#LaREF23 est de retour pour sa cinquième édition avec un programme exceptionnel. Cette année, plus de 150 intervenants, 30 débats et keynotes sont programmés dans le cadre aéré de l’Hippodrome Longchamp. Parmi eux, nous avons croisé Bruno Le Maire, ministre de l'Economie.
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00:00 Il est hors de question de dévier de notre ligne politique.
00:03 C'est un message de constance en politique économique.
00:09 J'ai voulu dissiper toutes les inquiétudes,
00:13 notamment sur l'augmentation des impôts.
00:16 On supprimera la CVE.
00:17 J'indiquais qu'on ferait un milliard l'année prochaine
00:20 et que nous supprimerions la CVE au plus tard en 2027.
00:24 Ça veut dire que si en 2025, on peut faire plus parce que la
00:27 conjoncture est porteuse et parce qu'on arrive à réduire les
00:30 déficits suffisamment, nous le ferons et nous supprimons
00:33 plutôt la CVE.
00:34 Simplement, ce message de confiance, de constance dans notre
00:38 politique économique s'inscrit dans un environnement qui est difficile.
00:41 La Chine ralentit.
00:43 La croissance chinoise n'est pas une bonne nouvelle.
00:45 Il y a beaucoup de pays européens qui sont en récession.
00:47 L'Allemagne qui, aujourd'hui, a des difficultés.
00:49 Donc, je ne peux pas être étranger à cet environnement international.
00:53 Donc, grande constance en politique économique maintient
00:56 évidemment d'une politique de l'offre qui a donné des résultats
00:58 exceptionnels et poursuivre des baisses d'impôts.
01:00 La politique de l'offre n'intitule pas de revirement du taux de
01:02 déficit électif.
01:03 On ne va pas changer une politique qui fonctionne et qui donne des
01:08 résultats exceptionnels.
01:09 Regardons un tout petit peu avec de la fierté, de la fierté
01:12 collective, les résultats qu'on a obtenus.
01:14 2 millions d'emplois créés.
01:15 2 millions d'emplois.
01:17 100 000 emplois industriels dans un pays qui a connu une hémorragie
01:20 industrielle.
01:21 300 usines ouvertes.
01:22 Un pays qui est le plus attractif pour les investissements étrangers
01:25 en Europe.
01:26 Un pays qui a désormais la première place financière grâce
01:29 notamment au Brexit et à notre politique d'attractivité financière.
01:32 Ces résultats, c'est des résultats en béton armé, très solides.
01:36 Il est hors de question de dévier de notre ligne politique.
01:39 Il ne s'accélère pas, mais on voit bien que c'est un sujet sur
01:46 lequel, par toutes sortes de voies et moyens, on veut
01:50 systématiquement remettre en cause la légitimité du nucléaire.
01:54 Un jour, ce sera la réforme du marché européen d'électricité.
01:56 Un autre jour, ce sera un autre moyen.
01:58 Un autre jour, ce sera la question du coût.
02:01 Il y a toujours un moyen de remettre en cause la légitimité des
02:04 choix français en matière de mix énergétique.
02:07 Moi, je veux simplement rappeler une chose très simple.
02:09 Le choix des mix énergétiques relève de la stricte et seule
02:13 souveraineté des États membres.
02:14 Nous ne critiquons jamais les choix énergétiques qui ont été
02:18 faits par l'Allemagne.
02:19 J'ai eu l'occasion d'indiquer à quel point nous souhaitions le
02:22 succès économique de l'Allemagne.
02:24 On souhaite que personne ne vienne critiquer les choix fondamentaux
02:27 qui ont été faits par le président de la République en matière
02:29 énergétique, sobriété, énergie renouvelable et nucléaire.
02:33 Oui, il y en aura d'autres.
02:39 C'est un travail de longue haleine qui est très long, très difficile.
02:43 Chaque investissement industriel majeur, pour vous donner un ordre
02:46 d'idée, demande au moins deux ans de négociation.
02:48 Simplement, ce qui est aujourd'hui très positif, c'est que les
02:52 conditions fiscales et les conditions économiques font de la
02:56 France le pays le plus attractif en Europe.
02:58 Notre difficulté aujourd'hui, c'est principalement les terrains,
03:01 la disponibilité des terrains.
03:03 Lorsque vous avez des très grandes entreprises qui veulent faire
03:06 des très grands investissements avec des implantations qui
03:09 représentent des dizaines, voire parfois des centaines d'hectares,
03:12 il est très difficile en France de trouver les terrains.
03:14 C'est aujourd'hui le défi numéro un.
03:15 [Bruit de l'espace]
03:17 [SILENCE]