Kad Merad

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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce jeudi, c’est Kad Merad, comédien, pour la pièce "Ruy Blas" écrite en 1838 par Victor Hugo., mise en scène par Jacques Weber, au théâtre Marigny à partir du 27 septembre jusqu’au 31 décembre.

Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu

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Transcription
00:00 Culture Média sur Europe 1 jusqu'à 11h, Thomas Hill avec Cadmérade qui joue Ruy Blas en ce moment au Théâtre Marigny.
00:07 Et surtout l'info principale c'est que Cadmérade a un nouveau mug !
00:10 Oui ! Le patron est venu lui offrir.
00:13 Alors juste pour rectifier, je joue dans Ruy Blas, je joue dont César Debasan.
00:17 Parce qu'on a souvent entendu dire qu'il jouait Ruy Blas. Ruy Blas c'est un jeune homme, bon même si je reste un jeune homme,
00:23 qui tombe amoureux de la reine évidemment.
00:25 Je peux me permettre de saluer Basile Haril au Ruy Blas et Stéphane Caillard la reine qui sont formidables.
00:31 Stéphane Caillard la reine c'est un prénom masculin mais c'est une femme.
00:35 Ils sont formidables les deux, toute la troupe est magnifique, mais vraiment il y a une modernité, ça y va.
00:42 C'est une belle histoire d'amour, impossible évidemment.
00:44 Jacques Weber en don sa lustre quand même.
00:45 Il est pas bon lui par contre.
00:46 Non, il était trop concentré sur la mise en scène, il a pas clé son...
00:50 Souvent d'ailleurs il nous regarde jouer quoi, parce que c'est dur d'être metteur en scène et de jouer.
00:55 Il fait ses commentaires pour le dire.
00:57 Non mais il est extraordinaire, c'est un acteur magnifique, moi je suis très heureux d'être avec ce grand monstre sacré.
01:05 Allez c'est l'heure de votre portrait sonore, quelques petits sons qui vont vous rappeler de grands souvenirs.
01:09 Voici le premier.
01:10 Faut que je mette le casque ou pas ?
01:12 Ah bah oui.
01:14 Ah bah c'est mieux avec le casque.
01:19 Vous avez fait de la radio vous ?
01:21 Oui, avec monsieur, enfin dans la même maison.
01:25 C'est un album live qu'on entend de Deep Purple.
01:28 Made in Japan.
01:29 C'est ça qui vous a donné envie de faire de la musique avec Amiens ?
01:32 C'est-à-dire que oui, c'est un choc ce groupe, Deep Purple.
01:37 Alors il y avait Led Zepp en même temps, mais nous on était Team Deep Purple.
01:41 C'est un choc, c'est tout.
01:43 Il y a un morceau de batterie qui doit faire 20 minutes à l'intérieur, dans le morceau qui s'appelle The Mule, de Ian Pace, qui était un batteur, qui est toujours d'ailleurs.
01:53 Et moi je m'amusais à le reproduire, le refaire, le refaire, et j'ai eu envie de faire de la batterie.
01:57 Vous avez été batteur dans plusieurs groupes, hein ?
01:59 Oui, oui.
02:00 Les Gigolo Brothers, les Cravates, Hystérésis.
02:04 C'était à l'époque qu'il y avait Genesis, donc il fallait bien qu'on ait un truc en hystérisis.
02:09 C'est ce que c'est, hystérisis ? C'est un truc en physique qui sert à rien ?
02:15 Ça fait un peu rock.
02:17 Et l'emblème du groupe, c'était deux serpents qui formaient un H d'hystérisis.
02:21 Ah ouais, ça va loin.
02:22 Rock progressif, quoi.
02:24 Il n'y avait pas de chanteur.
02:25 On fait du rock et on fait des maths.
02:26 Il n'y avait pas de chanteur.
02:27 C'était très mélodieux, avec des longs trucs.
02:30 C'était super.
02:31 Vous parliez de radio, écoutez.
02:32 Petite fille de la plage
02:34 Oh la vache.
02:35 Petite fille du rivage
02:38 Philippe Gentrel.
02:40 Philippe Gentrel.
02:41 Le dernier live de Philippe Gentrel, votre personnage de vrai faux chanteur dans Rock'n Roll Circus
02:46 avec votre ami Olivier Baroux diffusé en public tous les mercredis soir.
02:50 On avait fini par faire des sketchs en live à la radio.
02:54 C'est parce que c'est moi qui dis "moi je veux qu'on me voit, j'en ai marre qu'on m'entende, mais je veux qu'on me voit jouer".
02:59 L'acteur, il faut qu'on le voit.
03:01 Il paraît qu'il y avait des petits problèmes d'égo à l'époque entre vous, non ?
03:05 Ça a mis un peu de temps à se caler ?
03:07 C'est difficile.
03:08 D'abord, Olivier, lui, c'est un...
03:10 Je vais essayer de pas trop le choquer ce matin,
03:13 mais c'est vrai qu'il arrivait, lui, à plus comme un auteur.
03:15 Il était...
03:16 Alors ça continue d'être le génie du duo, si je puis dire.
03:20 Lui c'est le créateur, moi je suis la créature, en fait, si on devait nous résumer.
03:24 Et Olivier était moins à l'aise.
03:26 Moi je faisais déjà du théâtre, j'avais été au Club Med, j'avais fait Géo, j'avais fait...
03:30 Bon bref.
03:31 Bref, ça veut dire quoi "bon bref" ?
03:33 Moi je sais pas.
03:34 Donc il faut qu'il me dit.
03:35 Vous voyez ce que je veux dire ?
03:36 Allez-y.
03:37 Réponse A.
03:38 J'allais faire du skénotique.
03:40 Réponse B.
03:41 Du tir à l'arc.
03:43 Réponse C.
03:44 Vous faisiez déjà du théâtre classique, mais...
03:47 Moi je faisais déjà.
03:48 Donc j'étais assez à l'aise.
03:49 Et Olivier était moins.
03:50 Donc il a fallu qu'on se...
03:51 Mais de toute façon, très jeune, quand on s'est rencontrés,
03:54 Olivier m'a dit "moi je serai réalisateur" et je lui ai dit "moi je serai un acteur".
03:57 C'est ça.
03:58 Mais vraiment, je vous jure que c'est vrai.
03:59 Et donc y'a pas eu trop d'égo.
04:01 Y'a pas eu un égo, parce qu'il y a toujours de l'égo.
04:03 Comme ici dans cette émission, je vois bien.
04:05 Ben Kemoun !
04:06 Ben Kemoun !
04:07 Mais c'est le nom !
04:08 D'ailleurs on dit plus un égo, on dit un Ben Kemoun.
04:10 C'est ça.
04:11 Exactement ça.
04:12 Il a chopé le Ben Kemoun.
04:13 Bon bref, parlons un peu de moi s'il vous plaît.
04:15 Alors oui, on revient à vous.
04:16 Je suis venu quand même, j'ai traversé plusieurs arrondissements.
04:18 Ouais, ça mérite.
04:19 Calavance-Montréal.
04:20 Sous la neige.
04:21 Et Joyeux Noël en fait, en parlant.
04:23 Merci.
04:24 Les gens savent que c'est enregistré ou pas ?
04:25 Ça nous fait plaisir.
04:26 C'est un moteur.
04:27 Faut que je me concentre parce que je joue ce soir.
04:29 Non mais faut que je vous parle d'un truc parce que ce qui est fou c'est que...
04:31 C'est trop long cette émission, elle est trop longue.
04:32 Vous allez tenter autre chose.
04:35 Et vous m'achèterez pas avec un mug.
04:37 Je vous le dis tout de suite.
04:38 C'est un générique.
04:46 Mesdames et Messieurs, nous sommes tous réunis pour encourager nos 200 candidats.
04:50 Ah oui, oh là là.
04:52 Parce que votre carrière de comédien à l'époque, elle décolle pas trop.
04:55 Et du coup vous tentez autre chose.
04:57 Vous tentez de remplacer Nagui dans Que le meilleur gars.
05:00 Et vous avez passé le cassé.
05:01 Comment vous avez appris ça ?
05:02 Parce que ça c'est quelque chose quand même qui est assez secret.
05:05 Donc je veux surtout pas qu'on raconte parce que j'ai un peu...
05:08 Non j'ai pas honte du tout.
05:09 Non mais ce qui est fou c'est que vous auriez pu devenir animateur télé en fait.
05:11 Mais c'est quand vous êtes acteur, comédien, vous voulez travailler.
05:15 Donc moi j'ai fait plein de castings de pub.
05:17 J'ai été viré souvent.
05:18 J'ai fait de la pub pour la Française des jeux.
05:20 Personne ne sait.
05:21 Mais on me voit un jour pour un jeu de grattage.
05:24 Bref.
05:25 Et un jour on me propose...
05:27 C'était pour remplacer...
05:28 Enfin pas moi mais j'ai fait partie du casting de Que le meilleur gars.
05:31 Avec Laurence Boccoli aussi.
05:33 J'aurais adoré faire animateur de télé moi.
05:35 Et vous auriez été excellent.
05:36 Mais oui ça me va tellement bien.
05:38 Quel souvenir vous en gardez de ce casting ?
05:40 Ça s'était bien passé ?
05:41 Oui très bien mais je sais pas pourquoi j'ai pas été choisi d'ailleurs.
05:43 Parce que j'étais plutôt bien.
05:44 Mais heureusement d'ailleurs parce que peut-être que j'aurais fait...
05:47 Mais c'est ça qu'il faut.
05:48 J'ai rencontré des animateurs de télé mais j'avais vraiment envie de faire du théâtre.
05:52 C'est pas ce que vous vouliez faire du tout.
05:53 Non mais moi je voulais faire un métier artistique.
05:55 Je voulais faire autre chose que par exemple ce qu'a fait mon père.
06:00 Travailler tous les jours à l'usine, au bureau.
06:03 C'est ça.
06:04 C'est être plus libre en fait.
06:05 Donc j'aurais pu faire animateur de télé et être à votre place aujourd'hui.
06:08 Les chemins de vie à quoi ça tient si vous aviez été pris au casting ?
06:11 Oui c'est ça.
06:12 C'est souvent les rencontres.
06:13 Il y aurait peut-être pas eu Lechty donc tant mieux finalement.
06:15 Oui il y aurait sans doute pas eu.
06:17 Peut-être avec Nagui on sait pas.
06:19 Lechty à Nagui.
06:20 C'est possible.
06:21 Ou Laurence Boccoli bien sûr.
06:22 Vous avez raison c'est souvent une histoire de rencontres et de chemins.
06:25 Et ça c'est terrible.
06:26 Personne peut décider.
06:27 Rester avec nos cadmérates dans un instant ?
06:29 Je sais pas.
06:30 J'ai plus envie.
06:31 En fait j'ai plus envie.
06:32 Est-ce que vous avez envie d'écouter de la bonne musique ?
06:34 Ah oui.
06:35 Et bien ça tombe bien parce qu'il y a Joe Hume qui arrive.
06:37 Donc vous allez au moins rester pour les 10 prochaines semaines.
06:39 Je vais remplir mon mug de quelque chose.
06:41 Oui on va mettre quelque chose dedans quand même.
06:42 On a du café, du thé, ce que vous voulez.
06:44 On verra.
06:45 Votre café il est bien dégueulasse.
06:46 Culture Média c'est jusqu'à 11h sur En Parle avec Cadmérades.
06:49 On rentre avec Kad Méradet tout de suite.

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