• l’année dernière
Avec Sophie PANTEL - Présidente du Conseil Départemental de la Lozère, Thierry JULIER - Président de la Chambre de Commerce et de l'industrie de Lozère et Eva PULCINELLI - Fondatrice et directrice de l'Auberge des Cévennes à Pont de Montvert (48)

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##LA_FRANCE_A_DECOUVRIR-2023-07-23##

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🏖
Voyages
Transcription
00:00 La Lozère naturellement présente
00:04 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel
00:07 Alors chers amis de Sud Radio, au rang des départements concentrant les paysages les plus époustouflants,
00:11 la Lozère occupe certainement la première place.
00:13 Vous me direz "oui mais bon ça va, des beaux paysages majestueux en France, il y en a partout".
00:17 Oui, mais la Lozère a trois trucs en plus.
00:19 Avec ses 15 000 habitants au kilomètre carré, vu qu'on ne se marche pas sur les pieds,
00:22 les paysages on les apprécie dans un calme ressourçant et en toute saison.
00:26 Et sans surtourisme, d'abord.
00:28 Deux, c'est cet espace, cette nature, cet incroyable enchevêtrement de paysages divers
00:32 qui en font un émerveillement permanent pour le visiteur.
00:35 Et trois, en Lozère, on respire.
00:37 Et plutôt de l'air pur car on est souvent perché.
00:39 Avec une altitude moyenne qui frise les 1000 mètres,
00:42 ce département est bien un authentique pays de moyenne montagne.
00:45 Vous connaissez la chanson, c'est un endroit qui ressemble à la Louisiane, à l'Italie.
00:49 Et bien ici, encore plus fort, c'est un endroit qui ressemble à l'Irlande, à la Corse et à la Mongolie.
00:53 Comme si la nature avait choisi la Lozère comme grand écran
00:56 pour y projeter la bande-annonce de ses meilleurs moments.
00:58 Il paraît d'ailleurs que le mot le plus souvent lâché devant la sublime beauté des paysages,
01:02 la splendeur, la majesté ou le rayonnement de cette nature lozérienne, c'est « Wahoo ».
01:06 Certains disent même que le mot serait né ici, le mot « Wahoo ».
01:09 Mais bon, ça, il faut se méfier, on est en pays gévaudant, ça peut être aussi une légende.
01:13 C'est bien simple, ce soir donc, nous sommes installés dans une des salles de l'hôtel du département, à Mande.
01:17 Suivez-nous, on part à la découverte de la Lozère, le pays de tous les « Wahoo ».
01:21 Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
01:26 Et pour parler de la Lozère, une de ses plus d'éminentes représentantes,
01:31 Sophie Pantel, présidente du département de la Lozère. Bonjour Sophie.
01:34 Bonjour.
01:35 Nous sommes avec Thierry Joly autour de cette table également,
01:37 président de la Chambre de commerce et d'industrie de la Lozère.
01:39 Bonjour à vous, bonjour à tous.
01:40 Et Eva Pulcinelli, fondatrice et directrice de l'Auberge des Cévennes à Pont-de-Mauvaire.
01:45 Bonjour. Bonjour à tous.
01:47 Tout le monde est ravi autour de cette table, on va commencer avec vous Sophie Pantel.
01:50 Vous êtes présidente du département de la Lozère.
01:52 On sait que vous arpentez le département de l'eau en large pour vos fonctions et pour votre plaisir,
01:57 parce que vous êtes une grande randonneuse.
01:59 Alors en préparant cette émission, j'ai été stupéfait de constater que la Lozère avait une longueur d'avance dans bien des domaines.
02:04 On va en parler. La gestion intelligente de l'eau, la maîtrise du foncier, l'énergie, le volet nature,
02:08 la valorisation du patrimoine, des festivals, des stations de ski, des stations thermales.
02:12 Est-ce qu'on peut dire que la Lozère est devenue, parce que ça ne l'était pas il y a 20 ans,
02:16 une région attractive, un département attractif ?
02:19 Bien sûr, la Lozère est un département attractif, c'est surtout un territoire d'exception,
02:23 où il fait bon grandir, mais il fait bon y vivre aussi, et il fait bon y venir en congé, en vacances.
02:29 Donc c'est vrai que nous avons plusieurs dossiers structurants,
02:33 où nous essayons de préparer l'avenir dans le cadre de la transition écologique.
02:36 Et donc avec un travail de fond qui est mené sur la préservation de l'eau,
02:41 nous avons un environnement d'ailleurs qui est préservé et qui est exceptionnel.
02:45 Et puis nous travaillons beaucoup les questions de foncier, d'énergie, de l'habitat, du logement,
02:50 pour nous permettre de continuer à accueillir de nouveaux habitants sur ce plus beau pays du monde.
02:57 On peut le dire, je l'ai bien décrit tout à l'heure, c'est le pays des Wahoos.
03:00 Oui, je peux vous nommer ambassadeur de la Lozère.
03:03 Thierry Jullier, vous êtes président de la CCI, Chambre de commerce et d'industrie.
03:07 Alors cette année, 550 créations d'entreprises, c'est ça ? Avant Covid, d'emplois ou d'entreprises ?
03:12 Création d'entreprises. D'entreprises après Covid ?
03:15 Dans l'année, ce qui veut dire que dans la période post-Covid,
03:18 nous avons une augmentation, mais vraiment très, très importante,
03:23 du nombre de personnes qui s'engagent dans l'entreprenariat.
03:27 Ça, c'est bon signe pour le département.
03:28 Oui, c'est un très bon signe. C'est vraiment la surprise, de 2021 et puis de 2022.
03:35 2023, ça se tasse un tout petit peu, mais nous serons autour de 500.
03:41 Et très franchement, le solde entre création et radiation n'a jamais été aussi bon,
03:47 puisque aujourd'hui, on est sur une augmentation de plus de 300,
03:50 ce qui nous rend un petit peu à part dans une Occitanie de 13 départements.
03:57 Mais sur d'autres chiffres que je vous donnerai, si vous voulez bien tout à l'heure,
04:00 on remarque vraiment que dans l'après Covid, il y a une différence.
04:05 Il n'y a pas que le Covid qui a joué.
04:07 Il y a aussi des investissements qui ont été faits, qui plaident en notre faveur.
04:11 Mais oui, nous sommes sur un territoire économiquement attractif
04:15 et je dirais naturellement discret.
04:18 Et les compteurs sont plutôt ouverts ?
04:20 Les compteurs sont ouverts.
04:22 Comme la nature.
04:23 Vu au 31 décembre 2022.
04:25 D'accord, bien sûr.
04:26 Vous m'invitez peut-être à aller un petit peu plus loin.
04:28 Oui, oui.
04:29 Nous n'avons jamais atteint les 2,5 milliards de chiffre d'affaires.
04:32 C'est du jamais vu dans l'histoire.
04:34 Nous avons un développement en pourcentage qui est supérieur au département de l'Occitanie.
04:39 Et puis, cerise sur le gâteau, nous avons une croissance du nombre d'emplois
04:44 qui est quand même très forte, puisque nous avons créé autour de 1 800 feuilles de paye de plus
04:50 depuis le 31 décembre 2019.
04:54 Imaginez une entreprise de 1 800 salariés qui est arrivée en parachute, qui s'est posée.
05:00 On ne l'a pas vue, mais elle est là.
05:02 Ce qui veut dire qu'il y a eu les conditions économiques, les conditions d'investissement
05:07 qui ont fait que, on en parlera plus tard.
05:10 Oui, mais il faut venir en losers.
05:12 C'est le mot de conclusion.
05:14 C'est le message.
05:15 C'est le bilan.
05:16 Oui, et puis je dirais tout à l'heure qu'il y a vraiment les conditions de l'accompagnement qui sont réunies.
05:22 Absolument. Eva Pulsinelli, fondatrice et directrice de l'Auberge des Cévennes.
05:25 Vous, vous n'y êtes pas trompée.
05:26 Vous vous êtes dit, je m'installe là.
05:27 Comment est né votre projet et quel est le concept ?
05:30 L'Auberge des Cévennes, c'est là où a dormi Stevenson.
05:33 Tout à fait.
05:34 Robert Louis Stevenson.
05:35 Tout à fait.
05:36 Il écrive écossais.
05:38 Tout à fait.
05:39 Alors, effectivement, moi, je suis venue en losers.
05:41 Donc, ça fait maintenant la troisième saison, l'Auberge des Cévennes.
05:44 A Pont de Montvert.
05:45 Au Pont de Montvert, tout à fait.
05:46 Alors, c'est un petit village, c'est quoi ? C'est où ?
05:48 Alors, c'est une commune qui est située sur la commune du Pont de Montvert.
05:51 Une nouvelle commune qui regroupe près de 700 habitants.
05:55 C'est aussi grande que Paris, me disait-on.
05:58 Voilà, exactement.
05:59 Avec une grande diversité de paysages, avec le Tarn, évidemment, qui traverse le village.
06:04 On a aussi la rive droite et la rive gauche, vous voyez, nous aussi.
06:07 Et moi, je suis allée en losers avec ce fameux effet Wahou !
06:10 D'accord.
06:11 Dont vous parlez.
06:12 Donc, j'avais une idée vraiment de projet, de concept, d'une hôtellerie aurale nouvelle génération.
06:17 Qui soit à la fois, qui ait ce côté convivial, chaleureux, qui casse un peu les codes entre hôtel, chambre d'hôtel, gîte, auberge.
06:24 Un vrai concept d'hébergement.
06:25 Tout à fait.
06:26 Avec une identité.
06:27 Une identité, ce côté multi-services.
06:29 Alors, on a aussi, donc, toute la partie, on a la partie hébergement, où on peut accueillir jusqu'à 40 personnes.
06:33 Des chambres single, des chambres quadruple, un mini-gîte, des chambres doubles.
06:37 Et toute la partie…
06:39 Et pas de télé dans les chambres, ça j'adore le concept.
06:41 Non, on veut pas.
06:42 On a dit, laissez-vous bercer par le bruit de la rivière.
06:45 Comme vous avez raison.
06:46 C'est le luxe aujourd'hui.
06:47 Et le téléphone, il y a le téléphone dans les chambres ?
06:48 Non.
06:49 Non, on n'en veut pas.
06:50 On descend, on vient.
06:51 Bien sûr.
06:52 C'est l'idée que ce soit un environnement chaleureux, convivial.
06:55 Et puis, c'était vraiment la base du projet, que j'ai monté avec mon associé Vincent Bonne, qui est aussi un pro du tourisme depuis longtemps.
07:03 C'est de dire aujourd'hui, on n'est pas obligé d'aller au bout du monde pour trouver l'aventure.
07:07 On peut le trouver à côté de chez soi.
07:09 Et bien c'est ça.
07:10 Et le luxe aujourd'hui, c'est pas forcément d'avoir le mini-bar dans la chambre.
07:12 C'est d'avoir la vue sur le rivière, le calme, l'espace.
07:16 Et une nature ressourçante, parce qu'on va beaucoup en parler de cette nature aussi.
07:20 Sophie Pantel, présidente du département de la Lausère.
07:22 Vous savez que le nerf de la guerre, l'attractivité, ça passe par la technologie.
07:26 Est-ce que l'objectif des 60 000 prises est atteint pour la fibre en Lausère ?
07:30 Alors presque.
07:31 Donc c'était une gageure d'amener du FTTH, donc la fibre à la bonnée, partout pour tous les Lausériens.
07:38 Puisqu'on a un habitat éclaté avec beaucoup de villages de hameaux d'Europe.
07:41 Vous êtes très en avance sur d'autres départements.
07:43 Alors nous serons le premier département de montagne entièrement connecté.
07:46 Puisque nous sommes 100% classés en zone de montagne.
07:49 Et sur les 60 000 prises, il nous reste 3 000 prises à construire pour être au bout.
07:53 Alors ce ne sont pas les plus simples, mais on va relever le défi et terminer cette année.
07:57 Pour nous donner une idée, enfin pour donner une idée aux auditeurs de Sud Radio,
08:00 qui sont à Brest, Quimper, Strasbourg, Biarritz, de la topographie des lieux dans la Lausère.
08:05 Comment vous pourriez classer les...
08:06 C'est un habitat déjà qui est très éclaté, une topographie particulière.
08:10 Comment vous la classez ? L'Ecosse, les Sévènes, les Margerides ?
08:13 En fait, c'est un territoire qui a plusieurs régions naturelles.
08:16 Donc l'Aubrac que l'on partage aussi avec des départements voisins.
08:20 On a la Margeride, la vallée du Lot, le mont Lausère, la région Khosnard,
08:25 que vous avez décrit par les steppes de Mongolie.
08:28 Et puis on a évidemment les Sévènes.
08:30 Alors c'est vrai que souvent les gens connaissent mieux nos régions naturelles,
08:33 finalement, que le nom du département.
08:35 Voilà, donc chaque département a sa propre géographie, géologie.
08:41 Et souvent on a tendance à dire que les hommes ont façonné le territoire,
08:45 mais le territoire a aussi façonné les hommes.
08:47 Et du coup, on a quand même des cultures, des religions
08:49 qui vont être aussi différentes suivant le territoire.
08:52 C'est vrai, il y a une grande diversité.
08:54 Thierry Julliet, président de la chambre de commerce et de l'industrie de Lausère.
08:57 Bon, vous savez que l'énergue de la guerre, c'est la fibre,
08:59 mais pas seulement, c'est aussi l'attractivité du territoire.
09:01 Donnez-nous un exemple d'entreprise qui se crée ou qui s'est créée il n'y a pas longtemps.
09:05 Alors, nous avons les conditions de l'accompagnement réunies.
09:08 Et ce qu'on peut dire à ce moment-là, c'est que tout va très vite dans ce département.
09:13 Parce qu'on se connaît tous, que les relations sont proches.
09:16 C'est ce que la présidente du département dit,
09:19 c'est que le département Lausère, c'est comme une 205 GTI.
09:22 Oui, et on est quatre ou cinq dans la voiture.
09:24 Et pas le paquebot.
09:26 Et pas le paquebot.
09:28 Quatre ou cinq dans la voiture qui se parlent, c'est "Allô Sophie", "Allô Monsieur le Préfet".
09:31 Les choses sont fluides, vont très vite.
09:34 Est-ce qu'on échappe à la pesantère administrative qui règne un peu partout ?
09:37 Non, la France est un pays normé.
09:41 On a quand même la capacité à dépasser ces contraintes,
09:46 parce que justement, on se parle et que l'intelligence collective est liée.
09:50 Et peut-être que la meilleure illustration, c'est le réseau Lausère Nouvelle Vie.
09:53 Oui, on va en parler tout à l'heure, on va marquer une petite pause.
09:55 On se retrouve juste après. Restez avec nous, chers auditeurs de Sud Radio.
09:58 Nous sommes en Lausère et nous sommes à Monde, dans l'hôtel du département avec nos invités.
10:03 A tout de suite.
10:04 Retour dans l'émission consacrée à Lausère avec nos invités.
10:14 Sophie Pantel, présidente du département de Lausère.
10:17 Thierry Jullier, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Lausère.
10:20 Et Eva Pulcinelli, fondatrice et directrice de l'auberge des Cévennes à Pont-de-Mauvaire.
10:25 Thierry Jullier, vous vouliez reprendre votre exemple tout à l'heure, parce que je vous ai interrompu.
10:29 Oui, parce que pour tous ceux qui nous écoutent, je tiens à dire, si vous avez un projet,
10:34 un projet d'entreprise, les conditions qui sont mises en place ici sont inégalées ailleurs.
10:41 Déjà, ce qu'il faut savoir, c'est que nous sommes un tout petit département,
10:44 mais celui qui est le plus près de nous fait deux fois plus de population,
10:48 deux fois plus de valeur de chiffre que nous.
10:51 Donc on est vraiment dans la quatrième dimension, pour reprendre un terme un petit peu cinématographique,
10:56 c'est tout petit.
10:57 D'une époque révolue, c'était un vieux feuilleton sur TF1.
11:00 Ah oui, mais il faut être déjà un petit peu âgé pour l'avoir commis.
11:02 Ah ben, j'étais pas né moi.
11:04 Ce que je veux dire par là, c'est que lorsque vous avez un projet, vous faites le toc-toc n'importe où,
11:09 que ce soit une mairie, l'important c'est que nous soyons identifiés.
11:13 Nous avons plusieurs réseaux. Il y a le réseau Relance Octave qui vraiment s'occupe,
11:19 et je crois qu'Eva est passée par ce réseau-là pour connaître le département.
11:23 Relance Octave travaille avec Initiative Lauser qui permet de faire des prêts d'honneur d'avancer,
11:29 mais tout ça, ça n'existerait pas s'il n'y avait pas, comme le dit Sophie, ce réseau Nouvelle Vie.
11:34 Et en fait, le créateur d'entreprise, c'est une personne comme une autre
11:38 qui a besoin d'être accompagnée pour les enfants à l'école,
11:41 pour le conjoint à qui il faut peut-être trouver ou placer la carrière.
11:45 C'est également le logement.
11:47 Donc lorsqu'on va faire des pérégrinations, parce que la Lauser est conquérante,
11:52 on aura l'occasion de le dire, tout à l'heure on va à Marseille, on va à Bordeaux,
11:56 on va à Montpellier, rechercher un petit peu du business, des collaborateurs et de la population.
12:00 On explique un petit peu ça.
12:02 Et quand je dis que les conditions d'accompagnement sont inégalées,
12:07 quand je regarde nos résultats au niveau national,
12:10 oui, je peux dire qu'aujourd'hui, plus votre territoire est petit,
12:14 quand vous êtes dans la smart dimension, vous avez un taux d'efficacité qui est fort
12:18 et nous avons surtout un taux de pérennité du créateur qui est quand même plus important qu'ailleurs.
12:24 Ce que je termine, c'est de dire qu'on connaît la Lauser quand on est créateur d'entreprise ou d'un commerce,
12:29 souvent en ayant fait déjà une première vie.
12:31 Peut-être des enfants qui ont déjà une carrière.
12:34 Qui ont déjà eu un parcours professionnel.
12:36 Je suis cadre dans une grande ville, clairement, Marseille, Montpellier ou Paris.
12:41 Je veux zapper, je veux connaître autre chose.
12:43 Donc ici, on arrive à avoir l'autre chose et aussi les moyens financiers et le bonheur d'une vie.
12:51 Il le vend bien, Sophie Pantel à Lauser.
12:53 Oui, mais c'est normal, il est président de la CSA.
12:55 Il pilait d'abord, on ne sait rien.
12:58 Je suis né à Florac, aux confins de trois cailloux, que sont le calcaire, le schiste et le granite.
13:05 Et comme disait la présidente, c'est le caillou qui a façonné les hommes et les hommes qui l'ont façonné aussi.
13:11 Sociologiquement, il y a une vraie histoire dans ce département.
13:15 Il y a une cohérence entre les gens et le paysage.
13:18 Quand on dit l'effet "Waouh", on en prend plein les yeux quand on découvre Lauser pour la première fois.
13:22 Vous imaginez, vous êtes sur le coste Méjean, vous descendez les Gorges du Tard,
13:25 vous vous retrouvez sur les Cévennes ou sur l'Aubrac un petit peu plus loin.
13:31 C'est magique, il n'y a pas d'autre département comme le nôtre.
13:34 On se calme. Sophie Pantel, présidente du département de Lauser.
13:38 Quelles sont les valeurs du département que vous défendez, que vous voulez mettre à l'honneur et que vous allez développer encore plus ?
13:43 Je pense que ça tourne autour de la qualité de vie et la possibilité de pouvoir y travailler dans d'excellentes conditions.
13:53 Thierry Julliet a rappelé que nous avons aussi plus de 4 500 offres disponibles d'emplois salariés.
13:59 Il a rappelé le nombre de créations.
14:01 Aujourd'hui, nous avons 2000 demandeurs d'emploi.
14:04 On voit bien qu'on a la place d'accueillir et que nous avons même besoin d'accueillir de la matière grise et des savoir-faire.
14:10 En termes de valeurs, on est sur tout ce qui va toucher au bien-être, à la liberté, à la solidarité.
14:17 Je pense qu'aujourd'hui, on a beaucoup d'urbains.
14:19 La convivialité, ça joue aussi.
14:20 Oui, la convivialité, la chaleur humaine dont parlait Eva tout à l'heure.
14:24 Aujourd'hui, on a beaucoup d'urbains qui s'installent chez nous grâce à la fibre.
14:28 En fait, ça a permis de développer de nouvelles filières économiques qui n'étaient pas présentes jusqu'à présent.
14:32 Avec par exemple, l'un des deux conjoints qui va travailler en Lauserre.
14:36 Le second qui va garder son emploi à Montpellier, à Toulouse, dans un rayon proche et qui, avec le télétravail, peut exercer à distance.
14:44 Donc, voilà, ça permet ce développement et cette ouverture.
14:49 Et aujourd'hui, ces populations-là, elles ont besoin de sécurité, de respirer de l'air pur.
14:56 Tout ce qui va toucher à la qualité de vie.
14:59 On sort du travail, on enfile les baskets, 5 minutes après, on est dans la montagne.
15:03 Et puis, cet accueil, je pense, des Lausériens, qui est important.
15:08 C'est vrai que pour les jeunes générations, il y a des problèmes pour les anciennes générations qui étaient moins prégnants.
15:13 Aujourd'hui, qui sont importants, comme par exemple la gestion de l'eau.
15:15 Et ça, en Lauserre, vous avez des idées pour la gestion de l'eau assez intéressantes.
15:18 On en avait parlé pour préparer cette émission.
15:20 Oui, alors c'est vrai que bien avant que le National lance les assises de l'eau,
15:25 nous, on a décidé de travailler sur cette thématique.
15:28 Pour autant, vous savez, Lauserre a failli s'appeler le département des sources.
15:31 Il y a 1000 sources, paraît-il.
15:33 Il y a plus de 1000 sources.
15:34 C'est le département où le lot, le tarne, l'allier, prend sa source.
15:39 Donc, on est quand même bien doté.
15:42 Mais pour autant, on avait un déficit de 6000 m3 journalier.
15:46 Donc, c'était quand même pas rien.
15:48 Et donc, on a décidé de travailler la question bien en amont.
15:50 Aujourd'hui, c'est une prise de conscience un peu collective.
15:53 Et donc, on a un plan qui est en trois parties.
15:56 La première partie, on est vraiment sur la sobriété,
15:59 ce que chacun peut faire individuellement, chacun à sa place.
16:02 La seconde partie, on aide beaucoup les communes sur tous les réseaux d'AEP
16:06 pour les remettre, pour éviter les fuites et investir dessus.
16:11 Et la troisième partie, c'est ce qu'on est en train de développer.
16:13 Donc, on a conçu un plan de réservoir d'eau.
16:16 Sans pomper dans la vape frélatique.
16:18 Voilà, je dis bien de simples réservoirs, rien à voir avec...
16:21 De l'eau du ciel.
16:22 Parce que voilà, c'est quand elle tombe,
16:24 pour pouvoir la restituer à un moment donné,
16:26 quand on en a besoin, en période d'étiage,
16:29 notamment pour l'agriculture et pour la défense incendie.
16:31 Donc, on préserve la nature, on fait attention à la nature.
16:34 C'est important qu'il y ait cette prise de conscience,
16:36 parce que c'est ce qui nous permettra aussi...
16:38 Donc, aujourd'hui, on a réduit le déficit à un peu moins de 3000 m3 quand même.
16:43 Donc, il y a eu de vrais efforts structurants
16:45 et beaucoup de moyens qui ont été mis.
16:47 Et donc, ça représente aujourd'hui le besoin d'économie pour les Lausériens.
16:50 C'est 18 litres par jour.
16:52 Mais il faut qu'on continue tous collectivement à faire ces efforts.
16:55 Sur l'hiver dernier, en matière d'énergie,
16:57 on a tous réduit notre énergie à moins de 10%.
17:00 Donc, voilà, il y a une vraie prise de conscience à ce niveau-là.
17:04 - Elva Pucinelli, fondatrice et directrice de l'Auberge des Cévennes à Pont-de-Mauvaire.
17:08 Est-ce qu'on vient chez vous pour la randonnée ?
17:11 Est-ce que c'est une terre de randonnée, la Lausère ?
17:13 Notamment autour de chez vous.
17:14 - Je dirais même que c'est le paradis des randonneurs.
17:16 - C'est le paradis des randonneurs, on peut le dire.
17:17 - Et on en parlait en déjeunant ensemble tout à l'heure, c'est aussi le paradis des motards.
17:20 Ça, il faut le dire à nos amis motards, la Lausère c'est quand même top.
17:23 Il y a un réseau routier nickel, il y a des paysages de folie, des virages tranquilles.
17:27 Il est motard Thierry, non ?
17:29 - Eh bien oui, bien sûr. C'est pour ça qu'on en parlait.
17:31 - On confirme, hein ?
17:32 - Alors, des motards, mais on a aussi, alors on a évidemment beaucoup de randonneurs
17:36 qui font le chemin de Stevenson, donc ce chemin mythique qui...
17:40 - Qui va d'où à où ?
17:41 - Alors, qui part, en tout cas, Robalu Stevenson, lorsqu'il l'a fait en 1878.
17:45 Il est parti de Monastier jusqu'à Saint-Jean-du-Gar, donc c'est 12 jours et 220 kilomètres.
17:51 - Il avait un chagrin d'amour à soigner.
17:53 - Oui, tout à fait.
17:54 Et il a notamment donc dormi, en tout cas il a séjourné à l'aubage et ses bennes
17:59 où l'a rencontré notamment la serveuse Clarisse à l'époque.
18:01 - Nous n'en dirons pas plus, cela ne nous regarde pas.
18:03 - Je n'en dirai pas plus.
18:04 - Il a encore sa chambre chez vous ?
18:06 - Oui, il a une chambre, la chambre de Stigl Stevenson, tout à fait la chambre numéro 1.
18:09 - D'accord.
18:10 - Voilà, qu'on peut retrouver...
18:12 - Occupée.
18:13 - Occupée, tout à fait, à son effigie.
18:15 Et pour revenir à la randonnée, moi qui suis marcheuse aussi, c'est vrai que c'est
18:19 un terrain de jeu exceptionnel.
18:21 Moi ça faisait partie des critères de recherche quand je suis allée chercher un lieu.
18:26 Et je reviens notamment sur ce que disait Thierry, c'est vrai qu'il y a vraiment l'auxer
18:30 en tant qu'entrepreneuse, je dirais qu'un accompagnement, un soutien et une proximité
18:35 entre les différentes organisations.
18:39 - Cet accompagnement est réel.
18:40 - Cet accompagnement est réel et je pense qu'elle est vraiment importante.
18:44 Et par rapport à d'autres régions, elle est vraiment différente pour en avoir vécu
18:48 aussi d'autres.
18:49 - Sans dire du mal d'autres régions.
18:50 - Non, tout à fait.
18:51 Et donc pour revenir sur la randonnée, on est quand même dans la zone cœur du Parc
18:55 National des Cévennes au Pont de Montvert, qui est quand même le seul parc national
19:00 habité, donc il y avait une vraie cohabitation.
19:03 Donc on a plus de 11 000 km de sentiers de randonnée.
19:05 Et donc en tout cas de l'auberge des Cévennes, on peut, soit c'est une étape du chemin
19:10 de Stevenson, du chemin de randonnée, soit on peut aller en étoile, on peut aller au
19:15 Col du Sapé, on peut aller au Sentier du Pont du Tarn, on peut aller se baigner aussi.
19:19 Donc il y a vraiment un terrain de jeu exceptionnel et je voudrais préciser que surtout, c'est
19:26 accessible à tous.
19:27 Si vous êtes ultra sportif, vous allez pouvoir trouver votre bonheur.
19:30 Si vous êtes en famille et que vous voulez faire des petites randonnées tranquilles,
19:33 c'est possible aussi.
19:35 Et si vous voulez vous ressourcer, vous détendre et marcher en même temps, c'est possible
19:38 aussi.
19:39 On peut dire que c'est une terre de sport, Sophie Panel, la ZER.
19:42 Oui.
19:43 Et de sport pour tous.
19:44 Oui, sport pour tous.
19:45 Alors peut-être en complément de ce que dit Eva, c'est vrai que c'est un territoire
19:48 sur lequel on a tous les grands itinéraires.
19:50 Donc on a beaucoup parlé de Stevenson, mais il y a aussi Saint-Jacques, Larray-Gordanne,
19:55 Urbain 5, le 5e.
19:56 Pour donner une idée, on a combien de kilomètres de randonnées et de sentiers ?
19:58 Alors en fait, on a 11 000 kilomètres d'itinéraires sur 7 000 kilomètres de chemin de randonnée.
20:03 Et par ailleurs, on a beaucoup développé tout ce qui touchait à l'escalade, au VTT,
20:10 au trail, avec trois pôles de pleine nature.
20:13 C'est quoi un pôle de pleine nature ?
20:15 Alors, on est parti autour de nos anciennes stations qui sont encore des stations de ski.
20:20 Mais pour autant, nous, on a fait le choix de ne pas du tout équiper de neige artificielle
20:26 et de respecter complètement la nature.
20:28 Donc en fait, on est en train de requalifier les stations avec des activités 4 saisons.
20:33 Tout ce qui permet de développer de l'activité économique, touristique, autour des activités
20:38 de pleine nature, mais en respectant l'environnement.
20:40 D'accord.
20:41 Et chez vous, Eva, on dit que c'est un camp de base pour les nouveaux aventuriers et aventurières d'aujourd'hui.
20:45 C'est comme ça qu'on pourrait résumer votre entreprise et votre auberge ?
20:48 L'idée, c'est ça.
20:50 Oui, tout à fait.
20:51 C'est un camp de base.
20:52 On part explorer en journée, que ce soit à pied, en vélo, à la nage.
20:58 Et puis, on revient pour boire un thé, pour pouvoir échanger avec les autres au-deux de sa journée,
21:06 pour pouvoir ensuite bien manger.
21:08 Et c'est vraiment cette idée de camp de base.
21:11 On est aussi au cœur du village.
21:12 Et moi, je trouve que ça, c'est vraiment important.
21:14 C'est un lieu aussi historique.
21:17 Et c'est vraiment cette idée de pouvoir rayonner, et que ce soit pour une nuit ou plusieurs jours,
21:23 de pouvoir faire escale à l'auberge des Cévennes.
21:26 Absolument.
21:27 Thierry Julliet, juste un exemple.
21:29 Vous êtes président de la CCI Le Zer.
21:31 L'entreprise Mercorne, c'est quoi ?
21:33 L'entreprise Mercorne, c'est une entreprise qui est là depuis maintenant, quoi dire, une trentaine d'années.
21:39 C'est un bon exemple, ça, pour la Le Zer.
21:40 C'est un très, très bon exemple, parce que Marianne montre qu'elle est exportatrice, quoi dire, de ses produits, de ses couteaux.
21:50 Et aujourd'hui, elle est dans des salons dans l'Europe entière.
21:54 Donc, elle fait rayonner.
21:55 Pour résumer, c'est l'entreprise qui est sur quel secteur ?
21:58 C'est l'entreprise qui fabrique des couteaux.
22:00 Des couteaux.
22:01 Voilà.
22:02 Et donc, elle est sur Langogne.
22:04 Et elle rayonne.
22:05 C'est une vraie réussite.
22:06 Mais des réussites, il y en a plein.
22:08 Ce qu'on peut dire, c'est que la Le Zer, elle est industrielle.
22:12 On pourrait penser petits territoires, ruralité, agriculture.
22:15 La réalité, c'est qu'on a un corpus chiffre d'affaires entre le commerce et l'industrie qui est de plus de 50%.
22:23 On va marquer une pause, Cyril.
22:24 Je sais que vous êtes intarissable sur le pays que vous adorez qu'est la Le Zer et qui est non seulement en plein développement, en plein devenir,
22:29 mais qui a devant lui beaucoup, beaucoup de développement possible.
22:32 A tout de suite et à tout de suite.
22:35 La Le Zer, naturellement présente.
22:38 Sud Radio, la France à découvrir.
22:40 Christophe Gickel.
22:42 Retour dans l'émission.
22:43 Ici, en Le Zer, nous sommes dans l'hôtel du département à Mande avec Sophie Pantel, présidente du département de la Le Zer.
22:50 Thierry Jullier, président de la chambre de commerce et d'industrie de la Le Zer.
22:53 Et Eva Pulcinelli, fondatrice et directrice de la fameuse auberge des Cévennes à Pont-de-Mauvaire, où Stevenson a logé.
23:01 Et d'où on peut rayonner, faire de la randonnée, même à dos de Dan, comme dans le film, qui a rendu, qui a donné un éclairage très sympa la Le Zer.
23:10 Tout à fait, tout à fait.
23:11 Antoinette dans les Cévennes.
23:13 Oui, on peut faire le chemin de Stevenson avec Anna, on peut aussi le faire aussi en vélo.
23:19 Et donc, puisqu'aujourd'hui sur le chemin de Stevenson, on est autour de, selon l'association Revalu Stevenson,
23:25 qui promeut, qui fait le développement et la préservation du chemin.
23:29 On est à quasiment 15 000 randonneurs par an.
23:32 C'est à dire le double, quasiment en trois ans.
23:35 Le chiffre qui a quasiment doublé en moins de trois ans.
23:37 En trois ans, donc avant le Covid.
23:41 Il y a une vraie appétence des Français, pas que d'ailleurs, puisqu'on a aussi une clientèle internationale.
23:46 D'où paraît-il des Australiens ?
23:49 Oui, tout à fait.
23:50 C'est un mystère.
23:52 En tout cas, on a eu de nombreux Australiens depuis le début de la saison à l'auberge des Cévennes.
23:57 On a essayé de comprendre, voilà, qu'ils viennent de Sydney, de Melbourne.
24:00 Oui, alors c'est vrai que sur les Cévennes, ou les Hauts-de-Cévennes, on avait l'habitude des Hollandais, Allemands, Belges, Suisses.
24:07 Et là, maintenant, vous avez des Australiens.
24:09 Et maintenant, on a des Australiens.
24:10 C'est formidable, je trouve.
24:11 C'est très bien, surtout qu'on n'a pas fait de campagne de communication.
24:13 En Australie, vous n'avez rien fait dans le long ?
24:15 Non.
24:16 Pas encore, ça va venir.
24:17 Pas encore.
24:18 Il y a un système d'Europe de dépôt de bagages.
24:20 Racontez-nous, pour les gens qui sont un peu inquiets, de savoir comment on fait avec les valises.
24:23 Oui, alors aujourd'hui, il y a effectivement plusieurs entreprises, dont notamment la Malle Postale, qui est assez connue,
24:30 mais il n'y a pas qu'eux, qui organisent le transport de bagages d'étape en étape.
24:35 Et donc ça, c'est vraiment quelque chose qui est vraiment intéressant,
24:38 puisque ça permet à chaque personne, pendant la journée, de marcher avec un petit sac,
24:42 et d'avoir, à la fin de la journée, à son hébergement, son sac qui est amené dans son hébergement.
24:49 Donc ça permet, encore une fois, de permettre une randonnée qui soit accessible à tous, que ce soit sa condition physique.
24:55 Et de la même manière avec les vélos électriques.
24:57 Tout à fait.
24:58 Les vélos électriques, c'est très à la mode en ce moment.
25:00 Est-ce qu'on a des prises partout en Lauser ?
25:02 Alors, on n'a pas forcément des prises partout, mais on a un certain nombre de stations.
25:07 En tout cas, sur les pôles de pleine nature, on peut louer, faire réparer, trouver des vélos à assistance électrique.
25:14 D'accord. Thierry Julliet, président de la CCI de Lauser, pourquoi on dit qu'il n'y a pas de villages morts en Lauser ?
25:20 Comme dans d'autres départements, des fois, il y a des villages, ils sont abandonnés, morts, désertés, et pas chez vous.
25:24 Oui, c'est une réalité, effectivement.
25:26 Parcourez la France, regardez un petit peu des ruralités qui sont à Nauvergne, ou dans le centre de la France,
25:34 et vous allez voir que la vie a parfois disparu.
25:37 Je vous mets, quoi dire, aujourd'hui à regarder chaque village de Lauser, et il y a de la vie.
25:44 Il y a une logique servicielle chez vous.
25:46 Il y a une logique servicielle, donc nous y tenons beaucoup.
25:48 Le dernier commerce, c'est aussi le cœur métier d'une chambre de commerce.
25:53 Nous sommes très attentifs à voir aussi la transmission d'entreprise, l'anticiper,
25:58 et faire en sorte aussi que nous puissions être sûrs du multiservice sur la population,
26:06 pour que tout soit en proximité, parce que lorsque vous perdez souvent un seul des services,
26:10 ne serait-ce que le pain, ou un service postal, c'est tout de suite l'envie de déménager, d'aller ailleurs,
26:19 pour retrouver une proximité.
26:21 Donc aujourd'hui, le maître mot, c'est effectivement la proximité de service.
26:24 C'est cœur business pour nous.
26:27 Vous faites du job dating, des fois ? Vous ramenez des CDI ?
26:30 Alors, on en fait beaucoup.
26:31 On en fait d'abord avec le département, lorsque nous pérégrinons dans différentes agglomérations,
26:37 dans lesquelles nous allons chercher de la ressource, parce que notre solde naturel n'est pas bon,
26:42 donc il faut un solde migratoire fort.
26:44 Et nous avons aussi des jobs dating, donc nous travaillons effectivement avec Pôle emploi,
26:50 mais on a un vrai appui de l'État.
26:52 Nous travaillons en ce moment sur les entreprises, sur des nouveaux comportements
26:58 que l'employeur doit avoir pour séduire l'employé.
27:01 Aujourd'hui, c'est des nouvelles relations sociales dans l'entreprise RH, comme on dit aujourd'hui.
27:05 Donc ça, c'est du...
27:07 Et c'est pas plus mal que ces échangés.
27:08 Oui, mais c'est du travail que les collaborateurs de chambres de commerce font auprès de publics entrepreneurs,
27:15 mais qui ne sont pas toujours au bout du jour.
27:17 C'est notre rôle de...
27:18 Il y a une petite remise à niveau à faire.
27:20 Sophie Pantel, vous qui êtes une amoureuse de la Lozère, parlez-moi un peu de son patrimoine, de son bâti.
27:27 Il paraît qu'il y a autant de ménhirs, sinon un peu moins, mais on va dire autant, qu'un carnaque.
27:32 Est-ce que je peux rebondir sur les jobs dating ?
27:34 Ah bah rebondissez !
27:35 Simplement, rappelez qu'on avait fait faire une étude de l'INSEE pour savoir d'où venaient les gens qui s'installaient en Lozère.
27:41 Et donc, cette étude avait démontré que celles et ceux qui s'installaient chez nous découvraient d'abord la Lozère en vacances.
27:47 Ça, on entend les cloches de l'église...
27:49 De la cathédrale.
27:50 De la cathédrale, Saint-Ignace.
27:51 Mais donc, en fait, ce que je dis à nos auditeurs, c'est "Venez découvrir la Lozère en vacances, et peut-être que vous allez vous y installer et découvrir un petit paradis."
28:01 Parce que la vraie porte de séduction d'entrée de la Lozère, c'est ça, c'est le découvert de vacances.
28:04 Et nous avions également pu noter, en fait, que les gens venaient dans un rayon, étaient issus de territoires autour de 3 heures autour du département.
28:11 Donc c'est pour ça que chaque année, on va dans les grandes métropoles.
28:15 Lesquelles ?
28:16 On a fait Lyon, Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux.
28:21 Et ça nous permet d'organiser des "job dating".
28:25 C'est-à-dire qu'en fait, on a un partenariat fort avec Pôle emploi et donc avec les consulaires.
28:29 On invite les demandeurs d'emploi de ces zones-là, qui correspondent aux profils que recherchent nos entreprises, à venir nous rencontrer sur ces manifestations.
28:37 Donc il y a évidemment toute une partie touristique, mais il y a aussi cette partie-là qui est importante.
28:41 Et le réseau Lauserne-Nouvelle-Vie, je le dis aussi pour nos auditeurs, celles et ceux qui pourraient avoir envie de venir nous rejoindre.
28:47 Mais à mon avis, il va y en avoir.
28:48 Voilà. En fait, ce n'est pas du tout une structure avec du fonctionnement supplémentaire.
28:52 C'est vraiment la mobilisation des compétences pour accompagner celles et ceux qui veulent franchir le pas et venir s'installer.
28:59 Et on est dans quelque chose qui est très souple.
29:01 Et en fonction du besoin, c'est une structure ou une autre qui vont prendre le relais.
29:06 Et je pense que ce qui fait la différence par rapport à d'autres accompagnements d'autres territoires, c'est que c'est vraiment un accompagnement global,
29:13 y compris pour le conjoint, la famille, jusqu'au logement, jusqu'aux activités, jusqu'aux inscriptions dans les écoles.
29:19 Elle a raison. Je peux dire qu'aujourd'hui, quand vous avez quelqu'un qui frappe à la porte la chambre de commerce et qui dit "toc toc bonjour",
29:31 il faut commencer par ça. Est-ce qu'il y aurait un projet à porter ? Ce n'est pas de l'habitude du chambre de commerce.
29:37 En général, "bonjour, je viens, j'ai un projet dans tel domaine". Là, c'est l'inverse.
29:42 C'est l'inverse. Donc c'est bien qu'il se passe quelque chose.
29:44 Sophie Pantel, est-ce qu'on va pouvoir parler des menhirs quand même ?
29:47 Ah oui, pardon.
29:48 Il faut donner envie aux gens aussi de découvrir ce merveilleux territoire.
29:52 Donc c'est un territoire évidemment où la nature, les activités de pleine nature ont toute leur place, mais on a aussi une histoire et un patrimoine exceptionnels.
29:59 Et donc par exemple, en ce moment, on est en train de développer un projet autour des menhirs.
30:04 Mais c'est vrai qu'il y en a autant qu'à Carnac ?
30:06 Ah non, mais c'est le deuxième site mégalithique d'Europe après Carnac.
30:09 Et si, et si. Il y a encore plus beau.
30:12 Et puis nous, on va contrôler la fréquentation.
30:14 Carnac à côté, c'est même un peu pas terrible.
30:17 Oui, mais c'est bien pour ça que je dis "nous, on va contrôler la fréquentation".
30:20 En tout cas, on est en train de travailler sur un bâtiment, un projet d'interprétation et de médiation culturelle pour faire découvrir cette période qui est quand même peu enseignée à l'école et peu connue.
30:32 Et on a fait le choix d'avoir une scénographie qui soit très adaptée, notamment aux plus jeunes et aux ados, avec beaucoup d'interactions, du numéri, des nouvelles technologies.
30:43 Donc couverture été 2025, puisque nous sommes dans la phase permis de construire.
30:48 Très bien. Et on va continuer à parler tout de suite du patrimoine, parce qu'il y a des choses intéressantes à découvrir, comme l'art brut.
30:53 Oui, alors l'art brut, c'est Saint-Alban. Saint-Alban, on a un hôpital qui s'appelle François Tosquelles.
31:00 Qui était François Tosquelles ?
31:02 François Tosquelles, c'était un psychiatre réfugié républicain espagnol qui avait trouvé refuge à Saint-Alban et qui est à l'origine de la naissance de la psychiatrie institutionnelle.
31:14 Donc c'est cette psychiatrie où on ouvre les portes et qui a développé beaucoup de choses à Saint-Alban et qui s'est beaucoup appuyé sur l'art brut, c'est-à-dire l'art créé par les malades.
31:27 Par les patients.
31:28 Par les patients. Et donc si vous allez à Lausanne, certains sauront aller visiter le muséum d'art brut à Lausanne, ils verront plusieurs objets venus de François Tosquelles.
31:38 Et on en a quand même quelques-uns, même si on a été un peu dépouillés à un moment donné.
31:42 Et donc ces objets-là, on a l'intention de pouvoir les mettre en valeur au sein du château de Saint-Alban.
31:48 Château au sein duquel on a des peintures aussi du haut de l'ornocole.
31:52 Il paraît qu'elles sont très très belles. Magnifiques.
31:53 Du XVIIe siècle.
31:54 Ça, ça vaut le dégoût.
31:55 Qui sont magnifiques. Donc on a monté un projet avec des financements de l'État et de la région.
31:59 C'est où dans le département ?
32:00 C'est le nord du département, c'est la Margeride.
32:02 D'accord, la Margeride. Ah, la fameuse Margeride. Région en particulier aussi.
32:05 Oui.
32:06 Eva Plusinelli à l'auberge des Sévènes. Qu'est-ce qu'on mange ?
32:10 Alors qu'est-ce qu'on mange ?
32:11 Qu'est-ce que fait Bob, votre cuisinier ?
32:13 Alors notre chef, donc Bob que je salue, qui nous accompagne depuis l'ouverture et qui est mauricien.
32:18 Et donc avec Vincent, on a fait un choix assumé de se dire, on part du produit local, qu'on revisite avec les saveurs du monde.
32:29 Et on se retrouve avec un couscous Sévenol.
32:31 Voilà. Et donc notre chef Bob a en fait préparé des plats.
32:36 Donc je vous donne peut-être quelques exemples pour que ce soit plus parlant pour tous.
32:40 C'est une cuisine de fusion, de revisite, de revisitage.
32:43 Revisiter, voilà. Donc par exemple, on peut donner l'exemple du Pélardon, qui est un fromage emblématique de la Lauzère.
32:50 Et qu'on va revisiter par exemple avec des nems au Pélardon.
32:55 Il est facétieux ce Bob.
32:58 Ou bien des ravioles de betterave au Pélardon.
33:02 C'est une création aussi de l'auberge. Il faut le tenter, il faut le goûter. C'est super bon.
33:07 Et puis par exemple, on a la châtaigne. La châtaigne, c'est vraiment incourtournable en Lauzère.
33:12 Et donc avec Mathias Cornevaux, qui tient la dernière châtaignerie en activité de la commune du Pont de Montvert.
33:20 On a travaillé par exemple avec sa farine pour des gaufres à la châtaigne.
33:24 Mais on va aussi mettre dans notre couscous ses venoles, revisiter de ces châtaignes aussi.
33:30 Et on va même aller jusqu'à de la crème de marrons par exemple pour le petit déjeuner.
33:36 Ou de la purée de châtaignes, notre croûte lauzérienne qu'on a aussi revisité.
33:41 Donc c'est vraiment ça. C'est de la cuisine 100% maison avec des produits frais, des produits locaux qu'on va revisiter.
33:47 On travaille beaucoup aussi avec par exemple, on a la chance d'avoir un boucher, la boucherie Folshe qui a aussi un atelier de découpe et de préparation.
33:56 Avec qui on va travailler par exemple sur un agneau de 7 heures ou un rougail.
34:01 Puisque c'est évidemment notre chef, Nandine Maurice, c'est un plat emblématique de l'océan Indien qu'on revisite avec des saucisses fumées de notre boucherie.
34:10 Donc c'est vraiment ça l'idée, c'est de faire voyager aussi dans l'assiette.
34:13 Très bien. On va marquer une pause chers amis, on se retrouve juste après dans l'émission pour continuer à parler de la Lauser.
34:18 Pour notre dernier quart d'heure autour de cette merveilleuse destination. A tout de suite.
34:21 Retour à l'hôtel du département de Mans dans Lauser avec Sophie Pantel, présidente du département de Lauser.
34:33 Thierry Jullier, président de la chambre de commerce et d'industrie de Lauser.
34:36 Et Eva Pulcinelli, fondatrice et directrice de l'auberge de Sevennes à Pont de Mauvergne qui nous a mis l'eau à la bouche avec ses produits.
34:44 Mais on peut parler aussi d'autres produits de la région et du territoire, Sophie Pantel.
34:47 La Lauser est d'abord une terre d'élevage.
34:49 Déjà. Donc de quoi ? Vache, mouton ?
34:52 Bovins majoritaires et rase au brak avec une viande, la fameuse fleur d'au brak.
34:58 Qu'on a goûté ce midi d'hier, on peut le dire. Vraiment tendre et délicieuse.
35:02 On va tout dire sauf ce qu'on a pris à l'apéro.
35:04 Ah bah bien sûr, bien sûr. De l'eau. Le Cezac.
35:07 On a évidemment, ensuite, on a l'agneau et l'auvel.
35:13 En fait, c'est le département où il y a le plus de signes officiels de qualité.
35:17 Encore les fromages.
35:20 Oui, toujours, toujours. Ça caractérise Lauser.
35:24 Donc Eva a parlé des productions végétales, avec les petits fruits que l'on pourrait rajouter.
35:29 Mais vraiment, le cœur de métier, Lauser, c'est un département d'élevage avec des naisseurs.
35:36 Et c'est vrai que ces dernières années, il y a eu tout un travail qui a été fait sur la transformation,
35:40 le circuit court pour rajouter de la plus-value,
35:42 permettre aux éleveurs d'avoir un revenu qui soit digne.
35:47 Et on a beaucoup développé tout ce qui est circuit court.
35:50 Et on a sur le département un programme d'alimentation territoriale
35:54 avec de gros efforts qui sont faits aussi vis-à-vis des cantines,
35:58 tout ce qui est restauration collective pour les jeunes,
36:01 mais aussi pour les structures sanitaires et sociales,
36:04 puisque c'est un pan entier de l'économie lausérienne.
36:06 Vous, à titre personnel, où est-ce que vous randonnez dans la région ?
36:09 Parce que je sais que vous êtes une grande randonneuse.
36:11 Alors, je randonne dans beaucoup d'endroits,
36:13 mais j'apprécie particulièrement l'endroit où je vis, sur le mont Lauser.
36:16 D'accord, c'est là où...
36:18 C'est pas très loin du point de Montverdien, on va dire nord-sud, est-ouest.
36:24 Et avec des endroits, le Pic Cassini, le Finiel.
36:29 Mais après, moi j'aime beaucoup les crêtes de la Margeride aussi.
36:33 Au-dessus des Gorges du Tarn, il y a le domaine départemental de Boissé.
36:38 Vous avez une vue au-dessus de Saint-Énimi,
36:40 qui est un des plus beaux villages de France,
36:42 avec tout le début des Gorges du Tarn qui est aussi magnifique.
36:45 Mais tout est beau en Lauser.
36:46 J'ai l'impression que tout est beau.
36:48 Thierry-Juliet, pareil pour vous.
36:49 Est-ce que vous aimez faire de la moto, partir, randonner ?
36:53 Quels sont les beaux panoramas que vous conseilleriez à nos amis ?
36:56 Je suis Sévénol et j'adore l'Aubrac.
36:58 Et j'invite d'ailleurs les Lausériens à découvrir leur propre pays.
37:02 Parce que bien souvent, on environne sur 20 km.
37:08 Et je vois des gens du Colébdes qui ne connaissent pas Nasminal.
37:11 C'est dommage, je vois des gens de Nasminal qui ne connaissent pas Meyerweiss,
37:14 ou de Meyerweiss qui ignorent Vialas.
37:17 Alors que tout est magique.
37:20 Donc il faut inviter déjà les gens à se rencontrer bien plus.
37:26 Mais je voudrais compléter un point.
37:29 C'est le fait que nous alimentons plusieurs fleuves.
37:33 Et je crois qu'il y a un seul département comme nous.
37:37 Nous alimentons la Garonne, nous alimentons le Rhône et la Loire.
37:42 Et nous faisons boire Clermont-Ferrand.
37:45 Donc voilà un tas de choses que les Lausériens ne savent pas eux-mêmes.
37:49 La magie est liée là.
37:52 Et puis l'eau va être un enjeu demain.
37:54 L'eau, l'environnement, la logique du verre.
37:58 C'est une logique que nous portons.
38:01 Parce que l'enjeu de l'eau, ça va être un enjeu économique.
38:04 L'enjeu de l'énergie va être un enjeu aussi économique.
38:08 Je pense que nous sommes vraiment fléchés pour un avenir plutôt favorable.
38:13 Il faudra y travailler bien évidemment.
38:15 La Lozère c'est trois bassins versants.
38:18 Donc Loire, Hadour-Garonne et Rhône-Méditerranée.
38:22 Et puis c'est vrai que l'Aubrac, je partage aussi, c'est un territoire qui est magnifique.
38:27 En plus d'une agriculture qui se renouvelle.
38:30 Avec les pépites de l'Aubrac, ce sont les pommes de terre, le thé d'Aubrac.
38:34 Pourtant vous m'aviez dit que la cabane Bonnial, la Col du Sapé, la 230 de marche, c'était top.
38:38 C'est où ça ?
38:39 La Col du Sapé ?
38:41 Ah non, je vous ai dit le Cassini.
38:44 La Col du Sapé, c'est pas moi.
38:46 C'est un peu le secteur, c'est le Bougesse.
38:49 Ah ben voilà, j'étais pas loin.
38:51 Vous étiez pas très loin, c'est la montagne de l'Amphos.
38:53 Ah ben d'accord, très bien.
38:54 Eva Puccinelli, est-ce qu'on peut dire aussi que quand on vient dans cette nature et qu'on la goûte,
38:58 c'est une nature ressourçante, on l'a vu préservée, on a un très beau ciel étoilé ?
39:03 Oui, tout à fait.
39:04 C'est une réserve internationale ?
39:07 Oui, et puis la plus grande d'Europe.
39:11 Et c'est vrai que je vois vraiment avec les touristes qui viennent,
39:14 il y a vraiment de plus en plus une appétence sur un ciel étoilé qui soit pur.
39:20 Il y a aussi des animations qui sont organisées par le Parc National,
39:23 notamment des Cévennes, autour du ciel étoilé.
39:27 Et c'est vrai que d'avoir un ciel étoilé,
39:31 la réserve internationale de ciel étoilé Iris, au cœur de la Lozère,
39:35 pour moi c'est vraiment important,
39:37 parce que c'est aussi de pouvoir profiter en journée et même la nuit de ce territoire.
39:43 Qui est magnifique.
39:44 Le Parc National, oui, vous voulez dire quelque chose Sophie ?
39:46 Julie ? Non, c'est Sophie.
39:48 Je vais garder mon prénom, j'y suis trop habituée.
39:52 Oui, juste un complément par rapport à la réserve internationale du ciel étoilé,
39:55 rappelez aussi que nous sommes inscrits au titre du patrimoine mondial de l'UNESCO,
39:58 au titre de l'agropastoralisme.
40:00 Vous êtes bardé de diplômes, de reconnaissances.
40:03 On peut rajouter la réserve biosphère, on peut vous rajouter plein de choses.
40:06 Mais c'est ce qui fait que justement...
40:08 On est au cœur d'un parc naturel, on l'a dit ça aussi ?
40:10 Non, national.
40:11 Alors, un parc national des Cévennes sur le sud et un parc naturel sur l'Aubrac.
40:16 D'accord, donc c'est quand même des gages de qualité de vie qui sont importants.
40:20 Est-il vrai qu'on peut aussi suivre des cures thermales en Lozère ?
40:25 Oui, donc on a deux stations thermales.
40:27 De toute façon, on répondrait oui à tout maintenant. On peut tout faire.
40:29 Non, ça... Oui.
40:30 Cures thermales.
40:31 Donc on a deux stations thermales.
40:33 La Chaldet qui est située sur l'Aubrac, c'est la partie nord-ouest du département.
40:39 Et Bagnole et Bain qui est au départ de la vallée du Lot.
40:43 Donc premier établissement thermale reconnu d'utilité publique au XIXe siècle en France.
40:51 Et ce sont des thermes romains.
40:53 Donc là, on vient d'investir, on y a mis pas loin de 6 millions d'euros.
40:56 Tout a été refait, spa.
40:58 Et puis, on peut soigner tout ce qui est rhumato et ORL.
41:04 En fait, on a un énorme éventail de tourisme en Lozère.
41:07 On a le tourisme solo, en famille, sportif, d'accompagnement.
41:11 Industriel, par exemple, avec les jeans Tufferi à Florac.
41:15 Mais pas que, la Corfab Banasac.
41:17 Dites-nous, c'est quoi ?
41:19 Alors les jeans Tufferi, ils communiquent beaucoup.
41:22 Donc ils sont très très connus.
41:24 Ça aussi, c'est un bel ambassadeur.
41:26 En fait, depuis 1892, il y a eu donc une famille qui s'appelle Tufferi,
41:31 qui est à Florac et qui fabrique du jean.
41:34 Donc du jean, quoi dire, fabrication circuit court avec tous les ingrédients,
41:38 quoi dire, qu'ils font, qu'il y a des produits de Lozère.
41:40 Et c'est des jeans de renommée maintenant, internationales.
41:44 Modèles de vente, quoi dire, très particuliers, une success story.
41:47 Un très très grand, quoi dire, maestro en communication.
41:53 Il a tous les ingrédients pour faire une très très belle aventure.
41:58 Et récemment, ils viennent de s'implanter sur la comédie à Montpellier.
42:05 On l'a inauguré il y a peu de temps, nous étions tous présents.
42:08 Et voilà, on est fiers de Julien et Myriam.
42:15 Ah, ils sont les deux.
42:17 La Lozère rayonne et s'exporte.
42:19 Et aussi, c'est une terre où on peut s'amuser cet été, voir des festivals.
42:23 C'est une terre où il fait bon vivre, où on peut entreprendre,
42:26 où on peut aussi passer d'accidents de vacances, s'amuser.
42:29 Alors les festivals qui arrivent, je vais me faire taper dessus si j'en oublie.
42:34 Le 48ème de rue, Amande.
42:36 Ensuite, on a le Festival international de films.
42:38 Chronologique.
42:39 Oui, j'essaye, j'essaye là.
42:40 Donc début juillet.
42:41 L'Abeille noire au Pont de Montvert.
42:43 Alors c'est quoi l'Abeille noire ?
42:45 C'est une fête sur l'abeille.
42:46 Oui, alors je laisserai Yvan parler.
42:48 J'essaye de vous terminer.
42:49 Oui.
42:50 Ensuite, on a le Festival international de films vidéo, c'est Vébron.
42:56 On a le festivalier sur...
42:58 Non, on a "Détour du monde" d'avant en chanak, donc c'est "Musique du monde".
43:02 On a le festivalier à Langogne, donc c'est le nord-est du département.
43:07 On a un concert, enfin un festival aussi à Préventchère, à la gare de Guérin,
43:12 qui est un village aussi médiéval, magnifique.
43:14 C'est fabuleux.
43:16 Voilà.
43:17 Et j'en oublie sûrement, mais vous pourriez m'aider tous les deux d'ailleurs au passage.
43:20 Non, non, non.
43:22 On va attendre que le téléphone sonne.
43:24 Oui, la fête de l'abeille, Eva, c'est chez vous ça ?
43:28 Oui, c'est au Pont de Montvert.
43:29 Je ne suis pas une spécialiste de l'abeille noire, mais en tout cas c'est vrai que l'apiculture,
43:33 en tout cas il y a de nombreuses apiculteurs sur la région,
43:37 et l'abeille noire fait partie des spécificités sur la commune, avec les rougetrons notamment.
43:43 Et en tout cas, ce festival fait venir des spécialistes de France et même de Laurent Pantière,
43:49 avec des rencontres, des festivals, des dégustations autour de l'abeille noire.
43:54 Et des conférenciers.
43:56 Et des conférenciers.
43:57 Quel sont les endroits un peu cartes postales, instagrammables aujourd'hui,
44:01 qui vous viennent à l'esprit spontanément, si je vous dis en Lozère,
44:03 donnez-moi un endroit où il faut que j'aille pour avoir une belle photo, un beau monument,
44:07 un effet waouh que je peux mettre sur mon Insta ?
44:09 Une belle photo, c'est tout.
44:11 Partout, d'accord.
44:12 Ça m'aide vachement.
44:13 Merci beaucoup.
44:14 Moi je ne me fâchais avec personne.
44:16 Ah d'accord, t'as raison.
44:17 Thierry ?
44:18 Moi j'ai un panneau, la cascade de Rune.
44:23 Ah, la cascade de Rune, oui c'est vrai.
44:25 J'ai une petite faible pour une vue sur la jaunte, à partir d'un village qui s'appelle Yelsas.
44:31 D'accord, et là on voit quoi ?
44:33 Et on va voir notamment une fromagerie qui s'appelle Le Fédou.
44:37 On va voir la ferme d'autrefois, on voit aussi...
44:40 Les Chaux de Prévalski, qui sont pas très loin.
44:43 Ah oui c'est vrai, c'est vrai.
44:44 Deux grottes très très connues, puisqu'on n'est pas très loin d'Argillan.
44:48 Et puis on a surtout la Vaine-Larment qui est un joyau.
44:52 Et puis rappelez qu'on a aussi deux parcs animaliers,
44:55 les Loups du Gévaudan à Marbeugeul,
44:57 et le parc à Bison à Sainte-Lalie en Margeride, dans le nord du département.
45:01 Ah mais là à dire ça on va prendre des coups.
45:03 On parle un petit peu de la faune vite fait aussi ?
45:06 Ah bah une faune et une flore exceptionnelles.
45:08 Exceptionnelles, voilà.
45:09 Qu'est-ce qui n'est pas exceptionnel à Lauserre ?
45:12 Oui mais nous parlons vrai.
45:14 Oui c'est vrai, c'est vrai, il est très beau.
45:16 Alors on retrouve quoi ?
45:17 Bah des bisons dans les parcs.
45:19 Alors dans les parcs, je précise.
45:21 Je ne m'hésiterai pas.
45:23 Alors pour le loup, on en trouve dans le parc,
45:25 mais on en trouve malheureusement pour notre élevage aussi au-delà.
45:29 Et puis voilà, une faune et une flore de montagne.
45:34 D'accord.
45:35 Et Eva pour terminer, votre coin à vous, insagrammable,
45:37 le truc qu'il ne faut pas louper ?
45:39 Alors les sons du temps.
45:41 C'est vrai que vous avez évoqué tout à l'heure la cabane Bonnall,
45:46 et moi c'est un endroit que j'affectionne beaucoup.
45:49 Donc du pont de Montvert, c'est à peu près,
45:51 vous prenez le GR70 en direction de Florax,
45:55 à peu près trois heures de marche,
45:56 et là vous arrivez sur cette cabane, la cabane Bonnall,
45:59 où on peut d'ailleurs pique-niquer,
46:00 certains randonneurs s'ils le souhaitent peuvent y dormir,
46:03 et vous avez une vue exceptionnelle à 360 degrés.
46:06 C'est ce que j'ai dit aussi, moi encore exception aussi,
46:08 moi aussi je commence à le mettre.
46:10 C'est une maladie lauserienne.
46:11 Et je trouve que c'est un bel endroit en tout cas.
46:13 D'accord.
46:14 Merci à tous en tout cas d'avoir participé à cette émission.
46:16 Je vous laisse conclure, Madame la Présidente.
46:18 Trois mots pour qualifier la lausère ?
46:20 Trois adjectifs qui vous viennent à l'esprit ?
46:22 Territoire exceptionnel, mais accueillant.
46:25 Et donc je dis à vos auditeurs à bientôt.
46:28 D'accord. On vous retrouve toutes les infos sur le site ?
46:30 Alors lauser.fr, le site du CDT, Lausère Tourisme.
46:36 CDT c'est Comité Départemental du Tourisme ?
46:38 Oui, pardon, Comité Départemental du Tourisme.
46:39 D'accord. Merci à tous d'avoir participé à cette émission sur la lausère.
46:42 Et on se retrouve la semaine prochaine dans La France à Découvrir.
46:44 Bonne soirée, salut !
46:45 Sud Radio, La France à Découvrir. Christophe Gickel.
46:48 Avec la lausère. Naturellement.

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