I-Média n°470 - Terrorisme : ils vous prennent (encore) pour des truffes !

  • l’année dernière
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur l’affaire Crépol avec Thomas qui aurait dû avoir 17 ans le jour de la saint Nicolas, le 6 décembre de cette année. L’occasion de revenir sur le récit médiatique qui tente de nous convaincre qu’il existe une possible inversion accusatoire dans ce drame.

Puis dans le dossier du jour, nous reviendrons sur le nouvel acte terroriste qui a eu lieu au cœur de Paris, où un homme franco-iranien, “Armand”, comme l’on dit les médias, ou plutôt Imane, comme une piste semblerait le confirmer, a tué un homme et blessé un couple. La piste d’un “ratage psychiatrique” a immédiatement été brandi par Gérald Darmanin provoquant la colère des psychiatres qui ont rappelé que l’homme n’avait jamais été hospitalisé en psychiatrie…

Sans oublier les pastilles de l'information et pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM consacré à Camille Vigogne, une journaliste délatrice qui s’est spécialisée dans les portraits et qui méritait donc bien le sien !

‐-‐-----------


Sommaire I-Média 470

La météo de l’info : Tempête médiatique

Le dossier de la semaine : Attentat, encore un “ratage psychiatrique”

Image : L’inversion accusatoire pour Thomas et Crépol !


Les pastilles de l’info :

Zemmour et “l’ultra-foutage de gueule des médias !”

Projets d’attentats islamistes : tuer “tout un village en une nuit, c’est facile !”

Allociné en liberté : les gauchistes en PLS

Guerre en Ukraine et journalisme Hollywoodien

Disney promet un virage moins woke

Musk dit aux annonceurs qui le lâchent d’aller se faire voir


‐-‐-----------

Conclusion :


Portrait piquant : Camille Vigogne, une journaliste délatrice

‐-‐-----------

Liens utiles :

OJIM : www.ojim.fr
Transcript
00:00 TVL a joué pleinement son rôle,
00:02 assurer la liberté de l'information en France.
00:06 Dans le même temps, les Français continuent de fuir la presse conformiste.
00:10 Servile prête à tous les renoncements.
00:12 Et pourtant, ce parti des médias s'est arrogé la somme de 2 milliards d'euros par an.
00:18 Et sur ces 2 milliards, TVL,
00:20 une réussite avérée de la presse audiovisuelle depuis 10 ans,
00:24 a touché très exactement 0,00 €.
00:29 S'ouvre à nouveau le grand défi.
00:31 Nous disposons de 30 jours pour constituer le budget d'avenir de TVL pour 2024.
00:38 30 jours pour construire 365 jours de création et de diffusion.
00:44 Nous avons besoin de votre aide personnelle.
00:47 Parce que décidément oui, la liberté a un prix.
00:52 [Musique]
01:22 [Générique]
01:44 Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau numéro avec Jean-Yves.
01:49 Bonjour Jean-Yves, et vous serez là tout du long cette fois-ci,
01:53 presque mieux soigné, mais on est encore soumis aux affres de l'hiver.
01:56 Bonjour Floriane.
01:58 Alors, pour le programme de ce numéro 470,
02:02 on commencera avec l'image de la semaine qui sera consacrée,
02:07 encore une fois, à Thomas et aux retournements
02:11 qui sont en train d'être opérés par les médias sur toute cette affaire Crépole.
02:15 On enchaînera avec les attentats qui ont touché, une nouvelle fois, Paris.
02:21 Paris dans le 15e arrondissement.
02:23 Et là encore, vous verrez, on a psychiatrisé le responsable.
02:29 On n'oubliera pas bien sûr les pastilles de l'information.
02:32 Et le portrait piquant de cette semaine qui sera consacré à Camille Vigognes.
02:36 Camille Vigognes, c'est une journaliste délatrice
02:39 qui s'est spécialisée dans la réalisation de petits portraits.
02:43 Alors, elle méritait le sien.
02:45 N'oubliez pas avant toute chose et qu'on commence de cliquer sur le pouce en l'air.
02:50 Sinon, on n'y va pas en fait, c'est tout aussi simple.
02:52 Laissez-nous aussi des commentaires juste en dessous.
02:54 Et puis, n'hésitez pas à partager la vidéo.
02:57 Non seulement, ça nous rendra très heureux,
02:59 mais en plus, vous permettrait de mieux faire connaître immédiat.
03:03 Et pour l'algorithme de YouTube, qui est un géant à rouleau compresseur, c'est essentiel.
03:08 Allez, c'est parti.
03:13 La météo de l'info, c'est avide tempête sur la classe médiatique.
03:19 Ruth Elkrief a été violemment prise à partie par Jean-Luc Mélenchon
03:24 pour ses positions pro-israéliennes.
03:28 Et des journalistes de BFM TV et du Parisien ont de leur côté été vertement critiqués
03:36 par les réseaux sociaux et CNews.
03:39 À la suite de Patrick Cohen, il leur est reproché de défendre
03:44 le point de vue des racailles meurtrières de Thomas.
03:48 Immédiatement, la classe médiatique a fait bloc derrière les siens.
03:54 Les journalistes n'arrivent pas à comprendre qu'à force d'adopter des postures militantes,
04:00 ils s'exposent à des critiques non moins militantes.
04:05 C'est l'arroseur arrosé.
04:08 Il est clair que les temps de l'immunité médiatique sont révolus.
04:15 Et disons-le, c'est une bonne chose.
04:18 Thomas, Thomas aurait eu 17 ans le jour de la Saint-Nicolas, le 6 décembre.
04:27 Et d'ailleurs, Mme Thoraval a tenu à lui rendre hommage.
04:30 Mme Thoraval, c'est le maire de Romain-sur-Isère.
04:34 Thomas n'aura pas eu la chance de fêter cet anniversaire avec sa famille,
04:37 ses amis du lycée et du RCRP.
04:40 Et qu'elle a une pensée pour lui et pour ses proches,
04:44 et que jamais nous ne l'oublierons.
04:46 Elle a également donné un entretien au JDD, Jean-Yves,
04:51 où elle revient sur ses propos concernant Romain-sur-Isère.
04:55 Vous avez peut-être quelque chose à dire là-dessus.
04:57 Eh bien oui, je crois qu'il y a encore 10 ans ou 15 ans,
05:02 un homme politique ou une femme politique qui prenait des positions courageuses
05:06 comme Mme Thoraval, le maire de Romain, les a faits.
05:12 Il était occulté par le système médiatique.
05:16 Et il disparaissait.
05:18 Et donc ça n'incitait pas effectivement les hommes ou les femmes politiques
05:21 à prendre des positions courageuses puisqu'elles disparaissaient en fait des médias.
05:25 Et là maintenant, avec ce qu'on pourrait appeler les médias de transition,
05:31 c'est-à-dire les médias de transition entre les médias alternatifs comme nous le sommes
05:35 et les médias de grand chemin, eh bien il y a la possibilité de s'exprimer
05:39 et d'être un peu plus largement connu.
05:44 Et cet entretien de Mme Thoraval avec le JDD est de ce point de vue-là extrêmement positif.
05:51 De même qu'a été extrêmement positif la reprise du JDD par le groupe Bolloré
06:00 qui amène à un souffle d'air frais.
06:03 Quelque chose de moins positif maintenant, c'était la chronique de Patrick Cohen
06:07 qu'on vous a diffusée la semaine dernière.
06:11 Je vous propose de regarder maintenant son propos face à la vague de réactions
06:17 qu'il s'est un peu pris dans la figure.
06:19 Mais il reste tout de même sur ses positions, on l'écoute tout de suite.
06:22 Les réactions sont aussi vives et épidermiques, c'est qu'il manque toujours un peu de nuance.
06:26 Mais mon propos n'était pas d'établir une vérité définitive,
06:30 n'était pas non plus d'atténuer la gravité des faits.
06:33 L'idée était vraiment de pointer le décalage qu'il pouvait y avoir
06:36 entre les discours politiques, cette espèce de fantasme d'une guerre civilisationnelle,
06:42 d'un conflit ethnique, d'une France dressée l'une contre l'autre,
06:48 et la réalité de ce qu'on sait d'une enquête extrêmement complexe.
06:52 L'affaire de Crépol, plus qu'un conflit civilisationnel d'ailleurs,
06:56 c'est un conflit ethnique, entre les Français d'un village et les racailles venues d'une cité.
07:05 Et ce n'est pas extrêmement complexe.
07:08 Ce qui peut être complexe, c'est de trouver quel est le vrai auteur du coup.
07:12 Mais le fait qu'il y ait une quinzaine d'agresseurs armés de coups de téo,
07:17 ça n'est pas complexe.
07:18 Oui, c'est un conflit ethnique et je crois qu'il faut le dire, il faut le reconnaître.
07:24 Parce que si on ne dit pas les choses, on ne peut pas comprendre la situation
07:28 et on ne peut pas la combattre.
07:30 Oui, mais vous comprenez, M. Cohen a simplement manqué de nuances, c'est ce qu'il dit.
07:33 Oui !
07:34 Le pauvre.
07:35 On enchaîne, si vous le voulez bien, avec Christophe Barbier,
07:40 que l'on connaît bien dans "E-Media",
07:43 qui, vous allez le voir, a un propos assez neuf
07:47 sur la façon dont il faut traiter les affaires judiciaires.
07:51 Attention, ce ne sont pas des gens qui voulaient cacher la réalité
07:54 et faire croire que tout allait bien.
07:55 Ce sont des gens, préfets, magistrats, policiers,
07:58 qui considéraient qu'il ne fallait pas mettre dans le débat public,
08:01 avec tous les raccourcis, les abus, les récupérations politiques possibles,
08:04 des choses qui devaient, pour être réglées, soignées, punies, poursuivies,
08:09 transformées, traitées en douceur.
08:11 Et donc on est en train de sortir peut-être de cette culture-là.
08:15 Agissons en douceur plutôt que de mettre sur la place publique
08:18 des choses qui vont nous échapper,
08:19 parce que quand le débat politique s'en empare,
08:21 on est dans la récupération de la caricature,
08:22 on peut agir moins efficacement.
08:24 Alors peut-être que sur beaucoup de faits,
08:25 il ne faut pas tout dire, pas tout de suite,
08:28 et surtout, ne pas se retrouver dans la situation de romance sur Isère.
08:31 Il est parfait, Barbier.
08:33 L'écharpe rouge, toujours faisant rendez-vous.
08:36 Mais l'écharpe rouge, c'est l'écharpe rouge à censure.
08:39 C'est l'écharpe rouge qui renvoie au soviétisme.
08:43 C'est la censure.
08:44 Alors il dit "on ne peut pas tout mettre dans le débat public,
08:47 on ne peut pas tout dire".
08:49 Il y a des choses qu'il faut cacher, qu'il faut occulter.
08:52 Il reconnaît que c'est de plus en plus difficile.
08:55 – On est passé d'une longue période où l'on parlait sans cesse
08:58 de la transparence, de la vie politique, de la vie publique,
09:02 et là, on commence quand même sérieusement
09:05 à aller vers l'omerta de plus en plus.
09:07 – Alors on a un vrai problème de transparence judiciaire,
09:10 de deux manières.
09:12 D'abord, le fait que les juges, les procureurs doivent dire les faits,
09:19 et je pense aussi qu'il serait nécessaire
09:22 de connaître un peu mieux les jugements,
09:24 de connaître un peu mieux ceux qui les rendent.
09:27 Je pense que de ce point de vue-là, il va devenir indispensable
09:31 de créer un observatoire des juges,
09:34 un peu l'équivalent de l'OGIM version judiciaire,
09:38 et des décisions de justice, bien entendu.
09:40 – Exactement, on est toujours moins à l'aise
09:41 quand les gens comprennent qui on est, ce qu'on fait,
09:44 et ce qu'on a fait, et qu'on continue à faire éventuellement.
09:48 Ève de Souches a fait remonter une information très intéressante,
09:52 chers téléspectateurs, vous allez le voir.
09:54 Figurez-vous qu'à Radio France, des auditeurs,
09:56 et pourtant des auditeurs de longue date,
09:59 ont fait remonter leur colère face au traitement du drame de Crépole.
10:04 Ça, c'est quelque chose d'assez nouveau,
10:07 et c'est un beau travail de Ève de Souches.
10:10 Et Jean-Yves, je vous propose maintenant
10:12 de continuer avec l'éditorial de Pascal Praud,
10:16 qui dit des choses très intéressantes sur ce système médiatique.
10:20 On l'écoute tout de suite.
10:21 – Le système est composé de politiques,
10:23 éditorialistes, intellectuels, artistes, personnalités.
10:26 Le système, insidieusement, sournoisement, faussement peut-être,
10:32 met en place les nouveaux éléments pour expliquer
10:34 que la mort de Thomas n'est pas celle qu'on a racontée.
10:38 Des racailles munies de couteaux ont débarqué à Crépole.
10:41 Ils ont provoqué la mort de Thomas le 18 novembre dernier.
10:44 Emmanuel Macron a parlé d'assassinat.
10:46 Ce récit sera battu en brèche par le système.
10:50 On expliquera que les jeunes rugbymans qui faisaient la fête
10:53 ne sont peut-être pas exclus de toute responsabilité dans ce drame.
10:57 Qu'ils ont peut-être insulté ces "troubles faites",
11:00 comme les appelait l'AFP dans les premières dépêches,
11:03 lors d'une RICS, comme l'écrivait nos confrères.
11:06 La machine a broyé, la réalité est en marche.
11:09 Il faut être prudent, diront les commentateurs.
11:11 On ne sait pas tout, diront les autres.
11:14 – Ce qui est bien chez Proulx, c'est qu'il emploie le mot "système".
11:17 Et effectivement, il y a une logique de système.
11:20 Et la logique de système, c'est de broyer, broyer la réalité
11:26 pour imposer ce que Renaud Camus appelle le "faux sel",
11:30 une fausse vision des choses.
11:33 Et je crois qu'on a eu dans l'affaire de Crépol une triple démarche,
11:38 assez bien résumée par un tweetos Paul Fortune.
11:43 On étouffe, c'est un simple fait divers, on minimise, ça a toujours existé,
11:49 et on inverse, c'est l'inversion accusatoire.
11:54 En fait, ils l'ont bien cherché, quoi.
11:55 Ils auraient été plus gentils avec ces braves jeunes de Romain-Surizère,
12:01 tout se serait bien passé et ils n'auraient pas eu besoin
12:04 de sortir les couteaux de 25 cm.
12:08 – Effectivement, et Pascal Proulx d'ailleurs connaît très bien ce système
12:11 puisqu'il en fait en partie partie,
12:14 même s'il bénéficie de plus de liberté d'une certaine façon,
12:17 ce qui lui permet de le dénoncer également.
12:19 – Oui.
12:20 [Générique]
12:23 – On continue avec notre dossier du jour qui est consacré à l'attentat
12:27 qui a eu lieu à Paris dans le 15e arrondissement.
12:31 Et je vous propose pour commencer de découvrir les hypothèses
12:35 qu'a émis Juliette Briens qui est une journaliste de l'Incorrect.
12:40 Un homme vient de poignarder un touriste à Paris en criant "Alagbar".
12:45 S'agit-il, réponse A, d'un supporter anglais ?
12:47 Réponse B, d'un identitaire d'ultra-droite manipulé par Gros Lardon ?
12:51 Réponse C, d'un rugbyman raciste voulant provoquer une rixe ?
12:56 Réponse D, du tueur en série Kevin ou Matteo ?
13:00 Réponse E, d'un déséquilibré dont la conscience était altérée par le cannabis ?
13:04 Réponse F, il faut rester prudent, la victime lui aurait tiré les cheveux ?
13:08 Réponse G, d'un Français né en France ?
13:12 Et vous découvrez en même temps que moi cette magnifique photo de l'assaillant.
13:17 Jean-Yves, alors A, B, C, D, E, F ou G ?
13:21 – Pour les médias, c'est un Français né en France,
13:24 pour les médias en tout cas au début, un Français né en France,
13:28 et qui s'appelle Armand.
13:31 Alors là on a le prénom tout de suite, vous remarquerez.
13:34 Alors Armand, Armand, c'est assez contestable
13:40 puisque F. de Souches a retrouvé le décret de naturalisation,
13:47 l'extrait du journal officiel où on voit qu'il s'appelle Imane.
13:52 Voilà, alors après comment est-il devenu Armand ?
13:56 – Oui mais ils ont pris le deuxième ou le troisième prénom, Jean-Yves, c'est pour ça.
14:00 – Peut-être, et le prénom, peut-être qu'il y a le prénom Armand,
14:03 qui est un Armand à 100 D, qui peut être un prénom perse.
14:08 Alors c'est assez étrange d'ailleurs cette affaire,
14:10 parce que ce terroriste est issu d'une famille iranienne qui avait probablement…
14:18 – Il a la double nationalité d'accord, d'ailleurs, franco-iranienne.
14:21 – Qui probablement avait quitté le régime des mollahs, ne pratiquait pas l'islam,
14:28 et lui-même s'est en quelque sorte converti ou reconverti à l'islam,
14:32 mais pas à l'islam chiite comme c'est généralement le cas en Iran,
14:37 mais à un islam sunnite et sunnite salafiste,
14:41 un islam assez particulièrement radical, voilà.
14:47 Il a, semble-t-il, en garde à vue, assumé froidement ses actes,
14:52 revendiqué d'ailleurs au nom des multiples conflits
14:56 qui frappent les musulmans actuellement dans le monde,
14:59 et il a également avoué aux enquêteurs très rapidement
15:05 qu'il avait fait une vidéo de revendication au nom de l'État islamique,
15:09 donc effectivement on est dans une personnalité un peu…
15:14 enfin qui a la double nationalité, dont on nous cache le vrai prénom,
15:17 cette histoire est complexe.
15:19 Je vous propose de regarder un petit mème de Damien Rieu
15:23 qui est très bien fait et très bien pensé.
15:25 Allô BFM, dites bien qu'il est français pour cacher son origine iranienne
15:30 et faites 15 reportages sur la giga droite demain,
15:33 j'ai besoin d'une grosse diversion là.
15:35 Parce qu'évidemment, le français né en France
15:38 cherchait aussi à masquer cette double nationalité dont on n'a pas parlé.
15:43 D'ailleurs, français né en France,
15:46 et ça c'est, on le doit à Radio Courtoisie qui vous a interpellé sur Twitter,
15:50 c'est un peu la nouvelle manière de dire qu'il est non blanc,
15:54 vous le précisez comme on dit aujourd'hui.
15:55 C'est la novlangue, c'est la novlangue, avant c'était un jaune,
15:59 et puis jaune maintenant tout le monde décode,
16:01 et donc maintenant c'est français né en France, voilà.
16:05 Français né en France mais pas français culturel,
16:09 pas français civilisationnel, pas français d'affection, français de papier.
16:14 – Français de papier donc exactement.
16:16 Il y a le mot terroriste aussi qui a été employé très vite bien sûr,
16:21 mais terroriste tout seul.
16:23 Et on a Arthur de Vatrigan qui dit mais terroriste de quoi ?
16:26 Un terroriste basque, un terroriste bouddhiste,
16:29 et bien le mot islamiste leur brûle les lèvres.
16:33 En effet par exemple dans le bandeau même de CNews,
16:36 on a une attaque en lien avec le conflit Israël-Hamas,
16:39 on n'a pas de terrorisme islamiste, c'est intéressant ça aussi.
16:43 – Oui c'est intéressant, d'autant plus qu'en général quand on parlait,
16:46 il y a eu d'autres terrorismes bien sûr, il y a eu du terrorisme irlandais,
16:50 il y a eu du terrorisme basque, il y a eu du terrorisme corse,
16:53 on précisait l'origine du terrorisme.
16:58 Le terrorisme c'est une forme de combat particulier
17:05 qui peut servir différentes causes, ou croire servir différentes causes.
17:10 Encore faut-il préciser quelle est la cause derrière.
17:13 Terrorisme ce n'est pas une abstraction,
17:15 il y a une cause derrière qu'on peut condamner,
17:18 mais, ou pas d'ailleurs, mais il faut préciser la cause.
17:24 – Alors figurez-vous Jean-Yves que d'ailleurs cet homme
17:26 était évidemment déjà bien connu des services,
17:30 il avait notamment conçu un projet d'attentat à la défense en 2016,
17:35 et il avait déjà été condamné à 5 ans d'emprisonnement
17:38 par la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
17:42 Mais très vite, ce qu'on nous a expliqué,
17:45 et d'ailleurs cela a été appuyé par les médias
17:47 suite à l'inversion de Gérald Darmanin,
17:50 c'est un ratage psychiatrique concernant l'assaillant.
17:54 Et cette phrase extraordinaire de l'article de BFM TV,
17:58 "L'assaillant avait fait allégeance au groupe État islamique
18:01 avant son passage à l'acte qui pose la question du suivi psychiatrique
18:05 de certains djihadistes, ou alors, comme on pourrait dire d'une autre façon,
18:11 c'est quand on est djihadiste on est forcément déséquilibré psychiatrique."
18:14 C'est intéressant ça.
18:16 – Apparemment, si c'est le cas, l'islam serait une religion
18:20 qui fournirait beaucoup de fous, voilà, c'est quand même un peu problématique.
18:26 Alors la thèse "psychiatrique" entre guillemets
18:29 a été assez vite contrebalancée.
18:32 – Maladie mentale très prononcée même, a dit Gérald Darmanin.
18:35 – Oui, mais ça a été tout à fait infirmé par un certain nombre de psychiatres,
18:40 précisément, puisque cet homme apparemment, ce terroriste,
18:45 a fait son acte de manière relativement rationnelle.
18:49 C'est un acte terroriste fait relativement rationnellement, qu'il justifie.
18:55 Alors bon, évidemment, M. Darmanin, pour beauté en touche,
19:01 il raconte l'histoire psychiatrique, etc.
19:05 C'est ce qu'on appelle, ce qu'on avait appelé
19:07 lors de la dernière cérémonie des bombardeurs, une darmarinade.
19:10 Qu'est-ce que c'est qu'une darmarinade ?
19:13 C'est une présentation mensongère des faits,
19:18 qu'il est possible que parce que les médias la reprennent.
19:22 Comme la présentation mensongère des faits a pour objectif de protéger le faux,
19:28 celle de protéger le politiquement correct, les médias la reprennent.
19:32 Et M. Darmanin peut mentir, quel que soit l'événement.
19:36 On a eu l'histoire du Stade de France, des histoires de Darmanin,
19:40 de darmarinade, on en a tout le temps.
19:42 Ça ne prospère que par la bienveillance et la connivence des médias.
19:48 D'ailleurs, Amaury Bucaud, qui est journaliste police-justice à Valeurs
19:53 et qui est chroniqueur police-justice sur CNews,
19:56 citait le psychiatre Daniel Zaguri, qui est paru dans "Libération" et "Le Parisien",
20:02 donc on ne peut pas l'accuser d'être un psychiatre orienté,
20:06 qui disait qu'à priori cet individu ne souffre pas d'une maladie mentale
20:10 et que d'ailleurs il n'a jamais été hospitalisé en psychiatrie.
20:14 Ce qui est quand même une vraie question, alors que pendant une journée toute entière,
20:18 BFMTV a tourné tout son diagnostic de cet assaillant autour de sa maladie mentale
20:23 et de "faudrait-il dire aux médecins de mieux surveiller les cas psychiatriques de la sorte ?"
20:31 Donc ça c'est très intéressant.
20:33 On a ce petit dessin, moi, que j'ai trouvé assez drôle.
20:35 "Nous sommes des déséquilibrés, nous sommes des psychiatres."
20:40 Voilà une réponse un peu plus peut-être musclée que les obligations de soins
20:46 qu'il faudrait mettre en place, mais difficiles dans notre état de droit, vous comprenez ?
20:50 Oui, oui.
20:51 Et ce qui est proprement hallucinant de cet appel du Conseil français du culte musulman,
20:56 c'est qu'ils ont appelé à la vigilance pour les musulmans de France,
21:01 car ils redoutent que l'attaque meurtrière de samedi soir à Paris, près de la Tour Eiffel,
21:05 ne soit instrumentalisée par des officines d'extrême droite.
21:10 Ah, mais c'est toujours le problème, là c'est l'extrême droite, voilà.
21:15 Et ce sont les gens du CFCM qui dénoncent ce danger,
21:20 ils sont vraiment très forts dans l'art de la diversion.
21:23 C'est fou, surtout on était en train d'insister médiatiquement sur le fait que c'était un français,
21:27 que c'était un déséquilibré, mais il faut quand même faire attention quand on est musulman français.
21:31 Mais surtout un musulman, voilà, peut-être un musulman qui utilise le terrorisme,
21:35 ce qui n'est pas le cas de tous les musulmans bien sûr, mais il faut quand même dire les choses.
21:39 On met peut-être quelques chiffres Jean-Yves,
21:41 on a Marc Vanguard qui a produit une petite illustration,
21:46 vous avez sans doute un commentaire à nous faire faire.
21:48 J'ai un petit commentaire à faire, je l'ai peut-être déjà recommandé,
21:51 mais je crois qu'il y a des comptes Twitter particulièrement précieux, précis,
21:55 il y a celui de Marc Vanguard qui sort beaucoup de chiffres sur l'immigration,
22:00 il y a celui de Jean Reinfort, qui étudie aussi beaucoup de choses intéressantes,
22:06 de statistiques ethniques notamment, il faut dire les choses par leur nom,
22:11 mais qui sont tout à fait intéressantes.
22:13 Puis il y a l'Observatoire de l'information et de la démographie,
22:15 c'est là qu'on trouve les grandes et les bonnes informations sourcées.
22:20 – Sourcées, absolument.
22:22 – Sourcées, sourcées, alors là c'est très simple,
22:25 il y a 41 individus responsables d'attaques, sur 41, il y a 15 étrangers,
22:35 dont 6 clandestins, il y a 24 Français issus de l'immigration musulmane,
22:42 et il y a 2 Français de souche convertie, ça fait 2 sur 41, ça fait 5%.
22:50 Sachant d'ailleurs que le Français de souche convertie,
22:53 c'est souvent un Français qui a été sous pression islamiste,
23:00 sous pression musulmane dans son quartier,
23:03 et donc c'est cette présence musulmane surpuissante,
23:08 en tout cas dans certains quartiers, qui explique leur conversion
23:12 et éventuellement leur passage à l'acte terroriste,
23:15 donc ça ne supprime en rien la réalité des conséquences
23:24 d'une présence musulmane de plus en plus nombreuses en France.
23:28 – Ce qui est intéressant sur ces passages à l'acte terroriste,
23:31 c'est que Laurent Nunez a beaucoup commenté cela sur BFM dimanche dernier,
23:38 et il s'en est servi, vous allez voir, pour justifier un des grands chamboulements
23:44 qui vont avoir lieu pendant les Jeux Olympiques,
23:47 je parle bien sûr du QR code, on l'écoute tout de suite.
23:50 – Ce qui se passe légitime les mesures que j'ai présentées il y a quelques jours encore,
23:55 avec un début de polémique vite atteinte.
23:58 – Sur la question des QR code, de la difficulté de rentrer dans certains périmètres.
24:02 – Absolument, la polémique a été vite atteinte parce que juridiquement,
24:05 évidemment qu'avec le ministre de l'Intérieur, nous avons réfléchi
24:08 à la mise en place de ces mesures qui juridiquement sont tout à fait possibles,
24:11 mais ça légitime complètement ces périmètres de protection
24:14 qui seront à très haut niveau, parce qu'on s'adapte justement à cette menace terroriste.
24:18 – Alors, il faut croiser les déclarations de Véran, le porte-parole du gouvernement,
24:25 et celle de Nunez, son préfet de police.
24:28 Qu'est-ce que nous dit Véran ? Il dit "Oh là là, les fous, les dangereux,
24:35 les islamistes, les fichesses, on ne peut rien faire pour mieux les surveiller,
24:42 c'est l'état de droit". – Et on a déjà tout fait dans l'état de droit.
24:47 – Et alors, M. Nunez nous dit "Attention, on va prendre des précautions,
24:54 on va mettre des QR code dans un premier temps pour les gilots autour de Paris,
24:59 dans les zones sensibles, en attendant de les étendre ailleurs".
25:02 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que pour protéger les nuisibles,
25:06 l'état de droit protège les nuisibles, mais il limite les libertés des simples citoyens.
25:13 Voilà, c'est une forme de ce que j'appelle régulièrement,
25:16 et j'invite à méditer ce terme et à le réutiliser, la narcotyrannie,
25:21 c'est-à-dire le laisser-aller vis-à-vis des délinquants, des terroristes et des nuisibles,
25:29 et la répression pour les honnêtes citoyens.
25:34 Et on voit d'ailleurs à travers le croisement des déclarations
25:37 de M. Véran et de M. Nunez que parmi les immenses problèmes que pose l'immigration,
25:43 il y a le problème du fait qu'elle débouche sur une régression des libertés.
25:48 – Et on a également Jordan Bardella qui était intervenu,
25:52 peut-être pour conclure ce sujet de "Dossier du jour",
25:56 50% des 8000 personnes inscrites au fichier de la radicalisation sont des étrangers,
26:03 il faut renvoyer chez eux tous ces étrangers radicalisés.
26:08 C'est une vision pragmatique mais qui aiderait d'ailleurs aussi le service.
26:12 – C'est une vision pragmatique parce que si vous diminuez par deux les gens à surveiller,
26:16 en attendant de voir la deuxième partie,
26:19 vous avez davantage de moyens et donc davantage d'efficacité,
26:23 c'est vraiment la première mesure à prendre effectivement.
26:26 [Générique]
26:29 – La semaine dernière, Éric Zemmour était l'invité d'Apolline de Malherbe.
26:34 Figurez-vous que sa responsable de communication visuelle
26:38 et de la mobilisation sur les réseaux sociaux et Léonore l'héritier,
26:42 s'est amusée à faire le décompte du temps de parole journaliste invité.
26:47 Eh bien, Apolline de Malherbe a parlé 500 secondes durant tout l'entretien,
26:52 quand Éric Zemmour, lui, a parlé pendant 711 secondes.
26:56 Elle nous dit "c'est ça le journalisme chez BFM".
27:00 Alors Éric Zemmour a repris le tweet en disant que c'était déjà bien suffisant
27:04 pour que la vérité passe et que les Français avaient bien compris.
27:07 On écoute peut-être un petit extrait d'Éric Zemmour face à Apolline de Malherbe
27:12 pour mieux comprendre et puis je vous laisse réagir juste après Jean-Yves.
27:15 – Lorsque vous voyez qu'il y a une descente de l'ultra droite à Romain Surizer
27:19 pour en découdre et en demandant justement une autre forme de justice,
27:22 c'est-à-dire justice pour Thomas qui serait rendue par ses militants d'ultra droite eux-mêmes,
27:27 est-ce que vous condamnez cette descente ?
27:29 – Écoutez, moi, ce que je condamne c'est la mort de Thomas.
27:36 Ce que je condamne c'est l'ultra racaille, l'ultra immigration
27:42 et je dirais l'ultra foutage de gueule des médias et des politiques dans cette histoire.
27:48 Alors, Éric Zemmour a raison parce qu'il est extrêmement performant
27:51 quand il dit l'ultra racaille, l'ultra immigration, l'ultra foutage de gueule.
27:55 Il n'a pas besoin de beaucoup de temps pour faire passer le message fondamental,
28:00 à savoir que les médias sont en train de détourner l'attention.
28:04 Ceci étant, l'observation sur les temps de parole, je le trouve assez intéressante
28:11 et devrait intéresser l'ARCOM, le CSA qui compte le temps de parole.
28:18 Est-ce qu'ils comptent le temps de parole de l'émission dans sa globalité ?
28:26 Je pense qu'ils font plutôt ça.
28:28 Ou est-ce qu'ils décomptent à l'intérieur de ce temps de parole
28:34 ce qui est laissé à l'invité et ce qui est utilisé par les journalistes
28:41 pour attaquer l'invité en quelque sorte ?
28:46 Parce qu'il y a une différence de traitement selon les invités,
28:51 selon que l'invité est politiquement correct ou ne l'est pas.
28:55 On le laisse plus ou moins parler.
28:58 Je crois qu'il y aura un problème à voir du côté de l'ARCOM.
29:01 D'ailleurs, toujours sur la même thématique, Jean-Yves,
29:04 on a la question aussi de l'agressivité particulière de certains journalistes.
29:08 Et dans ce cadre, je vous propose, chers téléspectateurs,
29:11 d'écouter un autre entretien, c'est celui de Marion Maréchal
29:16 qui passait sur France Info. On écoute tout de suite.
29:19 Parce que si on parle d'un danger qui menace la France,
29:21 à la suite quand même, rappelons-le, de la mort de Nathalie,
29:23 il y a eu 58 000 groupuscules d'extrême droite.
29:26 Mais est-ce que c'est parce qu'au sein de Reconquête,
29:28 il y a des fondateurs ? Parce qu'au port de votre studio,
29:32 à Pitiére, il y a un homme, un terroriste islamiste
29:35 qui a encore tué et blessé des gens et que c'est ça qui menace la France aujourd'hui ?
29:39 Deux commentaires, Marion Maréchal est sur la même ligne.
29:42 Bon, ça suffit, la diversion, on s'en fiche.
29:45 Mais ce qui est intéressant, je trouve, c'est l'agressivité
29:48 qu'exprime Salia Brakhilia.
29:51 Vraiment, on le voit dans le gestuel.
29:54 Pardon, je ne veux pas être agressif par rapport à vous, Floriane,
29:57 mais voilà, on sent, il n'y a pas le moindre once de neutralité
30:05 ou même de simulation de neutralité.
30:08 On exprime son agressivité quand on reçoit des gens
30:12 qui sont dans le politiquement correct et qui vont jusqu'au bout des choses.
30:16 Si Marion Maréchal ou Aïx-et-Mourt disaient
30:20 "Ah là là, oui, oui, l'ultra droite, c'est quand même très inquiétant",
30:24 alors là, on leur laisserait dérouler leur verbal.
30:32 Vous et moi ne nous parlons de façon quand même beaucoup plus cordiale.
30:36 En effet, il y a une signification ici dans la gestuelle
30:39 que l'on a quand on est journaliste, en effet.
30:42 Aviez-vous entendu parler de ce projet d'attentat ?
30:47 Eh bien, je parierais, maman, que vous n'en avez pas entendu parler.
30:53 C'est une affaire qui est en train de ressortir.
30:56 Des jeunes qui voulaient cibler un village de campagne
31:01 avaient été interpellés à Brest.
31:03 Ils étaient six hommes, dont un Palestinien appartenant à la mouvance djihadiste.
31:08 Et donc ces jeunes, comme ils étaient jeunes au moment des faits,
31:11 ont été renvoyés devant la cour d'assises des mineurs.
31:15 Figurez-vous qu'ils se rencontraient dans une boucherie de Brest
31:20 pour préparer cet attentat ou cette potentielle action violente
31:25 inspirée du groupe Etat islamique, avait appris l'AFP à l'époque.
31:30 On a ici France Bleu et France 3 qui nous parlent encore de cette boucherie de Brest.
31:38 Et puis quelques lignes plus tard, la boucherie, on a le nom, enfin,
31:42 c'est la boucherie chez Wahid.
31:44 Alors ce n'est pas tout à fait une boucherie, c'est une boucherie halal.
31:47 Déjà pour un premier commentaire de cette fameuse boucherie
31:51 qui a été reprise partout.
31:52 Et puis si on continue au fil de cet article,
31:55 eh bien on a les déclarations qui ont été enregistrées
31:58 parce que cette boucherie a été sonorisée par les services de renseignement
32:02 qui se demandaient ce qui se passait quand même.
32:05 Heureusement qu'ils ne se sont pas dit que c'était une simple boucherie
32:09 dans laquelle ils venaient prendre des cours pour découper les côtes de porc
32:12 et puis des steaks hachés de cheval.
32:16 Non, non, ils se sont bien dit c'est une boucherie halal, c'est embêtant.
32:19 Voici la sonorisation.
32:21 Il nous faut un peu d'entraînement, il nous faut des armes
32:23 et il faut apprendre certaines choses.
32:25 Par exemple, on va dans les campagnes, on passe à 4 ou 5 armés.
32:29 Tu tues tout le village en une seule nuit, c'est facile.
32:32 Il faut avoir de l'audace et que tu aies tout prévu,
32:35 ajoute donc l'homme âgé de 38 ans.
32:38 L'homme âgé de 38 ans, c'était le propriétaire de la boucherie,
32:41 un certain Wahid.
32:43 On continue dans les articles proprement hallucinants,
32:46 il y a le Télégramme et là, c'est du théâtre presque,
32:49 parce que des proches sous le choc, assommés, abasourdis,
32:54 au lendemain de l'arrestation de ce Wahid, c'était en 2020.
32:58 Personne n'avait pu imaginer qu'il ait de près ou loin
33:01 pu participer à un projet violent.
33:04 La famille de Wahid est nombreuse, suivez mon regard,
33:08 elle est connue et respectée à Brest.
33:10 Un modèle d'intégration pour la plupart,
33:13 des trajectoires respectables de méritocratie républicaine
33:17 pour d'autres. Incroyable.
33:20 Alors là, il y a deux choses dans cette affaire.
33:23 Il y a la neuve langue absolue des médias locaux, régionaux,
33:29 qui en parlent.
33:30 Donc, ils sont dans la neuve langue, c'est toujours le même scénario,
33:34 mais le pire, ce n'est pas ça.
33:36 Le pire, c'est l'occultation autour de cette affaire.
33:41 Cette affaire, c'est quoi ?
33:42 C'est l'idée d'attaquer un village, la campagne,
33:47 un peu comme il y a eu pendant la guerre d'Algérie.
33:50 Voilà, ce que ça rappelle, c'est la guerre d'Algérie.
33:53 Sauf que la guerre d'Algérie, c'était en Algérie.
33:55 Là, c'est dans la campagne française, dans la campagne bretonne.
33:58 Et ça devrait, c'est un événement qui mériterait
34:03 que la presse nationale en parle.
34:06 Or, en fait, on est resté jusqu'ici au niveau de la presse départementale
34:12 ou régionale, France Bleu, Bretagne, ou FR3 Bretagne,
34:18 on est resté, c'est limité.
34:20 C'est donc une opération d'occultation,
34:24 et honnêtement, la meilleure des informations,
34:27 c'est l'occultation.
34:30 On n'en parle pas.
34:31 On n'en parle pas.
34:32 Et il n'y a rien à voir.
34:33 – Excellent travail de Pierre Sautarel et Ève de Souches
34:37 qui ont permis de remettre au bout du jour cette affaire
34:40 qui n'avait pas fait grand bruit à l'époque,
34:42 qu'ils méritent pourtant un petit peu.
34:44 Figurez-vous que si vous êtes utilisateur d'allociné,
34:51 quand les films ont des mauvaises notes,
34:54 c'est à cause de l'extrême droite.
34:57 Et ça, c'est selon les chroniqueurs de C médiatique,
35:01 d'une émission qui passe sur France 5,
35:04 on les écoute tout de suite décrypter pour nous
35:06 cet étrange phénomène des notes en liberté
35:10 faites par les spectateurs qui vont ensuite commenter sur Allociné.
35:15 – "Odeo" qui a été primé à Cannes.
35:17 – Voilà, donc l'argument de dire que ce serait un mauvais film
35:19 et donc qu'il a une note spectateur sur Allociné qui est très basse,
35:22 ne tient pas forcément parce qu'il a été salué par la critique,
35:25 il a été salué à Cannes, donc c'est quand même un très beau film.
35:28 Et en fait, on a reconstitué ces raids numériques,
35:30 ça commence dès la projection à Cannes, en fait.
35:33 Une phrase de la réalisatrice qui concerne la police
35:36 est complètement sortie de son contexte, déformée,
35:38 et puis massivement attaquée par la fachosphère,
35:40 par des comptes anonymes d'extrême droite,
35:42 et ça on le voit parce qu'il parle de racisme en ciblant,
35:44 il parle d'ensauvagement de la France,
35:46 donc il y a un vocable qui est très clairement identifiable à l'extrême droite.
35:48 Pourquoi c'est important ?
35:49 Allociné, c'est vraiment une plateforme importante
35:51 qui est consultée par quasiment 15 millions de visiteurs mensuels,
35:55 donc c'est énorme et c'est très prescripteur en termes de recommandations,
35:59 et donc si vous avez une note spectateur qui est très basse,
36:01 dans l'algorithme de recommandation, votre page va être moins en avant
36:04 et donc ça joue sur le nombre d'entrées.
36:05 Et donc qu'ont fait les trolls d'extrême droite ?
36:07 Eh bien ils ont attaqué ces pages de ces films pour mettre des notes très basses.
36:11 Alors, c'est assez incroyable, cette petite émission,
36:17 puisque le principe d'allociné, c'est d'avoir deux sortes de critiques.
36:22 Les critiques des critiques, des professionnels,
36:26 et les critiques du public.
36:28 Il y a d'ailleurs souvent une assez grande distorsion.
36:31 La distorsion entre les critiques du public et les critiques du professionnel,
36:34 elle est très ancienne.
36:36 Et là, d'un seul coup, ils disent "non mais ça ne va pas du tout"
36:40 et il y a une attaque en série d'allociné,
36:44 qui est qu'il y a une attaque comme idée, comme arrière-plan,
36:47 de demander à l'allociné de réguler les critiques.
36:51 Quand il y a toute critique contre un bon film
36:55 vu par les professionnels du politiquement correct,
36:59 il va falloir un petit peu réguler.
37:01 C'est ça l'idée.
37:03 Un peu comme on régule Wikipédia aujourd'hui.
37:07 Alors, la 5 entre nous, c'est vraiment une bénédiction pour nous
37:12 parce que c'est la poubelle politiquement correcte du service public.
37:16 Vraiment, eux, ils cochent toutes les classes
37:19 avec le côté très bourgeoisie de gauche.
37:23 C'est la chaîne idéale de la bourgeoisie de gauche.
37:27 La gauche wokiste qui était caviar hier et qui est vegan aujourd'hui.
37:32 – Merci France 5, on boit vos larmes.
37:37 Petit passage géopolitique désormais sur la guerre en Ukraine.
37:42 Je vous propose d'écouter les propos d'un journaliste-chroniqueur
37:46 pour le journal Le Monde, il s'agit d'Alain Frachon.
37:50 On écoute la vidéo tout de suite.
37:52 – Nous avons commis une erreur, nous, journalistes,
37:54 c'était de nous croire un peu à Hollywood
37:56 et de faire croire à l'opinion publique occidentale
38:00 qu'il y aurait une sorte d'idée ce printemps, le printemps dernier,
38:04 qui verrait l'armée russe, c'est pas rien l'armée russe,
38:08 refoulée comme ça, comme elle avait pu être refoulée
38:11 des environs de Kiev en mars 2022, c'est pas vrai.
38:15 Ça c'était des histoires de journalistes très largement
38:19 ou de metteurs en scène pour Hollywood.
38:21 Mais la guerre c'est pas comme ça.
38:23 – Alors, je pense que les spectateurs de TV Liberté
38:27 reconnaîtront que TV Liberté les a mieux informés
38:30 sur la guerre en Ukraine que tous les autres médias,
38:33 de même que TV Liberté avait mieux informé sur le Covid
38:36 que tous les autres médias.
38:38 Je pense qu'il y a d'autres sujets sur lesquels il apparaîtra aussi
38:43 que TV Liberté informe mieux que les autres médias,
38:47 tout simplement en gardant l'esprit critique.
38:50 – Dans le dernier Hors-série d'E-Média, nous vous parlions de Disney.
38:57 Eh bien, figurez-vous que son patron a pris une grande décision.
39:02 Moins de politique, plus de belles histoires.
39:05 Le PDG de Disney veut revenir aux fondamentaux.
39:09 Et oui, pourquoi ?
39:10 Eh bien parce que Disney avait enchaîné les prises de position
39:14 en faveur de la diversité.
39:15 On avait l'exemple du film "La petite sirène"
39:18 qui était joué par une certaine Ailey,
39:21 qui est une femme métisse, pour jouer la petite sirène.
39:25 On avait aussi Wish à gauche, qui visiblement était un flop au cinéma,
39:30 selon cet article du Figaro.
39:32 Et donc Bob Iger a dit à ses scénaristes de "Ouh là, doucement,
39:36 calmez le jeu sur le wokisme, on va refaire du divertissement,
39:40 sans trop de politique".
39:43 Il a même déclaré devant une salle qu'il avait des regrets
39:48 face à la lutte très médiatisée contre le gouverneur de Santis.
39:54 Cette lutte qui avait conduit d'ailleurs la législature de l'État de Floride
39:58 à retirer à l'entreprise de Disney son statut administratif
40:02 très spécial sur place.
40:04 Et il a déclaré ceci, "J'étais désolée de nous voir entraîner
40:09 dans cette bataille".
40:10 Un virage quand même très à 180 degrés.
40:14 Oui, et on peut espérer qu'il sera suivi d'autres virages,
40:17 parce que si Disney revient à des choses un peu plus habituelles,
40:24 un peu plus traditionnelles,
40:26 il va reprendre un avantage sur la concurrence,
40:29 et la concurrence, à savoir Netflix ou des séries bien françaises,
40:34 va être obligée quand même d'en tenir compte aussi.
40:37 Bob Iger, qui est d'ailleurs le remplaçant de l'ancien PDG de Disney,
40:41 c'était déjà l'ancien PDG de Disney, il avait été remplacé par un autre Bob,
40:45 et il a été rappelé à la rescousse, et donc voilà,
40:49 on est dans la suite de son plan de redressement de Disney.
40:53 Affaire à suivre.
40:55 Revenons maintenant sur une grosse personnalité,
40:59 il s'agit d'Elon Musk sur X, anciennement Twitter.
41:03 X qui pourrait perdre jusqu'à 75 millions de dollars,
41:07 apprend-on sur le New York Times,
41:10 parce que de plus en plus d'annonceurs se retirent.
41:13 Pourquoi ?
41:14 Eh bien figurez-vous qu'Elon Musk a partagé une théorie du complot,
41:18 selon The New York Times,
41:21 selon laquelle les Juifs soutiennent l'immigration des minorités
41:25 pour remplacer les populations blanches,
41:27 et Elon Musk a dit que c'était "la véritable vérité".
41:31 Alors c'est la traduction automatique, c'est pas génial.
41:36 Et donc les annonceurs sont partis en masse pour antisémitisme majeur.
41:43 Il a été interrogé quelques jours plus tard par un journaliste du New York Times,
41:49 il a d'ailleurs fait ses excuses à la communauté juive,
41:52 il ne voulait pas être antisémite.
41:54 Et voilà ce qu'il répond aux annonceurs qui se retirent, on écoute tout de suite.
42:00 Si quelqu'un essaie de me faire chanter avec les campagnes publicitaires,
42:03 avec de l'argent, qu'il aille se faire voir.
42:08 Mais qu'il aille se faire voir. C'est clair ?
42:14 Alors ce qui est assez intéressant par rapport aux annonceurs,
42:17 c'est que pendant très longtemps, la thèse officielle,
42:19 c'est que la publicité n'influençait pas du tout le contenu des médias.
42:23 C'était la thèse officielle.
42:25 Et maintenant, depuis que la bataille est ouverte sur les réseaux sociaux,
42:30 sur les médias alternatifs, sur les médias de transition,
42:33 et là, un certain nombre de gens revendiquent pour les publicitaires
42:40 le droit et même l'obligation morale en quelque sorte
42:44 d'utiliser leurs moyens financiers pour faire pression sur le contenu des médias.
42:50 Donc, dire il y a 10 ans ou 20 ans, la publicité fait pression sur les médias,
42:57 c'était très mal, non, non, vous n'y pensez pas.
42:59 Aujourd'hui, ben oui, c'est même plutôt recommandé.
43:02 Voilà, notons simplement ce fait.
43:06 Cependant, face à la pression, Elon Musk répond, allez vous faire voir.
43:11 Bon, on verra ce qu'il en est.
43:14 Pareil, affaire à suivre sur Twitter, comme toujours,
43:17 avec ce personnage très intéressant qu'est Elon Musk.
43:20 [Générique]
43:24 On touche à la fin de ce numéro.
43:26 Merci à tous de nous avoir suivis jusqu'ici.
43:28 Je vous le rappelle, si ce n'est pas déjà fait,
43:30 n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air.
43:32 Vous êtes encore trop peu nombreux à le faire.
43:34 C'est pour ça que je vous le redis chaque semaine.
43:37 Laissez-nous un commentaire aussi, on les lit avec plaisir ou amusement, selon.
43:43 Et puis, bien sûr, on se retrouve la semaine prochaine.
43:46 Mais avant de se quitter, Jean-Yves, il y a le portrait piquant.
43:49 Le portrait piquant de la piquante Camille…
43:53 Camille Vigogne.
43:54 Vigogne.
43:55 Exactement.
43:56 D'ici là, écoutez, on vous dit à très vite sur TVL.
44:01 [Générique]
44:03 Aujourd'hui, nous parlons d'une psychophante.
44:07 Psychophante.
44:08 Nom qu'on donnait dans Athènes aux dénonciateurs
44:12 qui livraient aux passions de la foule les citoyens éminents
44:17 et surtout ceux dont elles redoutaient le plus la vertu ou la raison.
44:23 Dit notre dictionnaire littré, édition de 1875.
44:28 Synonyme, délateur, dénonciateur.
44:31 Notre psychophante du jour, c'est Camille Vigogne-Lecoate,
44:34 journaliste à l'Obs de Xavier Aignel.
44:37 C'est la petite journaliste libérale-libertaire qui monte.
44:41 Dissimulant, derrière un joli minois,
44:44 une volonté de nuire à toutes les personnalités de la droite non-alignée,
44:48 Camille Vigogne-Lecoate consacre une bonne partie de son énergie et sa plume
44:53 à tirer le portrait de journaliste ou d'homme politique
44:57 dont elle juge les idées dangereuses.
45:00 Parmi ses cibles favorites,
45:02 génération identitaire uniquement détrônée par Éric Zemmour et le RN.
45:07 Elle est l'épouse d'un journaliste qui couvre la droite pour le monde.
45:11 Après avoir quitté l'Express pour l'Obs,
45:13 elle publie en novembre 2023 une enquête à charge sur la gestion du RN à Fréjus.
45:19 Originaire de Rennes, étude de sciences politiques en Italie,
45:22 elle obtient un double master en journalisme à Bordeaux puis à Paris.
45:26 Elle démarre comme pigiste pour la revue Charles, pour Slate et les Arocs.
45:30 Stage à Libération puis au Monde,
45:32 elle rentre ensuite à la chaîne parlementaire, un tour rapide à TF1,
45:36 puis France 5 à C'est Politique.
45:38 Elle revient à la presse écrite en 2019
45:41 pour rejoindre l'Express qu'elle quittera pour l'Obs en 2023.
45:45 Dans un article de l'Express du 22 septembre 2022,
45:48 elle fait l'éloge du "cordon sanitaire autour du RN"
45:52 tout en regrettant qu'un tel cordon n'existe pas en Italie et en Suède.
45:57 Une profession de foi qui semble un peu bousculée en cette fin de 2023,
46:02 où c'est plutôt la France insoumise,
46:04 avec ses positions favorables à l'islamisme,
46:07 qui semble retranchée derrière ce cordon de nouvelle manière.
46:11 En septembre 2019, elle fait partie des journalistes
46:14 que les organisateurs de la Convention de la droite refusent d'accréditer.
46:18 Elle déclenche un appel au boycott de la Convention,
46:21 finalement les organisateurs cèdent et elle est accréditée.
46:24 Elle n'aime pas, mais alors pas du tout,
46:26 Sylvain Tesson qu'elle dénonce le 20 février 2020. Je cite.
46:30 Tesson n'a pas craint d'animer le libre journal de l'aventure
46:33 à la fin des années 90 sur Radio Courtoisie,
46:37 ni de préfacer, c'est pire, en 2015, un recueil de romans de Jean Raspail
46:43 avec lesquels, horreur, il aimait boire quelques whisky en lui jouant de la cornemuse.
46:48 Il n'a pas hésité non plus à accorder, trois ans plus tard,
46:51 une interview qui fera la une de la revue "Eléments"
46:54 en invitant pour l'occasion à son domicile Alain de Benoît.
46:58 Fin de citation.
46:59 Le mot de la fin reviendra à Georges Brassens,
47:02 dans sa chanson "Les quatre bacheliers".
47:05 Je ne vous la chante pas, je ne fais que vous la citer.
47:07 Les sycophantes du pays, sans vergogne,
47:11 aux gendarmes nous ont trahis, sans vergogne, nous ont trahis.
47:16 Il faut toujours réécouter Brassens.
47:18 [Musique]

Recommandée