Parlons Vrai chez Bourdin avec Marguerite Stern, militante féministe.
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00:00 Sud Radio Parlons Vrai chez Bourdin, 10h30, midi 30. Jean-Jacques Bourdin.
00:06 Il est 12h07, nous allons recevoir, j'en suis très heureux, Marguerite Stern qui est militante féministe.
00:13 Vous êtes là, bonjour Marguerite Stern.
00:15 Alors vous n'êtes pas que militante féministe dans la vie, mais vous êtes avant tout militante féministe.
00:20 Présentez-vous rapidement pour que les auditrices et les auditeurs sachent qui vous êtes.
00:25 Je m'appelle Marguerite Stern, j'ai 32 ans, je suis militante féministe depuis 10 ans.
00:29 J'ai fait partie des Femen pendant 3 ans, j'ai créé en 2019 les collages contre les féminicides
00:34 pour essayer de mettre fin aux féminicides et aux violences conjugales.
00:38 Et là récemment j'ai créé avec Dora Mouto une plateforme qui s'appelle Femelliste
00:43 puisque toutes les deux ça fait 3 ans qu'on tient des positions critiques du genre,
00:48 c'est-à-dire qu'on rappelle que les femmes sont des femelles
00:51 et que ça ne devrait pas être une insulte d'être perçue comme une femelle.
00:55 Les femmes sont des femmes, des femelles et les hommes des hommes.
00:58 - Des mâles. - Des mâles.
01:00 Les femmes sont des femelles et les hommes des mâles.
01:02 Et vous tenez à cela parce que c'est biologique ?
01:05 Oui, c'est comme de dire que la Terre est ronde,
01:08 c'est comme rappeler des principes importants comme la gravité, les lyocentrismes,
01:12 enfin voilà, c'est les bases en fait.
01:14 Bien. Et Marguerite Stern, vous deviez participer à un colloque le 15 avril à Nantes,
01:19 un colloque pour la liberté de la femme.
01:23 Le colloque s'appelle "Femmes, vie, liberté, un combat laïc universel".
01:29 Évidemment on pense aux femmes iraniennes, évidemment on pense aux femmes afghanes,
01:33 que l'on doit défendre, que l'on doit soutenir, que l'on doit aider.
01:37 Et tout à coup, on vous a dit "non, vous n'êtes plus invité, vous ne participerez plus à ce colloque".
01:44 On va tout savoir juste après la pub. A tout de suite.
01:47 Jean-Jacques Bourdin.
01:49 Il est 12h12, merci d'être avec nous. Marguerite Stern est notre invitée féministe.
01:54 Marguerite Stern qui était invitée à un colloque qui doit se tenir le 15 avril à Nantes.
02:00 "Femmes, vie, liberté, un combat laïc universel".
02:04 Colloque dédié en partie évidemment au combat des femmes afghanes et iraniennes.
02:09 Colloque organisé par le comité laïcité république pays de la loi.
02:13 Quel était votre sujet d'intervention ?
02:17 Je devais intervenir sur l'état du féminisme après MeToo. 5 ans après MeToo.
02:22 C'était intéressant.
02:24 C'était intéressant, je vous raconte.
02:26 D'ailleurs, quel est l'état ?
02:28 Moi je suis très pessimiste.
02:30 Je trouve que MeToo a été un moment formidable pour les femmes, un moment d'union.
02:35 Un moment où on a pu mettre en commun nos expériences,
02:39 se raconter l'une et l'autre ce qu'on vivait,
02:42 et finalement se reconnaître dans une communauté.
02:46 Vous pouvez parler moins fort s'il vous plaît ?
02:49 Ah oui, oui.
02:50 Merci.
02:51 Et finalement, je trouve que le statut de victime en fait,
02:56 suite à MeToo, est devenu quelque chose qu'on a célébré, glamorisé.
03:02 C'est devenu cool en fait, tout d'un coup, d'être une victime.
03:05 Alors qu'il y a des femmes qui sont réellement victimes, et très nombreuses.
03:08 On sait qu'en France, 220 000 femmes sont victimes chaque année de violences conjugales.
03:14 C'est un phénomène massif.
03:16 De ce qu'on sait, évidemment, il y en a probablement bien plus.
03:20 Et donc ce statut de victime, c'est important de le reconnaître,
03:24 de reconnaître qu'il y a des femmes qui sont victimes.
03:26 Mais moi je trouve que depuis MeToo, c'est devenu un truc cool d'être une victime.
03:30 Et en fait, je ne suis pas d'accord avec ça.
03:32 Parce que je trouve que ça mène à une espèce de course à l'oppression.
03:36 À qui va être le plus opprimé, parce que la société vous valide, vous célèbre,
03:43 quand vous êtes plus opprimée.
03:45 Et finalement, ce que ça a entraîné, c'est aussi le fait que désormais,
03:49 les femmes les plus opprimées sont des hommes.
03:52 C'est-à-dire les femmes trans, qui cumulent donc plusieurs oppressions
03:56 du fait que ces personnes sont soi-disant femmes, mais en plus trans.
04:00 Donc ces personnes deviennent les femmes les plus opprimées.
04:04 Finalement, le sujet central du féminisme actuellement.
04:07 Ça me dérange.
04:08 - Bien, et ce sont ces militants transgenres qui ont fait pression
04:17 pour... pression sur les organisateurs pour vous priver de parole.
04:23 - Ouais, exactement. Il y a eu des pressions de la part de milieux d'extrême gauche.
04:27 Il y a eu un appel à manifester contre moi. Il y a eu des menaces de violence.
04:32 Il y a eu aussi des élus de la ville de Nantes qui se sont permis de dire
04:36 que j'étais une militante transphobe.
04:38 Tout ça parce que...
04:39 Si, si, mais je ne dis rien contre les personnes trans.
04:42 C'est-à-dire que moi, je m'exprime contre une idéologie qui me dérange,
04:45 qui j'estime porte atteinte au droit des femmes, au droit des enfants.
04:49 On est sur des sujets sérieux, graves.
04:51 Mais je n'appelle jamais à la haine contre les personnes trans.
04:54 Donc ces élus m'ont qualifiée de transphobe.
04:56 Un député à l'FI a osé me qualifier de TERF.
04:59 Donc c'est "trans exclusionary radical feminist".
05:02 Sur mon compte Twitter, j'ai une vidéo qui explique ce qu'est ce terme,
05:06 qui est un terme qui est beaucoup utilisé dans le monde anglo-saxon
05:10 et accompagné en permanence de menaces de mort, de violence
05:14 à l'encontre des femmes qui pensent comme moi.
05:17 C'est un terme vraiment pas anodin dans la bouche d'un député.
05:19 Ça m'a beaucoup choquée.
05:21 Compte tenu du fait aussi que le 8 mars dernier,
05:25 partout dans les rues de Paris, ont été tagués des messages
05:28 "Mort aux TERFs", "Tuons les TERFs", "Doramuto au cachot".
05:34 Doramuto c'est une journaliste qui conduit le même combat que vous.
05:39 Exactement.
05:40 Donc en fait, ce terme n'est pas anodin.
05:43 Ce terme est accompagné en permanence de menaces de mort.
05:46 Et les TERFs en France, on sait qui sait, c'est Doramuto et moi.
05:50 Et franchement on est inquiète de la situation.
05:52 Quand un député, la France Insoumise, se permet d'utiliser ce terme,
05:56 ça n'est pas anodin, il participe aux violences.
05:59 C'est un appel à la violence tout simplement.
06:01 Alors, expliquons.
06:04 C'est une idéologie, l'idéologie transgenre maintenant,
06:09 qui veut se répandre partout dans le monde.
06:11 Parce qu'on parle de la France, on vous prive de parole.
06:14 Alors que vous allez défendre les femmes,
06:17 et notamment les femmes iraniennes ou afghanes.
06:19 On vous prive de parole au nom d'une idéologie violente.
06:23 D'une idéologie violente.
06:25 Tout à fait. Et d'ailleurs je voudrais lire le tweet d'une femme afghane,
06:30 qui justement m'a soutenue, et qui dit "les femmes sont des femelles".
06:35 "Les femmes en Iran et en Afghanistan sont tyrannisées, oppressées,
06:40 parce qu'elles sont des femelles."
06:42 "Et nous dans nos..."
06:44 "Vous, vous avez des problèmes en gros dans votre monde occidental,
06:48 qui sont complètement délirants."
06:50 En fait les femmes afghanes, voilà, n'en pensent pas.
06:53 Elles ne comprennent pas, elles ne comprennent pas
06:55 cette violence de la part de transgenres vis-à-vis des femmes.
07:00 Et donc cette idéologie transgenre,
07:03 qui est particulièrement répandue dans le monde anglo-saxon,
07:06 mais qui arrive en Europe, en France, en Allemagne, en Espagne,
07:10 il y a des lois qui passent, il y a des attaques dans la sphère législative.
07:14 Donc cette idéologie là, pour moi, relève de la croyance.
07:16 C'est-à-dire que c'est une idéologie qui nous dit,
07:19 comme le lexique trans du planning familial dit par exemple,
07:21 que le sexe est une construction sociale.
07:23 Le sexe est une construction sociale.
07:25 C'est-à-dire qu'on rejette la biologie.
07:27 Il n'y a plus de mâle, il n'y a plus de femelle.
07:29 Cela vous oubliez en fait.
07:31 Et donc on pourrait s'autodéterminer,
07:34 c'est-à-dire dire que voilà, si moi je suis un homme,
07:38 et bien vous devez m'appeler monsieur,
07:39 et je vais devenir agressive avec vous, si vous ne m'appelez pas...
07:42 - Oui, on n'utilise plus cette idéologie,
07:45 on n'utilise plus le sexe biologique pour définir homme et femme.
07:48 - Exactement. En fait on parle de la notion de genre,
07:51 donc il y aurait 15 000 genres différents.
07:53 - Alors par exemple, des hommes biologiques doivent pouvoir participer
07:57 à des compétitions sportives féminines.
07:59 - Exactement.
08:00 - Et utiliser les vestiaires des femmes.
08:02 - Voilà, c'est les aberrations en fait auxquelles cette idéologie conduit.
08:06 C'est-à-dire que moi souvent on me dit, mais c'est un débat d'idées.
08:09 Alors c'est aussi un débat d'idées, c'est vrai,
08:11 qui pose des questions philosophiques, spirituelles,
08:14 mais en fait c'est aussi une idéologie qui porte un projet politique,
08:19 de la même façon que l'islam radical porte un projet de société politique.
08:23 Et moi je considère que les croyances doivent rester dans la sphère privée,
08:27 et qu'on n'a pas à les porter comme ça sur la place publique.
08:30 En fait cette idéologie politique, quand on l'applique dans la réalité,
08:34 en effet, il y a des hommes qui gagnent des compétitions sportives de femmes
08:37 parce qu'ils s'auto-identifient femmes.
08:39 Il y a des hommes qui violent des prisonnières féminines
08:43 parce qu'ils sont incarcérés dans les quartiers pour femmes.
08:47 Il y a plusieurs cas comme ça au Canada, aux Etats-Unis.
08:50 - Ça existe ? Au Canada, aux Etats-Unis ?
08:52 - Faites une recherche Google.
08:53 - Il y a des femmes qui se sont déclarées hommes,
08:56 ou des hommes, pardon.
08:57 - Il y a des hommes qui se déclarent femmes.
08:59 - Voilà, des hommes qui se déclarent femmes,
09:01 et qui du coup sont emprisonnés dans les mêmes cellules que des femmes,
09:04 et qui en profitent pour violer des femmes.
09:06 - Oui, ça arrive.
09:08 - Ça arrive.
09:09 - Il y a plusieurs cas.
09:10 - Voilà où on en arrive.
09:12 Et puis il y a aussi un embrigadement sectaire envers les enfants
09:17 qui passe beaucoup par les réseaux sociaux, Instagram, TikTok,
09:20 où on leur fait un lavage de cerveau.
09:22 Et donc vous avez un véritable phénomène de contagion sociale,
09:25 notamment parmi les jeunes filles.
09:28 Les filles sont beaucoup plus sensibles que les garçons,
09:30 on ne sait pas encore exactement pourquoi,
09:32 mais une récente étude vient de sortir dans ce sens-là.
09:35 Les filles sont très sensibles à la contagion sociale,
09:37 et c'est d'ailleurs pour ça qu'aujourd'hui on a 75% des personnes
09:40 qui se déclarent trans qui sont des femmes ou des filles,
09:43 la plupart du temps très jeunes.
09:45 Et donc on voit ces phénomènes-là dans les écoles,
09:47 où en fait vous avez des espèces de clusters comme ça,
09:50 et ça arrive en France, en Suisse,
09:52 où des filles se déclarent non-binaires, hommes...
09:56 - La plupart des militants transgenres sont biologiquement des hommes
10:02 plutôt que des femmes ou pas ?
10:03 - J'en sais rien, ça dépend.
10:04 - Vous ne savez pas ? Oui, ça dépend.
10:06 - Mais tous les militants transgenres,
10:08 d'après cette idéologie, ne sont pas nécessairement des personnes trans.
10:12 - Oui, ils ne sont pas nécessairement des personnes trans.
10:15 Alors, les militants transgenres,
10:17 qui par exemple poussent le planning familial
10:20 à ne plus s'adresser aux femmes,
10:22 en les appelant femmes,
10:23 mais personnes avec des utérus,
10:25 pour ne pas froisser quelques femmes biologiques
10:28 qui se revendiquent hommes.
10:30 - Exactement, on a une offensive au niveau du langage,
10:33 on nous interdit certains mots,
10:35 comme le mot "femme",
10:36 qui est devenu insultant,
10:38 on nous impose d'autres mots complètement délirants,
10:41 donc "personne à vulve", "personne à utérus",
10:43 et une vraie offensive au niveau du langage.
10:45 Et en fait, quand on essaie de contrôler le langage des autres,
10:49 c'est jamais bon.
10:50 - Oui, c'est sûr que c'est jamais bon.
10:52 Et c'est pas bon non plus pour le féminisme.
10:54 - C'est pas bon pour le féminisme,
10:56 parce que finalement, l'objet central du féminisme,
10:58 c'est désormais des hommes qui portent des jupes,
11:00 et pas des femmes.
11:01 C'est-à-dire que, moi, si j'ai commencé à m'exprimer sur ce sujet,
11:04 c'est pas parce que j'en ai vraiment quelque chose à faire,
11:07 de tout ça, à la base, moi c'était pas mon sujet.
11:10 Moi j'étais sur les féminicides et les violences conjugales.
11:12 J'ai créé ce mouvement de lutte, de collage contre les féminicides,
11:15 parce que, voilà, c'est un drame ce qui se passe en France,
11:19 dans ce pays, sur ce sujet,
11:21 et que le gouvernement n'agit toujours pas.
11:23 Et en fait, ces militants transgenres,
11:25 ils se sont mis à reprendre mon esthétique,
11:27 pour aller coller des trucs délirants,
11:30 comme "une femme trans est une femme",
11:32 et finalement à détourner, en fait,
11:34 un moyen de lutte féministe,
11:38 pour lutter contre les féminicides,
11:40 au profit de leur propre idéologie.
11:41 C'est-à-dire qu'actuellement, dans les milieux féministes,
11:43 on ne parle plus que de ça.
11:45 Plus que du fait que, voilà,
11:47 les femmes peuvent avoir des pénis.
11:49 Il y a quand même d'autres sujets,
11:51 beaucoup plus tragiques à aborder.
11:53 Voilà, donc c'est un danger pour le féminisme.
11:55 - C'est un danger pour le féminisme.
11:57 Vous avez peur ?
11:59 - La peur, dans ma chair,
12:01 ça fait bien longtemps qu'elle m'a quittée.
12:03 - Oui.
12:04 - Parce que ça fait trois ans que je vis des menaces.
12:06 Néanmoins, si je regarde la situation,
12:09 froidement, en l'analysant de façon objective,
12:12 oui, j'ai peur, je reçois,
12:14 enfin, je devrais avoir peur.
12:15 Je reçois, depuis trois ans, ainsi que Doramuto,
12:18 des menaces.
12:19 J'ai déjà été agressée physiquement, en manifestation.
12:21 On m'a lancé des oeufs au visage.
12:23 - En manifestation ?
12:24 - En manifestation, dite féministe.
12:26 - Dite féministe ?
12:27 - C'est pour ça que je l'ai pu en manifestation.
12:29 J'ai peur aussi quand je regarde ce qui se passe
12:32 dans le monde anglo-saxon.
12:33 C'est-à-dire que...
12:34 - Dites-moi.
12:35 - Eh bien, aujourd'hui encore, en fait,
12:36 j'ai vu, voilà, une vidéo d'une sportive,
12:39 d'une championne de natation, Riley Gaines,
12:41 qui s'est exprimée publiquement
12:44 contre le nageur transgenre Leah Thomas,
12:47 qui est donc un homme qui se déclare femme,
12:49 qui était médiocre dans sa catégorie,
12:51 dans sa catégorie masculine,
12:53 et qui, à partir du moment où il s'est déclaré femme,
12:56 a remporté une compétition féminine.
12:58 - Bah évidemment.
12:59 - Cette femme a été obligée de se changer
13:00 dans les vestiaires à côté de ce monsieur.
13:03 Elle a raconté publiquement le traumatisme que ça a été
13:06 d'avoir été exposée à son regard,
13:08 d'avoir été exposée à la vue de ses parties génitales,
13:11 aussi dans ses vestiaires de femme,
13:13 et pour cela, elle est menacée.
13:15 J'ai donc vu une vidéo d'elle aujourd'hui sur Twitter,
13:17 où elle est poursuivie par des militants extrêmement violents
13:22 qui veulent la frapper.
13:23 Elle a été exfiltrée par la police.
13:25 Voilà, tout simplement parce qu'elle a parlé de son traumatisme de femme
13:30 et de son droit de femme à avoir accès à ses propres compétitions sportives.
13:34 Des agressions physiques comme celle-là,
13:36 il y en a de plus en plus dans le monde anglo-saxon,
13:38 et oui, elles font peur.
13:39 Donc moi j'ai peur qu'en France, il se passe bientôt la même chose.
13:42 - Alors, les instances sportives internationales
13:45 ont répété qu'un homme était un homme,
13:49 un homme dans une compétition et qu'une femme était une femme.
13:52 - La fédération d'athlétisme.
13:53 - Fédération d'athlétisme.
13:54 Effectivement, qui ne veut pas être confrontée à ces problèmes-là.
14:00 Mais que la fédération d'athlétisme pour l'instant ?
14:03 À votre connaissance ?
14:04 - À ma connaissance, oui.
14:05 - Est-ce que le CIO s'est prononcé pour l'instant ?
14:08 - Je ne sais pas.
14:09 - Je ne sais pas non plus.
14:10 - Il faut savoir que le sport, ce n'est pas quelque chose d'anodin.
14:14 En fait, c'est un véritable vecteur d'émancipation pour les femmes.
14:17 Les femmes ont dû se battre pour avoir accès à leurs propres compétitions sportives.
14:21 Les premiers Jeux Olympiques de l'ère moderne ont été organisés sans les femmes.
14:26 Il y a eu des femmes comme Catherine Schwitzer,
14:28 qui est une marathonienne qui s'est battue dans les années 60
14:31 pour courir le marathon de Boston.
14:34 - Les femmes se battent pour avoir les mêmes prix lors des grandes compétitions, etc.
14:39 - Ça a été toute une lutte pour les femmes d'avoir accès à leurs propres compétitions sportives.
14:42 Et donc là, on assiste à un retour en arrière sous couvert de progressisme,
14:48 sous couvert d'inclusivité, de bienveillance.
14:50 L'enfer est parfois pavé de bonnes intentions.
14:53 - Marguerite Stern, je vous remercie d'être venue nous voir pour ce témoignage.
14:57 Ça vous fait réagir. C'est formidable ce que vous avez entendu.
15:01 Si vous voulez réécouter, ce n'est pas compliqué.
15:03 Vous avez un podcast pour cela.
15:05 C'est le podcast de Sud Radio.
15:07 Vous vous branchez et vous écoutez cela.
15:11 Il n'y a aucun problème. Merci beaucoup Marguerite Stern.
15:13 - Merci.
15:14 - Je rappelle que bon week-end de Pâques à tous.
15:17 Lundi, nous serons là. Nous travaillerons pour Pâques.
15:19 Traversons-nous vraiment une grave crise démocratique ?
15:23 C'est la question que je poserai le débat.
15:25 11h-12h lundi, ce sera évidemment toujours passionnant.
15:28 Merci de nous avoir suivis, André Bercoff.