• il y a 5 mois
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur les manifs de transsexuels et leur traitement médiatique.
Le dossier du jour sera consacré à la guerre qui sévit dans le service public entre l’extrême gauche et l’extrême centre après l’éviction de Guillaume Meurice de France Inter.
Les pastilles de l’info aborderont :
1) Le bon point mainstream : Balladur se repent !
2) Le coup de chapô : Le PDG de Ryanair veut participer à la remigration !
3) Le coup de gueule : Les restos sans cœur
4) Décryptage : Débat Bardella/Hayer, manipulation de BFM
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Christine Kelly, une journaliste professionnelle et charmante !

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Portrait piquant : Christine Kelly
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News
Transcription
00:00 [Générique]
00:22 Bonjour à tous, chers téléspectateurs de TV Liberté, et bienvenue dans le numéro 490 d'E-Media.
00:28 Bonjour Jean-Yves.
00:28 Bonjour Lucas.
00:30 Aujourd'hui, dans l'image de la semaine, nous reviendrons sur les manifestations de transsexuels et leur traitement médiatique.
00:36 Le dossier du jour, quant à lui, sera consacré à la guerre qui sévit en ce moment même dans le service public
00:41 avec l'éviction de Guillaume Meurice de France Inter.
00:45 Nous n'oublierons pas les habituelles pastilles de l'info.
00:47 Et pour conclure, le portrait piquant du jour qui sera consacré à Christine Kelly,
00:52 une journaliste charmante et professionnelle.
00:54 N'oubliez pas d'aimer cette vidéo, de vous abonner à TV Liberté, de commenter, parce qu'on lit vos commentaires.
01:01 C'est parti pour le E-Media numéro 490.
01:04 La météo de l'info, c'est alerte pollution.
01:10 Pollution par la propagande.
01:13 7 mai, 8 mai, les médias multiplient les reportages, sons et images pour l'arrivée de la flamme olympique à Marseille.
01:23 Un événement fabriqué de toutes pièces, à coups de millions et de fausses émotions.
01:30 Dans une double optique d'information, diversion et de propagande.
01:36 Car pour porter la flamme, mieux vaut s'appeler Yacine que Jean-Eude,
01:41 ou s'afficher comme transsexuel plutôt que père de famille.
01:45 Nous voilà partis pour 3 mois de conditionnement diversitaire et de propagande LGBTQXYZ.
01:55 Vivement le 15 août !
01:56 L'image de la semaine, ce sont les manifestations de transsexuels un peu partout dans les villes de France.
02:05 Et dans le contexte du succès du livre de Transmania,
02:08 ces mouvements ont pour but la dénonciation de la prétendue transphobie ambiante.
02:12 Et le traitement médiatique de ces événements, on le remarque, est plutôt bienveillant,
02:17 voire favorable en réalité à ces manifestations.
02:20 Par exemple, Le Monde, transphobie, plus de 10 000 personnes ont manifesté en France pour dénoncer les discriminations.
02:26 BFMTV, une centaine de personnes ont manifesté contre les violences à l'encontre des personnes trans.
02:31 Ou encore Midi Libre, un hymne, les personnes trans manifestent pour leur droit à être elles-mêmes.
02:36 Ces titres sont très orientés.
02:38 Jean-Yves, que pensez-vous de ces articles et pourquoi les journalistes soutiennent le mouvement trans ?
02:43 Alors, il y a une grande connivence d'abord dans les articles,
02:45 parce que BFMTV, titre, fait un sujet sur une centaine de personnes à Nice.
02:51 Quand on regarde la manifestation, il y en a effectivement à peine 100.
02:56 Donc on monte en épingle de micro-opérations.
03:01 Pourquoi ? Parce que ce mouvement s'inscrit dans le cadre de l'idéologie progressiste.
03:07 L'idéologie progressiste, ça consiste à déconstruire progressivement tout ce qui existe, à avancer toujours plus loin.
03:15 Et donc maintenant, on en est à la promotion, au fond, du changement de sexe,
03:25 ou de la tentative de changement de sexe, à ce qu'on appelle en off-langue la transidentité,
03:30 et on appelle à lutter toujours en off-langue contre la transphobie.
03:35 Mais ce qui apparaît quand on regarde les images de ces manifestations,
03:38 c'est les problèmes psychologiques évidents, le mal-être profond de ces gens.
03:42 Juste une image pour illustrer ces manifestations assez magnifiques qu'on se croirait dans X-Men, quoi.
03:47 Et les vidéos de ces manifs montrent aussi le mal-être profond.
03:52 Écoutez par exemple deux extraits.
03:54 L'évolution !
04:01 On est les mieux placés pour parler de nous ! Eux c'est juste des... connards !
04:08 Leur but c'est de génocider les personnes trans.
04:10 De plus en plus, on a une offensive anti-trans qui est en train de se faire partout dans le pays,
04:15 à l'Assemblée nationale, au Sénat.
04:17 Jean-Yves, quel est votre sentiment en voyant ces images ?
04:20 Ben, ça met mal à l'aise, ça met mal à l'aise.
04:22 Il y a des gens qui se voient mal à l'aise.
04:24 Oui, bien sûr, dans une société, il y a toujours des gens qui sont mal à l'aise
04:27 pour des raisons diverses, pour des raisons psychologiques, pour des raisons peut-être de complexité,
04:33 on va dire, au niveau de leur fondement biologique.
04:37 Mais que ces gens mal à l'aise se mettent en scène, et soient mis en scène,
04:43 et soient présentés comme des modèles, finalement, par le système médiatique,
04:48 c'est ça qui est préoccupant.
04:51 Oui, parce qu'au-delà du risible éventuel de telles interventions,
04:54 ces personnes devraient bénéficier de soins.
04:57 La prétendue transphobie, plus grave encore,
04:59 est utilisée comme moyen d'interdiction et de censure,
05:03 des limogesages de professeurs qui rappellent la réalité biologique, par exemple,
05:07 comme le rapporte le JDD dans son dernier numéro.
05:10 Mais on a aussi des violences physiques contre ceux qui dénoncent ce phénomène trans.
05:14 Bien sûr, les auteurs du livre "Transmania",
05:17 mais aussi à la faculté, quand on l'entend bien, il est dit "la fac, elle est à nous,
05:21 si elle est transphobe, on leur casse les genoux, écoutez".
05:24 [Public]
05:32 Jean-Yves, alors la transphobie, une nouvelle phobie du système ?
05:35 Le système, s'il fonctionne, c'est la cajophobe.
05:40 Alors il y a eu les homophobes, il y a les grossophobes,
05:46 il y a les andiphobes et maintenant il y a les transphobes.
05:49 Alors la phobie, ça c'est la cajophobe, c'est une expression de Philippe Muray.
05:53 Alors, ça pourrait faire sourire, mais il ne faut pas tellement sourire
05:58 parce que derrière la cajophobe, il y a la censure.
06:03 Voilà, vous n'avez pas le droit de dire ça, parce que c'est de la phobie.
06:06 Vous n'avez pas le droit de dire ça.
06:08 Et il y a la censure, on l'a vu avec le livre "Transmania",
06:13 la publicité a été interdite à Paris, bravo Decaux pour le courage,
06:19 les libraires, certains les renvoient et s'ils mettent sur les tables,
06:26 il y a des gens qui viennent protester, donc c'est la censure du livre,
06:30 ça c'est quand même extrêmement grave.
06:32 Il y a la censure académique, puisque vous l'avez cité, c'est cité dans le numéro du JDD,
06:39 il y a un universitaire qui a au fond rappelé les réalités biologiques
06:44 sur les différences hommes-femmes, et bien qui est suspendu,
06:48 alors que jusqu'à une époque extrêmement récente, jusqu'à quelques années,
06:53 par définition, les libertés académiques, elles étaient absolument protégées,
06:59 et les professeurs d'université, les enseignants dans les universités,
07:03 ils sont protégés pour leur liberté de parole,
07:05 parce que c'est la liberté de parole qui protège le débat scientifique.
07:09 Tout ça est balayé derrière la phobie, les discours dits de haine,
07:15 il y a une solution, c'est l'abrogation de la loi Pleven
07:20 pour supprimer tous ces prétextes à interdire et à réprimer.
07:24 Alors en tous les cas, on assiste quand même dans un contexte mondial,
07:27 un contexte global à une remise en cause du phénomène trans,
07:30 après les dérives concernant les mutilations d'enfants, les mal-êtres,
07:34 le taux de suicide élevé dans ces populations, l'Angleterre notamment,
07:38 qui était à la pointe du progressisme délétère, revient sur le sujet,
07:42 le sexe est un fait biologique, affirme le National Health Service,
07:46 définissant le sexe comme une réalité biologique déterminant des soins,
07:51 aussi avortés aux patients, regardez cette vidéo du Figaro.
07:54 Le sexe est un fait biologique.
07:56 Au Royaume-Uni, les autorités viennent d'opérer un tournant majeur
07:59 sur le sujet de la transidentité.
08:01 Tous les 10 ans, le système de santé britannique,
08:03 le National Health Service, actualise sa constitution
08:06 qui définit ses valeurs et ses engagements.
08:08 Et elle vient de définir le sexe comme une réalité biologique déterminante
08:11 dans les soins apportés aux patients.
08:13 Un retour à la raison, selon certains opposants,
08:15 dans le contexte actuel de remise en question des sexes féminins et masculins.
08:18 - Jean-Yves, un commentaire à faire sur ce revirement ?
08:20 - C'est quand même le retour du réel.
08:23 Un homme et un homme, c'est quelqu'un qui a un chromosome X et un chromosome Y,
08:29 et une femme, c'est quelqu'un qui a deux chromosomes X.
08:32 Alors il peut y avoir des cas aberrants, mais la réalité, c'est ça,
08:36 c'est une réalité biologique.
08:39 Et en fait, on assiste, on a assisté, au cours des dernières décennies,
08:45 à une mise en cause de la biologie.
08:47 On l'a eu en Union soviétique, par exemple,
08:51 avec Lysenko, qui était le biologiste officiel du régime communiste,
08:56 qui expliquait que la génétique n'existait pas,
09:02 et que les hommes étaient le produit de leur milieu,
09:05 et non pas le produit de leur réalité.
09:07 Donc on a eu ça. C'est évidemment faux.
09:09 Et on a eu ensuite, au fond, la négation des différences d'origine,
09:15 ou même, employons un mot qui peut choquer,
09:18 la différence entre les populations ou entre les races,
09:22 on a voulu nier ça, et maintenant on veut nier la différence entre les sexes.
09:26 Ben nous, la biologie, ça existe.
09:28 On va pas tout réduire à la biologie, bien sûr,
09:30 mais la biologie, ça existe.
09:32 De ce point de vue-là, le National Health Service revient un peu dans le domaine de la réalité.
09:38 Ça doit aller plus loin.
09:40 En matière médicale, par exemple,
09:42 on ne doit pas traiter forcément de la même façon, avec les mêmes médicaments,
09:46 les gens, selon qu'ils soient noirs ou blancs,
09:50 parce que les médicaments sont plus ou moins efficaces pour les uns et pour les autres,
09:54 comme pour les hommes et pour les femmes.
09:56 Voilà. Il faut revenir au réel.
09:58 Mais on voit bien que le phénomène trans est porté par des médias de gauche,
10:04 mais certains journalistes militants sont dans la tourmente en ce moment.
10:08 C'est d'ailleurs l'objet de notre dossier du jour.
10:10 Guillaume Meurice suspendu, polémique autour de la Palestine sur France Inter.
10:18 Et oui, Guillaume Meurice a qualifié à plusieurs reprises Benjamin Netanyahou de nazi sans prépuce
10:23 dans le conflit israélo-palestinien.
10:26 Comme le rapporte ici le journal Le Figaro jeudi dernier,
10:29 Guillaume Meurice avait été suspendu par Radio France.
10:32 Alors, qui est Guillaume Meurice ?
10:34 C'est un habitué des provocations et des prises de position gauchistes.
10:38 Il s'était notamment moqué de ceux qui s'opposaient à la dictature sanitaire pendant le Covid.
10:42 Rappelez-vous de ce que disait Guillaume Meurice sur les antipas sanitaires.
10:46 Il y avait quand même une urgence sur France Inter, car la démocratie est en danger, les amis.
10:50 Pire, certains pensent que nous sommes déjà en dictature.
10:53 Je le sais parce que je me suis rendu à la manifestation organisée par Florian Philippot contre le pas sanitaire.
10:58 Alors, moi je ne rentrerai pas dans le débat pour ou contre.
11:02 Vous voyez, essentiellement pour les questions de l'acheter, déjà dans un premier temps.
11:06 Et puis ma boîte mail est saturée.
11:08 Mais ce qui m'intéresse c'est le fait justement qu'on soit en dictature, et ça les manifestants me l'ont bien confirmé.
11:14 Jean-Yves, doit-on s'alerter de ce recul des libertés sur France Inter ?
11:17 Il n'y a pas de liberté sur France Inter.
11:19 Parce que si vous ne pensez pas à gauche, au centre-gauche ou à l'extrême-gauche,
11:24 vous ne pouvez pas être habité sur France Inter, vous ne pouvez pas parler sur France Inter.
11:27 Il n'y a pas de liberté sur France Inter.
11:29 Donc, il ne faut pas s'inquiéter du recul des libertés.
11:31 Ce qui est assez piquant dans l'affaire Meurice, finalement,
11:35 c'est que vous savez, il utilise finalement le point Godwin.
11:38 Le point Godwin, c'est ce qu'on utilise, la référence à la secondaire mondiale,
11:42 la réduction à Hitler, etc.
11:44 C'est ce qu'on utilise pour interdire de parler.
11:47 Et lui, l'utilise, puisqu'il dit, en parlant de Netanyahou,
11:51 c'est un nazi sans prapuce.
11:53 Donc, il revient, pour expliquer des événements qui n'ont aucun rapport avec la seconde guerre mondiale,
11:58 il revient à la seconde guerre mondiale.
12:01 Et hop, ça lui revient en boomerang,
12:04 parce que, effectivement, précisément, en raison de la référence permanente à la seconde guerre mondiale,
12:09 on n'a pas le droit de dire ça de M. Netanyahou.
12:11 Donc, ça lui revient en boomerang.
12:13 Bon, moi, je ne vais pas pleurer sur Guillaume Meurice.
12:16 On a quand même une censure de Guillaume Meurice, c'est certain, par sa hiérarchie,
12:20 mais il se plaint.
12:22 Pauvre petit chat.
12:23 Voilà, le même Guillaume Meurice a signé contre le renouvellement des antennes de C8 et CNews du groupe Bolloré.
12:29 Donc, il est pour la liberté d'expression, uniquement quand ça le concerne.
12:32 Uniquement la sienne.
12:33 Voilà, exactement.
12:34 Uniquement la sienne.
12:35 Alors que la liberté d'expression, ça vaut pour les idées qu'on ne partage pas, principalement.
12:42 Bon, voilà. Donc, de ce point de vue-là, ça me fait sourire l'affaire Guillaume Meurice,
12:48 mais bon, il avait le droit de dire ce qu'il a dit, quoi.
12:52 Voilà. C'est stupide, c'est débile, c'est du point Godwin, mais bon, on ne va pas…
12:58 En réalité, comme le souligne Philippe Rijan, à la Pravda,
13:01 journalistes et rédacteurs s'inquiètent pour leur liberté d'expression.
13:05 Notons bien qu'ils ne s'inquiètent pas pour la liberté d'expression des autres.
13:09 Cette mise à pied de Guillaume Meurice a bien entendu susciter des réactions dans la rédaction de Radio France.
13:15 Ce lundi, on apprenait le dépôt d'un préavis de grève chez Radio France en protestation,
13:20 comme le rapporte cet article.
13:21 Et évidemment, Charline Vanhoenacker, gauchiste bien connue de France Inter,
13:25 elle aussi dédie son émission à Guillaume Meurice et à accuser l'habituelle extrême droite.
13:31 Écoutez.
13:32 Et puis comme l'extrême droite a décidé de nous faire taire, ce soir, on ne va tout de même pas leur laisser ce plaisir.
13:40 [Applaudissements]
13:43 Jean-Yves, est-ce que c'est vraiment l'extrême droite qui est derrière Radio France ?
13:46 Non, pas vraiment. Pas vraiment.
13:48 Alors, Radio France, il y a la rédaction, on l'a dit, qui est plutôt d'extrême gauche, ou en tout cas très à gauche.
13:53 Et puis il y a la direction, qui est plutôt d'extrême centre.
13:56 La direction, c'est Madame Cibile Veil, qui est la patronne de Radio France.
14:02 C'est une petite belle-fille de Simone Veil, puisqu'elle a épousé un petit-fils de Madame Veil.
14:09 Elle a travaillé auprès de Martin Hirsch pour faire des économies à l'assistance publique de Paris.
14:16 Et elle est à Radio France depuis, nommée à Radio France par François Hollande comme directrice financière en 1995...
14:26 En 2015, pardon, puis par les équipes Macron à travers le CSA, l'ARCOM, à partir de 2018.
14:34 Donc c'est la représentante de l'extrême centre à la direction de Radio France. Voilà.
14:40 Et donc c'est un conflit entre la direction d'extrême centre et la rédaction d'extrême gauche.
14:47 Vous avez aussi quelqu'un qui est patron, cette fois, de France Inter, qui est Adèle Fanrette,
14:59 qui est elle-même de l'extrême centre et qui est la compagne de Dantoven. Voilà.
15:08 Donc on est là aussi au cœur du cœur de l'extrême centre.
15:12 Donc c'est un conflit entre l'extrême centre et l'extrême gauche. Voilà.
15:16 Nous, on est un peu en tribune dans cette affaire.
15:19 Par ailleurs, l'humoriste Jamy Lechlague a démissionné en direct de France Inter en déclarant
15:24 "Guillaume Meurisse, c'est l'inverse de Zemmour. Il est condamné par la justice mais soutenu par sa chaîne.
15:29 Il y a plus de liberté d'expression sur ces news que sur France Inter", déclare-t-il.
15:33 Ah mais ça, c'est vrai. Sur ces news, on entend tout. Sur France Inter, on n'entend que la bonne parole.
15:40 Mais quand on reprend du recul, le service public se plaint de la censure.
15:44 Mais de récentes actualités prouvent son sectarisme et son engagement très politique.
15:49 De ceux qui pensent différemment sont bannis.
15:52 On peut penser par exemple à M. Achilli, Jean-François Achilli.
15:56 L'éditorialiste politique a été licencié pour faute grave de Radio France
16:00 après la révélation d'une collaboration avec Jordan Bardella, président du Rassemblement National,
16:05 autour de l'écriture d'un livre de M. Bardella. La justification a été donnée.
16:10 Il aurait manqué aux obligations déontologiques relatives aux collaborations extérieures.
16:15 Alors, Jean-Yves, que reproche-t-on exactement à M. Achilli ?
16:18 Alors d'abord, M. Achilli est tout à fait conformiste, puisqu'il animait les informés le soir,
16:24 entre 20h et 21h, en invitant tous les journalistes les plus conformistes qu'ils soient.
16:31 Donc M. Achilli est tout à fait conforme.
16:34 Simplement, M. Achilli, comme beaucoup de journalistes, il fait des ménages.
16:39 Vous savez ce que c'est qu'un ménage ?
16:41 Non, c'est quoi un ménage ?
16:43 Un ménage pour un journaliste ne consiste pas à passer l'aspirateur ou à récurer la salle de bain.
16:48 Non, un ménage pour un journaliste consiste à accepter de donner,
16:54 contre rémunération sonnante et trébuchante, et même souvent bien trébuchante,
17:00 une conférence quelque part, présider un colloque,
17:06 ou entraîner des hommes politiques ou des patrons à parler à la radio et la télévision,
17:16 ou à faire le nègre, si je puis me permettre cette expression,
17:20 à écrire un livre pour le compte d'autrui.
17:24 Alors, ils font tous beaucoup de ménages, ce qui est un élément, évidemment, de connivence,
17:31 et qui peut amener à être plus favorable à quelqu'un.
17:36 Bon. Alors c'est quand même intéressant d'ailleurs de voir que M. Bardella,
17:43 qui est censé représenter un courant antisystème, critique de l'établissement dominant,
17:54 fait appel à un homme qui vient du cœur de l'établissement,
17:58 pour s'entraîner à passer dans les médias, peut-être pour avoir quelques complaisances dans les médias,
18:04 et même pour écrire un livre, ce qui est quand même quelque chose d'assez personnel,
18:10 donc c'est assez ambigüe.
18:12 Alors, pourquoi on reproche ça à M. Akili ?
18:15 Il aurait travaillé pour n'importe quel autre homme politique, ça n'aurait pas fait d'histoire,
18:22 ce qui montre quand même quelque part que la dédiabolisation
18:30 dont le Rassemblement National se gargarise très souvent, n'est pas si complète que ça.
18:36 Parce que si elle était aussi complète que ça, on aurait dit, M. Akili travaille pour M. Bardella, il n'y a pas de problème.
18:43 Et autre actualité montrant la partialité du service public, cette fois c'est sur France Info,
18:49 c'est le traitement médiatique de l'altercation survenue en Corse, impliquant Éric Zemmour.
18:54 On le voit sur les images, c'est Zemmour qui se fait attaquer par derrière,
18:57 par une femme qui le frappe à la tête avec un œuf.
19:00 Regardez par exemple cette photo.
19:02 Alors effectivement, on voit Zemmour qui fait un acte défensif ensuite, après avoir été attaqué dans le dos.
19:07 Jean-Yves, qu'en pensez-vous ?
19:09 Je pense que deux choses.
19:12 D'abord, les médias ont été très partiaux dans le traitement de l'affaire, on va y venir.
19:16 Mais je pense qu'il a eu fondamentalement raison.
19:19 Parce que qu'est-ce qui se passe en France depuis 40 ans,
19:22 c'est que la gauche ou l'extrême gauche attaquent systématiquement la droite ou la droite de la droite,
19:29 et celle-ci a tendance à plier, à courber les chines,
19:34 parce que si elle riposte, les médias la dénoncent.
19:37 C'est-à-dire que l'extrême gauche attaque, vous ripostez à l'extrême gauche,
19:41 et les médias vous dénoncent, donc vous ne ripostez pas à l'extrême gauche.
19:45 Donc l'extrême gauche est de plus en plus envahissante, de plus en plus puissante.
19:48 Je crois qu'il y a une espèce d'inversion qui est en train de s'engager,
19:52 et de ce point de vue-là, Éric Zemmour à la fois parle au vocabulaire
19:56 pendant sa campagne présidentielle, et par son action-là,
20:01 montre que ce temps-là est terminé.
20:04 Alors évidemment, il le paye un certain prix, puisque les médias l'attaquent,
20:10 mais je pense que fondamentalement, il faut arrêter de prendre des coups sans les rendre.
20:15 Ça nous rappelle un peu les images, moi je trouve, de François Bayrou,
20:18 qui donnait une tape à un enfant qui lui faisait les poches, rappelez-vous.
20:22 Et pendant que ce vif échange se prolonge, un enfant fait en douce les poches de François Bayrou, c'est la baffe.
20:32 François Bayrou a réagi, dira-t-il, en père de famille, et il n'y aura pas davantage d'incidents.
20:38 Ah, ça avait bien réussi à François Bayrou, parce qu'il avait réalisé son meilleur score historique,
20:43 il avait fait 18% des voix à l'élection présidentielle de 2007,
20:48 en partie grâce à cet incident.
20:52 D'accord, je ne savais pas.
20:54 Alors, concernant cette affaire d'agression de Zemmour en Corse,
20:58 on a eu droit à l'habituelle mauvaise foi des macronistes, c'est naturel,
21:01 qui minimise l'agression d'un homme politique en France,
21:04 notamment avec l'ancienne tête de liste oubliée de Nathalie Loiseau.
21:07 Écoutez sur France Info.
21:09 À Ajaccio, le patron du parti d'extrême droite reconquête visé par un jet d'œuf,
21:13 il s'en est pris ensuite à une femme en la frappant par derrière.
21:16 Éric Zemmour dénonce les intimidations de l'extrême gauche, il est victime ?
21:20 Il a peur d'un œuf et il frappe une femme.
21:23 Voilà ma réponse.
21:25 Vous trouvez ça démesuré ?
21:26 Ah bah complètement.
21:27 Alors, on voit bien la manière partiale, déjà, dont pose la question,
21:30 enfin le journaliste est très orienté dans les mots qu'il emploie, notamment.
21:33 Alors, là, c'est l'accord, contrairement à ce que j'ai dit tout à l'heure,
21:37 là, c'est pas l'opposition entre l'extrême gauche et l'extrême centre,
21:40 c'est l'alliance entre l'extrême gauche et l'extrême centre.
21:43 Le journaliste, de fasme un peu, là,
21:46 il pose une question très orientée sur l'agression, etc.
21:52 Et Mme Loiseau répond en en rajoutant,
21:59 alors c'est assez plaisant de la part des gens de Reconquête,
22:02 de Reconquête, pardon, de Renaissance, pardon, pardon,
22:05 quel lapsus, quel lapsus, pour les gens de Renaissance,
22:08 puisque les gens de Renaissance, quand il y a un demi-tag sur une de leur permanence,
22:13 ils dénoncent une agression odieuse.
22:16 Bon, et là, qu'un homme politique soit agressé dans le dos
22:20 par une militante d'extrême gauche, ça paraît très bien à Mme Loiseau.
22:24 C'est quand même formidable.
22:26 Là, on a l'alliance extrême gauche-extrême centre.
22:29 En effet, plus dérangeant, on a le droit aussi à la mauvaise foi,
22:32 la manipulation même du service public,
22:35 qui tweetait carrément "Zemmour frappe une femme".
22:38 Alors, plusieurs réactions, d'abord de Mathieu Boquete sur CNews, écoutez.
22:42 C'est la même chose avec ce qu'on a vu en Corse aujourd'hui.
22:45 Éric Zemmour, qu'on en pense ce qu'on veut, la question n'est pas là,
22:48 se fait agresser. Il se fait agresser.
22:51 Les milices antifas sont là, l'extrême gauche est là, une femme l'attaque.
22:54 Zemmour se défend. Comment nous racontons l'histoire médiatiquement ?
22:59 J'ai lu sur un site important de service public,
23:01 on dit "Zemmour agresse ou frappe une femme".
23:05 Alors, on a eu des réactions médiatiques qui soulignent un peu cette manipulation,
23:08 notamment Amaury Bucault, il dit "ce titre montre très bien
23:12 à quel point le journalisme est un domaine plein de subjectivité
23:15 où l'on peut être factuel tout en étant malhonnête.
23:18 C'est ce qu'on appelle la hiérarchisation de l'information".
23:21 Alors, Jean-Yves, comme le souligne Amaury Bucault,
23:23 c'est une parfaite illustration de la désinformation
23:26 par hiérarchisation de l'information.
23:28 On hiérarchise la réaction en occultant ce à quoi...
23:32 La cause.
23:33 La cause, voilà. C'est la coupure, quoi.
23:37 À quel moment on commence la séquence ?
23:41 Mais dernière actualité liée au service public gauchiste,
23:44 on a également l'affaire Nassira El Mouadem,
23:47 qu'on voit apparaître sur France Inter, pour faire le lien avec notre dossier du jour.
23:51 Et en effet, la polémique est liée au propos de cette femme
23:53 qui traite la France de "pays de racistes dégénérés".
23:57 Rien que ça.
23:58 Évidemment, cette haine antifrançaise, ce racisme anti-blanc
24:01 a suscité des réactions légitimes de la part du peuple
24:04 qui a accueilli la famille de Nassira.
24:06 Et les journalistes, habitués de l'antifrance,
24:09 ont pris le parti de défendre la chroniqueuse de France Inter.
24:12 Lisez par exemple ces quelques titres d'articles.
24:15 "Le Monde", "Arrêt sur image" dénonce le harcèlement raciste visant Nassira El Mouadem.
24:20 "La journaliste originaire de Romantin, Nassira El Mouadem,
24:24 cible d'insultes sur les réseaux".
24:26 Ou encore "Libération", "On en déplaise à l'extrême droite,
24:29 la journaliste Nassira El Mouadem est bien française".
24:32 Elle est romantineuse, c'est ça ?
24:35 Oui, de Romantin.
24:37 Romantin, Romantin.
24:38 Pur beurre, comme on dit.
24:40 Mais on le voit bien, ces articles sont pro Nassira El Mouadem.
24:43 Dans l'esprit de ces journalistes, c'est normal quelque part d'insulter la France.
24:47 Et un autre article, cette fois du Newington Post,
24:49 est remarquable, moi j'ai trouvé, de mauvaise foi et de partialité.
24:52 Il concerne les propos de Julien Audoul,
24:55 qui invite Nassira à se casser, je cite, si elle n'est pas contente.
24:59 Et la sortie d'Audoul, considérée comme raciste par le journal,
25:04 par contre, les propos d'origine ne le sont pas du tout.
25:07 Jean-Yves, on accuse, en fait, le plus possible les gens de racisme,
25:11 c'est une course quelque part, qu'est-ce que vous en pensez ?
25:13 Je pense qu'il faudra arrêter, il y a des différences,
25:17 elles existent, il y a des différences d'origine,
25:19 il y a des différences de culture,
25:21 il y a des différences de religion,
25:24 il y a des différences d'affection,
25:26 on a parfaitement le droit de les exprimer,
25:28 y compris quand on appartient à l'origine majoritaire,
25:34 et pas seulement quand on appartient aux petites minorités,
25:38 il serait temps de rétablir le droit de la majorité à rester elle-même.
25:43 Du côté des réactions médiatiques,
25:45 certains se sont quand même indignés des propos de la Nassira,
25:48 on peut par exemple citer la passe d'armes avec Cyril Hanouna,
25:51 Cyril Hanouna qui dit "continuez à attiser la haine avec vos messages comme ceux d'hier,
25:57 nous on n'insulte jamais la France et les Français,
26:00 car nous aimons la France et les Français,
26:02 je remercie tous les jours ceux que la France et les Français ont fait pour moi et ma famille".
26:06 Ça c'était la réaction de Cyril Hanouna,
26:09 on a eu encore cet édito de Pierre Gentier sur CNews,
26:12 qui vise à ses justes.
26:14 Quand quelqu'un souffre, comme ça, il faut qu'il en tire les conséquences,
26:17 et vous savez, il y a peut-être 200 pays dans le monde,
26:20 je suis sûr, je suis certain, qu'elle peut trouver un autre pays,
26:25 qui n'est pas un pays de racisme dégénéré comme la France,
26:27 qui accueille des centaines de milliers d'étrangers chaque année.
26:30 Non mais ça n'empêche, vous savez, moi je suis français,
26:33 si la France ne me plaît pas, je peux partir dans un pays voisin,
26:36 dans un pays d'un autre continent.
26:38 Une réaction Jean-Yves ?
26:40 Qu'est-ce qui se passe ? Il n'a plus de cravate, Gentier ?
26:43 Mais il est très bon quand même.
26:44 Moi je le trouvais aussi.
26:46 [Générique]
26:50 Nous avons montré que le service public était secoué par des turbulences
26:54 au sein de la rédaction d'Extrême-Gauche et la direction d'Extrême-Centre,
26:59 mais rassurez-vous, ils sont toujours alliés contre la France.
27:03 C'est place désormais au Pastis de l'Info.
27:06 Premier Pastis, c'est un bon point mainstream,
27:10 Édouard Balladur, l'ancien Premier ministre, se repend.
27:13 Et oui, l'ancien Premier ministre a accordé au Figaro un long entretien
27:16 sur plusieurs sujets, Europe, libéralisme, armes nucléaires.
27:20 Et comme le souligne Eugénie Bastier,
27:22 les propos les plus surprenants sont ceux concernant l'immigration
27:26 et la prise de conscience de l'ancien Premier ministre de cohabitation,
27:29 c'était à l'époque sous François Mitterrand.
27:31 Édouard Balladur dans le Figaro,
27:33 "Il nous faut surtout retrouver notre souveraineté nationale
27:35 en matière de contrôle de l'immigration,
27:37 c'est la raison pour laquelle doit être organisé un référendum
27:40 pour modifier l'article 11 de la Constitution."
27:42 Jean-Yves, plus retard que jamais,
27:44 mais que pensez-vous de ces repentis ?
27:46 Il y a eu beaucoup de repentis, finalement,
27:49 parce que là, vous citez Édouard Balladur,
27:51 Premier ministre de 1993 à 1995,
27:54 mais on pourrait aussi citer Mme Anémone Giscard d'Estaing,
27:59 la veuve du président Giscard d'Estaing,
28:01 qui a tenu des propos un peu comparables.
28:03 On pourrait aussi citer, alors lui est allé le plus loin,
28:07 c'est Valéry Giscard d'Estaing lui-même qui...
28:09 La plus grande erreur était le regroupement familial, disait-il.
28:11 Oui, il a essayé d'ailleurs,
28:13 on pourrait dire à sa décharge qu'il a essayé de l'interrompre,
28:16 mais qu'il a été imposé par le Conseil d'État.
28:20 Donc il y a eu une prise de conscience de ces hommes-là.
28:24 Il n'y a plus de prise de conscience depuis.
28:28 Chirac ne peut plus en faire, évidemment, puisqu'il est mort,
28:31 mais il n'en a jamais fait.
28:32 Et c'est un des éléments,
28:34 ça a été un des accélérateurs de l'immigration.
28:37 Sarkozy, on attend aussi du remord là-dessus.
28:43 Je crois qu'il a fait quelques méa culpa.
28:45 Oui, peut-être, peut-être.
28:47 Là c'est un peu tardif, mais c'est mieux que rien.
28:49 Deuxième pastille, le coup de chapeau,
28:53 le PDG de Ryanair veut participer à la rémigration.
28:56 Et oui, comme le rapporte Dave Dessouche,
28:58 l'irlandais Michael O'Leary, PDG de la compagnie Ryanair,
29:01 serait heureux d'aider le Royaume-Uni dans ses expulsions de migrants au Rwanda.
29:05 Alors Jean-Yves, on a l'impression d'assister à un changement,
29:08 véritablement de paradigme.
29:10 Ces grands chefs d'entreprise, ces grandes entreprises,
29:12 disent des choses impensables, il y a encore 3 à 5 ans.
29:15 Alors, ça dépend, ça dépend lesquels.
29:18 Il y a peut-être, le PDG de Ryanair est peut-être un peu atypique,
29:22 évidemment, les grands chefs d'entreprise, le plus atypique ou le plus grand, c'est Musk.
29:26 Mais c'est pas encore, à mon avis,
29:29 mais peut-être que c'est une hirondelle qui fait le printemps.
29:33 – Quelle belle métaphore. – Voilà.
29:36 Surtout pour un aviateur ou une compagnie aérienne, oui.
29:40 – Troisième pastille, c'est le coup de gueule, les restos sans cœur.
29:45 Et oui, interviewé à un meeting RN, on se souvient de Colombes
29:49 qui avait ému beaucoup de monde par son témoignage et sa sincérité.
29:53 Regardez un extrait de cette vidéo de Colombes.
29:55 – C'est ce qui me fait pleurer, parce qu'on est arrivé dans un monde de fous
29:58 et il faut absolument qu'on trouve des solutions.
30:01 Parce que, regardez, moi je suis un RSA et on a du mal à vivre.
30:07 On a du mal à vivre, on ne peut pas payer les factures,
30:10 on a les huissiers, on a les menaces de tout.
30:13 Et donc aujourd'hui, c'est vrai qu'il y a quelque chose qui ressort sur ce système
30:17 de dire "allez, suivez-moi et on va combattre".
30:20 – Et suite à cette intervention, où elle a été vue à un meeting RN,
30:23 elle a été évincée des restos du cœur où elle était bénévole.
30:26 Jean-Yves, est-ce que vous avez un commentaire à faire sur cette affaire ?
30:30 – D'abord, elle est assez émouvante, cette femme.
30:35 Et l'attitude de la direction des restos du cœur
30:40 est implacable de méchanceté et de sectarisme.
30:46 Alors, ce sera intéressant de savoir pourquoi.
30:48 Peut-être parce qu'ils dépendent de subventions politiques,
30:52 peut-être parce qu'ils dépendent des artistes,
30:57 qui sont à l'occurrence des Beaux-Enfoirés,
31:00 et qui seraient contre le fait de garder cette femme.
31:05 Alors, il y a quand même un élément qui est, je trouve,
31:09 très occupant pour le Rassemblement National,
31:14 c'est qu'il a construit toute sa stratégie autour de la dédiabolisation.
31:22 Or, qu'est-ce qu'on constate ?
31:24 Là, c'est un maintien de la dédiabolisation,
31:27 y compris pour quelqu'un qui paraît éminemment gentil et bénévole.
31:33 Qu'est-ce qu'on a constaté ?
31:36 C'est des mises en cause qui continuent sur beaucoup de sujets.
31:43 Il n'y a pas d'amendement, par exemple, du Rassemblement National,
31:46 qui n'a jamais été adopté à l'Assemblée Nationale.
31:50 Le Rassemblement National est toujours exclu du dîner du CRIF.
31:56 Enfin, il y a beaucoup de...
31:58 – C'est peut-être même une mauvaise chose.
31:59 – Je ne sais rien, mais il y a beaucoup d'éléments qui montrent
32:03 que la dédiabolisation, ça ne débouche pas forcément
32:09 sur des choses très concrètes, finalement.
32:12 – On apprend quand même ce mardi que Colombe a été recruté
32:15 par la mairie de Perpignan dans cette vidéo de Louis Alliot.
32:18 – Monsieur Colombe, ce matin, à la mairie de Perpignan,
32:21 pour lui exposer un peu tout ce que l'on pouvait faire aujourd'hui,
32:26 pas seulement pour elle d'ailleurs, mais pour l'ensemble des gens
32:30 qui sont dans la difficulté à Perpignan.
32:32 En ce qui la concerne, elle va rencontrer cette après-midi
32:35 la directrice du CCAS, et peut-être pour trouver un emploi.
32:40 – Et en tous les cas, il est quand même de bon aloi de se rappeler
32:43 ce que disait Coluche, le fondateur des Restos du Cœur, sur le racisme.
32:47 Écoutez.
32:48 – J'adore ça, les gens différents, bon, effectivement, je suis raciste,
32:52 je préfère les jaunes aux noirs par exemple, tu vois,
32:54 mais ça c'est un goût personnel, mais ce qu'on appelle raciste,
32:58 c'est les gens qui préfèrent leur race à celle des autres.
33:00 Moi je dirais que, en 1, dans le monde, je mets les jaunes,
33:03 en 2, les blancs, en 3, les arabes, et en 4, les noirs.
33:07 – Pas de commentaire ?
33:08 – Bah si, un commentaire, c'est qu'aujourd'hui,
33:11 il ne pourrait pas dire le quart du tiers du cinquième de ce qu'il a dit.
33:15 – Et pourtant c'était Coluche.
33:17 – Et pourtant c'était Coluche.
33:19 Mais il peut prétendre que c'était de l'humour au deuxième ou au troisième degré,
33:23 mais aujourd'hui, l'humour au deuxième ou au troisième degré,
33:27 mais encore moins au premier degré, n'est admise.
33:30 – Quatrième pastille, c'est un décryptage,
33:34 le débat entre Valérie Haïer et Jordane Bardella sur BFM,
33:37 manipulation de la chaîne, vous allez le voir,
33:40 alors qu'elle était objectivement dominée par son adversaire,
33:43 dans le débat contre Bardella, la tête de liste macroniste Valérie Haïer
33:47 se servait notamment de sa féminité comme argument.
33:50 Elle bafouillait, comme dans cet extrait.
33:52 – Je suis attachée au droit d'asile.
33:54 Je pense qu'il faut effectivement qu'on permette aux femmes yézidis,
33:58 aux chrétiens d'Orient, pardonnez-moi, aux afghanes, aux syriens,
34:03 de pouvoir bénéficier du droit d'asile en Europe.
34:06 – Et durant la confrontation, le petit Duhamel qui animait le débat
34:10 a même pris le parti de Haïer en venant à la rescoute
34:13 de la candidate macroniste et en prenant la parole contre Bardella.
34:17 C'est véritablement transformé en un débat entre eux.
34:20 Regardez.
34:21 – Le taxiste en termes migratoires qui dit effectivement
34:23 "on ouvre 450 000 titres de séjour pour des travailleurs étrangers".
34:27 Est-ce que ça ne nous fait pas dire que les forces d'extrême droite,
34:30 populistes, comme vous voulez les appeler,
34:32 – Je ne me sens pas concerné mais…
34:33 – à la fin finissent face aux réalités,
34:36 à faire l'inverse de ce qu'ils ont pu dire pendant les campagnes ?
34:39 – Alors là c'est fascinant quoi.
34:41 C'est fascinant parce qu'il reprend la main,
34:44 c'est lui le candidat de la Macronie.
34:48 Je pense qu'il faudrait quand même là aussi l'intégrer,
34:51 l'Arkham devrait intégrer cette prise de parole de Benjamin Duhamel
34:58 sur le compte de la candidate Haïer, puisqu'elle est incapable de répondre
35:03 et c'est lui qui reprend la main.
35:06 Mais vraiment il y a un problème avec BFM TV là.
35:11 – Et plus grave, BFM TV fait passer un tweet contre Jordan Bardella,
35:15 signale un téléspectateur nommé Thierry.
35:18 Mais qui est ce fameux Thierry ?
35:19 Eh bien c'est Thierry de Cabarus, journaliste connu
35:22 pour ses propositions et ses positions très pro-Macron.
35:26 Il avait tweeté "je trouve que plus le débat avance, plus Valérie Haïer est à l'aise".
35:31 Ça a été repris tel quel par BFM sans mentionner qui était ce monsieur.
35:35 Alors qu'en dehors des cercles macronistes,
35:37 la performance de Valérie Haïer a quand même été décriée.
35:40 BFM présente ça en conclusion.
35:42 Bon, ancien journaliste, un fervent soutien d'Emmanuel Macron.
35:45 – C'est un troll, c'est un troll du macronisme, voilà.
35:50 Je pense qu'il fait des ménages, parce qu'écrire ça,
35:54 enfin qu'on défend Haïer et qu'on défend Macron, pourquoi pas ?
35:58 Mais il faut rester dans les limites de la vraisemblance quoi.
36:02 – Ce n'est pas vraisemblable.
36:04 – Non, voilà, ce n'est pas possible quoi.
36:06 – Dernière pastille, l'idiote du village global,
36:11 Léa Salamé veut faire le buzz et s'en fiche de la vérité.
36:14 C'est quand même dommage quand on est présentatrice
36:16 de la première matinale de France. Écoutez.
36:18 – Le plus important, évidemment que ce n'est pas la question, mais c'est le moment.
36:22 Ce n'est même pas la réponse, c'est le moment.
36:24 C'est-à-dire que peu importe la question, peu importe la réponse,
36:27 il faut qu'il y ait un moment, il faut qu'on entende.
36:29 Moi, mon obsession le matin sur Inter, par exemple, c'est qu'il y ait un moment.
36:32 Ce n'est pas d'aller chercher et déceler la vérité, c'est qu'il y ait un moment.
36:36 Et que l'auditeur soit surpris.
36:38 Pour moi, un bon journaliste, c'est quelqu'un qui va faire un moment.
36:41 – Léa Salamé nous dit donc, moi, mon obsession le matin sur Inter, par exemple,
36:45 c'est qu'il y ait un moment et pas aller chercher, déceler la vérité.
36:49 Qu'en pensez-vous ?
36:50 – Ah bah, écoutez, ça me frappe comme aveu, parce que j'ai écouté plusieurs fois Léa Salamé,
36:57 notamment en venant ici pour enregistrer dans la voiture.
37:00 J'ai souvent Léa Salamé, il faut se…
37:03 – C'est un petit plaisir coupable.
37:05 – Oui, voilà, enfin non, c'est vaccin en quelque sorte.
37:07 Et précisément, elle avait interrogé le ministre de la Santé, M. Rousseau,
37:15 il y a quelques mois, qui avait déclaré, froidement,
37:19 il n'y a pas d'effet secondaire pour les vaccins anti-Covid.
37:25 Il avait déclaré ça, froidement, et elle ne l'avait pas contredit,
37:30 alors qu'on savait très bien qu'il y a des effets secondaires sur les vaccins anti-Covid,
37:34 comme d'ailleurs sur tous les médicaments.
37:36 Voilà, si vous trouvez un médicament qui n'a pas d'effet secondaire, bravo.
37:39 Eh bien, il avait proféré cette énormité sans être contesté par Mme Léa Salamé,
37:48 qui était sans doute heureuse, finalement, de cet instant.
37:52 C'était un moment, vous voyez, je m'en souviens plusieurs mois après,
37:55 c'est un moment de radio, sur le fond de mensonges absolus.
38:00 [Générique]
38:03 – On arrive déjà au terme de ce numéro 490 d'E-Média.
38:07 Merci pour votre fidélité, n'oubliez pas d'aimer cette vidéo,
38:10 de la partager avec vos proches, de vous abonner,
38:13 de vous réabonner à TV Liberté, c'est important.
38:15 On ne se quitte pas sans le portrait piquant du jour consacré à Christine Kelly,
38:20 une journaliste charmante et professionnelle.
38:22 Aujourd'hui, c'est le professionnalisme et le charme de la Guadeloupe
38:28 qui s'invite avec Christine Kelly.
38:31 Première antillaise à présenter le journal télévisé,
38:34 première femme et plus jeune membre de l'histoire du CSA.
38:38 À l'heure où elle cartonne sur ses news, la journaliste fait figure de pionnière.
38:44 Sa capacité à rebondir impressionne autant que ses convictions franchement pluralistes.
38:49 Née en 1969 au Labantin, à une quinzaine de kilomètres de Pointe-à-Pitre,
38:54 elle est la fille de parents enseignants,
38:57 une enfance qu'elle décrira comme plus que difficile.
39:00 Titulaire d'une licence de maths physique,
39:02 elle s'essaie à plusieurs petits métiers, partageant sa vie entre Paris et les Antilles.
39:07 Elle arrive au journalisme en étant embauchée comme présentatrice bilingue sur Archipel 4.
39:12 Après deux années sur l'hostel de RFO,
39:16 elle rallie définitivement la métropole en 1996
39:20 pour suivre une formation à l'Institut de journalisme de Bordeaux.
39:24 Elle enchaîne chez Demain TV, la chaîne de l'emploi de Canal+,
39:28 puis à nouveau aux services politiques,
39:31 enfin sur la chaîne Météo, sur Voyage et sur LCI.
39:35 Début 2000, c'est le grand tournant.
39:37 Elle présente les journaux du matin sur LCI,
39:40 tout en assurant d'autres émissions, elle tiendra ce rôle pendant 9 ans.
39:44 Alors que des rumeurs solides font d'elle une future présentatrice du JT sur M6,
39:50 elle est nommée en 2009 au conseil supérieur de l'audiovisuel, le CSA, sans qu'elle l'ait demandé.
39:57 Elle affirme ensuite avoir été approchée par les équipes de Sarkozy.
40:01 Celle-ci aurait vu en elle une possible ministre de l'outre-mer, proposition qu'elle refusera.
40:06 Vous avez même mis sur des listes de ministres en disant "Christine Killy a peut-être été au gouvernement".
40:11 Alors plusieurs femmes m'ont proposé d'être ministre, j'ai dit non.
40:14 - Vous vous êtes proposée ? - Ah oui, oui, bien sûr.
40:16 - Qui vous l'avait proposée ? - Le président de la République, Nicolas Sarkozy.
40:19 De son mandat au CSA, on retient notamment le sous-titrage des programmes du service public
40:24 à l'intention des sourds et malentendants, et une défense du sport féminin.
40:30 Les anciens membres du CSA ne peuvent pas travailler dans les médias 3 ans après avoir cédé leur siège.
40:35 Après ce silence, un silence imposé,
40:37 elle décroche des chroniques sur les plateaux de RTL et de C8,
40:41 où elle intègre l'équipe de Cyril Hanouna, le temps d'une saison.
40:45 Quelques mois après, Vincent Bolloré lui propose la présentation de Face à l'Info,
40:49 qui offre une tribune à Éric Zemmour, tout juste débarqué de RTL.
40:54 Face à l'Info réalise des audiences records, avec près d'un million de téléspectateurs en 2021.
41:00 Ce qui permet à CNews d'arriver en tête des chaînes d'information sur cette tranche horaire
41:06 et contribue à son succès croissant face à BFM TV.
41:10 Terminons par deux citations.
41:12 D'abord dans Paris Match le 10 avril 2009, je cite "Elle a l'apparence d'un oiseau des îles,
41:18 mais c'est une grosse bosseuse qui monte les marches les unes après les autres,
41:23 toujours avec le sourire, sans s'arrêter".
41:27 Puis dans Libération le 30 septembre 2022, je cite "Dans cette ouate cubainie,
41:32 on partage tour à tour les salades xénophobes et les psychoses anti-woke du moment
41:38 qui viendront irriguer les réseaux sociaux.
41:41 Christine Kelly, c'est l'extrême droitisation douce, la fake news capitonnée".
41:48 Fin de citation.
41:49 Deux jugements très opposés, mais qui au fond, constituent bien une sorte d'hommage.
41:55 [Musique]
42:00 Sous-titrage Société Radio-Canada

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