• il y a 11 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole du 02 janvier 2024 avec Vincent Parizot.

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:00:11 Et on vous attend au 3210.
00:00:13 Avant d'avoir un rappel de l'actualité avec Agnès dans un instant, on prend Yanis qui a fait le 3210.
00:00:20 Bonjour Yanis.
00:00:21 Bonjour.
00:00:22 Une question, vous avez quel âge Yanis ? Parce que j'entends que vous avez la voix jeune.
00:00:26 J'ai 16 ans.
00:00:27 16 ans ! Et alors est-ce que vous allez passer votre permis dans les prochaines semaines, les prochains mois ?
00:00:34 Plutôt espérer de les passer dans les prochains mois, vu que je vais encore attendre 6 mois avant de pouvoir passer mon permis.
00:00:40 Très bien. Et donc vous allez profiter de ce permis à 17 ans.
00:00:43 On va en parler avec vous dans un instant.
00:00:45 A tout de suite Yanis, vous ne bougez surtout pas.
00:00:48 Mais c'est à vous maintenant de jouer avant de pouvoir partir vous reposer.
00:00:52 Le mieux ça serait de nous rappeler l'essentiel de l'actualité.
00:00:55 Agnès Bonfillon.
00:00:56 La collision entre deux avions ce matin à l'aéroport de Tokyo Haneda a fait 5 morts.
00:01:02 Tous les passagers et l'équipage d'un avion de ligne de Japan Airlines ont pu être évacués.
00:01:08 Mais c'est un autre petit avion, celui de garde-côte japonais, qui a été touché.
00:01:14 Donc avec 5 victimes selon le ministère des Transports.
00:01:19 10 départements toujours placés en alerte orange dans le nord et l'ouest du pays à cause de la pluie.
00:01:24 C'est la situation dans le Pas-de-Calais qui est particulièrement scrutée.
00:01:27 Moins de 2 mois après de très grosses inondations.
00:01:30 Le niveau de plusieurs fleuves côtiers est en train de remonter.
00:01:34 Et déjà certains sont sortis de leur lit.
00:01:38 Le retour gagnant de Raphaël Nadal ce matin.
00:01:42 Son premier match depuis près d'un an à cause d'une blessure à la hanche pour Raphaël Nadal.
00:01:48 C'était à Brisbane en Australie.
00:01:50 L'ancien numéro 1 mondial a facilement dominé l'autrichien Dominic Thiem en 2-7-7-5-6-5.
00:01:57 La météo et cette vigilance orange qui concerne 10 départements.
00:02:03 Peggy, quelles sont les prévisions pour les heures qui arrivent ?
00:02:06 On a encore beaucoup de pluie.
00:02:08 Des pluies localement soutenues sur le nord du pays avec beaucoup de vent.
00:02:12 Des rafales jusqu'à 90 km/h dans les terres, jusqu'à 100 km/h sur les côtes.
00:02:18 Ça va continuer comme ça toute la journée.
00:02:20 Avec des pluies plus éparses entre le bord de l'Aisle, le centre et les Alpes.
00:02:24 Les Alpes où on a de la neige à 1600 m sur un tiers sud.
00:02:27 C'est un temps sec mais bien nuageux.
00:02:29 On a du mal à voir le soleil aujourd'hui.
00:02:31 Tout ça sous une grande douceur, des températures largement au-dessus des normales.
00:02:34 Il fera 10 degrés cet après-midi à Besançon, 12 à Paris, Cognac et Nîmes.
00:02:38 13 degrés à Toulouse, 14 à Marseille comme à Bordeaux.
00:02:41 15 à Rennes et Toulon et jusqu'à 17 degrés à Biarritz.
00:02:44 Et demain Peggy ?
00:02:45 Demain on aura un ciel encore bien gris avec encore pas mal de pluie, beaucoup de vent toujours.
00:02:50 Un ciel de traîne sur les deux tiers nord du pays avec des averses fréquentes, parfois orageuses,
00:02:54 notamment près de la Manche.
00:02:55 Des rafales de vent jusqu'à 90 km/h encore.
00:02:58 Et un ciel chargé sur le sud-ouest avec des averses.
00:03:01 C'est plus lumineux sur un quart sud-est du pays.
00:03:04 Des températures qui seront encore en hausse matin comme après-midi.
00:03:07 Souvent comprises le matin entre 8 et 10 degrés.
00:03:09 Un peu moins du côté de la Méditerranée parce que le ciel sera plus dégagé.
00:03:13 Et les maximales seront comprises entre 11 et 15 degrés sur l'ensemble du pays.
00:03:17 Jusqu'à 19 près de la Méditerranée.
00:03:19 Merci Peggy.
00:03:20 Et bien sûr on pense à nos auditeurs du Pas-de-Calais, notamment ceux de la région de Saint-Omer
00:03:25 qui sont de nouveau frappés par ces inondations.
00:03:28 Evidemment, vous pouvez, même si vous avez sans doute, on imagine, d'autres choses à faire,
00:03:33 vous pouvez quand même prendre quelques instants pour témoigner aux 3210.
00:03:36 Merci beaucoup Agnès.
00:03:37 A demain ?
00:03:38 A demain, ce sera avec un grand plaisir.
00:03:40 Et j'accueille Victor.
00:03:41 Bonjour Victor.
00:03:42 Bonjour Vincent.
00:03:43 Bonjour à tous.
00:03:44 Voilà, qui en coulisses fabrique à lui seul quasiment cette émission.
00:03:47 C'est l'heure du répondeur des auditeurs.
00:03:49 Qu'est-ce qu'il y a comme message ?
00:03:51 Déjà pas mal de réactions sur notre répondeur et particulièrement sur notre question du jour.
00:03:54 Permis de conduire à 17 ans, est-ce une bonne idée ?
00:03:58 Et réponse de Stéphane en Vendée.
00:04:00 Oui, bonjour à toute l'équipe, c'est Stéphane.
00:04:02 Voilà, je présente mes meilleurs voeux déjà pour commencer à toute l'équipe.
00:04:05 Et puis je voulais vous dire que c'était plutôt une bonne idée le permis à 17 ans
00:04:09 parce que beaucoup de gamins n'ont pas la possibilité de prendre le bus
00:04:13 ou n'ont pas de moyens de transport.
00:04:14 On n'a pas toujours la possibilité non plus de les conduire soit au lycée, soit dans leur boulot.
00:04:17 Donc c'est plutôt une bonne idée d'avancer l'âge.
00:04:20 Et autre réponse, celle de Jeanne dans le Varle de Marne.
00:04:23 Au début, je trouvais que 17 ans était un petit peu tôt.
00:04:26 Et puis après réflexion, je me dis que ça peut aider certains jeunes à trouver une formation
00:04:32 ou même les aider quand ils ont déjà un pied dans le monde professionnel.
00:04:36 Eh bien voilà, le débat est ouvert. En tout cas, merci à ces deux auditeurs, Stéphane et Jade.
00:04:41 Et je vous rappelle, on a Yanis qui nous attend au 3210.
00:04:43 On va le retrouver dans un instant.
00:04:45 Yanis qui a 16 ans et qui a bien l'intention de le passer à 17 ans sans permis.
00:04:50 Autre sujet sur le Répondeur.
00:04:52 Oui, autre sujet qui ressort le cinéma.
00:04:55 Et on en parle ensemble à 14h avec Stéphane Boulson.
00:04:58 Ayez-vous allé au cinéma cette année ?
00:05:00 Bonjour à toute l'équipe et auditeurs.
00:05:02 Et pour réagir sur le taux de fréquentation en hausse sur les salles de cinéma,
00:05:06 contrairement à ces chiffres, je n'y ai pas été en 2023 et même depuis un moment,
00:05:09 car je ne me retrouve plus en cette génération d'acteurs,
00:05:12 comparé à celle qu'il y avait avant et comme les films à la télévision également.
00:05:15 Bonne journée à tous.
00:05:17 Merci Luc. Mais qu'en penses-tu Martin ?
00:05:19 Je suis allé environ une dizaine de fois au cinéma en 2023.
00:05:24 J'ai trouvé vraiment qu'il y avait une proposition très intéressante avec des très bons films.
00:05:28 J'ai adoré Oppenheimer, j'ai adoré 20 coups mourir,
00:05:31 j'ai adoré Indiana Jones, j'ai adoré Mission Impossible.
00:05:35 Tous ces grands films m'ont permis de passer un bon moment et de me changer les esprits.
00:05:40 Des avis de partagé donc. On attend vos appels également à ce sujet.
00:05:44 Évidemment, parce qu'on va en parler avec Stéphane Boutsok tout à l'heure.
00:05:47 Il viendra ici en studio pour dialoguer avec vous.
00:05:51 Dites-nous si vraiment il y a un film qui vous a emballé ou si au contraire,
00:05:55 il y a un film dont tout le monde parlait, dont vous aviez lu des critiques formidables
00:05:59 et puis vous y êtes allé et vous regrettez d'avoir dépensé,
00:06:02 parce que c'est assez cher le cinéma aussi, parfois jusqu'à 13, 14, 15 euros
00:06:07 pour voir un film qui vous a déçu. On vous attend au 3210.
00:06:11 J'en profite pour remercier nos stands de 3210 qui sont là aujourd'hui
00:06:14 avec à la baguette Enzo qu'on retrouvera sans doute tout à l'heure
00:06:18 et au téléphone Thomas, Margot et Ilan qui vous attendent au 3210.
00:06:22 Donc on retrouve notre ami Yanis, 16 ans.
00:06:26 D'abord, de quelle région vous appelez-vous Yanis ?
00:06:29 - Moi j'appelle du Nord, de 59.
00:06:32 - D'accord. Et vous êtes aujourd'hui au lycée, c'est ça ?
00:06:39 - Actuellement oui, je suis en première.
00:06:41 - D'accord. Et alors pourquoi c'est si important de passer le permis de conduire à 17 ans pour vous ?
00:06:46 - Parce que moi j'habite, comme vous en parliez tout à l'heure, dans la campagne,
00:06:51 loin de la ville, donc pour les transports en commun, ça fait des très longs trajets.
00:06:56 - C'est-à-dire concrètement aujourd'hui, combien de temps ça vous prend pour aller au lycée ?
00:07:00 - Une heure à deux heures, ça dépend le trajet des bus et s'ils sont à l'heure ou pas.
00:07:05 - Allez ou allez-retour ?
00:07:08 - Allez.
00:07:09 - Une à deux heures, allez !
00:07:11 Donc si ça se passe mal, ça peut faire quatre heures de bus chaque jour ?
00:07:15 - Facilement, oui.
00:07:16 - Waouh, effectivement. Ça va vous sauver la vie, ça va vous changer la vie, cette histoire ?
00:07:22 - Surtout que dans les milieux, je pense aussi aux gens qui sont en formation en alternance,
00:07:28 pour les gens qui doivent aller au travail, c'est plus facile d'y aller en voiture
00:07:33 que d'y aller à pied ou se faire accompagner ou en bus.
00:07:37 - Oui, bien sûr. Ça vous fait peur ou pas ? Parce que quand même, à 16 ans, on est grand,
00:07:44 on est d'accord, mais c'est pas rien de conduire une voiture qui peut aller jusqu'à 170 km/h.
00:07:53 Enfin voilà, c'est dangereux, une voiture, on est bien d'accord, Yanis.
00:07:57 - Oui, c'est très dangereux, c'est une grande responsabilité, c'est pas prendre à la légère.
00:08:03 Mais de mon côté, non, ça me fait pas peur. Je fais déjà quelque chose dans des voitures qui font bien plus peur.
00:08:10 - Ah bon, c'est-à-dire ?
00:08:12 - Je fais du rallye.
00:08:13 - Ah oui, donc vous conduisez déjà ?
00:08:15 - Je conduis pas, je copilote.
00:08:18 - D'accord, du rallye, oui. Ah oui, d'accord, vous êtes avec vos feuilles, vos fiches,
00:08:25 et vous indiquez aux pilotes, effectivement, à prochain virage, à temps, c'est ça ?
00:08:29 - C'est ça.
00:08:30 - Ah oui, c'est formidable. Effectivement, vous devez connaître déjà bien la voiture,
00:08:34 et vous devez déjà conduire un petit peu, j'imagine ?
00:08:37 - Un petit peu sur circuit, oui.
00:08:38 - Bon, je pense que le permis sera une formalité.
00:08:42 Donc vous allez le passer quand, Yanis ? Aujourd'hui, vous avez 16 ans, vous aurez 17 ans quand ?
00:08:46 - J'aurai 17 ans le 31 mai. Donc j'essaie de le passer un peu avant pour pouvoir conduire plus tôt.
00:08:52 - Pour vous faire la main cet été, et dès la rentrée prochaine, pouvoir aller tranquillement au lycée,
00:08:58 passer votre bac pro carrosserie, je crois. Ah ben, on sort pas de la voiture, visiblement.
00:09:03 Écoutez, formidable, vous nous avez convaincus, Yanis, de l'avantage, en tout cas, pour certains jeunes,
00:09:10 notamment ceux qui sont éloignés. Genre, il ne revient pas deux heures, parfois deux heures aller,
00:09:14 deux heures retour pour aller au lycée. Il faut être motivé, hein.
00:09:17 Bravo, franchement, bravo Yanis. Et vivement la bagnole.
00:09:21 À bientôt sur RTL. On a Nicolas qui a fait le 3210. Bonjour Nicolas.
00:09:26 - Bonjour à vous.
00:09:28 - Vous êtes vous-même, d'ailleurs, vous êtes à Condé-sur-Lescaux.
00:09:31 - C'est ça, tout à fait.
00:09:33 - Vous-même, vous êtes enseignant en lycée, donc vous devez les voir, ces jeunes qui ont besoin d'une voiture.
00:09:40 - C'est ça, tout à fait. Alors, en fait, je suis enseignant au lycée du pays de Condé, à Condé-sur-Lescaux.
00:09:46 Et j'ai une classe de CAP Commerce.
00:09:50 - Bon, ben, vous allez nous expliquer ça dans un instant, Nicolas. On doit faire une courte pause.
00:09:54 Elle sera courte, promis. Et on vous retrouve tout de suite.
00:09:57 Jusqu'à 14h30, Vincent Parizeau vous donne la parole sur RTL.
00:10:03 Vincent Parizeau, les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:10:08 - Et on vous retrouve donc, Nicolas, enseignant en lycée professionnel dans les Hauts-de-France.
00:10:15 On ne quitte pas le Nord, hein, à Condé-sur-Lescaux.
00:10:18 On entendait tout à l'heure ce jeune garçon. Il est à l'image des élèves que vous avez, vous, en cours ?
00:10:25 - Tout à fait, tout à fait. En fait, voilà, en lycée professionnel, avant toute chose, finalement, on prépare l'insertion professionnelle de nos élèves.
00:10:32 Et le permis à 17 ans, c'est vraiment une super chose.
00:10:37 Parce que, je prends l'exemple, Vincent, de ma classe de l'année dernière, en juin.
00:10:42 J'avais une classe de 16 élèves. Dans les 16, j'en ai 7 où les patrons réellement souhaitaient les embaucher.
00:10:49 Donc, finalement, on leur propose un CDD ou un CDI en sortant de l'école, avant même d'avoir envoyé un CV.
00:10:57 Et pour autant, certains n'ont pas pu accepter, parce qu'on sait à PEPC, on est finalement sur des postes d'exécutants, donc des postes de mise en rayon.
00:11:05 On commence souvent avant que le magasin ouvre. Et finalement, à 5h au matin, il n'y a pas de transport en commun.
00:11:11 Et donc, j'ai des élèves qui, devant moi, ont dû refuser un emploi parce qu'ils ne pouvaient pas se rendre au travail à 5h, par exemple.
00:11:18 C'est terrible. Effectivement, là, on voit vraiment que c'est une très bonne chose, notamment pour les jeunes apprentis, les jeunes étudiants des lycées pro.
00:11:30 Et puis aussi ceux qui sont loin, effectivement, ou des villes, de leur travail.
00:11:36 On entendait ce garçon qui mettait parfois 4h, aller-retour pour aller dans son lycée.
00:11:42 C'est ça. Et là aussi, Vincent, au-delà aussi de cette nouvelle chose qu'a lancée l'État, moi, en parallèle, aussi dans mon lycée, cette année,
00:11:53 nous allons financer le permis des 16 élèves de CAP grâce à une aide de 500 euros qui vient d'être mise en place à tous les lycéens de lycées professionnels.
00:12:05 En fait, il y a une aide de 500 euros pour passer le permis de conduire. Mes élèves vont bénéficier de cela.
00:12:12 J'ai négocié aussi, moi, de mon côté, avec une auto-école, une offre groupée de permis de conduire.
00:12:18 Et donc, cette année, mes 16 élèves vont être inscrits au permis de conduire.
00:12:23 Oui, c'est ça. Parce que cette aide de 500 euros qui était versée aux affrontis, elle est maintenant élargie aux lycées pro, c'est ça ?
00:12:28 Tout à fait. Carole Grandjean, la ministre de l'enseignement professionnel, a, on va dire, entre guillemets, élargie cette aide.
00:12:36 Et ce n'est pas rien, parce que 500 euros, c'est quoi, aujourd'hui, passer un permis ? C'est 2 000 euros ?
00:12:41 Par exemple, l'auto-école avec qui j'ai passé, entre guillemets, un premier contact, on va dire, le permis, aujourd'hui, c'est 1 300, 1 400 euros.
00:12:49 Ah d'accord. Ah bah oui, donc vous voyez, c'est plus du tiers qui est apporté. C'est formidable.
00:12:54 Et là, finalement, avec l'auto-école, en ramenant finalement 16 élèves dans une autre groupée, j'ai su obtenir un tarif à 900 euros.
00:13:04 Ah bah génial ! Donc il n'y a plus que 400 euros à sortir de leur poche.
00:13:07 Voilà. Alors, en sachant qu'on monte des projets avec les élèves dans mon établissement, afin que l'aide de 500 euros plus 400 euros qui seront financés par divers projets
00:13:17 amène finalement à ce que l'enfant sorte du CAPEPC avec le diplôme et le permis de conduire.
00:13:24 Et le permis, c'est extra ! Franchement, super initiative.
00:13:27 Juste une question, Nicolas, parce que le revers de la médaille, ce que certains peuvent penser, c'est qu'à 17 ans, on n'a pas forcément conscience des dangers de la route.
00:13:38 Vous, vous êtes à leur contact au quotidien avec ces jeunes de 17 ans. Qu'est-ce que vous en dites ?
00:13:43 Comme a dit tout à l'heure l'auto-école, finalement, ce sera un peu, on va dire, du cas par cas.
00:13:48 Nous, on va dire, l'Éducation Nationale et moi, entre guillemets, en lycée professionnel, je suis là pour donner les clés de la réussite.
00:13:55 Maintenant aussi, à l'élève de la saisir. D'accord ? Voilà. S'il a le permis, s'il va travailler, ce sera à lui aussi de se responsabiliser
00:14:03 et de tout faire pour que le permis lui permette de trouver un emploi et d'intégrer le plus vite la vie professionnelle.
00:14:09 Bien sûr, ça c'est aussi à lui de jouer et à faire preuve d'un petit peu de maturité.
00:14:15 Parce que quand on prend le volant, quand on prend les commandes d'une voiture, on a aussi quelque chose qui peut être très dangereux entre les mains.
00:14:24 Et il faut en avoir conscience. En tout cas, on comprend votre satisfaction, vous, en tant qu'enseignant en lycée pro.
00:14:31 Merci beaucoup de votre témoignage, Nicolas. Très bientôt, je l'espère, sur RTL. On a beaucoup de monde au 3210 sur cette question.
00:14:40 Olivier, peut-être, du côté de Châteaurenau. Bonjour, Olivier.
00:14:44 Oui, bonjour.
00:14:45 Bienvenue. Vous êtes artisan boulanger, vous-même.
00:14:49 Oui, c'est ça.
00:14:50 Vous les côtoyez, ces jeunes de 17 ans ?
00:14:52 Justement, c'est ce que j'allais dire, parce que j'entends beaucoup d'anciens qui disent "c'est trop dangereux, ils n'ont pas la maturité".
00:14:58 Moi, j'ai 35 salariés et j'ai au moins entre 10 et 12 apprentis tous les ans, sur deux structures.
00:15:06 Et du coup, les apprentis, je les trouve relativement mûrs par rapport à ce qu'on en dit, justement.
00:15:14 J'ai quatre enfants, donc 20 ans, 19, 17 et 14, et ma fille qui a 17 ans a conduit hier pour la première fois, toute seule, puisqu'elle était en conduite accompagnée.
00:15:28 Et elle a eu le droit de conduire hier, pour la première fois.
00:15:30 Oui, parce qu'avec la conduite accompagnée, désormais, elle peut prendre le volant toute seule.
00:15:35 En fait, elle a passé son permis au mois d'août, elle avait 17 ans et demi.
00:15:38 Et donc, du coup, normalement, elle va avoir ses 18 ans au mois de mars, mais elle a pu conduire toute seule.
00:15:43 Donc, ça y est, votre fille, elle peut conduire, elle peut prendre le volant toute seule comme une grande.
00:15:47 Et voilà, c'est ça.
00:15:48 Et alors, on parle de maturité parce que nous, à notre époque, alors je ne suis pas si vieux que ça.
00:15:53 Vous êtes un jeune, 46 ans, Olivier.
00:15:55 Mais je me rappelle, nous, quand on était jeunes et qu'on s'entraînait, ça nous arrivait de boire et de rentrer,
00:16:04 ou en scooter ou en mobilette ou même en voiture, avec des fois, avec un petit peu d'alcool.
00:16:10 Maintenant, ils ont une rigueur que nous, nous n'avions pas, je pense, à notre époque, avec toutes les préventions qu'il y a eu.
00:16:17 Et donc, du coup, ils savent qu'ils n'ont pas de tolérance non plus par rapport à nous,
00:16:21 parce que nous, on avait le droit à 0,5 ou 0,8, je ne sais plus.
00:16:24 On a commencé à 0,8, ensuite, on est tombé à 0,5.
00:16:27 Mais aujourd'hui, attention, pour un jeune conducteur, il y a…
00:16:29 Eux, c'est 0, ils savent que c'est 0.
00:16:32 Et le 31 décembre, donc, c'était juste ce week-end, ma fille a fait la fête à la maison avec une vingtaine d'amis.
00:16:39 Donc, un avait le permis, il s'est couché à 5 heures du mat' et quand il a dû partir à 11 heures,
00:16:45 il est venu nous demander de savoir si on avait un Alcotest.
00:16:48 Il n'a pas repris le volant sans prendre l'Alcotest.
00:16:52 Ils sont incroyables, ces jeunes.
00:16:54 On imagine qu'on a affaire… Peut-être parce qu'on fait le parallèle avec ce que nous, on a vécu étant jeunes.
00:17:00 Mais ils font preuve d'une très grande maturité.
00:17:03 Et puis, c'est vrai que la voiture, même si c'est dangereux, il y a quand même une carrosserie.
00:17:10 Oui, alors justement, parce que moi, j'ai des apprentis.
00:17:13 Et le truc, c'est que justement, moi, quand un apprenti vient en scooter à 4 ou 5 heures du matin,
00:17:18 un scooter, vous avez vu la luminosité d'un phare à la campagne, moi, ce n'est pas rassurant.
00:17:26 C'est-à-dire qu'un apprenti qui est à 5 minutes de retard, je commence à avoir peur.
00:17:29 Alors qu'en voiture, on est déjà un peu plus rassuré,
00:17:34 puisque c'est un véhicule qui est déjà plus visible et qui a moins de risque d'être dans le trossée.
00:17:39 Effectivement, autant de raisons d'approuver cette mesure qui est donc entrée en vigueur hier.
00:17:45 Le permis de conduire dès l'âge de 17 ans.
00:17:48 Et donc, ça a été possible pour votre fille qui l'avait passé un petit peu avant en conduite accompagnée.
00:17:54 Bravo à elle. Qu'elle fasse bien attention.
00:17:57 Il faut lui renouveler régulièrement les conseils de prudence.
00:18:00 Merci à vous, Olivier. Bonne journée du côté de Château-Renaud dans votre boulangerie.
00:18:06 C'est très nombreux à réagir. C'est incroyable au 3210.
00:18:09 On va vous retrouver tout de suite.
00:18:11 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:18:15 50 centimètres.
00:18:16 Jusqu'à 14h30.
00:18:19 Vincent Paréseau vous donne la parole sur RTL.
00:18:23 Rimbaud Chanteret, le temps venu. Un soleil dans le cœur, un sanglot dans la voix.
00:18:36 Emile, préféré de Michel Delpeche. Ça ne vous rajeunit pas ça.
00:18:40 Je crois que c'était 1974. Rimbaud Chanteret.
00:18:43 Mais j'aimerais beaucoup qu'on parle de Michel Delpeche qui malheureusement nous a quittés il y a 8 ans.
00:18:48 Ça serait l'occasion de lui rendre hommage en chanson.
00:18:51 Que ce soit avec Chez Laurette, pour un Flirt.
00:18:54 Ah, que Marianne était jolie. Celle-là, elle est superbe aussi.
00:18:57 On aura l'occasion de l'écouter tout à l'heure au 3210.
00:19:01 C'est ça, Victor ? Qu'est-ce qui nous attend à partir de 14h ?
00:19:04 À partir de 14h, racontez-nous vos meilleurs souvenirs du chanteur Michel Delpeche.
00:19:08 Vos chansons préférées.
00:19:09 Et puis on va parler aussi un petit peu de cinéma.
00:19:11 Le CNC, Centre National du Cinéma, publie aujourd'hui des très bons chiffres de fréquentation des salles d'octure.
00:19:16 Plus de 19% presque en 2023.
00:19:19 Ça représente 181 millions d'entrées.
00:19:22 Alors, est-ce que vous allez aller au ciné cette année ?
00:19:24 Qu'est-ce que vous avez vu ?
00:19:25 Racontez-nous, à peu près aux 14h au 3210.
00:19:28 Vos belles surprises de ciné cette année.
00:19:30 3, 2, 1, 0.
00:19:32 Avant Delpeche et cinéma, on parlera sur endettement.
00:19:36 Et pour l'instant, permis de conduire à 17 ans.
00:19:39 Vous êtes assez unanime au 3210 pour dire que c'est une très bonne idée, une très bonne initiative.
00:19:45 Bonjour Paul, du côté de Limay.
00:19:48 Bonjour Paul.
00:19:49 Oui, bonjour Raphaël, bonjour Victor.
00:19:52 Déjà, bonne année à vous tous, à toute l'équipe.
00:19:54 Bonne année à vous également.
00:19:55 Et puis à santé.
00:19:56 Et surtout à santé.
00:19:59 Vous la route, vous connaissez parce que vous la faites.
00:20:02 Voilà, il y a 36 ans que je roule maintenant.
00:20:05 Vous êtes seuls en routier.
00:20:07 Voilà, donc vous voyez, je suis assez favorable pour qu'il passe le permis à 17 ans.
00:20:11 Mais c'est ce que je disais avec votre standardiste, il faut quand même à la rigueur entre 17 et 18 ans,
00:20:17 leur faire faire quand même des tests psychotechniques.
00:20:19 Savoir comment ils vont réagir s'il y a un danger immédiat et tout ça.
00:20:23 Vous voyez, l'instant où je vous parle, je viens de partir avec mon fils, je le fais rouler.
00:20:27 On va à Rouen en fin de semaine, je vais le faire descendre à Lyon pour le faire revenir.
00:20:32 Mais roulez absolument au côté de Poilour.
00:20:35 Oui, ça c'est important.
00:20:37 Et surtout quand il y a du vent aussi.
00:20:39 Ou quand il y a du vent.
00:20:41 Donc là on est sur l'autoroute, il va faire ce que moi je lui dis de faire avec les Poilour et pas ce que l'auto-école lui apprend.
00:20:47 C'est à dire, ça c'est important.
00:20:49 Parce qu'effectivement quand on dépasse un Poilour, on peut très vite être déporté.
00:20:54 Ah ben vous pouvez être déporté, mais je vais apprendre à ne pas être plié par exemple par un Poilour qui va déboîter.
00:20:58 Ou je ne sais pas quoi, anticiper sur un Poilour qui va déboîter.
00:21:01 Moi je suis habitué à voir le Poilour, avant même qu'il ait mis le clignotant, je suis habitué à voir un Poilour qui va se déporter.
00:21:07 Donc autrement dit, je vais apprendre.
00:21:09 Et après 17 ans, ça ne veut pas dire qu'il ne soit pas immature.
00:21:12 Moi je vous parlais tout à l'heure, mon fils, il a 16 ans et demi là, il est capable.
00:21:17 Vous voyez pourtant j'ai 35 ans de route, je suis pas capable de poser un avion, lui a 16 ans et demi, il pose un avion.
00:21:23 Ah, c'est vrai, il pilote ?
00:21:25 Il fait son PPL, au mois de juin il passe son examen, il passe son PPL.
00:21:30 Voilà, s'il est capable de poser un avion, je pense qu'il va être capable de conduire une voiture.
00:21:33 En plus il passe son examen, c'est pas évident parce qu'à côté d'un service comptoir, ils croisent tous les gros avions.
00:21:41 Incroyable, franchement.
00:21:44 Donc ils sont capables, ils ont la maturité, mais il faut faire attention évidemment,
00:21:49 et il faut peut-être mettre en place quelques tests psychotechniques au moment de passer l'experiment.
00:21:54 Après, il faudra qu'il aille faire un test avec moi sur l'autoroute 1, en pleine semaine.
00:21:59 Oui, sur l'autoroute 1, il y en a du bahu, comme on dit.
00:22:03 Après, il conduira tout seul comme moi, même s'il a son permis, il conduira tout seul comme moi, il finira par conduire tout seul.
00:22:08 Alors, vous n'êtes pas unanime quand même, il y a quelques voix qui s'élèvent et qui s'inquiètent,
00:22:13 notamment pour des questions de sécurité autour de ce permis à 17 ans. C'est votre cas, Louis. Bonjour, Louis.
00:22:18 Oui, bonjour.
00:22:19 Bienvenue, vous êtes à Paris.
00:22:21 Oui, je suis à Paris, et là je peux constater l'attitude des jeunes de 17 ans, de 16 ans,
00:22:28 mais de 17 ans puisqu'il s'agit d'eux, et je les trouve très dangereux sur les trottoirs, sur les routes,
00:22:34 partout où ils circulent, ils ne respectent pas les feux rouges, ils ne respectent pas les piétons,
00:22:40 patati patata, ils vous font des signes très très mal polis parce que des fois on a du mal à avancer.
00:22:48 Bref, il y a ce premier problème.
00:22:50 Le deuxième problème, c'est que ce n'est pas d'aujourd'hui que les jeunes, pour se déplacer,
00:22:54 surtout en banlieue, puisque à l'époque j'habitais à Vitry-sur-Seine et j'allais travailler à la Snecma,
00:23:00 on se déplaçait soit à pied, en courant un peu, soit en vélo, soit en mobilette, soit en moto,
00:23:09 pour ceux qui en avaient, qui avaient les moyens. Et même là, les motos, elles étaient dangereuses,
00:23:13 mais les gens étaient un peu plus sages. Alors qu'à l'heure actuelle, tous les jeunes, la plupart,
00:23:19 je les vois de chez moi tous les jours, j'ai le temps de les regarder.
00:23:22 - Oui, mais vous voyez les Parisiens, Louis, et puis vous voyez les Parisiens et les banlieusards...
00:23:26 - Non, non, non, monsieur, vous vous trompez, je vous ai dit que j'habitais à Vitry-sur-Seine...
00:23:32 - Oui, c'est la banlieue, on va dire la banlieue.
00:23:34 - Oui, la banlieue... - Mais on parlait des jeunes des campagnes...
00:23:36 - Mais c'est la même chose, Vitry-sur-Seine, à l'époque, était la campagne, monsieur.
00:23:40 Il n'y avait pas de ville, il n'y avait pas de ceci, il n'y avait pas de cela.
00:23:43 Donc, pour aller de Vitry-sur-Seine à l'école qui se trouvait presque à Villejuif au plateau,
00:23:48 c'était déjà plus de 6 kilomètres. Ensuite, pour aller au boulot à 17 ans,
00:23:52 parce qu'à l'époque, on travaillait à 17 ans, je travaillais à la Snecma à la Porte d'Italie,
00:23:57 et bien c'était la même chose. On partait de la campagne et on arrivait en pleine ville.
00:24:01 Mais on ne se conduisait pas comme des... je ne veux pas dire des imbéciles,
00:24:04 parce qu'à 17 ans, on n'est pas un imbécile. À 17 ans, on sait ce qu'on fait.
00:24:08 Mais on sait aussi qu'on ne sait pas s'arrêter, on ne sait pas respecter les choses,
00:24:13 parce que c'est vrai qu'à 17 ans, la plupart, je dis bien la plupart, je ne dis pas tous,
00:24:18 mais à 17 ans, on ne respecte rien.
00:24:21 - Alors, il ne faut pas généraliser... - Je viens de vous le dire, la plupart.
00:24:27 Je vous dis la plupart. Je vois bien aussi mes petits-enfants.
00:24:31 - Ah non. Quels âges ont vos petits-enfants, Louis ? - Ils ne respectent pas grand-chose.
00:24:35 - Quels âges ont vos petits-enfants ? - J'en ai un qui a 23 ans, l'autre qui a 28 ans.
00:24:40 - Mais ils conduisent ? - Il y en a un qui conduit, pas l'autre.
00:24:44 Et puis je les vois, même quand je monte en voiture avec eux, il y a des moments où j'ai les jetons.
00:24:50 - Il y a des moments où j'ai peur. - Il y a des moments où vous vous accrochez à la portière.
00:24:54 - Ah non, parce qu'il n'y a plus de portière. Non, je déconne, là.
00:24:59 - J'ai bien compris. Je me doute qu'il y ait une portière quand même dans la voiture.
00:25:04 Louis, mais on comprend ce que vous nous dites.
00:25:06 - Il y a des portières, mais il n'y a plus de poignée à force de m'accrocher dessus.
00:25:12 - Non mais on comprend, Louis. Vous êtes inquiet parce que ce que vous voyez de la jeunesse, Jean ?
00:25:16 - À 17 ans, on n'est pas sérieux. J'ai bien vu trois ans après, quand j'étais au service militaire.
00:25:20 À 19 ans, la plupart des jeunes qui étaient au service militaire, je vais vous le dire, on était des petits cons.
00:25:27 - Et parfois, on passait son permis au service militaire, Louis.
00:25:30 - Ah bah j'ai tout passé, tous les permis, se mis en mode, transport en commun et tout.
00:25:34 Et croyez-moi, l'auto-école de l'époque à l'armée, c'était balèze.
00:25:39 - Oui, oui, mais ça a bien servi. - Et puis on comprenait la colpée dans le cul.
00:25:43 - Je vous remercie, Louis. On a bien compris en tout cas.
00:25:46 - Salutez vos enfants, en tout cas. Remettez les portières à la voiture.
00:25:50 - Et puis merci de votre témoignage. Et c'est vrai que les avis sont quand même partagés.
00:25:55 - Certains jeunes à 17 ans n'ont sans doute peut-être pas totalement la maturité d'avoir une voiture entre les mains.
00:26:01 Qu'est-ce qu'on en dit, Enzo ? Bonjour Enzo, tout d'abord.
00:26:04 - Bonjour, Vincent. On en dit au standard que Dylan et Margot sont submergés.
00:26:09 Céline nous dit qu'elle trouve cette mesure plutôt positive.
00:26:12 Elle pense surtout qu'un jeune de 17 ans ne sera pas plus dangereux qu'une personne de 80 ans.
00:26:16 Par contre, Ludo pense que c'est de l'inconscience pure et simple de la part du gouvernement.
00:26:20 - De l'inconscience pure et simple. Bon bah écoutez, on aura l'occasion d'en reparler.
00:26:24 Ce que je vous propose, c'est de faire un petit break, de marquer une petite pause,
00:26:29 de vous retrouver peut-être une dernière fois au 3210 pour parler de ce permis,
00:26:34 et puis d'ouvrir la page surendettement, le surendettement à la hausse, en forte hausse,
00:26:40 même s'il faut relativiser. C'est quoi aujourd'hui être surendetté ?
00:26:45 Vous allez pouvoir témoigner au 3210. A tout de suite.
00:26:47 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:26:52 Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:26:58 Et on va tout de suite changer de sujet, parce qu'Yves était prévu au 3210
00:27:02 pour évoquer encore ce permis à 17 ans, mais hop, c'est la magie du direct ça.
00:27:06 Yves, il a disparu il y a quelques heures.
00:27:08 Donc tout de suite, on passe à ce phénomène inquiétant, je ne sais pas,
00:27:13 la hausse des dossiers de surendettement enregistrés en 2023,
00:27:18 +8%, un endettement moyen de 25 000 euros à surendettement.
00:27:23 Alors je dis qu'il faut relativiser parce que dans les années 2010-2015,
00:27:28 la situation était beaucoup plus grave, et puis des mesures ont été prises
00:27:32 et le nombre de dossiers a baissé.
00:27:34 On aide aujourd'hui, on aide les personnes surendettées à s'en sortir,
00:27:39 soit en effaçant carrément dans certains cas les dettes,
00:27:42 soit en échelonnant leurs dettes.
00:27:45 Et j'aimerais qu'on en parle beaucoup avec ceux qui sont passés par là,
00:27:49 ou sont face à cette situation aujourd'hui.
00:27:53 Bonjour Isabelle, on va du côté de Bordeaux je crois retrouver Isabelle.
00:27:58 Bonjour Isabelle.
00:27:59 - Bonjour, bonjour.
00:28:01 - Bienvenue.
00:28:02 Le surendettement, vous l'avez vécu, vous l'avez connu.
00:28:06 Dites-nous tout d'abord si vous en êtes sortie.
00:28:08 - Ah oui, oui, oui, je m'en suis sortie il y a déjà quelques années,
00:28:13 mais c'est vrai que c'est quelque chose qui est quand même très dur à vivre,
00:28:19 parce qu'on n'a plus de chéquier, il n'y a plus de carte bancaire.
00:28:22 - Comment ça s'était passé ? C'était à quelle époque ?
00:28:25 - À une époque où je me suis retrouvée toute seule avec mes enfants.
00:28:29 - Donc là c'est ce qu'on appelle un accident de la vie, c'est ça ?
00:28:31 - Un accident de la vie, et ça fait que oui, je me suis endettée pour pouvoir survivre.
00:28:39 - Bah oui, tout simplement.
00:28:41 - Et ce que je déplore actuellement, c'est qu'on est en train de revivre un petit peu la même chose.
00:28:48 C'est un contexte qui... On est bien, on est retraitée,
00:28:52 bon on a 2400 euros par mois de retraite, c'est pas énorme, c'est pas énorme.
00:28:58 Mais avec l'augmentation de la vie, ça devient de plus en plus dur.
00:29:03 Alors quand il y a des factures qui arrivent,
00:29:05 et bien quelquefois les banques nous proposent, vous savez, ces crédits renouvelables.
00:29:11 - Oh là là, le crédit revolving là.
00:29:13 - Et voilà, et donc c'est ça qui est...
00:29:18 - Faut pas tomber dans le panneau parce que...
00:29:21 - Et voilà, et voilà.
00:29:22 - Mais c'est tellement tentant, on vous propose, allez, 10 000 euros,
00:29:25 vous aurez 10 000 euros demain sur votre compte.
00:29:28 - Oui, c'est pas que ça soit tentant, c'est que quelquefois,
00:29:31 lorsqu'on a tout payé, parce qu'on est colocataire,
00:29:35 quand on a payé le loyer, quand on a, nous, tous les prélèvements tous les mois,
00:29:40 qu'il y a un pépin qui arrive, on a une vieille voiture,
00:29:44 qu'on peut pas changer, et bien...
00:29:47 Et qu'on en est âgé, et que la banque c'est ce qui rentre tous les mois.
00:29:52 - Oui, bien sûr.
00:29:53 Dites-moi Isabelle, vous en êtes sortie à l'époque,
00:29:56 lorsque vous vous êtes retrouvée toute seule avec vos enfants,
00:29:58 et que vous vous êtes endettée sur endettée.
00:30:00 Vous en êtes sortie toute seule, ou vous avez déposé un dossier à Banque de France ?
00:30:05 - Ah, j'ai déposé un dossier à la Banque de France,
00:30:08 par obligation, parce que j'avais mon salaire,
00:30:12 je travaillais dans une crèche en tant qu'auxiliaire des Périculteurs,
00:30:15 j'avais trois enfants à élever...
00:30:17 - Vous avez pu continuer quand même à effectuer des dépenses,
00:30:21 vous n'étiez pas... on n'avait pas coupé le robinet.
00:30:23 - Au bout de trois ans, on nous remet notre chéquier et notre carte bancaire,
00:30:33 et puis après c'est à nous à savoir gérer.
00:30:36 Mais enfin pendant trois ans, j'avais des prélèvements assez importants,
00:30:41 tous les mois qu'il fallait donner,
00:30:43 et puis si on ne les donnait pas, vous aviez le contentieux derrière.
00:30:47 Donc la Banque de France, et puis là, il n'y a pas un report,
00:30:51 si il y a un pétain, il n'y a pas de report.
00:30:54 On vous dit "il faut que vous payiez tant tous les mois".
00:30:57 Et les 100 mètres étaient énormes à l'époque,
00:31:00 c'était 180 euros à donner, et moi je gagnais à peine 900 euros.
00:31:05 - Ça a été très dur, mais aujourd'hui, même si c'est compliqué,
00:31:10 on l'a compris, vous êtes retraitée, il y a l'inflation,
00:31:14 ce n'est pas facile, mais vous en êtes sortie.
00:31:16 Vous n'avez plus ce truc à traîner en permanence.
00:31:21 - C'est un boulet que vous traînez derrière.
00:31:24 Je déplore justement les coupes où ils sont obligés de prendre des crédits,
00:31:32 enfin je dis obligés, quelquefois, il n'y a que ça.
00:31:38 - Bien sûr, ces crédits revolving là dont il faut...
00:31:42 On va avoir tout à l'heure un chargé de client dans les banques, je crois,
00:31:47 au 3210, qui va nous expliquer un petit peu tout ça.
00:31:50 Je vous remercie beaucoup de votre prémoniage,
00:31:52 il y a beaucoup de monde au 3210,
00:31:54 mais en tout cas, je vous souhaite une belle année,
00:31:58 avec vos petits-enfants que vous avez essayés de gâter malgré tout pour Noël.
00:32:02 - Oui, oui, oui.
00:32:04 - Et je vous souhaite beaucoup de bonheur pour la suite Isabelle.
00:32:07 - Merci beaucoup.
00:32:08 - A bientôt.
00:32:09 - A bientôt, au revoir.
00:32:10 - Au revoir. Philippe a fait le 3210.
00:32:13 Bonjour Philippe.
00:32:14 - Oui, bonjour.
00:32:15 - Vous nous appelez d'où Philippe ?
00:32:17 - De Montbelliard, dans le Doubs.
00:32:19 - D'accord.
00:32:20 Le surendettement, vous l'avez connu ?
00:32:23 - Oh, je le connais encore, j'en ai jusqu'en 2026.
00:32:26 Depuis 2006 que j'ai commencé mon surendettement,
00:32:29 je n'ai pas réussi à remonter la pente.
00:32:31 - Depuis 2006 jusqu'en 2026, ça veut dire 20 ans ?
00:32:35 - Oui, oui.
00:32:37 - Racontez-nous quand même.
00:32:39 - C'est un divorce qui m'a coûté horriblement cher.
00:32:41 J'ai voulu divorcer à l'amiable
00:32:43 pour ne pas que les enfants pâtissent, tout ça.
00:32:47 Et puis vu que c'était moi qui travaillais,
00:32:51 les dettes m'accombaient à moi.
00:32:54 - Vous avez récupéré toutes les dettes de la famille,
00:32:56 toutes les dettes du coup.
00:32:57 - Voilà.
00:32:58 - Les crédits, tout ça.
00:32:59 - Tout.
00:33:00 - Tout ça sur votre compte unique.
00:33:01 - Oui.
00:33:02 - Et là, c'est parti dans le rouge très vite, j'imagine.
00:33:05 - Ah, terrible.
00:33:06 Terrible, terrible.
00:33:07 C'est un engrenage que je ne souhaite à personne.
00:33:10 Comme votre auditeur disait tout à l'heure,
00:33:12 on est pied et poing liés.
00:33:14 Là, moi, j'ai une voiture que je bricole
00:33:17 parce que s'il faut, je ne peux pas en racheter une.
00:33:20 On tombe de rampades de machines à laver,
00:33:22 de sèche-linge ou de trucs comme ça.
00:33:24 Eh bien, il faut le payer cash
00:33:25 parce que les crédits, on n'y a plus droit.
00:33:28 Donc, avec un seul salaire,
00:33:30 on n'est pas aidé du tout,
00:33:31 à part la Banque de France qui a échelonné la dette.
00:33:34 - Ça veut dire concrètement, Philippe,
00:33:36 pour qu'on comprenne bien,
00:33:37 un appareil électroménager qui tombe en panne,
00:33:40 pour vous, c'est une catastrophe.
00:33:42 Parce que pour vous, il va falloir sortir,
00:33:44 je ne sais pas, le prix d'un...
00:33:45 - On va dire 400 euros d'un coup,
00:33:47 c'est impossible pour moi de sortir.
00:33:49 Voilà, quoi.
00:33:50 - Et donc, ça n'a pas été possible
00:33:54 d'effacer de dette aucune.
00:33:56 - Alors, l'effacement de dette arrive à la fin,
00:33:59 à la fin de la dernière échéance.
00:34:01 C'est-à-dire, moi, en 2026,
00:34:03 si j'ai respecté le plan à la lettre,
00:34:05 j'ai un effacement d'environ 28 000 euros.
00:34:09 - Ah, bon.
00:34:10 Ça, c'est quand même une avancée.
00:34:12 - C'est une avancée.
00:34:14 Et la loi Lagarde a très bien joué aussi là-dessus.
00:34:18 - Parce que vous avez un objectif.
00:34:20 Avant cette loi, effectivement,
00:34:22 on était sous l'eau,
00:34:23 on était la tête sous l'eau,
00:34:24 avec quasiment aucune perspective d'en sortir.
00:34:26 - Voilà, c'est ça, exactement.
00:34:28 On se disait, bon, la dette, on l'a à vie,
00:34:31 les échéances sont petites,
00:34:33 mais c'était à vie avant 2012.
00:34:36 Là, maintenant, il y a quand même
00:34:38 l'effacement de dette qui va nous mettre
00:34:41 une bonne bouffée d'oxygène.
00:34:43 - Bon, ben, 2026, on vient d'entrer en 2024.
00:34:49 On y est presque.
00:34:50 - Voilà, on va dire que c'est demain.
00:34:52 - On tient le bon bout, Philippe.
00:34:54 Non, mais c'est vrai.
00:34:55 Vous imaginez, en 2026, donc dans deux ans,
00:34:57 c'est presque demain, dans deux ans,
00:34:59 vous êtes tout jeune, vous avez 56 ans,
00:35:01 on va effacer 28 000 euros.
00:35:04 C'est-à-dire que, finalement,
00:35:05 la société va vous faire cadeau de 28 000 euros.
00:35:07 - C'est ça, c'est ça.
00:35:09 Et puis, là, pareil, je vis avec mon chien,
00:35:12 mais mon chien, moi, c'est difficile,
00:35:15 parce que des fois, je me prive de manger pour lui.
00:35:18 - Oui.
00:35:19 - Voilà.
00:35:20 - Je comprends, je comprends.
00:35:23 Mais bon, il peut aussi manger vos restes, aussi,
00:35:25 de temps en temps.
00:35:26 - Non, mais oui, mais voilà, quoi.
00:35:29 Les restes de rein, il n'y a pas grand-chose.
00:35:32 - On vous souhaite, franchement, Philippe,
00:35:34 on vous souhaite d'être fort,
00:35:35 mais vous voyez le bout du tunnel.
00:35:38 Et j'ai vraiment envie, au nom des auditeurs d'RTL,
00:35:40 de vous encourager, de tenir le coup.
00:35:43 - Merci beaucoup.
00:35:44 - Et c'est formidable de voir
00:35:46 que vous allez pouvoir vous en sortir.
00:35:48 À bientôt, Philippe, sur l'antenne d'RTL.
00:35:50 - À bientôt, et bonne année à tout le monde.
00:35:52 - Oui, bonne année.
00:35:53 - Merci beaucoup. Au revoir.
00:35:54 - Au revoir.
00:35:55 Je vous disais qu'on allait avoir quelqu'un
00:35:56 du secteur de la banque.
00:35:57 C'est intéressant d'avoir Audrey au téléphone.
00:35:59 Bonjour, Audrey.
00:36:00 - Bonjour.
00:36:01 - Bienvenue. Vous êtes à Bourges.
00:36:03 - Oui, c'est ça.
00:36:04 - Une berrurière est avec nous, donc.
00:36:06 - Oui.
00:36:07 - Chargée de clients, donc, dans le secteur bancaire.
00:36:10 Vous êtes confrontée,
00:36:12 vous les accompagnez, ces personnes
00:36:14 qui sont en état de surendettement.
00:36:15 Ça vous arrive ?
00:36:16 - Exactement. Exactement.
00:36:18 J'ai pas peur.
00:36:20 J'ai pas peur de leur dire qu'à aujourd'hui,
00:36:23 s'il y a besoin de faire un dossier de surendettement,
00:36:26 c'est pas grave.
00:36:28 Faut le faire.
00:36:30 C'est pas une honte.
00:36:32 - Et c'est facile de les convaincre,
00:36:34 parce que, justement, vous dites "c'est pas une honte".
00:36:36 Il y a de la honte, j'imagine, chez certains.
00:36:38 - Il y a de la honte.
00:36:40 - La honte et de la peur d'être privée
00:36:42 de tous ces moyens de paiement ?
00:36:44 - Oui, tout à fait.
00:36:46 Tout à fait.
00:36:47 - Et pourtant, vous leur expliquez
00:36:50 "il faut le faire parce que c'est grâce à ça".
00:36:53 On a parlé de la loi La Garde.
00:36:55 C'est grâce à ça que vous allez pouvoir en sortir ?
00:36:57 - Exactement.
00:36:58 - Racontez-nous comment ça va se passer.
00:37:00 - Je leur explique que du coup,
00:37:03 c'est pas grave.
00:37:05 Ça arrive.
00:37:07 Et il faut savoir en parler.
00:37:12 Il faut savoir le dire.
00:37:14 Et le problème de mes clients
00:37:16 et de tous les clients, je pense,
00:37:19 c'est qu'ils ont peur.
00:37:22 - Ils ont peur d'être jugés.
00:37:24 - Exactement.
00:37:26 - Ils ont peur qu'on leur dise
00:37:28 "vous avez vécu au-dessus de vos moyens,
00:37:30 vous avez acheté n'importe quoi,
00:37:32 et c'est quoi cet écran plat et ceci et cela ?"
00:37:34 - Alors, attention.
00:37:36 Je tiens à remettre l'église au milieu du village.
00:37:41 Nous, on n'a aucun jugement à porter
00:37:43 par rapport aux dépenses que font nos clients.
00:37:46 Certes, on peut leur dire des choses,
00:37:51 mais en aucun cas, on se permettra de dire
00:37:54 quoi que ce soit concernant leurs dépenses.
00:37:57 Il faut vraiment que ce soit dit.
00:38:02 Le banquier est là pour aider.
00:38:05 - Qu'est-ce que vous faites pour aider ?
00:38:07 Vous aidez les personnes à faire un dossier
00:38:10 pour la Banque de France ?
00:38:12 - Moi, je les aide, oui, pour certains.
00:38:15 Et je travaille dans une certaine banque
00:38:19 où on peut venir en aide aux personnes
00:38:24 qui sont en difficulté.
00:38:26 C'est-à-dire que si un client n'a pas les moyens
00:38:32 de financer le permis, on va lui financer le permis
00:38:36 pour qu'il puisse aller travailler.
00:38:38 - Et voilà, et tu lui permettras de sortir
00:38:40 peut-être de la mauvaise spirale.
00:38:42 Mais juste au face, pas de la pub d'ailleurs,
00:38:44 c'est quoi cette banque ?
00:38:46 C'est de l'information, ce qu'on va faire.
00:38:48 - C'est qui, donc, qui joue ce rôle-là ?
00:38:51 - C'est la Caisse d'épargne.
00:38:53 - La Caisse d'épargne, tout simplement.
00:38:55 Mais on n'est pas obligé d'être client chez vous
00:38:58 si on veut bénéficier de cette aide ?
00:39:00 - Non.
00:39:01 - Ah ben voilà, c'est important.
00:39:03 - Vous venez voir les Restaurants du Coeur,
00:39:06 vous venez voir toutes les associations
00:39:09 qui sont là pour ça.
00:39:12 Et on va vous aider à réparer votre voiture,
00:39:19 votre chaussière.
00:39:21 - Vous avez une offre en banque
00:39:23 qui s'appelle OCF, c'est ça ?
00:39:25 - Oui, oui, tout à fait.
00:39:27 - Voyez, je me suis renseigné.
00:39:29 C'est quoi OCF ?
00:39:31 - Alors, OCF, c'est-à-dire que...
00:39:34 - Ça veut dire quoi ?
00:39:36 - Ça veut dire Offre clientèle fragile.
00:39:38 - D'accord. Offre clientèle fragile.
00:39:41 - Ouais, donc c'est-à-dire qu'on ne va pas
00:39:45 assassiner un client avec 80 euros
00:39:48 de commission d'intervention.
00:39:51 Moi, j'ai pu le vivre,
00:39:53 même en tant qu'employé de banque,
00:39:56 j'ai pu vivre ça.
00:39:58 Et donc là, c'est une offre en fait
00:40:02 où les frais vont être divisés par deux.
00:40:06 Déjà, ils vont avoir une carte bancaire
00:40:10 à 1 euro par mois.
00:40:13 Avec une offre, bon, il n'y aura pas...
00:40:16 - Ils ne pourront pas, évidemment,
00:40:18 être à découvert, j'imagine.
00:40:20 Ça sera limité.
00:40:21 Mais donc, ça veut dire qu'ils auront
00:40:23 déposé leur dossier de surendettement,
00:40:25 ils auront toujours une carte bancaire.
00:40:27 - Alors, le dossier de surendettement,
00:40:30 ce sera un autre dossier,
00:40:32 ce sera un autre compte,
00:40:36 mais ce sera le même style de compte.
00:40:39 - D'accord, d'accord.
00:40:41 Vous envoyez beaucoup des personnes
00:40:43 comme ça à Bourges, Audrey ?
00:40:45 - Alors, moi, je ne suis plus à Bourges.
00:40:48 Du coup, je suis dans un autre patelin.
00:40:53 (rires)
00:40:57 - Ce que je vous propose, Audrey,
00:40:59 c'est de rester avec nous,
00:41:00 parce qu'on va marquer une courte pause
00:41:02 et on a Benoît, qui nous appelle de Soissons,
00:41:05 je crois qu'il veut apporter
00:41:07 un peu de contradiction à ce que vous venez d'expliquer.
00:41:10 Ce que je vous propose, c'est de rester
00:41:12 et puis on va dialoguer avec Benoît au 30/10,
00:41:14 avant ensuite de parler de la situation
00:41:16 des surendettés, de surendettement.
00:41:18 Fabienne, André, Christiane veulent aussi intervenir.
00:41:22 Ça fait du monde, on se dépêche.
00:41:23 À tout de suite.
00:41:25 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:41:28 ou appelez-nous au 30/10.
00:41:30 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:41:36 Vincent Parisot
00:41:37 Elle est née dans le Paris 1790
00:41:43 Comme une rose épanouie au jardin des fleurs de lys
00:41:48 Marianne a cinq enfants qu'elle aime de son mieux
00:41:56 Marianne a maintenant quelques rines au moins les deux
00:42:04 Mais que Marianne était jolie
00:42:08 Oh, mes chansons préférées de Michel Delpech,
00:42:10 ils sont sympas en régie.
00:42:12 Ça c'est une chanson républicaine,
00:42:14 "Marianne était jolie".
00:42:16 On va parler de Michel Delpech tout à l'heure
00:42:18 à la fin de l'émission, il nous quittait il y a huit ans.
00:42:20 On était à l'instant avec Audrey,
00:42:23 qui est restée au 30/10,
00:42:25 qui nous expliquait son travail
00:42:28 aux côtés des clients fragiles,
00:42:30 notamment à la Caisse d'Épargne.
00:42:32 Et je crois que Benoît, vous vouliez intervenir.
00:42:34 Bonjour Benoît, tout d'abord.
00:42:36 Bonjour tout le monde.
00:42:38 À Soissons.
00:42:40 Et vous, vous avez pris votre téléphone en entendant Audrey nous expliquer
00:42:45 que dans sa banque, elle était attentive
00:42:48 à ses clients fichés bancaires.
00:42:51 Moi je suis d'accord qu'elle soit gentille avec,
00:42:55 c'est pas tous les conseillers,
00:42:56 parce que moi j'étais fiché pendant cinq ans
00:42:58 à cause de ma conseillère bancaire.
00:43:00 Fiché, c'est-à-dire ?
00:43:02 Vous aviez déposé un dossier de surrendettement
00:43:04 ou vous étiez interdit ?
00:43:05 Ah non, interdit.
00:43:06 Et j'ai pas la banquière qui est venue
00:43:08 auprès de moi dire,
00:43:10 parce qu'en fait, elle m'a mis beaucoup de frais bancaires,
00:43:12 qui m'a fait un découvert presque de 2000 euros,
00:43:14 parce qu'elle a mis des frais, des frais, des frais.
00:43:16 Et la banquière, c'est pas elle qui a dit
00:43:18 "Ben, M. Arnault,
00:43:20 je vois si on peut régulariser votre situation
00:43:22 ou faire un geste."
00:43:24 Où est allée vos dettes ?
00:43:26 Enfin, voilà.
00:43:28 Elle était honnête, cette conseillère.
00:43:30 Mais moi, la mienne, elle a pas été honnête.
00:43:32 Elle m'a fiché en Banque de France pendant cinq ans.
00:43:34 Moi, là, pendant cinq ans, j'ai pas eu le droit au crédit.
00:43:36 Maintenant, je suis plus fiché depuis le 9 décembre.
00:43:38 Ma dette s'est effacée au niveau de la banque.
00:43:40 Mais voilà.
00:43:42 Audrey, vous entendez ce que dit Benoît ?
00:43:44 C'est-à-dire que des fois, le coup près tombe comme ça ?
00:43:46 Oui, le...
00:43:48 Oui, des fois, ça peut arriver.
00:43:50 C'est malheureux.
00:43:54 On n'a pas tous la chance de tomber sur une Audrey.
00:43:56 C'est l'impression que...
00:43:58 C'est un peu dire et être conséquentiel.
00:44:00 Même, on va dire, il y a eu des lois
00:44:02 en disant qu'on ne devait pas mettre tant de frais bancaires par mois.
00:44:04 Je crois que 80 euros, je crois pas plus par mois.
00:44:06 Oui, en fait, c'est pour ça que
00:44:08 j'ai mis en avant
00:44:10 l'offre
00:44:12 que faisait la Caisse d'État.
00:44:14 Mais on n'est pas...
00:44:16 Oui, c'est-à-dire que
00:44:20 les frais bancaires,
00:44:22 ils peuvent être divisés,
00:44:24 divisés par deux, j'ai l'impression,
00:44:26 pour les clients que vous appelez
00:44:28 les clients fragiles.
00:44:30 Vous, ça vous aurait bien servi, Benoît.
00:44:32 Oui, et puis à cause de ça, je peux vous dire,
00:44:34 Madame, je suis très gentil,
00:44:36 mais quand on est fichier Banque de France, comme moi j'étais fichier
00:44:38 de Banque de France, on est obligé d'aller
00:44:40 dans une banque, dans les bureaux réalistes,
00:44:42 ouvrir un cadre, parce qu'il n'y a aucune banque
00:44:44 qui nous ouvre un compte. Alors ça, c'est sûr.
00:44:46 Ah, Audrey. Vas-y, allez-y Audrey.
00:44:48 C'est pas vrai, dit Audrey.
00:44:50 C'est pas vrai, dit Audrey.
00:44:52 Non, c'est pas vrai.
00:44:54 Moi, j'ai eu quatre refus.
00:44:56 J'ai eu quatre refus de banque
00:44:58 parce que j'étais fichier Banque de France.
00:45:00 Eh ben oui, les quatre refus,
00:45:02 vous allez les emmener à la Banque de France
00:45:04 et la Banque de France va
00:45:06 vous donner une banque.
00:45:08 Oui, mais voilà, c'est des démarches.
00:45:10 Vous, vous êtes gentil.
00:45:12 Mais vous, on ne vous a pas aidé, Benoît.
00:45:14 On vous a laissé dans votre...
00:45:16 Excuse-moi, je ne veux pas dire le mot,
00:45:18 mais on a bien compris.
00:45:20 On a dit, vous êtes interdit, au revoir,
00:45:22 terminez, débrouillez-vous. C'est ça.
00:45:24 Oui, voilà, j'ai dû ouvrir un compte
00:45:26 dans les Duralistes. Je ne vais pas dire le nom
00:45:28 parce que ça se fait pas.
00:45:30 C'est inadmissible. C'est juste inadmissible.
00:45:32 Vous n'avez pas...
00:45:34 Je suis désolée,
00:45:36 mais vous n'avez pas été bien reçus.
00:45:38 Et du coup,
00:45:40 c'est dommage
00:45:42 parce que
00:45:44 toute une relation
00:45:46 de confiance, en fait,
00:45:48 se crée avec le conseiller.
00:45:50 Et là, vous n'avez pas de conseiller.
00:45:52 Vous n'avez rien.
00:45:54 Et du coup, c'est dommage.
00:45:56 - Je repars sur le surendettement.
00:45:58 C'est vrai que moi, pendant 5 ans,
00:46:00 il n'y a aucune banque qui a voulu m'aider.
00:46:02 Je me suis tombé dans un surendettement.
00:46:04 Et même là, le dossier, parce que
00:46:06 moi, j'ai voulu faire un dossier de surendettement
00:46:08 il y a quoi, 2 ans ? On me dit, voilà,
00:46:10 vous n'avez pas assez de dettes.
00:46:12 - On ne va pas vous demander votre cas
00:46:14 particulier, mais vous n'avez pas
00:46:16 suffisamment de dettes pour
00:46:18 déposer un dossier de surendettement.
00:46:20 - Oui, il faut un minimum, en gros,
00:46:22 de 3000 euros. Moi, je suis, en gros,
00:46:24 je dois les impôts, je suis à 800.
00:46:26 En gros, je dois 2004.
00:46:28 - D'accord. Et est-ce que
00:46:30 vous êtes en train de sortir du rouge, là, Benoît ?
00:46:32 - Eh bien, maintenant que
00:46:34 je ne suis plus fiché en Banque de France,
00:46:36 eh bien, j'espère pouvoir réussir à ouvrir
00:46:38 un compte, faire un prêt
00:46:40 pour rembourser mes dettes avec une
00:46:42 mensualité, pour pouvoir
00:46:44 payer mes dettes, quoi. - Pour avoir une vie normale.
00:46:46 Bon, ben, je vous remercie, Benoît,
00:46:48 de votre appel. Je vous remercie aussi, Audrey.
00:46:50 - De rien. - Je vais vous dire, tout le monde aimerait
00:46:52 avoir une chargée
00:46:54 de clientèle comme vous, à la banque.
00:46:56 - C'est gentil, ça, par contre.
00:46:58 - C'est vrai. Eh bien, voilà.
00:47:00 - N'hésitez pas à venir me voir, par contre.
00:47:02 - Non, voilà. Alors,
00:47:04 vous n'êtes plus à Bourges, vous êtes dans quel coin ?
00:47:06 - Je suis à côté de
00:47:08 Bourges, je suis aux Adenjulons.
00:47:10 - D'accord. - Donc, là, je vais être fiché
00:47:12 par mon entreprise.
00:47:14 - Oui, c'est ça.
00:47:16 Maintenant, on va venir vous voir de loin.
00:47:18 Je vous remercie, Audrey. Je vous embrasse.
00:47:20 Je vous souhaite une très belle année.
00:47:22 - Merci. - Au revoir.
00:47:24 André nous appelle de Rodez. Bonjour, André.
00:47:26 - Oui, bonjour.
00:47:28 Oui, attendez.
00:47:30 Ah, j'ai le haut-parleur.
00:47:32 - Ah ben, oui, si vous pouvez
00:47:34 couper le haut-parleur, ça sera mieux.
00:47:36 - Commentaire.
00:47:38 - Le surendettement,
00:47:40 vous l'avez connu,
00:47:42 vous, dans le passé, c'est ça ?
00:47:44 - Oui, je l'ai connu il y a une vingtaine d'années,
00:47:46 suite à un divorce avec deux grands
00:47:48 enfants, deux garçons qui faisaient des études
00:47:50 supérieures. - Qui fallait financer.
00:47:52 - Il fallait financer énormément.
00:47:54 Et je voulais en parler à personne.
00:47:56 J'essayais de me dépatouiller.
00:47:58 J'étais aussi des crédits
00:48:00 sur crédits, je n'endormais plus la nuit.
00:48:02 Et à l'époque, on payait quand même aussi
00:48:04 beaucoup de commissions, effectivement, d'intervention.
00:48:06 Chaque fois qu'il y avait quelque chose qui était refusé,
00:48:08 c'était l'horreur.
00:48:10 Et un jour, mon
00:48:12 conseiller financier, je vais revenir vers Audrey,
00:48:14 parce que m'a dit "il vous faut aller".
00:48:16 Alors là,
00:48:18 ce n'est pas lui qui a géré, il m'a envoyé
00:48:20 chez une collègue à lui, mais dans
00:48:22 une banque un peu plus importante
00:48:24 que le petit bourg où j'étais.
00:48:26 Et cette dame m'a dit "très, très,
00:48:28 vraiment formidable".
00:48:30 Et elle m'a parlé de dossiers
00:48:32 sur un vêtement, je ne savais même pas que ça existait.
00:48:34 Et franchement,
00:48:36 ça m'a...
00:48:38 - Ça vous a sauvé la vie ?
00:48:40 - Ça m'a sauvé la vie, parce que je n'avais plus la carte bancaire,
00:48:42 j'étais interdit bancaire,
00:48:44 je n'y arrivais plus, ce n'était plus possible.
00:48:46 Et j'étais à la Banque de France, reçue
00:48:48 formidablement par une dame humaine
00:48:50 qui faisait que ça,
00:48:52 qui m'a dit "vous inquiétez pas, on va arriver
00:48:54 à tout étaler, on va y arriver".
00:48:56 - C'est ça. D'entendre ce
00:48:58 genre de discours, déjà, ça doit redonner
00:49:00 le moral, quand on est au fond du trou.
00:49:02 - Voilà. Vous dormez plus,
00:49:04 vous n'avez aucun
00:49:06 confiance en rien. - Et vous avez quelqu'un
00:49:08 qui vous dit "c'est pas grave, on va y arriver, on va s'en sortir,
00:49:10 on va vous aider". Rien que ça.
00:49:12 - Déjà, cette jeune femme de la Banque,
00:49:14 qui m'a dit "mais ce n'est pas
00:49:16 dramatique, il y a plein de gens comme vous".
00:49:18 Alors qu'on croit qu'on est tout seul, qu'on est nul,
00:49:20 qu'on est... Enfin moi, j'avais quand même
00:49:22 un peu de revenu, j'avais un salaire,
00:49:24 mais je n'y arrivais pas, je courais derrière
00:49:26 l'impossible.
00:49:28 Et après, à la Banque de France,
00:49:30 j'ai eu quand même deux plans,
00:49:32 deux plans de 5 ans,
00:49:34 c'est long, mais...
00:49:36 deux plans de 5 ans pendant lesquels j'ai eu une
00:49:38 toute petite carte par la Banque.
00:49:40 Parler d'une carte, c'est des petites cartes,
00:49:42 mais qui permettent quand même
00:49:44 d'être un peu normal, vous pouvez un peu
00:49:46 payer quelques petites choses à l'oyer,
00:49:48 vous n'êtes pas bizarre au supermarché.
00:49:50 Voilà, vous êtes un petit peu
00:49:52 comme tout le monde. Et puis,
00:49:54 bon, évidemment, il faut compter, compter, compter.
00:49:56 Mais c'est formidable.
00:49:58 Alors, à la fin du premier plan, on n'avait
00:50:00 pas fini de tout rembourser.
00:50:02 Parce que, vous savez,
00:50:04 les organismes de crédit, en plus, à l'époque,
00:50:06 c'était terrible, parce qu'ils vous accordaient tout.
00:50:08 Mais après, c'était... - Et puis, si vous payez pas,
00:50:10 hop, les dettes font des petits.
00:50:12 - Ah, c'est pas faux. - Enfin, quand je dis
00:50:14 des petits, c'est une façon de parler, parce que c'est pas des petits.
00:50:16 - C'est trop petit. - Mais ce que
00:50:18 vous dites, c'est un discours qui va
00:50:20 redonner de l'espoir, j'imagine. - Vraiment,
00:50:22 moi, c'est pour ça que j'ai appelé. Il faut avoir
00:50:24 espoir, il faut avoir confiance.
00:50:26 - Il faut avoir conscience, parce que c'est pas simple.
00:50:28 Parce que là, on va avoir
00:50:30 des auditrices, deux auditrices,
00:50:32 je voudrais qu'on prenne Christiane, peut-être, tout d'abord,
00:50:34 qui doit
00:50:36 commencer, peut-être, à perdre cette
00:50:38 confiance. Bonjour, Christiane.
00:50:40 - Oui, bonjour. - Bienvenue sur
00:50:42 RTL. Vous avez
00:50:44 un dossier de surendettement, je crois, depuis
00:50:46 2-3 ans ? - Depuis
00:50:48 2000... En fait,
00:50:50 je suis au deuxième plan, là, de
00:50:52 surendettement, depuis 2016.
00:50:54 J'ai eu,
00:50:56 là, j'ai renouvelé
00:50:58 depuis 2021.
00:51:00 - Donc, vous avez un plan
00:51:02 qui va courir jusqu'à quand ? - Jusqu'à
00:51:04 20...
00:51:06 Jusqu'à fin 27, je crois,
00:51:08 un truc comme ça.
00:51:10 - Et vous êtes inquiète, parce que
00:51:12 vous pensez que vous n'allez pas y arriver ?
00:51:14 - Je dois encore 12 000,
00:51:16 plus de 12 000 euros.
00:51:18 Et
00:51:20 donc, je rembourse tous les
00:51:22 mois, donc ça me fait
00:51:24 plus de
00:51:26 300...
00:51:28 - Euros par mois à rembourser ?
00:51:30 - Alors, j'ai un problème avec
00:51:32 une...
00:51:34 un truc...
00:51:36 un organisme des impôts
00:51:38 de la Haute-Marne,
00:51:40 qui fait le sourd,
00:51:42 qui n'a jamais mis en place
00:51:44 quoi que ce soit,
00:51:46 et qui me...
00:51:48 De temps en temps, j'ai un monsieur qui m'appelle
00:51:50 et qui me dit que je ne mets pas de la bonne volonté,
00:51:52 que...
00:51:54 Donc je suis aidée d'un travailleur social,
00:51:56 et...
00:51:58 et même elle, elle n'arrive pas
00:52:00 parmi les mecs... - Parfois, on se retrouve
00:52:02 face à un mur.
00:52:04 Je pense que, franchement, vous avez entendu
00:52:06 ce que nous disait, à l'instant,
00:52:08 je crois que c'était André,
00:52:10 hein ? On sent
00:52:12 votre détresse, Christiane. - Ah oui, oui, oui,
00:52:14 tout à fait, tout à fait.
00:52:16 - Parce qu'on se dit qu'on n'y arrivera
00:52:18 pas, mais...
00:52:20 - Après, je suis suivie
00:52:22 avec un travailleur, une travailleuse sociale.
00:52:24 - Voilà. Cette personne,
00:52:26 elle va pouvoir vous aider,
00:52:28 elle va pouvoir prendre contact avec les impôts...
00:52:30 - Oui, mais même elle, elle n'arrive pas,
00:52:32 elle n'a pas de réponse.
00:52:34 Alors on ne sait plus à quelle fin se vouer,
00:52:36 parce qu'elle a essayé dans
00:52:38 d'autres...
00:52:40 Moi, je suis dans les Hautes-Alpes, et là,
00:52:42 c'est une dette que j'ai en Haute-Marne.
00:52:44 Elle essaye de...
00:52:46 par le biais des Hautes-Alpes,
00:52:48 même eux n'arrivent pas
00:52:50 à rentrer en contact.
00:52:52 - Oui, Christiane, on comprend votre détresse,
00:52:54 et franchement, on est à vos côtés.
00:52:56 Je suis évidemment pas suffisamment spécialiste,
00:52:58 parce que, si j'ai bien compris,
00:53:00 il y a une dette
00:53:02 vis-à-vis du fisc, et qui n'est pas
00:53:04 des mêmes départements.
00:53:06 Donc peut-être que la situation est un petit peu plus complexe.
00:53:08 Mais, Christiane, gardez
00:53:10 le moral.
00:53:12 - Oui, c'est ce que je fais. - Soyez associée,
00:53:14 vous n'êtes pas seule, vous avez ce travailleur
00:53:16 social qui est avec vous.
00:53:18 Gardez espoir,
00:53:22 parce que vous avez, aujourd'hui,
00:53:24 un système qui a été mis en place,
00:53:26 qui vous encadre, et qui
00:53:28 va vous permettre, je le souhaite,
00:53:30 d'en sortir.
00:53:32 Et puis, si vous avez quelqu'un,
00:53:34 effectivement, dans je ne sais quel département,
00:53:36 qui fait le sourd, et bien peut-être
00:53:38 essayer de régler ça au niveau
00:53:40 de la Banque de France. Je ne sais pas, je ne suis pas du tout
00:53:42 spécialiste, Christiane. Mais ce que je voudrais
00:53:44 vous dire, en tout cas, et c'est ce que nous disent
00:53:46 tous les spécialistes de la question, c'est qu'aujourd'hui,
00:53:48 les ménages ou les
00:53:50 personnes surendettées, on les
00:53:52 aide, on les encadre, et c'est ça
00:53:54 qui est le plus important.
00:53:56 On a bien compris, à travers votre témoignage,
00:53:58 un, que c'est compliqué, deux,
00:54:00 que c'est une atteinte à la dignité,
00:54:02 et que, parfois,
00:54:04 c'est très difficile
00:54:06 d'arriver à la surmonter.
00:54:08 Je vous embrasse, Christiane, je vous souhaite beaucoup de courage,
00:54:10 en tout cas, pour sortir de cette situation.
00:54:12 Jean-Alphonse Richard
00:54:14 nous accueille,
00:54:16 non, c'est nous qui l'accueillons,
00:54:18 voyons donc. Jean-Alphonse Richard
00:54:20 arrive dans ce studio. Ça veut dire que l'heure du crime,
00:54:22 c'est pour dans
00:54:24 32 minutes. - Une demi-heure, oui.
00:54:26 Une demi-heure, une bonne demi-heure.
00:54:28 Écoutez, mon cher Vincent, aujourd'hui,
00:54:30 je vais vous parler de l'affaire Evelyne Riva.
00:54:32 Alors, je ne suis pas sûr du tout que ça vous parle. - Non, ça ne me parle pas.
00:54:34 - Elle avait 19 ans, Evelyne,
00:54:36 au printemps 78,
00:54:38 il y a 45 ans, quand elle a refermé
00:54:40 derrière elle la porte du buffet de la
00:54:42 gare de Belfort, elle va disparaître
00:54:44 à ce moment-là, puis on va retrouver son corps
00:54:46 dans une forêt. Cela fait 45
00:54:48 ans que sa famille attend une réponse.
00:54:50 Alors, qui a emmené
00:54:52 Evelyne et surtout qui l'a tuée ?
00:54:54 C'est un cold case et pourtant,
00:54:56 il y a beaucoup de pistes qui ont été évoquées à l'époque.
00:54:58 Il y a même eu un témoignage anonyme
00:55:00 qui est tout à fait stupéfiant,
00:55:02 on va en parler dans l'heure du crime. Dossier
00:55:04 vieux, oublié, mais
00:55:06 est-ce qu'on peut finalement connaître
00:55:08 la vérité à condition de retrouver
00:55:10 ce dossier, de le remettre en piste ?
00:55:12 Tout est possible, on peut l'imaginer.
00:55:14 - Vous allez nous le dire peut-être ? - Absolument,
00:55:16 avec nos invités dans l'heure du crime pour le dossier
00:55:18 Evelyne Riva. Écoutez cette histoire parce que c'est une histoire
00:55:20 rare, qui refait surface
00:55:22 aujourd'hui, notamment dans l'Est de la France
00:55:24 où elle est très connue, mais pas
00:55:26 forcément du grand public
00:55:28 qui aime l'heure du crime. - Tout à l'heure,
00:55:30 tout le monde aime l'heure du crime sur RTL,
00:55:32 d'où le succès de cette émission. - C'est vrai.
00:55:34 Politique, sport, culture,
00:55:36 l'actualité complète en un clic
00:55:38 sur RTL.fr.
00:55:40 Vous êtes gourmand,
00:55:42 ou vous aimez cuisiner ? RTL vous
00:55:44 régale avec ses nombreux rendez-vous culinaires.
00:55:46 Les astuces du chef Cyril Lignac,
00:55:48 - Pour le rôti de veau, donc on va chier le bouclier, on te demande
00:55:50 dans le quasi. - Les recettes d'Angèle Ferreux,
00:55:52 - C'est simple à réaliser ou pas ? - C'est très simple,
00:55:54 il faut que 4 ingrédients, de Pierre Herbulot,
00:55:56 - C'est bon marché le mackereau ou pas ? - Oui absolument,
00:55:58 c'est l'un des poissons les moins chers, vous en trouvez à 5 euros
00:56:00 le kilo. - Ou encore les balades gourmandes de Jean-Sébastien
00:56:02 Petit Demange. Retrouvez tous ses rendez-vous
00:56:04 RTL dans le podcast
00:56:06 RTL vous régale. Disponible sur
00:56:08 RTL.fr, l'application RTL
00:56:10 et toutes nos plateformes partenaires.
00:56:12 RTL
00:56:14 Il est 14h.
00:56:16 Et il fait tout, presque,
00:56:22 dans cette émission Victor D'Arcas,
00:56:24 y compris les infos de 14h.
00:56:26 Victor c'est à vous. - Et dans l'actualité,
00:56:28 un avion de la compagnie Japan Airlines a pris
00:56:30 feu ce matin à l'aéroport international
00:56:32 de Tokyo, Haneda, après une collision
00:56:34 avec un avion des gares de côtes japonais.
00:56:36 5 personnes seraient décédées
00:56:38 selon les médias nippons.
00:56:40 Les 367 passagers et 12 membres d'équipage
00:56:42 de l'avion de ligne ont été évacués.
00:56:44 Une info RTL, le nombre de dossiers de surendettement,
00:56:48 on vient d'en parler longuement,
00:56:50 a augmenté le nombre de dossiers de surendettement
00:56:52 de 8% l'an dernier. - Cela représente
00:56:54 121 000 dossiers pour un
00:56:56 endettement moyen de 25 000 euros. En réalité,
00:56:58 la forte inflation n'y serait pour rien.
00:57:00 Cette hausse s'expliquerait par un rattrapage
00:57:02 post-Covid. Durant la crise sanitaire,
00:57:04 les ménages se seraient serrés la ceinture.
00:57:06 Pour la moitié des cas, les causes de surendettement
00:57:08 sont liées à un accident de la vie,
00:57:10 une maladie ou un divorce. - On appelle ça
00:57:12 un retour gagnant au tennis.
00:57:14 - Et oui, en tennis, Raphaël Nadal réussit
00:57:16 son grand retour avec une victoire
00:57:18 face à Dominique Thiem au tournoi
00:57:20 ATP de Brisbane en Australie,
00:57:22 match expéditif 7-5-6-1.
00:57:24 - Dominique Thiem qui lui-même
00:57:26 revient du fond du trou.
00:57:28 Il faut le rappeler.
00:57:30 On va en parler. Tiens, bonne nouvelle
00:57:32 pour le ciné avec les chiffres publiés par
00:57:34 le CNC. - Les soulagements dans les salles
00:57:36 de cinéma françaises, le retour des spectateurs
00:57:38 se poursuit après un bon rythme
00:57:40 après la pandémie de Covid avec près de
00:57:42 181 millions d'entrées en 2023.
00:57:44 Soit une hausse de la fréquentation
00:57:46 des salles de 19% par rapport
00:57:48 à 2022 selon le CNC. On en parle
00:57:50 avec Stéphane Boustoc dans quelques minutes.
00:57:52 - Et la météo, ça donne quoi ? - Eh bien, la météo,
00:57:54 ça reste assez gris aujourd'hui. Pas mal de
00:57:56 vent et de pluie sur les trois quarts nord du
00:57:58 pays. Ce sera même plus calme dans les Pyrénées
00:58:00 et la Méditerranée même si on aura encore
00:58:02 quelques nuages. On rappelle que dix départements
00:58:04 sont en vigilance orange
00:58:06 pluie, inondation et/ou cru.
00:58:08 Il s'agit de la Manche, de l'Orne,
00:58:10 de la Mayenne, la Sarthe, la Loire-Atlantique,
00:58:12 la Vendée, le Morbihan et le Finistère
00:58:14 qui ont été placés en vigilance pluie, inondation.
00:58:16 Le département du Nord est en
00:58:18 vigilance cru ce mardi. Quant au Pas-de-Calais,
00:58:20 il est à la fois placé en vigilance orange
00:58:22 pluie, inondation et cru. Rapidement
00:58:24 pour les températures,
00:58:26 elles seront douze cet après-midi, entre douze et
00:58:28 quatorze pour la moitié nord, neuf et quinze pour la
00:58:30 moitié sud. - Merci Victor !
00:58:32 - Jusqu'à 14h30.
00:58:34 - Vincent Paréseau vous donne la parole
00:58:36 sur RTL. - Victor,
00:58:38 si je vous propose un petit chocolatier, ça vous dit
00:58:40 quelque chose ? C'est générationnel ça.
00:58:42 On en trouve encore des chocolatiers au cinéma ?
00:58:44 - Je suis pas sûr. - Non, vous trouvez pas ?
00:58:46 - Ben non, j'ai pas la référence. - Non, ben non,
00:58:48 vous n'avez pas la référence. Ah, les chocolatiers !
00:58:50 Vous vous souvenez, la dame qui passait
00:58:52 avec ses paniers en osier ? - Alors moi, je suis beaucoup
00:58:54 moins vieux que vous, Vincent, donc...
00:58:56 - On va voir ça dans les séries. - Bon, eh ben, mettons-nous
00:58:58 tout de suite en appel.
00:59:00 - Trois duels en trois heures avec trois
00:59:02 mousquetaires. - Monsieur Atos a le droit de me tuer
00:59:04 en premier, Monsieur Porto en second,
00:59:06 et Aramis en dernier. - Salut Barbie !
00:59:08 Salut Barbie ! Salut Barbie !
00:59:10 - C'est une course de vitesse contre les nazis.
00:59:12 Et je sais ce que ça impliquera.
00:59:14 Si les nazis ont la coupe.
00:59:16 ...
00:59:18 - Eh ben voilà,
00:59:20 quelques... pour vous mettre en appétit,
00:59:22 quelques extraits des films qui ont
00:59:24 bien marché. Alors, on a entendu Barbie,
00:59:26 à l'évidence. J'ai entendu les trois
00:59:28 mousquetaires. Qu'est-ce qu'on a entendu également ?
00:59:30 - Oppenheimer. - Oppenheimer, super film.
00:59:32 Bonjour, re-Stéphane Boutsorge.
00:59:34 - Bonjour Vincent, bonjour à tous. - C'est vrai que ça a été
00:59:36 une très bonne année, l'année 23.
00:59:38 - 181 millions de spectateurs, donc
00:59:40 hausse à deux chiffres. On n'est pas loin des 20%
00:59:42 de spectateurs en plus par rapport à l'année
00:59:44 précédente. Donc, voilà, ça reprend le différentiel
00:59:46 avec les années 2017-2019
00:59:48 qui sont les années pré-Covid, où on
00:59:50 était à 200 millions d'entrées par an.
00:59:52 N'est plus que, je mets des guillemets,
00:59:54 de 13%. Donc oui, ça va
00:59:56 toujours mieux, en fait.
00:59:58 - Avec des grosses productions,
01:00:00 Barbie, oui, forcément. - En fait,
01:00:02 le box-office de l'année, il est vraiment passionnant
01:00:04 parce que oui, il y a en effet ce qu'on appelle les
01:00:06 blockbusters, donc ces énormes films qui marchent.
01:00:08 Super Mario, c'est le film le plus vu. 7 millions,
01:00:10 400 000 entrées. Après, on trouve Barbie,
01:00:12 on trouve Astérix, on trouve des films très
01:00:14 attendus, les 3 mousquetaires à Libye,
01:00:16 Point Com 2, mais il y a aussi
01:00:18 des films qu'on attendait moins. On parlait d'Oppenheimer,
01:00:20 qu'un film comme ça,
01:00:22 film de 3 heures, fasse 4 millions
01:00:24 et demi d'entrées en France. - Quelle est l'explication
01:00:26 d'après vous ? C'est un bon film ?
01:00:28 - Christopher Nolan, réalisateur star,
01:00:30 qui a vraiment son public,
01:00:32 et puis le film, vous l'avez vu, je t'ai dit,
01:00:34 le film est assez
01:00:36 bon. - C'est incroyable, parce qu'un film de 3 heures,
01:00:38 en général, au bout d'une heure et demie, je commence déjà
01:00:40 à regarder ma montre. - Là, pas du tout.
01:00:42 - On est entièrement d'accord. Et les gens ont adoré ce film.
01:00:44 - Alors, on va en parler.
01:00:46 Justement, Béatrice a fait
01:00:48 le 3210. Bonjour Béatrice !
01:00:50 - Bonjour Vincent, bonjour Stéphane. - Bonjour Béatrice.
01:00:52 - J'ai l'impression que vous êtes
01:00:54 cinéphile, Béatrice. - Ah, tout à fait.
01:00:56 - Combien de films vous avez vus cette année ?
01:00:58 - Écoutez, j'ai fait le petit comptage
01:01:00 hier, vous voyez, hasard du calendrier,
01:01:02 65 films sur l'année.
01:01:04 - 65 films ! - Oui, oui.
01:01:06 - Ça fait
01:01:08 au moins un par semaine,
01:01:10 un ou deux par semaine.
01:01:12 - Un ou deux par semaine.
01:01:14 - Le film qui vous a vraiment le plus
01:01:16 plu cette année ? Votre coup de cœur.
01:01:18 - Le dernier coup de cœur que j'ai eu, là,
01:01:20 très récemment, c'est le film "La Tresse".
01:01:22 C'est un film extraordinaire
01:01:24 parce qu'il est sorti le 29 novembre.
01:01:26 Donc, un mois après, il est encore à la fiche
01:01:28 de "Quand à quand".
01:01:30 Vous voyez, on n'en entend
01:01:32 absolument pas parler. - Ah bah si !
01:01:34 - Vous êtes auditrice d'RTL,
01:01:36 hein Béatrice ? Je le rappelle.
01:01:38 - Oui, je trouve que "La Tresse", on n'en a pas...
01:01:40 Non mais je ne parle pas forcément que de RTL, mais même dans la presse
01:01:42 en général, je ne peux pas dire que c'est un film.
01:01:44 - Vous nous racontez "La Tresse" un petit peu, Stéphane ?
01:01:46 - Ah oui, voilà. Allez-y Stéphane.
01:01:48 Non, non, non, allez-y Stéphane, parce que vous êtes le spécialiste.
01:01:50 - "La Tresse", c'est l'adaptation du roman
01:01:52 de Laetitia Connomanie qu'elle a adaptée
01:01:54 elle-même au cinéma. C'était un best-seller,
01:01:56 5 millions d'exemplaires dans le monde. C'est l'histoire
01:01:58 de trois femmes qui ne se connaissent absolument pas,
01:02:00 qui ne se rencontreront jamais. Une nord-américaine, une indienne, une italienne,
01:02:04 qui vont être unies en effet par une tresse
01:02:06 de cheveux. Alors, il ne faut surtout rien dire
01:02:08 aux gens qui n'ont pas vu le film, mais c'est une histoire
01:02:10 de destins croisés qui finissent par se réunir.
01:02:12 Le film est absolument remarquable, et c'est
01:02:14 un vrai gros, gros, gros succès qui approche
01:02:16 des 700 000 entrées. Je crois même qu'il l'a dépassé.
01:02:18 Donc, c'est un vrai beau succès de ces derniers mois.
01:02:20 - Très bien.
01:02:22 Donc, vous avez adoré "La Tresse", c'est vraiment votre coup de cœur.
01:02:24 - Voilà. Oui. Et sinon,
01:02:26 une grosse déception pour moi, ça a été "Astérix".
01:02:28 "Astérix", vraiment, avec toute
01:02:30 la pub qui a été faite, j'ai été très, très, très déçue.
01:02:32 - C'est un truc.
01:02:34 - Voilà. Mais alors, par contre,
01:02:36 "Les Trois Mousquetaires", alors là, moi j'avoue avoir
01:02:38 fait une découverte d'un acteur, François Civil,
01:02:40 qui pour moi représente
01:02:42 la nouvelle vague d'acteurs, avec Pierre Minet,
01:02:44 avec... Voilà. Moi, je pense que
01:02:46 vraiment, là, j'ai découvert un acteur
01:02:48 franchement qui crève l'écran.
01:02:50 - Il est déjà une petite star.
01:02:52 - Oui, oui, oui. Mais enfin, disons que là,
01:02:54 je trouve que là, vraiment, c'était un premier rôle.
01:02:56 Alors que dans d'autres films, c'était quand même
01:02:58 souvent des seconds, voire troisième rôles.
01:03:00 Mais là, vraiment, voilà. Moi, ça a été la belle découverte
01:03:02 de l'année 2023. - Et vous avez vu la suite ?
01:03:04 Vous avez vu la suite "Millédie" ? - Oui, j'ai vu les deux.
01:03:06 J'ai vu "Millédie" il y a 15 jours, et puis le premier
01:03:08 au mois d'avril. Et puis sinon,
01:03:10 alors, un film comique que j'ai beaucoup aimé,
01:03:12 au moment des fêtes de fin d'année,
01:03:14 "Chasse gardée". - Alors, ça, vous savez quoi,
01:03:16 Béatrice, ça, c'est une vraie surprise, parce que
01:03:18 c'est un film qui a été assez peu
01:03:20 montré, parce qu'il ne plaît pas beaucoup
01:03:22 à la critique qui pense,
01:03:24 en tous les cas, c'est avec Didier Bourdon,
01:03:26 Chantal Assou, moi, je trouvais ça absolument
01:03:28 remarquable en termes d'écriture, c'est drôlissime,
01:03:30 et ça aussi, c'est un des succès
01:03:32 de cette période de Noël. - Et bien tiens,
01:03:34 puisque je peux mettre mon grain de sel dans la discussion, même si je suis
01:03:36 moins cinéphile que vous,
01:03:38 Béatrice, et évidemment que vous, Stéphane, moi,
01:03:40 j'ai adoré, je suis allé voir il y a quelques jours, "Le temps d'aimer".
01:03:42 - Ah, de "Faut-elle qu'il est verré" ? - Voilà.
01:03:44 - C'est formidable. - Ça m'a ému.
01:03:46 - Vous l'avez vue, Béatrice ? - Alors, je suis en train
01:03:48 de regarder ma petite liste, "Le temps d'aimer", ça me dit
01:03:50 quelque chose, alors moi, les titres...
01:03:52 - C'est l'histoire de cette femme qui a été tendue à la libération...
01:03:54 - Oui, je l'ai vue le 6 décembre,
01:03:56 vous voyez, j'ai tout noté, le 6 décembre,
01:03:58 je l'ai vue. - C'est tellement...
01:04:00 Voilà, et j'ai adoré
01:04:02 aussi ce film. En tout cas, on a noté,
01:04:04 Béatrice, et vous allez encore aller au cinéma
01:04:06 aussi souvent cette année
01:04:08 2024. - Ah, bah écoutez, j'espère que
01:04:10 2024, Stéphane nous prépare un très
01:04:12 bon cru cinéma, parce que moi, j'adore aller
01:04:14 au cinéma, que ce soit pour rire ou pour
01:04:16 m'évader, et vraiment, j'espère un
01:04:18 bon cru 2024. - Et tu partages, parce que, voilà,
01:04:20 ce qui est formidable au cinéma, c'est qu'on partage.
01:04:22 - C'est une expérience commune. - Oui, oui.
01:04:24 Qu'on n'a pas devant sa télé, devant Netflix
01:04:26 ou Amazon, ça, c'est pas pareil.
01:04:28 Merci beaucoup, Béatrice, bonne journée
01:04:30 à toi. - Merci, au revoir.
01:04:32 - Une courte pause, j'ai l'impression, et puis
01:04:34 ensuite, on va prendre Marie et Philippe,
01:04:36 qui, eux aussi, sont allés au cinéma
01:04:38 récemment. En tout cas, c'est le cas de
01:04:40 Philippe. Pour Marie, non, visiblement.
01:04:42 - Ah ! - Ça pue l'odeur du popcorn, dit-elle.
01:04:44 Mais à tout de suite.
01:04:46 Les auditeurs ont la parole
01:04:48 jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:04:50 - Vincent Parisot.
01:04:52 - Les auditeurs ont la parole
01:04:54 jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:04:56 - Vincent Parisot.
01:04:58 - À sa façon
01:05:00 de nous appeler ses gosses,
01:05:02 on voyait bien
01:05:04 qu'elle nous aimait
01:05:06 beaucoup. C'était
01:05:08 chez elle que notre argent
01:05:10 de poche
01:05:12 disparaissait dans les machines
01:05:14 à sous.
01:05:16 - Vous savez, vous, Stéphane Boutsok,
01:05:18 vous, c'était, ça, c'était
01:05:20 chez Lorette. Évidemment,
01:05:22 chez Lorette. Tube incontournable
01:05:24 de Michel Delpech, qui nous a quittés il y a 8 ans.
01:05:26 On lui rendra hommage tout à l'heure.
01:05:28 Si vous le souhaitez, évidemment, c'est
01:05:30 vous qui faites cette émission.
01:05:32 En chanson, dans quelques minutes,
01:05:34 au 3210. Stéphane,
01:05:36 je profite de votre présence ici
01:05:38 pour nous mettre l'eau à la bouche.
01:05:40 Que va-t-il se passer
01:05:42 cette année au cinéma ? - Alors, si vous aimez les suites,
01:05:44 c'est un gros vecteur d'entrée
01:05:46 dans les cinémas. Vous allez être servi.
01:05:48 Dune, deux, ça arrive très très vite.
01:05:50 Gladiator 2, figurez-vous, Ridley Scott
01:05:52 retrouve cette une Everla. Maison de retraite 2,
01:05:54 très grosse comédie française avec
01:05:56 Eva Dams, attendue, le premier avait fait un carton.
01:05:58 Moi, Moche et méchant 4,
01:06:00 ça sera pour l'été. Les Coppola,
01:06:02 Fille et Père, reviennent au cinéma.
01:06:04 Sofia Coppola, ça sort demain,
01:06:06 film remarquable sur Priscilla Presley,
01:06:08 qui s'appelle tout simplement Priscilla.
01:06:10 Un nouveau Alien pour l'automne,
01:06:12 un nouveau Mad Max, sans doute pour le mois de mai.
01:06:14 Et puis moi, ce que j'aime, et ça fait la richesse
01:06:16 du cinéma en France,
01:06:18 c'est qu'il y a tous ces films
01:06:20 dont on ne sait rien encore, qu'on ne va pas voir venir
01:06:22 du tout, et qui vont faire parfois un carton.
01:06:24 Le meilleur exemple, c'est Anatomie d'une chute,
01:06:26 dernière Palme d'or à Cannes.
01:06:28 Généralement, on dit, Cannes, les films, les gens y vont pas.
01:06:30 1,4 millions d'entrées, mais c'est remarquable.
01:06:32 - C'est remarquable,
01:06:34 parce que c'est à l'inverse
01:06:36 justement de ce qu'on imagine des films
01:06:38 comme Palme d'or à Cannes,
01:06:40 un telo...
01:06:42 - C'est pas toujours le cas, quand même. Il y a quand même eu des gros cartons
01:06:44 parasites, je vous rappelle, 2 millions d'entrées.
01:06:46 - C'est vrai, c'est vrai. Non, mais je caricature
01:06:48 un petit peu ce qu'on peut penser.
01:06:50 Sur les Palmes de Cannes,
01:06:52 mais c'est vrai qu'Anatomie d'une chute est
01:06:54 remarquable, et c'est à le temps,
01:06:56 et au bout d'un moment, d'ailleurs, au départ,
01:06:58 on se dit "ah, c'est elle".
01:07:00 Enfin, on passe son temps dans le film.
01:07:02 - Et jusqu'au bout, moi j'ai toujours un doute.
01:07:04 - Jusqu'au bout, à se dire "c'est elle, c'est pas elle, c'est elle, c'est pas elle".
01:07:06 Et puis finalement, à l'arrivée, on s'en fout.
01:07:08 Parce que c'est beau, et...
01:07:10 Voilà, si vous ne l'avez pas vu,
01:07:12 c'est un grand film.
01:07:14 - Et c'est un film français, donc Palme d'or qui cartonne,
01:07:16 et qui est en train de devenir l'outsider, non seulement des Golden Globes,
01:07:18 c'est Dimanche, et sans doute des Oscars.
01:07:20 Donc attention à suivre.
01:07:22 - Ah ouais, on pourrait revenir...
01:07:24 - À mon avis, on peut avoir de belles récompenses
01:07:26 dans les années qui viennent.
01:07:28 - Bon, je ne sais pas si Marie
01:07:30 ira au cinéma en 2024.
01:07:32 Bonjour Marie ! - Bonjour !
01:07:34 - Bienvenue sur RTL.
01:07:36 Parce que, j'ai un petit peu
01:07:38 divulgué ce que vous nous disiez,
01:07:40 ce qu'ont retranscrit
01:07:42 nos assistants au téléphone.
01:07:44 Vous dites "cinéma, j'y vais pas trop,
01:07:46 parce que ça pue l'odeur du popcorn".
01:07:48 C'est vrai ?
01:07:50 - Non, j'y vais, parce qu'autrement je ne m'en serais pas rendue compte.
01:07:52 Simplement,
01:07:54 c'était une caricature quand j'ai dit ça.
01:07:56 Effectivement,
01:07:58 si vous voulez, maintenant, quand on rentre
01:08:00 dans les grands cinémas énormes,
01:08:02 très commerciaux,
01:08:04 on arrive devant... c'est déshumanisé.
01:08:06 Il n'y a plus de personnes
01:08:08 en salle. Quand vous avez
01:08:10 parlé des chocolatiers,
01:08:12 avant, il y avait quelqu'un dans la salle
01:08:14 qui vous proposait des bonbons.
01:08:16 C'était sympa, si vous voulez.
01:08:18 Là, maintenant...
01:08:20 - Aujourd'hui, on achète sa place
01:08:22 sur la machine.
01:08:24 On passe sa machine
01:08:26 devant un bip, on arrive,
01:08:28 on va s'asseoir, éventuellement,
01:08:30 on va au distributeur se prendre des popcorn dont l'odeur
01:08:32 vous énerve un peu. Et c'est totalement
01:08:34 déshumanisé, c'est ce que vous voulez nous dire.
01:08:36 Il y a encore des cinémas de quartier, Stéphane Boutsok ?
01:08:38 - Il y a plus de 2000
01:08:40 salles de cinéma en France.
01:08:42 Il n'y en a pas une, d'ailleurs, qui a fermé pendant le Covid,
01:08:44 parce que tout ce monde-là était très protégé.
01:08:46 Mais oui, il y a ce qu'on appelle des cinémas d'auteurs,
01:08:48 encore. Même dans les grandes villes,
01:08:50 on peut voir des films qui ne sortent pas forcément
01:08:52 dans les multiplexes, et qui sont encore
01:08:54 des salles, oui, à l'ancienne.
01:08:56 - L'ouvreuse avec son panier, vivant des glaces,
01:08:58 ça, évidemment, c'était un film. - C'est fini.
01:09:00 On donnait la monnaie,
01:09:02 et la monnaie passait de spectateur
01:09:04 en spectateur, et revenait.
01:09:06 Mais là, c'est la nostalgie qui nous fait parler, Marie.
01:09:08 Vous y allez quand même, de temps en temps, ou pas ?
01:09:10 - Ah oui, bien sûr. J'ai su aller voir
01:09:12 Oppenheimer, Indiana Jones,
01:09:14 j'ai vu aussi Anatomie
01:09:16 d'une chute, que j'ai adoré.
01:09:18 - Vous êtes d'accord, Anatomie d'une chute,
01:09:20 c'est un grand film ? - Oui.
01:09:22 - On est d'accord.
01:09:24 Je crois qu'on est tous d'accord là-dessus.
01:09:26 - Justement, c'est un film que j'ai trouvé
01:09:28 très humain, parce que justement, on voit
01:09:30 tous les défauts
01:09:32 de cette femme.
01:09:34 Comment dire ?
01:09:36 Elle avoue ses
01:09:38 travers qui sont légers,
01:09:40 finalement. - Oui, c'est ça. Et elle est complexe,
01:09:42 et toute la complexité, effectivement,
01:09:44 et les contradictions
01:09:46 de l'âme,
01:09:48 sont très bien montrées
01:09:50 dans ce film. Écoutez,
01:09:52 Marie, en tout cas, on vous dit, allez au cinéma,
01:09:54 essayez d'en trouver
01:09:56 qui sont un peu plus humains
01:09:58 que ces grands complexes
01:10:00 qui,
01:10:02 en même temps, permettent
01:10:04 au plus grand nombre d'y aller.
01:10:06 - Et puis, qui financent aussi, je rappelle quand même
01:10:08 que sur chaque place de cinéma, et on est un des
01:10:10 cas uniques au monde, si ce n'est le cas
01:10:12 unique, sur chaque film que vous alliez
01:10:14 voir, que ce soit un petit, un gros, un très gros
01:10:16 film, il y a une taxe qui est prélevée
01:10:18 et qui sert à financer notre cinéma français.
01:10:20 C'est un cercle vertueux, comme on dit.
01:10:22 - On termine la séance avec Philippe du côté de Dijon.
01:10:24 Bonjour Philippe ! - Bonjour à tous.
01:10:26 - Bonjour Philippe. - Bonjour Vincent, meilleurs voeux à tout le monde.
01:10:28 - Oui, meilleurs voeux à vous. Vous êtes allé au ciné
01:10:30 dernièrement ? - Je suis allé au cinéma
01:10:32 la semaine dernière, voire
01:10:34 mille et dix, la suite, parce que j'avais vu le premier.
01:10:36 Je vais au cinéma en moyenne entre
01:10:38 deux et trois fois par semaine. J'ai une carte.
01:10:40 J'ai une carte, vous savez, des cartes
01:10:42 Paté-Gaumont, de Danemark.
01:10:44 Pour 19 euros,
01:10:46 pour 19 euros, je vais au cinéma à volonté.
01:10:48 Je me permets de voir des films
01:10:50 que je n'aurais pas été voir si j'avais à payer la place.
01:10:52 Et je vais voir
01:10:54 comme l'autre détrice
01:10:56 précédente, j'ai été vu au Pine-Emer, Barbie.
01:10:58 Je suis assez éclectique.
01:11:00 Et par contre, le seul film que je n'ai pas vu,
01:11:02 c'est Anatomie du jour. - Ah, ben rattrapez-le.
01:11:04 - Oui, mais
01:11:06 pour l'instant, j'attends. - On ne joue plus.
01:11:08 - On va attendre qu'il ait un Oscar, et là il aura l'Oscar
01:11:10 et boum, ça va être partout. - C'est pas impossible
01:11:12 que le film ressorte au moment des Césars,
01:11:14 des Oscars, ça c'est un oui. - Ah oui, tout à fait.
01:11:16 - Oui, mais en tout cas, je suis
01:11:18 heureux que le cinéma français,
01:11:20 enfin le cinéma en France fonctionne très bien.
01:11:22 Et l'auditrice précédente, c'est vrai qu'il n'y a rien
01:11:24 de plus agaçant des gens qui mangent du popcorn
01:11:26 et qui tapent dans les sièges.
01:11:28 C'est vrai que bon, c'est...
01:11:30 - En même temps, on est aussi
01:11:32 au cinéma pour partager ça,
01:11:34 et il n'y a pas toujours le voisin idéal.
01:11:36 Mais ça fait partie
01:11:38 aussi du plaisir.
01:11:40 Je vous remercie beaucoup, Philippe, en tout cas. Plein de cinéphiles.
01:11:42 Je vous remercie, Stéphane Boutsok. - C'est un plaisir.
01:11:44 - Une question. Bonne journée, Philippe.
01:11:46 Et à très bientôt. Et bonne année.
01:11:48 Vous aimez Michel Delpech ? - Ah oui,
01:11:50 beaucoup. - Eh bien, très bien.
01:11:52 - Par-dessus les taux,
01:11:54 soudain j'ai vu
01:11:56 passer les oies sauvages.
01:11:58 - Allez, on est bien au temps pour.
01:12:00 - Elle s'en allait... - C'est comme un coup de fusil,
01:12:02 vous voyez ? - Vers le midi.
01:12:04 - Michel Delpech,
01:12:06 il nous quittait il y a
01:12:08 8 ans. Et Eric,
01:12:10 j'imagine que ce jour-là,
01:12:12 il y a 8 ans,
01:12:14 vous avez été très triste. Bonjour, Eric.
01:12:16 - Ah, si vous saviez !
01:12:18 - A 51.
01:12:20 Qu'est-ce que ça vous a fait ?
01:12:22 - J'étais en train de faire une soirée karaoké,
01:12:24 j'ai eu un coup de fil comme quoi Michel Delpech est mort.
01:12:26 Et on a fini la soirée
01:12:28 à faire que du Delpech.
01:12:30 C'était... - Qu'est-ce que
01:12:32 vous aimiez chez cet
01:12:34 homme-là ? - Déjà, je l'ai découvert
01:12:36 le 15 juin 1974 sur scène.
01:12:38 Et ça m'a foutu
01:12:40 une claque et je n'ai pas rêvé
01:12:42 dessus de toute sa carrière. - Vous vous en souvenez
01:12:44 comme si c'était hier de ce 15 juin
01:12:46 1974 ? - C'était le jour
01:12:48 de mes 10 ans, bien sûr. - Ah oui.
01:12:50 On a le même âge, dites-donc, Eric.
01:12:52 Moi, si on peut parler de
01:12:56 Michel Delpech, je pense qu'il faut parler de sa fragilité.
01:12:58 On est obligé.
01:13:00 - Une fois, je suis allé le voir,
01:13:02 j'avais 14 ans, j'ai pris le train pour aller le voir.
01:13:04 Et j'étais dans une mauvaise période,
01:13:06 il a voulu se suicider. Et il a été remplacé
01:13:08 par Carlos à sa mort. Tout d'un coup,
01:13:10 il le rencontre très bien dans son livre
01:13:12 où il se
01:13:14 dévoile complètement. Il raconte
01:13:16 tout ça jour par jour, etc.
01:13:18 Et moi,
01:13:20 tout ce que je préfère chez lui, c'est que
01:13:22 il n'a pas vu une seule chanson
01:13:24 mauvaise. Même
01:13:26 toutes celles qui ne sont pas connues du grand public.
01:13:28 Il a fait des choses magnifiques, magnifiques,
01:13:30 avec une belle voix, avec une prestance.
01:13:32 - Tu me fais planer,
01:13:34 évidemment.
01:13:36 - Je ne sais pas si c'est les plus connus, mais quand on
01:13:38 écoute "Le fureux soleil" ou bien
01:13:40 "Oubliez tout ce que je vous ai dit" ou des
01:13:42 chansons comme ça, c'est magnifique.
01:13:44 - Il avait d'ailleurs fait
01:13:46 une reprise aussi que j'aimais
01:13:48 bien, qui était une reprise de
01:13:50 Paul Simon,
01:13:52 "30 manières de quitter une fille".
01:13:54 Quelles sont
01:13:56 vos 2-3 chansons
01:13:58 préférées de Michel Delpeche, Eric ?
01:14:00 - Dans
01:14:02 cet album-là de reprises, il y a Daniel.
01:14:04 - Oui.
01:14:06 - Puis il y a tellement...
01:14:08 "Fureux soleil", ça c'est
01:14:10 magnifique. Ça c'est un peu
01:14:12 partie de ses derniers titres, pas très connus.
01:14:14 - Vous trouvez qu'aujourd'hui
01:14:16 on lui fait suffisamment de place, 8 ans après
01:14:18 sa mort, à Michel Delpeche ?
01:14:20 - Justement c'est ça qui m'épasse,
01:14:22 c'est qu'on n'oublie pas.
01:14:24 Parce que de temps en temps, sur RKL,
01:14:26 on fait "Hop, allez, 5 titres, votez
01:14:28 pour lui et tout ça". Et hop, de temps en temps,
01:14:30 il y a Delpeche, ça fait plaisir quand on l'oublie pas.
01:14:32 - C'est pas mon habitude de m'imposer
01:14:34 et j'espère que ce que je vais
01:14:36 te dire ne sera pas mal. - Je ne t'enlouira jamais
01:14:38 parce que c'est un grand artiste.
01:14:40 - Un grand artiste,
01:14:42 merci beaucoup Eric.
01:14:44 Je vous souhaite une belle journée.
01:14:46 - Moi je vous souhaite une bonne année.
01:14:48 - 30 manières
01:14:50 de quitter une fille.
01:14:52 Tu te profiles par derrière,
01:14:54 Pierre. Je sens tout être
01:14:56 flangent. Il faut pas que tu aies
01:14:58 le drac, Jacques. Pense pas
01:15:00 les bateaux.
01:15:02 Aussi elles te collent, Paul.
01:15:04 En besoin, tu discutes plus.
01:15:06 Tu sautes dans un tas, Max.
01:15:08 Pense pas les bateaux.
01:15:10 - Hommage à Michel Delpeche en chanson
01:15:12 aujourd'hui, 8 ans après
01:15:14 sa disparition. On aura évidemment,
01:15:16 j'imagine, l'occasion
01:15:18 de cette émission de réécouter
01:15:20 régulièrement. C'est tout ce que je souhaite.
01:15:22 Michel Delpeche, merci
01:15:24 à Eric de Saint-Quentin qu'il avait vu la première
01:15:26 fois sur scène le 15
01:15:28 juin 1974.
01:15:30 Et il s'en souvient encore.
01:15:32 Victor,
01:15:34 vous êtes en régie et vous allez pouvoir
01:15:36 nous donner un indice. Pourquoi ? Parce qu'on va
01:15:38 partir au bout du monde retrouver
01:15:40 un auditeur. Mais où ?
01:15:42 - Où c'est la question ? Et je vous donne
01:15:44 un indice. Il s'agit de Gandi.
01:15:46 - Gandhi !
01:15:48 C'est l'indice !
01:15:50 Vous devriez trouver quand même
01:15:52 la réponse dans quelques instants,
01:15:54 juste après la pub. Et on va partir
01:15:56 dans ce pays, c'est-à-dire loin, loin, loin,
01:15:58 au bout du monde. A tout de suite.
01:16:00 - Les auditeurs ont la parole, jusqu'à
01:16:02 14h30 sur RTL.
01:16:04 - Vincent Paris...
01:16:06 - Jusqu'à 14h30,
01:16:08 les auditeurs ont la parole, avec
01:16:10 Vincent Parizeau sur RTL.
01:16:12 - Gandhi, c'était donc
01:16:14 l'indice pour
01:16:16 cette auditrice ou auditeur.
01:16:18 Une auditrice, en l'occurrence, du bout du monde.
01:16:20 Alors, on va retourner
01:16:22 en régie, cette fois avec Enzo.
01:16:24 Bonjour Enzo ! - Bonjour !
01:16:26 - Gandhi, il fallait trouver ? - Il fallait trouver l'Inde.
01:16:28 Et c'est Christopher de Strasbourg qui a gagné
01:16:30 le Guide du Rotar, aujourd'hui. - Le Guide du Rotar
01:16:32 consacré à l'Inde, j'imagine ? - J'imagine bien aussi.
01:16:34 - Comme ça, il va pouvoir y aller. Bonjour Lucie !
01:16:36 - Bonjour Vincent !
01:16:40 - Il y a un petit décalage quand même. - Enchantée, mais rien de mieux.
01:16:42 - Enchantée !
01:16:44 Vous êtes à Benares, c'est ça ?
01:16:46 - Exactement. Je suis
01:16:48 dans la ville simple, et j'espère qu'on n'aura
01:16:50 pas trop de bruit. - Là, pour l'instant, c'est
01:16:52 impeccable. On avait donné Gandhi comme indice.
01:16:54 C'était pas très compliqué
01:16:56 pour trouver
01:16:58 effectivement le pays
01:17:00 d'où vous nous appelez.
01:17:02 Et on va essayer de comprendre
01:17:04 et de comprendre l'Inde
01:17:06 même si c'est possible,
01:17:08 parce que c'est tellement vaste.
01:17:10 Avec vous, et d'abord,
01:17:12 comprendre pourquoi et comment
01:17:14 vous vous êtes retrouvés dans ce pays.
01:17:16 Vous avez 38 ans. Il y a une démarche
01:17:18 un peu spirituelle ou pas, comme souvent
01:17:20 avec l'Inde ?
01:17:22 - Oui, alors moi, en fait,
01:17:24 j'ai une sensibilité particulière
01:17:26 qui fait que j'ai de l'information qui circule
01:17:28 assez régulièrement. Et l'Inde
01:17:30 a appelé très fort en 2012.
01:17:32 Donc je m'y suis rendue d'abord 4 mois dans les montagnes
01:17:34 parce que, comme vous l'avez dit, c'est tellement
01:17:36 vaste que je ne savais pas où aller.
01:17:38 Et dans les montagnes, j'avais un contact.
01:17:40 Donc je me suis retrouvée dans un petit village
01:17:42 qui m'a permis de faire une première approche.
01:17:44 Mais en même temps, c'était
01:17:46 pas du tout les grandes villes, donc c'est pas
01:17:48 du tout la même chose. Je suis rentrée en France
01:17:50 en février 2013 et à l'intérieur,
01:17:52 tout disait de repartir. Ce que j'ai fait
01:17:54 en avril. Et je suis arrivée en plein été.
01:17:56 - Quand vous disiez...
01:17:58 Je vous coupe, je vous coupe.
01:18:00 Parce que vous nous dites
01:18:02 à l'intérieur... C'est une petite voix ?
01:18:04 C'était une petite voix qui vous a appelée
01:18:06 en Inde la première fois ?
01:18:08 - On peut dire ça comme ça, oui.
01:18:10 Ou plutôt une grosse voix.
01:18:12 Une grosse voix qui se faisait bien entendre.
01:18:14 Mais ça, exactement.
01:18:16 - C'est là que vous deviez être.
01:18:18 - Exactement.
01:18:20 - Et vous avez rencontré
01:18:22 votre mari ?
01:18:24 - Tout à fait. Je suis revenue en avril
01:18:26 2013 en plein été. Ce que je ne recommande
01:18:28 pas à vos auditeurs, parce que quand le ressenti
01:18:30 est à 55°C, c'est pas spécialement agréable.
01:18:32 - 55°C de ressenti ?
01:18:34 - Oui, 48°C.
01:18:36 - Mais comment on vit dans ces conditions ?
01:18:38 Parce que j'allais vous dire, il y a la clim,
01:18:40 mais non, il n'y a pas la clim.
01:18:42 - Alors si, maintenant chez moi j'ai la clim,
01:18:44 l'idée c'est surtout qu'il ne faut pas la mettre,
01:18:46 parce qu'on s'habitue après, c'est encore pire.
01:18:48 Donc c'est plutôt traîner sous le ventilo,
01:18:50 ralentir et attendre un peu que ça passe.
01:18:52 Je suis arrivée à Bénarès,
01:18:54 d'Ivalanasi, en avril 2013.
01:18:56 J'avais prévu d'y rester une semaine,
01:18:58 et effectivement j'y ai passé une année.
01:19:00 Et j'ai rencontré mon mari.
01:19:02 - Qui est indien, lui-même ?
01:19:04 - Qui est né à Bénarès.
01:19:06 - Et donc vous n'avez pas l'intention
01:19:08 de rentrer en France ?
01:19:10 - Moi j'ai toujours fait
01:19:12 un peu des allers-retours, parce que l'Inde
01:19:14 est un pays merveilleux sur plein d'aspects,
01:19:16 mais je trouve qu'il est sollicitant.
01:19:18 Ici on a le bruit, on a le monde, etc.
01:19:20 - C'est fatigant.
01:19:22 - Ah bah oui, ça sollicite quand même.
01:19:24 Il faut une certaine habitude à acquérir, je trouve.
01:19:26 Et la France me permet
01:19:28 d'aller prendre l'air et de saluer
01:19:30 tous les amis, la famille évidemment.
01:19:32 - Je ne connais pas l'Inde. J'ai un ami
01:19:34 qui y est allé et il m'a dit ce qui surprend le plus,
01:19:36 c'est qu'il y a toujours du monde.
01:19:38 Même dans les campagnes,
01:19:40 partout, c'est toujours
01:19:42 plein de monde.
01:19:44 - Oui, c'est exactement ce que je dis
01:19:46 à mes guests, parce que nous
01:19:48 avons acheté une petite maison qu'on a
01:19:50 transformée en petite guesthouse familiale.
01:19:52 Donc quand j'ai mes guests, j'essaye de les
01:19:54 promener pour leur donner une première approche,
01:19:56 et leur donner les petits tips
01:19:58 du pays pour les aider
01:20:00 et que ça devienne plus fluide et plus agréable pour eux.
01:20:02 Et en fait je leur dis, en Inde c'est simple,
01:20:04 il y a toujours un Indien. Même quand on se dit
01:20:06 qu'on n'en verra pas un, il y en a toujours un.
01:20:08 Et c'est incroyable.
01:20:10 - On peut parler, parce qu'ici
01:20:12 on est en France, on peut parler
01:20:14 nourriture, gastronomie...
01:20:16 - Ah bah l'Inde pour moi
01:20:20 est un pays merveilleux en termes
01:20:22 de nourriture, c'est-à-dire qu'il y a une
01:20:24 infinité de variations, que ce soit
01:20:26 dans les plats, mais aussi les snacks.
01:20:28 Ce sont les rois des snacks les Indiens.
01:20:30 - C'est pas trop fort ? C'est pas trop pimenté ?
01:20:32 - C'est une
01:20:34 histoire d'habitude aussi, mais de manière générale
01:20:36 c'est pas si pimenté.
01:20:38 Ça fait pas pleurer, ça fait pas transpirer.
01:20:40 Bien sûr il faut de la mesure,
01:20:42 mais moi mon mari, lui, il mange
01:20:44 les piments comme des cornichons, j'en serais bien incapable.
01:20:46 - En quelques secondes,
01:20:50 si on doit partir en Inde, qu'on a
01:20:52 10 jours devant soi,
01:20:54 et qu'on a la détermination à y aller,
01:20:56 on va où ?
01:20:58 - Alors 10 jours c'est très court,
01:21:00 dans ces cas-là il faut passer par l'avion
01:21:02 uniquement, parce que les distances sont très longues sinon,
01:21:04 c'est immense,
01:21:06 et après le conseil ça va vraiment dépendre
01:21:08 de ce que vous souhaitez,
01:21:10 parce qu'il y a de tout. Donc en fait, si on veut
01:21:12 voir du très beau, du Marajah,
01:21:14 on va sur le Rajasthan. Si on veut la spiritualité,
01:21:16 on vient à Varanasi,
01:21:18 et à côté on a les villes du Bouddha aussi.
01:21:20 Si on veut de la plage, on va dans le
01:21:22 sud, et après on a aussi les montagnes,
01:21:24 pour celles et ceux qui préfèrent ça.
01:21:26 - Il y en a pour tous les goûts, j'ai bien compris.
01:21:28 C'est formidable. - Exactement. - Merci beaucoup
01:21:30 de nous avoir fait partager en quelques
01:21:32 minutes votre passion de l'Inde,
01:21:34 où vous êtes depuis maintenant plusieurs
01:21:36 années, puisque le premier voyage remonte
01:21:38 à 2012,
01:21:40 et puis revenez régulièrement,
01:21:42 comme vous le faites en France,
01:21:44 reprendre des
01:21:46 couleurs. Merci beaucoup Lucie,
01:21:48 il est 14h28,
01:21:50 je vous retrouverai avec plaisir demain
01:21:52 dès midi, dans un instant sur RTL,
01:21:54 ce sera l'heure du crime. - L'heure du crime
01:21:56 aujourd'hui avec Evelyne Rival,
01:21:58 disparue du buffet de la gare. - Jean-Alphonse
01:22:00 Richard est déjà prêt.
01:22:02 - Bonne journée avec RTL.
01:22:06 - RTL, vivant.
01:22:10 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:22:12 - Le journal inattendu sur RTL.
01:22:14 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une
01:22:16 heure en direct sur RTL à 12h30
01:22:18 pour le journal inattendu. Les informations
01:22:20 du jour avec les reportages éclairants
01:22:22 de la rédaction, et un invité qui nous
01:22:24 livre son regard sur l'actualité.
01:22:26 Le journal inattendu, c'est tous les samedis, en direct
01:22:28 à 12h30 sur RTL.
01:22:30 Si vous avez manqué une émission, retrouvez-la
01:22:32 sur RTL.fr et l'application RTL.
01:22:34 L'application RTL.

Recommandations