I-Média n°457 - L'abaya : comme un voile sur la véritable actualité

  • l’année dernière
Cette semaine dans "Le Nouvel I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur l’action des jeunes femmes de Nemesis qui ont déployé deux banderoles à Lille lors de la grande Braderie. Braderie durant laquelle elles ont aussi interpellé un Gérald Darmanin, tout sourire en premier lieu, puis très fuyant après une question sur l’application des OQTF.

Le dossier du jour est consacré à la décision de rentrée de Gabriel Attal, d'interdire l’Abaya dans les établissements scolaires. Une nouvelle note de service de l’Education nationale chargée à blanc pour des écoles toujours plus dépassées par la mise en application du respect de la laïcité et un émoie médiatique de taille qui flaire bon le coup de com’ gouvernemental.

Enfin, la météo de l’info reviendra sur la diversion médiatique là encore, mais cette fois-ci dans le sport.

Sans oublier les pastilles de l'information et le portrait piquant du jour consacré journaliste de Libération, Pierre Plottu !

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Sommaire I-Média 455

La météo de l’info : Diversion sportive et médiatique

L’image de la semaine : Némésis se paie Darmanin

Le dossier : L’abaya, le coup de com' de Gabriel Attal

Les pastilles de l’info :

Le rappeur Médine et le chanteur Bilal Hassani, “frères de douleur”

Le retour de l’affaire Drahi / Pereira

Nord Stream, les nouveaux coupables idéaux

L’alarmisme climatique qui faisait vendre !

Anne Hidalgo in Paris

Pas d’asile pour Julian Assange

La presse monte en épingle Jordan Bardella

Puy du Fou : encore une année flamboyante !

Conclusion

Portrait piquant : Pierre Plottu

Liens utiles :

OJIM : www.ojim.fr
Transcript
00:00 [Générique]
00:22 Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro du Nouvel Imédiat.
00:27 Et aujourd'hui, ce n'est pas la rentrée, mais c'est la rentrée de Jean-Yves Le Gallou.
00:32 Bienvenue et bon retour parmi nous.
00:34 – Bonjour Floriane.
00:35 – On espère que vous avez passé des bonnes vacances.
00:36 – Excellente.
00:37 – On dirait, on dirait en tout cas que vous avez bonne mine.
00:40 Eh bien, pour le programme du jour, on va commencer par une image.
00:45 Une image qui s'est déroulée à Lille.
00:47 C'était Nemesis qui a déployé deux banderoles
00:52 et qui a réussi à interpeller Gérald Darmanin
00:55 par le biais de sa présidente, Alice Cordier.
00:59 Pour le dossier du jour, nous reviendrons sur une affaire d'agit propre médiatique.
01:05 C'est bien sûr l'affaire de la baïa dans les écoles.
01:08 Une décision de Gabriel Attal, le nouveau ministre de l'Éducation.
01:13 Et puis, on passera aux pastilles de la semaine,
01:16 sans oublier bien sûr le portrait piquant qui sera consacré à Pierre Plotu.
01:21 Vous savez, c'est un peu la quintessence du journalisme,
01:25 de dénonciation et de délation, Pierre Plotu.
01:28 Et bien sûr, je vous le demande, avant de commencer cette édition,
01:32 cliquez sur le pouce en l'air, laissez-nous un commentaire
01:35 et puis n'hésitez pas à partager cette émission, c'est bon pour l'algorithme.
01:39 Allez, Immedia 457, c'est parti.
01:43 La météo de l'info est à la diversion.
01:49 Deux faits dérisoires ont encombré l'actualité.
01:53 Le baiser volé à une joueuse par le président de la Fédération espagnole de football
01:58 a défrayé la chronique en France et dans le monde occidental.
02:02 Et côté français, c'est la sélection d'un joueur de rugby
02:06 poursuivi pour des propos présumés racistes qui a excité les commentateurs.
02:13 Les deux affaires ont été foltonnisées.
02:15 Et dans les deux cas, les hommes politiques s'en sont mêlés.
02:19 Mais le sport, ou plutôt le spectacle sportif,
02:23 n'a pas seulement pour fonction de divertir.
02:26 Il a aussi la mission de former, de conditionner l'opinion
02:31 et de changer les comportements à coup d'indignation plus ou moins feinte.
02:37 Basta !
02:38 Pour commencer cette image de la semaine,
02:43 je vous propose de regarder la vidéo qui a été publiée par Anemesis
02:48 de l'interpellation de Gérald Darmanin par Alice Cordier.
02:52 [Musique]
03:19 Deux petites remarques.
03:20 Un, M. Darmanin est assez pressant avec Alice Cordier.
03:25 Il est ravi.
03:26 La deuxième remarque, c'est qu'il est aussi fuyant.
03:30 Parce que dès qu'il s'aperçoit que cette charmante jeune femme
03:34 lui pose de vraies questions sur les agressions sexuelles
03:40 commises par des migrants, et notamment des migrants sous OQTF,
03:44 OQTF non appliqués, là, il s'en va.
03:48 Il s'en va.
03:49 Et il dit "on ne fait pas de politique ici",
03:51 alors que bien évidemment, il se montre pour faire de la politique.
03:55 Alors en tout cas, la revue de presse pour ces faits-là est la suivante.
04:00 On commence par un article de Libération.
04:03 "Les identitaires de Nemesis déploient deux banderoles."
04:06 Les deux banderoles, les voici, je vous les mets en illustration.
04:09 On a Actu également qui reprend la plainte de la ville de Lille
04:14 après le déploiement d'une banderole identitaire.
04:18 Et on a quand même Valeurs Actuelles et Boulevard Voltaire
04:21 qui ont produit un article qui salue l'action.
04:25 "Le collectif Nemesis déploie une banderole
04:27 contre l'immigration à la braderie de Lille."
04:29 Et Boulevard Voltaire, "L'action choque des jeunes femmes de Nemesis
04:33 pour dénoncer l'insécurité."
04:35 A noter tout de même, Jean-Yves, un article du Figaro.
04:38 "Martine Aubry porte plainte contre Nemesis
04:41 pour incitation à la haine raciale."
04:44 Alors ça c'est le titre, mais le développement est très intéressant.
04:48 Et je pense que vous pouvez faire un commentaire.
04:49 – Alors effectivement, le Figaro prend un titre
04:54 qui pourrait être le même que celui du Parisien ou de l'Ibée,
04:58 mais il donne du contenu.
05:01 Et notamment, il explique la démarche des Nemesis
05:06 en misant en cause des enseignements salafistes
05:11 au lycée AVRS de Lille, lycée privé musulman.
05:16 Ils disent que l'interpellation sur la sécurité est particulièrement fondée
05:23 puisque la ville de Lille est la deuxième ville de France
05:29 derrière Saint-Denis en matière de violence sur la voie publique.
05:33 Donc il y a du fond derrière.
05:34 On peut d'ailleurs se dire, mais au fond,
05:37 pourquoi nous avons ouvert sur cette opération d'Agitprop ?
05:45 Est-ce que c'est si important que cela ?
05:48 Eh bien, c'est ni plus ni moins important
05:52 que les opérations d'Agitprop que pouvaient faire les FIMEN,
05:55 qui étaient en une de tous les journaux,
05:58 y compris des journaux télévisés de 20 heures.
06:01 Et c'est ni plus ni moins important que les opérations d'Agitprop
06:05 que peuvent faire certains extrémistes écologistes
06:10 dans des musées ou ailleurs.
06:12 Et on voit très bien, nous soulignons,
06:15 en mettant en avant cette opération de Nemesis,
06:18 nous soulignons le côté partial des médias dominants
06:25 qui ne parlent que de certaines opérations d'Agitprop et pas d'autres.
06:30 Nous nous parlons de toutes les opérations d'Agitprop,
06:32 y compris celles qui vont dans un sens politiquement incorrect.
06:36 – Alors absolument, ce qui est très intéressant,
06:39 c'est cet article de Libération,
06:41 il a bien sûr été publié sur leur compte Twitter,
06:44 et voici la phrase qui accompagnait cet article.
06:47 "Deux banderoles racistes, un selfie avec Darmanin et trois gardes à vue,
06:52 c'est le bilan d'un happening islamophobe
06:55 réalisé par les identitaires féminines du collectif Nemesis à Lille."
07:00 A noter également Jean-Yves un tweet particulièrement intéressant
07:04 de Martine Aubry, "Vous n'avez pas de place dans notre ville
07:08 avec ces idées contraires à l'ADN des Lillois.
07:12 Nous avons porté plainte."
07:14 – Alors c'est assez drôle l'ADN des Lillois,
07:16 ça voudrait dire qu'il y a une génétique des Lillois.
07:19 Je ne sais pas si Mme Aubry comprend tout à fait ce qu'elle dit,
07:25 peut-être parle-t-elle de manière figurée de l'ADN culturel,
07:28 mais on se demande ce que c'est, l'ADN culturel des Lillois,
07:32 c'est une essentialisation des Lillois.
07:35 – Absolument, il faudrait qu'elle nous en dise plus,
07:37 d'autant plus qu'elle était absente en ce jour de braderie de Lille,
07:41 elle n'était pas sur place.
07:43 Place maintenant, chers téléspectateurs, au dossier du jour.
07:46 [Générique]
07:50 – Notre dossier du jour, il est bien sûr consacré à l'Abaya
07:54 et pour commencer, ouvrir un peu le sujet,
07:57 je vous propose de réécouter les propos de Gabriel Attal.
08:01 – Ces derniers mois, nous le savons, les atteintes à la laïcité
08:03 se sont considérablement accrues avec notamment le port de tenue religieuse
08:08 comme les Abaya ou les Camis, qui ont fait leur apparition
08:10 et se sont installées parfois dans certains établissements.
08:15 La fermeté de la réponse de l'école est mise à l'épreuve
08:17 par ces nouveaux phénomènes face parfois aux coups de boutoir,
08:20 aux attaques, aux tentatives de déstabilisation.
08:23 Nous devons faire bloc et nous allons faire bloc.
08:25 Faire bloc, c'est être clair et j'ai eu l'occasion de le dire,
08:29 l'Abaya n'a pas sa place dans nos écoles.
08:32 – Voilà les propos de Gabriel Attal qui se voulaient très fermes sur ce sujet,
08:37 notamment en ce temps de rentrée et voici la circulaire,
08:40 la note de service qui a été produite le 31 août.
08:45 Voici ce qu'on nous dit.
08:46 "Dans certains établissements, la montée en puissance du port de tenue
08:49 de type Abaya ou Camis a fait naître un grand nombre de questions
08:53 sur la conduite à tenir."
08:55 La note continue de la façon suivante.
08:57 "En vertu de l'article L141-5-1 du Code de l'éducation
09:01 qui reprend la loi du 15 mars 2004, la fameuse,
09:05 le port de telle tenue qui manifeste ostensiblement en milieu scolaire
09:09 une appartenance religieuse ne peut être tolérée
09:13 à l'issue d'un dialogue avec l'élève si ce dernier refuse d'y renoncer
09:16 au sein d'un établissement scolaire ou durant les activités scolaires,
09:21 une procédure disciplinaire devra être engagée."
09:24 Quand même un peu différent là Jean-Yves.
09:26 – Alors c'est très intéressant effectivement parce qu'il y a l'effet d'annonce
09:31 du ministre qui est "les élèves en Abaya ne reviendront pas".
09:36 C'est ferme, c'est clair, c'est net.
09:38 Et puis il y a les circulaires qui va être appliquée plus ou moins.
09:43 Et où on dit, bon alors si un élève se présente en Abaya,
09:49 on ouvre un dialogue avec elle pour essayer de la persuader, de la retirer.
09:55 Si le dialogue avec elle ne débouche pas, on ouvre le dialogue avec les parents.
10:00 Et au bout d'un temps limité, mais on ne sait pas exactement
10:07 quel est lequel, un délai resserré, on ne sait pas très bien ce que ça veut dire,
10:11 alors on pourra engager une procédure disciplinaire
10:16 qui elle-même pourra faire l'objet d'une contestation.
10:19 Donc on voit très bien qu'on est dans l'apparence médiatique,
10:24 ce qui est une des pratiques majeures de ce gouvernement
10:27 comme de gouvernements précédents.
10:29 Et il y a derrière cette opération Abaya, à la fois de la diversion et de l'enfumage,
10:35 de la diversion parce qu'on focalise la rentrée scolaire sur cette question,
10:40 ce n'est pas la seule question, bien sûr, et d'enfumage
10:45 parce qu'on annonce une fermeté absolue qui ne correspond en rien à la réalité.
10:52 Diversion et enfumage, c'est un peu la marque de fabrique
10:55 des grands communicants de ce gouvernement.
10:57 On se rappellera que M. Attal, je crois, était porte-parole du gouvernement
11:02 à l'époque du Covid où, Dieu sait, s'il a pu balancer comme mensonge,
11:11 comme approximation, comme moyen de propagande.
11:16 – C'était un bon entraînement.
11:17 – Et donc il continue, il a d'ailleurs été sélectionné pour ça,
11:20 c'est un communicant, c'est un communicant, il communique.
11:24 – Absolument, alors, Checknews, en tout cas, chez Libération,
11:28 s'étant pressé de fact-checker un peu cette possibilité que Gabriel Attal
11:34 pouvait avoir de décider d'interdire systématiquement
11:38 le port de l'abaya à l'école.
11:41 Sans surprise, ils nous disent que c'est un peu plus compliqué que ça.
11:44 On a également France Info qui a produit un témoignage très touchant.
11:50 "Interdiction de l'abaya à l'école, comment va-t-on différencier
11:53 une abaya d'une robe longue ?" s'interroge Assa,
11:56 étudiante française de confession musulmane de 19 ans.
12:00 Assa dit se sentir stigmatisée et ciblée par la décision de Gabriel Attal
12:04 d'interdire cette longue robe traditionnelle,
12:07 traditionnelle, le mot est employé, couvrant le robe.
12:10 Elle se confie au micro de France Info.
12:12 Ceci dit, ça pose une vraie question.
12:14 Quelle est la différence entre la robe longue et l'abaya ?
12:17 Une vraie question.
12:18 On a eu également un deuxième témoignage médiatique qui a fait grand bruit,
12:23 c'était dans "Touche pas à mon poste" sur TPMP.
12:27 "L'abaya est une robe et dans la religion musulmane,
12:30 il n'y a pas de vêtements religieux", nous expliquait le père de Neila
12:35 qui disait pourquoi est-ce que sa fille porte l'abaya à l'école.
12:39 Et là, bon, déjà le sous-titre de "Touche pas à mon poste"
12:43 est très intéressant, c'est "Neila, 16 ans, explique pourquoi
12:47 elle veut pouvoir porter l'abaya à l'école".
12:50 Et c'est le père qui explique.
12:51 Et c'est le père qui défend.
12:53 La jeune femme parle un peu, je ne sais pas si tu parles un peu.
12:56 Elle est accompagnée par son père.
12:58 Bien sûr, 16 ans c'est normal non ?
13:01 Absolument, on ne peut pas sortir seule.
13:02 Vous devriez être accompagnée par votre père Floriane.
13:05 C'est un peu dépassé les 16 ans, au moins 10 années de plus.
13:07 10 années de plus au moins.
13:10 On a bien sûr, c'est toujours intéressant sur Twitter,
13:14 désormais cette nouvelle fonctionnalité du contexte utile pour les utilisateurs
13:19 parce que figurez-vous que des internautes ont découvert
13:23 que ce papa de Neila était Imda Boutaga
13:29 qui était membre de l'association Ciel,
13:33 qui est une association qui gérait la mosquée de Leso à Strasbourg
13:38 qui a été fermée en 2021 pour radicalisation.
13:42 C'est un contexte qui est utile pour remettre le propos à sa juste place.
13:50 Alors pour compléter un petit peu, on peut dire effectivement
13:53 que cet intervenant dit "mais il n'y a pas de vêtements religieux dans l'islam"
13:57 sauf qu'il y a une association de défense des musulmans
14:02 qui se définit donc par rapport à une appartenance religieuse
14:06 qui a attaqué devant le conseil d'État la décision, la circulaire plus exactement,
14:14 du ministre de l'éducation et en fait dans cette affaire
14:18 qui va finir par décider comme toujours le conseil d'État.
14:22 Il doit rendre d'ailleurs sa décision aujourd'hui même,
14:25 en référé et non pas au fond, mais nous n'avons pas encore,
14:29 mais en tout cas c'est le conseil d'État qui décide
14:33 et on voit très bien la différenciation des fonctions,
14:36 les ministres paradent et le conseil d'État décide.
14:40 – Exactement, alors on a eu les chiffres aussi de Gabriel Attal
14:44 suite à cette rentrée scolaire, on nous annonce 67 élèves
14:48 qui ont refusé d'enlever leur abaya et également 298 adolescentes
14:54 qui ont bravé l'interdiction de nos ditons
14:57 en se présentant en robe longue traditionnelle devant les établissements scolaires.
15:03 Le Midi Libre a produit globalement le même article
15:05 avec ces 67 qui ont refusé de changer de tenue.
15:08 Nous précisons, elles sont à priori rentrées chez elles.
15:12 Bon, un commentaire peut-être Jean-Yves sur ces chiffres ?
15:14 – Deux choses, d'abord quand vous dites vêtements traditionnels,
15:16 c'est plutôt vêtements traditionnels en Arabie Saoudite qu'en France,
15:19 enfin passons, mais là on est dans la pure communication,
15:25 c'est-à-dire que le ministre donne des chiffres
15:28 qui sont une remontée sans doute partielle de ce qui s'est passé dans les Bahus
15:34 et les médias reprennent ces chiffres.
15:38 Honnêtement, sont-ils vrais, sont-ils faux ?
15:41 Ils paraissent vrais, parce qu'on nous dit 298, pas 300,
15:46 298 se sont présentés avec une abaya et 67 ont refusé de changer de tenue
15:54 et sont rentrées chez elles.
15:55 – C'est pointu.
15:58 – Là aussi c'est de la communication, c'est de la communication.
16:02 – D'ailleurs c'est quasiment la seule chose que peuvent faire les établissements,
16:06 c'est-à-dire faire remonter des notes d'atteinte à la laïcité
16:10 et ce sera comptabilisé ou pas, communiqué ou pas, comme vous le disiez.
16:15 Alors il y a autre chose de très intéressant
16:17 qui s'est passé dans le cadre de cette rentrée scolaire,
16:20 c'est bien sûr au lycée Maurice-Urillo de Steyn,
16:25 il y a eu une grève contre l'interdiction de l'abaya.
16:30 Nous sommes en Seine-Saint-Denis dans le 93,
16:33 voilà la revue de presse, le Parisien,
16:36 "Colère des profs, incompréhension des élèves",
16:38 Figaro, un lycée en grève contre l'interdiction de l'abaya.
16:42 Le point "Abaya manque de moyens",
16:44 la moitié des profs d'un lycée en Seine-Saint-Denis en grève
16:48 et la dépêche "interdiction de l'abaya dans les écoles".
16:52 Nous n'avons pas affaire à la police du vêtement, un lycée en grève.
16:57 Ce qui est intéressant c'est qu'à Steyn,
16:58 on peut observer qui sont les élus municipaux, les voici,
17:05 ça a été fait par un petit internaute, encore une fois, de Twitter qu'on remercie.
17:08 – C'est le grand remplacement de la population
17:12 suivi du grand remplacement du conseil municipal,
17:14 c'est assez logique d'ailleurs.
17:16 Alors ce qui est intéressant,
17:18 l'affaire de Steyn permet de relativiser les chiffres qu'a donnés M. Attal,
17:25 puisque ses professeurs de Steyn,
17:28 mais on peut penser qu'il n'y a pas qu'à Steyn que ça se passe,
17:30 considèrent qu'ils n'ont pas affaire à la police du vêtement.
17:32 S'ils n'ont pas affaire à la police du vêtement,
17:35 ils n'ont pas tenu les statistiques, les consignes.
17:40 Donc on est dans l'apparence, la communication et l'apparence,
17:46 sachant qu'il y a quand même d'autres problèmes dans l'éducation nationale,
17:50 puisque le problème principal,
17:55 c'est l'effondrement du niveau scolaire depuis 40 ans,
17:59 qui se produit indépendamment de ces phénomènes d'islamisation.
18:05 – Absolument, d'autant plus que c'est quand même une circulaire
18:10 qui est chargée à blanc, encore une fois,
18:12 parce qu'elle n'annonce absolument pas de moyens supplémentaires
18:15 pour les professeurs pour agir.
18:18 On a, pour conclure ce dossier sur l'Abaya,
18:22 une interview à vous proposer, chers téléspectateurs.
18:26 C'était Florence Bergeau-Blacker,
18:29 qui est passée 45 minutes dans l'émission de CNews,
18:33 tenue par Mathieu Bockcôté, qui est à 19h désormais.
18:37 Florence Bergeau-Blacker, en sortie de cette émission,
18:41 qui est l'auteur d'un livre qui s'appelle "Le frérisme et ses réseaux, l'enquête",
18:46 une enquête très sérieuse, elle est très en pointe sur le sujet.
18:50 Elle a tenu à souligner dans un tweet
18:52 que cette émission était une des rares émissions du PAF,
18:56 où l'on peut prendre le temps de l'explication et de la nuance.
19:01 Comprenez, c'est ce que vous voudrez,
19:03 mais c'est sans doute qu'il y a eu beaucoup de bruit pour rien.
19:06 [Générique]
19:09 Pour cette première pastille, nous avons choisi de revenir
19:13 sur les événements qui agitent les Restos du Cœur.
19:16 Les Restos du Cœur qui, figurez-vous,
19:19 traversent une crise absolument inédite, nous dit-on.
19:22 Les échos disent que les Restos du Cœur ont lancé un appel,
19:27 désormais c'est la Croix-Rouge,
19:29 les banques alimentaires ont des difficultés également.
19:33 Et BFMTV est un peu plus précis,
19:36 il nous dit que les Restos du Cœur vont restreindre leur nombre de bénéficiaires
19:40 en raison de ces dites difficultés financières.
19:43 Alors bien sûr, très vite, l'État a annoncé une aide,
19:47 il y a eu 15 millions qui ont été débloqués.
19:50 On a eu également une dotation de la part de la famille Arnaud
19:55 qui a débloqué 10 millions d'euros également pour l'association
19:58 avec un article fabuleux de Libération "Restos du Cœur"
20:02 au siège de l'association la très ostensible aumône des fils Arnaud.
20:08 Jean-Yves, là encore, beaucoup de bruit, pour quelle raison ?
20:12 – Alors, ce qui est étrange, c'est qu'on ne se pose pas la question…
20:18 Alors d'abord, les sommes des Restos du Cœur sont importantes
20:20 parce que je crois que le budget global des Restos du Cœur,
20:22 y compris si on valorise le temps des bénévoles,
20:25 si on valorise les dons alimentaires, c'est 450 millions d'euros.
20:30 Donc c'est quand même quelque chose d'important,
20:33 financé en partie par le don privé, en partie par l'argent public
20:38 et en partie par quelques mécènes type les Arnaud
20:42 qui se payent une bonne publicité au passage.
20:44 – Absolument, ils ne pourront pas être fiscalisés.
20:46 – Mais on ne se pose pas la question,
20:48 pourquoi chaque année il y a besoin de davantage de moyens pour les Restos du Cœur ?
20:55 Ça veut dire qu'il y a davantage de gens qui s'adressent aux Restos du Cœur
20:58 alors que la France est le premier pays au monde pour la redistribution sociale.
21:05 Pourquoi ? On ne se pose pas la question pourquoi ?
21:09 Aucun regard critique sur les causes ?
21:12 Est-ce un mauvais fonctionnement économique ?
21:15 Est-ce l'importation toujours nouvelle de populations qui viennent ici
21:22 mais qui n'ont pas toujours de travail ?
21:25 Il est évident que quand on fait rentrer 500 000 personnes,
21:29 500 000 immigrés supplémentaires chaque année,
21:31 ça va poser un problème de logement et maintenant peut-être d'alimentation.
21:35 Mais on ne se pose pas la question, on traite ça sous l'angle humanitaire.
21:41 Humanitaire, sentimental, mais on ne pose pas les questions de fond.
21:46 Là encore on est dans la surface et dans l'apparence.
21:50 – Alors toujours est-il, Jean-Yves, que sur Twitter,
21:52 nous avons eu de nombreux témoignages que l'on pouvait voir
21:57 avec le hashtag #RestosDuCœur qui sont très intéressants.
22:01 On a par exemple "La Baronne", une tweetos "Moi je ne donnerai plus au Resto,
22:06 ce que j'y ai vu en bénévole m'a dégoûté
22:09 et le pas de vaguisme de l'assaut est insupportable.
22:12 Le charity business est devenu un vrai business,
22:15 y compris pour pas mal qui disent être dans le besoin.
22:18 Les clandeaux désagréables genre "tu leur dois tout",
22:20 "je m'en souviendrai plus jamais".
22:22 On a un destituteur également qui a commenté
22:25 "un ami qui voulait faire du bénévolat a eu le même ressenti, ça l'a dégoûté.
22:30 Il n'avait pas l'impression de venir en aide aux plus démunis
22:32 ou à des gens qui ont envie de s'en sortir,
22:34 mais à des gens qui voyaient juste la possibilité d'avoir des choses gratuitement".
22:38 Et The Coringa, 80% sont des immigrés
22:44 et ils ont encore le culot de réclamer de la nourriture
22:46 parce que "pas halal" ou "pas de porc".
22:50 Ma tante, elle, était bénévole pendant 8 ans,
22:53 elle a arrêté de dégoûter par ces gens.
22:55 Des témoignages comme ça, il en a fleuri des centaines sur Twitter.
22:59 – Après les témoignages, ils sont exacts, ils ont exagéré,
23:05 ils valent ce qu'ils valent, mais ce qui est intéressant,
23:08 c'est qu'il n'y a pas eu la moindre critique,
23:14 la moindre évocation critique dans les médias de grand chemin
23:18 où on est resté uniquement sur le registre compassionnel
23:23 et il faut leur trouver de l'argent.
23:25 Sans se poser la question "mais pourquoi est-ce que tout cela se développe ?"
23:33 C'est une forme de mendicité malgré tout.
23:37 Et la mendicité avait disparu en France dans les années 70, 1960-70,
23:45 elle est revenue et elle est aujourd'hui massive.
23:47 Ça mériterait quand même de se poser des questions.
23:50 – L'article de la semaine, chers téléspectateurs,
23:57 nous avons choisi de l'attribuer au journal "L'Humanité".
24:02 Ils ont reçu Médine et Bilal Hassani et ont choisi de faire le titre suivant
24:08 "Nous sommes des frères de douleur".
24:11 Ils l'ont reçu, alors il faut le noter quand même bien avant,
24:14 les polémiques qui ont entouré Médine, qui continuent d'ailleurs de l'entourer.
24:20 Et ils avaient reçu Médine auparavant, encore avant le 24 août,
24:25 dans un entretien, suite à ces polémiques.
24:28 D'ailleurs, voilà comment ils décrivent la polémique.
24:32 C'est très intéressant, après ce titre particulièrement intéressant.
24:35 Ils nous parlent donc de la polémique médiatique et politique
24:38 qui avait été alimentée par l'extrême droite et le camp présidentiel
24:41 à la suite d'un tweet du rappeur sur l'écrivain Rachel Kahn
24:45 où il s'était livré à un jeu de mots "perçu" comme antisémite
24:49 sur le nom de famille de cette petite fille de déportés juifs.
24:53 Alors c'est très intéressant ce terme de "perçu",
24:56 tout dépend de là où on perçoit les choses justement.
25:01 Ils nous décrivent également une rencontre étonnante et chaleureuse,
25:05 ça pour le moins, c'est un peu le choc de deux mondes.
25:09 – Jean-Yves, un commentaire sur cet article, sur le tweet,
25:12 sur la photo, sur tout.
25:15 – En fait, c'est la tonaille diversitaire, si je puis dire.
25:20 On est pris entre la pression musulmane d'un côté,
25:24 la pression LGBTQXYZ de l'autre,
25:30 et ça pour opération, pour fonction de broyer ce qui est entre les deux.
25:37 Alors ça peut paraître bizarre d'avoir Medine et Bilal Hassani
25:43 dans la même séquence, en quelque sorte,
25:46 en l'occurrence dans le genre de l'humanité,
25:48 mais il y a ça sur AJ+, Algezira+,
25:53 "à destination des populations françaises et européennes",
25:58 où on fait tout à fait l'apologie de l'idéologie LGBT à notre destination.
26:04 [Générique]
26:08 – Des nouvelles de l'affaire Drahi.
26:10 Vous vous souvenez, il y a quelques temps,
26:13 on vous parlait de l'arrestation de son numéro 2, Armando Pereira.
26:19 Eh bien, figurez-vous que Patrick Drahi va devoir s'exprimer à nouveau,
26:23 cette semaine, sur les conséquences de cette inculpation
26:27 de son ancienne associée, c'était en juillet dernier,
26:31 donc il y a quelques temps.
26:32 L'occasion de revenir d'ailleurs sur la revue de presse concernant Drahi,
26:37 Drahi qui est un personnage très discret, qui s'exprime assez peu, Jean-Yves,
26:41 et donc les derniers articles que l'on avait à son sujet, datés du mois dernier.
26:46 "L'empire de Patrick Drahi, fragilisé par la chute de son associé",
26:50 "Corruption, endettement, une semaine décisive pour l'empire de Patrick Drahi",
26:54 "Les liaisons dangereuses de Patrick Drahi au Portugal pour le monde",
26:58 et "Le Monde à nouveau, Patrick Drahi fragilisé
27:01 par un scandale de corruption, se dit trahi et trompé".
27:06 On va avoir des nouvelles de cet oligarque, Jean-Yves.
27:09 – Oui, alors c'est un oligarque, il est d'autant plus puissant
27:12 qu'il a 55 milliards de dettes.
27:14 – Absolument.
27:15 – Voilà, et donc il est puissant par les dettes,
27:19 il est aussi fragile par les dettes,
27:22 et quand on vous cite un article de Libération,
27:26 ou qu'on va vous parler tout à l'heure de l'excellent journaliste déléateur,
27:31 Pleutu, il faut savoir que ce sont des gens
27:34 qui sont subventionnés par de l'endettement en fait.
27:37 – Tout à fait, et par Drahi indirectement.
27:40 – Mais ils rendent des services,
27:44 M. Drahi avait obtenu de M. Macron la possibilité de prendre SFR,
27:51 le troisième opérateur téléphonique français, en échange de quoi,
27:56 les médias de M. Drahi roulent à fond pour le système,
28:00 que ce soit BFM ou Libération, que sais-je encore.
28:02 – C'est le retour de l'affaire Nord Stream.
28:10 Figurez-vous que ça y est, les médias ont trouvé des nouveaux coupables.
28:15 BFM TV, explosion des gazoducs de Nord Stream,
28:18 l'Ukraine pointée du doigt par une enquête de médias allemands.
28:22 Natacha Polony dans Marianne,
28:24 des Ukrainiens derrière l'explosion de Nord Stream 2,
28:26 une hypothèse très plausible.
28:29 Euractive, explosion sur les gazoducs Nord Stream,
28:33 qui est donc à l'origine du sabotage,
28:35 et le Figaro sabotage de Nord Stream, qui est au cœur des soupçons.
28:39 Ça fait un an que dure cette affaire,
28:41 et que les coupables changent au gré des préoccupations de la presse.
28:46 On apprend également dans un article du Figaro
28:49 que ce sont des enquêteurs allemands qui ont déterminé avec une quasi-certitude,
28:53 nous dit-on, la participation d'un voilier.
28:56 Il s'agit du voilier Andromeda,
28:58 qui est aujourd'hui en cale sèche à Dranske, sur l'île de Rügen,
29:03 qui aurait commis cet attentat à l'explosif
29:06 commis contre les trois tubes du gazoduc Nord Stream.
29:10 – Alors, c'est une affaire intéressante sur laquelle il faut revenir un petit peu.
29:14 D'abord, quand le gazoduc, le gazoduc, il était là
29:18 pour approvisionner l'Europe de l'Ouest avec du gaz russe, bien.
29:24 Le gazoduc a été détruit,
29:28 et à l'époque, on a expliqué que c'était les Russes
29:31 qui avaient fait sauter leur propre gazoduc.
29:34 C'était moyennement vraisemblable,
29:35 mais ça a été la thèse officielle au moment de l'explosion du gazoduc.
29:40 – Et ce, pendant des semaines, avec des spécialistes.
29:41 – Pendant des semaines, avec des spécialistes, il y avait une émission de BFMTV
29:45 où il y avait quatre experts qui analysaient quatre raisons différentes
29:50 pour lesquelles les Russes allaient faire sauter leur gazoduc.
29:52 Première hypothèse.
29:53 Bon, ça ne tient pas très bien la route,
29:57 et l'hypothèse est devenue de plus en plus fragile.
30:04 Et il y a un certain nombre de prises de conscience dans l'opinion allemande
30:11 du fait que cette opération a été un élément
30:14 qui a beaucoup nuit à l'économie allemande,
30:17 comme à l'économie française d'ailleurs,
30:19 d'ailleurs d'une hypocrisie absolue,
30:21 puisque on continue en fait d'acheter du gaz ou du pétrole russe,
30:26 mais par d'autres voies, et donc en les payant plus cher.
30:30 Voilà, mais effectivement, le fait de les payer plus cher
30:33 a pour effet de fragiliser les économies allemandes, françaises, etc.
30:38 Et donc en Allemagne, pas en France,
30:40 il y a un début de prise de conscience de l'opinion,
30:43 notamment avec deux formations politiques,
30:46 l'AFD, qui est un mouvement national identitaire,
30:51 et l'Inke, qui est un mouvement de gauche.
30:53 Et donc, il faut une parade.
30:56 Et comme c'est très difficile de dire que c'est probablement,
31:01 comme le dit M. T. Kerkalsen notamment,
31:04 c'est probablement les États-Unis ou l'Angleterre,
31:07 avec l'appui des États-Unis,
31:11 on trouve un dérivatif avec une histoire,
31:15 on met en cause des Ukrainiens,
31:17 ce qui est tout de même paradoxal,
31:19 parce que l'Ukraine, à ma connaissance,
31:22 n'a pas d'accès à la mer Baltique,
31:26 et n'a pas forcément une marine extrêmement importante,
31:29 alors que, semble-t-il, pour opérer cet attentat,
31:33 c'est quand même assez technique,
31:35 et seul le puissant service secret
31:40 disposant de nageurs de combat peut probablement le faire.
31:45 Mais, comme on ne veut pas le dire,
31:47 comme on ne veut pas le reconnaître,
31:49 on lance cette affaire avec un voilier,
31:53 alors bon, moi je ne suis pas expert en affaires maritimes,
31:57 mais on reste quand même un peu dubitatifs,
32:03 en tout cas, ce qu'il faut retenir,
32:06 c'est que les médias changent de version très régulièrement,
32:14 puisqu'on a abandonné la version russe,
32:16 maintenant on est à la version ukrainienne,
32:20 on mettra d'autres versions, c'est de la diversion.
32:23 Mais, ce qui n'est pas de la diversion,
32:25 c'est le prix de l'essence,
32:28 c'est le prix du gaz, ça ce n'est pas de la diversion.
32:31 [Générique]
32:35 L'alarmisme climatique fait vendre et nous en avons désormais la preuve.
32:39 Figurez-vous qu'un scientifique a avoué avoir promu
32:43 cet alarmisme climatique pour être publié,
32:46 pour être publié pas n'importe où,
32:49 et bien dans la revue Nature,
32:52 il avait publié cet article
32:54 "Le réchauffement climatique augmente les risques de feux de forêt",
32:57 journalier en Californie.
32:59 Mais ça, ça paraît le 30 août dans Nature,
33:03 et voilà, ça permet de lancer la machine climatique
33:07 qu'on a pu observer cet été, notamment dans les médias.
33:10 Toutefois, le 5 septembre dernier,
33:13 et bien c'est ce monsieur Brown lui-même
33:16 qui a révélé le pot au rose,
33:18 il a publié dans un média américain un long texte au titre explicite
33:24 "J'ai mis de côté une partie de la vérité
33:26 pour que mon papier sur le changement climatique soit publié".
33:30 Il précise qu'il n'avait pas glissé d'erreurs intentionnelles
33:34 dans sa publication sur Nature,
33:36 qu'il n'avait pas truqué ses idées ni commettre un pastiche.
33:41 Il y avait eu des articles farfelus à l'époque,
33:44 on se souvient de la culture du viol chez les chiens
33:46 que tout le monde avait pris au premier degré
33:49 avant que ce soit corrigé par l'auteur.
33:52 Non, non, tout ce qu'il voulait ce monsieur Brown,
33:53 c'était juste d'être publié dans une revue prestigieuse.
33:57 Parce que ça, c'est le Graal un peu pour les scientifiques.
34:00 Et donc, il s'est donné les moyens par la flatterie
34:05 du consensus climatique avec des mensonges par omission
34:09 parce qu'il n'a utilisé que le facteur climat pour les feux de forêt
34:13 alors qu'il y a bien d'autres éléments
34:15 qui sont au moins aussi importants à prendre en considération.
34:19 Et par exemple, on a l'augmentation des accidents,
34:22 la malveillance, il y a des pyromanes,
34:25 il y a aussi la mauvaise gestion des terrains
34:28 qui étaient à prendre en compte.
34:29 Mais tout cela, ça aurait éloigné du narratif
34:32 et donc éloigné du précieux Graal, la publication d'En Haïture.
34:36 – Alors ça, c'est vraiment très important.
34:39 Ce n'est pas la première fois qu'il y a des ébrus
34:42 dans le soi-disant consensus sur l'armisme climatique
34:47 puisqu'il y a quand même plusieurs prix Nobel de physique
34:49 qui ont pris leur distance avec les thèses officielles.
34:51 Mais là, c'est très intéressant.
34:53 D'abord, Nature, c'est la plus grande revue scientifique mondiale.
34:56 Bon, donc c'est pas rien.
34:58 Et au fond, il nous explique, ce Patrick Brown,
35:04 pourquoi on parle, on dit mais il y a un consensus,
35:08 il y a un consensus sur le climat, le consensus, quel est-il ?
35:12 Il y a réchauffement, c'est vrai,
35:14 ce réchauffement est d'origine anthropique,
35:16 c'est plus douteux disons, discutable en tout cas,
35:20 et c'est une catastrophe.
35:23 Et pourquoi il y a consensus parmi les scientifiques ?
35:28 Tout simplement parce que ne peut accéder à la publication
35:32 que celui qui fait de ce consensus.
35:35 C'est-à-dire, le consensus n'est pas le résultat d'un libre débat,
35:39 le consensus qu'on affiche est le résultat d'une sélection
35:44 et d'une censure, voilà.
35:47 Puisque si vous ne dites pas ce qu'on attend de vous,
35:51 eh bien, vous n'êtes pas publié.
35:55 Il y avait d'ailleurs un auteur français, il y a une dizaine d'années,
35:58 qui a publié un livre sur l'urgence climatique, un climatologue,
36:02 l'urgence climatique n'existe pas, enfin bon.
36:07 Et il disait, mais je déconseillerais à un jeune chercheur
36:10 d'avoir mes positions, car il n'aurait plus
36:13 ni d'accès aux publications, ni de crédit de recherche.
36:16 Et donc on a ce qu'on appelle le consensus climatique,
36:19 c'est un consensus en fait de politique éditoriale
36:23 et de politique de répartition de subventions.
36:26 [Générique]
36:29 Anne Hidalgo in Paris.
36:31 Anne Hidalgo avait une actualité particulièrement chargée
36:35 le 6 septembre.
36:38 Elle a choisi de se mettre en scène, telle Émilie in Paris,
36:43 dans un Paris absolument idéal, avec une robe rouge
36:46 sur le pont des Arts, en nous signalant qu'il se refaisait
36:49 à une beauté, pour le plus grand plaisir de tous les amoureux de Paris.
36:54 Eh bien, l'actualité d'Anne Hidalgo, la voici, c'est la suivante,
37:00 outre ce tweet et cette robe rouge, c'est qu'Anne Hidalgo,
37:03 elle veut attaquer en justice l'État, qui estime-t-elle
37:07 à diminuer les ressources de la ville.
37:11 Taxe foncière, comment Anne Hidalgo justifie la hausse
37:14 impressionnante à Paris ? Anne Hidalgo veut engager
37:17 un contentieux contre l'État sur la dotation des collectivités locales,
37:20 ça c'est Le Figaro, et le Parisien, dotation aux collectivités,
37:24 Anne Hidalgo veut attaquer l'État en justice.
37:29 Elle était interrogée sur LCI, toujours avec cette même robe rouge
37:32 qui a servi pour la photo très instagrammable,
37:36 du moins qu'elle a tweetée.
37:37 "La ville de Paris est une ville très gérée",
37:39 nous a-t-elle dit dans cette interview.
37:41 "La dette est très maîtrisée", très maîtrisée, Jean-Yves.
37:45 "Également que l'État avait décidé de faire les poches
37:48 des collectivités territoriales, toutefois LCI ne nous détrompe pas,
37:53 il parle de la taxe foncière qui augmente de +52% à Paris".
38:00 Il n'est quand même pas rien.
38:01 C'est pire que ça, parce que comme il y a une augmentation
38:03 des bases de l'ordre de 10%, c'est une augmentation de 62%.
38:08 Ce n'est pas tout à fait un doublement, mais enfin presque.
38:11 Et une ville qui a 8 milliards de dettes,
38:16 c'est-à-dire 4 000 euros de dettes par habitant,
38:19 et si vous ramenez au contribuable,
38:24 vous arrivez à des sommes entre 10 et 20 000 euros
38:28 par contribuable de dette, rien que pour Paris.
38:32 C'est extraordinaire.
38:33 Et pour des dépenses nuisibles, qui rendent la circulation plus difficile,
38:40 qui en laissent, c'est ça qu'on ne comprend pas des fois.
38:43 On pense que les dépenses publiques sont excessives,
38:47 parfois elles sont inutiles, parfois elles sont utiles aussi.
38:51 Mais là, on a des dépenses nuisibles à Paris.
38:55 – Et on attend les résultats que ces dépenses porteront
38:59 suite aux Jeux Olympiques qui promettent également
39:02 une belle actualité pour immédiat.
39:04 – Et quand elle nous dit qu'elle embellit le pont des Arts,
39:07 je crois qu'on peut être inquiet.
39:09 – Il faut s'inquiéter.
39:10 En tout cas, ce qu'on peut remarquer, c'est que la technique de la "woman in red",
39:14 vous savez, cette femme en rouge dans "Matrix",
39:18 eh bien ça fonctionne moyennement bien
39:20 quand c'est Anne Hidalgo qui décide de la mettre en œuvre.
39:23 Jean-Yves, nous avons une nouvelle actualité
39:29 qui concerne Julian Assange, Julian Assange dont on a fait
39:32 le portrait piquant très récemment dans "Immedia".
39:35 Il avait fait une requête pour demander l'asile en France.
39:39 Cette demande d'asile a été rejetée.
39:42 C'est une démarche un peu plus complexe
39:44 parce que c'est une association qui avait assigné l'État français
39:47 pour le contraindre à mettre en place des mesures
39:50 qui permettraient à Julian Assange d'enregistrer au guichet
39:53 sa demande d'asile politique, mais cela a été rejeté.
39:56 Un commentaire, j'imagine ?
39:58 Oui, l'asile politique, il est accordé chaque année à 56 000 personnes,
40:04 enfin chaque année, l'année dernière en tout cas,
40:06 à 56 000 personnes en France,
40:08 dont une bonne partie sont des affabulateurs.
40:11 Et il est refusé pour un véritable persécuté politique.
40:18 M. Assange qui croupit depuis des années dans une jole anglaise
40:23 en attendant d'être transféré aux États-Unis,
40:27 lui, il est vraiment persécuté pour ce qu'il a fait politiquement.
40:30 Il n'a pas l'asile politique.
40:32 Par contre, les gens qui racontent un certain nombre de sornettes,
40:38 eux peuvent avoir l'asile politique.
40:39 Je crois qu'on a un parfait résumé de la situation française.
40:44 Un procédé particulièrement intéressant désormais
40:50 que l'on vous propose d'étudier, chers téléspectateurs.
40:54 L'Express, Jordan Bardella, quand Macron et ses amis couvrent d'éloge
40:59 le président du RN, depuis la rencontre de Saint-Denis,
41:03 les compliments pleuvent sur le député européen.
41:06 Ce n'est pas un hasard.
41:08 Radio France qui titre sur Bardella également
41:11 "Une rivalité, Le Pen-Bardella, le coup de billard du camp Macron".
41:17 À noter que, ça y est, cet officiel Jordan Bardella
41:20 conduira la liste du RN aux élections européennes en juin prochain.
41:25 Il l'a annoncé lui-même il y a 5 ans.
41:29 C'était Marine Le Pen qui l'intronisait.
41:32 C'est quelque chose de particulièrement intéressant,
41:34 ce titre de Radio France "Une rivalité, Le Pen-Bardella",
41:37 parce que M. Bardella se retrouvera face à Marion Maréchal Le Pen.
41:42 Oui, alors je ne pense pas que c'était le sens du titre.
41:46 Je pense qu'il y a un jeu des médias, qui est assez classique,
41:49 dans toutes les formations politiques,
41:51 qui est d'opposer les leaders les uns aux autres.
41:54 Au Fonds national, ça s'est beaucoup fait.
41:55 On a opposé Le Pen à Stirbois, on a opposé Le Pen à Maigret,
41:59 on a opposé avec Marine Le Pen...
42:02 Marine avec Philippot, c'était les deux lignes.
42:05 Et puis maintenant, on oppose avec Bardella.
42:09 Bon, c'est un jeu classique.
42:11 Alors il faut savoir que le jeu...
42:13 Il y a toujours des rivalités dans les formations politiques,
42:16 mais les médias peuvent contribuer à les alimenter
42:20 par les bruits, par les rumeurs,
42:23 et puis en en mettant un en exergue plutôt qu'un autre.
42:27 Donc les médias ont un petit jeu...
42:30 Ils sont aussi tout à fait acteurs.
42:31 Un petit jeu d'éditeurs. Ils sont acteurs, absolument.
42:33 Ils ne sont pas seulement commentateurs, ils sont aussi acteurs.
42:36 Après, c'est aux gens mis en avant ou mis en cause
42:41 à garder la tête froide.
42:42 Mais ça, c'est plus compliqué peut-être.
42:43 [Générique]
42:47 Et pour conclure ces pastilles de l'information,
42:49 Jean-Yves, vous aviez un petit coup de chapeau
42:52 à faire au Puy du Fou,
42:53 qui a connu encore une nouvelle année flamboyante.
42:55 On nous parle... Il y a eu de nombreux articles.
42:58 200 000 visiteurs supplémentaires en 2023
43:01 et on a un record de fréquentation
43:04 qui est à 2,5 millions d'entrées,
43:06 une barre historique qui a été franchie.
43:07 Oui, alors l'an dernier, je crois que c'était 2,3 millions.
43:10 Là, ils ont déjà franchi 2,5 millions.
43:12 La saison n'est pas finie.
43:13 La saison n'est pas tout à fait finie
43:14 puisqu'elle finira à la Toussaint.
43:16 Je dois dire que c'est très mérité.
43:19 Il se trouve que je n'étais pas là la semaine dernière
43:21 parce que, précisément, j'étais au Puy du Fou
43:23 avec quatre de mes petits-fils.
43:26 Et je dois dire, ils étaient enthousiasmés, moi aussi.
43:30 C'est formidable parce que les spectacles sont passionnants.
43:34 Ils ont globalement bon esprit, on va dire, voilà.
43:37 Mais ils sont tout à fait passionnants, ils sont bien faits.
43:40 Les foules sont bien gérées.
43:45 On attend très peu.
43:47 La ponctualité est parfaite, la propreté est parfaite.
43:50 C'est vraiment un endroit tout à fait exceptionnel.
43:56 C'est beau, on s'y sent bien.
43:58 C'est beau, on s'y sent bien.
43:59 La Vendée, d'ailleurs, et la partie du Maine-et-Loire
44:04 qui joue sur la Vendée,
44:05 on a l'impression que c'est en plein développement économique.
44:09 Ça change beaucoup avec des usines neuves.
44:13 Ça change beaucoup de ce qu'on peut voir dans le reste de la France.
44:15 Donc c'est vraiment très bien.
44:18 Et c'est tout à fait un endroit recommandable,
44:22 évidemment, qui suscite l'hostilité de la gauche
44:27 qui va consacrer un nouveau complément d'enquête,
44:31 je crois, ce soir, pour dénigrer cette réussite extraordinaire.
44:37 – Exactement, un complément d'enquête sur le Puy-du-Fou.
44:40 "Histoire, argent, pouvoir, les vrais secrets du Puy-du-Fou",
44:43 nous dit-on, avec notamment des révélations sur un parc
44:46 qui n'hésite pas à faire travailler des bénévoles.
44:49 Complément d'enquête qui, visiblement,
44:51 n'aime pas les actes gratuits de charité, de dons de soin.
44:55 – Alors, le Puy-du-Fou a commencé effectivement avec le bénévolat
44:59 et il y a encore un des spectacles qui est la Cinécénie
45:01 qui est un spectacle de bénévoles.
45:06 Oui, ça c'est tout à fait vrai.
45:07 Le reste, l'ensemble du parc, pour le reste,
45:12 est tout à fait professionnel.
45:16 – Absolument.
45:17 – Mais c'est vrai que ça manque peut-être de gens négligés.
45:23 C'est un autre univers, je comprends que le journaliste de gauche moyen
45:30 soit fâché.
45:32 – Tout à fait.
45:33 À noter que j'avais interviewé une artiste qui avait travaillé au Puy-du-Fou.
45:38 Le Puy-du-Fou lui avait payé des super formations pour aller en Chine,
45:42 pour aller également en Russie, se perfectionner au jonglage.
45:46 Et cette artiste me racontait que, bien sûr, entre les spectacles,
45:50 elle se posait dans la salle et elle répondait aux appels
45:54 pour les inscriptions, etc.
45:56 Donc, ça s'est fait depuis toujours,
45:58 ça fait partie du bon esprit aussi de ce parc.
46:03 [Générique]
46:06 Et voilà, c'est déjà la fin de cette édition du Nouvel Imédiat.
46:11 On se retrouve la semaine prochaine, naturellement.
46:14 Jean-Yves, vous serez avec nous désormais,
46:17 vous restez bien sur votre siège, c'est reparti pour une nouvelle saison.
46:23 On ne se quitte pas, bien sûr, sans le portrait piquant,
46:26 consacré à Pierre Connaty.
46:27 L'excellent plotu, le délateur préféré de M. Drahi.
46:32 Exactement, qui sera passé au crible, bien entendu,
46:35 en partenariat avec l'OGIM par notre cher Claude Chollet, international.
46:42 N'oubliez pas, avant qu'on vous dise définitivement au revoir,
46:45 avant la semaine prochaine, de cliquer sur le pouce en l'air,
46:47 à nous laisser un commentaire également,
46:49 dites-nous ce que vous avez pensé de cette édition.
46:51 Si vous êtes content du retour de Jean-Yves,
46:53 mais je doute que ce ne soit pas le cas.
46:57 Et puis, n'hésitez pas aussi à partager l'émission
47:00 et à cliquer sur la cloche pour vous abonner à la chaîne de TVL
47:03 et ne rien manquer à notre actualité.
47:06 À bientôt sur TVL.
47:07 Aujourd'hui, nous allons parler d'un journalisme d'un type très particulier.
47:16 Le journalisme de délation.
47:19 Délation dit le littré, je cite.
47:21 Dénonciation, mais toujours, toujours en mauvaise part.
47:25 Le journaliste de délation, spécialité en plein développement,
47:30 n'est pas là pour informer.
47:32 Il est là comme un inspecteur de police intellectuelle,
47:36 un magistrat moral, à la fois détective privé, flic et juge.
47:42 Il recherche les contrevenants au désordre établi, libéral, libertaire.
47:48 Le contrevenant, le coupable, sera épinglé,
47:51 dénoncé à son employeur ou à son école.
47:54 Ce qui est recherché, c'est si possible la mort sociale du coupable
47:59 ou à minima qu'il soit frappé d'un saut infamant
48:02 et qu'il ne puisse pas se réclamer d'une parole légitime.
48:07 Nous avions un grand choix de candidats pour ce portrait.
48:11 La quasi totalité de check news de Libération,
48:15 nous avons pris un petit poisson.
48:17 Non pour ses nageoires encore fragiles,
48:20 mais parce qu'il représente un archétype intéressant
48:23 d'une certaine typologie de jeune journaliste.
48:27 Il s'agit du très peu connu Pierre Plotut de Libération.
48:31 Un parcours et un environnement qui ont valeur de démonstration.
48:36 Pierre Plotut, que j'appellerais familièrement "Pépé",
48:38 obtient une licence de journalisme en alternance
48:41 dans une petite école privée.
48:44 Parcours professionnel, il effectue son stage de fin d'études
48:46 au courrier de Mantes, l'hebdomadaire de sa ville natale.
48:51 En juin 2013, il rentre chez François,
48:54 où il est journaliste multitâche.
48:56 Chef de service en 2016, il se spécialise
48:59 dans le journalisme politique,
49:01 avec un tropisme pour l'extrême droite au sens large.
49:05 C'est à cette période que Xavier Azalbert
49:08 reprend le contrôle du journal.
49:10 Des dissensions surviennent, avec une grève en août 2019.
49:14 La direction licencie l'intégralité de la rédaction
49:18 pour motifs économiques.
49:19 Il est tout de suite récupéré par Libération
49:22 à partir de janvier 2020.
49:24 Il contribue aussi à un petit média,
49:26 Libéral Libertaires, Street Press,
49:28 et intervient parfois sur Slate.
49:30 À compter de cette date, il se consacre entièrement
49:33 à la cartographie des mouvements dits d'extrême droite
49:36 et à leur dangerosité.
49:38 La stratégie, c'est de mettre en exergue
49:41 un pendant à l'extrémisme islamiste.
49:44 En l'espèce, un suprémacisme blanc,
49:47 quitte à exagérer son influence,
49:50 réalisant la classique symétrie des fausses fenêtres.
49:54 Pour quelques mois en 2022,
49:56 PP est le principal contributeur de l'Observatoire
49:59 de l'influence des radicalités en ligne du journal.
50:02 Ce portrait d'un poisson minuscule
50:04 n'aurait pas d'intérêt en soi.
50:07 Mais il est un concentré de ce que produisent
50:10 une partie des écoles de journalisme.
50:13 Certains pensent qu'il ne faut pas leur parler ou les recevoir.
50:17 Je me suis persuadé du contraire.
50:18 Mais ils doivent alors venir en uniforme de policier,
50:21 avec casquette et insigne,
50:24 simplement pour être fidèles à leurs fonctions
50:27 et au fond à leurs vocations.

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