• il y a 10 mois
La vidéo de Larry : https://www.youtube.com/watch?v=W0758lE-fpQ

Dans ma dernière vidéo, je plonge dans les coulisses du monde du bodybuilding avec une analyse approfondie de la récente blessure de Larry Wheels. Lors d'une série de squats extrêmement lourds à 320kg, il a malheureusement déchiré son ischio-jambier. Larry partage son expérience, expliquant comment le froid ambiant dans sa salle de sport aurait pu contribuer à cette blessure dévastatrice. En tant que médecin, je décortique les détails médicaux de cette blessure et commente la décision de Larry d'utiliser de l'hormone de croissance (GH) pour accélérer sa récupération. Nous abordons ensemble les risques et les bénéfices de cette approche, tout en soulignant l'importance de prendre des décisions éclairées en matière de récupération musculaire.

Cette vidéo ne se contente pas de mettre en lumière la blessure de Larry Wheels, elle offre également une perspective médicale critique sur l'utilisation de l'hormone de croissance dans le monde du fitness. En tant que défenseur de la santé publique, mon objectif est d'informer et de sensibiliser les spectateurs aux implications médicales de telles décisions. La récupération musculaire est une partie cruciale de l'entraînement intensif, et comprendre les tenants et aboutissants peut faire la différence entre une récupération réussie et des complications potentielles.

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Musique utilisée pour le générique :
Keziah Kyser ft. Prince of Falls – Don’t Know How It’s Like

Category

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Sport
Transcription
00:00 Larry Wills a récemment tenté un nouveau record personnel au squat avec plus de 300 kg pour cette
00:12 répétition mais malheureusement les choses ne se sont pas passées comme prévu et il va se blesser
00:17 sur la dernière répétition. Dans cette vidéo vous allez découvrir ce qu'est la blessure de
00:22 Larry Wills, pourquoi il compte utiliser de l'hormone de croissance pour récupérer plus
00:26 vite et enfin le facteur qui a contribué à sa blessure et que vous pouvez éviter. Avant d'aller
00:33 plus loin dans la vidéo n'oubliez pas de mettre un pouce bleu, la meilleure façon de récupérer
00:37 d'une blessure et de les prévenir et à 10 000 pouces bleus sur cette vidéo je mettrai de
00:43 l'hormone de croissance sur mon orchidée pour l'aider à récupérer et à sortir de son coma.
00:49 C'est parti pour la vidéo générique !
00:51 C'est parti pour la vidéo générique !
00:53 C'est parti pour la vidéo générique !
00:55 C'est parti pour la vidéo générique !
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00:59 C'est parti pour la vidéo générique !
01:01 C'est parti pour la vidéo générique !
01:29 En premier, quelle est la blessure de Larry Wills ?
01:32 Avant de vous détailler sa blessure, je vais d'abord donner un petit peu de contexte.
01:36 Comme à son habitude, Larry tournait une vidéo avec un ami à lui afin de faire une séance de jambes et notamment de monter en gamme progressivement sur du squat afin d'établir un nouveau record personnel de son squat en série.
01:50 On peut le voir monter progressivement en charge sur le squat en ajoutant des disques de 20 jusqu'à la série fatidique avec 705 pounds, ce qui correspond à environ 320 kg.
02:03 Ce qui est pour ceux qui ne font pas de muscu tout bonnement énorme et même pour ceux qui font de la muscu, ils le savent c'est une charge démentielle encore plus quand on la soulève en série.
02:13 Larry s'élance et commence à squatter les 320 kg de façon relativement propre.
02:20 Le squat ne descend pas jusqu'au bout avec les fesses qui touchent le sol mais la parallèle est atteinte et les répétitions sont validées.
02:28 Malheureusement, à la 7ème répétition, il va ressentir une petite douleur avec une sensation de claquement au niveau de son ischiojambier.
02:37 Il va reposer la barre en toute sécurité et va s'asseoir. Après ça, son ami va lui demander ce qui s'est passé et pourquoi il n'a pas l'air plus content.
02:46 Il dit qu'il s'est blessé au niveau de l'ischio et qu'il a senti très nettement lors de sa dernière répétition que son ischio s'était un peu étiré avec cette sensation assez caractéristique pour ceux qui l'ont déjà vécu.
03:00 C'est le cas de Larry, on va le rappeler, il se blesse régulièrement. Cette sensation de craquement.
03:06 Comment il peut savoir que c'est une blessure mineure ? Tout d'abord parce qu'il a pu poser le pied par terre, ressentir une douleur qui devait être modérée et qui ne l'empêchait pas de faire des mouvements.
03:19 En gros, quand la blessure est grave, soit il y a eu une désinsertion, un arrachement tendineux ou musculaire de l'ischio avec le muscle qui se désinsère de l'os.
03:30 Et auquel cas, vous ne pouvez plus du tout vous servir de ce muscle là. Et en général, on voit une boule et ça ne fait pas toujours très mal.
03:39 Donc une petite déchirure mineure, c'est malheureusement assez fréquent dans les sports, que ce soit de force ou d'accélération.
03:46 C'est une blessure aussi classique chez les sprinters qu'on peut voir beaucoup en athlétisme.
03:51 C'est ce qu'on appelle vulgairement un claquage, quand il y a une petite élongation musculaire qui n'est pas grave, que le muscle n'est pas complètement déchiré.
03:59 Et que ce sont simplement quelques fibres dans le muscle qui sont rompues, déchirées.
04:04 Ça fait mal, ça entrave le mouvement et ça guérit en quelques semaines, 3 ou 4 comme il le dit.
04:10 Et donc il sera de retour rapidement.
04:12 Maintenant, je vais quand même rebondir à un commentaire sous la vidéo de Larry qui m'a fait beaucoup rire.
04:17 Et qui dit "Voici le programme de l'année 2024 de Larry, atteindre 6 nouveaux records personnels, me blesser quelque chose au moins 3 fois cette année,
04:26 faire 3 compétitions de bodybuilding et être le témoin de 3 partenaires d'entraînement qui vont se massacrer en même temps que moi".
04:34 Et ça me fait rire parce que c'est vrai que Larry Wills, que ce soit sur lui-même, il est constamment blessé.
04:40 Ou que ce soit sur ses partenaires d'entraînement qui, en essayant de le suivre et en essayant de faire bien à la caméra,
04:47 puisque quand on s'entraîne avec Larry, c'est pour faire de la force, c'est pour montrer.
04:51 C'est un peu en gros une chance assez unique de faire des vues et de devenir populaire en prenant un petit peu de la popularité de Larry.
04:58 Et donc ses partenaires qui ne sont pour la plupart pas aussi forts que lui.
05:02 Parce que, on le rappelle, Larry est une force de la nature.
05:05 Et même si lui se blesse, dites-vous bien que, que ce soit vous, moi ou les autres dans la salle de sport et même les autres bodybuilders professionnels,
05:12 si on prenait les mêmes charges, on serait déjà en miettes depuis longtemps.
05:17 Et pas simplement avec une petite blessure mineure des ischios.
05:21 Personnellement, si je mettais 320 kg, je serais avec une blessure majeure, tétraplégique, en chaise roulante, voire même déjà mort.
05:28 Et puis Larry qui essaie constamment de se dépasser, ce qui est une bonne chose, mais en permanence il met toujours plus lourd.
05:34 Et surtout, il sort d'une compétition de bodybuilding. Il était extrêmement sec il y a encore pas très longtemps.
05:40 Et le fait d'alterner le poids, de sécher, de perdre, en gros, de la masse grasse, ça fragilise les tendons, les muscles.
05:47 Alors certes, là il n'était pas en sèche, mais quand même le bodybuilding et le powerlifting, ce sont de sports différents.
05:53 Et pour être bon dans l'un, on ne peut pas être bon, ou en tout cas, on peut être fort.
05:57 Mais c'est très dangereux de faire des maxis quand on est un bodybuilder.
06:01 Fin de la parenthèse.
06:03 Et maintenant, la deuxième partie, quel est le facteur favorisant de la blessure de Larry ?
06:08 C'est tout simplement le froid.
06:10 En effet, il s'est entraîné dans une salle qui n'était pas chauffée.
06:13 Et il le dit lui-même en début de vidéo, il fait froid et c'est un risque de se blesser.
06:18 Malgré tout, pour la vidéo, il a continué à monter progressivement en charge, à s'échauffer en augmentant tout simplement le poids,
06:26 mais en ne faisant pas de mouvement d'échauffement, on va dire, spécifique.
06:29 Et en tout cas, en n'attendant pas que sa température corporelle soit plus élevée.
06:34 Et ce qui s'est passé, c'est que son système nerveux et, on va dire, non pas vraiment ses muscles,
06:39 mais en tout cas, sa force a pu monter plus vite que son état de chauffe.
06:43 C'est un petit peu dit vulgairement, mais en gros, il n'a même pas transpiré, ce qui le déplore.
06:49 Il le dit après coup, il a dit "je n'avais même pas encore laissé tomber", il l'a dit poétiquement, bien sûr,
06:55 "une goutte de sueur quand j'étais à cette charge de 320 kg".
06:59 Ça veut bien dire que la température dans la salle était relativement froide,
07:03 et que le fait de ne faire que quelques séries et quelques répétitions à chaque fois sur le squat,
07:08 quand vous partez vraiment d'une température corporelle qui est froide,
07:11 eh bien, votre corps n'a pas le temps de se réchauffer en entier.
07:14 Et en plus, la température du corps ne sera pas forcément homogène.
07:18 C'est le centre, ce qu'on pourrait appeler comme le corps, je ne sais pas comment le traduire,
07:22 en gros le tronc, qui va d'abord être chaud, puisque c'est vraiment là,
07:25 que ce soit au niveau du tronc ou du cerveau, qu'on doit rester chaud en permanence,
07:29 alors que les extrémités sont beaucoup plus froides.
07:31 Et là aussi, il le dit, "j'avais encore les mains froides et les pieds froids".
07:35 Ça veut bien dire que la chaleur dans son corps n'avait pas complètement circulé.
07:39 Et ça m'est déjà arrivé également de m'entraîner dans un garage où il faisait froid,
07:44 et au bout d'un certain temps d'entraînement, j'ai bien senti que mon corps était devenu chaud,
07:48 le corps, les abdos, les pectoraux, etc.
07:50 Mais pourtant, j'avais encore les mains gelées et les bras gelés,
07:53 et c'était une sensation très bizarre, parce que pour le coup, je transpirais un petit peu,
07:57 mais mes mains étaient encore complètement gelées.
08:00 Et ça, c'est quelque chose de relativement dangereux,
08:03 tout simplement parce que la température du corps doit monter,
08:06 et c'est l'intérêt de l'échauffement, afin de non seulement performer au mieux,
08:11 mais surtout de réduire les risques de blessures.
08:13 Tout simplement parce que quand vous augmentez la température corporelle,
08:16 vous allez chauffer les articulations, vous allez chauffer les muscles,
08:20 chauffer les tendons, les ligaments, et tout cela va fonctionner mieux,
08:23 va être mieux lubrifié, et en plus, la force sera meilleure.
08:27 Il faut vraiment se méfier, parce que oui, on peut transmettre de la force,
08:31 et on peut être performant sur un muscle et une structure qui va être raide,
08:35 le problème, c'est que ces structures, si elles sont raides,
08:38 vont avoir une tendance beaucoup plus facile à se briser.
08:41 Vous prenez quelque chose de froid, vous voyez, on peut le casser beaucoup plus facilement,
08:45 même si la force peut se transmettre rapidement.
08:48 Donc, le fait d'être froid, et attention, je ne parle pas d'être complètement glacé,
08:53 bien évidemment que l'ARI n'était pas glacé,
08:55 mais même à quelques degrés ou à 0,5° près, ça peut jouer de façon très importante.
09:02 Ce n'est bien sûr pas énorme, mais ça permet de réduire fortement les risques.
09:06 Donc, les conseils de l'ARI, pour le coup, sont très pertinents.
09:09 Attention aux salles où il fait froid, attention quand vous vous entraînez en hiver,
09:14 parce que vous êtes plus à risque de vous blesser,
09:16 ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas le faire,
09:18 mais ça veut dire qu'il faut s'échauffer d'autant plus,
09:20 qu'il faut ne pas hésiter à se couvrir, et surtout ne pas soulever des charges lourdes,
09:25 en tout cas à la limite de ce que vous êtes capable de faire,
09:28 sinon le risque de se blesser est vraiment très important.
09:32 Donc, un conseil très judicieux.
09:34 Petite question à laquelle je vais vous laisser répondre dans les commentaires,
09:37 et qui fera sûrement débat,
09:39 est-ce que vous préférez vous entraîner quand il fait chaud,
09:42 ou bien quand il fait relativement froid ?
09:45 Je vous dis ça parce que je sais que personnellement,
09:48 quand il fait chaud, en tout cas trop chaud,
09:50 je n'arrive plus du tout à faire d'efforts, je transpire,
09:53 je suis une véritable loque.
09:55 Donc à choisir, même si c'est un petit peu extrême,
09:58 je préférerais clairement m'entraîner dans une ambiance plus froide,
10:02 puisque je sais que je vais me réchauffer assez pour faire une performance.
10:05 Alors qu'à l'inverse, j'ai déjà entendu des gens me dire,
10:08 moi je préfère quand vraiment il fait bien chaud, que je transpire à fond,
10:12 je me sens beaucoup mieux et je suis beaucoup plus fort.
10:15 Donc la question divise un petit peu,
10:17 dites-moi dans les commentaires ce que vous préférez,
10:19 si vous êtes plutôt ambiance chaude ou ambiance froide.
10:22 Maintenant, troisième partie, l'hormone de croissance et les blessures.
10:27 On peut entendre Larry nous révéler qu'il va utiliser de l'hormone de croissance
10:34 afin de guérir de sa déchirure des ischios de façon plus rapide.
10:38 Mais est-ce que l'hormone de croissance aide véritablement à guérir plus vite
10:43 les différentes blessures, que ce soit musculaire, ligamentaire, tendineuse ou articulaire ?
10:48 Et c'est une question à laquelle il est difficile de répondre,
10:51 puisqu'il n'y a que très peu de preuves et d'études scientifiques.
10:55 Ce qu'on peut dire, c'est que la théorie dit que l'hormone de croissance
10:59 pourrait potentiellement aider à guérir effectivement plus vite de certaines blessures
11:05 de par ses actions qui lui sont propres.
11:07 La première, c'est de stimuler la croissance musculaire
11:10 et de lutter contre le catabolisme, c'est-à-dire la perte de muscle.
11:14 Dans une blessure, quelle qu'elle soit, que ce soit une déchirure musculaire,
11:17 une blessure au niveau des ligaments, ligament croisé ou ligament n'importe,
11:21 vous allez forcément moins solliciter l'articulation, moins solliciter les muscles
11:26 et donc potentiellement avoir une perte musculaire.
11:29 Donc le simple fait de réduire ce catabolisme peut potentiellement aider
11:34 à revenir plus vite et à ne pas perdre de force ni de masse musculaire,
11:38 ce qui va avoir divers effets bénéfiques sur la blessure.
11:42 Et potentiellement, quand vous avez une déchirure musculaire,
11:45 le fait d'avoir une petite action anabolique pourrait,
11:48 et je mets de gros guillemets, vous allez voir ensuite pourquoi,
11:51 pourrait avoir une petite action pour guérir plus vite.
11:55 La deuxième chose, ça concerne l'augmentation de la synthèse des fibroblastes
11:59 qui sont les cellules qui synthétisent le collagène.
12:02 Ça veut dire que le collagène va être synthétisé dans de plus grandes quantités
12:06 au niveau des différents tissus et ce collagène,
12:09 il va être présent à la fois dans le muscle afin de créer la petite cicatrice fibreuse
12:14 de là où il y a eu la déchirure et donc en gros de rattacher les fibres musculaires
12:19 pour permettre de ne plus avoir mal et de pouvoir reprendre un effort.
12:23 Alors attention, cette cicatrice fibreuse, ça n'est pas du muscle.
12:27 Ça veut bien dire que les cellules fibreuses ne peuvent pas se contracter,
12:30 mais tant qu'il y a un "trou" dans votre muscle, vous avez mal
12:35 et vous ne pouvez pas faire de sport et reprendre l'activité physique.
12:39 Donc il vaut mieux avoir une cicatrice fibreuse que d'avoir un trou béant.
12:42 Mais ce collagène, il est aussi utile puisqu'il compose une grosse partie des tendons et des ligaments,
12:48 ce qui veut dire que pour tout ce qui va être blessure tendineuse ou ligamentaire,
12:51 le fait d'avoir une synthèse accrue de collagène peut potentiellement,
12:55 et là aussi le mot potentiellement est important,
12:58 aider à récupérer plus vite de ce type de blessure.
13:01 Autre chose, c'est l'augmentation de la synthèse de l'IGF1,
13:04 l'insuline-like growth factor 1, qui est là aussi un facteur anabolique.
13:09 L'hormone de croissance augmente cet IGF1,
13:12 qui va lui-même avoir des actions bénéfiques sur la régénération des différents tissus.
13:17 Et enfin, l'autre action de l'hormone de croissance,
13:20 ça va être une petite action anti-inflammatoire locale
13:23 qui pourrait calmer l'inflammation au niveau de la zone qui a été blessée.
13:27 Cette inflammation est bénéfique au début,
13:29 mais quand il y en a trop, ça peut nuire à la récupération musculaire et donc à la guérison.
13:34 Donc le fait de supprimer un petit peu l'inflammation
13:37 peut aider potentiellement à guérir plus vite de ce type de blessure.
13:41 Maintenant, attention, parce que là je vous vois tous aller vous ruer vers l'hormone de croissance
13:46 en disant "oui mais attention j'ai une petite tendinite au biceps,
13:49 peut-être que ça va m'aider à récupérer tout en devenant énorme".
13:52 Il faut se méfier parce que pour l'instant, il n'y a quasiment aucune preuve scientifique
13:57 que ça marche dans la guérison des blessures musculaires
14:01 ou de certaines blessures que ce soit articulaires, ligamentaires ou autres.
14:06 On a effectivement des petites preuves de concept sur des animaux,
14:10 comme quoi le fait d'administrer de l'hormone de croissance
14:12 pourrait favoriser la guérison que ce soit musculaire, articulaire, bref je ne vais pas me redire 50 fois.
14:18 Il y en a également des études qui ont utilisé ça chez l'homme dans certaines situations,
14:23 par exemple dans les brûlures étendues pour favoriser la récupération musculaire, limiter le catabolisme,
14:29 également en post-opératoire de certaines blessures,
14:31 notamment les ligaments croisés pour le post-opératoire,
14:34 afin de limiter le catabolisme, de favoriser la récupération musculaire
14:38 et donc en gros avoir une articulation qui reste en meilleure santé.
14:42 Mais il n'y a que très peu de choses concrètes pour l'efficacité sur la récupération des blessures,
14:49 ce qui ne veut pas dire encore une fois qu'il n'y en a pas,
14:51 mais il faut rester prudent et certainement pas se dire que le fait de prendre de l'hormone de croissance
14:56 aujourd'hui a montré des effets prouvés.
14:59 Donc certaines personnes vont le faire et rapporter des effets positifs dans la guérison des blessures,
15:04 mais ça n'a aucune valeur scientifique qu'il soit fort puisque ce sont des cas isolés
15:09 et que ça peut tout simplement être l'effet placebo puisqu'il n'y a pas de groupe contrôle.
15:13 Maintenant, Larry Wills, il faut être honnête et il le dit lui-même,
15:16 l'hormone de croissance, il en a déjà utilisé probablement de très grosses quantités par le passé,
15:22 donc il peut tout à fait, même s'il avait dit qu'il arrêtait les produits dopants,
15:25 il peut tout à fait se dire qu'il a le droit de s'en offrir une petite, pour citer notre ami français.
15:32 "Naturel ?"
15:33 "Oui, oui naturel."
15:35 Donc voilà, l'hormone de croissance, ça peut avoir un effet, mais aujourd'hui c'est vraiment beaucoup trop tôt pour le dire,
15:41 même si, encore une fois, c'est prometteur.
15:43 Et je sais que vous êtes très nombreux à me poser des questions concernant d'autres peptides, des SARMS ou autres,
15:48 qui pourraient avoir des effets protecteurs sur les tissus.
15:51 Je n'ai plus les noms en tête puisque c'est des acronymes à chaque fois,
15:54 mais j'en ai déjà parlé dans d'autres vidéos.
15:56 Et là encore, peut-être qu'un jour je ferai une vidéo dessus,
15:59 mais pour l'instant, il n'y a pas beaucoup de données chez l'homme.
16:02 Et c'est encore une fois ça qui est important, chez l'homme.
16:04 Mais rappelez-vous que vous n'êtes pas des rats,
16:06 et ce n'est pas parce que ça marche chez un rat que ça va forcément marcher chez l'humain,
16:11 puisque parfois il peut y avoir des effets secondaires qui sont parfois assez graves.
16:15 Même si c'est vrai que l'hormone de croissance, on ne va pas non plus se mentir,
16:18 les effets indésirables existent sur les consommations à très long terme,
16:22 mais il n'y a pas vraiment de surdosage en aiguë.
16:25 Alors ça peut arriver bien sûr, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit,
16:28 on voit de tout en médecine, mais globalement ça reste en usage court,
16:31 quelque chose de relativement sûr.
16:34 Voilà pour cette petite vidéo sur Larry Wills, j'espère qu'elle vous aura plu.
16:38 Larry Wills, il faut être honnête, c'est un client VIP de cette chaîne,
16:42 et il me donne toujours énormément de matière pour rebondir.
16:45 Avant de partir de la vidéo, n'oubliez pas un pouce bleu, un abonnement à la chaîne,
16:49 retrouvez-moi également sur Instagram et sur TikTok, ledoc.pm,
16:53 et je vous dis à bientôt pour la prochaine vidéo, salut à tous !
16:56 [Musique]

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