BP_270923_BoaConcept

  • l’année dernière

Category

🗞
News
Transcript
00:00 [Générique]
00:08 Bonjour et bienvenue sur L'Éditeur TV dans notre émission Bourse où les présidents de société cotée viennent nous commenter leurs résultats, exposer leurs stratégies, parler de leur activité.
00:19 Aujourd'hui c'est Jean-Lucien Rascle, le président cofondateur de Bois Concept que nous avons déjà reçu au mois d'avril et qui revient pour nous parler de ses résultats semestriels qu'il vient de publier.
00:30 Jean-Lucien, bonjour.
00:31 Bonjour.
00:32 Pour ceux qui ne vous ont pas vu la première fois, peut-être pouvez-vous nous rappeler rapidement l'activité, le marché de Bois Concept ?
00:39 Oui bien sûr. Nous proposons des solutions pour l'intro logistique à nos clients. L'intro logistique c'est ce qui permet de faire les flux, la préparation de commandes pour expédier les colis que vous recevez par exemple par Amazon, des choses comme ça.
00:52 Nous proposons ce qui va permettre de convoyer ces colis avec des convoyeurs ou du stockage automatique ou bientôt des robots de picking. Ce sont parmi les nouveaux produits que nous allons présenter.
01:03 La particularité par rapport à la concurrence c'est beaucoup d'électronique, beaucoup d'informatique et de la robotique qui sont intégrées dans ces produits pour la flexibilité, l'adaptabilité aux modifications de process du client.
01:17 Parfait. Alors vous venez de publier vos résultats semestriels, le chiffre d'affaires est stable. Par contre les bid'as étant recul de -37%. Pour quelle raison ?
01:27 Le chiffre d'affaires est effectivement stable. Par contre la répartition du chiffre d'affaires a été modifiée par rapport au premier semestre de l'année dernière. L'année dernière, au premier semestre, nous avions 400 000 euros de ce que nous appelons de négoces, c'est-à-dire de machines que nous intégrons, que nous revendons avec des faibles marges.
01:45 Et cette année c'est 1,4 million. Donc du coup les bid'as sont impactés directement. Si on fait une simulation que j'ai faite, en reprenant la même répartition que l'année dernière, nous serions au même niveau des bid'as.
01:57 Ce qui veut dire que le modèle économique est très très viable, fort. Par contre si on ré-étudie le chiffre d'affaires, on va éventuellement dire que sur les produits propres il en baisse alors que sur le négoce il en hausse.
02:15 Ce qui donne un chiffre d'affaires constant sur les deux années.
02:20 Comment est orienté le second semestre ?
02:23 Le second semestre, en fait, l'économie va être à taux de très très faible. On va arriver sur des prévisions soit stables, soit en légère régression, je cherche mes termes, tout en restant très positif.
02:45 En fait c'est l'activité économique globale qui est compliquée. J'ai vu passer une statistique qui indiquait -25% sur les mises en chantier d'entrepôt. Vous voyez bien que ça joue.
02:59 Il y a trois facteurs. Le surequipement post-Covid. En fait il y a un rebond là-dessus. Énormément d'entreprises se sont surequipées en pensant que la croissance du e-business serait toujours là.
03:12 Or le e-business est flat cette année. Deuxième chose, la consommation. Du fait de l'inflation, la consommation baisse.
03:21 Et troisième chose, la difficulté du crédit, la hausse des taux. Ce qui fait que les actionnaires repoussent les investissements chez nos clients potentiels pour attendre des jours meilleurs ou vraiment la nécessité de s'équiper.
03:34 Vous pensez que c'est une situation durable ou qui va s'améliorer prochainement ?
03:38 Moi je pense -alors là c'est vraiment la boule de cristal- je pense que début 2024 ça va être dans le même sillage avec j'espère, j'entrevois une reprise en milieu d'année 2024.
03:56 Or en fait depuis septembre de l'année dernière jeudi 2023 va être une année difficile. Je pensais que ça repartirait plus tôt. Ça a l'air de perdurer un petit peu.
04:05 Mais on a des signaux qui nous donnent de bonnes espérances sur 2024.
04:09 D'accord. Faut tenir le coup. Êtes-vous en capacité de le faire ? Vous pouvez nous faire un petit point sur les fonds propres, la trésorerie, l'endettement ?
04:16 Alors les fonds propres je crois que nous sommes à 15 millions de tête. La trésorerie à 12 millions. L'endettement on est en endettement net négatif à -9,5.
04:27 Je crois que c'est cet ordre. Donc on est paré pour le coup de bourrasque que nous subissons d'un point de vue économique.
04:36 Et surtout on est paré pour être à l'affût, et je reste constant à ce niveau-là, pour de la croissance externe.
04:43 Alors justement, merci de me faire la transition. C'était ma question suivante. Vous avez parlé effectivement de vous développer de façon en croissance externe.
04:50 Avez-vous des cibles en vue ?
04:52 Alors nous avons avancé. Nous avons passé des contrats avec des cabinets pour faire un criblage des sociétés possibles.
05:01 Alors on a un peu changé notre fusil d'épaule. On a fait le Benelux et l'Allemagne parce qu'on s'est dit quand même l'Allemagne, il y a peut-être des opportunités.
05:08 Et là nous sommes dans une bonne phase sur le Benelux. L'Allemagne, c'est un peu le début.
05:14 Benelux, on a ciblé quelques entreprises, je vais dire une demi-douzaine.
05:20 Et là le cabinet est en train de prendre les premiers contacts pour voir si on peut aller plus loin, s'il y a possibilité d'aller un peu plus loin.
05:28 D'accord. C'est une démarche plus active.
05:31 Le titre est un repli d'environ -12%, ce qui est propre à toutes les small caps. C'est presque bien.
05:40 Avez-vous un message particulier, destination de tous les actionnaires et investisseurs qui nous regardent ?
05:45 Je pense qu'il faut être patient. Comme je le disais, début 2024 va être un peu compliqué.
05:52 Mais sur 2024, je suis confiant sur la fin de l'année et 2025 pour deux raisons. Je pense qu'il y aura peut-être une reprise de l'économie.
06:02 Mais de toute façon, même sans reprise, nous avons les nouveaux produits qui vont nous ouvrir de nouveaux marchés et donc nous permettre de faire de la croissance.
06:10 Donc je suis très confiant sur l'avenir de la société.
06:15 Je vous remercie. Prochain rendez-vous, j'imagine, sur l'affaire en janvier ?
06:19 Je crois que c'est en janvier ou en février.
06:23 Merci à tous d'avoir suivi. Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV avec un autre président de Société Côté.
06:32 [Musique]
06:41 [Musique]