• il y a 2 ans
Retrouvez l’équipe du magazine Eléments autour d’Olivier François, avec ses acolytes : François Bousquet, rédacteur en chef, Patrick Lusinchi, directeur artistique, Christophe A. Maxime et Rodolphe Cart. À l’occasion de la sortie du nouveau numéro d’été, la rédaction d’Eléments revient sur les émeutes : cinq jours de chaos et de pillage qui ont laissé la France exsangue – et amnésique. Un mois plus tard, qui s’en souvient ? Qui en parle ?
Au menu également, notre dossier sur les 501 imposteurs les plus néfastes, de BHL à Sandrine Rousseau.
Le rendez-vous musclé et impertinent du magazine des idées.

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00:00 [Générique]
00:19 – Chers amis de TV Libertés, bonjour,
00:21 bienvenue pour cette nouvelle édition du "Plus d'éléments".
00:23 Pour m'accompagner sur le plateau, j'ai le plaisir de recevoir François Bousquet.
00:28 – Bonjour Olivier.
00:29 – Rodolphe Carte, qui est maintenant devenu un habitué de ce plateau.
00:32 Bienvenue Rodolphe. – Bonjour Olivier.
00:34 – Patrick Luzinki, notre directeur artistique. – Bonsoir Olivier.
00:37 – Et Christophe Lafosse, Christophe André-Maxime, pardon.
00:40 Nous allons vous présenter le dernier numéro de notre revue.
00:44 Alors une une, vous voyez, je la montre, "Les 500 imposteurs les plus néfastes".
00:49 Alors c'est un numéro très riche qu'on va vous présenter.
00:51 On va commencer peut-être par un sujet brûlant,
00:54 brûlant comme les abribus qui ont brûlé dans nos banlieues il y a quelques semaines,
00:59 il y a quelques mois, puisque nous on a consacré,
01:01 vous avez co-écrit avec Pascal Esric, une sorte de grand article,
01:06 un peu pour mettre au point, faire le point un petit peu sur ces émeutes
01:09 qui ont été quand même, pour beaucoup d'entre nous,
01:11 une sorte d'événement historique et un événement révélateur.
01:15 Les médias en ont peu ou prou parlé, souvent mal,
01:18 ont essayé de mettre le tapis sous la poussière si je puis dire.
01:21 Le titre de l'article c'est "L'avant-guerre civile".
01:24 Alors vous reprenez le titre d'un livre.
01:27 D'un livre remarquable et prémonitoire qui avait été écrit par Éric Werner à l'âge d'homme,
01:32 qui s'appelait "L'avant-guerre civile".
01:34 Du même Éric Werner, il y a "L'après-démocratie", il a le génie des titres,
01:37 "Slow-Modern Despot", réédité chez Xenia, le livre est épuisé malheureusement.
01:42 Nous on va éditer à la rentrée d'autres livres de Werner,
01:44 mais je vais voir avec lui pour le rééditer.
01:45 "L'avant-guerre civile", pourquoi ?
01:47 On prend un peu le contre-pied, plus Pascal Esric que moi en réalité,
01:51 du papier de Mathieu Bocote, qui est un des premiers papiers à chaud,
01:54 qui est un des premiers papiers à chaud, qui est un des premiers papiers à chaud,
01:57 qui est un des premiers papiers à chaud, qui est un des premiers papiers à chaud,
02:00 qui est un des premiers papiers à chaud, qui est un des premiers papiers à chaud,
02:03 qui est un des premiers papiers à chaud, qui est un des premiers papiers à chaud,
02:05 qui est un des premiers papiers à chaud, qui est un des premiers papiers à chaud,
02:07 qui est un des premiers papiers à chaud, qui est un des premiers papiers à chaud,
02:09 qui est un des premiers papiers à chaud, qui est un des premiers papiers à chaud,
02:11 qui est un des premiers papiers à chaud, qui est un des premiers papiers à chaud,
02:13 qui est un des premiers papiers à chaud, qui est un des premiers papiers à chaud,
02:15 qui est un des premiers papiers à chaud, qui est un des premiers papiers à chaud,
02:17 à défaut de parler de guerre civile, je crois d'ores et déjà qu'on peut parler d'avant-guerre civile,
02:22 avec les nuances du terme qui s'imposent.
02:25 Toujours se rappeler bien sûr de la mise en garde de Julien Fronde,
02:28 c'est l'ennemi qui vous désigne, là une fois de plus,
02:30 après l'attentat contre Charlie, les attentats contre le Bataclan, etc.,
02:34 contre le stade de France, l'ennemi une fois de plus nous a désignés.
02:37 Il y a eu très peu de réflexion je trouve, donc je fais un papier plutôt de fond,
02:41 alors évidemment je suis toujours jugé parti.
02:42 On s'intéresse à tout ce qu'il y a d'hybride dans les nouvelles insurrections urbaines,
02:48 mélange de drogue, d'économie de la drogue,
02:52 puisque Nahel, on le rappelle à tout le monde, c'est une demi-heure de course-poursuite,
02:56 donc c'est fast and furious, 12, 13, 14, c'est ça, fast and furious,
03:00 avec une Mercedes qui est soulouée en Pologne,
03:04 donc en réalité on n'est pas vraiment dans la misère,
03:06 moi je pense même qu'on est dans une post-misère.
03:08 On a une lecture misérabiliste, c'est le misérable de Victor Hugo,
03:11 c'est même plus Victor Hugo aujourd'hui, c'est la Djili,
03:13 qui a été prise du jury à Cannes en 2019.
03:16 Je ne suis pas sûr que ce soit une grille de lecture qui soit opératoire,
03:19 on est vraiment dans un monde de la post-misère.
03:21 Mais simplement un tout petit mot dans le prochain numéro d'Eléments,
03:25 mais pas celui qui est en kiosque, donc pas celui-là,
03:28 mais le suivant à la rentrée, on va revenir j'espère en profondeur.
03:32 Moi j'ai en tête l'article de Baudrillard sur la première guerre d'Irak,
03:36 les plus jeunes d'entre vous ne s'en souviennent pas,
03:39 la guerre du Golfe n'a pas eu lieu,
03:41 parce que c'était une guerre par écran interposé.
03:43 Et moi au bout de 5 jours, on peut dire que les émeutes n'ont pas eu lieu.
03:46 Les émeutes ont disparu des écrans radars au bout de 5 jours.
03:49 On est passé, l'agenda médiatique est passé à autre chose.
03:52 Donc on ne va pas une fois de plus interroger le phénomène des émeutes.
03:55 - Elles ont été énormes ? - Elles ont été énormes ?
03:57 Selon Brochamp, ex-patron de la DGSE,
04:00 qui fait des excellents entretiens dans le Figaro Vox depuis 3-4 ans,
04:04 il nous alerte sur les questions migratoires,
04:06 il y avait de 100 000 à 200 000 émeutiers,
04:08 c'est une estimation faible.
04:10 - On n'a jamais vu ça depuis le XIXe siècle.
04:12 - On n'a jamais vu ça. On a évoqué la commune, mais la commune c'est pas vrai.
04:15 La commune c'est quand même très circonscrit, c'est un phénomène quand même parisien.
04:18 Là au contraire, c'est... Fourquet l'a montré, ça recoupe.
04:21 La géographie des émeutes recoupe la géographie de l'immigration.
04:24 Donc elle est très éclatée.
04:26 Mais simplement la chose qui me frappe, c'est que les émeutes n'ont pas eu lieu.
04:29 - Bien sûr, alors il faudrait parler, d'ailleurs chacun peut intervenir,
04:32 je donnerais peut-être la parole d'ailleurs à Rodolphe Carte,
04:35 de deux choses. D'abord, le profil des émeutiers.
04:38 Dans votre article vous parlez de révolte des zombies.
04:41 La gauche, dans le déni évidemment, enfin le sous-gauchisme,
04:44 est-ce que c'est encore une gauche ?
04:46 C'est à mon avis autre chose,
04:48 veut absolument avoir son substitut de prolétariat.
04:51 Donc elle voit dans les émeutiers des révoltés,
04:54 avec une conscience de classe, puisque Mélenchon a même parlé
04:58 des émeutiers comme des agents de lutte des classes.
05:01 Et vous, vous parlez de la révolte des zombies.
05:03 Le profil des émeutiers, leur goût vestimentaire,
05:06 les magasins qu'ils attaquent, ils brûlent des écoles,
05:08 ils brûlent des médiathèques.
05:10 Il y a quelque chose de profondément nihiliste,
05:12 est-ce que vous pourriez en parler un petit peu ?
05:14 - Rodolphe a fait, sur la question des zombies,
05:16 en effet c'est un côté mort-vivant, puisqu'ils sortent la nuit,
05:18 parce qu'ils parlent de manière onomatopéique,
05:21 parce qu'ils sont hyper violents,
05:24 et parce qu'ils sont dans des processus inexorables,
05:26 irréversibles, on ne peut pas les rattraper.
05:28 Mais Rodolphe, on a produit un papier de fond
05:31 sur cette question-là, c'est Rodolphe qui l'a écrit.
05:35 - Oui, un des constats qu'on peut faire sur ces émeutes,
05:38 c'est l'absence de convergence des luttes.
05:40 On a bien vu toute l'unanimité de la gauche,
05:43 de EELV, à la FI, à la France Insoumise,
05:46 courir derrière justement tous ces émeutiers,
05:49 avec justement cette expression,
05:51 chez Jean-Luc Mélenchon, de lutte des classes,
05:53 alors que c'est beaucoup plus profond que ça,
05:55 c'est vraiment, comment dire, une réflexion de surface,
06:00 parce qu'on a aussi la notion des réseaux sociaux
06:03 qui rentre en jeu, il y a aussi la notion ethno-culturelle,
06:06 je veux dire, il faut vraiment être le roi UNU,
06:09 j'ai envie de dire, et puis Mélenchon a vraiment
06:11 encore envie de s'aveugler, et moi ce qui m'a assez intéressé,
06:14 c'est plutôt par rapport à l'historique
06:16 vis-à-vis des mouvements ouvriers ou de révolte.
06:19 C'est qu'à l'époque, par exemple, déjà chez Engels
06:21 ou chez Marx, la gauche a essayé de penser ces questions
06:24 en disant, est-ce que ce "lumpenproletariat",
06:26 comme on pouvait l'appeler à l'époque,
06:28 "lumpenproletariat", entre guillemets,
06:30 est-ce qu'il était un allié ou alors un ennemi
06:32 justement du corps social, ce genre de choses.
06:34 Et à l'époque, les penseurs socialistes ont un constat,
06:37 je veux dire, s'en appellent dessus, pour eux,
06:39 c'est vraiment des ennemis, parce qu'entre guillemets,
06:41 c'est des gens qui peuvent se vendre au plus offrant,
06:43 on est quasiment dans un esprit de condottière un peu,
06:45 et on l'a très bien vu pendant ces émeutes,
06:48 on était dans le pillage…
06:50 – Non, plutôt condottière.
06:52 – Oui, parce que condottière, il y a un côté romantique,
06:54 esthétique, là on est…
06:56 – On est chez les nervis qui font penser
06:58 tout un peu aux casseurs de grève qu'il pouvait y avoir
07:00 dans la pègre américaine.
07:02 – Mais par contre, on a quand même, je trouve,
07:04 dans cette tentative, entre guillemets, de la gauche
07:06 pour arrimer tout ce mouvement derrière eux,
07:09 on retrouve un peu la, comment dire, en filigrame,
07:13 vous savez, la circulaire Terra Nova de l'époque,
07:16 où justement, à partir de 2008, la gauche va se repenser
07:20 complètement en disant, il faut abandonner
07:22 les classes populaires ouvrières, enracinées, de souche,
07:25 ces gens-là votent à l'extrême droite,
07:27 en plus, la masse, comment dire, industrielle
07:29 commence à se réduire aussi,
07:31 aujourd'hui notre électorat, il est ailleurs,
07:33 il est sur cette, comment dire, cette collaboration
07:35 entre les classes moyennes, urbaines, quasiment bourgeoises,
07:39 et ce lumpenproletariat, donc islamisé, des banlieues.
07:42 – Est-ce que vous pensez que, d'ailleurs peut-être
07:44 que vous pouvez aussi y participer, mes amis,
07:46 un calcul électoraliste, le calcul électoraliste de l'FI
07:49 est assez clair, on veut absolument rattraper
07:52 cette masse d'origine immigrée, franco-immigré, des banlieues,
07:56 mais au bout du compte, les gens des banlieues
07:58 ont souffert aussi de ces M.E.T.
08:00 est-ce que ce n'est pas un mauvais calcul ?
08:02 Ou est-ce que ce n'est pas plus profondément
08:04 quelque chose d'idéologique ?
08:05 Il y a une fascination pour la CAIRA chez cette sous-gauche.
08:07 – Oui, oui, ça après, c'est comme je veux dire,
08:09 c'est dans la suite de cette circulaire Terra Nova,
08:12 on est dans, comment dire, dans la plavantrisme
08:16 devant la minorité, ce genre de choses,
08:18 et après, comme vous dites, moi je pense que c'est une voie de garage,
08:20 bon on verra bien parce que la démographie par contre
08:23 va dans ce sens, mais est-ce qu'ils arriveront
08:25 entre guillemets à faire voter ces masses pour eux,
08:27 ça c'est une autre question.
08:29 – Oui, je pense que le calcul de Jean-Luc Mélenchon et le FI
08:33 c'est que de toute façon, c'est les seuls,
08:35 ils ne peuvent voter que pour la France Insoumise,
08:37 ils ne vont pas voter pour quelqu'un d'autre,
08:39 donc de toute façon, ça sera tout bénéfice pour la gauche.
08:41 Le gros souci qu'on a, et Pascal Esséric l'explique un peu,
08:44 c'est qu'en essayant d'enquêter sur ces émeutes,
08:47 on ne sait pas à qui on a affaire.
08:49 Le gros souci, tous les contacts que Pascal Esséric a pu avoir
08:52 au niveau des chercheurs, au niveau de la police, etc.,
08:57 nous n'avons quasiment pas de statistiques sur ce qui s'est passé,
09:00 et on n'en aura pas, de toute façon, on ne compte pas les sortir.
09:03 – C'est un tabou en France.
09:04 – C'est un tabou et il n'y a pas les enquêtes qui seront faites là-dessus,
09:06 donc on ne sait pas à qui on a affaire.
09:08 On a bien vu que l'extrême gauche à un moment a essayé d'envoyer un peu
09:11 ces jeunes… – Ça n'a pas marché.
09:13 – Ça n'a pas marché parce qu'eux, ils préfèrent péter le magasin Nike
09:16 que la banque de la BNP, ils s'en foutent de la banque BNP,
09:19 c'est pas leur truc, le magasin Nike, ils peuvent faire quelque chose.
09:22 Donc on a affaire en fait à une population qu'on ne connaît pas,
09:25 et ça va être le gros souci aujourd'hui du gouvernement
09:28 et des prochains gouvernements, c'est que c'est une émeute
09:31 qui peut revenir très rapidement et qui peut disparaître
09:35 parce qu'on n'a toujours pas expliqué pourquoi elle a disparu au bout de cinq jours.
09:39 – C'est les dealers peut-être qui ont fait la fin de l'écrit.
09:41 – Il y a de tout, on parle de ça mais on n'en est pas sûr.
09:43 Est-ce que la religion a eu un… on a dit pendant très longtemps
09:46 que la religion tenait les quartiers, j'ai pas l'impression non plus.
09:49 Donc là il y a un grand mystère de ce qui s'est passé.
09:51 – Quand on ne connaît pas les émeutiers, on connaît quand même massivement
09:53 leur origine ethnoculturelle quand même.
09:55 – Ça c'est ce que veut dire Patrick, c'est qu'on a fait le papier à deux avec Pascal,
09:59 mais Pascal s'est intéressé à la hiérarchie policière,
10:02 donc on a des contacts, et ce qui ressort en effet,
10:05 c'est qu'on a un outil statistique qui est frappé de péremption.
10:08 Alors que nos voisins, c'est le constat, nos voisins espagnols,
10:11 italiens, anglais, allemands, ont un appareil statistique
10:14 très supérieur au nôtre, pour un tas de raisons nous,
10:17 mais en particulier pour des questions idéologiques, on le voit à l'inaide.
10:20 Voilà, on ne veut pas voir ce qu'on doit voir, c'est le mot de Philippe Cadic,
10:23 qu'est-ce que c'est le réel ? C'est ce qui reste quand on a tout débarrassé.
10:26 C'est d'ailleurs l'idéologie, nous on ne veut pas, on a conservé l'idéologie.
10:29 Donc en médecine on ne peut pas poser un diagnostic si on n'a pas de radiographie.
10:32 Donc on n'a pas de radiographie.
10:34 – La question de structure du pays, je crois que la France
10:36 est la seule qui avait créé des banlieues en fait, les allemands n'ont pas ça,
10:39 les anglais ont plutôt des zones pavillonnaires,
10:41 les italiens et espagnols ont des populations très différentes.
10:43 Peut-être juste revenir pour le côté finalement totalement apolitique
10:46 de cette masse qui se révolte, ils ne font pas de politique,
10:48 ils ne sont pas dans la politique.
10:50 Et moi je voudrais peut-être revenir même sur le…
10:52 il y a un aspect ludique de ces révoltes et nihilistes,
10:55 mais nihilistes au sens d'un rien, d'un rien vagabond presque.
10:58 Moi je voudrais peut-être revenir par le petit bout de la lorniette
11:01 sur la matérialité des choses, mais des choses authentiques.
11:05 Dans leur tribune, François et Pascal ont parlé notamment
11:08 de la voiture, effectivement on a affaire à des jouets en fait,
11:12 à des jouets symboles d'une forme d'américanisation ou autre.
11:16 On a une espèce de Mercedes jaune absurde surdimensionnée
11:19 avec un moteur surpuissant, conduite par des mineurs,
11:22 avec effectivement, qui vient de Pologne, on est entre l'enfantillage,
11:26 le sous-salafisme et le dealer, il y a un mélange de ça,
11:30 et ils s'en prennent à des cibles, c'est une révolte qui n'a pas
11:32 de caractère politique puisqu'ils auraient pu s'en prendre à des symboles
11:34 y compris de la République, qui sont un peu flous,
11:37 ce sont des écoles, ils auraient pu s'en prendre à des mairies,
11:39 pas tellement, et puis il y a aussi l'obsession consumériste,
11:43 effectivement ils pillent Nike et Lidl, des symboles d'un monde rêvé
11:51 pour eux aussi, mais qui s'effrite, qui n'est rien, qui n'a pas de structure.
11:55 - Ce que tu dis, c'est ce qu'on dit dans le fond du pavillon,
11:58 on reprend les travaux de Roffer et de Jean-François Guéraud,
12:00 qui sont des criminologues, et qui sont les théoriciens
12:03 de ce qu'ils appellent les guerres hybrides,
12:04 on est dans le processus d'hybridation, moi j'appelle ça
12:06 la charia de la caïra, même si la question musulmane n'était pas centrale,
12:09 il y a eu une église, à ma connaissance, il y a eu une église à Marseille
12:12 qui a été vandalisée, c'est tout, pas plus,
12:14 donc la cible n'était pas religieuse.
12:17 Moi je crois qu'on est au cœur des logiques d'Ostrovinskian, du ressentiment,
12:21 ce sont des créateurs, pour ça que je prends moi la comparaison
12:23 des zombies, c'est que c'est vraiment l'univers du souterrain,
12:26 Dostoevsky est l'auteur des "Mémoires du sous-sol",
12:28 les "Mémoires du sous-sol" avaient fasciné Nietzsche,
12:30 il tombe là-dessus, il se dit "ah, la théorie du ressentiment
12:32 est validée par Dostoevsky, par le génie romanesque de Dostoevsky".
12:35 On est au cœur des mécanismes du ressentiment,
12:37 et c'est une haine intransitive, qui ne se soigne pas,
12:41 on n'a pas d'outil pour ça, et cette haine néanmoins
12:44 elle se cristallise sur la France,
12:48 c'est-à-dire qu'on ne tape pas les gens, on ne casse les pecs de la République,
12:51 on n'a jamais démoli quelqu'un en le disant "salle république",
12:53 c'est "salle français", "salle blanc", "salle Michel", "salle gaulois"...
12:57 - La notion française de l'abstraction, la République, c'est un slogan !
13:00 - Je vous parle à propos, il y a un concept qui m'a intéressé,
13:03 d'ethno-sadomasochisme, on connaît le concept d'ethno-masochisme,
13:06 là vous avez beaucoup...
13:08 - Il y avait lancé l'idée d'un ethno-masochisme, au fond,
13:10 mais le taguef aussi, on voit que les travaux se recoupent de taguef,
13:13 lui qui fait les taguefs il appelle ça la xénophilie,
13:17 c'est pas la xénophobie, c'est l'antithèse,
13:19 mais parce que c'est une relation SM !
13:21 Si on regarde bien les LFI, rappelez-vous le type,
13:25 Grégoire de Fournasse, qui retourne en Afrique,
13:29 Bilongo, merci Rodolphe !
13:31 Le mec se fait taper dessus, donc on est au cœur d'une relation...
13:35 - Il ne se touche pas, il ne défend pas son député !
13:37 - Au cœur d'une relation sadomasochiste,
13:39 qui est une relation morbide, suicidaire, nihiliste, mortifère !
13:42 - Nous avons d'autres sujets abordés,
13:44 j'aimerais finir quand même pour montrer,
13:46 j'ai été fasciné, peut-être comme vous,
13:48 par les images de la manifestation du comité Adama,
13:50 où on voyait notamment Sandrine Rousseau
13:52 et le pauvre Louis Boyard arriver dans la manifestation,
13:55 et on sentait qu'ils étaient coincés entre la peur et le frétillement,
13:58 ils se sentaient du côté des gens très bien,
14:01 mais Louis Boyard est typiquement quelqu'un, même physiquement,
14:04 qui appelle, à certains égards, pour les voyous, le lynchage,
14:08 il faut bien le dire, c'est assez terrifiant même,
14:10 il a une tête de bolosse, comme il dit !
14:13 - Il existe un mépris pour cette petite gauche,
14:15 dont les valeurs sont opposées !
14:17 - Puisque nous parlons de Louis Boyard,
14:19 je vais vous parler au deuxième sujet,
14:21 les 36 familles d'imposteurs,
14:23 il y a 500 imposteurs,
14:25 alors là, ça fait partie de ces merveilleux dossiers d'éléments,
14:27 parce que ce n'est pas la première fois qu'on fait le jeu,
14:29 non pas les 7 familles, mais les 36 familles,
14:31 alors il y a les familles du populisme,
14:33 qu'est-ce qu'on avait fait d'autres d'ailleurs ?
14:35 - Les Youtubers, on avait fait les Youtubers,
14:37 et dans une autre vie, on avait fait les 36 familles de droite.
14:40 - Les 36 familles de droite, les 36 familles,
14:42 là j'en ai compté 36 familles d'imposteurs,
14:44 je peux en citer quelques-uns, sectes et gourous,
14:46 les couards, les faux nobles, les femmes savantes,
14:49 les flics de la pensée, les plagiaires,
14:51 je crois qu'il y a aussi les écolos,
14:53 on ne peut pas tous les citer, parce que 36 familles, c'est beaucoup,
14:56 là vous allumez quand même François, vous canardez,
14:59 vous l'avez fait avec Daoud Bourezala,
15:01 - Avec Daoud Bourezala, et puis Pascal Esséric,
15:03 et puis on a été aidé par Christophe, par Patrick,
15:05 certains nous ont soufflé des noms,
15:07 parce que c'est un numéro d'été,
15:09 qu'il faut s'amuser,
15:11 - Et puis il y a un podium.
15:13 - Il faut le citer, peut-être le podium on le voit,
15:15 - Il y a un quiz, évidemment,
15:17 il y a Bernard-Henri Lévy, Sandrine Rousseau, Jacques Attali,
15:19 Marion Cotillard, ça peut surprendre,
15:21 mais pour nos épouses,
15:23 qui lisent la presse féminine,
15:25 Marion Cotillard, "L'écologie", c'est un poème,
15:27 elle vit dans un truc de 5 ou 10 millions d'euros,
15:30 à Las Vegas, à Hollywood,
15:32 - Elle voyage en avion privé,
15:34 - Elle nous bombarde de tracts,
15:36 les ploucs que nous sommes,
15:38 et les subwares que nous sommes,
15:40 elle c'est une "anywhere", en disant "veille à la planète", etc.
15:42 Donc ça s'est imposé, Manuel Valls,
15:44 moi j'adore Manuel Valls,
15:46 - Il est formidable, il parle de masochisme,
15:48 - Moi je me permets de lire,
15:50 "Il arbore un CV de traître long comme un Paris-Barcelone,
15:52 s'étalent lui seul 50 nuances de trahison,
15:54 on doit en être à la saison 7 ou 8,
15:56 s'il y avait un prix Ganelon ou une bourse Judas,
15:58 il la décrocherait chaque année."
16:00 - J'aimerais citer cette phrase de Richard Millet sur Manuel Valls,
16:02 parce qu'il en parlait d'ethnomazocisme,
16:04 Richard Millet disait que Manuel Valls, quand il le voyait,
16:06 on avait l'impression qu'il sortait d'une séance de flagellation.
16:08 C'est vrai qu'il a une tête un peu comme ça,
16:10 on peut le piétiner, et il sera toujours parmi les séances placelles.
16:14 - Je peux vous dire qu'il a piétiné beaucoup de gens,
16:16 quand il était ministre de l'Intérieur,
16:18 et puis Premier ministre,
16:20 mais il serait qu'il a quelque chose de congestionné,
16:22 et que la cravate lui fait qu'il a la corde du pendu.
16:24 Mais bon, c'est un traître d'exception,
16:26 il y a les sportifs, bien sûr,
16:28 Karim Benzema, les faussiocéologues,
16:30 Geoffroy de la ganache, dit la ganacherie,
16:32 les humoristes pas drôles, Charline Vanhécquer...
16:34 - Il y a aussi des repêchés,
16:36 je ne sais pas si les repêchés c'est plutôt pour le couffre,
16:38 mais pour repêcher des humoristes,
16:40 vous avez mis François Roland qu'on aime tellement,
16:42 est-ce que repêcher c'est positif ?
16:44 - Oui, c'est positif, pourquoi ?
16:46 Qu'est-ce que c'est qu'un repêché ?
16:48 - Par exemple, Charity Business,
16:50 c'est Bernard Kouchner, c'est Le Pape François,
16:52 c'est Bob Geldof, c'est Jacques Crozemary,
16:54 les plus jeunes d'entre vous s'en rappellent pas,
16:56 mais c'est Lark, Yves Montand, vive la crise,
16:58 Georges Soros, Marc Duguerre-Berre,
17:00 les restos du cœur, etc.
17:02 En repêché, René Broman,
17:04 c'est un type assez intéressant,
17:06 MSF, Médecins sans frontières,
17:08 donc repêcher,
17:10 repêcher dans les escrocs,
17:12 alors les gens vont sursauter
17:14 Jean-Marie Le Pen,
17:16 parce que quand même, il faut quand même le dire,
17:18 ou Paul Morand,
17:20 Jean-Marie Le Pen, c'est pas la cabée,
17:22 c'est que l'héritage n'est pas très clair,
17:24 mais c'est pas grave.
17:26 - L'escroc peut être sympathique, ça,
17:28 c'est pas un gag.
17:30 - Voilà, évidemment, dans les escrocs,
17:32 les inclassables qu'on adore,
17:34 il y a Roland Dumas,
17:36 rappelez-vous le mot de Mitterrand sur Roland Dumas,
17:38 "Pour le droit, j'ai Badinter, pour le tordu, j'ai Roland Dumas".
17:40 Fut un temps où il était affreux,
17:42 Roland Dumas, aujourd'hui, il est merveilleux,
17:44 il est courageux,
17:46 Dieu donné, puisqu'il a pu
17:48 le citer, Blanche Gardin,
17:50 elle a fait des sketchs, c'est merveilleux,
17:52 Jean Lassalle, qui aurait dit que Jean Lassalle
17:54 deviendrait quelque chose d'aussi énorme que ce qu'il est ?
17:56 - J'ai jamais réussi à le comprendre, pour te le dire.
17:58 - Je trouve qu'il est fantastique, Nadine Morano,
18:00 - Nadine qui morde des anneaux,
18:02 - Voilà, on a décidé de se faire plaisir,
18:04 c'est un peu l'ADN d'Elements,
18:06 c'est 36 familles,
18:08 - C'est désolisant, c'est vraiment horrible au contraire.
18:10 - Et Pascal a fait un quiz,
18:12 - Les jeux de l'été,
18:14 - Voilà, les jeux de l'été,
18:16 puisque ça se lira à la plage,
18:18 il va de soi que nous avons 500 imposteurs,
18:20 mais que nous pourrions très largement étoffer cette liste,
18:22 pourquoi ? Parce que la figure de l'imposteur, c'est notre introduction,
18:24 évidemment c'est Tartuffe ou l'imposteur,
18:26 le sous-titre de Tartuffe, c'est "Où l'imposteur",
18:28 il y a des imposteurs de toute éternité,
18:30 mais de fait aujourd'hui,
18:32 il prolifère parce que le cadavre est pourrissant,
18:34 moribond,
18:36 et il est vampirisé par des punaises,
18:38 et moi je reprends le mot de Chirac
18:40 sur Sarkozy,
18:42 il faut lui marcher dessus du pied gauche,
18:44 parce que ça porte bonheur,
18:46 donc on s'efforce de marcher sur tous ces imposteurs du pied gauche,
18:48 parce que ça porte bonheur.
18:50 - C'est très bien François, petite mot ainsi, sur Sandrine Rousseau,
18:52 est-ce que c'est vraiment quelqu'un qui est dans l'imposture ?
18:54 Moi je pense que c'est une demi-débile Sandrine Rousseau,
18:56 c'est une demeurée ?
18:58 - Non, c'est une aridiste,
19:00 la manière dont elle a plombé...
19:02 - Quand on l'écoute, on est accablé par sa métier.
19:04 - Non, la manière dont elle a plombé Julien Bayou,
19:06 tous les mâles,
19:08 tous les hommes, en disant que c'était des violeurs,
19:10 ou des harceleurs,
19:12 pour faire le vide,
19:14 et conquérir Europe-Océologie-Les Verts,
19:16 - C'est un peu comme Chirac,
19:18 on disait qu'il était con et sympa,
19:20 - On disait dans son entourage,
19:22 "non, non, il est pas con, il est pas sympa",
19:24 et c'est l'inverse.
19:26 - Des méchants, des méchants de stratèse.
19:28 Nous allons passer maintenant à un sujet beaucoup plus,
19:30 peut-être, émouvant,
19:32 vous vous appelez Christophe,
19:34 et vous avez choisi de traiter de Saint Christophe.
19:36 Alors le titre m'a intrigué,
19:38 le colosse en guimauve.
19:40 Christophe, il n'est pas un saint comme les autres,
19:42 puisque, je vous cite, le seul géant parmi les saints
19:44 est le seul saint parmi les géants.
19:46 - Alors oui, absolument, c'est une figure,
19:48 Saint Christophe, c'est le numéro d'été d'Ellément,
19:50 Saint Christophe est le saint le plus populaire
19:52 de l'Église catholique,
19:54 et il est fêté en France, je crois, le 21 août,
19:56 et dans le reste des autres pays,
19:58 au mois de juillet, voilà, donc on a une particulière réalité.
20:00 C'est une figure, c'est une grande figure populaire,
20:03 d'ailleurs tellement populaire que l'Église catholique
20:06 l'a un peu ravalée au second rang, c'est un saint auxiliaire,
20:08 il n'est pas assez chic,
20:10 pas assez culturel, un peu effectivement,
20:12 grand colosse qui porte le Christ,
20:14 mais qui, j'utilise l'image de la guimauve,
20:16 qui correspond d'ailleurs aussi à la plante de Saint Christophe,
20:18 qui est une image de douceur,
20:20 de douceur, de parentalité,
20:22 de transmission.
20:24 Alors Saint Christophe, on est entre un peu le mythe et la légende,
20:27 c'est une légende et un mythe qui viennent du Moyen-Orient,
20:29 Saint Christophe, c'est une figure,
20:31 en fait, c'est un peu aussi le dieu du passage,
20:34 le dieu des morts, c'est un ubis,
20:36 il est souvent représenté par une tête de chien,
20:38 c'est un peu le...
20:42 il est païen à l'origine, il a une image de païen
20:44 un peu rusto, comme le chien,
20:46 un chien réprouvé, d'ailleurs son nom à l'origine s'appelle
20:48 le réprouvé, et puis il est quand même
20:50 à l'extérieur de l'église, avec un épisode
20:52 qu'ils l'ont raconté, où il a un supplice de flèches, etc.
20:56 Donc c'est une figure extrêmement populaire,
20:58 c'est un passeur,
21:00 il y a une production iconographique
21:02 qui est énorme, et puis c'est le saint
21:04 protecteur d'un peu tout le monde, alors on peut faire une litanie,
21:06 c'est le saint patron des voyageurs et des soldats,
21:08 mais de tout ce qui a un rapport
21:10 à la transmission, à la culture,
21:12 au sens paysan du terme,
21:14 juste comme...
21:16 c'est un numéro d'été aussi, donc
21:18 on peut s'attacher un petit peu aux images, je remercie Patrick
21:20 qui nous a mis deux belles images d'illustration, il y a un tableau
21:22 de
21:24 Maurice Denis, le grand vilet,
21:26 un très beau saint Christophe portant le Christ,
21:28 et puis l'image, qui est une photographie
21:30 d'une reproduction d'un immense
21:32 saint Christophe de 12 mètres de haut, qui est le plus grand
21:34 d'Europe je crois, en Alsace,
21:36 dans une abbassie à la Vissambourg, qui est superbe.
21:38 Voilà, donc une figure
21:40 à la fois très populaire, très émouvante,
21:42 Jung en a parlé énormément, Freud s'est intéressé
21:44 à cette figure,
21:46 et ben voilà, saint Christophe,
21:48 au cœur de l'été, saint Christophe, qui nous protège,
21:50 il y a un petit slogan,
21:52 qu'on voit parfois sur les murs des églises,
21:54 "Va voir, regarde
21:56 saint Christophe et va t'en rassurer".
21:58 - Eh bien merci pour cette belle évocation
22:00 de ces figures, nous sommes aussi attachés
22:02 à un certain christianisme populaire,
22:04 un élément, un catholicisme populaire.
22:06 - D'un très joli petit livre de Madame Bonnardel,
22:08 je crois, "À la rencontre de saint Christophe" chez Guy, très Daniel Parulin
22:10 en dernier, qui est un petit livre pas très gros,
22:12 avec des illustrations superbes.
22:14 - Merci cher Christophe, moi pour terminer
22:16 cette émission, j'aimerais évoquer,
22:18 puisque c'est un peu le sujet de ma chronique,
22:20 dans le numéro d'éléments, la figure de
22:22 Pierre Gripari, que certains d'entre vous connaissent,
22:24 que d'autres malheureusement ignorent,
22:26 puisque Gripari aujourd'hui est ensablé,
22:28 son œuvre qui comporte
22:30 plus d'une cinquantaine de livres,
22:32 les parents connaissent
22:34 peut-être la part
22:36 de son œuvre pour la jeunesse,
22:38 on pourrait citer les contes de l'Arriprocar,
22:40 les contes de l'Arriprocar,
22:42 de la folie Mérécourt, etc.
22:44 Mais il faut redécouvrir aussi ce grand héritier
22:46 à la fois de Marcel Aimé et du romantisme
22:48 allemand, qui était Gripari, cet auteur
22:50 à la fois subversif et souvent
22:52 très drôle, il faut bien le dire, il a été
22:54 longtemps publié par les éditions
22:56 de l'Âge d'Homme, et malheureusement, depuis que les éditions
22:58 de l'Âge d'Homme se sont enlisées
23:00 dans le véganisme, et bien Gripari, et c'est pour ça
23:02 qu'ailleurs j'ai consacré
23:04 ma chronique à ce grand auteur
23:06 qui m'est cher, Gripari,
23:08 sans sable. Alors, il y a des
23:10 projets, nous saluons d'abord
23:12 les amis de Pierre Gripari, qui viennent de
23:14 sortir de leur dormition pour
23:16 publier un nouveau numéro de leur bulletin,
23:18 et il faut le lire, Gripari, et j'espère que
23:20 des éditeurs, je lance un appel aux éditeurs,
23:22 je crois que la Nouvelle Librairie a le projet,
23:24 tu peux en dire un mot, François ?
23:26 - On doit sortir à la rentrée une parabole
23:28 génialissime de Gripari, qui avait
23:30 été rééditée par l'Âge d'Homme en poche, d'ailleurs,
23:32 ça s'appelle "Patrouille du conte", préface d'Alain
23:34 Pocard, "La patrouille du conte" qui a été écrite
23:36 en 83, me semble-t-il,
23:38 c'est un livre qui est fascinant parce que prémonitoire
23:40 sur le politiquement correct, le wauquisme,
23:42 toutes les formes de
23:44 liberticides aujourd'hui, de
23:46 - D'exagération de la culture égalitariste
23:48 - On donne l'idée de Gripari qui est géniale,
23:50 c'est qu'il y a une patrouille qui rentre dans les contes
23:52 pour faire la police dans les contes, c'est-à-dire
23:54 éliminer tout le reliquat religieux,
23:56 les rois, les reines,
23:58 - Les princesses, les hommes - Les princesses, les hommes
24:00 - Les enfants - Pour faire un univers
24:02 complètement lisse, égalitariste,
24:04 tel que les wauques, le
24:06 fantasme aujourd'hui, ça a été écrit il y a
24:08 40 ans de cela, en 83,
24:10 donc on doit le sortir en septembre,
24:12 octobre, pour peu qu'on s'entende avec
24:14 les ayants droit, il y en a 4, mais ça devrait
24:16 se faire. - Eh bien, excellente nouvelle,
24:18 cher François. Je vous dis
24:20 à bientôt, chers amis
24:22 téléspectateurs de TV Liberté, nous nous retrouvons
24:24 je crois au mois de septembre, dans deux
24:26 mois, pour une présentation du nouveau
24:28 numéro d'Eléments, du prochain numéro d'Eléments.
24:30 D'ici là, vous aurez le plaisir de retrouver
24:32 notre ami Patrick Luzinki
24:34 pour cette année-là. A bientôt, au revoir
24:36 et puis, surtout, bonnes vacances, mais restez
24:38 sur TV Liberté et soutenez TV Liberté.
24:40 Au revoir.
24:42 ...
24:44 ...
24:46 ...
24:48 ...
24:50 ...
24:52 ...
24:54 ...
24:56 ...
24:58 ...
25:00 ...

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