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Interview confession de personnalités politiques et médiatiques sur des sujets environnementaux

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Transcription
00:00 *Musique*
00:20 *Sonnerie de porte*
00:22 *Bruits de pas*
00:24 *Bruit de porte*
00:25 Bonjour Chris !
00:26 Tu vas bien ? Et toi ? Ouais ?
00:28 C'est un cueilleur ! T'es en prix ?
00:30 Rentre-toi ! Merci !
00:32 Chris Marques, danseur et chorégraphe a conquis un public international
00:35 par sa vision unique et sa capacité à transcender les frontières de la danse.
00:39 Son style et ses tenues audacieuses sont les symboles d'une liberté artistique.
00:43 Malgré les défis de la vie, il a su triompher et inspirer par son authenticité
00:48 comme juge de l'émission "Danse avec les stars".
00:51 Et en tant que producteur, il révolutionne l'industrie des spectacles
00:54 grâce au digital pour un monde plus durable.
00:56 Bienvenue dans le Déclic !
00:57 Est-ce que toi tu te souviens ? Est-ce que tu peux me dire quel a été ton déclic à toi en matière d'écologie ?
01:02 J'ai vécu en Angleterre 25 ans et quand on est devenu champion du monde en Angleterre avec mon épouse,
01:09 on a commencé à être invités à des événements et un jour en fait on reçoit une invitation à aller au palace
01:17 parce que à l'époque le prince de Galles, maintenant le roi Charles,
01:23 qui est fou d'écologie, qui est fou d'environnement et de...
01:30 On voit qu'il est très marqué...
01:32 Il est ultra impliqué, organisait ce qu'il appelle une "Garden Party"
01:36 où en fait il voulait faire tout simplement une très grande démonstration
01:39 de toutes les nouvelles technologies possibles qui pouvaient potentiellement créer de l'énergie renouvelable,
01:46 qui pouvaient améliorer le quotidien des gens sans nécessairement rajouter de la consommation électrique.
01:52 Et ce jour-là en fait, en écoutant un petit peu tous les intervenants, je me suis dit "Ah, le déclic".
01:57 On est face à quelque chose d'important et on est face à quelque chose qui littéralement a un impact global.
02:02 Je te propose Chris un petit quiz pour rapidement mieux se connaître avec 4-5 questions.
02:08 Et la première qui me vient assez naturellement c'est "Enfant, qu'est-ce que tu rêvais de devenir ?"
02:15 Enfant, honnêtement je rêvais de devenir tout sauf ce que je suis devenu.
02:19 Je voulais être pilote de chasse mais bon j'étais myope comme pas possible, donc c'était pas possible.
02:24 J'adorais l'Egypte, je voulais être égyptologue.
02:28 Est-ce que tu te souviens de ton premier geste écologique ?
02:32 Je pense que mon premier geste écologique c'était peut-être plus la compréhension du circuit court au niveau des aliments.
02:42 Mes parents avaient insisté à avoir un petit potager à la maison.
02:49 Et donc toute la famille s'occupait de ce potager, on avait nos tomates, on avait nos poivrons, on avait tout ce qu'il nous fallait.
02:55 Et c'est vrai que c'était tout d'abord un souci économique, c'était plus simple pour eux de le faire de cette façon.
03:02 Mais c'est vrai qu'on se rend compte du travail, on se rend compte de l'effort nécessaire à faire pousser tous les aliments.
03:08 Et automatiquement on a une relation différente aux déchets.
03:13 On n'a plus forcément envie de simplement jeter cette tomate parce qu'elle n'a pas la bonne forme.
03:18 On prend conscience quelque part.
03:20 Absolument.
03:21 Et à contrario Chris, est-ce que tu aurais un petit péché ?
03:23 Quelque chose que tu fais qui n'est pas bien lié à l'écologie, est-ce qu'il y a quelque chose où tu te dis "mince, je dois le corriger, je dois changer" ?
03:31 Ça va paraître bête, mais moi c'est la durée de ma douche.
03:35 Elle est très longue.
03:37 Est-ce qu'il y a une loi, une corée, une invention, quelque chose dont tu aimerais être le père, qui t'a particulièrement marqué ?
03:45 J'aurais adoré être coubertin.
03:48 Parce que les Jeux Olympiques, c'est un des rares événements qui me suscite une émotion au moment des cérémonies d'ouverture et de clôture.
03:59 Pour une raison toute bête, je trouve que c'est un des rares moments où justement on a une impression de cohésion globale, mondiale.
04:06 Et on se retrouve tous d'une part dans un esprit de fraternité, coopération, et en même temps c'est compétitif, mais ça ne veut pas dire en fait que c'est négatif.
04:15 Et donc, ouais, j'aurais bien aimé être coubertin.
04:18 Il y a un accomplissement dont tu es particulièrement fier ?
04:21 Moi j'ai toujours tendance à dire que ma carrière, c'est plus une succession d'erreurs qui ont bientôt rendu autre chose.
04:33 Est-ce que je suis fier de ma carrière ? Oui.
04:37 Est-ce que je suis fier d'avoir été champion du monde, champion d'Europe ? Oui.
04:43 Mais moi en fait, je ne le ressens pas comme ça forcément.
04:48 Il faut que je sois content de ce que je fais au jour le jour.
04:52 Il faut que je sois satisfait d'être sur la bonne voie, approximativement.
04:57 Et à contrario, est-ce que tu as un sentiment d'inachevé ?
05:00 Non, un sentiment d'inachevé, non. Mais on veut toujours en faire plus.
05:04 Toujours plus. Est-ce que justement, ça m'amène à te poser la dernière question, est-ce que tu as une ambition pour demain ?
05:11 Alors pas que pour demain. Demain et après-demain et le jour d'après aussi, parce que littéralement, je ne peux pas rester immobile.
05:20 Ça ne me correspond pas, je ne me sens pas à l'aise dans l'immobilité et j'ai besoin de toujours aller de l'avant et de savoir à peu près dans quelle direction je vais.
05:29 Très souvent, je ne finis pas où je décide d'aller. Mais au moins, ça me fait bouger.
05:34 Oui, ça te permet d'avancer.
05:35 Exactement. Donc, bien sûr, plus de spectacles. J'aimerais mettre en avant beaucoup plus de nouvelles technologies au niveau du spectacle vivant.
05:47 Et j'aimerais tout simplement produire plus.
05:51 Est-ce que tu te souviens qu'est-ce qui t'a amené à la danse ? Est-ce que c'est une rencontre ?
05:55 Ah non, ça je me souviens très bien. Alors ça, je me souviens très bien. Tout le monde pense que j'étais fasciné par la danse. Pas du tout.
06:02 Moi, j'avais 12 ans. Mon petit frère et ma petite sœur étaient déjà danseurs. Ils étaient déjà champions de France.
06:08 Et j'avais 12 ans et je voyais toujours mon petit frère entouré de jeunes filles.
06:13 Et c'est vrai qu'à l'époque, j'avais 12 ans et je me suis dit, je veux rencontrer des filles. Donc, les filles sont là. On va prendre un cours de danse.
06:20 Mais justement, est-ce que c'est pas compliqué quand on est un petit garçon, par rapport dans un univers très féminin, de prendre des cours de danse ? Et comment tu l'as vécu ?
06:29 Moi, je ne l'ai pas vécu comme ça. Moi, c'est vrai que je suis allé prendre mon premier cours de danse pour rencontrer des filles.
06:35 Mais après une demi-heure dans le cours de danse, c'est comme si quelqu'un avait déverrouillé quelque chose.
06:40 Et tout d'un coup, je me suis retrouvé à faire zéro danse. Et le lendemain matin, je faisais 4 heures par jour, non-stop, tous les jours.
06:49 La danse, pour revenir à l'écologie, Chris, c'est des spectacles, c'est des déplacements, c'est des tournées. Il y a beaucoup d'avions. Est-ce que c'est compatible, d'après toi, avec l'écologie ?
07:05 Déjà, il faut différencier plusieurs choses. La première, c'est tourner international et tourner national. En France, on a quand même la chance d'avoir un réseau ferroviaire qui est absolument fou, qui est génial.
07:16 Donc conseil, on privilégie le train quand on est en France.
07:20 Exactement. Après, effectivement, à partir du moment où on commence à partir à l'étranger, ça veut dire de l'avion.
07:25 Mais il faut également se dire que l'humain a du mal à vivre sans culture, sans spectacle, sans divertissement. Donc il y a un petit compromis à faire, naturellement.
07:39 Et après, en tant que producteur, comment est-ce qu'on voit, nous, l'écologie à l'intérieur d'un spectacle ? Il y a deux choses.
07:49 La première, c'est le fait que d'une certaine façon, on est également éducateur. Donc quels sont les gestes visibles, au jour le jour, que l'on donne à nos équipes pour leur faire prendre conscience du besoin ?
08:03 Tu sens quelque part que tu as un rôle d'ambassadeur ?
08:05 On est obligé. On est obligé, on n'a pas le choix. C'est important. Donc ça paraît bête, mais les petites choses qui n'ont pas forcément un impact gigantesque,
08:15 mais les gourdes à la place des petites bouteilles d'eau qui se remplissent...
08:20 Les petits gestes de quotidien qui permettent...
08:22 Ces petits gestes mènent les individus qui travaillent pour nous, les individus qui sont techniciens, les artistes qui sont sur scène, etc.
08:31 Ça les mène tout de même à petit à petit prendre conscience de...
08:34 ...prendre conscience de l'évolution. Et qu'est-ce que tu penses, Chris, de la phrase de Jérôme Bell, le chorégraphe, qui dit justement,
08:39 "à l'international, prendre l'avion, ça pose problème pour les chorégraphes, pour les spectacles. Ils doivent clairement se passer de tournée internationale."
08:48 Qu'est-ce que toi, tu dis ? On va arrêter d'exporter nos talents. Comment tu vois les choses à ce niveau-là ?
08:56 Malheureusement, je ne suis absolument pas d'accord. Je pense qu'à un moment donné, en fait, on doit également vivre dans le monde dans lequel on est.
09:04 Qu'on m'explique qu'il faille arrêter, justement, l'export de la culture, je dis non, mais complètement, et j'ai aucun problème à le dire.
09:15 Maintenant qu'on me dise, il faut trouver des solutions alternatives aux déplacements,
09:19 trouver des solutions qui nous permettent justement de traverser les continents avec un impact carbone plus faible, je dis oui, absolument.
09:26 À quoi tu penses, justement ? Comment tu vois les choses ?
09:29 On a à vision, dans les 5 à 10 ans, on voit des flottes d'avions électriques qui sont en train d'être développées.
09:39 Je pense notamment à Boeing, qui ont développé toute une flotte d'avions électriques.
09:44 Donc pour toi, c'est vraiment continuer à se déplacer, oui, mais différemment, en faisant attention justement à cet impact carbone.
09:52 Oui, parce que sinon on fait quoi ? On vit en autarcie ? Sinon on fait quoi, en fait ?
09:56 On reste tous chez nous ? Et donc on doit faire confiance au fait que tout le monde fasse la même chose ?
10:02 J'ai un slogan qui me vient en tête, qui est celui de "pas de spectacle vivant sur une planète morte".
10:09 Ça t'inspire quoi, cette phrase ?
10:12 Oui, c'est la contradiction parfaite sur ce que je viens de dire, parce que je suis d'accord avec cette phrase.
10:17 Il est vrai que le bien-être écologique doit être au-dessus du spectacle vivant, bien sûr.
10:27 Je ne peux qu'être d'accord avec cette phrase. Et en même temps, on vit dans le monde réel.
10:32 Et je pense que là, il y a le problème…
10:34 Mais ça t'inspire à toi ou au contraire ça te freine ?
10:36 Alors moi, ça m'inspire parce que moi, c'est créateur.
10:38 Ce qu'il faut savoir, c'est que la plupart des créateurs, plus on leur donne des limites et on leur donne des cadres,
10:43 plus ils veulent trouver des moyens justement de s'exprimer à l'intérieur de ce cadre.
10:47 La grosse erreur que font la plupart des gens quand ils pensent aux artistes, c'est qu'ils se disent
10:52 "C'est des fous qui veulent faire ce qu'ils veulent quand ils veulent".
10:55 En fait, on réagit bien, bien mieux la plupart du temps quand on nous met des cadres.
10:59 Et justement, c'est là que la créativité commence à rentrer en jeu.
11:03 Et tout d'un coup, on trouve des solutions face aux problèmes qu'on nous met en place.
11:06 Mais est-ce que tu crois qu'on peut être bas carbone sur tout ?
11:12 On ne peut pas être bas carbone sur tout étant donné que les solutions ne sont pas en fait des solutions
11:18 qui vont être résolues par des artistes.
11:20 Le problème des transports, ce n'est pas quelque chose qu'un artiste va régler.
11:25 Chaque industrie a son devoir.
11:27 Il peut aussi montrer l'exemple en prenant des moyens de transport différents, plus bas carbone, etc.
11:33 Je vais être précis sur ce que je dis.
11:35 J'ai un spectacle qui tourne en ce moment en France.
11:39 Ce spectacle a littéralement été créé parce que je voulais mettre en place des nouvelles technologies sur scène
11:46 qui n'étaient jusque-là pas utilisées.
11:49 J'utilise des technologies telles que l'holographie, j'utilise de la projection, du mapping, etc.
11:55 Sauf qu'à la place de les utiliser pour faire des hologrammes d'êtres humains,
12:00 je les utilise justement pour les décors additionnels.
12:02 Pourquoi ?
12:03 Pour tourner mon spectacle, je devrais normalement tourner avec 5 camions minimum, 5 semi-remorques minimum.
12:09 5 semi-remorques, c'est tout le gasoil qui va avec, c'est tout l'impact que ces 5 camions ont.
12:17 Étant donné que je pars avec des décors complètement en hologramme,
12:22 je me permets de partir avec un seul camion.
12:25 Mais je fournis un spectacle qui est complètement fou et qui va bien au-delà des dimensions de ce camion.
12:31 Bien au-delà que si je me déplaçais en dur.
12:35 Donc c'est quand même source d'inspiration d'avoir certaines contraintes.
12:42 Qu'on me demande de trouver des solutions face à certaines contraintes, je dis oui.
12:47 Oui, parce que tu maintiens le niveau de prestation tout en faisant différemment et en réduisant l'impact.
12:53 Exactement. En revanche, qu'on me dise que maintenant il faut rester en France
12:59 et qu'il ne faut plus faire de tournées internationales, je trouve ça complètement fou.
13:03 Est-ce que les Américains vont le faire ?
13:05 Je pars du principe qu'en fait, si on est vraiment sérieux,
13:08 utilisons les COP21, etc. mais pour prendre des vraies décisions.
13:17 Pour nous dire, voilà, vous faites maintenant un spectacle aux États-Unis,
13:25 voilà votre bilan carbone, comment est-ce que vous faites un offset ?
13:30 Comment est-ce que vous compensez ? Et forcez la compensation.
13:35 Tout le monde doit y aller ? Super. Mais pourquoi ?
13:38 Parce que ça, ça va avoir un impact à court terme.
13:40 D'une part, pas mal de spectacles qui n'ont pas vraiment besoin de partir à l'étranger ne partiront plus.
13:46 Et ceux qui partiront auront une obligation écologique.
13:49 Et partiront différemment aussi.
13:52 Exactement. Coldplay explique pendant tout le spectacle
13:57 qu'il y a des solutions à certains problèmes énergétiques qui ne sont pas la solution.
14:04 Par exemple, Coldplay tourne avec des panneaux photovoltaïques.
14:10 Il y a des alternatives justement.
14:13 Il y a plein de petites choses qu'ils mettent en place pour essayer d'une part d'éduquer,
14:18 et ils essaient également de compenser au maximum l'impact de leur spectacle sur le lieu.
14:27 Comment tu imagines justement l'évolution du monde dans lequel ton enfant va grandir
14:33 par rapport justement à ces sujets de transition énergétique, d'écologie, de radicalité ?
14:38 Je me permets d'être optimiste.
14:40 Je me permets d'être optimiste parce que le contraire serait tout simplement déprime absolu.
14:49 On n'a pas le choix que d'être positif ?
14:53 Il faut l'être. Il faut l'être.
14:55 Maintenant la vraie question, elle est une écologie punitive.
15:00 Bizarrement je vais dire, oui, je pense que c'est nécessaire.
15:06 Mais je pense qu'il faut faire attention également où est-ce qu'on place cette barrière du punitif.
15:13 Est-ce qu'elle est à l'individu ? Est-ce qu'elle est aux entreprises ?
15:18 A quel niveau ? Est-ce qu'elle est au gouvernement ?
15:20 A quel niveau on la place cette frontière, cette limite ?
15:24 Parce que pour moi justement, à quoi bon dire ?
15:31 Et vraiment je le dis avec une bienveillance absolue,
15:34 mais à quoi bon dire à un milliard de Chinois de faire les bons gestes
15:42 si économiquement parlant l'industrie chinoise continue à fonctionner de la façon dont elle fonctionne ?
15:48 Et fait l'inverse.
15:49 Et donc automatiquement, où est-ce qu'on la place cette barrière ?
15:54 Est-ce que tu es inquiet en tant que jeune papa ?
15:58 J'apprends à mon fils à comprendre ce qu'est la nature, ce qu'est son environnement,
16:04 quelle est sa relation à l'environnement, d'être conscient que du plus petit insecte au plus gros animal,
16:12 tout est important dans ce cycle.
16:15 Dans l'écosystème, bien sûr.
16:16 Et j'ai la chance de pouvoir lui montrer au jour le jour.
16:19 On a un jardin, il le voit de ses propres yeux.
16:23 Il voit les choses changer. Il voit quand les fleurs sont asséchées.
16:26 Il voit quand tout d'un coup, un arbre a l'air de ne pas bien vivre une année.
16:34 Donc à mon avis, ça c'est les gestes importants.
16:38 C'est de rapprocher en fait l'humain de la nature,
16:40 de leur faire comprendre de nouveau ce qu'est la nature.
16:44 Et qu'on peut bien sûr y apporter plein de changements,
16:50 mais que d'une certaine façon, il faut également lui laisser de la place.
16:53 Et on ne lui laisse pas de place à la nature.
16:54 Ça c'est vrai.
16:56 On te voit régulièrement dans "Danse avec les stars".
17:00 Tu as plein de super costumes.
17:02 Est-ce que tu sais combien tu en as ?
17:05 Alors oui, je sais très bien combien j'en ai.
17:07 J'en ai plus d'une cinquantaine.
17:11 Moi j'ai pris un...
17:13 Est-ce que tu les recycles ?
17:15 Quelle matière en fait tu privilégies ?
17:19 Parce que 50, ça fait beaucoup.
17:21 C'est même énorme.
17:22 Est-ce que tu te dis "Tiens, il y en a que je ne mettrais peut-être plus,
17:25 que je vais recycler."
17:27 Est-ce que tu as une conscience sur ça ou non ?
17:29 C'est ton petit dada à toi et tu les collectionnes.
17:33 Le problème que j'ai potentiellement, c'est vrai que j'ai certaines vestes
17:37 qui sont tellement moches que même moi je n'ose pas les remettre.
17:41 Donc c'est dur de les recycler, ne serait-ce que de les remettre plusieurs fois.
17:47 Moi je ne peux pas dire que...
17:49 Je ne peux pas dire, il ne faut pas que je me mente non plus.
17:51 Je ne peux pas dire que l'écologie rentre en jeu quand je choisis mon look vestimentaire
17:57 pour une émission, etc.
17:59 Ce n'est pas vrai.
18:01 Est-ce une erreur ? Oui, sûrement.
18:03 On a l'image de toi en tant que showman,
18:07 en tant qu'homme dans une émission qui est "Danse avec les stars".
18:11 Non, ce qui est intéressant c'est qu'on me connaît pour "Danse avec les stars"
18:14 et c'est fabuleux, c'est l'émission qui m'a...
18:17 Du coup, il est vrai qu'elle a transformé ma vie cette émission.
18:21 Mais ce qui est intéressant c'est qu'en fait,
18:24 90% de mon activité est autre que "Dance avec les stars".
18:28 Que ce soit la production spectacle,
18:30 que ce soit justement pour parler de nouvelles technologies
18:33 et de technologies qui permettent d'éviter aux personnes de se déplacer à un spectacle.
18:40 J'ai fait la direction artistique, la mise en scène du concert d'Ayana Kamoura
18:46 dans le jeu vidéo Fortnite, qui était donc un concert global
18:50 qui a été un succès absolument dingue.
18:53 Et c'est vrai que là, pour le coup, les gens pouvaient être chez eux
18:56 et donc assister à un concert et ne pas avoir à se déplacer.
18:59 Le problème, c'est que de nouveau, on déplace un petit peu le curseur.
19:03 Là, le public ne se déplace pas.
19:06 Mais bon, il y a quand même des data centers,
19:09 il y a quand même des hangars pleins de serveurs
19:13 qui nous permettent de fournir ce service.
19:16 Et aujourd'hui, tu es clairement une star du petit écran.
19:19 Arrête !
19:20 Quelle image tu portes de toi quand tu te vois ?
19:24 Parce que moi, justement, je suis aussi un entrepreneur,
19:27 on en a discuté précédemment, pas du tout animateur d'une émission.
19:32 Tu t'en sors très bien.
19:33 Justement, ça m'a fait drôle de me voir au début.
19:38 Toi, quelle image tu as de toi quand tu te vois ?
19:41 Qu'est-ce qu'il en ressort ? Qu'est-ce que tu en retiens ?
19:44 C'est vrai que je n'ai pas tendance à me re-regarder.
19:48 Je le faisais au départ pour des raisons vraiment techniques.
19:51 C'est-à-dire que je me re-regardais quand j'avais animé une émission
19:54 ou quand j'étais juge de Danse avec les Stars les premières saisons.
19:57 Je me re-regardais vraiment pour analyser la performance.
20:00 Mais c'est vrai que depuis, je prépare mes performances énormément,
20:04 mais je ne me re-regarde pas.
20:06 Et moi, d'une certaine façon, je m'en fous royalement
20:10 de ce côté notoriété, image, etc.
20:17 Je fais attention à mon image, mais comme si j'y faisais attention
20:20 si je n'étais pas à la télé, en fait.
20:22 Dans la vie de tous les jours, j'ai envie d'avoir une certaine...
20:24 C'est quelque chose de naturel chez toi.
20:25 Oui, j'ai envie d'avoir une certaine tenue, une certaine image,
20:28 un certain comportement.
20:30 Et donc, je ne le fais pas pour la télé.
20:32 Je ne le fais pas pour mon image.
20:35 En parlant de télé, pour nos téléspectateurs qui nous regardent,
20:39 quand est-ce qu'on retrouve le prochain passage de Chris Marques à la télé ?
20:45 Alors, il y a pas mal de choses.
20:47 Là, je viens de tourner une émission qui s'appelle "Dream Team".
20:51 C'est un nouveau format pour TF1.
20:53 Je suis l'un des quatre juges de l'émission,
20:56 qui est animée par Hélène Manarino.
20:58 Et c'est une émission dans laquelle on a cinq artistes
21:02 qui ont une équipe chacun de cinq enfants,
21:04 qui chantent incroyablement bien.
21:07 De toute façon, la seule chose que je puisse dire,
21:10 c'est qu'en fait, j'ai eu l'impression d'assister
21:13 à des performances de finale de The Voice les unes après les autres,
21:17 tellement c'était incroyable.
21:18 Avec un bon niveau.
21:19 Et l'idée est qu'en fin de compte, à la fin,
21:21 il y ait une des équipes qui gagne.
21:23 Et ça a été une émission absolument géniale à faire.
21:26 Donc, il y a ça.
21:27 Je ne sais pas si ça va être cet été ou en fin d'année.
21:29 Après, il y a normalement, bien sûr, la nouvelle saison de "Danse avec les stars",
21:33 qui devrait arriver également plus tôt pour le début de l'année prochaine.
21:37 Et voilà, il se glisse tout le temps des petites émissions à droite à gauche encore.
21:41 - Écoute, on a hâte de t'y voir.
21:43 Et merci beaucoup d'être venu, Chris Marcas.
21:46 - Merci beaucoup à toi, Édouard.
21:47 [Musique]

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