Dans cette vidéo inédite, je m'associe à Eric Cagnard, vice-président de l'IFBB France, infirmier aux urgences et passionné de bodybuilding, pour vous plonger dans les coulisses du monde du dopage et ses conséquences sur la santé. En tant que médecin spécialisé en cardiologie, je vous partage mes anecdotes poignantes et mes observations tirées de mon expérience clinique. Ensemble, nous mettons en lumière les risques et les dangers liés à l'utilisation de produits dopants tels que les stéroïdes anabolisants, les diurétiques, l'hormone de croissance et même l'insuline.
Au fil de cette discussion franche et instructive, nous abordons les histoires marquantes des personnes hospitalisées pour des problèmes de santé graves liés au dopage. Des cas dramatiques aux conséquences parfois irréversibles. Notre objectif est de sensibiliser et de prévenir en vous exposant les réalités parfois méconnues de ce monde. Nous espérons ainsi vous aider à prendre des décisions éclairées et à choisir une approche de la musculation et du fitness qui privilégie la santé et le bien-être.
Rejoignez-nous dans cette vidéo engagée où nous unissons nos expertises pour lutter contre les pratiques dangereuses du dopage. Ensemble, nous mettons en garde contre les risques graves pour la santé et nous encourageons une approche responsable du bodybuilding. À travers nos récits et nos connaissances, nous vous offrons un regard unique sur les réalités du dopage et nous vous invitons à être des acteurs de prévention, à faire des choix éclairés et à mettre en avant une culture du fitness qui privilégie la santé et le respect de soi.
Retrouve Eric et l'IFBB France :
https://www.ifbb-france.fr/
https://www.instagram.com/ifbbfranceofficial
Tu peux également me retrouver :
Sur Instagram : http://www.instagram.com/ledoc.pm
Sur Facebook : https://www.facebook.com/ledoc.pm
Sur Tiktok : https://www.tiktok.com/@ledoc.pm
Musique utilisée pour le générique :
Keziah Kyser ft. Prince of Falls – Don’t Know How It’s Like
Au fil de cette discussion franche et instructive, nous abordons les histoires marquantes des personnes hospitalisées pour des problèmes de santé graves liés au dopage. Des cas dramatiques aux conséquences parfois irréversibles. Notre objectif est de sensibiliser et de prévenir en vous exposant les réalités parfois méconnues de ce monde. Nous espérons ainsi vous aider à prendre des décisions éclairées et à choisir une approche de la musculation et du fitness qui privilégie la santé et le bien-être.
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SportTranscription
00:00 Bonjour à tous, dans cette vidéo je suis accompagné d'un invité prestigieux,
00:03 Eric Cagnard, qui a plusieurs casquettes.
00:06 Il est à la fois infirmier aux urgences,
00:08 il est également athlète, bodybuilder, IFBB Pro Elite
00:11 et également vice-président de la fédération IFBB France.
00:15 Et dans cette vidéo, on vous a concocté tous les deux des anecdotes
00:18 liées à l'utilisation de produits dopants
00:21 pour toutes les personnes qui pensent que ce sont des produits magiques,
00:24 qui n'ont pas d'effets secondaires,
00:26 si, je cite, on les utilise correctement.
00:29 Alors qu'est-ce que ça veut dire ?
00:30 C'est un grand flou, on aura l'occasion d'en débattre un petit peu dans cette vidéo.
00:34 Et donc, c'est parti pour les anecdotes génériques.
00:38 Pour commencer, je te propose Eric de nous parler de la première anecdote
00:54 que tu aurais envie de partager aux millions d'abonnés qui vont regarder cette vidéo.
00:58 Alors, c'est une anecdote qui m'a vraiment surprise,
01:03 parce que je ne m'y attendais pas.
01:06 Il y a un patient qui arrive aux urgences,
01:08 ce n'est pas moi qui le cadre, c'est une collègue.
01:10 Puis alors, il commence à dire voilà, je ne me sens pas bien,
01:13 j'ai une douleur à la poitrine, il y a quelque chose qui ne va pas.
01:17 Alors, elle commence à faire un interrogatoire, des antécédents, etc.
01:22 Puis il me dit, je crois que c'est parce que là,
01:25 j'ai pris sur les conseils d'un ami qui fait la musculation avec moi,
01:29 j'ai pris des produits et je pense que c'est ça qui est...
01:32 Ah bon, vous avez pris quoi ?
01:34 Alors, elle lui cite, elle dit, je ne connais pas.
01:37 Il dit, mais attendez, j'ai un collègue infirmier,
01:40 peut-être qu'on va pouvoir lui poser la question, etc.
01:43 Alors, j'arrive dans le boxe, elle m'appelle, j'arrive dans le boxe
01:46 et puis je vois le gars, déjà un physique pas du tout de bodybuilder,
01:50 mais alors pas du tout, bon, enfin bref.
01:53 Et puis il me dit, voilà, oui, je vois que vous faites de la musculation,
01:57 effectivement, voilà, j'ai pris ça sur les conseils d'un ami.
02:02 Vous avez pris quoi ?
02:03 Ah, mais du clenbutérol.
02:05 Je dis, ah bon, clenbutérol, et alors, et c'est pourquoi ?
02:07 Ah, l'été arrive, je voulais sécher.
02:11 Déjà, j'allais me dire, il fallait en prendre beaucoup
02:13 parce qu'il y a de quoi sécher.
02:15 Et je lui dis, oui, et je suppose que maintenant,
02:17 au niveau cardiaque, vous ne vous sentez pas bien.
02:18 Ah oui, oui, effectivement, je ne me sens pas bien.
02:21 Je dis, bah, écoutez, oui, vous savez, c'est pas sans conséquences.
02:25 Et les conseils de votre ami, c'était quoi ?
02:29 Ah, il m'a dit, ah non, mais vas-y, prends ça, tu verras, tu vas sécher.
02:33 Et je dis, moi, si je vous aurais dit de sauter du haut de l'immeuble,
02:36 vous l'auriez fait ?
02:37 Il reste me regarder un petit peu interrogatif,
02:39 il se dit, bah non, je ne l'aurais pas fait.
02:41 Je dis, bah, alors pourquoi vous avez suivi les conseils de votre ami ?
02:44 Il me dit, ouais, mais bon, vous savez,
02:46 moi, je voulais du résultat pour cet été.
02:48 Comme s'il y avait des gens qui ne voulaient pas de résultat.
02:50 C'est déjà à la base, moi, je veux du résultat rapide, efficace.
02:54 C'est ça, ah oui, rapide, ouais.
02:55 Comme le fameux muscle sec, hein.
02:57 Parce que, bien sûr, il y a des gens qui s'en foutent,
02:58 ils veulent du muscle gras.
03:00 Mais c'est vrai que le climbutérol,
03:01 je pense que l'utilisation, elle est quand même sous-estimée.
03:04 Alors, à la base, déjà, ce n'est pas du tout un produit
03:06 qui est commercialisé en France, il faut le savoir.
03:09 Donc, c'est vrai que déjà, le médecin des urgences...
03:10 Sauf pour les chevaux français.
03:11 Sauf pour les chevaux.
03:13 Donc, déjà, ouais, en médecine vétérinaire, voilà.
03:15 Mais bon, en urgences, on ne soigne pas encore les animaux.
03:18 Et donc, de médecin, déjà, il était interrogatif.
03:21 Alors, je dis, bah oui, c'est à la base un traitement de l'asthme,
03:23 mais ce n'est pas commercialisé en France.
03:26 Et du coup, il me dit, ah ouais, mais tu as vu la taquicardie ?
03:29 Je dis, ouais, il va peut-être avoir des troubles du rythme et tout avec.
03:32 Je dis, bah écoute, oui, bah, la vie cardio, quoi.
03:35 Il y a deux choses.
03:35 Donc, le climbutérol, c'est un bêta 2 agoniste.
03:38 C'est-à-dire, en gros, c'est un médicament utilisé pour l'asthme
03:40 qui va avoir comme effet de faire de la vaso...
03:43 Enfin, vaso, enfin, pas vaso, pardon.
03:44 De la dilatation des bronches, donc, chez les asthmatiques,
03:47 que ce soit les humains, mais surtout, à la base, les chevaux.
03:49 Mais les autres effets bêta 2 agonistes, c'est la taquicardie.
03:53 Et ça peut, en stimulant toutes les voies un petit peu annexes,
03:57 eh bien, provoquer des troubles du rythme,
03:59 notamment des troubles du rythme cardiaque.
04:00 Donc, si vous commencez à prendre du climbut,
04:02 ça va accélérer votre fréquence cardiaque.
04:04 C'est un effet, même pas indésirable, en fait,
04:06 c'est un effet normal du climbutérol.
04:08 Sauf que si vous en prenez beaucoup,
04:10 si vous faites une mauvaise réaction au produit,
04:12 votre cœur va s'accélérer.
04:13 Tu peux retrouver des gens en taquicardie à 100, 110 au repos,
04:17 qui vont forcément même plus.
04:18 Mais déjà, ce n'est pas très rare d'arriver à ce type de chiffre.
04:22 Au repos, c'est quand même assez rapide,
04:24 surtout si les gens ne sont pas du tout sportifs,
04:26 ils sont en obésité.
04:27 Donc, en général, avec la fréquence cardiaque qui est déjà,
04:29 de base, un peu plus élevée.
04:31 Et donc, forcément, quand ton cœur s'accélère,
04:32 c'est comme si tu es en train de courir
04:34 ou en tout cas de faire un effort, sauf que tu n'en fais pas.
04:36 Donc, quand tu es dans ton lit ou sur ton canapé,
04:38 en train de te dire, je ne comprends pas,
04:40 mon cœur, il palpite un petit peu, tu commences à être inquiet.
04:43 Et donc, le clin butérol, c'est la première chose.
04:45 La deuxième remarque, c'est que vraiment, comme tu le dis,
04:48 souvent, les produits dopants,
04:50 ce n'est pas forcément ceux qu'on imagine dans le collectif.
04:53 On pense toujours qu'on va voir des mecs balèzes, secs,
04:56 ou des bodybuilders, des mecs déter.
04:59 Et en fait, des fois, ce sont des gens de la vie de tous les jours
05:01 qui ont entendu parler,
05:03 comme ils auraient lu le dernier Biba avec le régime pour l'été,
05:06 perdre 10 kilos en trois semaines.
05:08 Sauf que là, on leur a dit sur les conseils d'un pote, d'un ami,
05:11 prends ce petit molécule et tu vas voir, tu vas sécher,
05:15 ça va être un truc de dingue.
05:16 Et donc, sans trop réfléchir, ils prennent,
05:18 en se disant, ça va peut-être m'éviter de trop me restreindre.
05:21 Et puis quand même, les glaces, c'est sympa.
05:24 Et au final, ils atterrissent aux urgences.
05:26 Alors, en plus, c'est important ce que tu dis.
05:29 À la base, c'est un non sportif, on ne va pas se mentir.
05:31 Là, en gros, il prépare l'été, on ne va pas se mentir.
05:34 Et il tolérait encore moins sa taquicardie
05:37 parce que son cœur n'était pas habitué à l'effort déjà de base.
05:40 - Bien sûr.
05:40 - Donc, la tolérance étant beaucoup moins bonne,
05:44 on voyait qu'au final, il regrettait son geste.
05:47 Je te l'avoue.
05:48 - Et la dernière chose, c'était intéressant quand tu as dit,
05:50 bah oui, le médecin me demande ce que c'est.
05:51 Parce que souvent, c'est une remarque que je vois,
05:55 c'est que les gens s'imaginent que, en tant que médecin,
05:58 on connaît toutes les molécules, qu'on est en gros des chimistes.
06:01 Mais en vérité, le médecin, il va connaître les molécules qu'il prescrit,
06:06 les molécules qui sont sur le Vidal, c'est-à-dire les molécules pharmaceutiques.
06:10 On va connaître aussi, bien sûr, les différentes drogues,
06:13 les plus connues, les plus communes, on va dire,
06:15 qu'on rencontre en fait dans la pratique des urgences,
06:17 l'alcool, la cocaïne, les amphétamines, l'héroïne,
06:20 enfin tout ce qu'on peut citer comme...
06:21 Parce que justement, c'est les plus utilisés.
06:23 Mais après, quand les culturistes ont commencé à prendre des molécules,
06:26 alors il y a les classiques, la testostérone et ses dérivés,
06:29 mais des fois, c'est des choses un peu plus ésotériques
06:32 avec les peptides qui arrivent, où il y en a 50 différents.
06:35 Le climbutérole, on n'apprend pas du tout ça,
06:37 parce qu'on ne soigne pas des chevaux, peut-être qu'un véto,
06:40 il pourrait connaître.
06:42 Et donc du coup, les gens pensent qu'on va être hyper...
06:45 On va dire, avec beaucoup de connaissances pour les prendre en charge,
06:47 mais au final, on n'a aucune ou très peu de connaissances,
06:50 et ce qu'on peut faire, c'est simplement demander, se renseigner.
06:52 Donc il faut quand même se méfier avec ce que vous prenez
06:54 dès que vous sortez des molécules, on va dire, classiques.
06:58 Donc c'est vrai que cette anecdote,
06:59 on va dire que c'est assez fréquent.
07:01 Je pourrais citer la même, parce que des gens avec du climbu,
07:03 ou on m'appelle pour la vie cardio,
07:05 il y en a, mais du coup, on va changer de molécule.
07:11 Et alors, moi, j'aurais une autre anecdote aussi.
07:14 Alors, c'est des anecdotes, on les raconte en rigolant,
07:16 parce que des fois, c'est plus sympa,
07:18 mais au final, c'est quand même un petit peu grave.
07:21 Et le but de cette vidéo, c'est aussi de faire réaliser aux gens
07:23 qu'il y a des effets indésirables,
07:25 et qu'il ne faut justement pas les prendre à la légère.
07:26 Après, des fois, on nous dit,
07:28 "Ouais, mais vous le dites ça en rigolant,
07:31 parce qu'on est justement médecin, infirmier,
07:33 qu'on est habitué à ces situations,
07:35 et que c'est plus sympa de faire une vidéo avec le sourire
07:37 plutôt que d'avoir la boîte de mouchoirs
07:39 et de se mettre à pleurer."
07:40 Mais on m'envoie régulièrement des prises de sang par Instagram,
07:44 où les gens me disent, "J'ai vu ta vidéo,
07:45 est-ce que tu peux jeter un oeil à ma prise de sang ?"
07:47 Et j'ai discuté une fois avec quelqu'un
07:50 qui réagissait à une vidéo sur la créatine,
07:52 où justement, la créatine, en gros, ne dégrade pas les reins,
07:57 mais peut altérer un petit peu le dosage de la créatinine,
08:00 qui est un reflet de la fonction rénale.
08:02 Donc je vais le faire très court,
08:03 mais si vous prenez de la créatine,
08:05 votre taux de créatinine peut monter un tout petit peu,
08:07 et donc votre médecin peut penser
08:09 que vous avez une petite dégradation de la fonction rénale.
08:12 Sauf que la personne m'envoie sa prise de sang,
08:14 en me disant, "Oui, mon médecin, il me dit qu'il y a un problème au niveau des reins,
08:18 mais en gros, la créatine, il pense que c'est du dopage,
08:20 il ne veut pas en entendre parler,
08:22 mais toi, qu'est-ce que tu en penses ?"
08:23 Et quand je vois sa prise de sang,
08:24 il avait le rein qui était véritablement explosé.
08:27 Pour ceux à qui ça parle, un taux de créatine à 160,
08:30 ce qui fait en gros une fonction rénale qui est à peu près à la moitié,
08:34 et ça, ce n'est absolument pas la créatine.
08:36 Même si le mec, c'est Ronnie Coleman, 140 kg,
08:39 hyper massif et qui prend 20-30 grammes de créatine par jour,
08:43 jamais tu n'auras un taux aussi élevé.
08:45 Donc la personne a très probablement une insuffisance rénale
08:49 qui est indépendante de sa pratique sportive,
08:51 même si en plus, il prenait des produits d'opam
08:53 et on va en revenir juste après.
08:55 Mais ce qu'il faut réaliser,
08:57 c'est que les gens parfois sont aussi dans le déni de se dire,
08:59 "Ok, c'est bon, le doc a dit que la créatine,
09:01 ça pouvait altérer un peu la prise de sang,
09:04 mais en vérité, un train peut en cacher un autre."
09:06 Et là, dans son exemple,
09:08 c'était véritablement absolument pas la créatine,
09:10 mais une vraie maladie rénale.
09:12 Donc, il faut consulter et il faut quand même rester lucide.
09:14 Si votre médecin vous dit qu'il y a un vrai problème,
09:17 c'est que très probablement, il a raison et qu'il y a un vrai problème.
09:20 Et oui, vas-y, pardon.
09:21 Non, j'allais dire, ça, c'est encore le déni.
09:23 Oui.
09:23 Voilà, le déni.
09:24 Et c'est vrai que c'est important ce que tu dis.
09:27 Si le médecin quand même dit qu'il y a un problème,
09:28 c'est que réellement, il y a un problème.
09:30 C'est-à-dire qu'il n'est pas là pour faire la morale ou à la limite,
09:34 j'allais dire, si vraiment, il s'en fout, il s'en fout.
09:36 Oui.
09:37 Mais là, en l'occurrence, il ne s'en fout pas
09:38 puisqu'il met en alerte le patient en lui disant,
09:42 "Vous avez un problème rénal."
09:43 Et ce n'est pas le fait de prendre un peu de créatine,
09:46 là, c'est vraiment votre rein qui est en souffrance
09:49 et vos reins qui ne fonctionnent pas normalement.
09:52 Donc...
09:52 Et puis après, des fois, il y a effectivement le défaut de connaissance
09:55 des médecins sur la créatine.
09:56 Parfois, on entend, "Attention, protéines en poudre,
09:59 vous allez finir en dialyse."
10:01 Créatine, ça va vous exploser les reins,
10:03 qui sont des croyances qui sont erronées.
10:05 Mais quand il y a un problème objectif,
10:08 qui pour le coup est indépendant de toute prise de n'importe quelle substance,
10:12 il faut quand même l'explorer.
10:13 Et puis dans le meilleur des cas, j'ai envie de dire,
10:15 si jamais c'est la créatine qui l'arrête, la créatine,
10:17 et que ça se normalise, tant mieux.
10:19 Mais il faut au moins l'explorer parce que le problème,
10:22 c'est que son insuffisance rénale, si elle continue de progresser,
10:25 pour le coup, là, c'est la dialyse dans les 5 à 10 ans.
10:28 Donc, il ne faut vraiment pas prendre ça à la légère,
10:29 surtout s'il y a une vraie cause qui est évitable.
10:32 Et on en parlait tout à l'heure en off,
10:34 attention aux produits dopants qui ont des vrais effets secondaires sur les reins,
10:39 notamment par le biais de l'hypertension artérielle.
10:42 Ça fait monter la pression artérielle et la pression artérielle,
10:44 je crois que c'est la première ou deuxième cause d'insuffisance rénale
10:50 parce que justement, cette pression va abîmer les artères et va abîmer les reins.
10:54 Ça va les faire filtrer plus,
10:55 ça va faire des petites lésions au niveau de ce qu'on appelle les glomérules,
10:58 les néphrons, et du coup, votre rein va se dégrader.
11:01 Et le piège, c'est que c'est hyper progressif.
11:03 Tu sais, pour donner une image parlante,
11:05 il faut imaginer que le rein, c'est comme un tout petit filtre très, très fin
11:09 et dedans, tu mets un coup de karcher.
11:11 Oui, c'est exactement ça.
11:12 C'est une très bonne image.
11:14 Et donc, tu vas abîmer le filtre par la pression.
11:17 Et ça, c'est hyper fréquent.
11:19 Je pense que tu as déjà eu des histoires comme ça,
11:21 d'hypertension, de mecs chargés qui, justement, vont faire des vrais poussées hypertensives.
11:25 23, 24 de tension artérielle.
11:30 Bon, tu leur dis, à un moment, il faut arrêter.
11:32 En plus, ils sont tout rouges.
11:34 Alors, l'hématocrite au taquet, enfin, il y a la totale.
11:38 Le sang hyper visqueux, donc tu lui dis,
11:40 soit tu vas nous faire une thrombose, soit tu vas nous faire un AVC.
11:44 Une dissection de la horte.
11:47 Et j'ai l'impression que c'est quand ils sont arrivés au bout du rouleau
11:51 et face vraiment au problème, qu'ils ne peuvent plus faire marche arrière,
11:54 qu'ils se disent, ah, mince.
11:56 C'est ça, c'est quand tu as mis des œillères pour éviter tout ce qui était autour.
11:59 Mais quand vraiment, tu as le mur qui est juste devant toi,
12:02 que tu ne peux plus l'ignorer, à ce moment-là, tu t'en rends compte.
12:05 Mais je pense que le gros message de prévention, c'est sur la tension artérielle.
12:09 Pour le coup, c'est quelque chose de vraiment, qu'on peut dépister.
12:12 C'est une mesure simple, un brassard à tension.
12:14 Il y a d'autres moyens qui existent,
12:16 mais globalement, le brassard à tension, c'est le plus simple.
12:18 Et vous avez votre chiffre de tension.
12:20 On sait que les produits dopants, pas tous,
12:23 mais globalement, tous les dérivés de la testostérone vont monter la pression artérielle.
12:27 D'autant plus quand vous avez un gros gabarit,
12:29 puisque quand même, en général, la pression est un peu plus élevée.
12:32 Si vous êtes en prise de masse, vous allez manger un peu plus salé, un peu plus de repas.
12:35 Tout à fait.
12:36 C'est l'obésité au sens large, qu'elle soit musculaire, qu'elle soit grasse.
12:41 Et puis parfois, c'est un mélange des deux.
12:42 La prise de masse, quand même, tu as ton taux de body fat qui va augmenter un petit peu.
12:45 Ta tension sera, je pense, un peu plus élevée en prise de masse qu'en sèche.
12:48 Disons qu'il y aura deux phénomènes principaux.
12:51 Comme tu dis, il y aura la rétention hydrosodée liée à l'utilisation de certains produits.
12:56 Et il y aura également l'élévation en termes vasculaires des composants du sang.
13:02 Et notamment, ça va nous faire un hématocrite hyper élevé.
13:05 Donc, en gros, c'est la concentration en globules rouges dans le sang.
13:08 Donc, dans le sang, il y a le plasma, c'est le liquide.
13:10 Et après, il y a toutes les cellules.
13:11 Donc, l'hématocrite, c'est les globules rouges.
13:13 Plus votre sang est visqueux, plus l'hématocrite monte.
13:15 En pourcentage.
13:16 Et plus c'est épais, plus ça appuie sur les parois, et plus ça fait monter la tension.
13:19 Plus tu as de viscosité, plus forcément c'est mécanique.
13:22 Si vous faites passer de la purée dans votre évier, ça va être beaucoup plus visqueux
13:25 que si c'est de l'eau.
13:26 Donc, c'est une image assez schématique.
13:28 Mais pareil, on en revient au filtre.
13:29 Plus c'est visqueux, plus le filtre...
13:31 Ah oui, puis il va y avoir du mal.
13:33 Je pense que là, on a fait un bon résumé.
13:36 Donc, mesurer votre tension, c'est un énorme message de prévention parce que ça, c'est
13:40 évitable.
13:41 Et si vous avez une vraie hypertension liée au produit, soit vous arrêtez les produits,
13:46 c'est la chose la plus sage parce qu'il y a des gens qui vraiment, comme tu dis, tu
13:49 as dit 22-23 de tension, mais je l'ai vu aussi pas mal.
13:51 Des gens qui arrivent avec soit la grosse poussée hypertensive où ils ne sont vraiment
13:55 pas bien, la tachycardie, les complications parfois, dissection coronaire, dissection
13:59 de la horte.
14:00 Enfin, tu as des vraies complications, AVC, hémorragie cérébrale, ça peut arriver.
14:04 Soit c'est simplement l'hypertension chronique qui va être silencieuse, et c'est ça le
14:09 piège.
14:10 Donc, tu as un symptôme, tu te balades à 16-17 de tension, et au bout de 10 ans, tu
14:14 as des problèmes, tu as les artères qui sont toutes calcifiées, tu as les reins qui sont
14:18 fatigués et donc la direction la dialyse, alors que c'est évitable, c'est par les
14:23 médicaments en fait.
14:24 Et il ne faut pas se dire, oui, mais attention, les médicaments, c'est chimique, c'est Big
14:27 Pharma.
14:28 Quand vous en êtes à ce stade à vous injecter des molécules, des antihypertenseurs, c'est
14:33 justement pour contrebalancer les effets secondaires.
14:36 Et donc, c'est vraiment quelque chose de traitable.
14:38 C'est certes, c'est un peu contraignant.
14:40 L'autre problème aussi, c'est que c'est silencieux, donc souvent, on ne le voit pas
14:44 et donc on ne traite que ce qu'on voit.
14:45 Quand on est un patient, quand on a mal, on prend un antalgique.
14:48 Quand on ne sent pas qu'on a de la tension, on peut se dire, oui, j'ai oublié une fois,
14:53 deux fois, trois fois.
14:54 Oui, ok, ça fait un an que je ne prends pas mes médicaments, mais le jour où vraiment
14:57 vous avez tous les organes qui sont malades, c'est malheureusement trop tard.
15:01 Donc, la tension…
15:02 C'est important ce que tu dis, parce qu'en plus, le contrôle de la tension artérielle,
15:06 c'est vraiment un geste basique.
15:08 Et puis, il y a des petits signes comme des maux de tête qui ne saignent pas, des saignements
15:13 intempestifs, que ce soit du nez, des gencives.
15:17 Oui, parce qu'il y a de la pression dans les vaisseaux, en fait, donc tout va saigner
15:19 un peu plus facilement.
15:20 Et d'autant plus quand vous faites, on peut quand même le dire, de la musculation, c'est
15:24 un sport de force, vous allez forcer encore plus, votre tension va s'élever de façon
15:28 transitoire pendant l'effort.
15:30 Mais si vous partez déjà d'une tension très élevée, vous maximisez les risques
15:34 et c'est comme ça qu'on a vu des athlètes qui ont eu des dissections, des problèmes
15:39 hyper sévères.
15:40 Mais ça arrive réellement, donc il faut vraiment se méfier.
15:44 Moi, j'avais vu pour le coup une dissection à Hortic chez un homme de 55 ans.
15:49 Et ce qui était marrant, je ne sais pas si on peut dire ça, mais je pense que ça va
15:51 en faire sourire plus d'un.
15:53 Il prenait des produits dopants, il prenait assez basiques, il prenait en gros des dérivés
15:58 de l'atesto assez simples, mais il n'avait pas du tout un gabarit de bodybuilder.
16:02 Il était bien pour son âge, il n'était pas trop gras, il était musclé correctement,
16:06 mais il ne faisait pas de muscu, il était simplement prof de Zumba.
16:09 Il m'avait dit "ouais, c'est vrai que je prends des produits parce que bon, ça m'aide
16:12 à être un peu plus en forme, un peu plus endurant".
16:15 Et puis bon, en gros, ce qu'il ne m'a pas dit, mais c'était sous-entendu.
16:18 Pour sa clientèle d'élèves de Zumba, forcément avec un peu plus d'atesto.
16:24 Mais le souci, c'est qu'il a fait une grave complication, une dissection de la horte.
16:28 Donc la dissection de la horte, c'est quand vous avez l'artère principale qui mesure
16:32 en gros 3 cm.
16:33 Donc vous pouvez s'imaginer le débit qu'il y a dedans, c'est juste à la sortie du
16:36 cœur et qu'elle se dissèque, c'est-à-dire qu'elle se détourne, elle s'ouvre en deux.
16:41 Et donc c'est dramatique, ça fait des grosses douleurs dans la poitrine et surtout ça va
16:44 s'étendre à la totalité des artères et le taux de mortalité est effroyable.
16:49 Soit l'artère va carrément se rompre, se fissurer et vous allez saigner.
16:52 En général, il n'y a pas grand chose à faire.
16:55 Quand vous vous videz de 1 litre par minute, on a rarement le temps de faire quoi que ce
16:59 soit, surtout que c'est une artère qu'on ne peut pas comprimer.
17:01 Donc ça en général, ça se finit à la maison, stop et fin.
17:06 Mais parfois, elle est simplement disséquée, dédoublée et auquel cas, on a parfois le
17:10 temps d'arriver jusqu'à l'hôpital, mais ça reste une mortalité effroyable et c'est
17:14 des gens qui font des grosses complications.
17:16 Il faut remplacer toute la horte, c'est des énormes chirurgies.
17:18 Il faut ensuite réimplanter les différentes artères qui ont été touchées parce que la
17:22 dissection, il faut s'imaginer qu'elle va s'étendre aux carotides, elle peut s'étendre
17:26 aux artères digestives, aux artères des jambes, aux artères des reins.
17:30 Donc, c'est des gens qui ont vraiment grosses complications, grosses conséquences.
17:33 Donc, voilà.
17:34 Ça impacte tout le réseau respiratoire.
17:36 Ah oui, c'est peut-être la pire complication qu'on puisse faire.
17:39 Donc, quelque chose d'évitable.
17:42 Il y a souvent une prédisposition, un peu de faute à pas de chance, mais on va dire
17:45 qu'avec de la prévention, on minimise quand même les risques.
17:49 Donc, la tension artérielle, encore une fois, c'est dépistable facilement.
17:53 C'est gratuit en France.
17:55 Vous allez voir n'importe quel médecin, il vous prend l'attention et c'est traitable.
17:58 Il suffit de prendre des médicaments pour contrôler vos chiffres de tension.
18:01 Next anecdote.
18:02 Alors, on en parlait en off.
18:05 J'ai un gars qui est arrivé aux urgences essoufflé, fatigué.
18:12 Et moi, de suite, je remarque un nictère de la jaunisse.
18:16 Quand les gens dorment comme au merci.
18:18 Alors, il n'avait pas encore vraiment réellement sur la peau, mais tu voyais vraiment bien
18:22 dans le blanc des yeux que ça commençait à apparaître.
18:24 Et il me dit je ne comprends pas.
18:26 Je suis essoufflé, je suis fatigué.
18:28 Je ne sais pas.
18:29 Je n'ai plus faim.
18:30 Je ne sais pas ce que j'ai.
18:31 Puis je sens comme une douleur par là.
18:33 Je ne sais pas.
18:34 Écoutez, installez vous.
18:35 Bon, elle est constante.
18:36 Et puis le bilan, je sais très bien que le médecin va me le demander.
18:39 Et puis bon, je dis voilà, il faudra un petit peu patienter.
18:42 On vous annoncera le bilan.
18:44 Il y aura peut-être des examens complémentaires à venir, notamment une imagerie, écho, etc.
18:49 éventuels.
18:50 Et arrive le bilan.
18:52 Et puis, ce que je me doutais, il n'y a pas 36 causes.
18:57 Non, il n'y a pas 36 causes.
18:58 Des transats à plus de 1800.
19:00 Le médecin voit ça.
19:01 Puis là, il va le voir.
19:02 Il me dit bah voilà, écoutez, monsieur, vous faites quoi ? Et moi, j'avais déjà
19:07 un petit peu expliqué au médecin.
19:09 J'avais un peu débroussaillé le terrain.
19:10 Et puis, il y avait une liste de produits.
19:13 Si tu cumulais un peu tout, ça nous faisait pas loin d'une dizaine de produits différents.
19:17 Voilà, dont des produits par voie orale qui sont encore plus délétérants.
19:21 Juste pour expliquer ce qui se dirait, pourquoi on est jeune quand il y a un problème de
19:25 foie, c'est la bilirubine.
19:27 En fait, c'est un produit qui est au niveau du foie qui, quand elle est en excès et en
19:31 général, c'est quand le foie ne marche plus ou parfois qu'il y a un obstacle.
19:34 Mais si le foie ne marche plus, globalement, il va mal drainer la bilirubine.
19:38 Elle va s'accumuler.
19:39 Elle va passer dans le sang et elle va commencer à colorer un petit peu la peau.
19:43 Et en premier, comme l'a dit Eric, c'est les muqueuses.
19:45 Donc, c'est ce qu'on voit au niveau de la cornée, au niveau des conjonctives, surtout
19:49 de la cornée et des conjonctives.
19:50 Ça va devenir jeune.
19:51 Donc, ça cide un problème du foie.
19:53 Et les transaminases, c'est ce qu'on appelle les enzymes hépatiques.
19:56 C'est des molécules contenues dans les cellules du foie.
19:59 Et quand votre foie, il commence à être attaqué, les cellules vont mourir.
20:03 Elles vont exploser.
20:04 Elles vont se suicider.
20:05 Et le contenu de la cellule va être libéré dans le sang.
20:08 Donc, vous allez avoir, en plus de la bilirubine, cette élévation des transaminases.
20:12 Et globalement, quand on dose le taux, c'est proportionnel.
20:15 Plus le taux est élevé, et plus ça veut dire que vous avez de nécrose au niveau du
20:21 foie.
20:22 Donc, quand vous avez une élévation à 2, 3, 4 fois, voire même parfois 10 fois, 20
20:26 fois, 50 fois la normale, c'est que votre foie, il est vraiment en train de prendre
20:30 très cher.
20:31 C'est ça.
20:32 Et on retrouvera la même chose dans le cas de l'infarctus avec la tromponine.
20:36 Et comme tu dis, c'est vraiment une mort des cellules du foie.
20:40 Donc, quand elles meurent, elles ne sont plus là pour faire leur travail.
20:43 Et au plus, il y a de cellules qui meurent, et au plus le foie est incapable de faire
20:48 son boulot, notamment les facteurs de coagulation.
20:50 Donc, ça peut engendrer tout un tas de cascades de problèmes à venir aussi.
20:55 Et c'est vrai que les produits dopants, je pense que c'est peut-être la complication
20:59 la plus classiquement ancrée dans l'image des gens.
21:02 On voit tous les bodies qui disent "attention au foie, je prends des protecteurs du foie".
21:07 Ça n'existe pas.
21:08 C'est un terme qui me fait toujours rire.
21:10 Je me prends 10 molécules, mais je prends un peu de chardon-marie.
21:13 Donc c'est bon, c'est safe.
21:14 Ça, c'est le gros mythe, je pense.
21:16 Le seul, et je ne vais pas te l'apprendre, on va dire hépatoprotecteur, c'est acétylsystéline
21:22 en intraveineux à grosse dose qui va favoriser la formation du glutathion et protéger les
21:28 cellules du foie.
21:29 Mais c'est après tout ce qui va être chardon-marie, tout ce qui va être l'IVE 52, etc.
21:36 Avec de la phytothérapie, on n'a jamais soigné des gros problèmes.
21:40 Malheureusement, en fait, le problème, c'est quand il y a plusieurs choses.
21:42 Il y a soit le métabolisme hépatique.
21:45 Quand vous prenez, alors le pire, c'est les oros, parce que les stéroïdes oros vont
21:49 être d'abord absorbés par le tube digestif.
21:51 Il y a ce qu'on appelle la vascularisation du système porte qui fait que les veines
21:55 en gros digestives vont d'abord passer par le foie, ce qui permet de faire une première
21:58 filtration de ce qu'on va avaler, absorber.
22:01 Et ces molécules, donc ces produits dopants, vont d'abord être métabolisés par le foie.
22:07 Donc, il y a un premier passage qui est le plus toxique et qui, chez certaines personnes,
22:10 va leur exploser le foie.
22:12 Ce qui est un peu moins le cas, un peu moins quand même, mais avec les injectables, parce
22:16 qu'ils ne passent pas en premier par le foie.
22:18 Donc, il y a quand même un métabolisme au niveau du foie, mais qui est moins important.
22:22 Mais c'est vrai que les oros, les gens, c'est pour ça qu'ils associent tout de suite les
22:26 oros avec les problèmes de foie.
22:27 Mais ça existe bien sûr avec les injectables et avec d'autres molécules.
22:32 Dès que vous prenez une molécule, il y a un risque de...
22:34 Enfin, c'est les mécanismes un peu allergiques qui, chez certaines personnes, vont survenir
22:37 et pas chez d'autres.
22:38 Quand tu prends un médicament ou même des fois des plantes, tu as l'hépatite toxique.
22:42 Si tu prends un champignon, alors oui, c'est naturel, mais va manger une amanite phalloïde,
22:48 ton foie, il va dire "Ok, game over".
22:51 Et donc, tu peux finir aux urgences, en réa même, transplanté.
22:55 Et même des molécules en ventes libres comme le paracétamol.
22:58 Donc, si tu combines l'utilisation de produits d'eau en plus du paracétamol, des anti-inflammatoires
23:03 et puis pourquoi pas le week-end faire la bringue avec un peu d'alcool, là tu as un
23:07 bon cocktail.
23:08 Le cocktail et tu finis tout jaune.
23:10 Et éventuellement, si tu as vraiment de la malchance en réanimation, à devoir te faire
23:14 transplanter du foie.
23:15 Et les gens peuvent s'imaginer que c'est quelque chose de loin, mais...
23:18 C'est pas un mythe.
23:19 C'est pas un mythe.
23:20 Ça existe vraiment.
23:21 Heureusement, c'est rare.
23:22 L'hépatite fulminante, c'est pas un mythe.
23:23 C'est pas un mythe.
23:24 C'est rare, heureusement.
23:25 Le foie, c'est vrai que c'est un organe qui a la chance de bien se régénérer.
23:28 Mais le problème, il faut quand même le signaler, c'est que plus vous l'agressez de façon chronique,
23:33 même si vous n'allez pas jusqu'à l'hépatite grave, cette régénération va faire qu'en
23:38 fait, le foie va se régénérer, mais de façon anormale.
23:40 Il va désorganiser son architecture et à la fin, ça conduit à la cirrhose.
23:44 Et la cirrhose, c'est une maladie gravissime.
23:46 Et après, on voit les patients aux urgences, ils arrivent avec de l'acide.
23:48 Là, pour le coup, la rétention d'eau, vous l'avez.
23:51 Les 8 kg, 10, 15 kg dans le bide, vous les avez.
23:54 Et quand on fait des ponctions d'acide, un beau liquide jaune citrin.
23:57 Exactement.
23:58 Donc, vous mettrez peut-être une photo en incrustation, mais c'est une sale maladie.
24:03 Je pense qu'on peut le dire.
24:04 Une maladie qui n'est pas traitable.
24:05 D'ailleurs, je fais une anecdote en tant que jeune infirmier.
24:08 Le tout premier geste que j'ai fait avec un gastro, c'est une ponction d'acide.
24:13 J'ai assisté, j'ai fait le champ.
24:15 Il m'a expliqué.
24:16 Il m'a dit, regarde ce que je vais faire.
24:17 La lame de bistouri en live, comme ça.
24:19 Je fais, waouh.
24:20 C'est toujours impressionnant de faire son premier geste au niveau du bide bien tendu.
24:25 C'était bien tendu.
24:26 En général, quand tu as autant de flotte dans le champ.
24:29 Et c'est que du liquide.
24:30 C'est que du liquide, oui.
24:31 On dirait que les gens sont enceintes.
24:33 On dirait de l'eau et qu'on a mis du citron dedans.
24:35 Donc, les problèmes de foie, on y est vraiment.
24:40 On y est vraiment.
24:41 Donc bon, après, je pense que pour le coup, le gars, il a quand même compris.
24:44 Bon, après, il n'y a pas forcément un suivi parce que les urgences, c'est juste un service
24:50 de passage.
24:51 Bien sûr, c'est un diagnostic autanté, une orientation.
24:53 Est-ce que c'est grave ou pas grave ? Voilà, hospitalisation, en l'occurrence là, oui.
24:57 Et après, c'est un suivi avec des spécialistes pour voir si ça régénère.
25:01 Et puis, heureusement, la plupart du temps, ça régénère.
25:04 Oui, mais après, il faut tout arrêter.
25:06 Mais c'est ça.
25:07 Oui, parce que ça veut dire que tu réagis mal aux produits.
25:08 Et donc, malheureusement ou heureusement, c'est terminé pour toi.
25:12 Et il ne faut pas se dire oui, mais je vais retenter.
25:13 Peut-être que j'avais mal utilisé les produits.
25:16 Non, c'est qu'en fait, ton foie, il ne tolère pas les produits.
25:18 Exactement.
25:19 Et donc, tout à l'heure, tu parlais des phénomènes d'allergie.
25:21 Là, en l'occurrence, c'est entre guillemets, on va parler vraiment simplement une grosse
25:27 intolérance.
25:28 C'est-à-dire que ça, il n'en veut pas.
25:30 Il n'a pas besoin d'insister.
25:31 Il n'en veut pas.
25:32 Parce qu'en fait, ce n'est pas un filtre comme le rein, le foie.
25:35 C'est différent.
25:36 C'est des actions enzymatiques.
25:37 C'est des molécules, des cytochromes qui vont venir transformer les cellules de façon
25:41 chimique pour qu'ensuite, les molécules qui sont la résultante de la transformation
25:46 et de la dégradation soient éliminées, soit par les sécrétions en gros biliaires,
25:51 soit par les urines, donc dans le sang, puis le passage au niveau rénal, des molécules
25:54 filtrées.
25:55 Mais le souci, c'est que chez certaines personnes, il y a plein de profils différents en fonction
26:00 de votre génétique, de votre ethnie, de là où vous venez.
26:03 Donc, il y a des gens, certaines ethnies qui ne vont pas tolérer certaines molécules.
26:06 Bon, sans rentrer dans le détail, mais du coup, il y a des molécules que certaines
26:10 personnes ne vont pas du tout tolérer parce que les cytochromes ne sont pas adaptés.
26:14 Et donc, ça va faire des dégâts indépendamment.
26:17 Alors bien sûr, c'est toujours dose dépendant, mais même à petite dose, ça va entraîner
26:21 des problèmes de foie.
26:22 Donc oui, les problèmes de foie chez les athlètes sous-produits, c'est réel.
26:26 Mais c'est vrai que quand on compare au final, c'est vrai que c'est quand même, c'est maximisé
26:31 dans l'image des gens.
26:32 Ils pensent tous à leur foie, attention, protection, etc.
26:35 Mais c'est beaucoup plus efficace, et je suis désolé, je vais encore revenir sur la tension,
26:39 mais de contrôler votre tension que de prendre du chardon-marie.
26:41 Donc, les gars, il faut revoir vos priorités.
26:44 Qui n'aura aucune incidence sur le porte-monnaie.
26:49 Parce qu'à la fin, ça va chiffrer.
26:52 Ça, c'est quand même un mythe qui perdure, que le fameux chardon-marie aurait des effets
26:57 protecteurs.
26:58 J'ai appris quelque chose, ça m'a toujours fait sourire en me disant, mais je crois qu'il
27:03 y a un problème.
27:04 Les gens n'ont pas encore compris que c'était des plantes jusqu'à preuve du contraire.
27:08 Mais c'est naturel, donc c'est bon, le fameux mythe du naturel.
27:12 Oui, sûrement.
27:13 J'ai un autre, dans les conséquences qui peuvent être graves, c'est tout ce qui est
27:18 les produits dopants, parce que là, on parle des problèmes aigus, mais il y a aussi les
27:22 complications à long terme.
27:23 Et puis, les produits dopants, tout ce qui est dérivé de la testostérone, c'est aussi
27:27 un gros facteur de risque cardiovasculaire.
27:29 Il y a plein de maladies cardiaques qu'on peut voir.
27:31 Bien sûr.
27:32 J'ai cité dans l'autre vidéo le "bodybuilder", qui n'en était pas vraiment un, sauf si on
27:37 peut appeler quelqu'un qui fait des pompes dans son garage un "bodybuilder", mais qui
27:40 est arrivé avec un cœur au bout du rouleau.
27:42 Donc ça, c'est les cardiopathies dilatées liées aux anabolisants.
27:45 Mais il y a aussi dans l'évolution de tout le système cardiovasculaire, des calcifications
27:52 qui peuvent se faire au niveau des artères, des plaques d'athérome, donc en gros des
27:56 rétrécissements artériels de différentes causes, soit du calcaire, soit un peu de graisse
28:01 pour parler de façon imagée.
28:02 C'est lié à la fois aux produits dopants, à la testostérone.
28:06 Les hommes, à cause de facteurs hormonaux, sont plus sujets à l'athérome.
28:10 Les infarctus, c'est quand même une maladie de l'homme.
28:12 Mais il y a aussi tout ce qui va être conséquence des produits, notamment, comme tu l'as dit,
28:16 l'hématocrite qui monte, ça peut faire des cailloux de sang quand le sang est plus visqueux.
28:19 L'hypertension, plus vous agressez les parois avec du calcaire, et plus il va y avoir des
28:24 petites brèches et de la calcification, qui est quelque part une réaction de protection.
28:29 Plus vous vous frappez en permanence, et plus ça se durcit.
28:31 Tu vois le boxeur qui tape, à la fin, il a des calques.
28:34 Nous, en muscu, je pense qu'on peut regarder nos mains.
28:36 On ne va pas les montrer parce qu'on va perdre des viewers, mais on a aussi un peu de durcissement.
28:42 Donc, globalement, c'est ça.
28:44 Et j'avais eu cette histoire qui m'avait marqué parce que c'était quand je commençais
28:48 l'internat de cardiologie.
28:50 Il y avait eu un bodybuilder, on en revient toujours à ça, mais au final, ce n'est
28:55 pas des body comme on les imagine, c'est des pratiquants comme vous et moi.
28:59 Enfin, pas toi.
29:00 Non, mais on va dire plutôt comme moi.
29:03 Des pratiquants réguliers, mais sans compétition, qui prennent des produits.
29:07 Et lui, pour le coup, il faisait une séance de pec et il commençait au niveau du développé
29:11 couché à avoir une douleur au niveau de la poitrine.
29:14 Et son premier réflexe, ça a été de se dire, peut-être c'est une tendinite, une
29:19 courbature, une sensation de brûlure.
29:21 Mais bon, c'est bizarre quand même, ça ne passe pas.
29:23 Il continue sa séance en se disant, ce n'était pas la méga grosse douleur où tu te dis,
29:28 le mec, il est en train de vomir, il est gris.
29:30 Là, c'était la petite douleur de l'infarctus.
29:32 Enfin, léger, il n'y a pas d'infarctus léger, mais il avait une douleur qui lui a permis
29:38 quand même de continuer.
29:39 Il y avait encore un flux sanguin peut-être qui passait un petit peu.
29:42 Mais il continue sa séance, il finit, mais il se dit quand même, là vraiment, je n'y
29:45 arrivais pas.
29:46 Donc, il va dans la douche et dans la douche, il fait un arrêt cardiaque.
29:49 Et donc, c'est ses potes de salle qui le retrouvent, tu entends le grand boom dans les vestiaires,
29:53 le mec par terre et en arrêt cardiaque.
29:56 Et là, la chance, c'est que je pense quand même que dans les salles de sport, il y a
29:58 toujours quelqu'un qui va être formé.
30:00 Parce qu'on est quand même souvent des jeunes, des gens sportifs.
30:02 Tu connais un petit peu, tu as parfois un décibulateur dans les salles.
30:06 Et donc, il est massé rapidement.
30:09 Donc finalement, il arrive pour le coup en urgence, en coronarographie.
30:13 On lui débouche l'artère.
30:15 Et c'est vrai qu'en discutant avec lui au décours, du coup, il dit oui, c'est vrai
30:18 que je prends un peu de testostérone.
30:19 Et je me suis dit que c'était une courbature.
30:22 Mais je m'étais dit que comme j'étais sportif, il n'était pas très vieux.
30:24 Il avait, je crois, 42 ou 43 ans.
30:26 Donc quand même, c'est jeune pour faire un infarctus.
30:28 Mais le mec, il minimisait.
30:31 C'est jeune, mais c'est même pour un infarct, c'est quand même.
30:34 Ce n'est pas exceptionnellement jeune, mais c'est quand même jeune.
30:37 Et un des mythes là aussi qui revient, c'est de se dire je suis sportif.
30:42 Je fais attention à ce que je mange, je m'entraîne.
30:44 Donc, quelque part, je ne peux pas faire de problèmes.
30:47 C'est toujours un petit peu.
30:48 Et c'est vrai que quand on est sportif, on a toujours envie de penser qu'il ne peut
30:51 rien nous arriver parce que justement, on a une bonne hygiène de vie entre guillemets.
30:55 Mais il faut se rappeler que voilà les conséquences cardiaques, cardiovasculaires et le risque
31:00 d'infarctus est pour le coup bien réel.
31:02 Donc plein de symptômes.
31:04 Est-ce qu'on peut mettre aussi ça sur tous les facteurs que tu as cités, la tension,
31:08 l'hématocrite, sur les taux de cholestérol qui s'inversent ?
31:11 Oui, il y a ça aussi.
31:12 On peut en parler rapidement avant de, je pense, de conclure la vidéo.
31:15 Mais c'est vrai que le cholestérol, il va être impacté par les hormones en fait,
31:20 et notamment les androgènes, la testostérone qui va inverser ce qu'on appelle le taux
31:24 de mauvais cholestérol, le LDL, qui va avoir tendance à monter.
31:27 Et à l'inverse, le bon cholestérol qui est plutôt protecteur, le HDL qui va diminuer.
31:32 Donc au final, et c'est un effet, on va dire, normal des produits dopants, ça va le monter
31:38 un petit peu.
31:39 Donc si de base, vous avez déjà une hérédité parce qu'il y a des gens qui vont avoir un
31:42 peu plus de cholestérol que d'autres dans certaines familles, en fonction parfois un
31:47 peu de l'alimentation malgré tout, on ne parle même pas du cholestérol alimentaire,
31:51 on va parler de l'alimentation en tant que telle, les graisses saturées, le sucre, etc.
31:55 qui vont donc inverser un peu ce ratio et qui vont donc augmenter le cholestérol.
32:00 Et donc si vous le combinez là aussi à de l'hypertension, à une génétique, parce
32:05 que parfois il y a des familles où les gens font plus d'infarctus, c'est un gros facteur
32:08 de risque, et parfois le tabac.
32:10 On voit beaucoup d'athlètes qui fument.
32:12 Et encore une fois, dans la compét de body, à chaque fois que tu vas dans les backstage
32:16 il y a des athlètes qui fument.
32:18 Donc le fait d'être sportif, on imagine toujours le sportif hyper sain, mais non,
32:22 des fois il y a des fumeurs, et il y en a même pire qui pensent que le sport va nettoyer
32:26 les poumons, enfin tout un tas de risques.
32:27 Ça c'est vrai, plus d'une fois j'ai entendu ça.
32:29 Alors que non, je cours, je fais de la course, donc c'est bon, mes poumons s'oxygènent,
32:32 alors qu'en plus ils courent autour du périph' ! Donc le combo mélant le tabac avec le sport,
32:39 pour le coup c'est aussi un autre message de la vidéo.
32:41 Bien sûr, il ne faut pas fumer, mais encore pire c'est de fumer pendant le sport, juste
32:46 avant ou juste après.
32:47 J'ai déjà vu aussi à la salle des gens qui font leur série, et puis des fois ils
32:49 sortent dehors fumés, et ils reviennent entre les deux.
32:52 En général les mecs sont quand même bien accros au tabac, mais ça c'est dangereux
32:55 parce que le tabac ça fait des caillots de sang, c'est prothrombogène, donc si vous
32:59 avez déjà un peu de plaque de cholestérol dans les artères, ça peut favoriser les
33:04 caillots et précipiter les infarctus.
33:07 Donc le tabac, voilà.
33:08 Et du coup oui, le cholestérol, ça aussi c'est quelque chose à dépister en cas d'usage
33:11 de produits dopants, parce que là aussi c'est traitable.
33:14 On peut débattre tout ce qu'on veut des statines, mais au moins il faut le savoir,
33:17 et peut-être ensuite il faut adapter en conséquence, et si vous réagissez mal aux produits, il
33:22 faut les arrêter.
33:23 Et bien sûr, il faut les arrêter, bien sûr, quelle que soit la situation, puisque les
33:26 produits ça reste quelque chose qui a des conséquences négatives et des effets indésirables
33:30 qui sont réels.
33:31 Les gens minimisent, les gens pensent qu'on peut faire les choses bien.
33:33 On peut faire les choses n'importe comment, c'est sûr.
33:37 Faire les choses bien, on peut les faire un peu mieux, mais il y aura toujours des risques,
33:41 quoi qu'on fasse.
33:42 Donc c'est important de ne pas les minimiser, de ne pas les occulter, de ne pas se mettre
33:47 des œillères.
33:48 Si vous avez choisi, décidé de le faire, on ne peut pas, je pense, vous juger, on peut
33:53 tout au plus vous décourager, parce que c'est un choix personnel, il y a des athlètes qui
33:57 vont vouloir en utiliser, mais il faut être conscient qu'il y a des risques, et qu'il
34:01 faut, je pense, faire en sorte de les minimiser, en ayant un suivi, en ayant des prises de
34:07 sang, en consultant un médecin, et surtout les différents symptômes, il ne faut pas
34:11 se dire qu'un essoufflement c'est quelque chose de banal, qu'une douleur c'est quelque
34:15 chose de banal, en fait c'est ça.
34:18 Et puis des choses simples, surveiller sa tension, comme on l'a dit tout à l'heure,
34:23 et puis ne pas croire que ça n'arrive qu'aux autres non plus.
34:26 Bien sûr.
34:27 Tout à fait.
34:28 Après, comme tu dis, on n'est pas là pour faire la morale, on est juste là pour faire
34:32 la prévention.
34:33 La prévention de l'information, et je pense que c'est hyper important.
34:37 C'est vrai que, je ne t'en veux pas, tu as parlé de prothrombogène, donc là forcément
34:42 les gens ils ont dit "mais qu'est-ce que ça veut dire ?"
34:44 En fait ils voulaient juste dire que ça favorisait la formation des cailloux.
34:49 Oui, c'est la formation de cailloux de sang.
34:51 Je voulais juste te rattraper sur ce terme.
34:52 On est bon alors, c'est bon.
34:54 Donc, la formation d'aphartus.
34:56 Voilà pour cette petite vidéo anecdote.
34:59 Bon, je pense qu'on a chacun plein d'autres anecdotes, on n'a pas dit comme ça.
35:03 Oui, j'en aurais d'autres.
35:04 Tu as 30 ans de carrière, je pense que tu as dû en voir des vertes et des pas mûrs.
35:08 Moi j'ai une carrière pour l'instant un peu plus courte.
35:10 Alors malheureusement dans ce sport, je ne parle pas du métier d'infirmier, mais je
35:15 parle dans ce sport, j'ai vu plus d'étoiles filantes que de gens qui sont restés, et
35:19 c'est à mon grand regret parce que je me dis moi, ça fait 30 ans que je pratique le
35:23 body et je me sens en pleine forme, tout va bien, et je me dis pourquoi il n'y en a pas
35:28 plus quoi.
35:29 Et je me dis c'est dommage parce que notre sport est avant tout là pour nous préserver,
35:35 pas pour nous détruire.
35:36 Donc après, oui, après chacun fait des choix, chacun, mais je pense qu'il n'y a pas de
35:41 raccourci, c'est dans le long terme qu'on doit inscrire sa pratique.
35:44 Si c'était le message que je voulais dire, voilà, inscrivez votre pratique dans le long
35:48 terme et vous n'en tirerez que du bénéfice.
35:51 Je pense que c'est une belle conclusion.
35:54 Si vous aussi, comme à chaque vidéo, vous avez des anecdotes, parce que je pense que
35:59 si on combine tous les gens qui vont regarder la vidéo, encore une fois, les millions de
36:02 personnes qui vont voir cette vidéo, il y aura forcément des anecdotes, des témoignages,
36:06 des histoires qui sont arrivées peut-être à vous, peut-être à un collègue, à un
36:08 pote de salle.
36:09 Donc ça peut faire un bon complément, je pense, à la vidéo.
36:12 Donc surtout, partagez-les en commentaire et ça permet toujours, je pense, de faire
36:17 de l'information, de la prévention, mais des fois, ça fait aussi réfléchir.
36:20 Voilà pour cette vidéo.
36:22 J'espère que ça vous aura plu.
36:24 Si c'est le cas, le pouce bleu, bien sûr.
36:27 La base, c'est la base de la vidéo, le pouce bleu qui protège contre les effets.
36:32 Non, je ne vais pas refaire la même blague.
36:33 Donc voilà, retrouvez-nous sur les réseaux sociaux.
36:37 Eric, IFBB France.
36:39 IFBB France officielle, Facebook pareil, IFBB France, IFBBF.
36:44 Moi, page perso, ce n'est pas le plus important, je ne suis pas très actif.
36:48 Et surtout, suivez Paul Mathieu parce que depuis que j'ai découvert, c'est vraiment
36:53 super enrichissant et je trouve qu'il s'adapte vraiment bien à tout type de public.
36:58 Et ça, je trouve que c'est super, super important.
37:01 Merci à toi.
37:02 Merci.
37:03 Donc le doc.pm sur Instagram, sur TikTok.
37:05 Et à bientôt pour la prochaine vidéo.
37:07 Salut.
37:08 Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
37:11 "Musique de générique"
37:14 [Musique]