François-Xavier Bellamy :"Le pronostic vital de notre pays est aujourd'hui engagé"

  • l’année dernière
Avec François-Xavier Bellamy, député européen et vice-président des Républicains

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##L_INVITE_POLITIQUE-2023-07-10##
Transcript
00:00 Stéphanie Demuru.
00:02 Il est 8h18, soyez les bienvenus en direct sur Sud Radio.
00:06 Mon invité politique, François-Xavier Bellamy, député européen, vice-président des Républicains.
00:11 Bonjour François-Xavier Bellamy, merci beaucoup d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
00:16 On revient évidemment sur cette manifestation interdite par la préfecture Place de la République
00:20 en hommage à Adama Traoré, qui avait été, on le rappelle, donc interdite par la préfecture de police.
00:26 Près de 2000 manifestants et des élus. LFI, Europe Écologie Les Verts, y sont quand même allés, malgré cette interdiction.
00:34 Mathilde Panot, LFI, estime qu'elle devait être aux côtés de cette famille Traoré. Vous lui répondez quoi ?
00:41 Il est temps que les élus de la France Insoumise assument enfin leurs actes, leurs choix et surtout leurs amis.
00:51 La question de savoir comment un député peut se retrouver dans une manifestation interdite,
00:56 mais effectivement plus encore, je crois, pour ma part, dans une manifestation
01:01 où les slogans principaux sont que tout le monde déteste la police.
01:06 Cette question-là ne peut pas ne pas leur être posée.
01:09 Maintenant, il est temps de sortir enfin de l'adolescence.
01:12 Quand on est adolescent, parfois on peut se laisser aller à des aberrations stupides.
01:19 Elles n'en sont pas moins coupables. Mais maintenant, nous parlons de députés de la République.
01:22 De députés qui vont avec des gens qui scandent "tout le monde déteste la police". Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
01:27 D'abord, c'est absurde. Parce que la vérité, c'est que les Français, c'est la raison pour laquelle cette gauche-là ne représente pas
01:33 et ne représentera jamais les Français. Les Français soutiennent la police.
01:37 Ils soutiennent la gendarmerie qui sont aujourd'hui en première ligne face à ce qui menace notre sécurité.
01:42 Mais c'est d'autant plus absurde et totalement inconséquent que ces braves parlementaires
01:47 sont très heureux de pouvoir compter sur les forces de police qui les protègent tous les jours,
01:50 qui protègent nos institutions, qui protègent le fonctionnement de notre République, qui protègent notre démocratie.
01:55 Et rentrer dans un discours aussi.
01:58 - J'imagine que par conséquent, ils sortent du champ républicain.
02:01 Mais pour l'instant, finalement, François-Xavier Bellamy, avec aucune conséquence, doivent-ils rendre des comptes ?
02:07 Peuvent-ils être sanctionnés d'une manière ou d'une autre ?
02:09 - D'abord, il faut qu'ils soient sanctionnés. Ils le seront, je n'en doute pas un instant, par les urnes.
02:12 Parce qu'encore une fois, cette gauche-là, cette gauche ridicule qui s'enferme dans des combats affligeants,
02:19 est entourée de gens qui, heureusement, sont ultra-minoritaires.
02:22 Ça ne veut pas dire qu'ils ne soient pas pour autant dangereux.
02:25 Ils sont dangereux, parce que cette idéologie allumine de l'intérieur nos institutions.
02:29 Ils sont dangereux, mais ils sont, aujourd'hui, encore une fois, les représentants d'une gauche
02:34 qui a complètement coupé la réalité de son contact avec les classes populaires.
02:38 Mais parlez aux ouvriers, parlez aux salariés français, parlez aux familles les plus modestes, les plus précaires,
02:44 aujourd'hui, ce sont ces foyers-là qui savent que leurs préoccupations sont bien ailleurs
02:48 que dans des combats complètement idéologiques sur la question du désarmement de la police.
02:53 Et surtout, ce sont ces gens-là qui savent qu'ils ont le plus besoin de l'ordre garanti
02:58 par les forces de l'ordre dans notre pays.
03:00 Et partout où cet ordre recule, partout où la police est contrainte de reculer,
03:05 on l'a vu encore tout récemment, ce sont les plus vulnérables qui en payent le prix.
03:09 Justement, la police, Mathilde Panot, toujours la même, la chef de file des députés insoumis,
03:13 exhorte à une refonte totale de la police, de la cave aux greniers.
03:17 Alors c'est vrai qu'il y a eu quand même quelques tensions lors de cette manifestation.
03:21 Le frère d'Adama Traoré, un de ses nombreux frères, a été interpellé de manière apparemment musclée par la police,
03:26 qui a possédé un plaquage ventral, résultat, voilà, une fracture du nez, dit-il, un traumatisme crânien, entre autres.
03:34 Est-ce normal de subir de telles blessures lors d'interpellations ?
03:38 Est-ce qu'il faudrait tout de même, effectivement, réformer la police ?
03:42 Vous savez, la meilleure manière que ça n'arrive pas, c'est quand même quand un policier vous demande d'obtempérer,
03:48 de suivre sa consigne. Je ne justifie en rien le fait que quelques violences gratuites, que ce soit, puissent avoir lieu.
03:55 Mais la question est de savoir si cette violence est gratuite ou si elle a été rendue nécessaire par le comportement de cet individu,
04:01 quand il avait frappé une commissaire avant ?
04:03 - Il avait quand même, rappelons-le, pardonnez-moi, participé à une manifestation interdite et venait, effectivement, de frapper une officielle de police.
04:11 Donc, ici, encore une fois, je crois qu'aucun policier ne s'engage dans son travail en espérant pouvoir frapper des gens.
04:20 Aucun policier ne va accompagner une manifestation en se disant "j'espère que je vais pouvoir faire usage de la force".
04:27 Je crois que les policiers, les gendarmes de notre pays, nous avons la chance de pouvoir compter sur des forces de l'ordre qui sont, de ce point de vue-là, exemplaires.
04:33 Si l'on les compare, y compris, d'ailleurs, aux pays occidentaux, nous avons des forces de l'ordre qui, au contraire, savent maîtriser l'usage de la force.
04:40 Mais le moment où vous ne leur en laissez pas le choix, il ne faut pas ensuite venir vous plaindre qu'elles ont été contraintes d'y recourir.
04:45 - Alors, François-Xavier Benhamy, exemplaire, c'est vrai que ce n'est pas l'avis de tout le monde.
04:49 Plusieurs journalistes ont aussi été bousculés, dont un photographe qui a indiqué porter plainte contre deux policiers.
04:55 Il précise d'ailleurs dans un communiqué avoir été projeté au sol, frappé par les policiers de la Bravem.
05:00 Pas la première fois que cette unité, d'ailleurs, est mise en cause dans des affaires de violence.
05:05 La fatigue des forces de police n'excuse en rien ces violences répétées contre des journalistes.
05:10 On ne passe pas ses nerfs sur les reporters, a tweeté le secrétaire, un général de reporters sans frontières.
05:15 Est-ce que vous craignez parfois que la police soit à bout ?
05:19 - Honnêtement, je les comprendrai.
05:21 Je veux dire par là que, encore une fois, je n'excuse en rien aucune espèce de violence superflue.
05:27 Mais la vérité, c'est qu'effectivement, aujourd'hui, nos forces de l'ordre sont en première ligne depuis très longtemps.
05:31 Et nous avons de la chance que ceux qui constituent la police, la gendarmerie, soient capables de maîtriser l'usage qu'ils font de la force publique.
05:39 Rappelons quand même que les émeutes qui viennent d'avoir lieu ont donné lieu à des scènes de violence absolument inouïes.
05:45 Et n'ont été l'occasion d'aucun mort, d'aucun blessé grave parmi les manifestants.
05:51 Alors même que dans les forces de la police...
05:53 - Il y a eu quelques violences tout de même, mais des deux côtés.
05:57 - Non, pardon, on ne peut pas mettre des deux côtés comme s'il y avait un signe égal entre ceux qui défendent l'ordre républicain
06:02 et qui ont une mission de service public pour cela, et ceux qui d'autre part brûlent des voitures, brûlent des écoles,
06:07 brûlent des bibliothèques, brûlent des services publics, brûlent des institutions, brûlent des mairies,
06:11 brûlent des mairies, attaques y compris en pleine nuit, comme notre collègue Vincent Jeanmoin l'a vécu,
06:16 des maires à leur domicile.
06:18 Il y a d'un côté des gens qui ont fait usage d'une violence absolument décomplexée et désinhibée
06:24 contre toutes les institutions et contre tant de commerçants,
06:28 et de l'autre côté nous avons des forces de l'ordre qui ont contenu la situation autant qu'elles le pouvaient
06:32 sans causer ni de mort, ni de blessés graves.
06:34 Rappelons que, encore une fois, dans beaucoup de pays du monde, y compris dans de grandes démocraties,
06:38 cette doctrine de maintien de l'ordre n'est pas toujours aussi au point.
06:42 Je redis évidemment, ce qui est l'évidence même,
06:46 que tout débordement de la force mobilisée par les forces de l'ordre doit évidemment donner lieu à une instruction,
06:52 une enquête, c'est le cas, l'IGPN fait son travail.
06:55 Les policiers qui se rendent coupables d'actes excessifs ou violents sont évidemment sanctionnés,
07:01 mais encore une fois, redisons-le, ça ne justifie en rien
07:05 de défiler avec des gens qui scandent que tout le monde déteste la police,
07:09 surtout quand par ailleurs, on fait profession de s'en prendre à tous les amalgames
07:13 et d'interdire toute assimilation de façon très irrationnelle.
07:17 - Vous parlez d'ordre, Elisabeth Borne affirme que les forces de l'ordre seront mobilisées en nombre,
07:23 encore le 14 juillet prochain, évidemment on craint des violences en ce jour un petit peu spéciales.
07:29 Elle affirme également que durant la semaine des meutes, finalement l'État n'a rien lâché,
07:34 vous avez été au rendez-vous, vous approuvez l'action du gouvernement,
07:37 c'est vrai que ces émeutes ont été moins longues si j'ose dire, si on peut comparer avec celles de 2005,
07:42 le gouvernement a fait le job.
07:44 - Moi j'ai lu l'entretien d'Elisabeth Borne dans Le Parisien ce week-end,
07:48 et je dois dire que je me demande, en le lisant, sur quelle planète vivent ces gens.
07:53 Elisabeth Borne nous dit, en parlant de ces émeutes,
07:56 "il faut prendre du recul, il faut prendre du recul".
07:59 On lui dit, il y a eu des dégâts gigantesques, des violences effrayantes,
08:03 et elle répond, "il faut prendre du recul, il n'y avait que 7000 personnes violentes dans les rues,
08:08 il faut prendre du recul".
08:09 Cette phrase m'a sidéré, moi je crois qu'il ne faut pas prendre du recul,
08:13 il faut considérer avec exigence la gravité de ce qui vient de se jouer.
08:18 Parce que ce qui s'est joué ces derniers jours, et je vois bien à quel point
08:21 on essaye dès maintenant de nous enfermer dans le déni de réalité lénifiant,
08:25 mais ce qui s'est joué ces derniers jours, c'est, comme le dit très bien Pierre Brochand dans Le Figaro,
08:28 que le pronostic vital du pays est maintenant engagé.
08:32 C'est l'avenir de la France qui se joue.
08:34 Si nous ne savons pas apporter à ce qui vient de se dérouler sous nos yeux,
08:37 une réponse qui soit à la hauteur, sur le plan migratoire, sur le plan éducatif,
08:41 sur le plan de la réaffirmation de l'ordre et de la justice de notre pays,
08:46 alors dans ce cas-là, effectivement, la France peut très bien ne pas y survivre.
08:51 Et moi je suis fasciné qu'elle tire le bilan des 100 jours en disant,
08:54 mais quand même c'est incroyable, "tous les chantiers sont au vert",
08:57 "tous les chantiers sont au vert", dit la Première Ministre.
09:00 Rassurez-vous, tout va bien. Les 100 derniers jours, évidemment,
09:03 ont été un chemin d'enthousiasme et de succès, n'est-ce pas ?
09:06 Vous le conviendrez avec moi.
09:07 - Oui, peut-être que cette réponse s'achève, puisqu'on parle toujours de remaniement,
09:09 elle défend son bilan.
09:10 - On a passé les 3 000 milliards d'euros de dettes,
09:12 on a appris dans ces 100 jours que la France faisait le record historique des prélèvements obligatoires,
09:16 c'est-à-dire que jamais les Français n'ont payé autant d'impôts,
09:18 pendant ce temps-là tous les services publics s'effondrent,
09:20 les policiers sont en train d'alerter sur le fait que la justice ne tourne plus.
09:22 Emmanuel Macron avait promis au début des 100 jours qu'il allait désengorger l'hôpital,
09:27 qu'il allait, vous vous souvenez de cela, changer l'école,
09:30 qu'il allait se transformer à vue d'œil.
09:32 Aujourd'hui, les urgences ne savent pas comment elles vont se préparer à l'été,
09:35 l'école est toujours en train de s'effondrer,
09:37 il y a une centaine d'écoles qui ont brûlé ces derniers jours,
09:39 peut-être que c'est ça, changer à vue d'œil, on n'était pas au courant,
09:41 mais moi je me demande dans quel monde vivent ces gens
09:43 pour qui tous les chantiers sont au vert aujourd'hui.
09:45 - Vous parliez de la réponse politique après ces émeutes,
09:47 vous n'êtes pas satisfait de l'action du gouvernement,
09:49 et ni d'ailleurs sur le diagnostic, vous ne partagez pas tout à fait le même.
09:54 Dans le siège de Gérald Darmanin, Pepe N'Daï, le ministre de l'Éducation,
09:58 juge anormal, injuste et mensonger de tracer un lien entre immigration et émeute,
10:03 attribuant d'ailleurs cette analyse à l'extrême droite,
10:06 et d'une partie de la droite déplore-t-il.
10:08 Est-ce que vous, vous maintenez votre analyse ?
10:10 Pourquoi le gouvernement rejette selon vous cette explication identitaire ?
10:14 - Ce n'est pas une explication identitaire,
10:16 c'est ce que nous avons sous les yeux.
10:19 La réalité c'est que nous vivons aujourd'hui,
10:21 et ces émeutes en ont été le symptôme, encore une fois, très alarmant,
10:25 nous vivons aujourd'hui une fracturation profonde de la société française,
10:29 qui est causée, je le crois profondément, par deux raisons fondamentales,
10:33 d'abord, et les deux se tiennent, des flux migratoires massifs
10:37 qui ont fait venir sur le sol de notre pays des gens
10:39 qui manifestement n'ont pas pu être assimilés à la communauté nationale,
10:44 qui ne se sentent pas français, au point qu'ils le disent,
10:47 en brûlant le drapeau français,
10:49 en allant brûler les institutions de notre pays,
10:51 les plus emblématiques, les plus symboliques.
10:53 Comment ne pas voir la réalité de cet échec massif
10:57 auquel ont conduit ces flux migratoires absolument ingérables
11:01 que notre pays pratique depuis des années maintenant,
11:03 et puis la faillite de l'école ?
11:05 - Je voudrais qu'on s'arrête quelques instants sur l'immigration,
11:08 puisque c'est le grand point, il en sera question à la rentrée,
11:11 Elisabeth Bernborn l'a répétée,
11:13 le débat autour du projet de loi immigration aura lieu à l'automne,
11:16 les récents événements pourraient changer la donne,
11:20 en tout cas politiquement on semble dans une impasse,
11:22 puisqu'on le rappelle, la majorité a besoin de vous,
11:25 les républicains, pour faire passer le texte,
11:27 et vous, vous avez des lignes rouges,
11:29 évidemment, ce texte pourrait finalement finir aux oubliettes,
11:33 ou en 49-3 ?
11:35 - Nous, nous avons fait nos propositions,
11:37 nous avons demandé avec Éric Ciotti, Olivier Marleix, Bruno Retailleau,
11:42 un rendez-vous au président de la République,
11:44 pour mettre ces propositions le plus rapidement possible à l'ordre du jour,
11:46 nous le voyons bien, il y a urgence,
11:48 pour l'instant, nous n'avons toujours aucune réponse,
11:50 même parler semble difficile,
11:53 je crois qu'il est temps, encore une fois, d'ouvrir les yeux,
11:55 et vous parliez de Papendiaïe à l'instant,
11:57 mais malheureusement, ce que le gouvernement conteste,
11:59 c'est le constat lui-même,
12:01 le gouvernement veut absolument maintenir la France
12:03 dans le déni de réalité,
12:05 c'est le cas, y compris sur la lutte contre ce que nous avons aujourd'hui à affronter,
12:10 je pense par exemple à la menace islamiste,
12:12 quand j'entends Papendiaïe, il y a quelques jours,
12:14 au Sénat, devant nos collègues parlementaires,
12:16 dans une commission d'enquête sur la mort de Samuel Paty,
12:19 ne même pas dire dans son intervention,
12:21 qu'il y a ici, évidemment, la marque de l'islamisme,
12:25 il a parlé d'obscurantisme,
12:27 il a parlé de ceux qui n'aiment pas la République,
12:29 mais moi je voudrais dire, encore une fois,
12:31 ouvrons les yeux, ouvrons les yeux,
12:33 ouvrons les yeux, et si ce gouvernement ne veut pas ouvrir les yeux,
12:36 et bien, il faut que pour lui, nous soyons capables de faire,
12:40 à sa place, les propositions dont la France a besoin,
12:42 pour pouvoir la reconstruire.
12:44 - François-Xavier Bellamy, beaucoup critique le gouvernement,
12:47 d'ailleurs, Elisabeth Lévy parlait de l'article du Monde,
12:51 la droitisation, vers l'extrême droite,
12:55 de la droite républicaine, qu'est-ce que vous leur répondez ?
12:58 - Écoutez, ce qui est absolument fascinant,
13:00 c'est que le monde, comme toujours, s'érige en arbitre des élégances,
13:03 alors, la droite a le droit d'exister,
13:06 mais à une condition, c'est de ne pas être de droite.
13:08 La droite existait à condition de faire des propositions de gauche.
13:11 Alors là, pour le coup, ça va, tout le monde est content,
13:13 mais quand la droite se met à être de droite, et surtout,
13:15 parce que pour moi, ce qui compte, ce n'est pas la droite et la gauche,
13:17 ce qui compte, c'est l'avenir du pays,
13:19 quand la droite commence à dire la vérité,
13:21 quand la droite regarde les choses en face,
13:23 quand la droite, à travers les propositions qu'elle a faites,
13:25 que tout le monde reconnaît être robuste, solide et sérieuse
13:27 sur les questions migratoires,
13:29 et qu'elle se pose de vraies solutions pour sortir
13:31 de ce déni de réalité dans lequel nous sommes aujourd'hui,
13:33 pour sortir de l'impuissance érigée en doctrine depuis trop longtemps maintenant,
13:37 alors là, d'un seul coup, le monde se réveille
13:39 et fait de grands éditoriaux en disant
13:41 "catastrophe, la droite est d'extrême droite".
13:43 Il faudrait inviter les journalistes du monde
13:45 à faire un petit voyage dans les autres pays européens,
13:47 ils verraient que nous sommes la droite, en effet,
13:49 ils verraient que finalement, la gauche, dans d'autres pays,
13:51 est moins aveugle, et que peut-être, nous avons besoin d'en sortir aussi.
13:53 - On arrive à la fin de cette interview,
13:55 juste une rapide question, par oui ou par non,
13:57 de la liste des LR aux prochaines européennes ?
14:01 - On verra, on verra, on a encore du temps pour ça.
14:03 - Bon, pas de réponse, donc merci François-Xavier Benhamou,
14:06 merci d'avoir été avec nous, restez avec nous,
14:08 on revient dans quelques instants.

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