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00:00 Sud Radio, la France à découvrir. Christophe Gickel.
00:04 Ah, chers amis de Sud Radio, on va s'immerger dans l'histoire étonnante de cette station de sport d'hiver de Savoie
00:09 qui est aujourd'hui 1) la plus haute d'Europe et 2) au cœur du plus grand domaine skiable du monde
00:14 et 3) a reçu le prix de la meilleure station du monde pour la 8e fois.
00:17 Pourtant, c'est bien simple, quand en 1972 elle fut portée sur les fonds baptismaux, personne n'y croyait.
00:23 Quand les pères fondateurs de la station ont annoncé qu'ils allaient bâtir un domaine skiable à 2300 mètres
00:27 au fond d'un cul-de-sac montagnère surplombé par un glacier, le Torrens justement, qui allait donc donner son nom à la station,
00:33 tout le monde les a pris pour des illuminés. On se moquait de Val Thorens, c'était le vilain petit canard des Trois-Vallées.
00:37 Oui mais attention, voilà, c'était sans compter sans l'énergie, l'audace, le courage et l'entêtement de ces montagnères bâtisseurs
00:43 qui croyaient durs comme de la glace à leurs projets. Ils savaient que le haut des panorames à époustouflant du glacier de Péclet
00:49 ou de la Cime de Caron, il y avait une vue à 360 degrés sur plus de 1000 sommets alpins français, suisses et italiens.
00:55 Et tout ça allait ravir des générations de skieurs. Qu'à cet auteur, la qualité de la neige sera exceptionnelle,
01:00 beaucoup plus longtemps dans la saison, assurant une expérience de ski mémorable. Les forces vives, les bâtisseurs,
01:05 les entrepreneurs avec leurs foies de montagnères au pignâtre, durs à la tâche, ont cru au destin de Val Thorens
01:10 pour en faire aujourd'hui cette réussite. Une ville-station magique, connue des skieurs du monde entier,
01:15 tout en gardant sa noblesse d'âme de montagnère français, mais surtout sa voyage.
01:23 Et autour de cette table, que des noblesses d'âme Savoyarde. Vincent Lalanne qui est avec nous,
01:27 c'est le directeur de l'office de tourisme de Val Thorens. Bonsoir Vincent.
01:30 - Bonsoir. - Agnès Girard, PDG du groupe Montagnette. Bonsoir Agnès.
01:34 - Bonsoir. - Vous êtes avec nous aussi, vous faites partie de cette noblesse d'âme Savoyarde.
01:39 Et puis Kevin Berton, le grand directeur ESF de Val Thorens, à la tête de 309 garçons et filles
01:44 qui vous accueillent tous les ans, vous les skieurs, pour vous donner des cours.
01:49 Bonjour, bonsoir, on sait jamais, il est 17h en fait, on va dire qu'il est 17h.
01:53 - Bonsoir Kevin. - Bonsoir à tous. - Bonsoir, vous allez bien ?
01:56 - Très bien, on va commencer par parler de cette station incroyable. En demandant à Vincent Lalanne,
02:02 c'est vrai qu'elle a reçu le prix de la meilleure station du monde pour la huitième fois consécutive,
02:06 et comment on l'obtient ? - Alors c'est un jury indépendant.
02:09 - Mettez-vous bien près du micro Vincent. - Oui, c'est un jury indépendant qui est décerné,
02:14 en fait c'est une société anglaise qui décerne des awards dans différentes catégories liées au tourisme.
02:19 Et ça fait 11 ans que cette distinction existe, ça a été organisé à l'origine à Kitzbühel,
02:25 c'est toujours d'ailleurs le siège de la société qui distribue ce prix.
02:30 Et on a fait le travail pour obtenir, et en 11 ans en fait, c'est la huitième fois qu'on obtient ce prix.
02:38 Les autres nominés et les autres distingués ont été Kitzbühel et Verbier,
02:42 donc on est extrêmement fiers que la petite dernière des grandes stations internationales
02:46 aujourd'hui soit la meilleure station du monde avec des consoeurs qui sont aussi prestigieuses que Kitzbühel ou Verbier.
02:52 - D'accord. Vincent Lalanne, quelles sont les capacités d'accueil de la station Val Thorens en trois chiffres ?
02:56 Et rapprochez-vous du micro, vous êtes un petit peu loin, on vous entend de votre belle voix.
03:00 - 26 000 lits, c'est important, mais 26 000 lits qui sont des lits marchands,
03:04 c'est ce qui différencie vraiment Val Thorens du reste des stations,
03:08 c'est que 26 000 lits qui ont été conçus dès le début, comme des lits qui étaient commercialisés,
03:12 donc c'est réellement des lits qui sont des lits utiles, c'est pas des lits froids comme on a dans beaucoup de stations malheureusement.
03:18 26 000 lits, ça c'est important, 2300 mètres d'altitude, vous l'avez fait et vous l'avez dit.
03:22 - Combien d'hôtels ? - On a une dizaine d'hôtels de bonne catégorie,
03:26 en tout une quinzaine, mais on a surtout beaucoup de résidences de tourisme en service hôtelier également,
03:30 qui fonctionnent très bien, et on est au sein du domaine des Trois-Vallées,
03:34 et donc on a 600 km de pistes ski au pied, ce qui caractérise vraiment Val Thorens par rapport aux autres stations,
03:40 c'est qu'on est une station dite traversante, semi-piétonne, donc les gens qui arrivent à Val Thorens,
03:44 ils posent leur voiture, une fois que les voitures sont garées, tout se fait à pied,
03:48 la station fait moins de 2 km de long, et tout se fait soit à pied, soit à ski,
03:52 on peut traverser la station de tous les coins, il n'y a pas un seul hébergement qui ne soit pas ski au pied.
03:56 - Agnès Girard, PDG du groupe Montagnette, vous êtes à la tête de combien d'établissements,
04:00 quelle a été votre idée à vous, comme les autres qui ont travaillé sur Val Thorens,
04:04 pour changer la physionomie de l'hôtellerie à Val Thorens ?
04:08 - Alors écoutez, le groupe Montagnette, aujourd'hui on exploite une dizaine d'établissements hôteliers et para-hôteliers
04:14 sur diverses stations de ski en parenthèse, je suis originaire de Val Thorens,
04:18 donc j'ai évidemment démarré sur Val Tho, et c'est ma station de cœur, et c'est chez moi,
04:24 donc on a sur Val Thorens 5 établissements, on a démarré surtout en développant en 1992
04:32 un concept de résidence hôtelière qui donnait la possibilité aux clients de réserver des appartements
04:40 de très grande capacité, c'était quelque chose qui n'existait pas encore vraiment dans les années 90,
04:45 surtout dans les stations d'altitude, c'est-à-dire la mise à disposition de logements de surface
04:51 de 70 à 120 mètres carrés pour 6, 10, 8 personnes, et ça, ça a été la grande innovation de Montagnette,
04:57 et c'est là-dessus qu'on est parti et qu'on a développé nos concepts.
05:00 - Il y a toujours des visionnaires à Val Thorens, ce qui change un peu le cours des choses,
05:03 vous vous avez décloisonné, vous avez souhaité qu'on vienne dans les appartements au ski
05:07 comme on est un peu chez nous en fait ?
05:09 - Exactement, c'était aussi la force, c'est-à-dire aujourd'hui ça peut paraître un peu bizarre de dire
05:13 qu'on avait des vraies chambres avec portes et fenêtres, mais à l'époque c'était quelque chose en station
05:19 qu'il était difficile de trouver, je parle de station d'altitude.
05:22 - Oui, oui, moi quand j'étais gamin on m'emmenait dans des placards à 3 au-dessus des lits superposés,
05:26 c'est ça, c'est fini ça, c'est terminé.
05:29 - On a remis aussi une ambiance très montagne, ça c'est un point important, c'est-à-dire que dans les séjours
05:33 on a des cheminées, on a des vraies cuisines, on a beaucoup de bois, c'est des environnements,
05:39 encore une fois qui aujourd'hui ça peut paraître un peu désuet de dire cela,
05:43 mais en 92 c'était assez novateur.
05:46 - D'accord. Kevin Berton, directeur ESF Val Thorens, l'école du ski français, 309 moniteurs à Val Thorens,
05:52 vous, vous voulez dire que Val Thorens c'est évidemment une destination ski, mais pas seulement,
05:56 vous vous battez aussi pour dire qu'à Val Thorens on ne fait pas que du ski, c'est marrant pour un patron de l'ESF de dire ça.
06:02 - Exactement, bon alors c'est en même temps ça a été construit autour du ski,
06:07 et c'est depuis quelques années qu'on se pose ces questions-là, mais avec la mairie, avec Vincent,
06:12 notamment l'Office du tourisme, on veut offrir une expérience au client qui n'est pas tournée que sur le ski,
06:16 parce qu'on sait qu'aujourd'hui la moyenne du ski est un peu en diminution,
06:20 ce n'est pas un aspect négatif, c'est un aspect positif, on a des remontées mécaniques extrêmement performantes,
06:24 et aujourd'hui en 4-5 heures vous faites autant de ski qu'en 8 heures il y a quelques années.
06:29 Donc on propose aussi également cette pleine d'activités pour les petits comme pour les grands,
06:34 mais ça, ça nous tient à coeur, et de dire que les gens ils viennent au séjour,
06:36 ils ont une expérience complète, le ski plus les autres activités.
06:40 - Vincent Lalanne, on dit que c'est une station cosmopolite, combien de pourcentages d'étrangers ?
06:44 Il n'est pas rare sur un téléphérique, on l'a fait ensemble l'expérience,
06:47 j'ai eu la chance d'aller à Val Thorens quelques jours avec vous,
06:49 de parler avec des indiens, un danois, un brésilien, c'est incroyable !
06:54 - Oui tout à fait, on a une station extrêmement cosmopolite,
06:56 parce que depuis le début, les membres fondateurs dont vous avez parlé,
06:59 dont le fameux Pierre Josserand qui a créé les remontées mécaniques,
07:02 on imaginait de commercialiser à l'étranger,
07:05 et au début Val Thorens s'est commercialisé à l'étranger,
07:07 et aujourd'hui Val Thorens a en moyenne 70% d'étrangers.
07:10 Mais il peut y avoir des semaines où, cette semaine par exemple, on monte à plus de 85%.
07:14 - On entend beaucoup parler de langues étrangères dans Val Thorens, énormément.
07:18 - On parle toutes les langues, c'est une tour de babel, mais dans le bon sens du terme,
07:22 c'est à dire que tout le monde communique, alors effectivement on communique beaucoup plus en langue anglaise
07:26 qu'en langue française, parce que c'est quand même la langue internationale de communication,
07:30 mais d'une manière globale, en permanence on a des étrangers,
07:33 mais ça se passe toujours très bien, ça se fait en parfaite intégration,
07:37 et c'est des gens qui sont, comme l'a dit Agnès, qui sont des fans de montagne,
07:40 donc les gens adorent cet esprit montagne et cet esprit savoyard,
07:43 et c'est ce qu'ils viennent rechercher, à la fois du ski, comme on l'a dit avec Kevin,
07:46 et plein d'activités, des expériences, on propose une expérience en 360 quasiment,
07:51 depuis l'arrivée jusqu'au départ des clients.
07:53 - Kevin Berton, directeur ESF Val Thorens, on parle de la neige un peu,
07:57 comment on calcule le cumul de neige, on en est où aujourd'hui à Val Thorens
08:00 pour faire un point sur les stations et sur les pistes ?
08:02 - Alors aujourd'hui on est très content du cumul de neige, c'est extrêmement simple,
08:05 vous avez le point en bas qui se situe à 2300 mètres d'altitude,
08:08 c'est un piqué qui est planté dans la neige, une zone protégée,
08:12 et on va tous les jours faire un relevé du cumul de neige,
08:15 donc à ce point en bas, 2300 mètres, on est à 4,18 mètres ce matin exactement,
08:19 très précisément, et à 3000 mètres d'altitude, même principe, un piqué dans la neige,
08:24 et un relevé tous les jours, on est à 6,93 mètres,
08:27 et pour vous donner un point de note d'idée, on est sur ces dernières années,
08:31 à une moyenne de 7 mètres à 2300 mètres, donc déjà à 4,18 mètres,
08:35 on est très content, c'est une très très belle saison,
08:38 et on est dans les clous des moyennes des 20 dernières années,
08:41 voire un petit peu plus, donc ça c'est top pour nous, et c'est top surtout pour les clients.
08:44 - Et Kévin Berthod, pourquoi dit-on qu'à Val Thorens, la neige a une qualité exceptionnelle ?
08:47 Est-ce que c'est seulement à cause de l'altitude ?
08:50 - Non, il y a une exposition aussi, c'est un bol Val Thorens,
08:54 la station étant au milieu et on a des expositions à 360 degrés,
08:58 et ce qui est intéressant à Val Thorens, c'est que peu importe la période,
09:01 on a des faces sud, des faces nord, des faces est,
09:04 et ces expositions nous permettent, alors au mois de janvier,
09:07 la qualité de neige est fraîche sur toutes les faces au vu des températures,
09:10 mais en fin de saison, quand ça commence à réchauffer dans certaines stations,
09:13 nous on est toujours protégé sur des faces nord,
09:16 et du coup on a toujours des pistes avec de la neige fraîche, comme au mois de janvier,
09:19 même si vous skiez au mois d'avril, donc on a vraiment beaucoup d'expositions,
09:22 on a vraiment cette chance d'être vraiment un bol,
09:25 et ce qui fait qu'on a toujours de la neige, et puis bien évidemment,
09:28 on a des cumuls de neige supérieurs à la moyenne nationale du fait de notre altitude.
09:31 Donc ce qui fait qu'à Val Thorens, aujourd'hui, si je dois caricaturer,
09:34 avec Vincent on parle très peu de "est-ce qu'il va y avoir de la neige ou pas ?"
09:38 On sait qu'il va y avoir de la neige.
09:40 - La neige n'est pas un souci, n'est pas un sujet à Val Thorens, il y en a ?
09:43 - La neige exactement, la neige n'est pas un souci,
09:46 on ferme aujourd'hui le 5 mai l'herméopélicamique,
09:49 mais finalement, Vincent pourra vous le dire, les clubs d'esport,
09:52 tout ça, on skie jusqu'au 15 juin à Val Thorens sur ces fameuses faces nord
09:55 qui se situent entre 2600 et 3000 mètres d'altitude.
09:58 Donc non, aujourd'hui c'est une épine qu'on n'a pas là au pied,
10:01 pour le moment on a toujours de la neige, et puis on a un système aussi d'enneigeur
10:04 qui est extrêmement performant, donc les petites périodes,
10:07 notamment sur le début de saison, au besoin, on l'utilise avec parcimonie,
10:11 mais au besoin on peut taper dedans et enneiger nos pistes pour accueillir nos pires.
10:15 - On va révéler tous les petits secrets de la station Val Thorens,
10:17 on va marquer une pause avec nos invités Agnès Girard, Vincent Lalanne et Kévin Berton.
10:20 On se retrouve juste après, à tout de suite.
10:23 - Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
10:27 - Et nous sommes à Val Thorens, une ville station magique connue des coeurs du monde entier,
10:31 qui a gardé sa noblesse d'âme avec nos invités,
10:34 Vincent Lalanne, le directeur office de tourisme de Val Thorens,
10:37 Agnès Girard, PDG du groupe Les Montagnettes,
10:39 et Kévin Berton, directeur de l'ESF à Val Thorens.
10:42 Agnès Girard, justement, vous avez voulu donner une impulsion particulière
10:45 à quatre établissements à Val Thorens, avec une déco et un nom aussi singulier,
10:50 comme le Cachemire par exemple.
10:51 On ne s'attend pas à arriver à Val Thorens et aller dans une résidence tolière
10:55 qui s'appelle le Cachemire, pourquoi ?
10:57 - Alors ça c'est un petit peu particulier à nous,
11:01 on a toujours souhaité personnaliser les bâtiments qu'on a construits,
11:05 donc pour essayer de trouver des thèmes décoratifs
11:08 qui soient évidemment en relation avec la montagne,
11:10 on s'est rapprochés des différents sites montagneux du monde,
11:13 caractéristiques et connus de notre clientèle internationale.
11:16 Le Cachemire, c'est une zone du Himalaya qui parle à beaucoup de monde,
11:21 et voilà pourquoi on a donné ce nom-là.
11:23 - D'accord. Vincent Lalanne, il y a des grands défis technologiques
11:26 qui ont été relevés à Val Thorens, parce que c'est vrai que les difficultés
11:29 du début ont été solutionnées par des gens qui ont eu des idées formidables.
11:33 Lesquels par exemple ?
11:35 - En particulier dans les remontées mécaniques,
11:37 on est la seule société de remontées mécaniques au monde
11:40 à avoir son propre bureau d'études en interne,
11:42 donc tous les appareils ont été débloqués.
11:44 - Donc ce n'est pas fabriqué par les Allemands et les Autrichiens ?
11:46 - Alors c'est fabriqué par eux, mais c'est conçu à Val Thorens,
11:49 et ça fait l'objet de brevets entre les doubles câbles
11:52 sur le funiculaire qu'on a eu le plaisir d'emprunter ensemble de Péclet,
11:57 qui ont été revendus après à d'autres.
11:59 - Qu'est-ce qui l'a de particulier ce funiculaire de Péclet ?
12:02 - En fait le fait d'avoir deux câbles porteurs,
12:05 ça permet de stabiliser la cabine et de résister à des vents
12:08 jusqu'à plus de 120 km/h.
12:10 - D'accord. - J'allais dire, ça suffit largement,
12:12 c'est-à-dire qu'au-delà, de toute façon, vous ne pouvez pas skier.
12:14 Quand vous vous détendez de la cabine, vous partez avec l'eau du bain.
12:17 Mais ça permet par contre de fonctionner,
12:19 quelles que soient les conditions,
12:21 quels que soient les problèmes qu'on peut avoir avec du vent,
12:23 avec des coups de vent ou autre.
12:24 C'est important, les doubles embarquements sur les télésièges,
12:27 qui paraissent aujourd'hui quelque chose de naturel,
12:29 ont été inventés et conçus à Val Thorens
12:31 pour, j'allais dire, ne pas dénaturer l'environnement
12:34 et pouvoir embarquer plus de personnes sur les mêmes appareils,
12:37 donc on ne fait pas la queue en fait.
12:38 - Elle a été équipée, la station du plus grand téléphérique du monde, à un moment donné.
12:41 - Tout à fait, c'est ce qui a donné les lettres de noblesse au départ à Val Thorens.
12:44 Val Thorens a explosé en termes commercial et de notoriété internationale en 82,
12:48 quand ils ont construit le téléphérique de Caron,
12:50 qui était à l'époque le plus gros téléphérique du monde
12:52 et qui reste aujourd'hui d'ailleurs un des plus grands téléphériques.
12:55 Beaucoup de clients internationaux, faire Caron,
12:58 dire "on va faire Caron", ça veut dire qu'on est skieur.
13:01 Donc voilà, ça fait partie du Graal.
13:03 Vous allez, quand vous faites du surf, vous allez à Terre-Houpeau,
13:06 vous allez, ça vous allez, voilà.
13:08 Et là, vous venez dans les Trois-Vallées, vous faites la Cime Caron
13:11 et vous descendez la Combe de Caron.
13:13 - Et quand on dit qu'on a fait ça, on n'est plus regardé comme un rigolo ?
13:16 - Complètement, vous êtes considéré dans l'univers des skieurs.
13:19 - D'accord. Kevin Berton, la sécurité, c'est évidemment un domaine essentiel à Val Thorens.
13:23 Comment vous la maîtrisez, comment vous la gérez cette sécurité ?
13:27 - Alors oui, c'est un sujet très vaste,
13:29 mais aujourd'hui on a de la chance sur le domaine d'avoir peu d'appareils
13:32 qui desserrent beaucoup beaucoup de pistes.
13:34 Et tous les matins, encore ce matin,
13:36 vous avez une sécurisation du domaine qui est effectuée par le service des pistes
13:39 et qui va donner son feu vert pour remonter mécanique,
13:42 pour l'ouverture des pistes et notamment des liaisons Trois-Vallées.
13:45 Mais tous les matins, il y a les fameux pisteurs artificiers
13:48 qui vont déclencher parfois certaines zones pour sécuriser le domaine skiable.
13:52 Alors ce n'est pas nécessaire tous les jours,
13:54 ça va dépendre un petit peu des cumules de neige qu'on va avoir,
13:56 pas forcément que de la neige, on peut parler aussi du vent,
13:59 des choses comme ça qui ont une incidence sur le manteau neigeux.
14:02 Et puis il y a des installations fixes avec les gazettes ou des choses comme ça
14:05 qui sont pilotées depuis la station, qui permettent vraiment de sécuriser le domaine.
14:08 L'objectif aujourd'hui, c'est d'ouvrir le domaine à 9h00 dans la meilleure situation possible,
14:14 donc de sécuriser vraiment les pistes.
14:16 Parfois ça prend un tout petit peu de retard, mais c'est pour le bien des clients bien évidemment.
14:19 Et c'est une vraie valeur ajoutée à Val Thorens,
14:21 d'avoir un domaine vraiment tout intégré avec cette sécurisation pilotée depuis la station.
14:27 Donc on a vraiment cette chance-là.
14:29 Et on a peu, je touche du bois pour le moment,
14:32 on a peu d'incidents à déclarer sur des avalanches ou des choses comme ça.
14:36 Donc pour le moment, on touche du bois.
14:38 Ça ne veut pas dire que ça n'arrivera pas, on n'arrivera pas dedans.
14:40 On y travaille en tout cas tous les jours.
14:41 Mais vous y êtes extrêmement attentif.
14:43 Exactement.
14:45 Et puis il y a une grosse partie aussi des services des pistes et de l'ESF,
14:48 c'est toute la pédagogie qui est liée autour du ski,
14:51 qui est une pratique sportive, mais qui peut entraîner certaines blessures aussi.
14:54 Donc via la pédagogie, via des pistes adaptées en fonction du niveau,
14:57 via des échauffements, via des choses comme ça,
14:59 on essaie, on limite au maximum, via cette pédagogie,
15:02 de limiter les blessures, mais évidemment.
15:04 Et puis s'il y a blessure, il y a un service de cybétiste
15:07 qui s'occupe de tout ça jusqu'au centre médical
15:09 pour prendre soin de nos clients qui se sont malheureusement blessés sur les pistes.
15:13 D'accord. Et on peut dire que le réseau des petites cabanes de...
15:16 Comment on appelle ça ?
15:18 Les cabanes de pisteurs.
15:19 Les cabanes de pisteurs est très dense.
15:20 Donc ça n'échappe à personne.
15:21 Dès qu'il y a un problème, tout le monde est sécurisé.
15:24 Oui, alors on a un terme qui est très montagnard,
15:27 on appelle ça la gravité.
15:28 Toutes les cabanes sont situées sur les points hauts, sur les sommets,
15:31 ce qui permet aux pisteurs par gravité, donc en ski,
15:34 d'intervenir directement sur les blessés.
15:36 On a également des balises sur les pistes
15:38 qui permettent vraiment d'identifier le lieu où la personne s'est blessée.
15:41 Et si ces balises ne sont pas visibles,
15:43 on a la possibilité aussi d'envoyer un lien de géolocalisation aux clients.
15:46 Donc très rapidement, les secours peuvent intervenir
15:49 sur la personne blessée et la prendre en charge.
15:52 Et rappelons qu'on fait le 112, tout simplement.
15:54 Et rappelons aussi le 112, bien sûr,
15:56 mais là aussi, on a été très innovants à Val Thorens.
15:58 On a été les premiers à utiliser des drones pour aller sur les lieux d'avalanches.
16:01 Donc on a aujourd'hui des pilotes de drones
16:03 qui sont capables d'envoyer en quelques minutes
16:05 faire un survol d'un site où il y a eu une avalanche
16:07 pour vérifier s'il y a quelqu'un ou pas dessus,
16:08 avec des caméras thermiques, avec des caméras avec des micros
16:10 qui permettent d'interroger les gens s'il y a des personnes qui sont sorties.
16:13 Pour donner l'alerte.
16:14 Il y a toujours cet esprit à Val Thorens d'être un petit peu en avant.
16:17 On essaye.
16:18 C'est des centaines de personnes qui travaillent.
16:20 Vous savez, on est un métier passionné et on a envie que tout se passe bien.
16:24 Et en fait, nos clients ne doivent s'apercevoir de rien.
16:26 Mais en fait, derrière, il y a un énorme travail.
16:28 C'est une grosse machinerie avec des centaines de personnes qui travaillent au quotidien.
16:31 On parlait du déneigement tout à l'heure.
16:33 Nous, effectivement, notre problème, ce n'est pas tellement l'enneigement,
16:35 c'est de déneiger, que la station soit très bien déneigée le matin
16:38 pour que les gens puissent aller acheter leur pain, circuler,
16:40 qu'elle soit propre, que, comme l'a dit Kevin, les pistes soient préparées,
16:45 qu'à 9h, tapante, parce que nos clients sont avant tout des sportifs
16:48 et des fans de ski et de montagne,
16:49 donc à 9h, ils attendent devant les remontées mécaniques.
16:51 Donc, ça doit ouvrir.
16:52 On n'a pas d'excuses là-dessus.
16:53 On doit fournir ce service.
16:55 Tout doit être parfait, dans la meilleure des sécurités,
16:57 dans la meilleure des ambiances.
16:58 C'est vrai.
16:59 Agnès Girard, vous accueillez une clientèle de quel type, de quelle ordre ?
17:02 Quel est le profil de votre client ?
17:03 Et comment vous avez vu évoluer les désirs des clients ?
17:06 Et comment vous y répondez aujourd'hui ?
17:08 On a le même type de clientèle, bien évidemment,
17:13 que toute la clientèle de Val Thorens,
17:15 donc c'est très hétéroclite, c'est principalement européen.
17:18 Quelques longs courriers avec des Canadiens, des Américains, des Néo-Zélandais,
17:22 mais la plupart de notre clientèle vient d'Europe,
17:25 l'Europe du Nord, avec les Anglais, les Hollandais, les Belges, les Nordiques,
17:30 des Russes, des Israéliens, voilà.
17:32 Donc, c'est très, très hétéroclite.
17:34 C'est une clientèle, on est qualifié, nous,
17:36 plutôt de l'hôtellerie et de la résidence hôtelière 4 étoiles,
17:39 donc plutôt des gens aisés.
17:42 Et on a constaté effectivement sur les 15-20 dernières années
17:46 une montée en puissance de la demande de services, d'accompagnement.
17:50 Donc, c'est là-dessus que tous on travaille,
17:53 je pense pas uniquement nous, bien évidemment,
17:55 mais l'ensemble des hôteliers et des services de la station
17:58 pour accompagner cette attente en termes de services.
18:01 Ça se traduit comment ? Les services, qu'est-ce qu'ils veulent ?
18:04 Les gens, ils veulent plus de quoi ?
18:06 Beaucoup plus qu'on anticipe pour leur compte.
18:08 Nous, on prend beaucoup de choses en charge avant qu'ils arrivent
18:11 au niveau de leur réservation.
18:13 On n'est pas juste là pour réserver une chambre, un lit.
18:16 C'est les places de parking, c'est les moniteurs,
18:18 c'est les espaces spa, c'est le matériel de ski,
18:21 c'est la restauration.
18:22 Donc, des services de conciergerie qui se développent de plus en plus
18:25 pour que le client, quand il arrive, il lâche tout
18:28 quand il est dans le hall de son établissement
18:31 et qu'il soit vraiment en vacances.
18:33 Et on constate une énorme attente là-dessus,
18:35 en tous les cas, en ce qui concerne nos clients.
18:37 Beaucoup, beaucoup de gens très stressés
18:39 qui travaillent beaucoup et qui ont vraiment besoin de lâcher prise.
18:42 Et l'objectif qu'on a aujourd'hui, c'est vraiment
18:44 de les accompagner dans ce sens-là.
18:46 C'est ça. Moi, pour avoir été au Cachemire,
18:48 qui est un de vos établissements, c'est vrai qu'il y a cette sensation
18:50 d'être dans une bulle, dans un petit coco
18:53 où on décompresse totalement.
18:55 C'est gentil.
18:57 Non mais c'est vrai.
18:58 Quand on réussit ça, on est heureux.
19:00 C'est dans le sourire de nos clients
19:02 qu'on tire toute notre satisfaction.
19:04 C'est le souci de ces détails.
19:06 Le diable se cache dans les détails.
19:07 Comme l'a dit Agnès, nos clients sont des gens maintenant
19:10 qui sont des gens qui travaillent, qui sont des actifs
19:12 la plupart du temps, qui sont des gens qui ont une vie assez trépidante.
19:15 Et quand vous allez en vacances, même à titre personnel,
19:18 on n'a pas envie de s'embêter.
19:19 Non, c'est vrai.
19:20 On a envie que tout soit simple et facile.
19:22 Et accessible.
19:23 Et accessible.
19:24 Et à portée de main.
19:25 Et à portée de main.
19:26 Et fait de manière, avec le sourire,
19:28 avec la gentillesse, avec la bonhomie.
19:30 Et quand on repart, on dit qu'on a passé un excellent moment.
19:33 Un moment de détente, un moment hors du temps.
19:35 Et c'est ça des vacances à Val Thorens.
19:37 C'est vrai qu'avec Agnès, on a partagé même quelques huîtres,
19:40 comme ça, dans la joie, la bonne humeur.
19:42 C'était Noël, on était bien, au coin du feu.
19:44 C'était cool, c'était très sympa.
19:45 Kevin Berton, directeur.
19:46 Oui, dites-moi.
19:47 Juste une petite précision, c'est que la bulle que vous avez vécue au Cachemire,
19:51 c'est super, mais c'est une bulle qui doit être globale.
19:54 Elle est station.
19:55 C'est-à-dire que la difficulté qu'on a, nous, dans nos environnements
19:58 où on a de la neige, du froid, de la glace, du vent.
20:01 Nos clients arrivent quand même sur la lune.
20:03 Et il faut leur permettre d'arriver dans les meilleures conditions possibles.
20:06 Quand ils sont arrivés dans le cocon, c'est super.
20:08 Mais nous aussi, on dépend de tous les services de la station
20:11 et d'une bonne cohésion, cohérence, harmonie dans le travail de tout ce que fait tout le monde.
20:16 Si les routes sont mal dégagées, si la communication n'est pas bien faite,
20:20 si les pistes ne sont pas bien damées, le cocon aura beau être très beau,
20:24 le client repartira pas forcément très content
20:26 parce qu'il y aura eu un couac quelque part pendant son séjour.
20:29 Bien sûr.
20:30 Mais toutes les professions à Valterra sont interdépendantes.
20:33 Il y a une cohésion, sinon ça marche pas.
20:35 C'est sûr que si on est bien à l'hôtel, mais qu'on tombe sur un moniteur moyen
20:38 ou qu'il se passe un truc sur les pistes, ça va pas.
20:40 Il y a une note sombre au tableau.
20:42 Alors que chez vous, on essaye d'harmoniser tout ça.
20:44 On fait même très attention à ça.
20:46 On a plein de remontées possibles, aussi bien via les accueils des offices du tourisme,
20:50 via la CRM.
20:52 On a mis en place des dispositifs qui font qu'on est très attentifs au retour client.
20:56 Et surtout, on laisse jamais un client mécontent tout seul comme ça.
21:00 On va essayer de gérer, de comprendre pourquoi et de trouver des solutions en permanence.
21:03 Et c'est souvent d'ailleurs là-dessus qu'on marque le plus de points,
21:05 c'est quand on résout les problèmes.
21:07 D'accord. On va marquer une pause, les amis.
21:09 On se retrouve juste après.
21:10 On demandera à Kevin Berton comment on devient moniteur de SF
21:13 pour les gens qui nous écoutent et qui ont envie, justement,
21:15 d'aller travailler dans les montagnes.
21:17 C'est pas impossible. À tout de suite.
21:19 Sud Radio, la France à découvrir.
21:21 Christophe Gickel.
21:22 Nous sommes au cœur de la Savoie, la plus haute station d'Europe,
21:25 le plus grand domaine skiable du monde,
21:28 le prix de la meilleure station du monde pour la 8e fois.
21:30 C'est laquelle ? C'est Val Thorens, évidemment,
21:32 dont on parle depuis un petit moment avec nos invités,
21:34 qui sont, je le rappelle, Vincent Lalanne,
21:36 directeur de l'Office de tourisme de Val Thorens,
21:38 Agnès Girard, PDG du groupe Montagnette,
21:40 Kevin Berton, directeur de SF Val Thorens.
21:43 Et ces gens se battent tous les jours pour que l'accueil à Val Thorens soit nickel,
21:46 impeccable toujours et qu'il n'y ait pas de problème.
21:48 Et il n'y en a pas. En fait, il n'y en a pas, Vincent Lalanne.
21:50 La sécurité, elle est vachement... On en avait discuté, la sécurité,
21:53 elle est assurée parce qu'il y a des groupes, évidemment,
21:56 étrangers qui viennent, qui sont un petit peu chauds des fois le soir.
21:59 Voilà. Et donc, il faut les gérer. Les Danois, les Irlandais, les Espagnols,
22:02 ça ne se gère pas pareil.
22:04 Oui, c'est un travail global, comme l'a dit Agnès.
22:07 C'est le global de la station qui est important.
22:09 Donc, on a choisi effectivement, mais ça, c'est un travail qui est dans l'ADN de Val Thorens,
22:12 de travailler ensemble tous les services de la station.
22:14 Et donc, on fait exactement pareil au niveau de la sécurité.
22:17 Donc, on a mis en place un dispositif qui est un petit peu...
22:19 Qui est ingénieux.
22:20 Qui est un petit peu unique au monde, avec ce qu'on appelle un CSU,
22:23 c'est-à-dire on a 250 caméras à peu près sur la station,
22:26 avec des personnes qui sont derrière, de 17h le soir jusqu'à 5h, 6h du matin.
22:31 Et ces personnes envoient, en fait, donnent l'information en temps réel,
22:35 les sorties de boîtes, parce qu'il faut expliquer, vous avez raison,
22:38 Val Thorens est une station qui est à la fois sportive et très festive.
22:40 Absolument.
22:41 Donc, les gens viennent aussi pour passer du bon temps et s'amuser le soir.
22:44 Mais il faut qu'on contrôle tout ça et qu'on l'encadre.
22:46 Donc, ces personnes-là, on a du personnel dans la station.
22:50 On a une bonne trentaine de personnes qui tournent le soir,
22:52 entre des gendarmes, des policiers municipaux, des agents de sécurité.
22:56 Mais la réponse est graduée.
22:57 La réponse est graduée.
22:58 Quand c'est juste un peu plus, on envoie des gars qui viennent, des médiateurs.
23:00 Voilà, qui s'appellent des ambassadeurs du respect.
23:02 Donc, ils sont là pour calmer, raccompagner des gens qui sont perdus.
23:07 On a souvent beaucoup de gens qui se perdent le soir, parce que quand ils sortent...
23:10 Ils ne savent plus trop où ils habitent.
23:12 Ils n'ont oublié que c'était en montagne.
23:14 Donc, on s'arrange pour les raccompagner ou traiter leurs petits problèmes
23:18 ou de la petite bobologie.
23:19 Et puis, petit à petit, graduellement, s'il y a des problèmes qui peuvent être plus importants,
23:23 parce que la sécurité, c'est quelque chose qui peut monter en puissance.
23:27 Donc, on monte aussi, après, en termes de niveau,
23:29 policiers municipaux, gendarmerie, et on encadre tous ces groupes
23:32 de manière à ce que ça se passe le plus harmonieusement possible.
23:34 Et on travaille aussi beaucoup avec les responsables.
23:36 Tous ces groupes ont des guides.
23:38 Par exemple, les Irlandais ou les touropérateurs ont des ski-guides.
23:41 On travaille avec eux en collaboration.
23:43 On travaille avec tous les établissements de nuit de la station,
23:45 les bars, les discothèques, les restaurants.
23:47 - Et pour les Espagnols, il y a des représentants de la Guardia Civil.
23:49 - Oui, tout à fait. On avait cette année un représentant de la Guardia Civil.
23:52 On le fait systématiquement sur les pays.
23:54 Là, bientôt, on va avoir des gros groupes de Danois
23:56 qui vont être en même temps, d'ailleurs, que les vacances parisiennes.
23:58 Et là, on a deux policiers danois qui viennent également
24:01 en collaboration avec le ministère de l'Intérieur.
24:03 C'est toujours très important.
24:04 Puis, ça permet aux gens d'éviter qu'ils se sentent isolés.
24:07 On est sur la Lune, peut-être, comme le disait Agnès.
24:10 Mais, en fait, en réalité, on est sur Terre aussi.
24:13 Donc, il faut qu'ils respectent un certain nombre de règles,
24:15 de bienséance et de manière à ce que la liberté des uns s'arrête
24:17 ou commence celle des autres.
24:18 - Il paraît que les Espagnols, devant un garde civil, ils ne rigolent pas.
24:21 Tout de suite, ils...
24:22 - Il y a beaucoup de pays où les services de police sont extrêmement respectés.
24:26 Et la Guardia Civil fait partie de...
24:27 L'Espagne fait partie de ces pays où la Guardia Civil est respectée par les clients.
24:31 - Oui, ça fait partie des petites histoires de Valtho, en fait.
24:33 - Tout à fait. - C'est génial.
24:34 Kevin Berthoud, directeur de SF Valtho-Reims.
24:36 Comment on devient moniteur de ski aujourd'hui
24:38 pour un jeune qui nous écoute aujourd'hui ?
24:40 Alors, évidemment, ça va être dur parce que s'il habite au fin fond de la Corrèze,
24:44 qu'il n'a jamais mis les pieds sur un ski, c'est compliqué.
24:46 Mais pour un vrai montagnard, ça va plus vite.
24:48 Mais est-ce que c'est vraiment dur pour devenir au SF ?
24:51 - C'est pas dur, c'est un investissement.
24:53 C'est long.
24:54 Alors, vous avez évoqué le fait qu'on est une station extrêmement cosmopolite.
24:56 Sur les 309 moniteurs qu'on a, bien évidemment qu'on a des locaux.
25:00 Les gens du pays qui ont grandi ici.
25:02 On a aussi des gens qui viennent s'installer pour l'activité économique.
25:05 Donc, des moniteurs de ski, d'ailleurs.
25:07 Et puis, sur cet aspect cosmopolite, nous aussi, on va rechercher des moniteurs
25:10 qui viennent de l'île entière.
25:11 On va avoir des Bannois, des Néerlandais, des Anglais.
25:14 Donc, tout ça, ils vont intégrer la formation française,
25:17 qui est la formation la plus récente aujourd'hui.
25:19 C'est 17 unités de formation.
25:21 Donc, c'est 17 semaines de formation qui sont étalées, on va dire,
25:23 sur une moyenne de 4-5 ans.
25:25 Bien évidemment, nous, les ESF, on prend au sien.
25:28 Il y a l'ESF Academy qu'on a intégré en accompagnement.
25:31 Donc, le profil qu'on reçoit, bien évidemment qu'on va les évaluer un petit peu sur le côté ski.
25:35 Puis, on va surtout les accompagner sur ces différentes unités de formation.
25:39 Qu'est-ce que ça va être un aspect technique pour rentrer dans le diplôme ?
25:42 Vous allez, évidemment, à une course de salone, une course de géant,
25:45 Flèche ou Chambord, vous pouvez l'approprier comme ça.
25:48 Et puis, après, on va avoir des unités de formation qui sont sur la sécurité,
25:52 sur le domaine, notamment sur l'accompagnement hors piste,
25:55 qui vont être sur la pédagogie, comment on enseigne,
25:58 sur du savoir-être et du savoir-vivre aussi.
26:00 Donc, il y a énormément d'unités de formation qui permettent, à la fin, d'être diplômés.
26:03 Mais bien évidemment, nos moniteurs, pour commencer à travailler à partir du premier tiers de la formation,
26:08 pour commencer déjà à être en stage et commencer à se former un petit peu.
26:12 Donc, c'est long, effectivement. C'est un investissement conséquent en temps et en énergie.
26:16 Mais on est là pour les accompagner.
26:18 Et nous, ce qu'on recherche aujourd'hui, pour justement, comme la bien-être et comme l'a dit Vincent,
26:21 on a des gens du monde entier, c'est de retrouver finalement un moniteur qui parle sa langue maternelle.
26:26 Et c'est plus facile comme ça de transmettre de l'information et de transmettre de la pédagogie.
26:31 Nous, on a la chance, c'est nous qui passons quasiment plus de temps avec les clients en physique la journée.
26:37 Et donc, on essaye de travailler là-dessus et qu'il y ait un vrai échange entre les moniteurs et les clients bien eux-mêmes.
26:43 Donc, c'est long, mais c'est un investissement. Aujourd'hui, on a encore beaucoup de besoins.
26:47 Donc, les portes sont ouvertes. Vous pouvez nous contacter pour un minimum de niveau de ski quand même.
26:52 Et puis après, on est là pour vous accompagner, et notamment sur tous les pays, pas que les Français.
26:57 C'est bien qu'on lance cet appel là, si les gens ont besoin de vous contacter. Ils appellent le ESC Val Thorens.
27:01 Combien ça gagne en tout début de carrière, un moniteur ?
27:04 Alors, en tout début de carrière, un moniteur, c'est la structure qui va lui donner du travail.
27:10 On va dire qu'on est autour de 60 euros de l'heure. Alors, ça reste indépendant avec toutes les charges qu'on peut connaître derrière,
27:16 comme médecin, comme incliné, etc. Mais on va dire qu'on est autour de 60 euros de l'heure.
27:21 Et puis, en fin de carrière, on en demande bien sûr un petit peu avec l'expérience.
27:25 On va surtout prendre des niveaux plus élevés en fin de carrière, parce qu'on a plus d'expérience,
27:29 notamment sur le hors-piste ou sur des classes un peu plus expertes, qui demandent un peu plus d'expérience pour l'enseignement.
27:35 Et dans l'hôtellerie, Agnès Girard, PDG du groupe Montagnette, est-ce que vous avez des postes en tension ?
27:40 Vous avez besoin de gens aussi, vous ? C'est votre petit quart d'heure d'emploi.
27:44 Alors, effectivement, dans l'hôtellerie-restauration, depuis l'épisode Covid, c'est une profession qui est un petit peu boudée par les Français,
27:53 même un peu les étrangers. Donc oui, on a des métiers en tension, notamment sur tout ce qui est service d'étage,
27:59 ce qui est service en restauration, en cuisine. Ça, ce n'est pas une grande nouveauté.
28:03 Maintenant, ce qui est bien sur les stations de ski, c'est qu'on offre la possibilité à un personnel saisonnier de venir découvrir la montagne, le ski.
28:12 Alors, l'aspect festif aussi, ça fait partie des avantages de venir travailler sur Val Thorens.
28:17 Et c'est ce qui fait qu'on arrive quand même à construire des équipes qui se tiennent. Mais ce n'est pas tous les jours simple.
28:24 Mais quelque part, on a la chance de pouvoir leur offrir autre chose que juste un travail qui est difficile.
28:31 L'hôtellerie et la restauration, ce sont des métiers en tension parce qu'au service des autres, il n'est pas très bien reconnu en France, il faut le dire.
28:39 C'est vrai. Donc c'est pour ça qu'on a beaucoup de mal à constituer nos équipes.
28:43 Mais il faut dire quand même qu'on a fait un énorme travail aussi sur Val Thorens. Il n'y a pas de hasard.
28:47 C'est-à-dire qu'il y a un espace emploi formation, on s'occupe des saisonniers.
28:50 Depuis le début de sa conception, la station, on loge la plupart des personnes qui travaillent sur la station.
28:56 C'est dans le respect de l'humain que l'on obtient derrière autant de succès.
29:02 C'est-à-dire que les gens sont fiers de travailler à Val Thorens. L'ADN de Val Thorens donne l'attractivité également pour le travail.
29:08 On a plusieurs milliers de saisonniers qui travaillent à chaque jour. Ces gens-là, il faut leur rendre hommage parce que c'est eux qui rendent la station aussi merveilleuse.
29:14 C'est un sort de petit paradis sur terre parce qu'on pense à tout avant qu'ils aient les moindres problèmes.
29:20 Donc Agnès a raison en disant que ce n'est pas tellement dans l'ADN des Français à la base le service à la clientèle.
29:26 D'abord, on n'a pas que des employés français. Mais d'une manière globale, les gens qui viennent travailler à Val Thorens sont très fiers de travailler à Val Thorens.
29:32 On a beaucoup de gens qui reviennent. On a beaucoup de clientèles jeunes. Val Thorens, c'est une très belle carte de visite sur un CV.
29:38 Quand on a réussi à travailler une saison à Val Thorens, c'est vraiment une référence de dire "j'ai travaillé à Val Thorens".
29:44 Et donc les gens vont ailleurs. J'ai fait Val Thorens.
29:47 Val Thorens, c'est un label presque. C'est une image. C'est devenu une vraie image.
29:51 Tout à fait. C'est un vrai ADN, une vraie marque avec une vraie valeur. C'est pour ça aussi qu'on a beaucoup de partenaires avec lesquels on travaille et qui s'associent à la marque Val Thorens.
29:58 C'est pour ça qu'on est fiers aussi de porter le blouson de l'ESF qui change tous les deux ans.
30:02 Quand j'étais gamin, j'étais fasciné de voir que ce n'était jamais le même blouson tous les ans.
30:05 En fait, Kevin m'a dit qu'il allait y remédier. Ça l'est tous les trois ans maintenant.
30:09 Ça en essaye. C'est sur un autre aspect. Mais effectivement, les moniteurs à Val Thorens, leur saison est longue.
30:15 C'est un vrai label aussi pour nous de travailler à Val Thorens puisque ça veut dire qualitativement et sur la durée, on tient aussi.
30:21 Moi, je rajouterais juste sur le sujet précédent que c'est un vrai effort entre les sociétés privées et le public aussi avec la collectivité d'arriver à prendre soin de nos salariés.
30:30 Nous, à l'ESF, on en a 40. Ils sont tous logés grâce aux bâtiments de la mairie, grâce aux investissements qu'on porte aussi personnellement.
30:36 Mais une station de ski, le marché, vous l'avez dit, c'est une interférence entre tous les privés et puis aussi rajouter les services de la commune.
30:43 Concernant nos tenues, effectivement, on change tous les deux ans parce que c'est nos tenues professionnelles qui s'abîment.
30:48 Et puis là, on essaie de rentrer sur un cycle de trois ans pour être un peu plus raisonnable sur nos commandes.
30:52 On a rapatrié notre production en Europe avec un certain nombre de labels qu'on respecte pour l'environnement.
30:57 On va essayer justement de pousser à trois ans un petit peu, pas par souci d'économie, mais pour limiter notre nombre de commandes et notre impact aussi,
31:03 puisque ça, ça fait aussi partie de Val Thorens, de se questionner sur l'avenir.
31:07 C'est pas parce qu'on a de la neige et qu'on stocke de la neige qu'on doit pas se poser des questions sur l'avenir.
31:11 La temporalité, on la connaît pas, mais en tout cas, on a le mérite de se poser des questions.
31:15 Et chaque service, une nouvelle fois, fait des efforts. Je pense au gazoil, qui en a eu d'années aussi,
31:19 qui est un gazoil respectueux de l'environnement avec un coût supérieur.
31:23 Vincent travaille aussi tous les jours sur ces questions-là. On essaye vraiment d'aller dans le bon sens.
31:28 Alors ça prend du temps. On n'a pas toujours réponse à tout, mais on a le mérite de se poser des questions en tout cas.
31:32 En tout cas, moi, j'aimerais un jour, mon rêve, ce serait de faire une simple descente avec un blouson SF jusqu'en bas.
31:37 Ce serait tout, parce qu'on me regarderait différemment.
31:41 Vincent Lalanne, pourquoi on parle de saison longue ?
31:44 Val Thorens, comme on est à 2300 mètres d'altitude, aujourd'hui, on a la plus longue saison d'Europe.
31:49 On a six mois de saison, donc on démarre en général vers la fin du mois de novembre.
31:52 Cette année, on a démarré tôt parce qu'on a fait une pré-ouverture le 18 novembre.
31:56 Et on finit la première semaine de mai. C'est la tradition depuis l'origine et l'ouverture de Val Thorens.
32:01 Et la spécificité, c'est que durant toute cette saison, la station est bien remplie.
32:05 C'est-à-dire qu'on a des gens d'un peu partout, du monde entier.
32:08 On a différentes catégories de vacances, catégories de vacanciers qui vont se télescoper sur ces périodes-là.
32:13 Donc, on a une saison qui est effectivement très longue, qui est une très belle saison.
32:17 Et le challenge, c'est toujours de tenir du premier au dernier jour de la saison en offrant un produit qui ne soit pas dégradé.
32:22 C'est-à-dire que ça fait partie de la réputation de Val Thorens.
32:25 C'est les gens qui viennent le premier week-end d'ouverture ou qui viennent la dernière semaine d'ouverture
32:29 où traditionnellement, on a la Dutch Week avec des Hollandais et pas mal de fêtes sur la station.
32:34 D'une manière générale, les gens, quand ils arrivent, ils ont l'impression que c'est la meilleure semaine de l'année.
32:38 C'est ça le challenge à Val Thorens, c'est que les personnes qui viennent, il faut qu'ils se disent
32:42 "Waouh, je ne suis pas venu hors saison, en basse saison ou autre, je suis venu à Val Thorens et j'ai passé les meilleures vacances.
32:47 J'étais là la meilleure des semaines."
32:49 Agnès Girard, vous travaillez sur l'idée qu'il va falloir à un moment donné aussi ouvrir vos établissements l'été ou pas du tout ?
32:55 Ah oui.
32:57 Pour nous, c'est assez important.
32:59 Alors, je sais que c'est un sujet qui est très sensible.
33:03 Mais on se rend compte justement pour les questions de gestion de personnel
33:08 que ça devient difficile de trouver des gens en compétence qui ne viennent que sur 6 mois de l'année.
33:14 Et pour pouvoir garder des gens à l'année, on a besoin nous d'avoir une exploitation sur l'été.
33:19 Et c'est principalement la motivation aujourd'hui, c'est de pouvoir garder nos équipes.
33:24 Ensuite, moi je reste persuadée que Val Thorens peut avoir un futur sur l'été parce qu'il l'a déjà eu.
33:30 Comme je vous l'ai dit, j'ai grandi à Val Thorens et on a connu des années fastes sur l'été, sur la station.
33:36 Notamment à l'époque, il y avait un grand tennisman qui s'appelait Pierre Barthès qui avait monté des stages.
33:42 Et pendant des années, on s'est trouvé avec un été absolument extraordinaire, très dynamique.
33:47 Beaucoup de monde, beaucoup de fréquentations, beaucoup de propriétaires qui viennent aussi l'été
33:51 pour soit remettre en état leurs appartements ou même prendre leurs vacances là-haut.
33:56 Donc je reste convaincue qu'il y a un vrai sujet sur cette saison-là,
34:00 pour l'instant qui n'est pas encore peut-être tout à fait jugé à la valeur qu'elle doit avoir.
34:05 Mais pour nous, en exploitant, c'est important.
34:08 On va marquer une pause mes amis, on se retrouve ensuite pour le dernier quart d'heure à passer ensemble
34:12 pour évoquer toujours les charmes incroyables de cette station qu'on appelle Val Thorens à 2300 mètres.
34:17 Alors là mes amis, on va rentrer dans le vif du sujet,
34:23 on va donner à nos auditeurs l'envie encore plus de venir à Val Thorens.
34:26 On va donner des adresses, on va dire où est-ce qu'il faut skier,
34:28 on va être des guedins pendant un quart d'heure.
34:30 Déjà, le label Station Nouvelle Glisse, le label Famille Plus Montagne,
34:35 la Station Grand Domaine, tout ça c'est des labels qui sont à Val Thorens.
34:38 Oui tout à fait, on cumule tous les labels de toute façon.
34:41 En ce moment, tous les cinq ans par exemple, le label Famille Plus vient faire une étude,
34:46 fait un audit et on a toujours eu depuis, la dernière fois,
34:51 on avait eu les meilleures notes de France concernant le label Famille Plus.
34:54 Station Verte.
34:55 Station Verte, on a également le label Flocon Vert,
34:57 on travaille aujourd'hui aussi sur les emprunts de carbone.
35:01 On essaye d'être les plus vertueux possible et comme le disaient Kevin et Agnès,
35:06 de se préoccuper de l'avenir, l'été ça fait partie effectivement de la stratégie.
35:11 Mais d'une manière globale, on essaye d'être les meilleurs dans tous les domaines.
35:14 Oui c'est vrai, c'est vrai que vous avez beaucoup de cas
35:16 que vous cochez, l'environnement, l'accueil, le professionnel.
35:19 Ça va un peu agacer les stations autour non ? Cette concurrence ?
35:24 Il vaut mieux faire en vie de pitié, donc c'est toujours été ça
35:27 et je crois qu'effectivement l'ADN de Valtho c'est d'être toujours
35:31 à la recherche de la perfection et de l'excellence.
35:34 Comme le disait Agnès, nos clients sont de plus en plus exigeants
35:36 sur ces notions de petits détails et de services.
35:39 Je crois qu'il faut qu'on continue là-dessus et qu'on continue là-dessus,
35:42 moi j'y tiens beaucoup, c'est à garantir la qualité du premier au dernier jour de la saison.
35:46 Effectivement on se pose des questions sur l'été parce qu'on n'a encore pas trouvé
35:49 de business model qui soit aussi intéressant, mais on va y arriver petit à petit
35:53 parce qu'on a très envie de le faire, tous les trois je crois
35:55 on fait partie des gens qui y croyons beaucoup.
35:58 C'est comme ça qu'on se développe à chaque fois, c'est-à-dire que tout le monde
36:03 se met autour de la table, c'est vraiment l'ADN de la station
36:06 de développer les choses ensemble avec la même vision du futur et de ce qu'on veut.
36:10 D'accord, le plateau du Cairn, Agnès Girard, ça vous parle, il va se passer quelque chose
36:14 dans les années qui viennent sur ce plateau.
36:16 Le plateau du Cairn, pour dire aux auditeurs, c'est en bas de la station ?
36:20 Oui, c'est une friche industrielle, en fait ce sont des parkings extérieurs pour l'instant
36:26 et donc il y a un gros projet qui est initié, qui est un des derniers gros projets des Alpes
36:30 qui est de recouvrir ces parkings, donc de faire des parkings couverts
36:33 et par-dessus ces parkings de faire une nouvelle zone d'habitation et de vie de la station.
36:39 Hotelière, résidence, activité.
36:42 Vous gardez un oeil sur ce plateau, Agnès Girard, vous avez des projets ?
36:45 Oui, on a un projet.
36:47 C'est étonnant !
36:49 Pardon ?
36:50 C'est étonnant !
36:51 C'est pour vous prouver qu'on croit beaucoup à la station et il n'y a pas de sujet,
36:58 c'est une station qui a un bel avenir et le plateau du Cairn va être aussi, je pense,
37:03 une belle révélation pour la station.
37:05 C'est un autre quartier qui va voir le jour sous les deux à trois ans à venir,
37:11 qui va combiner un ensemble d'une douzaine d'établissements hôteliers,
37:15 para-hôteliers de grande qualité.
37:18 Donc je pense que c'est un vrai plus pour la station,
37:21 c'est un éco-quartier que la mairie essaye de réaliser.
37:24 Très bien !
37:25 Donc on va aussi dans la dimension environnementale et c'est bien.
37:30 C'est bien pour la station.
37:31 C'est un challenge, comme tous les challenges, on adore les relever.
37:33 Oui mais on continue avec un développement dans l'air du temps.
37:36 On fait attention, c'est un éco-quartier.
37:38 Bien évidemment, de toute façon on n'est pas hors sol,
37:41 ce n'est pas parce qu'on est la plus haute station d'Europe, on est sur terre.
37:44 Donc on fait attention, on fait attention à la demande.
37:47 On sait qu'on n'aura pas non plus, ça va être une des dernières zones de développement de la station
37:51 parce qu'on ne veut pas non plus que la station grossisse de manière inconsidérée.
37:55 Donc on doit en faire, ça va être notre ancrage dans le futur qui se situera ici.
38:02 De même que la Simcaron d'ailleurs, qui va avoir un nouveau bâtiment au sommet de la Simcaron
38:05 qui fait le lien avec la Morienne.
38:07 On a un ascenseur valéen qui nous permet de faire monter des gens
38:10 depuis la Morienne jusqu'à Val Thorens en passant par le sommet de la Simcaron
38:13 à 3000 mètres d'altitude, c'est quand même quelque chose d'unique.
38:15 C'est énorme !
38:16 On essaye à chaque fois de se démarquer et de penser au futur.
38:19 Parce que rien n'est fait au hasard.
38:21 Si on a choisi de faire cet ascenseur valéen, c'est parce qu'on sait qu'une certaine partie de nos clients,
38:26 l'anxiologie commence quand on est sur la route.
38:30 Et là, on permettra aux gens de se garer à 6 km de l'autoroute
38:33 et de monter à Val Thorens par le sommet de la Simcaron avec un ensemble organisé.
38:38 Et dans ce développement, vous ferez attention à ne pas tomber dans le bling bling
38:42 et la station de haut luxe.
38:44 Vous allez garder quand même une ambiance familiale, sportive et festive.
38:48 Famille, sport et fête.
38:49 Quand on sort de son ADN, on se trompe en termes de business.
38:52 Et même en termes d'image d'une manière globale.
38:54 Donc l'image de la station, c'est une station sportive et festive et on doit le rester.
38:58 Et ce n'est pas parce qu'on monte en gamme, on monte en qualité de service,
39:01 mais il y a un gap énorme entre le haut de gamme et le luxe.
39:06 On n'est pas une station de luxe, on ne souhaite pas aller vers une station de luxe.
39:10 On veut une station qui reste une station multiculturelle, multigénérationnelle,
39:13 ouverte à toutes les clientèles.
39:15 On a la moyenne d'âge la plus jeune dans toutes les stations quasiment européennes aujourd'hui.
39:19 Et on en est fiers parce que ce sont des gens qui viennent du monde entier
39:23 et qui véhiculent, qui sont nos propres ambassadeurs grâce à des systèmes de clubs qu'on a installés,
39:27 qui nous permettent d'avoir une relation très particulière et très privilégiée avec nos clients.
39:31 On a le seul club qui fait 47 000 membres aujourd'hui, le club Valto,
39:35 dont tout un chacun peut être membre, fait 47 000 membres.
39:38 Et c'est un club qui permet aux gens de se reconnaître.
39:41 Ces clients-là sont nos ambassadeurs, sont nos meilleurs véhicules d'information à l'extérieur.
39:45 Et tout ce petit monde se retrouve à la Cabane, au Malaysia, au Walden Savage,
39:49 enfin tous ces lieux qu'on a fait ensemble, Vincent, pendant trois jours, incroyable !
39:54 Tout à fait, on va citer le Malaysia.
39:56 Le chalet de la Marine, sur les pistes,
40:00 où on peut aller également le soir et où c'est un très bon restaurant de pistes.
40:03 Le Malaysia, gros son !
40:05 Le Malaysia avec un son énorme qui a été entièrement refait, là c'est pareil.
40:09 On a la plus grande boîte du monde en montagne
40:12 et avec probablement un des meilleurs sons du monde,
40:14 un des meilleurs systèmes de sonos et également de light show.
40:19 Et où est-ce qu'on mange de très bons sushis ?
40:21 Le Sushi Man se situe au chalet de Torrance.
40:27 On a vraiment une très bonne qualité.
40:31 Ils peuvent d'ailleurs livrer dans les appartements également.
40:33 Kevin Berton, on parle vite fait des activités qu'on peut faire en dehors du ski
40:37 parce que ça vous y tenez, les activités extra-ski.
40:40 Moi j'ai fait la tyrolienne, qui est exceptionnelle.
40:43 Il faut le faire une fois dans sa vie, le vol est génial.
40:46 Mais qu'est-ce qu'il y a d'autre ? Parapente ?
40:48 Il ne faut pas de prérequis pour venir à Val Thorens.
40:51 Vous savez skier, vous ne savez pas skier, vous trouverez quelque chose à faire sans aucun doute.
40:55 Vous avez fait les raquettes aussi au milieu du lac du Loup,
40:58 ça nous tient à cœur, les gens qui ne skient pas qui sont les accompagnants souvent.
41:02 Alors on y va, on a le parapente, on a du vélo, du fatbike,
41:06 on a des formations de sécurité, on a des draisiennes pour les tout petits,
41:10 on a des descentes au flambeau pour les grands comme pour les petits,
41:13 on a également du circuit de glace.
41:15 Vous avez essayé la tyrolienne et on est encore en train de développer plein d'activités.
41:19 Il y a les motoneiges, il y a plein de choses, il y a des activités pour tout le monde,
41:22 et surtout pour tous les âges, comme l'a dit Vincent, on essaie de convenir à tout le monde.
41:26 C'est très cosmopolite et venez faire des activités, venez faire plein de choses.
41:30 On doit encore s'améliorer là-dessus, on a déjà je pense un beau catalogue de produits
41:34 par rapport à d'autres stations et c'est intéressant.
41:37 Et ça correspond, j'insiste, à tout le monde, aux familles comme aux couples,
41:41 comme aux célibataires, les célibataires, ils peuvent aller au manévrer, il n'y a aucun problème.
41:45 Les couples avec un jeune enfant, nous avons des berceries de garderie touristique
41:49 qui prennent soin de vos enfants, les pistes de ski, que vous soyez débutant, vous pouvez venir,
41:53 il y a des zones débutants, que vous soyez expert, il y aura des zones free ride pour vous,
41:57 donc vraiment venez, les yeux fermés, et il y aura forcément quelque chose qui sera là pour vous,
42:04 et puis si t'es pas là pour vous, venez nous le dire et on essaiera de le développer.
42:07 N'est-ce pas Vincent ?
42:08 Le client qui ne se plaît pas à Valtho, c'est qu'il est autiste, je pense.
42:11 Ah oui, c'est clair. Mais moi je suis venu avec deux personnes qui ne savaient pas skier,
42:14 et bien ce sont formidablement bien acclimatées à la station, sans aucun problème.
42:18 Tout à fait.
42:19 Agnès Girard, vos adresses à vous, où est-ce que vous aimez encore aller aujourd'hui à Valthorin,
42:24 quand vous skiez d'abord, et puis surtout dans quels endroits, qu'est-ce que vous aimez faire à Valtho ?
42:28 Moi, les parties en ski que je préfère, c'est tout le quartier de Bois-Main et Aurel.
42:35 Bois-Main et Aurel. Je note.
42:37 Pardon ?
42:38 Je note.
42:39 Voilà.
42:40 Et le plus beau panorama pour vous, il est où ? Là où on fait "Waouh" ?
42:46 Pour moi, c'est au sommet de Caron, bien évidemment, mais j'aime beaucoup être au sommet du plan Bouchet.
42:55 Vous êtes d'accord, Massan ?
42:56 Oui, tout à fait. Et puis là, récemment, on en découvre aussi tous les jours avec Kevin,
43:01 on a découvert une nouvelle grotte de glace au sommet de Péclet. Formidable, un truc incroyable, magnifique.
43:06 Une grotte de glace que personne ne connaissait ?
43:08 En fait, c'est une partie du glacier dans laquelle l'eau a dû s'engouffrer à un moment donné.
43:12 Ça a créé un décor qui est absolument unique et c'est un peu le petit secret caché qu'on a trouvé cette année,
43:18 où les moniteurs de ski emmènent leurs clients.
43:20 Est-il vrai qu'on peut manger une fondue savoyarde dans un igloo ?
43:23 Oui, tout à fait. Il y en a plein.
43:25 Ça, c'est devenu un classique.
43:27 Oui, c'est devenu un grand classique. Mais il faut savoir que c'est très, très demandé.
43:31 C'est incroyable.
43:32 Le client en général veut manger savoyard, il veut boire savoyard.
43:36 La bière, les vins, les produits savoyards, que ce soit la charcuterie, le fromage,
43:40 on a des produits qui sont extraordinaires dans le coin.
43:43 On a quand même le Beaufort qui est le roi des fromages,
43:45 et dont la cave coopérative de Moutier a été élue meilleur fromage de France au Salon d'agriculture.
43:51 Donc, on a vraiment des produits qui sont des produits d'excellence.
43:54 D'ailleurs, y compris la restauration gastronomique, utilise de plus en plus ces produits.
44:00 Et ça fait aussi partie de notre volonté d'avoir des produits qui soient biosourcés, qui soient locaux,
44:04 qui soient de plus en plus dans l'air du temps.
44:06 On ne va pas aller servir de moins en moins de poissons de mer, de plus en plus de poissons de lac, par exemple.
44:10 On fait vraiment attention à toutes ces tendances.
44:12 Ça fait partie de notre stratégie aujourd'hui.
44:15 Et pour ceux qui ne skient pas ou qui viennent accompagner de personnes qui ne skient pas, c'est quoi le board ?
44:19 Alors, le board, ça fait partie des grosses nouveautés.
44:22 Agnès citait tout à l'heure le centre Pierre Barthès.
44:24 En fait, à la place, c'est un gros centre de tennis couvert
44:27 qui a été refait l'année dernière à l'occasion des 50 ans de la station.
44:30 Et on est ouvert à une surface qui fait 17 000 m2,
44:33 qui a été construite dans l'existant.
44:35 On n'a pas étendu.
44:37 On a agrandi ce qui était sur place en creusant un peu et tout.
44:40 Et on a fait en fait un centre multisport, un centre également multiculturiel,
44:45 puisqu'on a un auditorium à l'intérieur.
44:47 On a une salle qui peut accueillir jusqu'à 3 000 personnes.
44:49 Et on l'a appelé le board parce que ça ressemble à...
44:51 Enfin, ça a été esthétiquement fait par les architectes comme une planche de snowboard.
44:54 Donc sur le toit, on peut organiser des spectacles qu'on a faits d'ailleurs,
44:57 où on fait régulièrement des gros concerts ou des activités.
45:01 Par exemple, Kevin a organisé le premier championnat de draisiennes pour les tout-petits.
45:05 Et ça a eu un succès.
45:07 C'était juste extraordinaire de voir ces tout-petits courir avec ces draisiennes.
45:12 On peut faire plein de choses.
45:14 C'est un centre utile dans lequel on va retrouver une piscine,
45:17 un centre de bien-être, une zone aussi pour les enfants.
45:20 On a la plus grosse zone en France, plus 1 500 m2 de zone enfant
45:23 avec des piscines à boules, des choses comme ça.
45:26 Donc ça s'est intégré directement dans l'ADN de la station.
45:31 Une petite minute pour terminer l'émission, même 45 secondes.
45:34 Quels sont les grands événements à venir pour Val Thorens dans le calendrier ?
45:38 Dans le calendrier de la saison, sur la fin de saison,
45:41 on va faire beaucoup de choses, en particulier en avril.
45:43 Il y a beaucoup d'opérations qui sont des opérations privées
45:45 ou des concerts, des choses comme ça qui vont avoir lieu.
45:47 On va lancer ce qu'on a appelé les "very important package".
45:50 C'est-à-dire qu'on va proposer aux gens un peu plus en avril,
45:53 puisqu'on sait que sur les vacances d'avril, on fait le meilleur du ski.
45:56 Je pense qu'Agnès et Kévin seront d'accord avec moi.
46:00 Le meilleur du ski, on le fait nous sur ces périodes-là
46:02 parce que les journées sont plus longues, c'est plus agréable.
46:04 On est haut en altitude, donc on a la garantie à 100% de la neige et de la qualité.
46:08 Des journées plus ensoleillées, donc on va lancer ces packages
46:11 avec du service "No Soucis" où on s'occupera de tout pour les clients,
46:14 y compris de leur amener les croissants tous les matins, par exemple.
46:16 Et un jus d'orange.
46:17 Et un jus d'orange, bien évidemment.
46:18 Et puis on finira le dernier week-end avec la grande dernière,
46:23 donc une grosse fête du ski pour terminer la saison.
46:27 On va découvrir Val Thorens.
46:28 Pour se faire, c'est simple, il faut aller à l'office de tourisme,
46:30 chez vous, Vincent Lalanne.
46:31 Il faut aller aussi dans vos établissements, Agnès Gérard.
46:34 Et puis aller voir Kévin qui, apparaît-il, a un style exceptionnel de skieur.
46:38 On m'a dit ça.
46:39 C'est un très beau skieur.
46:40 Très beau à voir.
46:41 Et toute l'information est concentrée sur le valthorens.com.
46:46 Vous allez sur le site internet, on a un site très bien organisé, très bien fait.
46:50 Vous trouvez les liens avec absolument tous les hébergeurs, les sociopros, les activités,
46:54 toute l'information.
46:55 Parfait.
46:56 Merci à tous d'avoir participé à cette émission.
46:57 Et on se retrouve tous à Val Thorens un jour pour boire un verre.
47:00 Avec grand plaisir, on vous attend.
47:02 Merci beaucoup, à bientôt, au revoir.
47:03 Merci.
47:04 Merci, au revoir.
47:05 L'émission est terminée, La France à découvrir,
47:06 on se retrouve la semaine prochaine à 17h.
47:07 Salut.
47:08 Sud Radio, la France à découvrir. Christophe Gickel.