• il y a 2 ans
Rebecca se trouve chanceuse d'avoir obtenu un emploi d'agent de sécurité dans un hôpital réputé. Elle va vite déchanter. Les rénovations massives menées dans un hôpital psychiatrique réveillent les esprits assoupis.
Transcription
00:00 [SILENCE]
00:06 [BOUM]
00:07 [BOUM]
00:08 [BOUM]
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00:10 [BOUM]
00:11 [BOUM]
00:12 [BOUM]
00:13 J'adorais travailler à l'hôpital.
00:15 [BOUM]
00:17 Je voulais aider ces enfants.
00:19 Je savais que j'étais destinée à ça.
00:21 Jusqu'à ce que tout ça m'arrive.
00:24 [BOUM]
00:27 Ça m'a glacé le sang.
00:28 J'étais terrifié.
00:30 Elle n'appartenait pas à notre monde.
00:33 Rien ne me fera changer d'avis, ça existe bien.
00:37 Je suis le roi de l'univers.
00:39 Je suis le roi de l'univers.
00:41 Je suis le roi de l'univers.
00:47 *Cri de la femme*
00:49 Nous sommes dans un grand hôpital près du lac Erie.
01:15 Cela fait trois mois que l'agente de sécurité Rebecca Juergen y travaille.
01:19 J'adorais travailler à l'hôpital.
01:24 J'ai toujours aimé les gens et aimé les aider.
01:27 Alors j'étais très contente de travailler là.
01:31 Je m'entendais bien avec deux des femmes de ménage.
01:37 Je les appelais Tick et Tack.
01:43 Elles étaient adorables.
01:45 Rebecca est mère de deux enfants et diplômée en criminologie.
01:49 Je travaillais la nuit.
01:52 Comme ça, quand mes enfants étaient réveillés, j'étais à la maison avec eux.
01:56 Et quand ils allaient se coucher, je partais au travail.
01:59 Il y avait beaucoup de bâtiments à surveiller.
02:06 Et aussi tout le terrain à l'extérieur.
02:08 Ça devait faire dans les 10 km².
02:13 Au cours de sa ronde de nuit,
02:15 Rebecca inspecte des bâtiments à l'abandon depuis des décennies.
02:19 Bien qu'abandonnés, ils n'avaient pas encore été démolis.
02:24 Il était donc impératif de les surveiller.
02:29 Il y faisait toujours noir, même en plein jour,
02:37 parce que les fenêtres avaient été bouchées ou mûrées.
02:41 Au début du XXe siècle,
02:43 ces bâtiments abritaient un service psychiatrique et une morgue.
02:47 C'était pas agréable d'y aller.
02:56 J'avais peur, j'aimais pas ça.
03:01 Elle s'y sentait mal.
03:08 Parfois, dans certains lieux, on ressent des choses.
03:12 Il m'est arrivé de vouloir sortir de quelque part en hurlant,
03:16 tellement ce que je ressentais était fort.
03:19 Il y avait des cocaïnomanes dans le coin
03:29 qui utilisaient l'endroit pour donner rendez-vous à leurs dealers,
03:32 ou des gens qui cherchaient à voler des tuyaux de cuivre pour les revendre.
03:36 Et je devais faire sortir ces individus qui n'avaient rien à faire là.
03:40 Mais il n'y a pas que la présence d'un truc qui inquiète Rebecca.
03:47 J'entendais des portes se fermer.
03:50 Ou bien, une lumière s'allumait alors que je savais très bien que je l'avais éteinte.
03:58 Je pense qu'il y a une explication pour tout.
04:01 Enfin, c'est ce que je pensais.
04:06 À mesure que les jours passent,
04:10 Rebecca trouve de moins en moins d'explications rationnelles à tous ces phénomènes.
04:14 Je suis un peu plus rassurée.
04:19 Je suis plus rassurée.
04:26 J'hésitais de plus en plus à aller dans certaines zones de l'hôpital.
04:30 Il fallait vraiment que je me dise,
04:32 "Tu dois y aller, c'est ton travail, tu es payée pour ça."
04:35 Un soir, les simples réticences de Rebecca se transforment en un véritable sentiment de peur.
04:44 En passant devant une porte, j'ai entendu un bruissement.
04:53 Je suis allée voir.
04:55 La pièce était très froide, glacée.
05:06 Je crois que je n'arrive pas à décrire la sensation troublante que j'ai éprouvée à l'intérieur.
05:15 Et j'ai vu des cafards partout.
05:17 Par terre, au plafond, sur les murs.
05:21 J'ai vraiment eu peur.
05:23 Mais il y a plus bizarre encore.
05:27 Quand j'ai rallumé ma torche,
05:31 j'ai vu des cafards.
05:33 Je me suis dit, "C'est pas possible, c'est pas possible."
05:38 Je me suis dit, "C'est pas possible, c'est pas possible."
05:41 Quand j'ai rallumé ma torche,
05:44 il n'y avait rien du tout.
05:46 Tout avait disparu.
05:48 Il n'y avait aucun cafard nulle part.
05:51 Pourtant, je les avais vus sur les murs, le sol, le plafond, ils grouillaient partout.
05:58 Ils n'avaient pas pu s'enfuir aussi vite.
06:08 Il se passait quelque chose que je ne pouvais pas expliquer.
06:11 J'allais partir en courant quand j'ai entendu une voix.
06:15 C'était la voix d'une enfant.
06:21 Il m'a semblé qu'elle partait en courant.
06:28 Qu'elle voulait que je joue avec elle.
06:35 Qu'elle me trompe.
06:37 Trompe-moi.
06:39 Trompe-moi.
06:41 S'il y avait vraiment une enfant, ce n'était pas un endroit pour elle.
07:00 Je suis maman. Je sais que quand on perd son enfant, on part tout de suite à sa recherche.
07:04 On veut le retrouver à tout prix.
07:06 Et j'avais peur que cette personne soit en danger.
07:09 Mais Rebecca en arrive bientôt à une conclusion terrifiante.
07:20 Elle est seule dans le bâtiment.
07:23 Ça m'a fait dresser les poils sur la nuque, ça m'a fait dresser les poils sur les bras.
07:29 Mais j'entendais cette voix qui disait "cherche-moi".
07:32 Là, j'ai commencé à comprendre ce que ça pouvait être.
07:36 C'est-à-dire ?
07:38 Eh bien, c'était un fantôme.
07:41 Si une entité est présente, elle a besoin d'énergie pour faire ce qu'elle fait.
07:56 Elle a besoin d'énergie pour parler. Elle a besoin d'énergie pour déplacer des objets.
08:01 Elle va donc puiser l'énergie électrique de certains appareils pour essayer de se manifester.
08:12 J'ai ressenti de la peur.
08:18 Je suis agente de sécurité.
08:25 C'est mon travail d'aller voir de plus près ce qui se passe.
08:28 Mais là, je n'ai pas pu aller plus loin, j'avais trop peur.
08:34 Je suis partie en courant.
08:39 Et j'ai pleuré.
08:42 J'avais tellement peur que j'en ai pleuré.
08:45 Terrifiée, Rebecca appelle son petite amie.
08:54 J'étais en larmes, je lui ai expliqué ce qui s'était passé.
08:58 Je voulais rentrer chez moi.
09:03 Je ne voulais plus être seule dans ce bâtiment.
09:06 Comment il a réagi ? Vous pensez qu'il a cru votre histoire ?
09:11 Oui, il m'a crue.
09:13 Il est arrivé une demi-heure après mon appel.
09:17 Et il a fait la ronde avec moi, toute la nuit.
09:22 Et il m'a aidée à me calmer.
09:24 Au cours des semaines suivantes, Rebecca tente de comprendre ce qu'elle a vu et entendu.
09:32 Je commençais vraiment à me demander si je n'avais pas perdu la raison,
09:38 parce que je ne croyais pas à ce genre de choses avant d'en être témoin.
09:43 Et sa raison va de nouveau être mise à l'épreuve.
09:47 Ici le standard, une alarme s'est déclenchée.
09:51 J'ai été appelée par le standard de l'hôpital, parce que quelqu'un était coincé dans l'ascenseur D.
09:57 D comme David ?
09:59 C'est ça.
10:00 L'ascenseur D se trouvait dans la partie condamnée de l'hôpital,
10:06 et on était en dehors des horaires de visite.
10:09 Bien que les bâtiments soient à l'abandon,
10:13 les ascenseurs fonctionnaient toujours parce qu'on en avait besoin pour monter au dernier étage.
10:18 C'était le seul moyen d'y accéder.
10:20 Mais ces ascenseurs ne peuvent être mis en marche qu'avec la clé spéciale que portent les agents de sécurité.
10:28 Si quelqu'un s'était introduit dans le bâtiment, il n'aurait pas pu utiliser les ascenseurs,
10:33 car les portes étaient verrouillées lorsqu'ils n'étaient pas en service.
10:37 Pour mettre en marche l'ascenseur, il aurait fallu qu'ils me veulent ma clé.
10:47 Je me disais que c'était dans un autre ascenseur qu'une personne était coincée,
10:51 que c'était pas dans le D, que le standardiste s'était trompé.
10:55 Et effectivement, son intuition semble juste.
10:59 La porte était grande ouverte, comme je l'avais laissée lors de ma dernière ronde,
11:04 et il n'y avait absolument personne à l'intérieur.
11:07 Il était vide.
11:09 [Musique]
11:17 Tu m'as bien dit bâtiment B, ascenseur D ?
11:20 Oui, c'est le voyant qui s'est allumé.
11:22 Rebecca vérifie le tableau de commande de l'ascenseur.
11:27 Alors je me dis, peut-être que quelqu'un a appuyé sur le bouton d'alarme par mégarde.
11:37 Mais tout était parfaitement en ordre.
11:39 Rebecca sent soudain une présence, mais elle sait qu'elle ne peut pas en parler.
11:49 Tu es là ?
11:50 Oui, il n'y a rien, je reviens.
11:53 Bien reçu.
11:54 Les services psychiatriques sont plus riches en activités paranormales,
12:03 simplement parce qu'il y a plus d'énergie dans ces bâtiments-là.
12:06 Il n'y a pas forcément plus de morts.
12:08 Tout dépend du type d'unité psychiatrique,
12:11 mais il y a beaucoup d'énergie émotionnelle laissée par les patients.
12:14 J'ai fini mon service et...
12:24 je n'y ai plus pensé.
12:26 Une heure plus tard, au cours de sa pause,
12:30 Rebecca reçoit un nouvel appel.
12:35 Il y a un problème. Il y a vraiment quelqu'un dans l'ascenseur.
12:38 Je reçois un nouvel appel du standardiste qui me dit
12:41 « Il y a quelqu'un de coincé dans cet ascenseur ».
12:43 Et je me dis « Mais je viens d'aller voir ».
12:47 Calme-toi, on va t'envoyer quelqu'un.
12:50 Et j'entends cette voix.
12:53 Aidez-moi, je suis coincée !
12:56 C'est une voix qui vient de l'interphone, de l'ascenseur.
13:01 Je l'entendais dans le téléphone du standardiste.
13:05 S'il vous plaît, aidez-moi ! A l'aide !
13:08 J'entendais cette femme en pleurs qui nous suppliait
13:11 « S'il vous plaît, venez m'aider, je suis coincée ».
13:15 Aidez-moi !
13:17 Je me dis qu'elle est allée là-bas et qu'elle est restée coincée.
13:21 Et je me demande comment je vais la faire sortir d'un ascenseur
13:24 qui n'aurait pas dû fonctionner
13:26 et auquel elle n'aurait pas dû pouvoir accéder.
13:32 Vous venez avec moi ?
13:34 Elles ont vu que j'étais contrariée, mais que j'avais peur aussi.
13:37 Alors elles m'ont accompagnée.
13:40 Rebecca ?
13:51 Elle est toujours là ?
13:52 Non, je ne l'entends plus. Tu es encore loin ?
13:54 On y est presque.
13:58 Je ne savais pas ce que j'allais rencontrer jusqu'à ce que je le rencontre.
14:02 Il y a quelqu'un ?
14:06 À moins de 30 mètres de l'ascenseur,
14:08 les trois femmes sentent des effluves fétides,
14:12 une odeur de chair en putréfaction.
14:15 C'est horrible.
14:17 Je l'entends à nouveau.
14:20 A l'aide !
14:22 Vite, par là !
14:23 A l'aide !
14:24 A l'aide ! A l'aide !
14:27 Je me demandais qu'elle était dans tous ses états et qu'elle avait peur.
14:30 A l'aide !
14:32 S'il vous plaît !
14:35 Vite, vite !
14:37 Vous m'entendez ?
14:38 Aidez-moi !
14:40 Le bébé !
14:41 S'il vous plaît, le bébé !
14:43 Oh, mon Dieu !
14:44 Elle n'arrêtait pas de dire "le bébé, le bébé, aidez-moi, le bébé".
14:50 Oh, non !
14:51 Oh, mon Dieu !
14:53 Aidez-moi, je vous en supplie !
14:55 J'avais l'impression qu'elle était enceinte et qu'elle était en train d'accoucher,
14:58 ou bien qu'elle venait d'accoucher.
15:00 Vous m'entendez ?
15:02 J'avais très peur.
15:08 J'avais peur qu'elle soit en danger et que je ne puisse pas l'aider.
15:12 Je vous en supplie, je vous en supplie !
15:14 Ensuite, un silence de mort.
15:18 Tic et tac n'arrêtaient pas de me regarder et de regarder l'ascenseur.
15:21 Et moi, pareil, on n'y comprenait rien.
15:23 Et soudain, l'ascenseur démarre.
15:29 Ça ne faisait aucun doute, il y avait quelque chose dans l'ascenseur.
15:33 Puis, il s'arrête.
15:36 Et je me dis "Oh, mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?"
15:40 Je me dis "Oh, mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?"
15:43 Et je me dis "Oh, mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?"
15:45 Et je me dis "Oh, mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?"
15:47 Et je me dis "Oh, mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?"
15:49 Et je me dis "Oh, mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?"
15:51 Et je me dis "Oh, mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?"
15:53 Et je me dis "Oh, mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?"
15:55 Et je me dis "Oh, mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?"
15:57 Et je me dis "Oh, mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?"
15:59 Et je me dis "Oh, mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?"
16:01 Et je me dis "Oh, mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?"
16:03 C'était un peu comme ce qui s'était passé avec les cafards.
16:07 Ce n'était pas quelque chose de ce monde.
16:11 Je sentais une présence.
16:19 Mais il n'y avait personne.
16:22 Ça vous est déjà arrivé d'être quelque part et d'avoir l'impression que quelqu'un vous observe fixement ?
16:33 Vous vous retournez et effectivement quelqu'un vous regarde.
16:37 Vous ne le saviez pas parce que vous étiez de dos, mais vous le sentiez.
16:41 Et bien là, c'était pareil.
16:43 Ça peut être un phénomène résiduel.
16:52 Ça peut être quelque chose qui s'est réellement produit dans ce bâtiment-là.
16:56 Je pense par exemple à une femme enceinte ou à une femme qui aurait eu son bébé avec elle et qui serait restée coincée dans cet ascenseur.
17:02 C'est une situation traumatisante.
17:04 Et c'est l'énergie de cette situation qui reste piégée dans l'ascenseur.
17:08 Et dans certaines conditions, lorsque le moment est propice, la situation se rejoue.
17:14 T'as entendu ?
17:17 C'est qui ?
17:18 C'est Rebecca, à l'ascenseur D. Tu viens de m'y envoyer.
17:22 Je ne sais pas de quoi tu parles.
17:25 Le standardiste ne savait pas du tout ce qui se passait.
17:29 Ça m'a fait complètement flipper.
17:34 Il se passe des choses inexplicables dans cet hôpital.
17:39 Mon instinct de survie a pris le dessus et je suis partie à toute vitesse.
17:46 La police est appelée sur les lieux par un des responsables de l'hôpital.
17:54 Mais leur inspection ne donne rien.
17:57 Le policier avec qui j'ai fait le tour du bâtiment...
18:01 avait une attitude qui voulait dire "Tout ça est une farce, vous me faites perdre mon temps."
18:08 Peu après, Rebecca est mutée dans un autre hôpital.
18:14 J'étais contente de partir et de dire au revoir à cet hôpital.
18:22 Toutefois, elle voudrait avoir confirmation de ce qu'elle a vu.
18:26 Et elle contacte un spécialiste du paranormal.
18:30 J'avais besoin de parler à quelqu'un qui me comprendrait et qui ne penserait pas que j'étais devenue folle ou que j'avais eu des hallucinations ou autre chose.
18:40 C'est un enquêteur chevronné, Greg Feketic, qui répond à son appel.
18:50 J'ai retrouvé Rebecca devant l'hôpital et j'ai bien vu qu'elle appréhendait d'y entrer.
18:56 Je voulais qu'elle pénètre de nouveau dans l'hôpital afin qu'elle me montre à quels endroits elle avait été témoin de ces phénomènes.
19:04 Elle a été courageuse et elle est entrée.
19:15 J'étais réticente au départ. Je ne voulais vraiment plus y remettre les pieds.
19:20 J'avais le cœur qui battait à sang.
19:28 J'avais les mains moites.
19:31 Elle tremblait comme une feuille. Elle avait des frissons.
19:36 Je suis désolée.
19:41 Désolée.
19:44 C'est rien. Prenez votre temps.
19:46 Ok.
19:47 Je me suis arrêtée.
19:52 J'ai dit "ici c'est la pièce des cafards".
19:57 Greg et Rebecca concentrent leur recherche sur l'endroit où Rebecca a entendu la voix de l'enfant dans l'espoir de la filmer.
20:07 Ils essaient de l'attirer avec un jouet.
20:13 C'est un appareil qu'on utilise dans le paranormal et qui intègre un détecteur de REM.
20:19 Si quelque chose s'en approche ou essaie de le prendre, cela déclenchera une alarme.
20:38 J'ai entendu un phénomène de voix électronique d'un enfant qui disait "merci".
20:43 Ça m'a fait dresser les poils sur la nuque.
20:48 J'ai éclaté en sanglots.
20:53 Parce que c'était...
20:55 Ça m'a permis de tourner la page.
20:58 C'était la confirmation que...
21:07 que ce que j'avais vu, je ne l'avais pas rêvé.
21:09 J'avais bien vu ces choses-là, je ne les avais pas imaginées.
21:13 Je n'ai aucun doute sur l'existence de ce que j'ai vu.
21:20 Je comprends que les gens n'y croient pas.
21:26 Moi-même, pendant longtemps, j'ai pensé que c'était n'importe quoi.
21:29 Ça n'existait pas.
21:31 Jusqu'à ce que ça m'arrive.
21:34 Mais maintenant, rien ne me fera changer d'avis.
21:37 Je suis de retour.
21:39 Ne partez pas.
21:41 S'il vous plaît.
21:44 Ne partez pas.
21:46 S'il vous plaît.
21:49 S'il vous plaît.
21:51 Quand un grand blessé arrive, on le sait parce qu'on entend l'hélicoptère qui descend.
21:54 On est au rez-de-chaussée.
21:58 La piste est au septième étage.
22:00 Et on l'entend arriver.
22:02 On entend le bruit qui descend.
22:04 On entend le bruit qui descend.
22:06 On entend le bruit qui descend.
22:08 On entend le bruit qui descend.
22:10 On entend le bruit qui descend.
22:12 On entend le bruit qui descend.
22:14 On entend le bruit qui descend.
22:16 On entend le bruit qui descend.
22:18 On entend le bruit qui descend.
22:20 On sent l'odeur du carburant.
22:22 On doit faire notre travail sur le champ.
22:28 Et on doit le faire à la perfection.
22:30 Infirmière aux urgences,
22:35 Karen Wickham avait un des métiers les plus difficiles au monde.
22:38 Reste avec nous. Respire, respire. C'est bien.
22:41 J'ai travaillé pendant plus de 20 ans en traumatologie pédiatrique.
22:44 C'est bien.
22:47 C'est un travail des plus stressants.
22:50 C'était usant.
22:52 De savoir que la vie de ces enfants était entre nos mains.
22:55 Reste avec nous.
22:57 Je travaillais dans l'un des hôpitaux les plus importants du Canada.
23:01 Les couloirs étaient encombrés.
23:04 On était débordés. Il y avait du bruit, du monde partout.
23:07 Le chaos organisé.
23:09 Ça vous fendait le cœur.
23:13 Mais c'était aussi exaltant parce qu'il fallait bien que quelqu'un s'occupe de ces gamins.
23:18 Je savais que j'étais destinée à ça.
23:20 Je voulais aider ces enfants.
23:22 Karen est une grande professionnelle.
23:28 Tous les jours, elle est confrontée à des situations extrêmement difficiles et à des blessés graves.
23:33 Elle ne se laisse donc pas facilement impressionner.
23:36 Pourtant, il y a un endroit dans l'hôpital qu'elle n'aime pas.
23:40 Il y avait un long couloir qui menait à une autre partie de l'hôpital.
23:43 Quand on est en train de faire un tour,
23:45 on est toujours dans la même partie de l'hôpital.
23:47 Quand on avait déposé un patient,
23:49 il fallait reprendre tout le couloir avec le matériel.
23:51 Très souvent, on était seul.
23:53 Ce couloir était sombre et miteux.
23:58 Il était assez sinistre.
24:01 Ce jour-là, j'étais seule dans le couloir.
24:04 J'ai eu l'impression d'être observée.
24:08 Le couloir résonnait et j'entendais des pas.
24:13 Mais il n'y avait personne.
24:15 Je n'étais pas rassurée, j'avais peur.
24:21 Lorsque je suis revenue dans mon service,
24:32 je me suis sentie extrêmement soulagée.
24:34 J'avais l'impression de revenir dans le monde des vivants.
24:36 J'étais heureuse de retrouver des gens qui m'ont aidée.
24:41 J'étais heureuse de retrouver tout le bruit et le monde.
24:43 Je me considère comme quelqu'un de rationnel.
24:50 Je suis infirmière.
24:52 J'ai l'esprit scientifique, je veux des faits, des chiffres.
24:54 Alors je me suis dit que je me faisais des idées,
24:57 que mon imagination me jouait des tours.
24:59 Souvent, les gens disent qu'ils se sont sentis observés.
25:06 Quand il n'y a pas d'explication,
25:08 comme des champs électromagnétiques trop élevés,
25:10 c'est très déstabilisant.
25:12 Et si on n'en parle à personne,
25:16 ça peut devenir très angoissant.
25:19 Je n'avais pas le temps de ressasser ce qui venait de se passer.
25:26 J'étais débordée.
25:27 Il fallait que j'oublie tout ça et que je me remette au travail.
25:30 Mais l'entité responsable des bruits de pas dans le couloir
25:35 n'allait pas laisser Karen tranquille.
25:38 Aux urgences, l'unité d'observation se trouve tout au fond du service.
25:42 Quand un enfant est dans un état stable,
25:46 on le garde là pour qu'il puisse dormir
25:48 et qu'on puisse le surveiller jusqu'à ce qu'il regagne sa chambre.
25:51 Je n'aimais pas ce qu'on disait.
25:59 Je ne voulais pas que les gens se sentent observés.
26:01 Je voulais que les gens se sentent en sécurité.
26:03 Je voulais que les gens se sentent en sécurité.
26:05 Je n'aimais pas spécialement travailler seule dans l'unité d'observation la nuit.
26:10 Il n'y a pas un bruit.
26:17 Des choses inhabituelles commencent à se produire.
26:20 On a remarqué que des choses disparaissaient.
26:25 Des brassards de tensiomètre,
26:27 du ruban adhésif,
26:30 un stéthoscope, des stylos.
26:35 On pensait que c'était des collègues d'une autre unité qui les avaient pris.
26:39 On courait après les gens pour leur dire
26:41 "C'est toi qui as pris les brassards ?" ou ceci ou cela.
26:44 Et ils répondaient "J'y suis pas allée de la journée."
26:47 Quand d'autres infirmières l'ont remarqué aussi,
26:53 on a compris qu'il se passait quelque chose d'étrange.
26:56 D'autres phénomènes étranges se produisent dans l'unité d'observation
27:01 qui mettent les nerfs de Karen à rude épreuve.
27:04 On entendait des bruits qui n'étaient faits ni par un collègue ni par un patient
27:16 parce qu'il n'y avait personne dans la pièce.
27:19 J'entendais le bruit métallique des barrières de lit.
27:22 Je voyais un rideau remué.
27:24 Pourtant il n'y avait pas de visiteur.
27:26 Je me suis dit "C'est un médecin."
27:28 Je me suis dit "C'est un médecin."
27:30 Je me suis dit "C'est un médecin."
27:32 Je me suis dit "C'est un médecin."
27:34 Je me suis dit "C'est un médecin."
27:36 Je me suis dit "C'est un médecin."
27:38 Je me suis dit "C'est un médecin."
27:40 Je me suis dit "C'est un médecin."
27:42 Je me suis dit "C'est un médecin."
27:44 Je me suis dit "C'est un médecin."
27:46 Je me suis dit "C'est un médecin."
27:48 Pourtant il n'y avait pas de climatisation ni de chauffage qui puissent le faire bouger.
27:52 Votre cerveau cherche toujours une explication logique.
28:06 Vous vous dites "Les femmes de ménage n'ont pas dû bien le remettre."
28:09 Ou bien "Il y a un courant d'air."
28:11 Ces bruits m'empêchaient de faire mon travail.
28:17 Et je n'avais pas besoin de ça.
28:19 Il fallait que je reste concentrée, que je fasse ce que j'avais à faire.
28:22 Je ne pouvais pas laisser quelque chose me distraire.
28:25 Il fallait que je m'occupe de ces enfants.
28:27 Mais dans une autre partie de l'unité d'observation,
28:32 il lui est impossible d'ignorer ces phénomènes étranges.
28:35 C'est une chambre de l'unité qu'on essaie de garder vide.
28:45 Parce que malheureusement, il y a des enfants qui meurent aux urgences.
28:49 Et on veut que les parents puissent y passer un moment avec leurs enfants.
28:53 Des infirmières se reposent dans cette chambre, bien que certaines n'aiment pas trop.
28:58 Réveille-toi.
29:00 On s'y installait quand même pour essayer de dormir un petit peu.
29:03 Dors bien.
29:05 J'avais travaillé cinq nuits de douze heures d'affilée.
29:10 Et j'étais complètement épuisée.
29:13 On a eu un petit répit, ce qui n'arrivait pratiquement jamais en traumatologie.
29:17 Il fallait que j'en profite pour m'allonger.
29:19 J'étais tellement contente de pouvoir me reposer, que je me suis endormie tout de suite.
29:26 Le sommeil de Karen est perturbé par une chute brutale de la température.
29:39 Quand je me suis réveillée, j'ai tout de suite remarqué à quel point il faisait froid.
29:43 Je me suis dit que ce n'était pas normal.
29:47 J'ai eu l'impression que quelqu'un s'était assis à côté de moi.
29:56 Qui est là ?
29:58 C'est un enfant.
30:05 C'est un enfant.
30:07 C'est un enfant.
30:09 Ça m'a glacé le sang.
30:12 J'étais terrifiée.
30:14 Je n'avais jamais vécu un truc pareil de toute ma vie.
30:16 C'était on ne peut plus réel.
30:18 Elle devait avoir dans les cinq ans...
30:23 Elle avait les cheveux longs.
30:25 Et elle portait une chemise de nuit à l'ancienne.
30:29 Avec des fanfreluches.
30:32 Qui descendaient jusqu'aux chevilles.
30:35 Il y avait quelque chose derrière la porte.
30:37 Soudain, le fantôme de l'enfant disparaît.
30:43 Il y avait quelque chose de funeste dans cette pièce.
30:49 Ouvrir la porte, ça aurait été comme ouvrir les portes de l'enfer.
30:52 Dans un hôpital, il y a souvent une énergie négative et une positive.
31:01 Il peut y avoir de multiples raisons pour lesquelles cela se produit.
31:04 Songez à l'énergie qui est dépensée lorsqu'une personne vit une émotion extrême.
31:08 Comme quand elle est bouleversée ou qu'elle va mourir.
31:11 C'est une énergie qui se répand dans la pièce.
31:16 Lorsqu'on nous signale des entités maléfiques qui sont liées à ces situations.
31:20 Ou plutôt qui se manifestent dans ces situations.
31:22 Il faut se demander s'il n'y a pas un lien entre les deux.
31:25 C'est un peu comme un choc.
31:27 Quand on nous signale des entités maléfiques qui sont liées à ces situations.
31:31 Il faut se demander s'il n'y a pas un lien entre les deux.
31:34 Je suis sortie en courant.
31:39 J'ai couru jusqu'aux infirmières et j'ai raconté ce qui s'était passé.
31:45 Hey, tu sais, la chambre dans laquelle on se repose.
31:49 Il t'est déjà arrivé des choses bizarres là-dedans ?
31:52 Certaines m'ont rionné.
31:55 J'arrivais à elles aussi dans cette chambre.
31:57 Cette expérience m'a changé.
32:01 Au départ, mon cerveau avait du mal à y croire.
32:06 Mais ensuite, j'ai pensé au patient qu'on avait eu.
32:10 Et je me suis dit qu'il se passait réellement quelque chose.
32:13 Dans le cas présent, cette chambre accueillait souvent des familles qui venaient de perdre un enfant.
32:23 Qui étaient en deuil ou qui avaient des décisions extrêmement difficiles à prendre.
32:28 Et donc on imagine bien l'intensité des émotions qui ont été libérées dans cette pièce.
32:34 Avec le recul, je pense que l'esprit d'une enfant était avec moi.
32:42 Je pense qu'il y a une entité hostile derrière cette porte.
32:46 Et qu'elle retient cette fillette prisonnière dans cette pièce.
32:51 Une de mes grandes peurs, c'est que quand un enfant décède, il ne part pas vers un endroit merveilleux.
32:56 Mais qu'il reste coincé ici.
32:58 Cette expérience que j'ai vécue me fait penser que tous les enfants n'ont pas la chance de partir.
33:17 L'infirmier Joseph McKinley a déménagé pour s'installer au Canada.
33:21 Très vite, il trouve un travail dans le service psychiatrique d'un hôpital.
33:27 En tant que responsable de l'unité comportementale,
33:37 j'étais chargé des tournées dans quatre secteurs différents.
33:43 Je commençais à 23h30.
33:46 Ok, je m'en occupe.
33:49 Généralement, je quittais le bureau des infirmiers vers minuit.
33:56 Et j'allais dans les différents secteurs pour voir comment ça se passait.
34:03 J'ai vu des enfants qui étaient en train de se faire un tour.
34:11 Et je me suis dit que c'était le moment de faire un tour.
34:14 Ce soir-là, j'ai ouvert la porte de derrière, et j'ai vu une silhouette qui marchait.
34:21 Bonsoir.
34:29 Je ne voyais pas si c'était une élève infirmière, une infirmière diplômée ou une infirmière en chef.
34:39 Ça ne pouvait pas être une élève, parce que l'école était fermée depuis un an.
34:46 Joseph ne reconnaît pas la silhouette. Elle ne ressemble à aucun des membres du personnel.
34:52 Et son uniforme est d'une autre époque.
34:55 Il aurait pu correspondre aux années 50 ou 60.
35:08 Dis-moi, tu n'as rien vu de bizarre ces derniers temps, là-dehors ?
35:12 Ok, ce n'est pas grave.
35:16 Les lieux hantés ont souvent été le théâtre d'émotions fortes, positives ou négatives.
35:24 Les entités positives ou les esprits, ce qu'on considère comme des esprits, cherchent très souvent l'attention des vivants,
35:33 parce qu'ils aiment communiquer avec eux. Ils apprécient cette relation.
35:38 Pour moi, c'était une infirmière qui se promenait, sauf que tout à coup, elle a disparu.
35:44 Les nuits où j'étais en charge de l'unité, je dirais que je la voyais une fois sur deux.
35:58 Est-ce que cette personne est plus jeune que moi ?
36:05 Est-ce que cette personne était réelle ? Est-ce que je la voyais ou est-ce que je l'imaginais à moi de décider ?
36:11 Bonsoir.
36:14 D'autres ont déjà vu cette mystérieuse infirmière.
36:17 Personne ne connaît son identité.
36:22 Et personne ne l'a vue de près.
36:26 Elle portait une coiffe d'infirmière et un uniforme.
36:33 Elle ressemblait à une photo en noir et blanc.
36:35 Puis Joseph voit quelque chose qui défie toute explication rationnelle.
36:39 Son visage était gris clair.
36:43 Je pense qu'elle n'appartenait pas à notre monde.
36:51 La plupart des gens essaient de trouver une explication rationnelle à ce qu'ils ont vu.
37:02 Parfois, je doutais de ce que j'avais vu et de ce que ça pouvait être.
37:08 Vous ne savez pas quoi faire.
37:15 Est-ce que vous en parlez à des gens dont vous savez qu'ils ne vont pas vous croire ?
37:20 Ou à des gens qui vont vous croire et qui pensent que c'est un fantôme ?
37:26 Vous faites quoi ?
37:30 Je vois des gens qui disent "non, je fais comme si je n'avais rien vu et je ne vais pas en parler"
37:35 à cause des conséquences que ça peut avoir.
37:39 Mais l'étrange silhouette n'est pas le seul mystère auquel Joseph va être confronté.
37:45 Après ma ronde, lorsque je suis rentré au bureau des infirmiers,
37:58 j'ai trouvé une grosse bougie posée à plat sur le bureau.
38:02 La mèche était dirigée vers le nord et la base vers le sud.
38:09 Je me suis demandé d'où elle venait.
38:17 Joseph remarque quelque chose de plus étrange encore.
38:23 J'ai vu que dans la fenêtre du bureau, il y avait un trou bien rond
38:30 qui correspondait juste au diamètre de la bougie.
38:35 La vitre était intacte en dehors de ce trou.
38:39 Et je me suis dit "c'est quoi cette histoire ?"
38:42 Vous imaginez toute une vitre
38:46 avec seulement un trou par lequel était passée la bougie ?
38:52 Vous ne croyez pas que toute la vitre aurait dû se casser ?
38:55 Les esprits frappeurs déplacent des objets et interagissent avec leur environnement en temps réel.
39:01 Des choses apparaissent ou disparaissent.
39:04 C'est peut-être aussi des objets perdus qui sont restitués.
39:08 Joseph se demande si la bougie a un quelconque lien avec la mystérieuse silhouette.
39:14 Il fallait que la personne se trouve du côté sud du bâtiment pour lancer la bougie.
39:21 Afin qu'elle traverse la fenêtre et atterrisse sur le bureau.
39:25 Or, la mystérieuse silhouette apparaît souvent à Joseph du côté sud du bâtiment.
39:32 Je pense que quelqu'un essayait de communiquer avec moi.
39:38 Oui ?
39:41 Bonsoir, vous pouvez monter à mon bureau un moment ?
39:44 J'arrive tout de suite.
39:47 En Écosse, il y a une tradition orale de contes et de récits que l'on raconte à certaines occasions.
39:55 Et qui font que les gens croient aux êtres surnaturels.
40:01 Bonsoir, qu'est-ce qui se passe ?
40:05 Je sais pas, j'ai trouvé ça sur le bureau.
40:07 Après avoir éliminé toutes les raisons pour lesquelles cette bougie pouvait se trouver sur le bureau,
40:15 mon éducation m'a conduit à penser qu'il y avait quelque chose de surnaturel dans cette bougie.
40:24 J'ai pensé qu'il n'était matériellement pas possible que cette bougie ait pu atterrir seule sur mon bureau.
40:41 J'ai demandé à la surveillante si elle pouvait essayer de savoir d'où pouvait venir cette bougie.
40:48 Elle est revenue et elle m'a dit que personne n'en avait aucune idée.
40:56 Joseph craint que la bougie ne soit liée au phénomène paranormaux dont il a été témoin.
41:05 Est-ce que quelqu'un ou quelque chose de l'au-delà essaie de lui envoyer un message ?
41:11 Le stress provoqué par ces apparitions finit par être insupportable.
41:15 Joseph décide de quitter son travail et de ne plus jamais revenir dans cet hôpital.
41:22 Si j'avais été plus vieux, je pense que j'aurais réagi différemment face à cette situation.
41:37 Je pense que j'aurais voulu savoir de qui il s'agissait et pourquoi elle apparaissait.
41:43 Mais hélas, je ne l'ai pas fait.
41:49 Il est trop tard maintenant pour avoir des regrets.
41:57 J'aurais dû essayer de faire parler cette silhouette.
42:04 J'aurais dû lui poser des questions sur elle et tout ça.
42:07 Mais il est trop tard. Pourquoi venait-elle ? Aucune idée.
42:11 Et elle n'est jamais réapparue depuis.
42:15 Le jour où Joseph se retrouve à la maison, il se retrouve avec une nouvelle histoire.
42:20 Une histoire qui ne s'est pas encore racontée.
42:24 Une histoire qui ne s'est pas encore racontée.
42:28 Une histoire qui ne s'est pas encore racontée.
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42:41 Une histoire qui ne s'est pas encore racontée.
42:44 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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42:53 Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que j'ai été enregistré.
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