La grande interview : Fabien Roussel

  • l’année dernière
Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
Transcript
00:00 -Bienvenue à vous dans la grande interview sur CNews et Europe 1.
00:03 Bonjour, Fabien Roussel. -Bonjour, Sonia Mabrouk.
00:06 -Secrétaire du Parti communiste.
00:08 Beaucoup de sujets abordés avec vous,
00:10 des préoccupations des Français.
00:12 Vous avez vérifié ce matin votre messagerie ?
00:15 -Pour ? -Vos appels.
00:16 -Concernant ?
00:17 -Pas un appel du président de la République ?
00:20 Rien ? Avant les rencontres à Saint-Denis ?
00:23 -Il paraît qu'il m'a appelé la semaine dernière
00:25 et que j'ai pas vu l'appel,
00:27 mais il a dit sa conseillère. Mais peu importe.
00:30 La question, c'est l'ordre du jour que nous allons avoir
00:33 cet après-midi.
00:34 -En quel état d'esprit vous y allez ?
00:36 En quel état d'esprit allez-vous ?
00:38 -Sans illusion aucune.
00:40 D'abord, parce que j'ai encore au travers de la gorge
00:43 la séquence des retraites et le fait que, pendant six mois,
00:47 il nous a humiliés, bafoués, bafoués le Parlement,
00:51 utilisés le 49-3.
00:52 Sans illusion aucune, parce que,
00:54 alors qu'il nous dit tendre la main pour travailler un consensus,
00:58 il a annoncé dans une longue interview
01:00 qu'il allait faire 15 milliards d'euros d'économies
01:03 sur le budget de l'Etat et qu'il était prêt à utiliser
01:06 le 49-3 de nouveau, concernant le budget de la Sécu.
01:09 Il annonce des hausses de taxes, notamment sur les médicaments,
01:13 les ordonnances, les consultations médicales.
01:16 Des taxes supplémentaires, des économies sur le budget de l'Etat,
01:20 l'usage d'un 49-3. -Pourquoi y allez-vous ?
01:22 -Je n'aime pas la politique de la chaise vide.
01:25 Je ne suis pas pratiquant de la chaise vide.
01:27 Quand un président a échangé, on y va,
01:30 et j'y vais parce que j'ai beaucoup de choses à lui dire.
01:33 -Dans une lettre à l'initiative de la gauche,
01:36 vous avez fixé les limites.
01:37 On a l'impression que le scénario est écrit à l'avance.
01:41 -Ce que je souhaite, c'est qu'il entende véritablement
01:44 ce qui se dit dans une grande partie de la population.
01:47 C'est pour ça que j'y vais, pour lui parler de l'inflation,
01:51 de l'énergie, de l'essence.
01:52 J'ai l'impression qu'il vit hors sol, coupé du monde,
01:55 alors que les Français voient les factures enflées,
01:59 et tout augmente, les prix, même le nombre de millionnaires,
02:02 mais pas les salaires, pas les pensions.
02:05 C'est quand même ça, le sujet pour nous,
02:07 principal de cette rentrée,
02:09 c'est le pouvoir d'achat, de la vie chère, des salaires,
02:12 que ce soit chez nous dans l'Hexagone
02:14 ou dans les Outre-mer, où ça se pose avec plus de force.
02:17 Il est urgent de prendre cette question à Balport.
02:20 -Vous avez des propositions concrètes.
02:22 -Vous allez nous les lister.
02:24 Est-ce que vous allez rester toute la journée ?
02:27 Il y a une polémique, on doit dire,
02:29 est-ce que vous allez rester jusqu'au dîner ?
02:32 -Il n'y a pas de polémique là-dessus.
02:34 Au départ, dans l'invitation, il était écrit
02:37 qu'on discutait, on faisait un séminaire,
02:39 et à la fin, tout a été conclu par un repas.
02:42 Je ne me voyais pas manger bras-dessus-bras-dessous
02:45 en parlant de nos vacances.
02:46 -Vous ne serez pas le dindon du dîner.
02:49 -C'est une question que...
02:50 Voilà, on a des points de vue tellement différents,
02:53 parfois très opposés.
02:55 Je ne me voyais pas faire la collade comme ça,
02:58 mais après, il paraît que la discussion
03:00 va se poursuivre et pendant le dîner et après.
03:03 Donc s'il y a des plats de repas,
03:05 on les mangera et on continuera de discuter.
03:08 Je ne veux pas lâcher le morceau
03:09 et pouvoir dire tout ce que j'ai à dire,
03:12 parce que j'ai beaucoup de choses à dire.
03:14 -On va y venir. Inflation, prix, préoccupation majeure
03:18 et l'immigration, également, ce sera au menu
03:20 de cette grande tablée.
03:21 Un sondage, C News, indique sans surprise
03:24 que les Français sont majoritairement
03:26 pour un référendum, comme l'exige le RN,
03:28 comme le demande la droite.
03:30 Et vous aussi ? -Sur.
03:31 -L'immigration.
03:33 -Bah, écoutez, on verra bien ce que le président retiendra.
03:38 Je sais que cette proposition sera faite
03:40 par la droite et l'extrême droite,
03:42 et nous, moi et la gauche, nous proposerons un référendum
03:46 sur la réforme des retraites à 64 ans,
03:48 puisque ça reste quand même
03:49 au travers de la gorge de beaucoup de Français.
03:52 Le débat n'a pas eu lieu jusqu'au bout.
03:54 Une majorité de Français y sont opposés.
03:57 Nous demandons qu'on puisse redonner la parole au peuple
04:00 sur ce sujet et qu'on répare la démocratie.
04:02 -Vous avez dit que ce sera à refuser.
04:04 C'est comme écrire une lettre au Père Noël.
04:07 -Le président de la République nous reçoit,
04:12 veut entendre ce que chacun d'entre nous a à dire
04:15 et, en gros, c'est lui qui choisira.
04:17 À la fin, il choisira entre mettre sur la table
04:21 cette question de l'immigration
04:23 ou les questions sociales, et donc cette question des retraites.
04:27 Mais j'ai une autre proposition de référendum.
04:30 Je vais lui proposer qu'il fasse un référendum
04:32 sur le pacte budgétaire européen, dont il a parlé,
04:35 qui est au coeur de leur discours.
04:37 "Réduction des déficits publics, économie,
04:39 "politique d'austérité, retour de la rigueur
04:42 "au nom des traités européens."
04:44 Ces traités ont rejeté en 2005.
04:46 La question est simple.
04:47 Voulez-vous l'application du pacte budgétaire européen
04:51 pour la France ?
04:52 Reposons cette question aux Français.
04:54 Et justement, si j'étais président de la République,
04:57 je me sentirais fort que le peuple de France
05:00 me donne le mandat de refuser ce pacte
05:02 et d'aller négocier un nouveau pacte pour l'Europe
05:05 et pour la France, qui permettrait...
05:07 Je vais jusqu'au bout, c'est ce que nous nous demandons.
05:10 ...d'obtenir la possibilité d'avoir des prêts à taux zéro
05:14 pour investir dans la transition écologique,
05:16 dans des services publics, dans la relocalisation de l'activité,
05:20 alors qu'aujourd'hui, les taux d'intérêt explosent.
05:23 Ca fait mal aux gens qui veulent acheter une maison
05:26 qu'aux entreprises qui veulent investir.
05:28 -Est-ce que Fabien Ressel est pour ou contre
05:31 un référendum sur l'immigration, qui reste un sujet important ?
05:34 Comme vous aimez donner la parole au peuple,
05:37 la question paraît légitime.
05:38 -Mais je ne serais pas frileux, par exemple,
05:41 si le sujet venait à être abordé...
05:43 -Il le sera, certainement.
05:45 -A ce que l'on interroge les Français.
05:47 Comme on parle de référendum à choix multiples,
05:50 posons la question aux Français.
05:52 Seriez-vous d'accord pour régulariser,
05:55 redonner des papiers aux travailleurs,
05:58 aux travailleuses qui sont sans papiers aujourd'hui
06:00 et qui travaillent, qui cotisent et qui se retrouvent sans droit,
06:04 qui sont parfois soumis à des conditions presque d'esclavagisme ?
06:08 Je suis prêt à avoir ce débat avec nos concitoyens.
06:11 C'est un beau débat.
06:13 Je sais que Thierry Marx,
06:14 président de l'Union des métiers de l'industrie de l'hôtellerie,
06:18 fait partie de ceux, parmi les chefs d'entreprise,
06:21 qui disent qu'il y a besoin de réparer cette absence de droit.
06:24 Et je suis moins favorable à ce que l'on ait un débat
06:28 jusqu'au bout avec nos concitoyens.
06:30 -Pas frileux pour un référendum sur l'immigration,
06:33 y compris avec une question comme celle-ci.
06:35 Est-ce que vous êtes pour ou contre un coup d'arrêt ?
06:38 -Cette question des travailleurs sans papiers...
06:41 Une question sur l'immigration, c'est très large.
06:43 Il y a plusieurs portes d'entrée. Il y a la question du droit d'asile.
06:47 Elle se posera avec force avec l'avenue du Pape
06:50 dans quelques jours.
06:51 -Mais l'avis des Français sur ce sujet...
06:53 -Ce que je veux dire, Sonia Barboux,
06:56 c'est que sur la question de l'immigration,
06:58 c'est très large.
06:59 Il y a les travailleurs sans droit et sans papier,
07:02 réduits à l'esclavage,
07:03 il y a la question du droit d'asile, de celles et ceux qui fuient...
07:07 -La guerre, sur laquelle vous dites qu'il faut être plus...
07:11 -Il y a la question de ces étudiants
07:12 qui viennent se former chez nous dans notre pays,
07:15 la question du regroupement familial.
07:18 C'est large.
07:19 Je ne suis pas un référendum sur l'immigration,
07:22 mais prenons les sujets un par un.
07:24 Pour moi, la question de la régularisation
07:26 de ces travailleurs qui sont aujourd'hui utiles au pays
07:29 et qui ont leur place dans le pays,
07:31 qu'on puisse leur accorder le droit d'avoir accès au logement,
07:35 à la santé...
07:36 -La note de l'Institut Montaigne ne vous a pas échappé.
07:40 C'est une note qui montre l'apport essentiel
07:42 de l'immigration dans la démographie française.
07:45 Ca vous rassure ou ça vous inquiète ?
07:47 -Ah non, moi, je suis serein sur ce sujet.
07:50 J'ai toujours considéré
07:53 que celles et ceux qui sont venus dans notre pays,
07:58 au cours de l'histoire de la France,
08:00 ont contribué à bâtir la France,
08:02 l'ont enrichie...
08:04 -L'immigration, c'est la solution au déclin démographique.
08:07 -Je salue ma grand-mère qui me regarde et qui est espagnole,
08:11 fille de républicains espagnols, comme beaucoup.
08:13 Chacun une histoire.
08:15 -C'est pas ma question.
08:16 -C'est la richesse de notre pays aussi.
08:20 Est-ce que c'est la solution au déclin démographique ?
08:23 Peut-être, temporairement,
08:25 mais ça ne s'est pas construit comme ça.
08:27 Celles et ceux qui fuient leur pays,
08:30 fuient d'abord leur pays,
08:31 souvent suite à des drames terribles,
08:35 et ce que je souhaite, c'est qu'ils puissent vivre dans leur pays
08:39 et que l'on crée les conditions pour qu'ils vivent heureux
08:42 et que ce climat de guerre, de tensions,
08:45 ces réparations qui manquent aux pays qui subissent la crise climatique,
08:49 contribuent à ce que chacun puisse vivre heureux dans son pays.
08:53 -Il sera aussi question d'inflation, de prix.
08:55 Vous avez entendu le discours de Bruno Le Maire.
08:58 Il met la pression sur les distributeurs
09:00 et les responsables des enceintes de distribution
09:03 et des modes industriels qu'il reçoit.
09:06 Il parle d'une croissance meilleure,
09:08 je vous vois sourire, meilleure chez nos voisins.
09:11 C'est faux, ce qui est dit ?
09:12 Il parle d'un chômage qui est passé de 9 à 7 % ?
09:15 -C'est un moulin à vent.
09:16 Il parle beaucoup, mais il agit peu.
09:19 Elles sont où, les baisses de prix ?
09:21 Elles sont où, les baisses au prix ?
09:23 Nulle part. Il parle, il parle, il parle, il n'agit pas.
09:27 Quand j'entends les ministres, comme M. Darmanin,
09:30 qui font des conférences pour savoir comment parler
09:33 et je leur dis "Agissez !"
09:35 J'ai envie de leur dire à Bruno Le Maire et aux autres
09:38 "Allez faire remplir votre caddie à Auchan
09:41 "avec 1 300 euros de salaire net par mois.
09:43 "Comment vous faites ?"
09:45 "Faire son plein d'essence."
09:47 Ils font leur plein d'essence, eux, qui ne conduisent pas.
09:50 -C'est de la démagogie.
09:51 -Non, c'est pas de la démagogie.
09:53 J'ai envie qu'ils mesurent ce qui se passe dans le pays.
09:57 Les prix de l'alimentation, le sucre a pris 60 %,
09:59 l'huile a pris 46 %,
10:02 les oeufs, 29 %, le lait, 7 %.
10:04 Enfin, les crêpes, ça va devenir un produit de luxe.
10:07 -Hier, Roslax, Olivier Grégoire a dit "Vous allez voir".
10:10 -Oui, la pression, ça fait de la mousse,
10:13 comme on dit chez moi dans le Nord.
10:15 -Pression fiscale, certains obéissent.
10:17 -Aujourd'hui, les Français ne voient pas la couleur
10:20 de ce que fait le gouvernement, parce qu'ils n'agissent pas,
10:24 ils parlent. Nous proposons d'agir en bloquant les prix.
10:27 Qu'ils ne me disent pas que c'est pas possible.
10:30 A Mayotte, aujourd'hui, où il y a des coupures d'eau
10:33 deux jours sur trois, et entre nous, c'est une honte,
10:36 et j'adresse un message de solidarité
10:38 à tous nos concitoyens maorais et de lutte.
10:40 -Dont on parle peu. -Et pas assez.
10:42 Mais là-bas, la préfecture, par exemple,
10:45 a décidé de bloquer les prix de l'eau en vente dans les magasins,
10:49 parce que c'est en train d'enfler.
10:51 Donc c'est possible de bloquer les prix,
10:53 bloquer le prix de l'essence.
10:55 Je suis rentré de vacances en voiture,
10:57 je suis chargé de mon camping, je fais mon plein d'essence.
11:00 Comme tous les Français, je suis sur l'autoroute du Sud.
11:03 On trouve le prix de l'essence à 2,50 euros.
11:06 Quelques heures après, quand je suis dans le Nord,
11:09 il y a moins de monde, il y a 1,99 euro,
11:11 il y a 50 centimes d'écart.
11:13 Vous vous rendez compte que l'ensemble de nos concitoyens
11:16 qui ont eu la chance de partir en vacances
11:19 se sont faits plumer pendant les vacances.
11:21 C'est insupportable. Et ça, c'est dans l'Hexagone.
11:24 Mais quand vous êtes en Corse, sur l'île de la Réunion,
11:27 dans les Antilles, où la vie chère est plus chère qu'ailleurs,
11:31 imaginez ce que vivent nos concitoyens.
11:33 Si cette question de la vie chère, de l'inflation,
11:36 n'est pas prise à la hauteur avec des gestes forts,
11:39 augmenter les salaires et les pensions...
11:41 -Vous allez le dire au président de la République.
11:44 -Si le président de la République dit...
11:46 -J'ai fait ce que j'ai pu.
11:48 -Il a rien fait.
11:49 Et s'il balaye sa narve verdemain,
11:51 je proposerais...
11:53 -Vous vous levez, vous partez, vous claquez la porte.
11:56 -Vous interrogez les Français.
11:58 Posez la question aux Français.
12:00 Posez-vous la question aux Français.
12:02 Avez-vous compte que les salaires augmentent en fonction de l'inflation ?
12:07 Parce que tout le monde est d'accord.
12:09 Qu'attend-il ?
12:10 -La France Insoumise a annoncé son intention
12:13 de saisir le Conseil d'Etat sur l'interdiction de la baille
12:16 à interdiction que vous approuvez.
12:18 C'est une erreur, cette saisie, qu'il se fourvoie ainsi, selon vous ?
12:22 -De quoi ? De qui ?
12:24 -Vous vous interrogez la France Insoumise.
12:26 -Ce sont vos partenaires.
12:27 -Ecoutez, moi, je rentre pas dans ce jeu-là.
12:30 Moi, je me suis exprimé, au nom de mon parti.
12:33 Nous avons dit que nous étions, nous, respectueux
12:37 de la loi de 2004 qui interdit les insignes religieux à l'école,
12:42 parce que nous sommes soucieux d'avoir une école publique laïque,
12:46 républicaine, et qu'il n'y ait pas de distinction
12:49 entre nos enfants.
12:51 Je sais que les Français, majoritairement,
12:53 sont favorables à une telle décision.
12:55 -Quand on va dans le détail, les électeurs
12:58 chez les Verts et de la France Insoumise
13:00 approuvent majoritairement cette interdiction.
13:03 -Je vais ajouter une petite chose sur cette question, par exemple,
13:07 de la baille à.
13:08 D'abord, l'école, je dis pas que c'est pas un sujet,
13:11 c'en est un, mais la question de l'enseignement,
13:14 des profs remplacés, d'embaucher des profs,
13:17 de les rémunérer, de ne pas leur demander
13:19 de travailler plus pour gagner plus,
13:21 c'est quand même un énorme sujet.
13:23 Je suis sûr que là-dessus, les Français à 80 %
13:26 sont d'accord pour qu'on donne les moyens à nos écoles...
13:29 -On peut interdire la baille à.
13:31 -Concernant l'interdiction de la baille à,
13:34 j'appelle aussi à ce que les chefs d'établissement
13:37 qui vont se trouver confrontés à de telles situations
13:40 le fassent dans la discussion, dans le discernement,
13:43 sans exclusion, sans discrimination,
13:45 sans exclusion, sans discrimination,
13:47 sans stigmatisation. Il y a 150 établissements concernés.
13:50 -Stigmatisation ? Vous imaginez le défi ?
13:53 -Oui, justement. Ils avaient besoin d'une règle.
13:56 Ils l'ont, mais je sais que c'est difficile,
13:58 et ça doit se faire dans le dialogue,
14:01 à chaque fois avec l'objectif que l'élève se sente intégré
14:04 et qu'il puisse continuer de venir à l'école.
14:07 -La fête de l'Huma, je voudrais en parler.
14:09 -Oui, bien sûr. -En termes de programmation
14:12 musicale, vous avez vu qu'Éric Ciotti
14:14 est rentré pour sa rentrée politique sur ça.
14:17 -Oui. -Oui ? C'est bien.
14:18 J'adore cette chanson. -Et vous, à la fête de l'Huma,
14:21 les lacs du Connemara ou l'international ?
14:24 -Euh... -Vous ne dites pas
14:26 les deux, mon capitaine. -Non.
14:27 -C'est pas trop compliqué. -Je serais très heureux
14:30 de faire un débat avec Edouard Philippe,
14:33 le dimanche à 15h, où nous pourrons présenter chacun
14:36 notre vision de la France, notre projet de société,
14:39 et ce sera là un beau débat intéressant.
14:42 Après, il y a une belle aussi programmation musicale.
14:45 -Avec Médine, c'est le moment de votre tasse de thé,
14:48 si je puis dire. -Avec Angèle aussi,
14:50 et tant d'autres. -Je préfère réciter
14:52 les autres. -Il y a 50 artistes
14:54 qui se produiront. -Merci, Fabien Roussel,
14:57 d'avoir été l'invité de la grande interview
14:59 sur CNews Europe. Une très bonne journée à vous.
15:02 -Merci à vous.
15:03 Sous-titrage ST' 501
15:07 ...
15:10 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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