Avec François-Xavier Bellamy, député européen et tête de liste LR pour les élections européennes
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NewsTranscription
00:00 (Générique)
00:08 - Bonjour, bonjour à toutes et à tous, merci d'être avec nous.
00:11 Vous voulez savoir ? Eh bien parlons vrai ce matin avec François-Xavier Bellamy,
00:16 tête de liste LR aux Européennes. Bonjour.
00:19 - Bonjour. - Merci d'être avec nous.
00:21 - Merci à vous. - C'est un matin dernier sondage.
00:22 Il date d'hier 17h. Vous savez que nous réalisons, enfin c'est l'IFOP fiducial,
00:29 pour LCI, Le Figaro et Sud Radio qui réalisent un sondage quotidien.
00:33 Vous êtes à 7h30, Bardella à 31, Valérie Haït à 16h30 et Glucksmann à 13h30.
00:39 Ça patine un peu, pourquoi ?
00:41 - Parce que je crois que les gens n'ont pas encore complètement la tête à l'élection européenne.
00:45 Je le vois partout sur le terrain, en allant partout en France.
00:48 Mais je ne doute pas que quand ils viendront à cette élection, les Français verront que le vrai sujet,
00:52 c'est pas une sorte d'éternel deuxième tour de la présidentielle qu'on voudrait leur imposer.
00:57 Le vrai sujet de cette élection, c'est pas Macron ou Le Pen.
01:01 Le vrai sujet, c'est de réussir à faire en sorte que la voix des Français soit entendue demain
01:06 pour mener les combats qui comptent au Parlement européen.
01:08 Et ces combats, ils s'organisent autour du grand clivage qui structure la vie démocratique en Europe,
01:13 c'est-à-dire le clivage entre la droite et la gauche.
01:16 Et nous, nous représentons la droite européenne, celle qui veut sortir de la logique
01:20 des normes, des contraintes, des contrôles permanents
01:23 que la gauche n'a cessé d'imposer au cours des dernières années.
01:25 - Le vrai sujet, c'est l'Europe, c'est ce que vous dites.
01:28 A juste raison, pardon, à juste raison, François-Xavier Bellamy, pourquoi ?
01:33 Parce qu'on parle peu d'Europe dans cette campagne jusque-là,
01:35 ce que personnellement je déplore, parce que quelle Europe veut-on ?
01:39 Pour quelle Europe va-t-on voter ?
01:42 Alors d'abord, quelle est la différence, votre différence, avec le Rassemblement national ?
01:47 Avec Jordan Bardella.
01:49 - Mais est-ce que vous savez ce que pense le Rassemblement national sur l'Europe ?
01:52 Il y a cinq ans, moi je me rappelle de M. Bardella qui disait que la priorité absolue de son parti,
01:57 c'était sortir de l'Europe, sortir de l'euro, sortir de l'OTAN,
02:01 qui est quand même pas un petit sujet européen,
02:03 c'est la question de la défense et de la sécurité du continent.
02:06 Et aujourd'hui, il dit le contraire sur tous ces sujets.
02:09 En réalité, le Rassemblement national n'a aucune boussole,
02:12 et ça se traduit dans le fait qu'au Parlement européen, il est aux abonnés absents.
02:16 Vous savez, moi je vais partout en France et j'entends des gens qui me disent
02:19 "on veut voter pour M. Bardella parce qu'on a essayé la droite, on a essayé la gauche,
02:24 on a essayé le milieu, et tout le monde nous a déçus, et eux, on les a pas essayés".
02:28 Mais moi je voudrais rappeler aux Français qu'aux élections européennes, vous les avez déjà essayées.
02:32 On leur a déjà accordé deux fois, en 2019 et en 2014, le plus grand nombre de députés européens.
02:40 Ils ont déjà gagné l'élection européenne.
02:42 Et qu'est-ce que ça a changé pour la France ?
02:44 Qu'est-ce que ça a changé pour les Français ?
02:46 Rien. Au bout de dix ans, avec cette confiance des Français, dont ils étaient dépositaires,
02:51 les élus du Rassemblement national n'auront pas bougé une virgule dans un seul texte européen.
02:55 C'est nous qui avons mené les batailles pour faire baisser les factures d'électricité des Français.
02:59 C'est nous qui nous sommes battus pour faire en sorte qu'on sorte l'agriculture de la stratégie de décroissance
03:04 qui était imposée par les macronistes, par les verts et par les socialistes.
03:08 C'est nous qui avons fait en sorte que l'Europe puisse renforcer son industrie,
03:12 là où d'autre contre elle cherchait à la fragiliser.
03:14 - Oui, mais quand on est au RSA, en France, à 60 ans, on se tourne vers le RN et non pas vers LR. Pourquoi ?
03:23 - Moi je comprends la colère des gens.
03:25 - Parce que vous avez été au pouvoir et que, justement, les Français veulent changer.
03:30 - Vous me reconnaîtrez, cher Jean-Jacques Bourdin, que moi j'ai pas eu l'occasion d'être au pouvoir.
03:34 - Mais sur votre liste, certains ont été au pouvoir.
03:36 Par exemple Nadine Morameau, Brice Hortefeux, qui sont là depuis dix ans.
03:40 C'est une rente, être député européen ?
03:42 - Ça compte d'avoir des gens d'expérience pour pouvoir être efficace.
03:45 Et ça compte aussi d'avoir du renouvellement.
03:47 Moi je me suis engagé dans cette élection en 2019, ça fait cinq ans que je me bats au Parlement européen,
03:52 tous les jours, pour faire entendre la voix des Français.
03:54 Que je me bats avec des gens qui, effectivement, ont une expérience du gouvernement.
03:58 Parce que si vous voulez gagner des batailles, c'est utile pour avoir de l'influence.
04:01 Mais c'est utile aussi d'avoir des nouveaux visages.
04:03 Et je mène cette campagne avec Céline Imard, qui est agricultrice dans le Tarn,
04:07 qui partage son temps en ce moment entre la campagne européenne et les semis dans son exploitation,
04:11 avec le général Christophe Gomart, qui est ancien patron des forces spéciales françaises,
04:14 ancien patron du renseignement militaire,
04:16 et qui apportera son expérience des questions de défense.
04:19 Parce que ces questions-là, elles vont être cruciales dans le mandat qui vient.
04:22 Donc vous voyez, notre équipe, parce que c'est une équipe,
04:25 elle est faite avec un seul but, c'est d'être utile aux Français,
04:28 demain au Parlement européen. Parce que c'est ça qui compte pour nous.
04:31 - Bien, François-Xavier Bellamy, parlons d'Europe, donc, de défense européenne.
04:35 Vous venez d'évoquer le général Gomart, défense européenne.
04:38 Est-ce qu'il faut bâtir cette défense européenne,
04:41 et même l'élargir avec la Norvège, la Grande-Bretagne, les Balkans, pourquoi pas ?
04:47 Vous y êtes favorable ? Quelle défense européenne voulez-vous ?
04:52 En voulez-vous une, d'ailleurs ?
04:54 - Moi, je veux que les pays européens s'engagent ensemble pour pouvoir se défendre
04:59 sans avoir à dépendre d'autres puissances que même.
05:03 - Donc s'engager ensemble, ça veut dire quoi ?
05:05 Ça veut dire un traité européen sur la défense ?
05:08 Ça veut dire une construction, la construction d'une défense européenne ?
05:11 Ça veut dire quoi, concrètement ?
05:13 - Ça veut dire concrètement que la défense de nos pays,
05:15 elle reposera toujours sur nos armées nationales.
05:17 Et moi, je ne crois pas un instant au fantasme d'une armée européenne,
05:20 parce que ça n'aurait pas de sens, ça n'aurait pas de sens démocratiquement,
05:24 ça n'aurait pas de sens non plus d'un point de vue opérationnel.
05:26 En revanche, je crois qu'on peut faire beaucoup plus ensemble,
05:29 avec nos partenaires européens. - Quoi ?
05:31 - Première chose, soyons très concrets,
05:34 première chose, renforcer notre industrie de défense.
05:36 Aujourd'hui, on sait que si les forces françaises devaient être engagées
05:39 dans une opération comme celle que vit aujourd'hui l'Ukraine,
05:43 elle manquerait rapidement de tout pour pouvoir tenir la distance.
05:47 Elle manquerait de munitions, d'équipements, de matériel.
05:50 Donc il faut qu'on renforce notre industrie de défense.
05:52 J'ai été rapporteur au Parlement européen du premier fonds européen de défense,
05:56 c'est-à-dire le premier financement commun que les pays européens mettent
06:00 dans la recherche et l'innovation en matière d'industrie de défense.
06:03 Et nous nous proposons de tripler le montant de ce fonds.
06:06 Par ailleurs, c'est évidemment bénéfique pour nos emplois.
06:08 Vous parliez de ces français qui aujourd'hui ne s'en sortent pas.
06:10 Eh bien, si on est moins dépendants, on pourra aussi être capables
06:14 d'avoir plus de valeur ajoutée dans nos pays, plus d'emplois
06:17 pour pouvoir produire les moyens de notre défense.
06:20 - Comment aider à faire en sorte que la Russie n'atteigne pas la frontière polonaise ?
06:26 Je vous dis ça parce que ça peut arriver.
06:29 - Bien sûr. - Ça peut arriver.
06:30 Que dans ce cas-là devrions-nous faire ?
06:32 - La première chose, c'est de faire en sorte que ça n'arrive pas.
06:35 Et donc d'apporter aux Ukrainiens ce dont ils ont besoin.
06:38 Vous savez, moi, je vois que le président de la République a encore hier répété
06:42 cette espèce de débat complètement aberrant sur l'envoi de troupes au sol.
06:47 Aberrant parce qu'en fait, ça ne sert à rien d'avoir ce débat.
06:50 Ça ne fait que mettre encore plus en danger les forces ukrainiennes.
06:54 Parce que dès que le président de la République émet cette hypothèse-là,
06:57 elle est immédiatement démentie.
06:59 Elle a été démentie par l'OTAN lui-même, démentie par la plupart des pays européens, dont l'Allemagne.
07:04 Le vrai sujet, la vraie demande des Ukrainiens,
07:06 et d'ailleurs Emmanuel Macron ne conteste pas que les Ukrainiens ne demandent pas qu'on envoie des troupes au sol.
07:11 - Ils ne l'ont pas demandé. - Exactement.
07:13 Et le président le dit. Ce que demandent vraiment les Ukrainiens,
07:16 c'est des matériels, c'est des munitions, c'est des moyens concrets pour mener le combat dans lequel ils sont engagés.
07:21 Et moi, il y a quelques jours seulement, j'étais dans une usine, soyons concrets,
07:26 une usine qui fabrique des véhicules blindés dans le centre de la France.
07:28 Et cette usine nous disait "Nous, l'État français ne nous a pas spécialement demandé d'intensifier la production,
07:34 on ne travaille pas plus qu'avant, on travaille un peu pour l'Ukraine mais on ne sait pas pour combien de temps".
07:39 Moi je trouve que c'est ça le vrai problème, c'est qu'on aurait dû faire en sorte que nos industriels soient mobilisés
07:44 pour garantir la production nécessaire, d'abord pour équiper les forces ukrainiennes,
07:49 mais simultanément pour nos propres forces armées.
07:52 Parce que je le répète Jean-Jacques Bourdin, aujourd'hui, nos armées n'ont pas les moyens matériels nécessaires
07:58 pour mener un combat de haute intensité.
08:00 - Oui, la Russie qui est en train d'essayer de mettre la main sur la Géorgie, on l'a vu,
08:04 donc si la Russie gagne en Ukraine, la sécurité en Europe sera menacée, vous le dites ?
08:12 - Si la Russie gagne en Ukraine, ce sera un problème pour toute l'Europe, d'abord ce sera une défaite parce que nous aurons...
08:18 - Elle sera aux portes de l'OTAN ?
08:20 - Nous aurons laissé, aux portes de l'Europe et aux portes de l'OTAN, nous aurons laissé se faire la démonstration
08:26 que la violence armée peut l'emporter sur le droit international.
08:30 Et c'est ce que Vladimir Poutine veut montrer.
08:32 Et d'ailleurs il n'est pas le seul, vous avez, parce qu'on parle beaucoup de l'Ukraine et on a raison d'en parler,
08:36 mais vous avez d'autres autocrates, vous avez d'autres puissances qui tentent de faire cette démonstration.
08:42 Je pense tout près de l'Europe à la situation de l'Arménie, qui est aujourd'hui menacée par l'Azerbaïdjan,
08:48 qui a été attaquée par l'Azerbaïdjan et par la Turquie, elle aussi voisine de l'Europe.
08:52 Je pense évidemment à la Chine.
08:54 - L'Arménie lâchée par les Russes ?
08:56 - L'Arménie lâchée par les Russes, justement parce qu'elle voulait sa souveraineté démocratique.
09:00 Et là aussi c'est, je crois, d'une compétition globale que nous voyons aujourd'hui les effets.
09:06 La question est, est-ce que nous voulons défendre nos démocraties ?
09:09 Et malheureusement je vois que tout le monde n'est pas très clair sur ce sujet dans le débat européen.
09:13 - François-Xavier Bellamy, le président chinois sera en France la semaine prochaine.
09:17 La Chine et les Etats-Unis se moquent, mais vraiment totalement des règles du commerce international.
09:22 Est-ce que l'Europe doit se protéger ?
09:24 Quitter, abandonner cette naïveté européenne ?
09:28 Imposer, je ne sais pas moi, des barrières douanières, augmentation des droits de douane sur, pourquoi pas,
09:33 je prends un exemple, les voitures chinoises.
09:35 - Bien sûr, sur les voitures. Prenons cet exemple tout simple.
09:38 - Oui, prenons-le.
09:39 - Il y a aujourd'hui une stratégie chinoise très claire de surproduction industrielle.
09:43 C'est-à-dire que la Chine produit beaucoup trop, beaucoup trop même pour son propre marché,
09:48 et donc elle vend à prix cassé.
09:50 On voit comment elle a détruit par exemple la filière française des panneaux solaires.
09:54 Et tout ça pourquoi ? Parce qu'en effet nous sommes trop naïfs.
09:57 Et donc nous nous disons deux choses sur la voiture.
09:59 La première chose, il faut faire comme les Etats-Unis,
10:02 imposer des droits de douane aux voitures chinoises à l'entrée du marché unique.
10:06 Ces droits de douane en Europe ils sont de 10%, aux Etats-Unis de 27,5%.
10:10 - Oui, près de 30%.
10:11 - Donc il faut qu'on fasse la même chose évidemment.
10:13 Il faut qu'on protège nos marchés.
10:15 Et deuxième chose, pardon de le dire,
10:17 mais au Parlement européen on aura vécu au cours de ce mandat une décision dramatique,
10:22 portée par la gauche, par les macronistes, par les verts,
10:25 qui a fait le jeu de la Chine.
10:27 Cette décision c'est d'imposer aux Français à partir de 2035 100% de véhicules électriques.
10:32 Pourquoi cette décision est dramatique ?
10:34 Parce qu'en réalité il n'y a pas une seule bonne manière de décarboner la voiture.
10:39 Il n'y a pas une seule bonne manière de faire des voitures qui polluent moins.
10:42 Mais en choisissant de tout concentrer sur l'électrique,
10:45 on a choisi d'abord des voitures qui vont coûter très cher aux Français,
10:48 et surtout on a choisi la technologie sur laquelle la Chine est en avance sur nous depuis 10 ans.
10:53 Et ça c'est d'une certaine manière un cadeau fait à Pékin, au régime chinois.
10:58 Et moi je dis avec la droite que demain au Parlement européen nous devons abroger cette obligation.
11:05 Parce que les Français veulent pouvoir continuer de se déplacer avec des voitures accessibles.
11:09 Nous avons une industrie automobile à protéger, à sauver,
11:12 qui a le droit de chercher d'autres solutions, d'autres options pour décarboner les transports.
11:17 Il n'y a pas encore une fois que l'électrique, et le tout électrique, a aussi un impact environnemental.
11:21 Parce que, honnêtement, rouler dans des voitures qui sont fabriquées en Chine,
11:25 avec des batteries qui sont fabriquées à partir de terres rares extraites dans des conditions parfois lamentables,
11:30 ça a aussi un impact sur l'environnement.
11:32 - Mais des batteries peuvent être un écart en France aussi, de plus en plus.
11:34 - Oui, mais le problème c'est qu'aujourd'hui ce qu'on voit,
11:36 c'est que c'est la Chine qui est en train de rentrer massivement sur le marché automobile,
11:40 parce que c'est la technologie sur laquelle elle est en avance sur nous.
11:43 - François-Xavier Bellamy, vous parliez d'argent européen pour financer le réarmement militaire en Europe, de l'Europe.
11:50 Mais il faut aussi de l'argent européen pour développer les nouvelles technologies,
11:54 pour développer tout ce qui est lutte contre le réchauffement climatique,
12:01 pour une réindustrialisation de l'Europe.
12:06 Donc vous demandez plus d'Europe, si je comprends bien.
12:09 - On a besoin que l'Europe se concentre sur les sujets sur lesquels elle a une vraie valeur ajoutée.
12:15 C'est-à-dire qu'on a besoin de moins de normes européennes pour contraindre nos vies quotidiennes,
12:20 on a besoin de plus de stratégies communes en Europe,
12:23 pour renforcer nos pays dans les défis qu'ils affrontent ensemble.
12:26 Et cet argent dont on a besoin, pardon de le dire, mais ce n'est pas forcément comme le propose Emmanuel Macron,
12:31 et ce n'est à mon avis surtout pas d'ailleurs de la nouvelle dette européenne,
12:35 des nouveaux impôts européens, parce que c'est ça que défend Emmanuel Macron dans son discours de l'Ansarbone.
12:41 - Il faut créer quoi ? Des fonds de pension européens ?
12:43 Il faut attirer l'épargne des Européens vers l'Europe et non pas cette épargne qui fuit vers les États-Unis.
12:50 - Aujourd'hui l'épargne des Européens, elle alimente l'économie américaine.
12:54 Ça veut dire qu'avec l'épargne des Européens, on finance les retraites des Américains
12:58 et on finance la possibilité pour les États-Unis d'acheter nos propres entreprises.
13:02 C'est vraiment tout faux sur toute la ligne.
13:04 Donc il faut effectivement qu'on soit capable de mobiliser ce levier exceptionnel.
13:09 Mais en réalité c'est un sujet crucial pour l'avenir,
13:14 parce que vous voyez Jean-Jacques Bourdin, dans quelle situation Emmanuel Macron a conduit notre pays.
13:19 On est aujourd'hui en situation de faillite budgétaire,
13:22 alors qu'on a les impôts et les charges les plus élevés du monde.
13:26 Il n'y a pas un pays dans lequel il y ait une pression de prélèvement obligatoire.
13:30 - Et pourtant la France reste le pays le plus attractif d'Europe.
13:32 - Et pourtant, mais ça c'est peut-être un peu particulier,
13:34 c'est parce qu'en réalité du coup on vend nos entreprises à des acteurs étrangers.
13:38 Mais la vérité de cette affaire, c'est que malgré cette dépense publique extrêmement élevée,
13:43 on a des services publics qui sont tous en situation d'extrême fragilité.
13:47 Donc le vrai sujet, c'est surtout pas de faire les mêmes erreurs en Europe que celles qu'on a faites en France.
13:52 Et c'est de dire non au projet, à mon avis très dangereux, qu'Emmanuel Macron propose,
13:58 de créer de la nouvelle dette européenne et de créer des impôts européens.
14:02 Parce que ça c'est la fuite en avant à Bruxelles de ce qu'Emmanuel Macron a déjà fait à Paris.
14:06 C'est pas ça qui renforcera l'Europe, au contraire,
14:08 ce dont nous avons besoin c'est au contraire de faire baisser les impôts,
14:11 de faire baisser la dépense publique,
14:13 pour retrouver la liberté, la capacité d'énergie qui viennent d'abord de la société,
14:17 des Français et des citoyens de nos pays.
14:19 - Pour investir, il faudra trouver de l'argent.
14:21 Bien, Sciences Po qui ferme aujourd'hui,
14:24 école occupée par des pro-palestiniens,
14:27 est-ce que l'État doit envoyer les forces de l'ordre ?
14:29 Doit faire évacuer ?
14:31 - Franchement, ça aurait dû être fait depuis bien longtemps.
14:34 Et moi je le dis depuis le début,
14:36 cet accord passé entre la direction de Sciences Po
14:40 et les étudiants qui bloquaient,
14:42 cet accord est scandaleux.
14:44 Parce qu'en réalité, il conduit à l'humiliation d'une direction,
14:48 à l'humiliation d'un gouvernement qui a approuvé cet accord,
14:52 qui aujourd'hui se trouve évidemment placé devant la surenchère de ce qui bloque.
14:55 - Qui a approuvé et désapprouvé cet accord.
14:57 Alors aujourd'hui, il faut faire évacuer.
14:59 - Vous savez, on est confronté à une menace très importante.
15:02 - Laquelle ?
15:03 - Qu'est-ce qu'on entend à Sciences Po aujourd'hui ?
15:05 On entend derrière la préoccupation parfaitement légitime
15:07 pour les populations civiles de Gaza.
15:09 - Oui, allez-y, je vous poserai une question après.
15:11 - C'est une préoccupation qui est parfaitement légitime.
15:13 Ce qu'on entend, c'est des choses qui ne sont pas légitimes du tout.
15:15 Ce qu'on entend, c'est des expressions antisémites.
15:17 Ce qu'on entend, c'est des slogans qui veulent dire
15:19 la destruction d'Israël en tant que telle.
15:22 Et moi je dis que face à cela,
15:24 on n'a pas le droit de dire qu'on organise des débats.
15:26 Parce que c'est ce que la direction de Sciences Po a fait hier.
15:28 Mettre tout le monde autour de la table.
15:30 Mais depuis quand on organise un débat sur la légitimité de l'antisémitisme ?
15:33 Il faut mettre un stop à tout ça.
15:35 Et quand vous voyez qu'aujourd'hui,
15:37 l'Ayatollah Romény félicite les étudiants de Sciences Po...
15:39 - Non, c'est pas Romény, c'est...
15:41 - Ramenei, pardon !
15:43 - Romény est mort, c'est la fatigue.
15:46 - Oui, c'est l'Ayatollah Ramenei qui dirige la République islamique.
15:50 - Ayatollah Ramenei, c'est le sponsor du terrorisme islamiste international
15:53 qui félicite les étudiants de Sciences Po.
15:55 On se dit que quelque chose ne va pas du tout dans ce pays.
15:57 - J'ai une question à vous poser.
15:59 Un étudiant sensible à la cause palestinienne
16:01 qui manifeste contre le comportement de l'armée israélienne à Gaza,
16:04 est-il forcément un antisémite ?
16:07 - Non, à condition, je vais vous dire Jean-Jacques Bourdin une chose toute simple,
16:10 à condition qu'il dénonce la force qui a lancé dans l'enfer
16:14 la population civile de Gaza.
16:16 Et cette force, elle s'appelle le Hamas.
16:18 Parce qu'en fait, tout cela a commencé le 7 octobre.
16:20 Israël a été attaqué.
16:22 Et dans ce pogrom antisémite lancé par le Hamas,
16:25 le Hamas savait très bien que la conséquence de tout cela
16:28 serait évidemment la riposte israélienne.
16:31 Et donc, il mettait en avant,
16:33 parce qu'il s'est toujours servi des populations civiles comme d'un bouclier humain,
16:36 il mettait en avant, dans cet enfer,
16:38 la population civile qu'il est supposé défendre.
16:41 - Est-ce que Benjamin Netanyahou doit être conduit devant le tribunal pénal international ?
16:45 - Moi je crois que...
16:47 - On l'a toujours dit, on l'a toujours dit,
16:50 Israël aujourd'hui est attaqué.
16:52 Israël a le droit de se défendre.
16:54 C'est la première chose à dire Jean-Jacques Bourdin.
16:56 - Oui, d'accord, oui.
16:57 - C'est quand même très important.
16:59 - Très bien, très bien.
17:00 - Il y a quand même beaucoup de gens aujourd'hui qui oublient le 7 octobre, vous savez.
17:02 - Est-ce que vous pensez ?
17:03 - Deuxièmement, Israël a le devoir de se défendre dans le respect du droit international.
17:07 On l'a toujours dit et on l'a toujours répété.
17:09 - Est-ce qu'il n'est pas foué ce droit international à Gaza ?
17:11 - Aujourd'hui, il est manifestement bafoué.
17:13 Et nous demandons, nous avons demandé, le Parlement européen a demandé,
17:15 ça a été un combat transpartisan, demandé
17:17 - C'est vrai.
17:18 - un cessez-le-feu humanitaire d'urgence pour protéger les populations civiles.
17:21 Mais encore une fois, je le redis,
17:23 le premier responsable de cette situation, c'est le Hamas.
17:27 Et moi je suis révolté de voir qu'aujourd'hui,
17:30 vous avez des étudiants dans nos amphithéâtres, à Sciences Po,
17:34 dans le monde occidental, qui,
17:36 au motif qu'ils veulent défendre le droit des populations civiles palestiniennes,
17:41 finissent par endosser la cause du Hamas.
17:44 Parce que c'est de ça qu'il s'agit.
17:46 Et pardon de le dire, mais quand la gauche, quand l'extrême gauche,
17:49 quand la France insoumise reprend ses slogans à son compte,
17:52 quand elle exploite cette situation,
17:54 elle donne aussi une légitimité aux menaces qui pèsent
17:57 sur les personnes de confession juive, sur notre sol, dans notre pays.
18:02 Quand vous avez à Viri-Châtillon...
18:03 - Elle donne une légitimité à l'antisémitisme ?
18:06 - Quand vous avez à Viri-Châtillon une femme qui est séquestrée, menacée,
18:09 parce qu'elle est juive,
18:11 au fond c'est le 7 octobre qui se répète sur le sol français.
18:14 Parce que c'est ça le 7 octobre.
18:16 Ce sont des civils, des armées, des enfants, des femmes,
18:20 des gens qui n'y étaient pour rien dans la politique de M. Netanyahou.
18:23 - Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l'FI encourage un 7 octobre sur le sol français ?
18:26 - En tous les cas, ça veut dire que l'FI ferme les yeux
18:28 sur la réalité de l'antisémitisme qui monte dans notre pays.
18:32 Et pardon de le dire, mais quand j'entends Mme Hassan,
18:35 candidate sur la liste de la France Insoumise,
18:37 qui, après le 7 octobre,
18:39 quand on lui pose la question de savoir si l'action du Hamas est légitime,
18:42 répond "oui", moi je dis, et je dis depuis le début,
18:45 que j'appelle ça de l'exploitation politique de l'apologie du terrorisme.
18:49 Voilà, c'est tout.
18:50 - Est-ce que la France doit reconnaître un État palestinien ?
18:53 Aujourd'hui, le sujet n'est même pas celui-là sur la table.
18:56 - Oui, non, mais si, parce que c'est l'une des conditions
18:59 pour mettre en marche une future paix,
19:02 avec une solution à deux États.
19:03 Vous prenez une solution à deux États, j'imagine.
19:05 - Mais, encore une fois, la paix, elle est nécessaire,
19:07 mais on ne fera pas une solution à deux États.
19:10 - C'est d'abord aux Israéliens et aux Palestiniens
19:12 de trouver les conditions de cet accord.
19:14 Moi, je crois que ça peut être une solution,
19:16 j'en suis convaincu, mais je ne vais pas faire semblant
19:18 que depuis Paris, je sais tout mieux que les gens qui,
19:21 là-bas, ont le devoir de construire ensemble cette paix.
19:24 - Ne faut-il pas les encourager ?
19:25 - Bien sûr, certainement.
19:27 - En reconnaissant un État palestinien,
19:29 est-ce qu'on encourage cette solution ?
19:30 - Il faudra appuyer toute initiative de paix.
19:32 Mais je le redis, aujourd'hui, le vrai sujet,
19:35 c'est d'abord la destruction nécessaire, impérative,
19:40 absolument indispensable, à toute paix future d'ailleurs,
19:43 indispensable pour le peuple israélien,
19:45 indispensable aussi pour le peuple palestinien,
19:47 c'est la destruction de cette force terroriste islamiste
19:50 qui s'appelle le Hamas, et qui est le principal obstacle
19:52 à toute paix possible dans la région.
19:54 - François-Xavier Bellamy, j'ai une dernière question
19:56 sur la GPA, parce qu'un sondage est paru,
19:58 il y a deux jours, hier ou avant-hier, je ne sais plus,
20:01 56% des Français sont favorables à la GPA
20:03 pour les couples homosexuels, pas vous, pourquoi ?
20:07 Est-ce que vous comprenez qu'un couple homosexuel
20:10 devienne parent, élève des enfants ?
20:13 - Vous savez, le sujet ne concerne pas
20:16 spécifiquement les couples homosexuels.
20:18 Un très grand nombre de GPA, peut-être une majorité,
20:20 on a du mal à le savoir parce qu'il n'y a pas de statistiques,
20:22 mais en tous les cas, un très grand nombre de GPA
20:24 sont faites par des couples hétérosexuels.
20:26 Donc le sujet n'est même pas là.
20:28 Et je crois que c'est très important qu'on le dise,
20:30 parce qu'il ne faut surtout pas rentrer dans un débat qui serait...
20:32 - Couples hétérosexuels qui sont très contents
20:34 et très heureux d'avoir pu avoir recours à la GPA.
20:38 - Mais la vraie et grande question,
20:40 moi je comprends parfaitement le désir d'enfant,
20:42 et je respecte ce désir,
20:44 je comprends parfaitement qu'on veuille avoir un enfant.
20:46 Le vrai problème qui nous est posé à tous,
20:48 la vraie grande question, c'est
20:50 est-ce que le désir d'enfant
20:52 justifie un droit à l'enfant ?
20:54 Et ça pour le coup, je ne le crois pas.
20:56 Et vous savez, ce débat sur la GPA,
20:58 on l'a eu au Parlement européen,
21:00 et on l'a partagé, moi j'ai déposé des amendements
21:02 pour avancer dans le sens
21:04 d'une reconnaissance de la GPA
21:06 comme un cas d'exploitation,
21:08 exploitation du corps des femmes,
21:10 marchandisation du corps des femmes,
21:12 marchandisation de la vie d'un enfant,
21:14 et cette expression,
21:16 ce travail-là, nous l'avons partagé
21:18 avec des élus de tous bords,
21:20 avec des élus de gauche, qui sont eux aussi
21:22 capables de reconnaître que le marché
21:24 ne doit pas être tout puissant.
21:26 - Mais oui, mais oui à la GPA,
21:28 si j'ai bien compris.
21:30 - Non, parce que la GPA c'est dans son principe...
21:32 - Ce n'est que de la marchandisation, la GPA ?
21:34 - La gestation...
21:36 J'entendais récemment Gabriel Chéli...
21:38 - Est-ce que ce n'est qu'une question financière ?
21:40 Non, je vous pose ça parce que j'ai l'impression
21:42 de réduiser la GPA à une question
21:44 strictement financière. - Mais vous savez que c'est une industrie
21:46 aujourd'hui la gestation pour autrui.
21:48 C'est 14 milliards d'euros de chiffre d'affaires
21:50 l'année dernière. - Mais ce n'est pas que
21:52 de l'industrie, non ? - Mais c'est
21:54 d'abord une industrie qui fait du profit
21:56 sur le corps des femmes. Vous avez déjà lu, Jean-Jacques Bourdin,
21:58 un contrat de gestation pour autrui ?
22:00 Vous avez déjà vu les conditions
22:02 qui sont imposées à une femme qui va
22:04 s'engager dans une gestation pour autrui
22:06 pour en tirer de l'argent ?
22:08 Et moi je voudrais
22:10 justement, surtout
22:12 sortir des femmes de cette situation
22:14 dans laquelle elles sont contraintes
22:16 par la pression économique de passer
22:18 par cette pratique. Parce que c'est Jean-Luc Mélenchon qui l'avait
22:20 dit, vous voyez, je cite aussi des gens
22:22 qui ne sont pas de mon camp. Jean-Luc Mélenchon
22:24 avait dit "je croirais à la GPA
22:26 quand je verrais une femme riche
22:28 porter l'enfant d'une femme pauvre". La vérité c'est
22:30 que c'est l'inverse qui se produit aujourd'hui.
22:32 Et c'est l'inverse par principe. Parce que
22:34 toute femme sait que
22:36 en réalité on ne fait pas ça d'une certaine
22:38 manière de gaieté de cœur parce que ce n'est pas
22:40 un acte anodin. Et ce n'est pas un acte
22:42 sans risque d'ailleurs non plus pour une femme. Donc voilà.
22:44 Je pense que ce n'est pas
22:46 aujourd'hui l'action qui préoccupe le plus les Français.
22:48 C'est une question qui touche aussi à la dignité humaine.
22:50 - Alors, autre question qui
22:52 suscite débat, c'est l'IVG évidemment.
22:54 J'ai une question quand même. Médecin,
22:56 est-ce qu'on pratiquerait une IVG ?
22:58 - Attendez, je suis pas... - Si vous étiez médecin ?
23:00 Si vous étiez médecin,
23:02 est-ce qu'on pratiquerait
23:04 une IVG ? - Attendez, Jean-Jacques Bourdin, vous plaisantez ?
23:06 - Pourquoi je plaisante ? - Elle vient d'où cette question ?
23:08 - Elle vient d'où cette question ? - Je suis candidat à une élection européenne.
23:10 - Oui, d'accord. - Mon métier, c'est professeur de philosophie.
23:12 - Mais ce n'est pas une question de philosophie.
23:14 - Je vous pose la question,
23:16 est-ce que vous pratiqueriez une IVG ?
23:18 Si vous étiez médecin ? - Alors, je vous réponds d'une manière
23:20 très simple. - Parce que vous pouvez faire
23:22 valoir votre droit de
23:24 retrait, votre clause de conscience.
23:26 - Eh bien, je crois qu'aujourd'hui, c'est là
23:28 aussi un sujet qui devrait nous réunir. Vous savez,
23:30 je vois bien à quel point... - Alors, je vous pose la question.
23:32 - Je vois bien à quel point ces sujets sont souvent utilisés
23:34 pour fracturer et pour diviser. - Ce n'est pas pour fracturer,
23:36 c'est pour que tout soit clair.
23:38 - C'est la question de la conscience. - Ensoi que vous avez bien la mise.
23:40 - Mais je suis très clair en vous répondant que la question
23:42 qui devrait nous réunir, c'est celle de la
23:44 liberté de conscience, qui est aujourd'hui
23:46 très menacée dans notre pays. - Donc, vous ne pratiquez
23:48 pas une IVG, vous feriez
23:50 jouer votre liberté de conscience ?
23:52 - Je ne suis pas médecin, Jean-Jacques Bourdin. - Votre clause de conscience ?
23:54 - Je vois bien où vous voulez m'emmener, je vois bien ce que vous voulez me faire dire.
23:56 - Mais je ne sais pas... - Ça n'a strictement aucun sens.
23:58 Je vous parle d'une question qui, pour le coup, concerne
24:00 l'activité politique, c'est celle
24:02 justement de la défense de la liberté
24:04 de conscience, pas spécifiquement sur ce sujet,
24:06 sur tous les sujets au fond.
24:08 On voit bien que la question de la liberté, et ça je suis sûr que c'est
24:10 une bataille qu'on partage, cette question de la liberté
24:12 elle est profondément remise en cause aujourd'hui.
24:14 La liberté d'expression, la liberté de penser,
24:16 la liberté de s'engager,
24:18 et cette liberté-là, elle est aussi
24:20 menacée dans le monde médical.
24:22 La défense de la liberté de conscience, c'est une question
24:24 qui devrait réunir tous les démocrates sincères.
24:26 - Merci François-Xavier Bellamy.
24:28 Les 8h58, vous êtes
24:30 sur Sud Radio, 0826
24:32 300 300, vous intervenez
24:34 évidemment après les informations de 9h.