussi de la population.
13:51 - C'est la raison pour laquelle je souhaitais que l'on traite ce sujet.
13:55 Merci beaucoup, Gabriel Dufour.
13:57 Merci d'être venu nous voir ce matin.
13:59 Ça vous fait réagir, j'en suis absolument certain.
14:02 Parce que malheureusement,
14:04 j'ai bien peur que ce genre d'opération se multiplie.
14:08 Vous aussi ?
14:08 - Ah oui, je le pense, oui.
14:10 On le voit bien sur les réserves de substitution,
14:13 ce qu'on appelle les bassines,
14:15 il y a la guerre de l'eau,
14:16 il y a la guerre avec le climat et des difficultés,
14:20 la raréfaction des ressources va augmenter, oui.
14:23 Malheureusement.
14:25 - Bien, merci beaucoup.