Les 4 vérités - Rachida Dati

  • l’année dernière
Chroniqueur : Thomas Sotto


Thomas Sotto reçoit aujourd'hui Rachida Dati, maire du 7ème arrondissement de Paris et présidente LR du groupe d'opposition «Changer Paris», dans les 4 vérités. 

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00:00 [Musique]
00:02 Bonjour et bienvenue dans les 4 verts, Rachida Dati.
00:04 Merci d'être là.
00:05 Les obsèques de Silvio Berlusconi seront célébrés en grande pompe aujourd'hui en Italie.
00:09 Côté français, c'est service minimum, il n'y aura aucun ministre.
00:11 Est-ce que vous, ministre, vous y seriez allée, aux obsèques de Berlusconi ?
00:15 Les mêmes qui se bouchent le nez, enfin ils oublient une chose.
00:18 Qui a propulsé et lancé en politique Silvio Berlusconi ?
00:22 C'était Bettino Craxi, qui était l'incarnation des socialistes italiens.
00:27 C'est lui qui l'a fait venir en politique, il l'a propulsé en politique.
00:30 D'ailleurs, Berlusconi, à cette époque, avait près de 60 ans.
00:33 Donc, ils se bouchent le nez, mais ils oublient quand même ce fait un peu historique.
00:37 Et puis, c'est quelqu'un qui a marqué la politique italienne pendant plus de 30 ans.
00:41 C'est un des rares, je crois, comme Premier ministre, qui a toujours pu terminer ses mandats.
00:46 Parce que la vie politique italienne est très instable et très agitée.
00:51 Donc voilà, c'est un homme politique qui a marqué.
00:53 Donc, il aurait dû y avoir une représentation plus officielle que l'ambassadeur ?
00:55 Ça, après, c'est la décision du gouvernement français.
00:58 Mais moi, je trouve que c'est effectivement un homme politique qui a marqué la vie politique italienne.
01:03 Revenons à des sujets plus joyeux.
01:04 Dans un peu plus d'un an, Rachida Dati parie et accueillera les Jeux olympiques 2024.
01:07 Qu'est-ce qui fera que pour vous la fête sera réussie ?
01:10 Alors, déjà, on va partir du constat d'aujourd'hui.
01:14 D'ailleurs, il y a un rapport de la Cour des comptes qui date du 4 juin dernier,
01:18 qui conclut très clairement en disant qu'il n'y a pas de budget bouclé à ce jour,
01:23 qu'il y a de nombreux flous sur de nombreux aspects et notamment la sécurité.
01:27 Et donc, aujourd'hui...
01:28 C'est quel cas avant chaque Jeux olympiques ?
01:31 Les budgets qui explosent ? On est à 8,8 milliards pour l'instant de budget.
01:33 D'accord, mais je crois que j'ai entendu Madame Hidalgo en disant "pour les JO, on est prêt".
01:37 Mais la mairie de Paris ne contribue à rien, ni pour l'organisation, ni dans le bouclage du budget.
01:43 D'ailleurs, la ville de Paris, nous sommes déjà à 10 milliards de dettes.
01:47 Donc, c'est aussi déjà très compliqué.
01:48 On ne parle plus des Jeux.
01:49 L'État... Oui, or les Jeux.
01:51 On ne parle pas des Jeux.
01:53 Mais l'État doit reprendre la main.
01:55 Et l'État, d'ailleurs, le préfet de police et le président de la République
01:59 ont déjà repris la main sur l'organisation de ces Jeux parce que ça doit être une réussite.
02:03 Ce sont les JO à Paris, mais ce sont des JO pour la France.
02:06 Vous avez envie que ça réussisse ou vous avez envie que ça se plante pour que Hidalgo tombe avec ?
02:10 Vous savez, alors là, jamais vous me prendrez en défaut là-dessus.
02:14 Moi, je suis toujours pour l'intérêt de notre pays.
02:17 Et je suis engagée en politique dans l'intérêt de notre pays.
02:20 Et comme élue parisienne et comme chef de file du premier groupe politique à Paris,
02:25 moi, je suis engagée pour que Paris redevienne la plus belle capitale du monde.
02:31 Parce qu'on en est loin.
02:32 Quand on voit, je vous ai rappelé tout à l'heure les 10 milliards de dettes,
02:35 pour quelle contrepartie, M. Soto ?
02:37 La ville est propre ? Non.
02:39 La ville est sécure ? Non.
02:40 Nous sommes à un taux inudit de délinquance.
02:43 Une ville apaisée ? Non.
02:44 Vous savez ce qu'a dit de vous, Anne Hidalgo ?
02:45 Elle dit que vous trumpisez la politique.
02:47 Elle vous reproche l'injure, les fausses infos, les tentatives de délégitimation.
02:51 10 milliards de dettes, c'est une fausse info.
02:54 Paris sale, c'est une fausse info.
02:56 Paris insécure, c'est une fausse info.
02:57 Paris pas accessible, c'est une fausse info.
03:00 123 000 Parisiens qui ont quitté avec leur famille, qui ont quitté Paris,
03:04 c'est une fausse info.
03:06 Le chaos urbain, c'est une fausse info.
03:08 Vous savez, moi, je me bats pour évidemment redonner le lustre à Paris.
03:14 Moi, je dis aux Parisiens, soyez patients.
03:16 Parce que vous avez testé Anne Hidalgo pendant 10 ans.
03:20 On voit le bilan aujourd'hui, un bilan désastreux.
03:22 Et justement, s'il persiste, ce sera pire.
03:24 Donc, je leur demande d'être patients parce que notre combat...
03:26 Et de tester Rachid Abadine en 3 ans ?
03:28 Non, non, notre combat, Monsieur, je vais vous dire, ça dépasse un parti politique.
03:33 Moi, je suis engagée avec tous les Parisiens et les Parisiennes de bonne volonté
03:37 pour rétablir de la sécurité à Paris, pour rétablir une ville propre, une ville accessible.
03:42 Est-ce que c'est normal, M. Soto ?
03:43 La sécurité, c'est le ministère de l'Intérieur, c'est le préfet de police.
03:45 Ce n'est pas la ville.
03:46 Non, quand vous êtes maire, vous avez une responsabilité de la tranquillité publique.
03:51 D'ailleurs, la police municipale qui existe à Paris, c'est grâce à nous qu'elle existe.
03:56 La gauche a toujours été contre.
03:57 D'ailleurs, aujourd'hui, elle n'est pas équipée à la hauteur des enjeux de sécurité à Paris.
04:02 Nous, nous voulons qu'elle soit armée.
04:03 Nous voulons de la vidéoprotection.
04:05 La vidéoprotection, c'est quoi ?
04:06 Ça protège les habitants et c'est très important, notamment quand il y a des agressions,
04:11 quand il y a des tentatives d'homicide, ça devient des éléments des preuves probantes.
04:15 Donc nous, nous sommes très intéressés par avoir plus de sécurité, plus d'apaisement,
04:21 évidemment pour retenir les familles.
04:23 Ce n'est pas le Bronx non plus, Paris.
04:24 Ce n'est pas le Bronx non plus, Paris.
04:25 On peut sortir, on ne se fait pas agresser des...
04:27 Non, mais M. Soto, ce n'est pas le Bronx.
04:29 Vous faites grand écart.
04:31 Vous êtes content, vous, de Paris ?
04:33 Non, mais...
04:33 Mon avis importe peu, moi, je veux connaître le vôtre.
04:35 Je connais le vôtre.
04:37 Vous pouvez dire les choses.
04:38 Il faut connaisser mon avis.
04:39 Vous trouvez que la ville est apaisée ?
04:41 Oui, hier, il y a eu un accident entre un véhicule et un cycliste,
04:44 une jeune femme qui a eu les deux jambes sectionnées.
04:47 Voilà le chaos urbain.
04:48 Moi, je veux une ville apaisée.
04:50 Et nous avons les moyens de le faire et nous pouvons le faire.
04:52 Nous avons fait des propositions.
04:54 D'ailleurs, Mme Hidalgo, quand elle dit qu'on « trumpise », soi-disant, la politique,
04:58 c'est parce qu'elle refuse la critique sur son bilan
05:01 et elle refuse de discuter de notre projet qui est cohérent et qui fédère.
05:06 Elle est là, la réalité.
05:07 En tous les cas, moi, je ne lâcherai rien concernant Paris.
05:10 Rachida Dati, le microcosme politique brise de rumeurs de remaniement.
05:13 Si Emmanuel Macron vous proposait d'entrer au gouvernement,
05:15 qu'est-ce que vous lui répondriez ?
05:16 Pourquoi faire ?
05:17 Vous lui diriez pourquoi faire ?
05:18 Pourquoi faire ?
05:19 Le remaniement, pourquoi faire ?
05:21 Ce n'est pas une question de personne.
05:22 D'ailleurs, on l'a bien vu, on a bien vu la limite des débauchages.
05:26 Il y a des gens à droite dans son gouvernement.
05:29 Aujourd'hui, la France a besoin d'un cap.
05:31 Elle a besoin d'un cap.
05:31 Elle n'a pas de cap aujourd'hui ?
05:32 Elle a besoin d'un cap sur la sécurité et rétablir l'autorité.
05:35 Nous n'avons pas de politique pénale en France.
05:37 Elle a besoin, évidemment, d'une politique de maîtrise des flux migratoires.
05:41 Vous savez, tous les sondages...
05:42 Il y a un projet de loi immigration qui va venir.
05:43 Tous les sondages montrent que les Français sont très préoccupés
05:48 par cette question, au même niveau que le pouvoir d'achat.
05:51 Il est important que nous puissions avoir un texte là-dessus.
05:54 Nous avons fait des propositions.
05:54 Ça veut dire quoi, Rachida Dati ?
05:55 Ça veut dire qu'en fait, vous dites, pourquoi pas,
05:58 mais il faut mettre les choses dans l'ordre.
05:59 Il faut d'abord un programme de gouvernement.
06:01 Il faut une alliance entre LR et la majorité ou pas ?
06:03 La question, il faut un projet...
06:06 Vous pouvez faire une alliance.
06:07 On le voit à Paris.
06:08 Moi, je ne pense rien.
06:10 Je vous pose des questions.
06:11 Je vous réponds.
06:12 C'est bien aimable.
06:13 Mais est-ce que vous voulez que...
06:15 Merci, mon seigneur.
06:17 Est-ce que vous voulez que LR...
06:19 Parce qu'il y a deux clans chez vous.
06:21 Attendez, je vais vous expliquer.
06:22 Je vais vous répondre à cette question.
06:24 Par exemple, à la mairie de Paris, il y a une alliance
06:25 entre des socialistes et des Verts.
06:27 Ils n'ont rien en commun.
06:29 Ils ne sont d'accord sur rien.
06:30 Mais ils font une alliance pour sauver des sièges et des postes.
06:33 Et donc, une alliance, ça ne veut rien dire.
06:35 Il faut soit un projet de gouvernement,
06:38 participation ou pas au gouvernement,
06:40 mais il faut un projet de gouvernement.
06:42 Vous le souhaitez, ce projet de gouvernement ?
06:44 Aujourd'hui, nous avons fait, les Républicains,
06:46 on a mis sur la table un texte sur la maîtrise des flux migratoires.
06:50 Nous préparons un texte sur l'école,
06:52 pour avoir une école, pour le rétablissement d'une école laïque et républicaine.
06:56 Nous avons un texte pour relancer la construction de logements.
06:59 C'est super, sauf que vous avez fait 4,8% de la présidentielle
07:02 et vous avez 60 députés.
07:03 D'accord.
07:04 Vous ne pouvez pas avoir la main sur tout non plus.
07:07 Alors, pourquoi vous me posez la question en disant
07:08 est-ce que vous voulez faire une alliance ?
07:09 Parce que je voudrais que vous me répondiez.
07:10 Soit on existe, soit on n'existe pas.
07:12 Là, vous dites qu'il faut qu'ils prennent tout notre programme.
07:15 Mais non, on a un projet.
07:16 Qu'est-ce que j'ai dit ?
07:17 Il faut qu'ils prennent tout notre programme.
07:19 Expliquez-moi mieux alors.
07:21 On a un projet sur la table, on peut en discuter.
07:23 D'ailleurs, c'est pour ça qu'Éric Ciotti
07:25 a demandé un rendez-vous au président de la République.
07:27 Mais il a raison, ça ?
07:28 Bien sûr.
07:29 Mais pourquoi il ne veut pas avoir le ministre de l'Intérieur pour aller à l'immigration ?
07:30 L'intérêt du pays, c'est au niveau du président que ça se joue.
07:33 Vous le savez bien.
07:34 Ce n'est pas au niveau des ministres.
07:36 Sinon, il ne serait pas...
07:37 Le ministre ne sert à rien ?
07:38 Non, mais on ne serait pas en remueur de remaniement.
07:40 D'abord, Emmanuel Macron fait tout.
07:43 Il fait tout.
07:44 Donc, s'il y a une discussion à avoir, c'est avec Emmanuel Macron.
07:46 Avec Emmanuel Macron.
07:47 Bon, sur le projet de loi immigration,
07:48 qui sera donc le prochain gros morceau parlementaire,
07:50 vous êtes tendance LR, j'imagine, le texte vous convient.
07:53 Vous êtes tendance Darmanin, vous êtes tendance Édouard Philippe,
07:55 vous êtes un peu des trois.
07:57 On est tendance LR.
07:59 Oui.
08:01 Oui ?
08:01 Oui.
08:02 Et sur le projet, il n'y a pas de texte, vous avez remarqué,
08:05 parce que là, vous me dites projet Darmanin.
08:07 On connaît la philosophie.
08:09 C'est laquelle ?
08:10 La philosophie, c'est à la fois de permettre à ceux qui sont en situation
08:13 d'être régularisés quand ils sont dans les métiers en tension
08:15 et d'être beaucoup plus fermes pour tous les immigrés clandestins.
08:18 Je ne crois pas que monsieur Darmanin soit sur la régularisation des métiers en tension.
08:21 Je crois qu'il y a...
08:22 Il a dit régulariser...
08:23 Il y a des accords au sein du gouvernement, vous le savez bien, monsieur Soto.
08:26 Ce n'est pas le projet Darmanin.
08:26 Vous faites toutes les qualités, vous connaissez ce que je pense,
08:28 c'est ce que pense...
08:29 Non, parce que monsieur Darmanin, justement,
08:32 il y a un désaccord au sein du gouvernement,
08:33 ils ne sont pas d'accord sur ce sujet.
08:35 Et vous, vous êtes comment là-dessus ?
08:35 Et donc, même Édouard Philippe...
08:36 Parce que chez LR non plus, tout le monde n'est pas d'accord.
08:38 Ah non, non, qui n'est pas d'accord ?
08:40 Chez LR ?
08:41 Non, mais sur le projet immigration, tout le monde est d'accord.
08:43 Aurélien Pradié, pas surtout.
08:44 Mais sur le projet immigration, monsieur Pradié, il est venu chez vous,
08:47 il vous a confirmé qu'il était totalement d'accord avec le projet LR.
08:51 Mettez pas de la division là où ça n'existe pas.
08:53 Je sais que vous en rêvez, ça n'existe pas.
08:55 Je vous dis simplement que même Édouard Philippe,
08:57 sur les propositions de Darmanin, il dit que ça ne va pas assez loin.
09:00 Donc nous, on a un projet...
09:01 Et typiquement, Édouard Philippe, pardon,
09:03 il a une idée sur l'accord signé en 68 avec l'Algérie.
09:06 Un accord qui organise et qui facilite la venue, le travail,
09:10 le séjour des Algériens sur le territoire national.
09:12 Est-ce que vous êtes favorable à ce que la France revienne sur cet accord ?
09:15 Monsieur Édouard Philippe a repris la proposition des LR,
09:17 puisque vous savez qu'il y a eu un texte qui a été déposé en ce sens,
09:21 puisque vous savez, l'accord de 68, il a été modifié trois fois.
09:25 On peut le modifier une quatrième, on peut même l'atténuer,
09:28 on peut même l'abroger, parce que ce texte, effectivement,
09:31 facilite le regroupement familial et les changements de statut,
09:34 qui est plus compliqué pour les autres,
09:35 qui est plus facilité pour les Algériens.
09:37 Aujourd'hui, ce texte, il faut...
09:39 Effectivement, il faut y revenir totalement.
09:40 Il est caduque ?
09:42 Aujourd'hui, ça n'a pas de sens.
09:44 Dans le cadre, dans une perspective de maîtrise des flux migratoires,
09:47 il faut qu'évidemment, tous les étrangers,
09:51 hors Union européenne notamment, puissent être traités à la même ancienne.
09:55 Il y en a un qui a mis l'immigration au cœur de sa campagne en 2007,
09:57 c'est Nicolas Sarkozy.
09:58 Est-ce que vous souhaitez qu'il puisse revenir jouer un rôle actif en politique,
10:02 ou est-ce que cette page-là est tournée ?
10:04 On a l'impression que la droite se cherche toujours un chef, quand même.
10:07 C'est vrai que la droite se cherche toujours un chef, ça c'est une réalité.
10:10 Là, Éric Ciotti a repris le parti, il a fédéré, rassemblé,
10:13 personne, il n'y en a pas beaucoup qui pariaient sur lui.
10:16 Aujourd'hui, le parti est au travail,
10:17 on a proposé un texte très charpenté, très structuré,
10:22 avec des propositions très claires sur l'immigration.
10:24 Nous le faisons sur l'école, nous l'avons fait sur le logement.
10:27 Donc on continue.
10:28 Évidemment, c'est de remettre au travail cette grande famille politique française,
10:32 qui est un parti de gouvernement.
10:34 Moi, je pense que la France est majoritairement à droite.
10:36 Ça ne veut pas dire qu'elle est majoritairement LR,
10:38 mais dans ses aspirations, ses attentes et ses valeurs,
10:42 la France est majoritairement à droite.
10:43 Donc c'est à nous de répondre aux préoccupations de la France.
10:46 Est-ce que ça peut être Nicolas Sarkozy, ce chef, de nouveau ou pas ?
10:48 Ou est-ce que ça peut être vous, par exemple ?
10:50 Ou est-ce que ça peut être Laurent Wauquiez ?
10:51 C'est un ancien président de la République.
10:53 Il fait partie d'un club auquel ni vous ni moi n'appartenons.
10:56 Je suis vraiment réfléchi, moi.
10:58 Non mais c'est vrai.
11:00 Moi, je trouve qu'il a un niveau qui n'est pas le nôtre.
11:02 C'est un ancien chef d'État,
11:04 il discute avec des chefs d'État qui sont effectivement en fonction,
11:08 il discute avec Emmanuel Macron.
11:09 Est-ce que, pour dire les choses clairement,
11:10 vous souhaiteriez le voir repousser un jour les portes de l'Élysée ?
11:12 Est-ce que dans vos rêves, à vous, il y a ça ou pas du tout ?
11:15 Mes rêves, à moi, je regrette...
11:18 Évidemment, j'aurais voulu qu'il soit réélu en 2012 et même après.
11:22 Voilà, moi, je trouve que c'est un grand homme politique,
11:25 il a le sens politique des choses.
11:26 C'est quelqu'un qui ressent la France.
11:29 Moi, j'ai toujours dit que la France coulait dans ses veines.
11:33 Ma dernière question, il ne reste plus beaucoup de temps,
11:35 mais je pense que vous n'allez pas en avoir besoin de beaucoup.
11:36 Ce sera sans doute la plus difficile pour vous.
11:38 Est-ce que vous pourriez dire un truc sympa,
11:39 un truc aimable sur Anne Hidalgo ?
11:41 Non, mais on a eu des relations...
11:43 Vous savez, moi, regardez, dans mes débats politiques,
11:45 je n'attaque jamais en dessous de la ceinture parce que c'est indigne.
11:47 On n'est pas venu en politique pour ça.
11:49 Simplement, aujourd'hui, elle est pétrie de haine.
11:52 C'est devenu de la haine, ce n'est plus devenu des arguments rationnels.
11:54 Un truc sympa, elle est pétrie de haine, on a vu mieux.
11:57 Moi, je ne comprends pas.
11:58 C'est-à-dire qu'on ne peut pas arriver au Conseil de Paris,
12:00 ça devient de l'agression, donc je n'y réponds plus.
12:03 Moi, je suis sur un travail de fond.
12:05 Je veux que Paris soit, retrouve ce que je vous ai dit, son éclat.
12:09 Et donc, je travaille à ça et j'en appelle tous les Parisiens et les Parisiennes
12:13 en disant "patience, les mauvais jours vont finir".
12:16 Ce n'était pas un truc très sympa, mais merci quand même d'être venu.
12:19 C'est sympa pour les Parisiens et les Parisiennes.
12:20 Bonne journée à vous.
12:21 Merci.

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