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Regardez Les auditeurs ont la parole du 15 septembre 2023 avec Vincent Parizot.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:00:10 Et oui, vous prenez la parole dès maintenant et cela pour une heure et demie. On vous attend au 30 de 10.
00:00:16 Vous réagissez évidemment à l'actualité, vous témoignez également, vous êtes nos experts.
00:00:22 On va balayer les différents sujets qui font l'actualité de ce vendredi et notamment
00:00:28 l'intervention d'Emmanuel Macron. Il devrait prendre la parole d'ici quelques minutes, qui devrait annoncer le lancement d'une grande souscription nationale
00:00:35 pour, eh bien disons, sauver les églises et les
00:00:39 édifices religieux en péril.
00:00:42 Vous êtes déjà nombreux à vouloir intervenir sur ce sujet au 30 de 10, par exemple Gilles qui nous appelle de Reims. Bonjour Gilles.
00:00:49 Oui, bonjour Eric.
00:00:51 Alors, c'est Vincent, mais ça c'est un détail. En revanche, mais c'est pas grave du tout Gilles.
00:00:57 En revanche, bon, même si vous nous appelez de Reims, j'imagine que vous ne voulez pas intervenir pour la cathédrale. Elle n'est pas en péril.
00:01:03 Pas du tout, pas du tout. Il faut l'entretenir régulièrement.
00:01:06 Qu'est-ce qui vous fait réagir alors ?
00:01:09 Moi, ce qui me fait réagir, c'est effectivement les petites églises dans nos communes, ce qui fait nos paysages, ce qui fait notre histoire depuis Charlemagne.
00:01:16 Sans faute, les plus anciennes datent de Charlemagne.
00:01:18 Et le problème c'est qu'Emmanuel Macron fait des effets d'annonce encore une fois et ne met pas un plus que l'un
00:01:26 dans le nourrin.
00:01:28 On va voir ça avec vous dans un instant. Surtout ne raccrochez pas Gilles, on vous reprend tout de suite le temps des infos.
00:01:33 Évidemment, ça c'est pour maintenant.
00:01:35 Avec Céline Landreau. Je vous en prie Vincent. La piste criminelle privilégiée à Perpignan après la découvertière du corps d'un enfant dans un appartement de la ville.
00:01:44 La victime portait en effet des traces de coups. Patrick Tégéraud.
00:01:48 Oui, ce sont les pompes funèbres qui ont averti le commissariat. Un homme venait de les appeler. Il disait être devant le cadavre
00:01:54 congelé de son fils. Il voulait connaître la démarche à suivre pour le rapatrier en Algérie. Un équipage est envoyé. Les policiers doivent enfoncer
00:02:01 la porte de l'appartement et il trouve un homme inconscient,
00:02:04 entravé, qui aurait tenté de se pendre. Dans la salle de bain, il font la découverte macabre. Le corps d'un enfant de 7 ans,
00:02:10 il a la forme d'un cube. Il est au fond de la baignoire. À côté, il y a un petit congélateur qui aurait pu contenir le corps.
00:02:16 Le père est déjà connu pour des violences intrafamiliales.
00:02:18 Il a tout de même la garde de ses trois enfants car la mère n'est pas en état de s'en occuper.
00:02:22 Dans le même temps, les policiers sont prévenus que les deux petites sœurs de la victime ont été emmenées à l'hôpital par leur oncle.
00:02:27 Elles souffrent de traumatismes crâniens. L'une d'elles est même inconsciente. Elles ont 4 et 5 ans.
00:02:32 Le père et l'oncle ont été placés en garde à vue. Et pour vous donner une idée de l'horreur découverte par les policiers hier soir, une cellule
00:02:38 d'aide médico-psychologique a été mise à leur disposition aujourd'hui.
00:02:41 Patrick Tégérault à Perpignan, donc pour RTL.
00:02:45 Vous en parliez il y a quelques instants, Vincent Emmanuel Macron, au chevet des petites églises françaises,
00:02:50 à la veille des journées du patrimoine, le chef de l'État devrait lancer dans les heures qui viennent une grande souscription pour aider les collectivités
00:02:58 à assurer l'entretien des édifices religieux. 5000 d'entre eux seraient en souffrance dans le pays.
00:03:04 Et puis depuis ce matin, le traitement préventif contre la bronchiolite a commencé à être injecté dans les maternités. Pas un vaccin,
00:03:10 mais un anticorps monoclonal injecté en une seule dose aux enfants de moins d'un an pour les protéger de ce virus respiratoire
00:03:17 responsable l'hiver dernier de quelque 35 000 hospitalisations.
00:03:20 La météo Valérie Quintin, qu'est ce qui nous attend pour cette fin de semaine ?
00:03:24 Un après-midi déjà estival en fait, des températures plutôt élevées, un soleil omniprésent, quelques orages en montagne en fin de journée
00:03:30 entre les Alpes et la montagne Corse ainsi que sur les Pyrénées. Pour les eaux du soleil, 26 degrés à Reims et à Nice cet après-midi,
00:03:36 27 à Paris et Dijon,
00:03:37 29 pour Grenoble, 30 degrés à Nantes et à Toulouse, températures qui vont grimper au cours du week-end.
00:03:42 Mais dans le même temps déjà des orages vont arriver et ça va tomber assez drastiquement demain dans le sud-est.
00:03:47 Merci Valérie. Et merci à vous évidemment. Et vous reviendrez lundi normalement Céline ? Je serai là à midi.
00:03:53 Evidemment, on a hâte d'y être. Il est 13h05 et on accueille évidemment Celle
00:03:59 sans qui cette émission ne serait pas possible, C'est elle qui est derrière on va dire en cuisine et qui règle tout.
00:04:05 Bonjour Lisa Marie Marques. Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:04:09 On va tout de suite aller sur le répondeur des auditeurs si vous voulez bien Vincent. On a eu de nombreuses réactions suite aux témoignages
00:04:16 bouleversants sur l'inceste. On en a parlé avec vous il y a quelques jours.
00:04:20 Un premier message celui de Thierry pour qui la justice doit agir et punir les auteurs. On va dire soigner, oui soigner mais surtout puni.
00:04:29 Surtout que dans des familles c'est étouffé mais il y a des gens qui sont horribles.
00:04:33 Je ne vais pas aller jusqu'à l'extrême mais à un moment donné il faut que ces gens là, il faut les enfermer parce que ce sont
00:04:38 des prédateurs, ce sont des vicieux, des pervers. Voilà, c'est ça que je voulais dire.
00:04:42 Frank Denis a également souhaité réagir. En tout cas merci de parler de l'inceste. Enfin on
00:04:49 nomme les choses. Il était temps. Merci à Emmanuel Béard, merci à RTL de consacrer un temps
00:04:58 illimité sur ce sujet car de toute façon pour mieux combattre les choses il faut nommer les choses.
00:05:04 Je rappelle que le documentaire co-réalisé par Emmanuel Béard sera diffusé le 24 septembre sur M6.
00:05:10 Sur le répondard un message de Fabrice concernant ces deux détenus qui se sont évadés lors d'une sortie en forêt à
00:05:17 Fontainebleau hier et ça le met très en colère. Écoutez. Je tiens à vous dire que je suis totalement
00:05:23 offusqué parce qu'il se passe. Mais ces mecs là qui sont en taule, on va les promener en forêt.
00:05:29 Bah oui ça leur fait du bien en petit garçon. Ça leur fait du bien d'aller se promener. Mais qu'est-ce que c'est que ce putain de
00:05:35 régime là ? C'est quoi ça ?
00:05:37 Des gens qui ont violé, qui ont volé, qui ont tabassé, etc. etc.
00:05:42 C'est quand même pas croyable. Il y en a deux qui se sont fait la malle. Ben voilà, voilà, voilà la France. Et ben bravo, franchement.
00:05:50 Hier le 15 de France affrontait l'Uruguay dans le cadre de la Coupe du monde de rugby.
00:05:55 Je rappelle qu'ils ont gagné une victoire douloureuse. Mais ils ont gagné un match qui s'est joué au stade Pierre Moreau de...
00:06:02 Bah de Lille. Eh ben non. Écoutez John qui veut rectifier ça.
00:06:07 Oui, oui, je vous vois venir.
00:06:08 Ce n'est pas le stade de Lille, c'est le stade de G9 d'Asque.
00:06:11 Oui, c'est vrai.
00:06:12 Alors merci effectivement de faire cette rectification parce que nous les G9 d'Asque sommes très
00:06:16 très fiers de ce stade qui n'appartient pas à Lille et qui appartient bien à G9 d'Asque.
00:06:21 Donc ce serait vraiment sympathique de la part des personnes d'RTL de faire cette petite rectification.
00:06:26 Vous avez bien raison. C'est le stade de Ville-Neuve-D'Asque. Il faut être précis.
00:06:31 On a bien rectifié.
00:06:32 Et on comprend que les Villeneuvois, comme monsieur, soient un peu pointilleux sur la question.
00:06:39 Donc c'est le stade Pierre Moreau de Ville-Neuve-D'Asque.
00:06:41 Comme on dit le stade de France de Saint-Denis.
00:06:44 Même si c'est l'agglomération parisienne ou lilloise dans ce cas.
00:06:48 Et un dernier message. Sur le répondeur des auditeurs, il y a eu une jolie histoire qui s'est déroulée.
00:06:53 Vous l'avez peut-être entendu ce matin sur RTL.
00:06:55 Bien sûr.
00:06:56 Hier, Fabienne a appelé pour témoigner sur la question des salaires et les difficultés qu'elle rencontre.
00:07:01 Et Bruno, un auditeur, nous a laissé un message sur le répondeur pour apporter son aide à Fabienne.
00:07:07 Alors dans RTL Petit Matin, Fabienne et Bruno ont pu échanger, écouter un extrait.
00:07:12 - Voir une personne qui travaille beaucoup et qui a du mal à réparer sa voiture, ça m'a particulièrement touché.
00:07:18 Donc voilà, j'ai voulu faire un geste.
00:07:20 Fabienne ?
00:07:21 - Je veux remercier énormément ce monsieur, Bruno. Je ne sais pas quoi dire.
00:07:26 - Ça m'a fait plaisir d'aider. Donc demain, je lui enverrai un chèque.
00:07:30 Au moins, elle pourra aller au moins travailler pour payer ses factures, la pauvre dame.
00:07:35 - C'est génial.
00:07:36 - C'est génial et j'ai envie d'ajouter quand même, c'est la beauté et la force de la radio.
00:07:41 - Oui, c'est vrai.
00:07:42 - Parce que jamais Fabienne n'aurait témoigné à la télévision, ni même sur les réseaux sociaux.
00:07:46 Parce qu'il aurait fallu effectivement qu'elle aurait été identifiée très facilement.
00:07:50 Là, même si on a son prénom, ça lui donne une forme d'anonymat qui lui permet de s'exprimer.
00:07:57 Et c'est pour ça qu'ici, on est très, très fiers de faire de la radio avec vous dans cette émission.
00:08:02 Et on vous attend de pied ferme.
00:08:03 - Bah oui, c'est dit.
00:08:04 Et puis, je précise aussi qu'une autre personne a appelé le 3210 ce matin.
00:08:09 Et elle va aussi aider Fabienne et lui envoyer un chèque depuis le Luxembourg.
00:08:12 - C'est absolument génial.
00:08:14 Ce qu'on va faire, c'est marquer une petite courte pause.
00:08:19 Parce que cette radio, il faut bien quand même l'alimenter, si vous voyez ce que je veux dire.
00:08:23 Et puisqu'on parle de gros sous, on va retrouver Gilles qui nous dit qu'il est bien gentil.
00:08:27 Emmanuel Macron avec les églises à rénover.
00:08:30 Mais lui, il ne veut pas mettre un fifrelin dans la caisse.
00:08:32 A tout de suite.
00:08:33 - Les auditeurs ont la parole.
00:08:35 - Avec Vincent Parizeau sur RT.
00:08:38 - Vincent Parizeau.
00:08:39 - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:08:42 - Et au moment où Emmanuel Macron prend la parole à ce mur en Oxoir, en Côte d'Or,
00:08:47 notamment pour présenter son plan de sauvetage des églises et plus généralement des bâtiments religieux
00:08:55 qui sont menacés, qui sont en péril avec l'annonce d'une souscription nationale
00:09:00 qui permettra quand même de baisser un petit peu ses impôts, si on en paye,
00:09:05 puisque c'est un sorti d'incitation fiscale.
00:09:08 On a Gilles qui est toujours au 3210, qui veut réagir et qu'on retrouve.
00:09:13 Donc on se dit re-bonjour Gilles.
00:09:16 - Re-bonjour.
00:09:18 - Donc vous nous aviez dit c'est bien gentil, mais lui il ne va pas mettre un fifrelin.
00:09:21 Enfin quand je dis lui, c'est l'État.
00:09:23 - L'État.
00:09:25 Tous ces bâtiments, les familles d'églises, elles ont été construites avant 1905,
00:09:29 donc elles appartiennent effectivement aux communes.
00:09:32 - Oui, c'est les communes qui doivent les entretenir.
00:09:34 - Voilà. Le problème des communes, c'est que leur dotation, elle baisse, elle baisse, elle baisse.
00:09:39 Ils n'ont même plus la taxe d'habitation pour récupérer un peu de sous,
00:09:42 parce que de toute façon ça a été supprimé, alors que personne n'avait rien demandé d'ailleurs,
00:09:45 pour information.
00:09:46 - Enfin personne s'en est plaint, de la suppression de la taxe d'habitation.
00:09:49 Je n'ai pas entendu les gens râler pour dire "Comment on nous réduit la taxe d'habitation,
00:09:53 mais comment vont faire nos communes ?"
00:09:55 - Je n'ai jamais vu personne non plus se filer dans les rues pour la supprimer.
00:09:57 Enfin c'est tout.
00:09:59 Après, pour l'exemple, vous parliez de la cathédrale de Reims.
00:10:02 La cathédrale de Reims a été refaite après 1918 par la fondation Rockefeller.
00:10:07 Donc il y a des mécènes comme nous avons, et heureusement qu'on les a,
00:10:10 les LVMH, François Pinault, etc.
00:10:13 Heureusement qu'on a ces gens-là.
00:10:15 Mais je pense que leur disponibilité financière ne sont pas extensibles.
00:10:19 - Oui, et puis les grands mécènes auxquels vous faites allusion, et les grandes fondations,
00:10:24 on peut imaginer qu'effectivement elles vont participer à la rénovation d'édifices prestigieux.
00:10:31 Vous avez évoqué la cathédrale de Reims, évidemment, Notre-Dame ou autres, je ne sais pas.
00:10:37 Mais la petite église, toute petite église du bled,
00:10:41 enfin excusez-moi l'expression, mais c'est pas du tout péjoratif.
00:10:44 Ça n'a rien de péjoratif.
00:10:46 Ça n'intéresse personne, mis à part les habitants,
00:10:50 qui eux sont malades de voir le toit s'effondrer, les murs s'effriter et autres.
00:10:56 - La générosité, vous venez de prouver à l'instant avec le témoignage par rapport à Fabienne,
00:11:02 qu'il y a encore de la générosité en France, il y a encore des enfants du cœur.
00:11:05 C'est très important pour ça, de garder notre côté social dans le bon sens du terme.
00:11:12 Mais le problème c'est que ce n'est pas extensible, les gens ont déjà des mots à manger.
00:11:15 Moi, je suis raisonneuse, c'était cadre, je n'ai pas de problème à ce niveau-là.
00:11:21 Mais c'est vrai qu'avant de venir, les priorités c'est ma famille, ma nourriture,
00:11:27 éventuellement un petit peu de loisir quand on peut dégager un peu de soupe, et puis ça s'arrête là.
00:11:32 - Alors vous n'êtes pas seul à avoir ce discours aujourd'hui, Gilles, sur le thème.
00:11:39 En gros, écoutez, c'est bien gentil, mais on n'a pas les moyens.
00:11:43 C'est un petit peu ça.
00:11:45 Restez en ligne parce que vous pouvez peut-être réagir si vous le souhaitez.
00:11:48 On a Marisol qui nous appelle de Pau. Bonjour Marisol !
00:11:52 - Bonjour Vincent, bonjour !
00:11:54 - Bienvenue !
00:11:55 - Je suis ravie de vous avoir.
00:11:57 - Puis moi je suis ravi d'entendre votre voix qui résonne, le soleil, voyez-vous.
00:12:03 Le soleil béarné.
00:12:05 - Oui, merci. Le Béarn vous salue.
00:12:08 - Oui, très bien, on salue le Béarn.
00:12:10 Alors, comment réagissez-vous à cette affaire de patrimoine religieux à sauver ?
00:12:16 - Bon, écoutez, moi ce que je pense, c'est que Macron a dit qu'en 2017,
00:12:23 il a dit qu'à la fin de l'année, il n'y aurait plus personne dans les rues,
00:12:27 plus aucune femme, aucun enfant ne dormirait dans les rues et aurait à manger,
00:12:32 qu'il en faisait une question de dignité.
00:12:34 Alors moi je veux savoir où est passée sa dignité.
00:12:36 Alors, dans un pays où les routes sont défoncées,
00:12:39 où les commissariats sont pourris, où les hôpitaux sont délabrés,
00:12:44 là il nous lance un truc sur les églises.
00:12:46 Mais, vous savez, avec tous ces gens qu'on a qui font rien,
00:12:50 peut-être qu'on pourrait les former à retaper les églises,
00:12:53 ça les occuperait peut-être aussi un peu, non ?
00:12:55 - C'est pas une mauvaise idée, il y a un petit peu de provocation derrière ça,
00:12:58 mais c'est pas une mauvaise idée.
00:12:59 - Aujourd'hui, on est avec des gens qui pleurnichent.
00:13:02 Les français sont des pleurnichards, des beignets, oui, oui.
00:13:05 Moi j'ai 73 ans, j'ai toujours bossé.
00:13:07 Quand j'ai commencé à bosser, j'avais la grippe,
00:13:09 à 42 ans j'allais au boulot, parce que c'était une affaire de conscience.
00:13:13 Aujourd'hui, ils ont 37, 8, ils sont malades, ils ont un bobo.
00:13:17 J'en ai marre.
00:13:19 On est en train de faire des irresponsables, des incapables et des feignants.
00:13:24 - Mais ça vous fait pas de la mal au cœur, parfois, quand vous traversez,
00:13:27 j'imagine dans le Béarn, il y a des petits villages,
00:13:30 où vous voyez l'église totalement abandonnée ?
00:13:35 - Mais oui, Vincent, ça me fait quelque chose.
00:13:38 Mais vous, ça vous fait pas de la peine de traverser Paris toujours
00:13:40 et de voir des gens dans la rue qui n'ont pas à manger ?
00:13:42 - Ça rend malade.
00:13:43 - Est-ce que c'est pas prioritaire, ça ?
00:13:46 Mais c'est tout ! Le reste, c'est du blabla.
00:13:49 On passait des heures à la radio à parler, et blabla, et blabla,
00:13:53 mais les priorités, depuis quand il est là, lui ?
00:13:56 Depuis quand il devrait avoir réglé ce problème ?
00:13:59 Mais vous savez, il réglera pas plus ce problème des églises
00:14:02 qu'il n'a réglé les autres problèmes.
00:14:04 Mais les Français, moi j'en ai marre,
00:14:06 parce que c'est tous des moutons, c'est tous des trouillards.
00:14:09 "Ah, il faut pas voter ici parce que, oh là là, ben voilà."
00:14:12 Et nos petits-enfants, ils vont devenir quoi ?
00:14:15 - Mais si on revient quand même au sujet de ces églises,
00:14:21 il faut bien faire quelque chose ou non ?
00:14:23 Il y a des priorités, vous estimez que la priorité,
00:14:25 c'est que plus personne ne dorme dans la rue ou dans sa voiture
00:14:29 parce qu'il n'a plus les moyens d'habiter en ville ?
00:14:31 - Mais bien sûr que c'est la priorité.
00:14:33 Moi, j'ai divorcé, à un moment donné, j'étais en difficulté.
00:14:36 Vous croyez que je me suis amusée à rénover l'intérieur de mon petit appartement
00:14:41 avant de donner à manger aux enfants ?
00:14:43 Non mais, on marche sur la tête, là.
00:14:46 - Bon, après, s'il y a des gens qui ont les moyens
00:14:49 et qui veulent participer à cette souscription
00:14:54 et que ça leur permet, parce qu'il y a des incitations fiscales,
00:14:58 de baisser un petit peu leurs impôts,
00:15:02 pourquoi pas ? Vaut mieux ça que rien du tout.
00:15:05 - Non mais je suis d'accord, je suis d'accord.
00:15:07 Mais les priorités.
00:15:09 - D'accord, c'est dit.
00:15:11 Et vous l'avez dit, j'allais dire, directement,
00:15:14 et c'était très agréable de vous entendre, Marisol.
00:15:17 C'est bien de pouvoir avoir la langue dans sa poche.
00:15:19 En plus, quand on a le bel accent du Béarn,
00:15:21 comme on vous embrasse, Marisol, 73 ans, quelle pêche vous avez !
00:15:26 Ça aussi, c'est une petite leçon.
00:15:28 Vous êtes formidable.
00:15:29 Une courte pause, parce qu'on m'envoie un petit peu de musique dans les oreilles.
00:15:31 Ça veut dire "Dépêche-toi, Vincent".
00:15:33 Alors, je me dépêche, on vous retrouve tout de suite au 3210.
00:15:36 - Vous êtes vraiment nombreux à vouloir réagir
00:15:52 sur ce dossier de la souscription
00:15:55 que vient d'annoncer d'ailleurs Emmanuel Macron
00:15:58 pour les édifices religieux qui sont menacés.
00:16:01 On va en parler dans un instant,
00:16:03 notamment avec le maire d'une petite commune
00:16:05 qui a fait le 3210 et qui veut réagir.
00:16:08 On vous retrouve, Lisa Marie.
00:16:11 - Pour la suite du programme.
00:16:13 - Pour évoquer la suite de cette émission.
00:16:15 - On va parler de la dégradation des services publics, figurez-vous.
00:16:19 Hier, un rapport a été publié par le collectif "Nos services publics".
00:16:23 C'est une centaine de fonctionnaires qui a publié ce rapport.
00:16:25 Ils estiment que la société se transforme,
00:16:28 mais que les moyens ne suivent pas.
00:16:30 Il y a moins de fonctionnaires et d'impôts depuis 15 ans.
00:16:32 Et c'est le privé qui en profite.
00:16:34 On attend vos témoignages au 3210.
00:16:38 Je rappelle que c'est 50 centimes la minute.
00:16:40 Et vous pouvez également réagir sur l'application RTL.
00:16:43 - Les fonds accordés aux services publics
00:16:45 augmentent moins vite que les besoins.
00:16:47 Et on vous attend au 3210
00:16:49 si vous avez été témoin de la dégradation
00:16:52 au fil des années et des décennies dernières.
00:16:55 De cette dégradation ou diminution des dotations
00:16:59 pour les services publics.
00:17:01 J'ai l'impression qu'on va en Champagne,
00:17:04 puisque cette petite commune s'appelle Sos-Champenoise.
00:17:07 C'est ça, Michaël ? Bonjour, Michaël.
00:17:10 - Oui, bonjour Vincent, c'est bien ça.
00:17:12 - Une petite commune de 250 habitants ?
00:17:16 - Oui, nous sommes 250 habitants.
00:17:18 - Et vous en êtes le maire ?
00:17:20 - Tout à fait, c'est mon deuxième mandat.
00:17:22 Avant, adjoint et conseiller municipal,
00:17:25 ça fait 22 ans que je suis à la mairie.
00:17:27 - Bonjour M. le maire.
00:17:29 Comment réagissez-vous à ce que vient d'annoncer
00:17:32 Emmanuel Macron, à savoir cette souscription
00:17:36 pour essayer de sauver les églises,
00:17:40 ou plus largement d'ailleurs,
00:17:42 les édifices religieux,
00:17:44 parce qu'on parle aussi de synagogues
00:17:46 ou de temples parfois,
00:17:48 et qui sont en péril ?
00:17:50 - Ecoutez, c'est une très bonne idée,
00:17:53 mais pour moi ça ne fonctionnera pas.
00:17:56 On a lancé il y a une dizaine d'années
00:17:58 une étude pour rénover notre église.
00:18:00 - Alors, petite commune, donc petite église ?
00:18:03 - Non, très grosse église pour une petite commune
00:18:06 comme la nôtre.
00:18:08 - C'est-à-dire qu'à l'époque, on voyait grand, non ?
00:18:10 - Voilà, c'est ça.
00:18:12 Dans l'histoire, on était un gros village
00:18:15 de beaucoup plus d'habitants que ça,
00:18:17 le double ou le triple.
00:18:19 Maintenant, on n'est plus que très peu,
00:18:21 et l'église est énorme.
00:18:23 Pour rénover l'église, du sol au plafond,
00:18:25 il y a une dizaine d'années,
00:18:27 ça nous coûtait, enfin, Ludivie était estimée
00:18:30 à 1,8 million d'euros.
00:18:32 - Ouf ! Pour une commune de 230 habitants ?
00:18:35 - Tout à fait.
00:18:36 - Et comment vous avez fait ?
00:18:38 - On n'a rien fait du tout pour l'instant.
00:18:40 On est parti au plus pressé
00:18:42 pour éviter qu'une partie ne s'écroule,
00:18:45 entre guillemets.
00:18:47 Nous avons fait ce qui correspond à peu près
00:18:50 à une souscription nationale,
00:18:52 ça s'appelle la Fondation du Patrimoine,
00:18:54 où des gens peuvent mettre de l'argent,
00:18:56 et justement, déductibles des impôts aussi,
00:18:59 c'est le même principe.
00:19:01 Je vous dirais que si on est arrivé à 1 000 euros,
00:19:04 c'est tout le bout du monde.
00:19:06 - C'est ça, c'est-à-dire que vous nous expliquez
00:19:09 qu'avec cette souscription,
00:19:11 de toute façon, on sera très loin du compte.
00:19:14 - Voilà, très loin du compte.
00:19:16 Et en plus, on a la chance et la malchance
00:19:19 d'avoir une église qui est inscrite.
00:19:22 - Inscrite au patrimoine ?
00:19:25 - Voilà, ça peut être placé ou inscrit.
00:19:28 Il peut y avoir deux types d'inscriptions.
00:19:31 Donc nous sommes obligés de travailler
00:19:33 avec les bâtiments de France.
00:19:35 - Et là, ça se complique.
00:19:37 - Voilà, des bâtiments de France,
00:19:39 et des personnes compétentes à chaque fois,
00:19:41 on n'a pas eu de problème.
00:19:43 Ça tourne énormément aussi.
00:19:45 Tous les deux ans, on a une nouvelle tête
00:19:47 à la direction des bâtiments de France,
00:19:49 mais ça, c'est indépendant de leur volonté.
00:19:51 Nous sommes obligés de travailler
00:19:53 avec des entreprises agréées du patrimoine.
00:19:55 Ce qui fait que le débit est entre 30 et 40% plus cher.
00:19:59 Moi, mon église, si je veux la sauver,
00:20:02 il y a des morceaux de toiture à refaire.
00:20:04 Je vous avouerais que mettre de l'artoise naturelle
00:20:06 qui vient d'Ireland ou d'Espagne,
00:20:08 ça ne sert pas à grand chose.
00:20:10 Mon couvreur du coin qui vient me faire
00:20:12 des gouttières tous les ans,
00:20:14 il me mettra des artoises en fibres.
00:20:16 - Il ferait très bien l'affaire.
00:20:18 Je comprends, je comprends.
00:20:20 Mais ce qui est bien, c'est qu'il y a 10 ans,
00:20:22 déjà, vous avez lancé,
00:20:24 pas le chantier, mais l'idée
00:20:26 de sauver et de rénover
00:20:28 votre grande église
00:20:30 pour votre petit village.
00:20:32 Et que, pour l'instant,
00:20:34 mis à part éviter que les murs s'écroulent,
00:20:36 ça n'a pas beaucoup avancé.
00:20:38 Je voudrais savoir ce qu'en pensent
00:20:40 vos administrés, M. le maire.
00:20:42 - C'est assez compliqué.
00:20:44 - Est-ce qu'ils vous disent,
00:20:46 comme les auditeurs d'RTL,
00:20:48 qu'il faut plutôt penser
00:20:50 à faire des choses plus importantes
00:20:52 ou certains vous disent
00:20:54 que c'est la priorité des priorités ?
00:20:56 - Les avis divergent, forcément.
00:20:58 Il y a des gens qui sont pour le patrimoine,
00:21:00 d'autres qui sont conscients qu'il faut garder le patrimoine
00:21:02 mais qui se rendent compte que ça coûte trop cher.
00:21:04 On a d'autres priorités, effectivement.
00:21:06 On a la chance d'avoir une commune qui a peu de revenus.
00:21:08 Mais les communes qui avaient
00:21:10 beaucoup de revenus se sont fait
00:21:12 réguler financièrement par l'État.
00:21:14 Si je prends le cas de la DGF,
00:21:16 qui s'appelle la Dotation Globale
00:21:18 de Fonctionnement, il y a quelques années en arrière,
00:21:20 on touchait encore un peu plus de 10 000 euros.
00:21:22 On a fait un budget cette année,
00:21:24 on nous donne 1500 euros.
00:21:26 Donc, tous diminuent de l'État.
00:21:28 Les petites communes sont en train
00:21:30 de s'approfondir complètement.
00:21:32 On est content
00:21:34 parce qu'on a de la population jeune
00:21:36 et on a des regroupements scolaires.
00:21:38 Donc, ça nous coûte un peu d'argent,
00:21:40 mais on met en priorité notre argent pour que les élèves
00:21:42 puissent aller à l'école. Mais le restant,
00:21:44 je ne vous dis pas qu'on ne veut pas le faire.
00:21:46 - Elle est de quelle époque
00:21:50 votre église à Sos-Champeenoise ?
00:21:52 - Je ne vous dirai franchement
00:21:56 que je ne les ai pas retenues,
00:21:58 mais c'est des églises des années
00:22:00 1200 ou 1300, c'est très vieux.
00:22:02 C'est une belle église.
00:22:04 - Justement, j'en profite pour lancer
00:22:06 un appel du côté de Reims.
00:22:08 Il y a des gens qui ont des sous quand même.
00:22:10 - Nous, on est dans les Ardennes.
00:22:12 - C'est dans les Ardennes.
00:22:14 Ce n'est pas grave, on peut aussi avoir des sous là-bas.
00:22:16 - Oui, aussi.
00:22:18 - N'hésitez pas en tout cas,
00:22:20 parce que c'est une vieille église.
00:22:22 Pour l'instant, vous avez bien compris
00:22:24 que vous pouvez prendre l'équation économique
00:22:26 dans tous les sens pour une commune
00:22:28 de 230 habitants comme celle que dirige
00:22:30 Michael. C'est un casse-tête
00:22:32 qui n'arrive pas à être résolu.
00:22:34 Et sans doute,
00:22:36 en tout cas, c'est ce qu'il nous dit,
00:22:38 que la souscription lancée aujourd'hui
00:22:40 n'a pas grand-chose. On verra bien.
00:22:42 En tout cas, on va marquer une pause.
00:22:44 On va vous retrouver sur ce sujet
00:22:46 qu'on va clore avec Virginie et Patrick.
00:22:48 Et puis ensuite, évoquer d'autres thèmes
00:22:50 de l'actualité. La dégradation des services publics.
00:22:52 La nouvelle eau s'annonçait,
00:22:54 même si on ne sait pas de combien
00:22:56 pour l'électricité. Est-ce que vous commencez
00:22:58 déjà à craindre pour l'hiver prochain ?
00:23:00 Et puis, on parlera aussi,
00:23:02 et ça, Lisa Marie va nous éclairer,
00:23:04 des vols d'animaux et notamment des vols de chiens.
00:23:06 Il y a une affaire qui fait grand bruit à Paris.
00:23:08 Jusqu'à 14h30.
00:23:10 Vincent Parizeau vous donne la parole sur RTL.
00:23:12 Les auditeurs ont la parole
00:23:18 avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:23:20 Et avec Lisa Marie Marques.
00:23:22 Lisa Marie, vous qui avez,
00:23:24 comme on dit, un petit peu de visibilité
00:23:26 sur la suite du programme.
00:23:28 Parlez-nous de notre avenir
00:23:30 à très court terme d'ici 14h30.
00:23:32 Une question sensible.
00:23:34 Est-ce que le prix de l'électricité
00:23:36 va encore grimper dans quelques mois ?
00:23:38 On va en parler dans quelques instants.
00:23:40 Après notre sujet,
00:23:42 bien sûr, sur les églises
00:23:44 et les services publics,
00:23:46 la dégradation. Pour l'électricité,
00:23:48 pourquoi on veut vous en parler ?
00:23:50 Parce qu'hier, la commission de régulation de l'énergie
00:23:52 a estimé qu'une hausse de l'ordre de 10 à 20%
00:23:54 en début 2024
00:23:56 était possible.
00:23:58 Ce qui a immédiatement été exclu
00:24:00 par le ministre de l'économie Bruno Le Maire.
00:24:02 Alors voilà, on vous pose la question.
00:24:04 On sort de deux hausses.
00:24:06 Février et août.
00:24:08 Ça commence à faire un peu beaucoup.
00:24:10 30,2,10 ?
00:24:12 3,2,1,0.
00:24:14 Je rappelle que c'est 50 centimes la minute.
00:24:16 Dites-nous par exemple
00:24:18 si cela commence à vraiment
00:24:20 vous inquiéter et que vous vous demandez
00:24:22 comment vous allez faire pour cet hiver.
00:24:24 Est-ce que vous allez moins chauffer
00:24:26 certaines pièces de la maison ?
00:24:28 On va lancer,
00:24:30 je cite Emmanuel Macron,
00:24:32 qui est toujours d'ailleurs
00:24:34 effectivement
00:24:36 en train de s'exprimer
00:24:38 en code d'or
00:24:40 à l'occasion des journées du patrimoine.
00:24:42 Il annonce le lancement d'une collecte
00:24:44 pour le patrimoine religieux
00:24:46 à partir du 15 septembre.
00:24:48 Elle a pour vocation, dit-il, sur 4 ans
00:24:50 de récolter 200 millions d'euros.
00:24:52 Voilà ce qu'il a annoncé
00:24:54 tout à l'heure. C'est notre sujet.
00:24:56 On en parle avec vous. Bonjour Virginie.
00:24:58 - Bonjour.
00:25:00 - Bonjour Vincent, bonjour les auditeurs.
00:25:02 - C'est bien d'entendre là.
00:25:04 Vous avez de la joie dans la voix.
00:25:06 - Ça c'est vrai.
00:25:08 - Oui, bien que je sois super énervée.
00:25:10 - Qu'est-ce qui vous énerve, Virginie ?
00:25:12 - L'hypocrisie du gouvernement français
00:25:14 concernant la laïcité.
00:25:16 Parce qu'on ne peut pas,
00:25:18 il y a 15 jours,
00:25:20 interdire certaines tenues à l'école
00:25:22 en brandissant le pavillon
00:25:24 de "la France est un pays laïque,
00:25:26 on ne supporte pas machin bidule".
00:25:28 Et puis là,
00:25:30 il y a M. Macron qui dit
00:25:32 "il faut sauver les églises,
00:25:34 les édifices religieux".
00:25:36 Non, si on est un État laïque,
00:25:38 les édifices religieux,
00:25:40 c'est le problème des religions.
00:25:42 C'est le problème de l'Église.
00:25:44 On veut sauver les églises, que ce soit l'Église qui s'en charge.
00:25:46 - Oui.
00:25:48 Alors, sauf que,
00:25:50 depuis, effectivement,
00:25:52 on a dit 1905,
00:25:54 ce sont les communes qui doivent
00:25:56 s'occuper
00:25:58 de l'entretien des églises.
00:26:00 Mais vous, vous estimez qu'il faut
00:26:02 totalement, j'allais dire,
00:26:04 laisser,
00:26:06 par exemple, les églises,
00:26:08 pour l'Église catholique,
00:26:10 les synagogues
00:26:12 ou les temples pour d'autres religions.
00:26:14 - Les temples bouddhistes,
00:26:16 il n'y a pas de raison
00:26:18 qu'on soit laïque quand ça
00:26:20 arrange. - Même si c'est profondément
00:26:22 culturel, quand vous voyez une petite église
00:26:24 dans un village, on était tout à l'heure
00:26:26 avec le maire
00:26:28 d'une commune des Ardennes, je crois,
00:26:30 ça fait de la peine
00:26:32 de voir ces églises
00:26:34 qui sont des phares, souvent,
00:26:36 quand on est en voiture, on se dit
00:26:38 "Ah, tiens, regarde, là, il y a le clocher
00:26:40 de l'église, ça veut dire que c'est le centre
00:26:42 de la commune." - Bien sûr,
00:26:44 mais une commune,
00:26:46 c'est une structure républicaine.
00:26:48 La République
00:26:50 est censée
00:26:52 s'appuyer
00:26:54 sur des valeurs républicaines,
00:26:56 donc une commune
00:26:58 en principe, et comme vous voyez
00:27:00 ce monsieur qui disait "On est une toute
00:27:02 petite commune, on a une énorme église."
00:27:04 - Oui, parce qu'avant, la commune était,
00:27:06 le village était beaucoup plus grand.
00:27:08 Et puis je pense qu'à l'époque, les églises,
00:27:10 on voyait grand, parce que...
00:27:12 - Les églises, ben oui, parce que l'église,
00:27:14 c'était le lieu où le dimanche
00:27:16 matin, absolument
00:27:18 tous les habitants... - Tout le monde.
00:27:20 - Moi j'ai été élevée
00:27:22 par un papa qui était sous-officier
00:27:24 dans l'armée,
00:27:26 il était absolument pas question,
00:27:28 j'ai 66 ans,
00:27:30 mais quand j'avais même 3 ans,
00:27:32 voilà... - Vous saviez
00:27:34 ce que vous faisiez le dimanche matin,
00:27:36 vous n'aviez pas se poser la question. - On allait à l'église,
00:27:38 et il était hors de question
00:27:40 quand il y avait quelqu'un du village qui n'était pas
00:27:42 à l'église, c'était ou une maman qui venait
00:27:44 d'accoucher ou qui était sur le point d'accoucher,
00:27:46 ou un vieillard qui était en train de mourir.
00:27:48 - Mais là, il y a eu un rapport,
00:27:50 je crois que c'est un rapport, c'est les sénateurs qui ont dû faire ça,
00:27:52 qui dit qu'il y a entre
00:27:54 2500 et 5000 églises qui sont
00:27:56 menacées de destruction. Qu'est-ce qu'on fait ?
00:27:58 On les laisse s'effondrer ?
00:28:00 - Alors, moi je vais vous dire un truc, en Angleterre,
00:28:02 par exemple, où j'ai vécu très longtemps,
00:28:04 on vend les églises
00:28:06 pour en faire des logements.
00:28:08 - Ou parfois des restaurants, ou parfois des bars.
00:28:10 - Voilà, on a une crise du logement,
00:28:12 il y a des gens qui dorment,
00:28:14 comme disait si bien
00:28:16 cette dame avec un magnifique accent plein de soleil,
00:28:18 il y a des gens qui dorment
00:28:20 dans la rue, et on a des églises
00:28:22 où il n'y a plus de paroissiens,
00:28:24 de toute façon il n'y a plus de prêtres,
00:28:26 il y a un prêtre pour neuf églises.
00:28:28 Pourquoi ne pas vendre ces bâtiments,
00:28:30 les reconvertir,
00:28:32 et en faire des logements ?
00:28:34 - Ça c'est une bonne idée.
00:28:36 Ça c'est une bonne idée.
00:28:38 - Ça s'en emmène, ça s'est remplacé.
00:28:40 - Parce que je tiens quand même à dire que quand
00:28:42 l'État lance une souscription, c'est pas l'État
00:28:44 qui paye, on est bien d'accord ?
00:28:46 Pour l'instant l'État ne
00:28:48 ne paye pas.
00:28:50 Merci beaucoup de votre appel
00:28:52 Virginie, je vous souhaite une bonne journée.
00:28:54 Est-ce qu'on peut conclure avec Patrick,
00:28:56 qui nous appelle du doigt cher, je crois qu'il est
00:28:58 chauffeur poids lourd, Patrick, c'est ça ? Bonjour.
00:29:00 - Oui, bonjour tout le monde,
00:29:02 comment allez-vous ? - Ça va bien et vous ?
00:29:04 - Ça va à peu près bien,
00:29:06 à part l'annonce de monsieur le président d'aujourd'hui.
00:29:08 - Parce que ça vous énerve vous aussi ?
00:29:10 - Ça m'énerve parce que tous les jours je me lève,
00:29:12 tous les jours je vais au travail et à la fin
00:29:14 du mois j'ai du mal à finir mes mois, je fais
00:29:16 60 km tous les jours pour aller travailler,
00:29:18 j'ai le droit à aucune aide,
00:29:20 je fais 39 heures par semaine
00:29:22 et ma voiture, vous voyez, ce soir on est vendredi,
00:29:24 je l'arrête ce soir à la maison,
00:29:26 elle redémarrera que lundi matin.
00:29:28 - A cause du prix de l'essence ?
00:29:30 - A cause du prix de l'essence, du prix des aliments,
00:29:32 du prix de tout. Et monsieur Macron veut
00:29:34 qu'on remette la main à la poche pour aider les églises,
00:29:36 pourquoi pas ? Mais qu'il fasse en sorte qu'on ait
00:29:38 des salaires décents pour pouvoir déjà
00:29:40 subvenir à nos besoins et ensuite
00:29:42 qu'on pourra peut-être éventuellement faire des dons.
00:29:44 Mais aujourd'hui c'est pas le cas, on peut plus.
00:29:46 - Alors après, cet appel aux dons
00:29:48 et cette souscription nationale, c'est le principe...
00:29:50 C'est un peu comme la quête à l'église
00:29:52 d'ailleurs, si on veut pas faire de mauvais esprits,
00:29:54 c'est-à-dire que donne ceux qui peuvent
00:29:56 donner, effectivement. - Oui, je suis tout à fait d'accord.
00:29:58 - Mais je comprends que ça puisse énerver dans la
00:30:00 situation actuelle. - Il y a beaucoup d'autres choses
00:30:02 à voir, je pense qu'aujourd'hui les hôpitaux
00:30:04 sont en train de s'effondrer, la gendarmerie il y a plus de sous,
00:30:06 la police il y a plus de sous, il y a un problème partout...
00:30:08 - Vous commencez à nous ouvrir sur le prochain sujet
00:30:12 qui est la dégradation des services publics.
00:30:14 - Et là on commence à nous dire
00:30:16 qu'il faudrait encore faire un effort pour
00:30:18 essayer de rénover nos églises, et oui d'accord,
00:30:20 on est d'accord, mais qu'on vive déjà
00:30:22 décemment de nos salaires et après on pourra en reparler.
00:30:24 - Et bien c'est dit,
00:30:26 et on vous comprend, et on comprend que ça énerve
00:30:28 comme ça énervait d'ailleurs
00:30:30 l'auditrice précédente, Patrick.
00:30:34 Même si effectivement les deux dossiers ne sont pas forcément liés.
00:30:36 Je vous demande si vous allez à l'église
00:30:38 à Saint-Laurent-des-Bois ou pas Patrick ?
00:30:40 Est-ce que je vous pose la question, c'est pas indiscret ?
00:30:42 - Non non c'est pas indiscret, je ne vais pas à l'église.
00:30:44 - Bon mais est-ce qu'elle est en bon état ?
00:30:46 - L'église à Saint-Laurent-des-Bois,
00:30:48 ça va, l'état est correct.
00:30:50 - Bon, alors tant mieux, au moins c'est déjà ça.
00:30:52 C'est une raison en tout cas de plus
00:30:56 pour vous de ne pas mettre la main à la poche.
00:30:58 Surtout je vous souhaite, un, de passer une bonne journée,
00:31:00 un bon week-end à l'écoute d'RTL,
00:31:02 et puis deux, d'aller mieux, j'allais dire, sur le plan financier.
00:31:06 Je croise les doigts, évidemment pour vous.
00:31:08 - Ça devient impossible en ce moment.
00:31:10 - Oui, oui, vous n'êtes pas le seul à nous le dire.
00:31:14 - J'ai toujours travaillé toute ma vie, j'ai 54 ans.
00:31:16 Je suis toujours au boulot,
00:31:18 je n'ai pris que 4 jours de vacances cette année
00:31:20 pour aller au travail.
00:31:22 Voilà.
00:31:24 Et tout ça, on n'y pense pas.
00:31:26 Et Monsieur le Président, il est toujours prêt à tout.
00:31:28 Et quand il s'agit d'augmentation des salaires pour les Français,
00:31:30 non.
00:31:32 Parce que notre patron, nous, c'est une petite entreprise,
00:31:34 il ne peut même pas, lui, subvenir à nos augmentations.
00:31:36 Il a tellement de charges, il est tellement câblé partout.
00:31:38 - Vous faites partie de ces personnes, de ces Français,
00:31:42 pour qui, j'allais dire, un billet de 10 euros,
00:31:46 c'est très, très, très important pour finir la semaine.
00:31:50 - C'est très important, c'est pour finir la semaine,
00:31:52 parce que là, pour finir mon mois, il me reste 100 euros.
00:31:54 Voilà. J'ai du gazoil à mettre pour aller au travail.
00:31:58 - Et on n'est que le 15. Il reste un jour.
00:32:02 - Et je travaille. Je n'ai le droit à aucune aide.
00:32:04 Je ne demande rien. Je veux seulement vivre
00:32:06 dès que ça mende, mon salaire.
00:32:08 - C'est tout ce qu'on demande. C'est tout ce que vous demandez.
00:32:10 Évidemment, Patrick.
00:32:12 Écoutez, on est avec vous.
00:32:14 Et puis si, avec RTL, on peut, de temps en temps,
00:32:16 vous donner un petit peu de soleil dans le poste,
00:32:18 et ça nous fait aussi du bien,
00:32:20 c'est aussi pour ça qu'on fait ce métier.
00:32:22 Merci, Patrick.
00:32:24 N'hésitez pas à nous rappeler quand vous le souhaitez.
00:32:26 Au 3210, une petite pause.
00:32:28 Et puis on change de sujet. C'est ça, Lisa Marie ?
00:32:30 - Oui, absolument. On va parler de la dégradation
00:32:32 des services publics.
00:32:34 - On va en parler à l'instant, cet auditeur.
00:32:36 À tout de suite. 3210.
00:32:38 - Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:32:40 ou appelez-nous au 3210.
00:32:42 - 50 centimes la nuit.
00:32:44 - Jusqu'à 14h30,
00:32:46 les auditeurs ont la parole
00:32:48 avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:32:50 - Et là encore, vous vous mobilisez au 3210
00:32:52 pour parler de la dégradation des services publics.
00:32:54 Ça m'étonne,
00:32:56 que ça vous fasse réagir
00:32:58 beaucoup au 3210.
00:33:00 Parce que les services publics
00:33:02 se dégradent d'année en année.
00:33:04 C'est ce que nous dit un rapport publié
00:33:06 par le collectif "Nos services publics".
00:33:08 Je tiens à dire que c'est un collectif
00:33:10 composé de fonctionnaires.
00:33:12 Les auteurs de ce rapport
00:33:14 sont eux-mêmes des fonctionnaires,
00:33:16 pas des usagers des services publics,
00:33:18 pas des élus ou pas une entreprise
00:33:20 d'expertise.
00:33:22 En tout cas,
00:33:24 ils le disent et ils le montrent.
00:33:26 Et on en parle avec vous au 3210.
00:33:28 Jean-Claude nous appelle
00:33:30 de Château-Bernard.
00:33:32 Bonjour Jean-Claude,
00:33:34 c'est en Charente, Château-Bernard.
00:33:36 - Tout à fait, c'est l'agglomération de Cognac.
00:33:38 - Ah très bien, très belle région.
00:33:40 - C'est bonjour Vincent.
00:33:42 Je tenais à remercier surtout
00:33:44 RTL de nous permettre de nous exprimer
00:33:46 comme ça régulièrement.
00:33:48 - C'est important et c'est ce qui fait
00:33:50 la beauté de la radio.
00:33:52 On en parle sans arrêt, mais finalement
00:33:54 c'est facile, vous décrochez votre téléphone,
00:33:56 vous intervenez. Et puis là, on a vraiment des gens
00:33:58 qui sont des experts. C'est-à-dire que ce n'est pas la peine
00:34:00 d'aller chercher forcément à Paris
00:34:02 ou je ne sais où
00:34:04 des spécialistes de la spécialité,
00:34:06 comme on dit. Parce que vous,
00:34:08 en l'occurrence, vous allez pouvoir nous en parler
00:34:10 très bien des services publics dans votre commune
00:34:12 de Château-Bernard. Je dis "votre"
00:34:14 parce que j'ai l'impression qu'on doit bien vous connaître là-bas.
00:34:16 Vous avez été élu pendant 46 ans.
00:34:18 C'est la raison pour laquelle d'ailleurs aujourd'hui, vous êtes maire honoraire.
00:34:20 - Oui, je suis toujours élu.
00:34:22 J'ai été réélu en 2020.
00:34:24 - Donc vous les avez vus évoluer
00:34:26 ces services publics à Château-Bernard.
00:34:28 - Tout à fait. Je voulais juste faire une petite parenthèse
00:34:30 pour tout ce qui vient d'être dit sur le patrimoine.
00:34:32 J'ai présidé pendant
00:34:34 7 ans le
00:34:36 patrimoine de la région de Cognac en tant que
00:34:38 vice-président de la communauté de communes.
00:34:40 - Et Dieu sait qu'il y en a là-bas.
00:34:42 - Je tiens à dire que nous avons fait un très gros travail.
00:34:44 Mais je tiens à préciser que ce qui est très important,
00:34:46 je suis un maire laïque, ce qui veut dire
00:34:48 que le patrimoine, c'est partie
00:34:50 de nos racines, c'est partie de notre
00:34:52 culture, c'est partie de nos arts,
00:34:54 de nos artisans, de nos artistes.
00:34:56 Donc en fait, il est
00:34:58 très important quand même de
00:35:00 s'en préoccuper. Et il ne faut pas que
00:35:02 ce soit comme M. Macron l'a fait, c'est-à-dire
00:35:04 un effet d'annonce supplémentaire.
00:35:06 Il est très gentil, M. Macron,
00:35:08 mais en définitive, il est un peu
00:35:10 immature politiquement.
00:35:12 - Oui, oui, bien sûr.
00:35:14 On comprend ce que vous voulez dire.
00:35:16 Cela dit,
00:35:18 vous dites, et là on va fermer la parenthèse
00:35:20 là-dessus, peut-être que
00:35:22 le loto du patrimoine de notre ami Stéphane Berne,
00:35:24 c'est une bonne idée ou pas ? Est-ce qu'il faudrait
00:35:26 le plus le mettre en valeur ?
00:35:28 - Oui, oui, c'est une bonne idée. - Et donner plus de place, plus d'espace
00:35:30 finalement, peut-être. - Bien sûr, et nous
00:35:32 en profitons dans notre région,
00:35:34 comme dans notre région. Donc c'est
00:35:36 toujours une bonne idée quand il y a des initiatives
00:35:38 comme ça, qui mobilisent la population
00:35:40 autour de leur patrimoine
00:35:42 et qui ensuite en bénéficient, parce que
00:35:44 la particularité du patrimoine public,
00:35:46 c'est d'être accessible à tout le monde.
00:35:48 C'est notre patrimoine, il est
00:35:50 à nous. - Voilà, effectivement, et ça n'a rien
00:35:52 à voir avec la laïcité
00:35:54 et la religion, c'est bien de
00:35:56 le préciser. On revient aux moutons,
00:35:58 Jean-Claude. - Alors, je reviens aux moutons.
00:36:00 - Le service public, les services publics.
00:36:02 - Alors, pour revenir à nos
00:36:04 moutons, le patrimoine
00:36:06 en ruine, à protéger,
00:36:08 en urgence, c'est bien le service
00:36:10 public, qui depuis
00:36:12 une quarantaine d'années est mis en
00:36:14 péril, et je dirais que
00:36:16 toutes les technocrates qui se sont
00:36:18 succédées au pouvoir
00:36:20 contribuent à sa dégradation.
00:36:22 - Pas plus la gauche que la droite, enfin pas moins
00:36:24 la gauche que la droite ou la droite que la gauche, ça n'a
00:36:26 rien changé. - J'ai 46
00:36:28 ans de mandat, je les ai
00:36:30 tous connus, et je remarque que
00:36:32 malheureusement, que ce soit les
00:36:34 uns ou les autres, ils ont toujours trouvé
00:36:36 des prétextes sous le
00:36:38 prétexte, et évidemment, on parle
00:36:40 toujours de mutualisation,
00:36:42 de rassemblement
00:36:44 des projets et tout, et en faisant tout
00:36:46 cela petit à petit, on les réduit.
00:36:48 Ou en étant au niveau des hôpitaux,
00:36:50 les hôpitaux, on a connu la T2A,
00:36:52 qui était la
00:36:54 clarification, là qu'on en est arrivé,
00:36:56 que nos hôpitaux sont en train de se
00:36:58 dégrader. - Et ce qu'ils
00:37:00 disent dans le rapport d'ailleurs, alors
00:37:02 ils parlent de la privatisation
00:37:04 des services, alors
00:37:06 les écoles privées, ok, et
00:37:08 sur les cliniques privées, finalement
00:37:10 les cliniques privées
00:37:12 accueillent de plus en plus
00:37:14 de monde, mais ce sont les actes
00:37:16 les plus rentables, et du coup,
00:37:18 les hôpitaux, ils ont les soins les plus chers,
00:37:20 ils doivent assurer les urgences,
00:37:22 et ils n'ont plus les moyens. - Ce que vous venez
00:37:24 de dire Vincent, c'est très important,
00:37:26 parce qu'en fait, les cliniques privées,
00:37:28 elles prennent la chirurgie, c'est-à-dire
00:37:30 le bras qui rapporte, on coûte
00:37:32 aux services publics souvent, par exemple
00:37:34 nous à Cognac, Château-Bernard,
00:37:36 nous avons perdu la chirurgie dans notre
00:37:38 hôpital, la chirurgie a été transférée
00:37:40 par une délégation de services publics
00:37:42 aux privés, et le privé,
00:37:44 qu'est-ce qu'il pense ? A la chirurgie, c'est que
00:37:46 c'est un profit
00:37:48 maximum, alors que la médecine
00:37:50 rapporte beaucoup moins à la médecine.
00:37:52 - Et puis ils assurent pas les urgences.
00:37:54 - Et ils assurent pas les urgences
00:37:56 bien sûr, puisque c'est l'hôpital qui assure
00:37:58 les urgences, et si vous allez directement
00:38:00 à la clinique, vous êtes en secteur 2,
00:38:02 c'est-à-dire que vous payez très
00:38:04 cher, alors qu'à l'hôpital, vous êtes en secteur
00:38:06 1, ça aussi c'est très important.
00:38:08 - A Château-Bernard, il y a encore une poste ?
00:38:10 Il y a encore...
00:38:12 - Alors là, la poste,
00:38:14 c'est désementellement le plus complet,
00:38:16 de bureau en bureau,
00:38:18 on a un bureau d'un côté qui n'est pas d'accord
00:38:20 avec l'autre, parce que tout est commercialisé
00:38:22 à ce moment-là,
00:38:24 pour ceux les plus anciens qui se rappellent
00:38:26 le sketch de Yves Montand,
00:38:28 quand il dicte son télégramme,
00:38:30 il faut dicter une lettre
00:38:32 maintenant, d'amour !
00:38:34 - Je t'aime, je t'aime, oui, c'est ça !
00:38:36 - Mais oui, on ne peut plus...
00:38:38 Alors la poste est en dégradation,
00:38:40 mais je dirais que ce qui est en dégradation,
00:38:42 ce qui est très très dur, c'est que ça nous touche
00:38:44 au quotidien, c'est-à-dire
00:38:46 il n'y a plus la personne physique
00:38:48 en face de nous. Par exemple,
00:38:50 avant, en tant que maire, moi je pouvais
00:38:52 presque délivrer un passeport
00:38:54 et une carte d'identité dans la journée,
00:38:56 parce que j'allais à la sous-préfecture,
00:38:58 le sous-préfet signé,
00:39:00 maintenant les sous-préfectures, on a toujours
00:39:02 des sous-préfectures, mais ça va quoi ?
00:39:04 - Vous allez rester en ligne, Jean-Claude,
00:39:06 parce que peut-être vous allez pouvoir dialoguer
00:39:08 après la pub avec Régis,
00:39:10 parce que Régis, on va le prendre,
00:39:12 il nous appelle de la région liloise,
00:39:14 et il veut nous dire, en gros,
00:39:16 je vous résume, mais il va le dire ça, évidemment,
00:39:18 lui-même, en gros il nous dit, les fonctionnaires
00:39:20 ils sont tout le temps en train de se plaindre,
00:39:22 alors que maintenant, avec les ordinateurs,
00:39:24 ils peuvent travailler deux fois plus vite.
00:39:26 Je vous propose qu'on ouvre le dialogue
00:39:28 avec Régis dans un instant, à tout de suite.
00:39:30 - Jean-Claude.
00:39:32 - Les auditeurs ont la parole
00:39:34 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:39:36 - Vincent Parizeau.
00:39:38 - Les auditeurs ont la parole
00:39:40 avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:39:42 - On parle de la dégradation des services
00:39:44 publics avec un rapport
00:39:46 qui vient d'être publié sur la question,
00:39:48 on va avoir Régis
00:39:50 et on va retrouver Jean-Claude
00:39:52 sur cette affaire,
00:39:54 mais Lisa Marie, est-ce que vous pouvez
00:39:56 nous donner un aperçu de la suite du programme ?
00:39:58 - Et oui, Vincent, on va parler des vols
00:40:00 d'animaux, peut-être que vous avez vu
00:40:02 passer une annonce sur les réseaux sociaux,
00:40:04 un berger qui est à Paris et qui recherche
00:40:06 son chien au Mora,
00:40:08 un chien qui s'est fait voler
00:40:10 dans le 12ème arrondissement alors qu'il sortait
00:40:12 de la gare de Lyon, il s'est arrêté dans un
00:40:14 supermarché pour s'acheter un sandwich, et quand il est
00:40:16 ressorti du magasin, son chien avait
00:40:18 disparu, sauf que c'est un berger,
00:40:20 donc il a vraiment besoin de son chien pour travailler.
00:40:22 - C'est un chien qui est très bien éduqué,
00:40:24 un chien qui ne bouge pas.
00:40:26 - Exactement, c'est ce qu'il dit,
00:40:28 quand il lui dit "ne bouge pas", ce chien ne bouge pas.
00:40:30 - C'est insensé.
00:40:32 Et puis on se demande pourquoi voler
00:40:34 un chien ? - Pourquoi ? Et bien justement, c'est une
00:40:36 tendance qui est préoccupante parce qu'il y a
00:40:38 une augmentation des vols d'animaux
00:40:40 de compagnie.
00:40:42 - Peut-être que vous en avez été victime,
00:40:44 après tout, n'hésitez pas évidemment
00:40:46 à témoigner au 3210.
00:40:48 - Et sur l'application RTL. Et on ira faire
00:40:50 un retour du côté du Maroc, on ira voir
00:40:52 Franco qui est expatrié
00:40:54 français à Marrakech et qui va
00:40:56 nous faire un point
00:40:58 sur la situation une semaine après le séisme.
00:41:00 - Évidemment qu'on n'oublie pas nos amis marocains
00:41:02 après cette catastrophe.
00:41:04 On a toujours Jean-Claude
00:41:06 qui est en ligne, mais Régis
00:41:08 intervient maintenant. Bonjour Régis !
00:41:10 - Oui bonjour.
00:41:12 - De la région liloise. - C'est ça.
00:41:14 - Et vous,
00:41:16 vous en avez assez, j'ai l'impression, d'entendre
00:41:18 les fonctionnaires se plaindre
00:41:20 qu'ils n'ont plus de moyens.
00:41:22 - Oui, parce que très souvent, ils ont la
00:41:24 solution eux-mêmes.
00:41:26 Mais ils ne font rien.
00:41:28 C'est-à-dire que, maintenant,
00:41:30 je peux vous assurer que dans les repas de famille,
00:41:32 j'ai 65 ans, donc voyez,
00:41:34 dans les repas de famille, vous avez
00:41:36 les anciens qui n'ont pas la chance
00:41:38 comme moi d'être en retraite, mais
00:41:40 qui en sont proches.
00:41:42 Aujourd'hui, on leur propose
00:41:44 de faire des modifications,
00:41:46 des énièmes modifications
00:41:48 vers la façon de faire leur travail,
00:41:50 et ils s'aperçoivent
00:41:52 que c'est des trucs qu'ils ont déjà fait
00:41:54 il y a 20 ou 30 ans,
00:41:56 et que ça n'a pas marché.
00:41:58 Alors aujourd'hui, ils voient
00:42:00 arriver leur retraite,
00:42:02 ils font
00:42:04 la remarque à leur chef en disant que
00:42:06 c'est pas la peine qu'ils viennent
00:42:08 les embêter. - Vous voulez
00:42:10 parler un peu à la fois
00:42:12 de la complexité des
00:42:14 services publics, du fonctionnement
00:42:16 des services publics et du manque de motivation.
00:42:18 Si je comprends bien, ils ne sont pas très motivés pour le changement.
00:42:20 C'est ça, Régis ?
00:42:22 - C'est pas ça, c'est que vous ne croyez pas
00:42:24 que depuis tant d'années que l'administration
00:42:26 fonctionne, il y a quand même
00:42:28 des choses qui sont à faire
00:42:30 et d'autres pas à faire,
00:42:32 et c'est aberrant. Moi, je
00:42:34 peux vous assurer que quand j'entends que
00:42:36 ils sont beaucoup,
00:42:38 ils sont toujours partis en formation,
00:42:40 je peux vous assurer que si c'était dans le privé,
00:42:42 attendez,
00:42:44 j'ai toujours fait dans le privé,
00:42:46 j'ai dû être formé à plus de 50 ans
00:42:48 à l'ordinateur,
00:42:50 ma société a trouvé bizarre
00:42:52 que je ne sois pas à mon poste, parce que
00:42:54 j'étais en formation. Eux, ils sont
00:42:56 constamment, et en plus, ils s'en vont
00:42:58 à je ne sais où, dans des
00:43:00 provinces, ils sont capables d'aller
00:43:02 jusqu'à dans le midi, c'est
00:43:04 édifiant. Après, moi, je ne peux pas
00:43:06 admettre que si c'est dans
00:43:08 l'administration, pourquoi ils ont
00:43:10 autant de formulaires à remplir,
00:43:12 quelque part, c'est...
00:43:14 - Jean-Claude,
00:43:16 vous pouvez peut-être
00:43:18 réagir, c'est vrai qu'on a tendance,
00:43:20 il ne faut pas non plus tomber dans la caricature,
00:43:22 quand on dresse le portrait des fonctionnaires,
00:43:24 mais est-ce qu'il n'a pas
00:43:26 quand même un petit peu raison, au Régis,
00:43:28 sur...
00:43:30 ben voilà, c'est...
00:43:32 comment dire...
00:43:34 - La particularité
00:43:36 d'un débat, c'est toujours de respecter
00:43:38 l'autre. Donc moi, je respecte
00:43:40 tout à fait son propos,
00:43:42 et je ne vais pas
00:43:44 prendre du temps, par exemple, pour essayer
00:43:46 de lui démontrer ce qui,
00:43:48 pour l'instant, lui apparaît comme évident.
00:43:50 Je crois que la réalité,
00:43:52 c'est que les fonctionnaires,
00:43:54 du moment que les gens se rendent compte actuellement
00:43:56 qu'il en manque, qu'ils n'en ont plus
00:43:58 en face d'eux, ils en souffrent,
00:44:00 et ils se plaignent plus du manque de fonctionnaires
00:44:02 que de l'excès de
00:44:04 fonctionnaires qui ne feraient pas tout à fait leur travail.
00:44:06 Je crois que les fonctionnaires,
00:44:08 ils travaillent. Par exemple, quand une aide-soignante
00:44:10 dans une maison de retraite,
00:44:12 nuit et jour, travaille auprès de personnes
00:44:14 âgées qui sont en
00:44:16 difficulté physique et tout ça,
00:44:18 ces aides-soignantes, avec des salaires de misère,
00:44:20 quand elles seront à la retraite,
00:44:22 elles ne pourront même pas, avec leur retraite,
00:44:24 se payer la maison
00:44:26 de retraite dans laquelle elles travaillent.
00:44:28 - Vous faites très très bien de le dire, parce que, effectivement,
00:44:30 eux aussi, ce sont des invisibles,
00:44:32 et on n'en parle pas, et
00:44:34 c'est bien de le faire, et même si,
00:44:36 effectivement, on peut aussi avoir
00:44:38 ces idées sur le
00:44:40 service public et une certaine forme
00:44:42 d'inefficacité, il y a aujourd'hui
00:44:44 une vraie réalité, vous nous en parliez,
00:44:46 vous, monsieur le maire honoraire,
00:44:48 élu depuis près de 50
00:44:50 ans en Charente, que ce soit au niveau
00:44:52 de la poste de l'hôpital ou autre, de l'ensemble
00:44:54 des services publics, on aura l'occasion d'y revenir.
00:44:56 Mais là, on s'approche de
00:44:58 14h, alors j'accueille, avec
00:45:00 un immense plaisir,
00:45:02 monsieur Jean-Alphonse Richard,
00:45:04 parce qu'on n'est pas loin de l'heure du crime,
00:45:06 l'heure du crime, c'est dans 32 minutes.
00:45:08 - L'heure tourne, et l'heure
00:45:10 du crime arrive, évidemment, à 14h30.
00:45:12 Alors aujourd'hui, mon cher Vincent,
00:45:14 l'une des plus célèbres affaires criminelles
00:45:16 au monde, et sans doute aux Etats-Unis, évidemment,
00:45:18 c'est un kidnapping, c'est l'affaire
00:45:20 du bébé Lindbergh, le premier fils
00:45:22 du... - C'est le premier kidnapping, d'ailleurs.
00:45:24 - Oui, on va l'appeler "kidnapping", parce que
00:45:26 c'est un enfant enlevé,
00:45:28 c'est comme ça que le terme a été créé,
00:45:30 c'est le fils du héros de "La Traversée de l'Atlantique",
00:45:32 Charles Lindbergh, évidemment, mars
00:45:34 1932, le petit Charles Junior,
00:45:36 il avait un mois, il est enlevé dans la maison
00:45:38 de ses parents, il va être
00:45:40 tué, le petit Lindbergh,
00:45:42 on va le retrouver mort, une rançon versée,
00:45:44 un homme arrêté, qui va d'ailleurs passer sur la chaise
00:45:46 électrique, qui va toujours nier,
00:45:48 et 90 ans après, l'affaire
00:45:50 continue à remuer tout le monde aux
00:45:52 Etats-Unis, parce qu'on se dit, est-ce que c'est
00:45:54 vraiment le coupable ? Eh bien, on vous dit tout dans
00:45:56 l'heure du crime, à 14h30. - Donc,
00:45:58 quelques minutes,
00:46:00 le rappel des titres, il est 13h59.
00:46:02 - Politique, sport,
00:46:04 culture, l'actualité complète,
00:46:06 en un clic sur rtl.fr.
00:46:08 RTL.
00:46:10 - Il est 14h01.
00:46:12 ...
00:46:14 On a toujours
00:46:16 cette petite minute de retard,
00:46:18 on va la rattraper d'ici 14h30,
00:46:20 en revanche, on est très précis sur l'actualité,
00:46:22 et ça, c'est grâce à vous,
00:46:24 Lisa-Marie Marques. - Emmanuel Macron
00:46:26 est en déplacement en Côte d'Or aujourd'hui,
00:46:28 et il a détaillé le lancement d'une
00:46:30 collecte pour le patrimoine religieux
00:46:32 qui vise à mobiliser 200 millions
00:46:34 d'euros en 4 ans. Il a également
00:46:36 réagi sur la situation sur l'île
00:46:38 italienne de Lampedusa, où plus
00:46:40 de 7000 personnes venant d'Afrique du Nord
00:46:42 ont débarqué ces derniers jours.
00:46:44 - Dans ces situations, il faut avoir
00:46:46 une approche qui est humanitaire.
00:46:48 Vous avez des femmes et des hommes qui, au péril
00:46:50 de leur vie, ont franchi la Méditerranée, qui
00:46:52 arrivent sur le sol européen. La
00:46:54 responsabilité de nous tous
00:46:56 européens avec les associations, c'est de prendre
00:46:58 soin d'eux. Ensuite,
00:47:00 nous avons un devoir de solidarité
00:47:02 européenne. L'Europe doit mieux protéger
00:47:04 ses frontières. Il faut mieux prévenir ses départs
00:47:06 du continent africain comme du Proche et Moyen-Orient.
00:47:08 Ensuite, une fois que
00:47:10 les personnes sont sur le territoire
00:47:12 européen, il faut pouvoir instruire leurs dossiers, tout en
00:47:14 les protégeant. C'est ce qui sera fait en l'espèce.
00:47:16 Et de voir si ce sont des personnes
00:47:18 qui sont éligibles à l'asile ou à une protection,
00:47:20 ou qui ont vocation à être reconduites chez elles.
00:47:22 Et ça, il faut qu'en européen, on puisse le faire
00:47:24 très efficacement, c'est-à-dire avec des règles
00:47:26 maintenant communes, avec une
00:47:28 efficacité des procédures, avec là aussi une
00:47:30 solidarité. - La culture sera
00:47:32 à l'honneur ce week-end avec les Journées
00:47:34 Européennes du Patrimoine, samedi et dimanche.
00:47:36 C'est la 40ème édition
00:47:38 et c'est toujours l'occasion de découvrir
00:47:40 ou redécouvrir des monuments et des sites
00:47:42 exceptionnellement ouverts au public.
00:47:44 C'est d'ailleurs notre question RTL du jour.
00:47:46 Allez-vous participer aux Journées du Patrimoine ?
00:47:48 Et vous êtes seulement 19%
00:47:50 à répondre "oui" sur RTL.fr.
00:47:52 - Mais oui, mais ça fait...
00:47:54 Evidemment, ce n'est pas scientifique ce sondage.
00:47:56 Mais ça fait une personne sur cinq.
00:47:58 - C'est vrai, c'est pas mal. Vous avez raison.
00:48:00 Rugby maintenant.
00:48:02 Le 15 de France a difficilement battu
00:48:04 l'Uruguay hier pour son deuxième
00:48:06 match de poule de Coupe du Monde avec un score
00:48:08 final de 27 à 12.
00:48:10 Pour Olivier Magne, consultant rugby
00:48:12 RTL, c'est, je cite, "une copie
00:48:14 qui n'est pas digne d'un futur
00:48:16 champion du monde". Et vous pouvez nous appeler
00:48:18 pour réagir. Je vois que Vincent, ça vous fait réagir.
00:48:20 - Oui, parce qu'on les a vus.
00:48:22 Bien sûr, il y avait des maladresses.
00:48:24 Mais ils se sont donnés et dire que c'est
00:48:26 indigne... Pourtant, j'aime beaucoup
00:48:28 Olivier Magne. Et puis, évidemment, je le crois.
00:48:30 Et c'est sûr que les Français peuvent faire
00:48:32 mieux. Mais on peut en parler, évidemment.
00:48:34 - Et oui, 30 de 10 pour réagir sur ce match
00:48:36 des Bleus. Un point sur la météo.
00:48:38 Demain, samedi, on va devoir ressortir nos
00:48:40 parapluies avec une nette dégradation
00:48:42 orageuse et pluvieuse remontant du littoral
00:48:44 méditerranéen vers la région Rhône-Alpes
00:48:46 en cours de journée. Des orages
00:48:48 probables sur la façade atlantique de la Bretagne
00:48:50 à l'Aquitaine.
00:48:52 Les autres régions seront plus gâtées
00:48:54 avec du soleil et un léger voile nuageux.
00:48:56 Côté température, 12 à 15
00:48:58 le matin dans le nord, 15 à 20 dans
00:49:00 le sud. L'après-midi, 23
00:49:02 à 27 degrés près de la Manche et de la
00:49:04 Méditerranée, à la région Rhône-Alpes.
00:49:06 Et 27 à 30 degrés dans les autres
00:49:08 régions. - Lisa Marie Marques,
00:49:10 mais que serait cette émission sans elle ? Parce que non seulement
00:49:12 elle fait le flash de 14 heures que vous
00:49:14 venez d'entendre, mais surtout, eh bien,
00:49:16 en coulisses, elle organise
00:49:18 tout, elle met tout en oeuvre pour que ça se
00:49:20 passe pour le mieux et, par exemple,
00:49:22 eh bien, elle s'organise
00:49:24 pour nous proposer
00:49:26 chaque jour un auditeur
00:49:28 du bout du monde et en plus on a un jingle
00:49:30 pour ça.
00:49:32 Et là, on va au Maroc, parce qu'on
00:49:36 évidemment, même si dans l'actualité
00:49:38 une information
00:49:40 en pousse une autre,
00:49:42 malheureusement, on n'oublie pas
00:49:44 nos amis marocains qui sont
00:49:46 bien sûr dans la difficulté, parfois
00:49:48 dans la détresse et il y a
00:49:50 sur place des gens qui se bougent,
00:49:52 qui se démènent par
00:49:54 solidarité et je crois que c'est l'un d'entre eux
00:49:56 qu'on va avoir en ligne. Bonjour Franco !
00:49:58 - Bonjour, comment ça va ?
00:50:00 - Eh bien, ça va très bien !
00:50:02 Quelle heure est-il à Marrakech ?
00:50:04 - Ben, il est
00:50:06 exactement 13h, au moins une heure. - Bon, voilà,
00:50:08 une heure de moins, 13h05.
00:50:10 Racontez-nous, alors évidemment,
00:50:12 on va parler essentiellement de la situation
00:50:14 sur place au Maroc,
00:50:16 à Marrakech, mais aussi
00:50:18 dans ces villages du Nord Atlas
00:50:20 qui ont été complètement dévastés
00:50:22 et Lisa Marie
00:50:24 m'a expliqué que vous démeniez
00:50:26 vraiment pour aider
00:50:28 les Marocains en détresse.
00:50:30 - Oui, tout à fait, donc j'ai la chance,
00:50:32 c'est que sur Facebook,
00:50:34 j'ai une grosse page, je suis désolé de faire une petite pub au passage,
00:50:36 ce n'est pas vraiment une pub,
00:50:38 c'est les Mordus de Marrakech,
00:50:40 j'ai un gros groupe qui s'appelle les Mordus de Marrakech.
00:50:42 - Les Mordus de Marrakech ?
00:50:44 - Les Mordus de Marrakech, où j'ai créé ce groupe-là,
00:50:46 il y a 6 ans en arrière. - Vous êtes à Marrakech depuis combien de temps ?
00:50:48 Excusez-moi, je vous interromps un instant.
00:50:50 - Alors, moi je suis à Marrakech, en fait,
00:50:52 je suis très régulièrement sur Marrakech,
00:50:54 je suis une semaine sur deux sur Marrakech.
00:50:56 - D'accord. - Voilà, pour des raisons
00:50:58 professionnelles. - OK.
00:51:00 - On s'organise au maximum avec
00:51:02 le groupe, on véhicule dedans
00:51:04 des appels aux dons.
00:51:06 J'ai de la chance, même des gens de France,
00:51:08 aujourd'hui j'ai la Corse,
00:51:10 mes amis corses, même si c'est ma
00:51:12 terre maternelle.
00:51:14 - De l'origine. - Ils se sont organisés,
00:51:16 pour envoyer des vives
00:51:18 et envoyer des couvertures, envoyer pas mal de choses
00:51:20 dans les villages. - C'est ça dont ils ont besoin
00:51:22 aujourd'hui ? - Oui, tout à fait.
00:51:24 Les villages, en fait,
00:51:26 il faut savoir qu'encore à Marrakech, on a une température
00:51:28 qui est quand même encore plaisante,
00:51:30 on a quand même 31°C en journée,
00:51:32 mais dans les villages, la nuit, la température est vraiment
00:51:34 très très fraîche. - Oui, parce que c'est en altitude.
00:51:36 - Tout à fait,
00:51:38 c'est en altitude, donc ils ont vraiment
00:51:40 besoin, je dirais, des enfants, des familles
00:51:42 qui ont été dévastées. Moi je prends des petits villages
00:51:44 comme une lille qui a été complètement ravagée
00:51:46 de la carte. Ces gens-là se retrouvent
00:51:48 vraiment sans rien.
00:51:50 On a fait un reportage en début de semaine
00:51:52 sur un magazine
00:51:54 concurrent, sur une chaîne
00:51:56 de journaux concurrents, ils sont partis sur place.
00:51:58 C'est vraiment
00:52:00 ravagé, il n'y a pas eu du tout ces rillets de la carte,
00:52:02 ces gens-là se trouvent dehors.
00:52:04 L'avantage qu'on a au Maroc, c'est qu'on est
00:52:06 très très très solidaires.
00:52:08 Et moi je voyais hier, il y avait des camions
00:52:10 humanitaires, Casablanca
00:52:12 envoie des médecins, Marrakech a ses médecins
00:52:14 partout, partout, partout.
00:52:16 Il y a même des avions,
00:52:18 même des Français qui arrivent.
00:52:20 Moi je vois, je reçois énormément
00:52:22 de messages tous les jours, comment on peut
00:52:24 aider le Maroc, on emmène dans nos valises des vêtements,
00:52:26 les collectes, comment ça se passe.
00:52:28 Il y a vraiment un énorme
00:52:30 état de vie reçu.
00:52:32 - Vous estimez que
00:52:34 on a fait suffisamment,
00:52:36 il y a eu cette polémique
00:52:38 du début sur
00:52:40 le fait qu'on avait le sentiment
00:52:42 que le Maroc était un peu
00:52:44 frileux à demander de l'aide,
00:52:46 non pas d'ailleurs pas seulement à la France,
00:52:48 mais globalement à la communauté internationale.
00:52:50 Apparemment,
00:52:52 l'aide de l'ONU devrait être demandée
00:52:54 dans les prochaines heures, ou les prochains jours,
00:52:56 c'est ce que signalent ce soir,
00:52:58 aujourd'hui, les Nations Unies.
00:53:00 Là, ça bouge vraiment, vous avez le
00:53:02 sentiment que ça se pète vraiment en oeuvre maintenant ?
00:53:04 - Oui, ça bouge énormément.
00:53:06 Il faut savoir une chose,
00:53:08 c'est que sur Marrakech,
00:53:10 moi je suis tous les jours, hier soir on était encore sur Marrakech,
00:53:12 j'étais toute la journée
00:53:14 hier sur le désert d'Agafé.
00:53:16 Aujourd'hui,
00:53:18 on a plutôt plus un sentiment
00:53:20 de peur.
00:53:22 Parce que, bon, il y a certaines
00:53:24 personnes, certains journalistes,
00:53:26 certains médias, en fait, qui mettent
00:53:28 Marrakech en forme de peur. Et aujourd'hui,
00:53:30 les touristes partent. Et on a vraiment
00:53:32 besoin, on a vraiment besoin,
00:53:34 - Que les touristes restent et qu'ils viennent.
00:53:36 - Voilà, qu'ils viennent. N'annulez pas vos vacances.
00:53:38 Les Marocains ont besoin de vous,
00:53:40 les villages ont besoin de vous.
00:53:42 Parce que c'est ces ressources, en fait,
00:53:44 l'argent des gens qui viennent,
00:53:46 hormis qu'ils ramènent des couvertures, qu'ils ramènent des choses,
00:53:48 mais ils ont besoin, économiquement parlant,
00:53:50 des touristes. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on a ce
00:53:52 sentiment de peur qui s'est installé.
00:53:54 - Le terre a tremble toujours. On a encore eu des tremblements.
00:53:56 - Ah oui ? Vous avez des répliques ?
00:53:58 - On a des petites répliques, mais on va les avoir
00:54:00 pendant des semaines et des semaines et des semaines.
00:54:02 Moi, je regardais hier sur un magazine
00:54:04 la faille qui a tremblé il y a
00:54:06 une semaine. C'était une faille qui était
00:54:08 étouffée depuis 300 millions d'années.
00:54:10 Voilà, qui était étouffée. On n'aurait jamais prévu.
00:54:12 - Non, non, bien sûr. Faut pas avoir peur.
00:54:14 Faut pas avoir peur. C'est ce que vous nous dites.
00:54:16 Et puis, surtout, moi, j'ai envie
00:54:18 de vous faire un peu de pub
00:54:20 à votre page Facebook. Parce qu'on peut
00:54:22 vous aider. Et aujourd'hui, si on a
00:54:24 envie d'aider
00:54:26 ces Marocains
00:54:28 en détresse qui ont perdu parfois
00:54:30 leur famille.
00:54:32 - Ils ont perdu beaucoup.
00:54:34 - Ils ont perdu beaucoup et qui sont en mode
00:54:36 survie, comme on dit aujourd'hui. C'est possible
00:54:38 de vous aider. Donc, les mordus de Marrakech.
00:54:40 On va trouver ça sur Facebook.
00:54:42 Les mordus de Marrakech.
00:54:44 - Les mordus de Marrakech.
00:54:46 Et ce que je voudrais faire, c'est qu'un petit signe.
00:54:48 J'ai une amie qui est sur la région
00:54:50 de Marseille, où je suis résident.
00:54:52 Qui a organisé une collecte, justement,
00:54:54 pour le Maroc, un Fouzien.
00:54:56 Toutes les informations, évidemment, sont sur mon groupe.
00:54:58 Elle a organisé une collecte, justement,
00:55:00 pour aider les enfants et les familles.
00:55:02 - Notamment à Marseille.
00:55:04 Donc, appel notamment aux Marseillais.
00:55:06 Ils vont trouver sur votre page Facebook
00:55:08 les mordus de Marrakech. Tous les contacts pour peut-être
00:55:10 aider avec
00:55:12 des couvertures, du matériel, de la nourriture.
00:55:14 Aider nos amis marocains
00:55:16 qui sont dans une telle difficulté.
00:55:18 - Évidemment qu'on salue.
00:55:20 Merci beaucoup, Franco.
00:55:22 Bon courage. - Merci à vous.
00:55:24 - Parce que vos nuits doivent être courtes en ce moment.
00:55:26 Et bravo pour tout ce que vous faites.
00:55:28 - Ah oui, je suis curieux.
00:55:30 - Une petite pause.
00:55:32 Oui, on la fait maintenant.
00:55:34 Je vois effectivement Damien Enrégie
00:55:36 qui hoche de la tête.
00:55:38 On doit la faire, cette petite pause.
00:55:40 Et puis, on va parler de ces vols de chiens.
00:55:42 Si vous avez vu au Mora, un Border Collie
00:55:44 de 4 ans disparu récemment
00:55:46 à Paris dans le 12e arrondissement,
00:55:48 il est temps de nous le dire tout de suite
00:55:50 au 3210. Allez, tout de suite.
00:55:52 Contactez-nous gratuitement via
00:55:54 l'appli RTL ou au 3210.
00:55:56 50 centimes la minute.
00:55:58 Jusqu'à 14h30,
00:56:00 les auditeurs ont la parole
00:56:02 avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:56:04 - On a encore un dossier rugby
00:56:06 à ouvrir. Est-ce que, comme Olivier Maille,
00:56:08 vous estimez que la prestation des Bleus
00:56:10 hier soir était indigne ?
00:56:12 Le mot est peut-être un peu fort, je ne sais pas.
00:56:14 Mais en tout cas,
00:56:16 il y a des bas. Et quand il y a des bas,
00:56:18 c'est dans les auditeurs, on a la parole sur RTL.
00:56:20 Autre sujet,
00:56:22 les vols d'animaux.
00:56:24 On en parle beaucoup sur les réseaux sociaux
00:56:26 de ce vol d'un
00:56:28 chien de berger.
00:56:30 Racontez-nous ça, Lisa Marie.
00:56:32 - J'ai découvert cette vidéo parce que Béatrice nous a laissé
00:56:34 un message sur l'application RTL
00:56:36 où elle m'a envoyé cette vidéo.
00:56:38 Je l'ai regardée. Et donc, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:56:40 C'est un berger qui est venu à Paris.
00:56:42 Il est sorti Gare de Lyon
00:56:44 et il s'est arrêté dans un carrefour.
00:56:46 Il a laissé son chien à un bord d'air coli.
00:56:48 Il l'a laissé, qui s'appelle Omora,
00:56:50 il l'a laissé devant le carrefour. Et quand il est ressorti,
00:56:52 il n'y avait plus son chien.
00:56:54 Il le cherche depuis. Je vous propose d'écouter
00:56:56 un extrait qui a été réalisé par
00:56:58 le Média en ligne Brut.
00:57:00 - Il a été volé mardi vers les coups de 11h40.
00:57:02 Je descendais du train.
00:57:04 J'avais une liaison
00:57:06 à faire à Gare de Lyon. Je suis allé au Carrefour Souti
00:57:08 pour aller m'acheter un petit sandwich
00:57:10 et une petite boisson avant de reprendre mon train.
00:57:12 C'est un chien de berger.
00:57:14 Je l'ai entraîné exprès pour les chiens de troupeau.
00:57:16 Quand je lui demande de ne pas bouger, il ne bouge pas.
00:57:18 C'est bien quelqu'un qui l'a pris.
00:57:20 - C'est certain.
00:57:22 J'ai déjà vu des chiens de berger. C'est très impressionnant.
00:57:24 Non seulement, ça obéit aux doigts et à l'œil,
00:57:26 mais surtout, il suffit de faire...
00:57:28 Quand le berger... Il suffit
00:57:30 qu'il fasse un tout petit bruit et le chien réagit.
00:57:32 C'est absolument impensable
00:57:34 d'imaginer que le chien soit parti tout seul.
00:57:36 Impossible. - Ces vols d'animaux,
00:57:38 c'est une tendance préoccupante,
00:57:40 j'ai envie de dire, même alarmante,
00:57:42 puisque l'an dernier,
00:57:44 459 chiens et 157
00:57:46 chats ont été déclarés volés
00:57:48 en France sur toute l'année.
00:57:50 - Quelle idée d'aller voler un chien ou un chat
00:57:52 alors qu'il y en a tellement
00:57:54 dans les refuges qui ne demandent que ça.
00:57:56 Il n'y a pas besoin d'aller voler,
00:57:58 il suffit d'aller au refuge
00:58:00 et on l'obtient gratuitement.
00:58:02 Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:58:04 Ça doit cacher autre chose.
00:58:06 Peut-être que nos auditeurs vont pouvoir
00:58:08 nous éclairer. On a Romuald
00:58:10 qui nous appelle de Vierzon. Bonjour Romuald.
00:58:12 - Bonjour Vincent.
00:58:14 Bonjour à tous. - Comment allez-vous ?
00:58:16 - Ça va bien, merci. - Ça vous a fait réagir
00:58:18 cette affaire de chien volé ?
00:58:20 - Oui, ça m'a fait réagir parce que
00:58:22 au-delà de voler,
00:58:24 on ne vole pas un objet.
00:58:26 Un chien, c'est un être humain.
00:58:28 - Oui, c'est pas un être humain,
00:58:30 c'est un animal. - C'est un être humain,
00:58:32 c'est un animal.
00:58:34 - C'est un être vivant,
00:58:36 doté effectivement.
00:58:38 - Il ressent comme vous la douleur,
00:58:40 la tristesse, la joie, la peine.
00:58:42 - Je peux vous dire que j'ai perdu mon chien il n'y a pas longtemps.
00:58:44 - Voilà, on est d'accord.
00:58:46 C'est pas un objet, je veux dire,
00:58:48 on n'a pas volé un tableau. J'ai été voir
00:58:50 sur les réseaux, j'ai vu le pauvre,
00:58:52 il dit lui-même qu'il est fusionnel avec son chien.
00:58:54 C'est pas un outil de travail.
00:58:56 On vole pas un outil de travail, on vole un chien,
00:58:58 on vole un membre à part entière de la famille.
00:59:00 Moi j'ai un chien,
00:59:02 c'est un membre à part entière de la famille.
00:59:04 - Mais comment c'est possible ?
00:59:06 C'est ce que je disais, pourquoi aller
00:59:08 voler un animal à quelqu'un
00:59:10 alors qu'il y en a tant des animaux
00:59:12 abandonnés qui se retrouvent...
00:59:14 - C'est ça le pire, c'est ce que j'allais vous dire.
00:59:16 Moi mon chien, j'en ai perdu un il y a
00:59:18 8 mois qui venait de la SPA, j'en ai repris un autre
00:59:20 à la SPA, et il y en a
00:59:22 énormément. Et n'achetez pas
00:59:24 sur internet, parce que ça a alimenté
00:59:26 le trafic, peut-être que ce chien a été volé,
00:59:28 parce qu'il y a une demande sur internet,
00:59:30 parce que les derniers chiens la modent tout ça...
00:59:32 - C'est pour des trafics vous pensez ?
00:59:34 - Peut-être, pitié, n'achetez pas
00:59:36 sur internet. Les alliés SPA
00:59:38 sont pleins de chiens qui ne demandent
00:59:40 qu'à avoir une famille. - C'est sûr,
00:59:42 c'est sûr. - Et voilà, il a volé
00:59:44 un membre à part entière. - Vous avez déjà été confronté vous à un vol
00:59:46 d'animal ou de chien,
00:59:48 remuade ? - Moi personnellement non,
00:59:50 mais j'ai vu un collègue un jour, il y a 4-5
00:59:52 ans en arrière, j'étais en train de faire mon plein
00:59:54 à la station de service dans mon poids lourd,
00:59:56 le collègue faisait comme moi son plein,
00:59:58 et il avait laissé son petit chien,
01:00:00 vous savez, il se promenait, il l'avait en vue,
01:00:02 mais voilà... - Il se détendait...
01:00:04 - Il se détendait, on est dans un camion,
01:00:06 il avait besoin de se détendre. - Bah oui, il avait
01:00:08 aussi un vessier. - Bah oui, ça allait, c'était bien.
01:00:10 Et c'était un chien
01:00:12 qui était très bien dressé, sauf que
01:00:14 à un moment, le collègue
01:00:16 l'a plus aperçu, il a juste vu aperçu
01:00:18 une camionnette qui a appelé le chien,
01:00:20 le chien s'est approché
01:00:22 parce que je ne sais pas comment... - Bah oui,
01:00:24 parce que les latrines sont gentilles.
01:00:26 - Et oui, et il est monté dans la camionnette
01:00:28 et les gens se sont enfuis,
01:00:30 et allez, quand vous êtes en train de faire un plein...
01:00:32 - Ah ça, il a vu les gens lui voler son chien.
01:00:34 - Bah il a vu le chien monter dans la camionnette
01:00:36 et partir, la camionnette a détalé.
01:00:38 Et quand vous avez un smear mork
01:00:40 de 44 tonnes, on ne détale pas comme une camionnette,
01:00:42 nous, le temps de démarrer, de lancer la machine,
01:00:44 vous imaginez bien que
01:00:46 voilà, on l'a cherché tout ça,
01:00:48 voilà, il avait mis des annonces
01:00:50 sur "Pète alert 18", moi je suis des départements
01:00:52 du Cher, "Pète alert 18"
01:00:54 comme d'autres, et des annonces pour les chiens
01:00:56 qui sont perdus ou volés,
01:00:58 et voilà, je ne sais pas, je ne suis pas sûr
01:01:00 qu'il ait retrouvé son chien. - Bon alors, c'est vrai
01:01:02 qu'on en retrouve de plus en plus, notamment grâce aux
01:01:04 réseaux sociaux.
01:01:06 Donc là d'ailleurs, Lisa Barry,
01:01:08 en ce qui concerne "Omora",
01:01:10 ce border colis de 4 ans,
01:01:12 ça se situe dans le 12ème
01:01:14 arrondissement, il y a des associations
01:01:16 "Ziggy Angels" par exemple.
01:01:18 - Et puis la brigade de protection animale, si vous êtes
01:01:20 dans le 12ème arrondissement à Paris,
01:01:22 vous apercevez... - Border colis noir et blanc.
01:01:24 - Oui, noir et blanc. - Un vrai
01:01:26 chien de berger, un vrai chien de berger.
01:01:28 Merci de votre témoignage,
01:01:30 Romuald, effectivement,
01:01:32 ces chiens, ils font partie
01:01:34 de nous, de notre vie,
01:01:36 ils nous apportent du bonheur,
01:01:38 parfois de la tristesse, et aller les voler,
01:01:40 c'est un acte totalement
01:01:42 insensé. Alors,
01:01:44 si on peut retrouver "Omora"
01:01:46 pour ce berger qui avait l'air bien sympathique
01:01:48 par ailleurs, eh bien,
01:01:50 ça aura aussi été utile.
01:01:52 On me fait une passe,
01:01:54 je ne fais pas d'en avant, mais dans un instant,
01:01:56 on va parler rugby, voyez-vous, avec Stéphane,
01:01:58 qui est allé au match hier soir,
01:02:00 grâce à qui ? Grâce à RTL.
01:02:02 A tout de suite !
01:02:04 Les auditeurs ont la parole
01:02:06 jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:02:08 Vincent Parly.
01:02:10 Bonne journée avec RTL.
01:02:18 RTL,
01:02:20 vivre en France.
01:02:22 Vincent Parizo.
01:02:24 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
01:02:26 Il y a effectivement une copie
01:02:28 qui n'est pas digne d'un futur champion du monde,
01:02:30 ceci étant, pour y être passé,
01:02:32 c'est des matchs qui arrivent,
01:02:34 des matchs de poule, des matchs de Coupe du Monde,
01:02:36 et peut-être faut-il en passer par là pour que l'équipe de France
01:02:38 arrive à se réveiller, à se sortir
01:02:40 peut-être aussi de la pression ambiante
01:02:42 qui est quand même assez pesante,
01:02:44 et cette équipe de France, je suis sûr, dans les prochains matchs,
01:02:46 on en reposera un spectacle de meilleure qualité.
01:02:48 Olivier Magne, le consultant RTL,
01:02:50 il n'est pas aussi sévère
01:02:52 que je l'imaginais, il ne dit pas vraiment
01:02:54 qu'ils ont été indignes, il dit que c'est une copie
01:02:56 qui n'est pas digne d'un futur champion du monde.
01:02:58 Il parle bien sûr du match
01:03:00 d'hier soir,
01:03:02 remporté 27 à 12,
01:03:04 on le rappelle, face aux All Blacks,
01:03:06 c'était 27 à 13, mais
01:03:08 ce n'est pas du tout la même rugby,
01:03:10 et ce n'est pas la même équipe.
01:03:12 On va en parler sans doute avec
01:03:14 un auditeur qui nous appelle,
01:03:16 il est près de Béziers, si vous connaissez.
01:03:18 Mais là pour l'instant, on va à Armentière,
01:03:20 c'est dans le Nord, et donc
01:03:22 c'est Stéphane qui est en ligne avec nous.
01:03:24 Bonjour Stéphane.
01:03:26 - Bonjour à vous, bonjour à toute l'équipe.
01:03:28 Déjà je veux commencer par un grand merci
01:03:30 à RTL, parce que c'est grâce
01:03:32 à RTL que je suis allé voir le match
01:03:34 en gagnant les All Blacks.
01:03:36 - Est-ce que vous étiez bien placé ?
01:03:38 - Très très bien,
01:03:40 au 4ème ou 5ème rang, au bord de la pelouse.
01:03:42 - Ah bah super, on est content
01:03:44 que ça vous ait fait plaisir.
01:03:46 - Avec des gars du Sud-Ouest à côté de moi,
01:03:48 des gars de Bretagne devant moi.
01:03:50 - C'était super.
01:03:52 Vous avez passé une belle soirée.
01:03:54 Parlons quand même du contenu,
01:03:56 en un mot, il nous reste très peu de temps.
01:03:58 Est-ce que vous aussi vous avez été déçu
01:04:00 par le jeu déployé par les Bleus ?
01:04:02 - Oui, mais on n'a pas été aidé par l'arbitre.
01:04:04 Franchement, l'arbitre,
01:04:06 il devait avoir des origines rugoyennes.
01:04:10 - Vous avez trouvé qu'à une ou deux reprises,
01:04:12 effectivement...
01:04:14 - En plus que ça, il y a deux essais qui ont été refusés,
01:04:16 il y a beaucoup de potes qui ont été sifflés,
01:04:18 qui n'avaient pas lieu.
01:04:20 - La vidéo au rugby aussi, il y a énormément d'essais
01:04:22 qui sont refusés.
01:04:24 Donc pour vous, il n'y a pas matière
01:04:26 à s'inquiéter, on est d'accord Stéphane ?
01:04:28 - Si, quand même.
01:04:30 Mais on voit que c'était une seconde équipe,
01:04:32 en fait, ce n'est pas la même équipe
01:04:34 qui a joué contre les Blacks.
01:04:36 - Ah bah ça c'est intéressant Stéphane,
01:04:38 parce que c'est aussi ce que vous nous dites.
01:04:40 Gaël, il est du côté de Béziers.
01:04:42 - Eh bonjour !
01:04:44 - Eh bonjour !
01:04:46 - Avec les jolis accents !
01:04:48 - Gaël,
01:04:50 pour vous, il ne faut pas oublier
01:04:52 que c'était quasiment l'équipe bis.
01:04:54 - Moi je dis, ça a été
01:04:56 de l'arrogance de Galpier
01:04:58 d'avoir changé 12 joueurs.
01:05:00 Il a changé toute l'équipe, c'est inadmissible.
01:05:02 C'est des matchs de Coupe du Monde,
01:05:04 c'est des matchs qu'il ne faut pas perdre,
01:05:06 c'est des matchs avec beaucoup de points,
01:05:08 et il n'aurait pas dû changer 12, il aurait dû changer 6 joueurs.
01:05:10 La semaine prochaine,
01:05:12 rechanger 6 joueurs et remettre les 6 joueurs
01:05:14 qui n'ont pas joué. Après, il y a une semaine
01:05:16 de repos, et après on joue un gros match
01:05:18 contre l'Italie. L'Italie, ça va être un gros truc.
01:05:20 Et là, il a changé
01:05:22 toute l'équipe. Les Uruguayens,
01:05:24 ils se sont sentis, je pense,
01:05:26 vexés de ne pas jouer
01:05:28 contre des cadres de l'équipe
01:05:30 de France, et ils ont dit "Ah bah d'accord,
01:05:32 tu veux nous faire ça ? Eh ben non, tu vas voir,
01:05:34 je vais te montrer comment je répudie".
01:05:36 - Et d'ailleurs, pour Stéphane, qui est en ligne,
01:05:38 les Uruguayens aussi se sont vus refuser
01:05:40 un essai. - Oui, mais moi je trouve,
01:05:42 je suis contre Stéphane,
01:05:44 parce que j'ai vu le match à la télé,
01:05:46 le chauffeur routier, donc hier soir j'étais dans un routier,
01:05:48 il avait vu la télé, donc on a pu voir.
01:05:50 Moi je trouve que l'arbitrage, justement,
01:05:52 pour le moment, c'était un des meilleurs matchs arbitrés.
01:05:54 L'arbitrage vidéo était parfait,
01:05:56 il a sifflé. Quand il a sifflé,
01:05:58 tout ce qu'il a sifflé,
01:06:00 tout ce qu'il a refusé, c'était à refuser,
01:06:02 c'était à siffler. Le carton jaune
01:06:04 qui a croisé les bras pour mettre un carton rouge,
01:06:06 c'était valable. - On a eu la chance
01:06:08 de le gagner ce match, finalement, vous pensez, Gaël ?
01:06:10 - Personnellement, ouais. Moi je dis,
01:06:12 sérieusement, je suis supporter vécu de France, il méritait
01:06:14 de le perdre. - Bon. Eh ben alors,
01:06:16 en tout cas, on prend les points.
01:06:18 - On prend les points, mais moi comme je dis,
01:06:20 comme je dis, c'est très bien. Parce qu'au moins,
01:06:22 Calpier, les joueurs, en fait,
01:06:24 ce sont plus une grosse frac dans la gueule. - Voilà, c'est ça.
01:06:26 Ou un petit coup de pied aux fesses, on va dire.
01:06:28 Un petit coup de pied aux fesses et ça ira mieux.
01:06:30 - On espère à la prochaine fois.
01:06:32 Merci beaucoup, Gaël. Merci Stéphane.
01:06:34 Merci à tous ceux qui,
01:06:36 aujourd'hui encore, ont fait le 32-10
01:06:38 pour s'exprimer dans cette émission qui est
01:06:40 géniale. Merci à vous, Lisa Marie.
01:06:42 - Merci Vincent. À vendredi prochain.
01:06:44 - À vendredi, évidemment.
01:06:46 Jean-Alphonse Richard. - L'heure du crime.
01:06:48 - L'heure du crime. - On y est tout de suite.
01:06:50 - Et le vrai premier
01:06:52 kidnappé. - Eh oui. C'est l'affaire du bébé
01:06:54 Lindbergh. On vous dit tout dans l'heure du crime, c'est tout de suite.
01:06:56 ...
01:06:58 ...
01:07:00 Bonjour, c'est Ofélie Meunier, le journal inattendu sur RTL.
01:07:04 Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct sur RTL à 12h30 pour le journal inattendu.
01:07:09 Les informations du jour avec les reportages éclairants de la rédaction et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:07:15 Le journal inattendu, c'est tous les samedis en direct à 12h30 sur RTL.
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